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Banlieues : on a besoin d’un baron Haussmann plus que d’une armada de sociologues ou de psychologues

Nos médias vertueux s’inquiètent de voir leur barque s’engluer dans un pot au noir que la piètre risée baptisée "Sarkoségo" n’arrive plus à faire frémir. Le Liban ? Fini, les bombes qui explosent. Fini, les gravats qui fument. Fini, les drapeaux de haine dans les rues. Fini, les hurlements hystériques, les pleurs sur les joues des enfants. Gaza ? Les turbans sales se lavent de préférence en famille. Prière de ne pas déranger. L’Irak ? C’est du rabâché et puis on s’est un peu trompé sur le scénario. Cachan ? Le plan média qui a tenu le coup tout l’été vient de tourner lamentablement en eau de boudin pipolisé. Le film d’Al Gore ? Peut mieux faire. Trop de virtuel. Trop de chiffres impossibles à filmer. Rien ne vaut un Katrina de derrière les Apalaches, et cette année la météo n’a franchement pas été à la hauteur. La Tchétchénie ? Trop loin et pas d’hôtel de classe internationale suffisamment sécurisé pour aller voir ce qui s’y passe. Du coup, nos grands moyens de communication sont en train de nous peaufiner une première commémoration de la "révolte des banlieues", à la manière dont ils nous ont servi le cinquième anniversaire du 11 septembre. Il faut du grandiose ! Fais-moi du saignant, coco... Fais-moi de la bonne révolte qui couve à Grigny ou au Val fourré... Sus sur la banlieue !

La banlieue ne se vend bien qu’en période électorale, car ses problèmes spécifiques (appelés pudiquement "malaises") conviennent alors aux récupérateurs de tout ce qui fait mal. A la droite hargneuse qui compte bien s’en servir pour continuer à faire peur et rafler la mise sans trop d’efforts. A la gauche bobo qui se complaît chaque jour un peu plus à stigmatiser la "République défaillante", comme Manuel Valls l’a fait une fois encore, lundi matin sur France Inter, en vantant un modèle britannique qui est en train de s’effondrer piteusement. Le tout sur fond d’équation à deux inconnues qui risque de faire fermenter dangereusement leurs containers à recyclage : comment sacrifier au sensationnel "ethnique" en évitant d’être accusé de souffler trop fort sur les braises du communautarisme ?

Or, paraphrasant Michel Chevalet au mieux de sa forme, on aurait pu peut-être commencer par se poser la question : "La banlieue, qu’est-ce que c’est ?" La réponse saute tellement aux yeux qu’elle en est devenue difficile à admettre : la banlieue est l’incommensurable échec d’un urbanisme doctrinaire élaboré dans les années 1920, urbanisme misérabiliste auquel s’accrochent aujourd’hui encore des architectes et des urbanistes coupés de la réalité et qui se sont crus capables de "réinventer la ville", alors qu’ils n’ont fait que disséminer des tas de ghettos au fond de terrains vagues perdus dans un "hors les murs" privé d’horizon.

Il n’est qu’à se souvenir de la monstruosité architecturale que Le Corbusier proposait dans les années 1930 pour "rationaliser" Paris. Et si la capitale a plus ou moins échappé à de tels délires anthropophages (malheureusement repris sous l’ère pompidolienne qui a défiguré le Front de Seine et ses berges, ainsi que les trois quarts des XVe, XIVe et XIIIe arrondissements et qui projetait de recouvrir le fleuve...), la banlieue a été abandonnée aux mains de savonaroles du béton vibré, décrits avec une juste angoisse par l’historien d’art Pierre Francastel : "Je me méfie beaucoup de ceux qui veulent faire le bonheur du peuple, et autant de ceux qui prétendent distinguer entre les joies légitimes et les habitudes trop dépouillées de respectabilité. Le fléau n’est pas tant le bistrot que l’excès d’alcool et l’on peut boire le Pernod à la terrasse d’un café chic. M. Le Corbusier a horreur du pauvre et, pour le guérir, il envisage non seulement la séduction mais le dressage. Il y aura des inspecteurs d’étages dans la machine à habiter de Marseille. Dans le monde rêvé par M. Le Corbusier, la joie et la propreté seront obligatoires - sans parler du reste. Est-ce que M. Le Corbusier se rendait compte que l’on entrait à Buchenwald au son des violons ?" Ah ! Le Corbu... Le Corbu ! Inspiré quand il s’appelait encore Charles-Edouard (ça ne s’invente pas) Jeanneret et qu’il s’ingéniait à construire les villas lumineuses des bourgeois "éclairés" de la grande industrie ou l’église de Ronchamp, intégriste ayant mal digéré les travaux du Bahaus dès qu’il touchait au collectif, ne parlant plus alors de maisons ou d’immeubles, mais "d’unités d’habitation"... "Ta soeur en string sur la planche à dessin", comme on dit encore du côté de la Grande Borne.

Pour respirer hors de la "zone", replongeons-nous en 1850. Le Paris de Naoléon Ier est devenu le Paris d’Eugène Sue. Le Paris de l’incohérence louis-philipparde, du crime, de la misère, de l’insalubrité. Le Paris des bas-fonds. Le Paris de l’abandon social. Le mur des fermiers généraux étouffe la ville dans un bâillon fiscal qui inspire les chansonniers : "Le mur murant Paris rend Paris murmurant"... Vingt ans plus tard, Paris est la "ville lumière" telle que le monde entier la connaît aujourd’hui, saine, aérée, désengorgée, et incroyablement belle... Ce changement a été impulsé par un homme. Un seul. George Eugène Haussmann. Descendant d’une famille d’immigrés rhénans, petit-fils d’un conventionnel, fils d’un attaché militaire napoléonien qui, en 1806, occupa Weimar, la prestigieuse cité de Schiller et de Goethe, et qui sauva de la destruction le palais grand-ducal, le théâtre, la bibliothèque et bon nombre de collections prestigieuses. Belles références familiales au service du bien public.

La méthode ? Evaluer les besoins vitaux de la population, en tenant compte de ses composantes sociologiques, et s’efforcer d’y apporter des solutions rapides à travers lesquelles l’efficacité sert l’ornementation et réciproquement. Boire (grands réservoirs de Montsouris et de Ménilmontant conçus comme des cathédrales). Manger (pavillon Baltard - abattoirs de la Villette). Assainir (aménagement des égouts que tous les souverains en visite à Paris visiteront - mobilier urbain sur la voie publique - dératisation généralisée - déménagement du cimetière des Innocents). Soigner (Hôtel Dieu). Circuler (Grands Boulevards - Sébastopol, Voltaire, Rue de Rivoli, Rue Lafayette, etc...). Aérer (Bois de Boulogne, Bois de Vincennes, Parc Monceau, Montsouris, Buttes Chaumont). Distraire (Opéra Garnier, Théâtre du Châtelet et Théâtre de Gaîté, façade de la Comédie-Française, Champ de courses de Vincennes). Prier (Eglise de la Trinité, Eglise russe). Informer (colonnes Morris). Fonctions vitales auxquelles il convient d’ajouter celle d’éblouir le reste du monde dans le cadre de la fastueuse Exposition universelle de 1867, et celle d’être enterré dans un cadre agréable sous le fouillis des marronniers du cimetière du Père Lachaise.

Les outils ? Ne nous privons pas du plaisir d’être iconoclaste : ligoter le Conseil de Paris et utiliser le plus puissant levier qui soit en matière d’urbanisme, l’expropriation... Inexistante sous la monarchie (et aujourd’hui encore dans bon nombre de pays où la notion de bien collectif n’est pas affirmée), l’expropriation avait été institutionnalisée en 1791. Délaissée par Napoléon Ier, elle sera reprise par son neveu. Ce qui fera dire à Jean des Cars, dans sa biographie consacrée au baron : "C’est avec cette arme absolue que cinquante ans plus tard, Haussmann deviendra le maître de la capitale."

La capacité financière ? Une Caisse des travaux alimentée selon les besoins, et non pas dotée périodiquement pour des besoins consuméristes.

Bien sûr, on a tout reproché au "baron éventreur". D’avoir écartelé la ville pour que la Garde républicaine puisse intervenir rapidement à cheval depuis n’importe quelle caserne. D’avoir généré la spéculation. D’avoir déplacé des centaines de milliers d’habitants sans se préoccuper de les reloger. D’avoir détruit quelques-uns des plus beaux hôtels particuliers de la capitale. D’avoir défiguré l’Ile de la Cité. D’avoir emprisonné la Sainte Chapelle au fin fond de l’Hôtel de Police. Tant de récriminations, et beaucoup autres, qui ont permis à Théodore de Banville de l’interpeller dans un poème au lyrisme douteux : "[...] Baron qu’as-tu fait de ma ville ? - Moi ? dit M. Haussmann, je n’ai jamais molli. / Les Memphis et les Antioches sont loin / Quant à Paris, je vous l’ai démoli / Tant que j’ai pu trouver des pioches." On lui a aussi reproché d’avoir favorisé un clivage social en créant de beaux quartiers et des quartiers populaires, quand, jusqu’alors, riches et pauvres vivaient la plupart du temps dans les mêmes quartiers et parfois dans les mêmes immeubles, la différence étant marquée par la différence d’étage. Mais qu’en est-il aujourd’hui de la mixité sociale du côté de la Place des Vosges ?

Pourtant, ce préfet orgueilleux, à l’urbanisme parfois aussi impérial qu’impérialiste, avait inventé un plaisir nouveau dont tous les Parisiens ainsi que les étrangers profitent encore de nos jours tant et plus : la promenade à pied dans la ville... Et George Sand l’avait bien compris, quand elle conseillait à ses lecteurs traumatisés par l’ambiance des anciens coupe-gorges : "Mais descendez dans la rue, suivez les quais et les boulevards, traversez les jardins publics..." D’ailleurs, la postérité a rendu son jugement sur l’extraordinaire paysage urbain que cet homme d’Etat nous a laissé et qui a servi de modèle à bien des villes de province et même à des capitales étrangères. Alors pourquoi ne pas en tirer modèle aujourd’hui pour remodeler nos banlieues aussi radicalement qu’il a remodelé Paris...

Avant de se perdre dans un délire mystico-altermondialiste, l’architecte Roland Castro avait compris cette nécessité d’adopter des solutions radicales quand, à la fin des années 1980, il conseillait à François Mitterrand de repousser en banlieue les grandes gares de la capitale. Ce qui aurait eu pour conséquence de "forcer" un plus grand nombre de Parisiens à "s’expatrier", ne serait-ce que pour quelques heures, en franchissant chaque jour le périphérique. Le président s’était laissé séduire, mais le rocardisme triomphant d’alors n’était pas preneur de projets non "participatifs"... On a préféré repeindre les cages d’escaliers et faire vivre - ou survivre - des associations qui se targuaient de pouvoir faire du social là où il fallait d’abord créer un environnement à dimension humaine. Avec, pour résultat, trente ans d’un saupoudrage qui n’a fait que favoriser le communautarisme.

"Être né quelque part"... Quelle identité peuvent forger des sociologues ou des psychologues qui se heurtent à un quotidien où l’espace individuel n’est qu’un refuge précaire et l’espace collectif un no man’s land peu rassurant ? L’identité du terrain vague... L’identité des immeubles dupliqués... L’identité des rez-de-chaussée aveugles... L’identité des cages d’escaliers alignées comme des portes de prison... L’identité des parkings déserts... L’identité des caves qui servent de trous à rats... L’identité des centres commerciaux qui sont devenus nos cathédrales...

Revenir aux fondamentaux... Décidément le XXIe siècle a du pain sur la planche pour effacer les erreurs d’une modernité mal digérée. Réapprendre à lire... Réapprendre à écrire... Réapprendre à compter... Réapprendre à s’informer... Réapprendre à parler pour se comprendre et non pour s’affirmer... Réapprendre à s’asseoir dans un bus ou dans un métro en regardant si une personne âgée ne reste pas debout dans l’allée, le regard vague et sans rien dire, accrochée à un vieux sac à main... Réapprendre qu’une ville, ce n’est ni des "logements", ni des "bâtiments", ni des "immeubles" et encore moins des "barres", des "tours" ou des "cités"... Une ville, c’est, ni plus ni moins, un noeud de rues...

Alors, que nos urbanistes réapprennent à nous dessiner des rues. Des rues où les gens vivent serrés les uns contre les autres, comme à Sienne ou à Fès. Des rues où l’espace est trop précieux pour être gaspillé. Des rues inventives. Des rues brouillonnes. Des rues sages. Des rues qui travaillent. Des rues qui font du bruit. Des rues qui étalent leurs richesses. Des rues qui voilent pudiquement leurs petites misères. Des rues qui brillent quand vient le soir. Des rues qui se parent les jours de fête comme dans un tableau de Dufy. Des rues qui nous mélangent. Des rues qui brassent ceux qui travaillent et ceux qui flânent. Des rues qui nous éduquent. Des rues où le regard d’un adulte peut suivre et guider l’évolution d’un enfant. Des rues où se transmet une histoire, un savoir, une envie vraie de vivre ensemble...

Patrick Adam


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486 réactions à cet article    


  • (---.---.179.29) 21 octobre 2006 03:51

    Mais qui êtes-vous dwd ? D’où sortez-vous ? Je veux dire de quelle dimension ? Je dois dire que vos interventions sont, heu comment-dire... je n’ai jamais lu quelque chose comme cela. Comment arrivez-vous à atteindre cet etat incroyable, cette sorte de pensée et ce style ... Que pensez-vous de la cocaine ?


  • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 09:39

    Comment, tu ne connais pas demian west le petit gnome bleuatre et insignifiant de la planete agoravox ? smiley smiley

    Et bien c est un affabulateur tendance mythomane qui vit sur la trop accueillante planete agoravox. Grace à agoravox, ce petit gnome bleuatre et insignifiant oublie sa misérable vie à laquelle il a renoncé pour devenir le « jedi de l interdisciplinarité ». Grâce à ses « super pouvoirs DEAesques » il est capable de s « enseigner » à lui même toutes disciplines. Un article sur n importe quel sujet ? et hop, il s « enseigne » rapidos la discipline correspondante, se délivre une « licence » (oui dans sa petite tête une licence est indispensable pour discuter d un sujet). C est magique il peut s « auto-enseigner » ce qu il veut. Et voila pourquoi tu vois sa tête de gnome bleuatre et insignifiant partout. smiley smiley


  • c florian (---.---.162.39) 20 octobre 2006 14:21

    réinventer des villes vivantes, une idée interessante mais peu porteuse électoralement car trés couteuse et trés contraignante. il faut surtout changer d’echelle et ne plus prendre le probléme de chaque ville séparément mais réfléchir en mégapole. paris et sa proche banlieue ne forme qu’un ensemble qui doit être cohérent. chaque ville travaille dans son coin en s’opposant aux autres, cela n’a aucun sens. on se retrouve avec des villes remplies de logements sociaux, d’autres avec prioritairement des bureaux, d’autres avec que des pavillons. notre découpage administratif est à revoir complétement, trop d’entités, trop d’élus, trop d’interets divergents. haussman avait les moyens d’agir, aujourd’hui on préfére prendre des mesurettes. tout le monde est conscient que sans un plan de grande envergure, rien ne changera, mais personne n’ose mettre les pieds dans le plat. la ville de paris doit s’étendre afin de concentrer les pouvoirs et mener une vrai politique à l’echelle de la mégapole parisienne.


    • Panama (---.---.198.59) 20 octobre 2006 14:29

      Vous oubliez qu’un des objectifs d’haussmann était de repousser la misère (sous toutes ses formes...) hors de Paris.

      Détruire des quartiers populaires et les remplacer par de beaux immeubles bourgeois... vous souhaiteriez appliquer cette méthode à nos banlieues du 93 ? Et les habitants, vous les logez où ? A la campagne ?

      En fait, vous voulez repousser les pauvres hors de la grande couronne parisienne. Je vous rassure, l’explosion des prix immbiliers (+ 100% depuis 2000) est en train de le faire pour vous.

      Et bientôt, nous aurons des bidonvilles, des vraies, comme à Rio dans les grandes plaines céréalières.


      • Lucie (---.---.249.43) 20 octobre 2006 14:31

        J’aime beaucoup le passage « des rues...des rues » de cet article .Cela ressemble à un poéme , à une priére , à un chant .J’ai vécu dix ans , de mes 8 ans à mes 18 ans , dans une cité .Pour rien au monde je souhaiterais devoir retourner vivre dans ces lieux gris et glacés , monotones ,bref invivables Ce scandale que d’obliger des milliers de gens à vivre là-dedans.Je suis d’accord avec vous, le problème des banlieues est d’abord un probleme de cadre de vie.


        • (---.---.30.101) 20 octobre 2006 14:32

          Patrick,

          As-tu lu une ligne de Le Corbusier ?

          As-tu vu un seul bâtiment de Le Corbusier ?

          As-tu déjà mis les pieds dans la banlieue ?

          je ne vois qu’une seule chose à la fin de ton article : Tu as envie de rue, je le comprends, il t’en manque tant dans ton désert ! smiley

          Ton bobo urbain


          • (---.---.217.130) 20 octobre 2006 15:24

             smiley smiley smiley smiley smiley


          • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 14:52

            @ Patrick Adam

            Mmouais... c’est bien tourné stylistiquement, comme d’habitude, mais pas du tout convainquant dans le cas des banlieues.

            C’est évidemment plus compliqué que ce raconte sans nuances le gland bleu ci-dessus (être hygiéniste n’est pas une hérésie artistique, mais une nécessité d’urbanisme - et je vois mal ce taré bobo vivre dans une ville du tiers-monde surpeuplée et insalubre, sans égoûts où il pourrait se régénérer ni d’éclairage public pour éclairer sa veulerie pipole au grand jour), mais il n’a pas tout-à-fait tort sur le concept d’architecture higiéniste commune à Haussmann et Le Corbusier (voir la ville de Chandigarh que ce dernier a construite en Inde, et que la plupart des Indiens trouvent invivable dans ses rectitudes aseptisées).

            Ensuite tu oublies de préciser que les gigantesques travaux haussmanniens ont largement contribué à progressivement expulser le petit peuple de Paris... vers les banlieues précisément. A la limite, on pourrait presque dire que Haussmann a créé les banlieues (étymologiquement : lieux où on est bannis). Imaginons ce qui se passerait si on « haussmannisait » les banlieues...

            Enfin, il n’est pas du tout certain que cette « haussmanisation » des banlieues change quoi que ce soit à leur sort, même si l’urbanisme hideux et délabré qui est le lot des « cités sans cibles » (et qui en réalité n’en manquent pas...). Les zyvas & racailles auraient de longs et larges boulevards pour faire leurs rodéos débiles, poursuivis par les BAC qui pourraient désormais y rouler en chars Leclerc (ce qui peut éventuellement se révéler utile pour le maintien de l’ordre, comme se le serait dit Haussmann s’il avait connu ces glorieux chars invendables parce que prévus pour combattre une imminente invasion soviétique par les plaines de l’Est européen). L’habitat rénové recommencerait rapidement à se dégrader tant les populations allochtones qui y vivent, majoritairement africaines, se soucient peu de salubrité, vu qu’elles ne font qu’importer leurs habitudes tribales et villageoises-broussardes à l’intérieur de structures urbanistiques modernes et occidentales. Le lieux de joie et de culture que tu évoques seraient rapidement fermés par les islamistes qui ne songent qu’à recréer des médinas obscurantistes et des coupe-gorges gangstéro-islamistes, et les magasins attirés un temps par ce renouveau urbanistique et architectural disparaîtraient rapidement devant le tsunami de la misère sociale et de la racaille délinquante, comme ils le font dans toutes les banlieues telles qu’elles sont ici-et-maintenant.

            Non, décidément, la solution ne passe pas que par un néo-Haussmann apôtre architectural des banlieues redevenues riantes. L’urbanisme n’est qu’une composante d’un problème beaucoup plus général. On ne vaincra pas la misère immigrée post-Trente-Glorieuses au chômdu, taraudée par le communautarisme, le gangstéro-islamisme et les racailles idolâtres de la Marque avec des tractopelles, des architectes paysagiers, des grues et du béton.


            • cestincroyable (---.---.237.238) 21 octobre 2006 00:58

              On a laissé faire Haussmann,et on a vu arriver Thiers.


            • Icks PEY (---.---.232.221) 20 octobre 2006 15:07

              Merci pour votre article Patrick. Excellent, comme d’habitude.

              Néanmoins, vous parlez du développement des banlieues lors des années 30.

              Or, il me semble que la vraie explosion urbaine qu’ai connu la France, c’était pendant les trentre glorieuses.

              Et pour cause ! Le baby boom produisait ses effets démographiques et cet élément était accentué par la nécessité de loger les réfugiès des ex-colonies, dont les expatriés d’Algérie (si je puis me permettre d’utiliser le mot « expatrié » sans déchainer les foules).

              Autre élément qui aurait mérité un développement : les cité HLM construites dans les années 60’s, ou 70’s représentaient, à l’époque un véritable progrès urbain.

              C’est peut être difficilement imaginable aujourd’hui, mais la notion de confort moderne qui parait évidente aujourd’hui était dans les centre ville tout simplement inconnue.

              Les chambres de bonnes et autres appartements sous combles étaient pléthores après la WW2, les commodités étaient soit rudimentaires, soit sur le palier, parfois même la salle de bains était dans la cuisine !

              C’est pour cela que les cités nouvelles représentaient des révolutions incroyables aux yeux de l’époque ! De l’espace, une chambre par enfant, des toilettes indépendants, des terrains de sports, des places de parkibng pour les autos ... vivre en banlieue était, au démarrage, un signe de réussite sociale !

              Bien sûr, après, on s’est aperçu que le système banlieusard n’a pas résisté à la crise économique. Mais entre temps, la législation sur l’immobilier avait évolue, les travaux furent imposés aux propriétaires, surtout ceux qui louaient leur bien, des normes sanitaires et de sécurités, de mise au normes se sont mulitpliées : les appartement de centre ville ont rattrapé leur retard.

              Par exemple, la loi de 1948 qui figeait des loyers exceptionnellement bas a été un frein considérable à l’amélioration de l’habitat puisqu’il n’était pas rentable d’investir dans ce genre d’appartement.

              Qui aurait pu dire, à l’époque, que les banlieues finiraient comme aujourd’hui ?

              IP


              • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 15:33

                @ PEY

                Je n’ai pas eu le courage d’écrire ce que tu as écrit, tout en me disant qu’il était sûr que quelqu’un le ferait à ma place. C’est fait et c’est bien.

                Puisque tu évoques la loi de 1948, j’évoque brièvement mon cas personnel : en France, j’ai vécu dans des chambres ou appartement délabrés, puis dans des banlieues encore relativement supportables dans les années 70, puis dans un appartement loi 1948 spacieux mais très délabré, en plein centre de la ville où je vis, quand j’ai commencé à le louer. Depuis à force de le retaper j’en ai fait un espace de vie très agréable, dont le loyer est inférieur de moitié à des espaces équivalents dans mon coin. Les reliquats de la loi de 1948 ont du bon, et j’ai du bol de m’en tirer bien. Et l’actuelle spéculation immobilière est absolument abominable pour ceux qui n’ont pas ma chance. Il n’y a pas que des problèmes urbanistiques dans la vie, il y a surtout la gestion par l’Etat du marché locatif et/ou immobilier. Ce qui renvoie à un problème éminemment politique avant d’être urbaniste et/ou architectural. Haussmann n’était après tout qu’un homme d’ordre (il en faut) au service de la bourgeoisie (il en faut), sans aucune pitié pour les exploités (il faut des gens pour se battre contre ceux qui les exploitent sans vergogne).


              • (---.---.30.101) 20 octobre 2006 15:49

                Heu Marsu,

                si tu dis que le problème des banlieue n’est pas un problème d’urbanisme, cela veut dire que le papier de Patrick ne vaut donc rien puisqu’il dit exactement le contraire.

                Il n’est donc pas si « excellent » que ça. smiley


              • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 16:03

                @ Anonyme

                C’est un article excellent au niveau du style et nul au niveau du fond. Ça te va ?


              • vigie 20 octobre 2006 16:50

                @ marsu

                A le doux souvenir des chambres de bonnes ou l’on lutinais a l’envie !


              • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 17:03

                C’était même pas le « bon temps » (je n’en connais pas et de mon point de vue la nostalgie est un sentiment de merde, franchement nuisible). C’était juste le temps où j’essayais tout comme un dingue. Conseil screugneugneu : les djeunns, essayez tout comme des dingues (sauf les drogues dures, j’ai j’amais fait), baisez comme ça voux chante (mais sortez couverts, comme je n’avais pas à faire) et imaginez l’impossible au niveau social (j’ai passé l’âge, plus rien à espérer) !


              • ZEN zen 20 octobre 2006 15:17

                @Marsu

                « L’habitat rénové recommencerait rapidement à se dégrader tant les populations allochtones qui y vivent, majoritairement africaines, se soucient peu de salubrité, vu qu’elles ne font qu’importer leurs habitudes tribales et villageoises-broussardes à l’intérieur de structures urbanistiques modernes et occidentales. Le lieux de joie et de culture que tu évoques seraient rapidement fermés par les islamistes qui ne songent qu’à recréer des médinas obscurantistes et des coupe-gorges gangstéro-islamistes, et les magasins attirés un temps par ce renouveau urbanistique et architectural disparaîtraient rapidement devant le tsunami de la misère sociale et de la racaille délinquante, comme ils le font dans toutes les banlieues telles qu’elles sont ici-et-maintenant. »

                Où l’on retrouve les fantasmes et les tourments de l’homme blanc d’Auteuil-Passy...


                • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 15:41

                  @ Zen

                  Qu’est-ce que tu peux être con souvent. Saches que je n’habite pas à Paris ni dans la région parisienne, mais en province, dans un quartier populaire que j’adore (mais loin de toute banlieue pourrie que je connais dans mon coin). Facile d’être zen à la con quand on vit dans un monde de livres, de références abstraites, de gargouillis intellectualistes et de philosophailleries post-kanto-freudo-marxisto-soixanthuitardes à la gomme.

                  Bref, vas te faire maître, une fois de plus. J’en ai rien à branler de tes remarques sentencieuses. Fais plutôt du vélo. Ça roule, ma poule ?


                • ZEN zen 20 octobre 2006 19:22

                  @Marsu « Facile d’être zen à la con quand on vit dans un monde de livres, de références abstraites, de gargouillis intellectualistes et de philosophailleries post-kanto-freudo-marxisto-soixanthuitardes à la gomme »

                  Tu crois que tu n’en fais pas un peu trop là ?.. Je ne savais pas les Bourguignons aussi irascibles et aussi obsédés par le « péril vert » ? Foi de Vosgien d’origine vivant en exil dans quartier ch’ti trés populaire...Le vélo, ça va merci, je t’attends demain pour un petit 80 km...


                • le sondagophobe (---.---.126.57) 21 octobre 2006 00:12

                  @ marsu :

                  « va te faire maitre »

                  C’est ce qu’on dit aux étudiants de l’IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres, autrement dit l’école des instits.) smiley  smiley  smiley  smiley

                  Doit-on le prendre comme un compliment ou un conseil à s’instruire ?


                • le sondagophobe (---.---.126.57) 21 octobre 2006 01:41

                  S’ils n’y avait qu’un endroit où il faut détruire les tours, c’est à La Défense.

                  Pour les provinciaux, j’explique, La Défense est le plus grand centre d’affaires d’Europe, avec 300 000 personnes qui y vivent ou viennent y travailler.

                  Comprenez « le plus grand d’Europe » : aucun autre pays n’a voulu répéter cette idiotie.

                  Une telle concentration dans un boucle de la Seine provoque deux transhumances dans la journée en sens opposés.

                  Que les transports ne fonctionnent plus, et c’est la tuile. J’ai vécu les attentats, les grèves de 1995 et les incidents techniques. Pour les célibataires, c’est galère. Pour les parents qui doivent récupérer des enfants, je ne vous raconte pas.

                  PA parle à juste titre d’urbanisme et non pas d’architecture comme semblent l’avoir compris des polémistes.

                  Je suis d’accord avec lui. Le premier problème à régler est l’urbanisme, avec une meilleure répartition des centres d’affaires et un meilleur maillage des transports.

                  Aller de banlieue à banlieue sans passer par Paris est quasi impossible. En région parisienne, il faut parfois compter 1h30 pour parcourir 30 km en transport en commun ou en voiture.


                • rjolly (---.---.227.38) 20 octobre 2006 15:25

                  Ce qui rend les quartiers défavorisés invivables, ou plutôt ce qui défavorise ces quartiers, c’est l’architecture dite de « bretelles d’autoroute ». Allez 5 minutes vous premener près d’une bretelle d’autoroute, et vous comprendrez pourquoi les riverains ont la haine : bruit, mocheté et dureté du béton gris et des pubs géantes et débiles, puanteur automobile. Le seul moyen de résoudre ça est d’interdire la circulation motorisée en ville (à part peut-être les Marden pour les personnes agées) et de détruire les bretelles d’autoroute. En un mot prendre le contrepied d’un Pompidou (d’après le film L’an 01, celui-ci voulait recouvrir le canal St Martin d’une bretelle d’autoroute).


                  • MrPiment (---.---.4.4) 20 octobre 2006 15:26

                    Certes il se trompe en comparant Haussman à Corbusier... Mais franchement ce n’est pas ce que je retiens.

                    Il aurait d’ailleurs été intéressant que vous rétablissiez la vérité plus en détail, je reste sur ma faim.

                    Le message global est intéressant même si je ne crois pas nos politiques suffisamment courageux pour passer à l’acte.


                    • MrPiment (---.---.4.4) 20 octobre 2006 15:28

                      Ceci est en réponse au 1er commentaire de « demian west »


                    • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 15:58

                      @ Dhimmi-hi-han Ouste

                      Contrairement à toi, misérable Gland Bleu féal des islamistes, je ne roule pour personne et ma pensée est libre. C’est pour cette dernière raison et pour celle-ci seulement, que j’ai été d’accord avec toi en ce qui concerne le concept (au demeurant purement artistique) d’architecture hygiéniste. Et là-dessus, Patrick Adam a tort. Mais toi tu n’as jamais tort... ni raison : tu es systématiquement insignifiant. Ce qui est un autre registre de la pensée, débilos à la gomme.


                    • (---.---.30.101) 20 octobre 2006 16:23

                      Mais mon Marsu jaune,

                      je suis d’accord avec toi, mais à mon avis le problème est plus grave avec Patrick.

                      Il ne connais jamais rien à son sujet et il dit des choses qui lui passent par la tête en les considèrant comme vrai puisqu’il les pense. ` Fort heureusement, il y a moi SUPER BOBO qui ne le laisse pas faire ! smiley


                    • vigie 20 octobre 2006 16:53

                      @ démian

                      N’avez vous jamais tenté une fois d’être positif au lieu de systématiquement faire de l’obstruction même sur un sujet non polémique, par ce que vous n’aimez pas Patrick Adam.Détendez-vous faites travailler vos zygomatiques.

                      Essayez de faire abstraction de vos miasmes morbides, élevez votre esprit ,vers des contrées purificatrices. Arrêtez cet onanisme de l’esprit en des termes moins néolithiques, et surtout surveillez votre pH.


                    • vigie 20 octobre 2006 17:18

                      C’est surtout qu’au-dessus de six étages la boule de pétanque et le caddy se font plus lourd smiley

                      Ce qui règlerais une partie du problème,une partie seulement serait le plein emploi, comme il n’y sera pas de sitôt, il faut arrêter de faire des barres déshumanisées créer des espaces et des sortes de petits squares ou jardins de promenades.

                      Hier soir je suis tombé sur sarko a tf1 qui annonçais que le plan borloo de rénovation pour la ville c’était 45 milliards sur 10 ans, et je me disais que d’argent avait été déjà dépensé dans cette politique de la ville dispendieuse avec plus ou moins de bonheur.

                      Beaucoup de gens attendent encore et pas seulement dans des quartiers difficiles, digne qui ne brûleront jamais de voiture, ainsi va la France et son cortège d’injustices. smiley


                    • DJ PESSOA (---.---.214.224) 22 octobre 2006 17:42

                      Consort ou, à la rigueur, en revenant à l’originel : consors. smiley


                    • Aldoo (---.---.43.7) 20 octobre 2006 15:44

                      Ça me fait penser à quelque chose que j’ai entendu récemment, je crois que c’était DSK lors du « débat » de mardi dernier sur LCP.

                      Il part de deux constats : d’une part les banlieues actuelles ne sont qu’un piètre habitat, mais d’autre part, la France comptera bientôt 70 millions d’habitants et plus alors que c’est déjà aujourd’hui, à 60M, la crise du logement. Dans ces conditions, reconstruire les banlieues ne peut régler qu’une toute petite partie du problème, en admettant qu’on sache ce qu’est un habitat agréable (la piste Haussmann ?). Alors il a proposé qu’on construise des villes nouvelles à partir de rien, en tirant leçon des expériences menées ces dernières décennies, où des villes nouvelles avaient été construites sur d’anciens villages, avec un succès mitigé.

                      Les villes nouvelles actuelles ont été construites à la périphérie des grandes agglomérations et en sont aujourd’hui partie intégrante, accentuant la dimension inhumaine des mégalopoles. Et si pour changer, on les construisait cette fois-ci vraiment loin des grandes villes ? Le défi m’a l’air très intéressant d’un point de vue technique : comment fournir un habitat urbain optimal à partir de rien, quand on n’est pas gêné par ce qui avait été construit précédemment ? Comment mélanger habitations, commerces, bureaux, écoles, etc. ? Comment relier ces villes aux réseaux routier et ferroviaire actuels ?


                      • kesed 20 octobre 2006 15:48

                        Demat deoc’h,

                        J’aime bien l’article, le style, ça me laisse un peu nostalgique sur cette France qui a disparue...

                        Serge Reggiani Paris ma rose

                        Musique : Dominique Pankratoff

                        Où est passé Paris ma rose ? Paris sur Seine la bouclée ? Sont partis emportant la clé Les nonchalants du long des quais Paris ma rose

                        Où sont-ils passée Villon et ses filles ? Où est-il passé Jenin l’Avenu ? Et le chemin vert, qu’est-il devenu Lui qui serpentait près de la Bastille ?

                        Où est passé Paris la grise ? Paris sur brume, la mouillée ? L’est partie Paris l’oubliée Partie sur la pointe des pieds Paris la grise

                        Où sont-ils passés ceux qui fraternisent Avec les murailles et les graffitis ? Ces soleils de craie où sont-ils partis Qui faisaient l’amour au mur des églises ?

                        Où est passée Paris la rouge ? La Commune des sans-souliers ? S’est perdue vers Aubervillers Où vers Nanterre l’embourbée Paris la rouge

                        Où est-il passé Clément des cerises ? Est-elle fermée la longue douleur Du temps où les gars avaient si grand cœur Qu’on n’voyait que lui au trou des chemises ?

                        Où est passé Paris que j’aime Paris que j’aime et qui n’est plus

                        kenavo


                        • (---.---.146.238) 20 octobre 2006 15:52

                          LES DÉMOLLISSEURS DE BÉTON Mis à jour le :15 avril 2006. Auteur : Fred Morisse.

                          « Au-delà de six étages, le taux de criminalité enregistre une nette progression », affirmait un rapport en 1977. Vingt ans plus tard, cette plaisanterie connaît enfin sa juste consécration politique : le « plan de rénovation urbaine » de Borloo. Au lieu de combattre la misère, on rase les tours où elle se niche. Mais qu’il soit horizontal ou vertical, le béton garde la tête dure.

                          JE NE SAIS PLUS par quel hasard ce magazine m’est tombé entre les mains. En couverture, un photo-montage d’immeubles qui s’écroulent au milieu d’un énorme nuage de fumée. En titre : « Ces tabous qu’on abat. » Habitants des tabous, bonjour ! Mais à la lecture de l’article, j’ai compris que ces tabous c’était nous, les pauvres, chômeurs, immigrés, Rmistes, barbus en djellaba, jeunes à capuches, nous les gueux en nos cités effrayantes.

                          Pour promouvoir la destruction de quartiers HLM, cet hebdo se réfère au vieux « rapport du comité d’étude sur la violence », présidé par Alain Peyrefitte... en 1977 ! Il en extrait quelques passages qui ont trait à l’urbanisme : « Au-delà de six étages, le taux de criminalité enregistre une nette progression... L’entassement multiplie le sentiment d’insécurité... Les citadins des nouveaux quartiers perdent leur identité... »

                          Vingt ans après, ce diagnostic « visionnaire » serait toujours en phase avec l’époque. Alors ils détruisent. Et cette propension à la destruction tous azimuts s’est encore accentuée quand les feux de la détresse sociale se sont allumés un peu partout en novembre. C’est à qui pulvérisera le plus de blocs, de barres, de tours.

                          Après les ZUP, ZAC, ZFU et autres ZEP, voici donc le PRU : Plan de Rénovation Urbaine. Par son aspect sécuritaire sous-jacent, cette panacée borlooesque me fait penser aux énormes travaux du baron Haussmann. Le Paris du XIXe siècle était sale et tortueux, construit dans le désordre de l’appétit des promoteurs. Ses rues étroites et mal aérées étant propices aux révoltes, Haussmann recouvrit de bitume le canal Saint-Martin, entre les faubourgs du Temple et Saint-Antoine, pour que les insurrections ouvrières qui se réfugiaient par-delà le canal puissent être plus facilement matées.

                          Les quartiers touristiques que sont devenus l’Île de la Cité, Saint-Merri ou l’avenue de l’Opéra étaient « mal famés » en ce temps-là et effrayaient les bonnes gens des beaux quartiers. Haussmann est passé par-ci, a percé par-là. Les pauvres sont partis.

                          Je me permets ce parallèle parce que dans la ville où j’ai longtemps habité, Meaux, ce sont aussi les quartiers les plus « chauds » et les plus pauvres qui ont été abattus les premiers. Le pouvoir redoute toujours les classes dangereuses. Si les faubourgs d’autrefois étaient habités par des ouvriers à la conscience éclairée, toujours prêts au combat pour la justice sociale, les cités de nos jours le sont par des chômeurs, des Rmistes, des employés précaires de Disney ou de McDo qui, sous la pression quotidienne, l’absence de perspective, luttent chacun dans leur coin pour survivre.

                          L’individualisme de la misère a remplacé la solidarité ouvrière d’antan. Dans la crainte d’une unité retrouvée, on prévient, on dispatche, on rase des quartiers entiers, au prétexte de reconstructions plus « humaines ». On peut alors pratiquer la fameuse mixité sociale : les pauvres renvoyés plus loin, une population plus aisée prend leur place en des appartements neufs dont les loyers découragent les plus démunis. (JPEG)

                          Pour appliquer ce programme, on invoque une délinquance dont le taux grimperait en fonction de la hauteur des buildings. On n’hésite pas à parler d’urbanisme criminogène. « Au-delà de six étages, le taux de criminalité enregistre une nette progression », qu’ils disent. Moi qui n’ai jamais habité plus haut que le 4e étage, j’avais peu de chance de mal tourner. Mais alors mes potes du 10e ! De vrais serial-killers ! Des parrains de l’économie souterraine ! Urbanisme criminogène... Et le journalisme hallucinogène ? Aujourd’hui la violence est plus facilement identifiable, car vous lui avez donné une forme, un visage tout en béton. Elle n’est que le reflet de son époque, l’excroissance d’un monde brutal et d’une économie prédatrice. Je connais des quartiers HLM qui sont des havres de tranquillité, seulement le taux de chômage n’y atteint pas 40 % comme ailleurs. Extrapolons : Monaco, tout en buildings, devrait être un repère de malfrats brûleurs de voitures. A contrario, les ghettos de Los Angeles, les favelas de Rio, les townships de Johannesburg, dont aucune habitation ne dépasse six étages, devraient offrir des conditions de vie paradisiaques. Allez leur dire ! Qu’ils se réjouissent !

                          Focaliser les causes des problèmes sur des horreurs urbanistiques - par ailleurs bien réelles - est un grossier tour de passe-passe visant à occulter les raisons profondes d’une paupérisation galopante. Détruisez nos blocs de laideur ! En quoi cela améliorera-t-il la vie de ses habitants ? On n’éradique pas la misère en rasant des quartiers : on la dissout pour qu’elle soit moins visible, moins éruptive. Le PRU est en marche. Donnons-nous rendez-vous dans dix ans, quand les pauvres des anciens grands ensembles crieront qu’ils ne sont pas plus heureux dans leurs pavillons bon marché, leurs immeubles raccourcis. Vous n’aurez que réorienté la misère. Les ghettos ne seront plus verticaux, ils brûleront à l’horizontale. Ah, salauds de pauvres ! Qu’ils tutoient le ciel au 24e étage ou qu’ils respirent de près la bonne terre de France, ils ne sont jamais contents ! Où et comment donc faudra-t-il les parquer pour qu’on ne les entende plus ?

                          Article publié dans CQFD n° 33, avril 2006


                          • Johan Johan 20 octobre 2006 16:08

                            Haussmann a décidé de la largeur de ses avenues en fonction du nombre de canons que l’on pouvait y aligner, afin de mater les émeutes révolutionnaires.

                            Ainsi conçoit on la sécurité en France : protéger les institutions du peuple.

                            Ce dont on a besoin dans les banlieues, c’est d’un tissus associatif dense, sur le terrain. Qui l’occupe. Qui l’anime. Qui l’éveille. Qui le désenclave dans la tête et qui l’aère.

                            A la place, on augmente le nombre de policiers, qui commencent à se lasser de jouer les SWATS à l’américaine.

                            Pas de mystère. A la place on assèche les pompiers pour créer des feux que l’on prétend être le seul à pouvoir éteindre.

                            Laisser les banlieues seules, c’est les laisser à d’autres, plus mal intentionnés.

                            Ailleurs, on laisse les populations dans la plus grande misère et les seules mains tendues s’appellent Hezbollah et Hamas. Avec les résultats que l’on sait, et pour le plus grand bonheur des faucons.


                            • Panama (---.---.198.59) 20 octobre 2006 16:21

                              « Ainsi conçoit on la sécurité en France : protéger les institutions du peuple »

                              Faux : protéger le bourgeois et la propriété privée.

                              Et maintenant, on essaye de dire que peut-être on va tenter de protéger les classes moyennes.

                              Laissez-moi donc rire.


                            • aebc (---.---.192.4) 20 octobre 2006 16:28

                              « Diviser pour mieux rêgner » c’est pas nouveau on a tous appris cela à l’école et adulte on se fait arnaquer...sommes nous des Co... ?????


                            • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 16:33

                              @ Johan

                              Il semble certain que les motivations personnelles de Haussmann étaient basiquement fondées sur le maintien de l’ordre bourgeoirs (voir mon post ci-dessus), ce qui n’a pas empêché - et ce qui a même induiit - de considérables progrès en termes d’urbanisme collectif). Mais en même temps, comme toujours dans l’Histoire, ces considérations très militaires ont engendré, comme presque toujours, beaucoup de progrès dans plein d’autres domaines, ce qui n’est pas niable.

                              Ceci dit, un boulevard Haussmann pour régler le problème des banlieues, ce n’est évidemment pas crédible une seconde...


                            • roumi (---.---.74.206) 20 octobre 2006 16:45

                              forcement il y as le drone !!


                            • (---.---.159.247) 20 octobre 2006 17:49

                              « Ce dont on a besoin dans les banlieues, c’est d’un tissus associatif dense, sur le terrain. Qui l’occupe. Qui l’anime. Qui l’éveille. Qui le désenclave dans la tête et qui l’aère. »

                              D’habitude, je suis d’accord avec vos opinions mais moi même, j’ai grandi dans une banlieue de HLM (gennevilliers) et je suis fatigué d’entendre les mêmes excuses pour les « jeunes défavorisés » car j’ai grandi dans les mêmes conditions que ces personnes, je suis moi même d’origine étrangère (immigré 1er génération) et je ne vais pas pour autant bruler des voitures ou taguer les murs parce que je m’ennuie, parce que je veux un terrain de basquet, etc.

                              je ne dis pas que les associations, animations, etc ne sont pas nécessaires mais si on en a besoin, c’est qu’il est déjà trop tard. La misère n’entraîne pas forcément la délinquance, on peut très bien être dans une famille modeste et respecter les autres en même temps.

                              Les sources du problème sont, à mon humble avis, un manque d’éducation, d’instruction et d’ouverture (ce dernier problème est spécifique aux étrangers qui ne veulent pas s’intégrer)


                            • Johan Johan 23 octobre 2006 13:21

                              A (IP:xxx.x6.159.247) le 20 octobre 2006 à 17H49

                              "on peut très bien être dans une famille modeste et respecter les autres en même temps.

                              Les sources du problème sont, à mon humble avis, un manque d’éducation, d’instruction et d’ouverture (ce dernier problème est spécifique aux étrangers qui ne veulent pas s’intégrer)"

                              On est sûrement bien plus d’accord que vous ne le croyez.

                              On a trop tendance à mon goût à séparer le problèmes d’éducation et d’autorité, d’ouverture, d’instruction.

                              Moi même je suis fils d’immigré par ma père et petit fils d’immigré par mon père. Tous deux d’origines plus que modestes. Le vrai bon social a été fait par mon père qui est parti de fils de rien pour finir médecin.

                              En effet la réussite est possible. La question n’est pas là : elle est toujours possible. La question est : est elle de plus en plus possible, ou de moins en moins possible ?

                              L’indicateur qui le mesure, la mobilité sociale, est en France le plus bas de l’UE à 27 (c’est à dire plus bas qu’en Roumanie).

                              Dès lors, il faut agir positivement pour combler ces lacunes.

                              Selon moi, et je suis allé au bout de ma démarche dans mon implication en tant qu’animateur, il faut :

                              Occuper les jeunes

                              Leur porter de l’attention (vital. Voir les études sociologiques et psychologiques sur l’« effet pygmalion »)

                              Les ouvrir sur le reste du monde (effectivement l’esprit quartier est extrèmement enraciné, au point que nul ou presque ne s’imagine un jour vivre en dehors, tout juste travailler mais pas faire d’études)

                              Leur apporter d’autres modèles de référents (une autre façon de s’exprimer, de se tenire, de gérer les conflits)

                              Leur apporter une autre vision sur le monde

                              Leur apporter le soutien scolaire et surtout le CALME qu’ils n’ont pas chez eux, pour reussir leurs études

                              Combler leur manque de savoir être, deuxième discrimination à l’embauche après le physique (et avant la couleur de peau)

                              Or les associations de quartier tournent avec rien ou presque, et maximisent chaque euro qui leur est versé. Ce qui est l’inverse des administrations.

                              Bien sûr, celà n’exclue pas de renforcer la responsabilisation, ce que vous semblez entendre. Cependant comment respecter quelqu’un qui ne nous apporte rien ? Comment respecter un père chomeur, inculte, qui laisse à la TV le soin de nous éduquer ? Qui laisse le plus souvent la mêre de famille supporter toutes les charges ou presque ?

                              L’autorité, ce n’est pas la contrainte physique, mais la contrainte morale. Elle s’acquiert par le respect. On respecte ce qui s’occupe de nous, ceux qui nous apportent. et dont l’opinion sur nous même nous importe.

                              Vous même avez vous réussi par peur de la taloche de votre père ou par peur de perdre son estime ?

                              Encore une fois, je n’excuse pas. Mais il faut poser de vraies incitations à la réussite, sans quoi il ne faut pas s’étonner des résultats.


                            • Talion 20 octobre 2006 16:51

                              « Ceci dit, un boulevard Haussmann pour régler le problème des banlieues, ce n’est évidemment pas crédible une seconde... »

                              ... peut-être, mais réorganiser les ghettos urbains que sont les citées, et organiser des lieux de façon plus harmonieuses,il y a de l’idée ! Un maire a affirmé que depuis la chute dans sa ville des grandes barres, la derniere restante est LE lieu de sa ville ou il reste des problèmes... Pourquoi ca ne marcherait pas ?


                              • Johan Johan 20 octobre 2006 17:23

                                http://www.utopiesconcretes.org/blog/

                                La disparité entre les niveaux de vie, encore plus que la misère, provoque la révolte. C’est ainsi qu’étaient localisées les émeutes de l’an dernier.


                              • (---.---.30.101) 20 octobre 2006 17:31

                                Talion,

                                ce maire supprime la barre et les pauvres qui vont avec en les faisant déménager ailleurs et comme ça il n’a plus de problème et dit que c’est la faute aux barres !

                                Il est plus intelligent que toi. smiley


                              • maître capello (---.---.79.1) 20 octobre 2006 16:52

                                Pour information : l’éthymologie du mot banlieue, ban et lieue, étendue du ban seigneurial, n’a rien à voir avec « lieux où on est bannis ». Il suffit pour s’en convaincre de consulter le dictionnaire (le Littré de préférence).


                                • Marsupilami (---.---.60.228) 20 octobre 2006 17:10

                                  Ouaf ! J’ai une source différence, tout aussi drôle et valable que celle du Littré, pour Banlieue.


                                • ohlala (---.---.124.230) 20 octobre 2006 17:32

                                  A cet instant, ce détail (lien) indique qu’on peut être presque sur que ce n’est pas Michel Onfray qui se cache derrière Marsupilami.


                                • maître capello (---.---.79.1) 20 octobre 2006 17:37

                                  C’est bien ce que je pensais : cette ânerie qui consiste à proclamer péremptoirement « banlieue = lieux où on est bannis » nous de vient de sieur Debouze ( = 2 bouses ?). Fallait pas prendre ça pour argent comptant, autrement on s’expose à dire n’importe quoi. Mais c’est bien l’impression que j’ai eue à la lecture de cet « article » et de certains commentaires qui suivent.


                                • eureka (---.---.64.135) 20 octobre 2006 16:53

                                  mettons la ville à la campagne !


                                  • Vive Pétain ! (---.---.237.238) 20 octobre 2006 16:53

                                    Le second empire quoi !


                                    • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 17:35

                                      Marsu

                                      T’as rien compris. Et ça m’étonne. Faut croire que les vieux réflexes style « Haussmann c’était pour les canons ont la vie dure.

                                      Les motivations d’Haussmann étaient pratiques et hygiéniques (eau, égouts, déplacement des cimetières, pissotières, etc....). Que le pouvoir du second empire en ait tiré profit pour le maintien de l’ordre, fait partie des antiennes de la gauche soixante-huitarde (je l’ai entendu mille fois), la même gauche qui aujourd’hui se dispute les immeubles haussmanniens (quand elle ne peut s’offrir un pied à terre du côté de la Place des Vosges). Les grands opérations (Champs Elysées, avenue de la grande Armée, avenue Foch, Sébasto, boulevard Saint Michel répondaient avant tout à un souci de rationalisation de l’urbanisme et d’imprimer une marque de grandeur. Je sais ce n’est peut-être plus à la mode, mais ça a quand même assez bien fonctionné.

                                      Et ne me parle pas des « motivations personnelles « du baron. Ça n’a aucun sens. En dehors du goût prononcé pour les honneurs, ses motivations l’ont plutôt amené à se mettre tout le monde sur le dos, bourgeois, journalistes, bobos de l’époque, et bien sûr les populations déplacées. Les seuls à lui être restés fidèles sont les milliers d’ouvriers du bâtiment à qui il avait procuré un travail digne et valorisant puisqu’on venait des quatre coins de la terre voir ce qui se faisait (de mieux) à Paris...

                                      Voilà une des innombrables descriptions du Paris louis-philippard que tu sembles regretter : « Quand on quitte la rue de Richelieu éclairée par un « torrent de gaz », on plonge dans l’ombre épaisse où le moins que l’on puisse rencontrer est une odeur fétide, engraissée par l’accumulation de déchets et d’immondices, nourrie par des murs suants. Voilà la vérité : les rues de Paris sont presque toutes des sentines puantes, des égouts à ciel ouvert. »

                                      Quel intérêt politique y aurait-il eu à doubler la superficie de Paris en la faisant passer de 3 370 ha à 7 8800 ha, et d’augmenter la population de 350 000 habitants ? A contrôler une population, il était préférable de maintenir son fractionnement et une frontière entre le Paris « utile » et le Paris rejeté.

                                      On comptait alors à Paris un agent de police par ha et pour 360 habitants. En banlieue, un agent pour 56 ha et 5 165 habitants. La banlieue était alors tout autant délaissée qu’elle ne l’est aujourd’hui.

                                      Il déclare au conseil municipal le 7 mars 1859 : « Il n’est pas admissible que la capitale de la France soit composée d’une partie centrale administrée avec unité et fermeté, soumise à un certain régime financier qui assure convenablement ses services municipaux, ouverte et reliée par un bon système de voies publiques, protégée par une police vigilante, et d’une zone extérieure, fractionnée légalement en dix-huit communes ou portions de communes, divisées par dix-huit péages aussi divers qu’insuffisants, sans communications bien entendues, sans surveillance efficace. Ce n’est pas le nom de paris mais celui de Babel qu’il faudrait donner à un pareil assemblage. »

                                      A peu de choses près la situation qui prévaut aujourd’hui dans quasiment toutes les banlieues.

                                      Le sens de mon texte est de dire halte au saupoudrage imbécile qui fait loi depuis plus de 30 ans, sans avoir rien réglé, au contraire, puisque la vie maintenant se résume (comme en ce qui concerne l’Europe) à une chasse aux subventions. C’est aussi de confier à un comité aux pouvoirs élargis (il n’y a pas de politique participative en matière d’urbanisme sinon à échelle restreinte) la mission de continuer un tissu urbain cohérent, susceptible d’être décliné dans différents projets porteurs d’identification. Si tu ne l’as jamais fait, je te conseille d’aller faire un tour un jour à Antigone à Montpellier. Mais aussi dans l’ancien Villeurbanne. Pas un Villeurbanne antique, non le Villeurbanne construit dans les années 30, avec de magnifiques immeubles populaires, collés les uns aux autres, avec des rues et des places, avec des squares. Et le square Clingnancourt à Paris, dans le XVIIIè, tu connais ? A deux pas de Barbès. C’est sublime.

                                      Il faut arrêter de jeter des immeubles les uns à côté des autres et de créer des ghettos perdus au milieu de zones industrielles. J’ai longtemps vécu en banlieue sud de Paris, et j’en suis parti parce que, déjà, chaque matin et chaque soir cet urbanisme sans âme me donnait envie de vomir.

                                      Toi tu vis dans ton coin pénard. Tant mieux pour toi. Mais tout le monde n’a pas ce genre de privilège. Et je pars du principe que tout le monde a droit a un environnement humain, digne, et non pas à être entassé dans des clapiers.

                                      Pendant des années on a fait étudier aux architectes des plans préétablis d’hôpitaux, de collèges de piscines, de stades, et d’immeubles aux appartements en étoile ou « transversaux »... Dans la philosophie de Le Corbusier on a cru qu’il fallait aligner tout le monde face au soleil dans la journée et les faire dormir plein nord. Va donc faire un tour à la Grande Borne ou aux Grands Ensembles de Massy et prend un bouquin de Le Corbu qui décrit le projet qu’il avait pour raser toute la rive droite de Paris pour y implanter une forêt de tours, bien alignées les unes sur les autres.

                                      Pour ce qui est d’un urbanisme intelligent, plus que Chandigardh qui n’a jamais été la réussite escomptée, en encore moins que Brasilia, je te citerai la reconstruction d’Agadir suite au tremblement de terre de 60. Ces travaux ont été confiés à de nombreux cabinets d’architecture mais avec un cahier des charges des plus contraignants : hauteur des immeubles, unité stylistique, commerces, délimitation précise de quartiers. La réussite a été totale. Malheureusement la ville est aujourd’hui entamée par des promoteurs qui ne respecte ni l’unité architecturale ni la vie des quartiers.

                                      Bien à toi. Mais sors un peu de ta retraite et va faire un tour plus souvent en banlieue. Tout le monde ne peut pas se gaver de bucolisme. La banlieue, c’est quasiment tout pourri. Faut raser et arrêter de replâtrer. Patrick Adam


                                      • (---.---.30.101) 20 octobre 2006 17:44

                                        Vous avez lu comme moi où il semble que Patrick ait REELLEMNT LU Le Corbusier (ou du moins regarder les images mais enfin) smiley Incroyable ! smiley

                                        patrick, ton bobo est fier de toi. smiley

                                        bon il reste maintenant à COMPRENDRE Le Corbusier mais ça ce sera pour plus tard.


                                      • svd (---.---.40.74) 20 octobre 2006 21:13

                                        Mais pourquoi parles tu de fac petit gnome bleuatre ? Tu ne sais pas ce que c est puisque que tu n y a jamais mis les pieds. Je viens de lire l article « Laïque, mais pas trop ! » et il y est clairement démontré que tes soit disant « diplômes » ne sont que pure mythomanie. Pour la petite histoire, cet idiot s est attribué un DEA parce qu il pensait que le « D » de DEA voulait dire Docteur. Véridique hein, allez vérifier vous même si vous ne me croyez pas. smiley smiley


                                      • Marsupilami (---.---.60.228) 21 octobre 2006 07:09

                                        @ Patrick Adam

                                        Me fait pas dire ce que j’ai pas dit. Les travaux haussmanniens étaient nécessaires et bienvenus, je ne l’ai pas nié. Tout ce que j’ai dit, c’est qu’on ne résoudrait pas les problèmes des banlieues à grands coups d’urbanisme. Dans la ville où je vis il y avait un quartier pourri par la misère et la délinquande. Les barres ont été rasées, le quartier réaménagé en plus agréable à vivre et il est toujours aussi pourri par la misère et la délinquance, et les bistrots & commerçants le fuient toujours autant.

                                        Donc, certes les psychologues & sociologues ne servent pas à grand-chose, mais les architectes ne sont pas non plus la panacée. Tel était le sens de mon intervention.

                                        J’ajoute que ceux des commentateurs qui ont mis en avant les moyens et temps de transport, l’allongement de plus en plus démesuré des distances entre lieux d’habitation et lieux de travail ont raison : c’est un problème tout aussi important que celui de l’urbanisme.

                                        Et un petit lien vers les Enfants des tours...


                                      • Torr-Ben (---.---.117.178) 20 octobre 2006 17:39

                                        Mettre les villes à la campagne comme le disait Alphonse Allais et c’était l’idée des villes nouvelles comme Cergy, Evry..dont l’architecture est dans la lignée le Corbusier. J’ai vécu dans les années 80 dans ces deux villes, ma femme très accorte, genre Vénus callipyge, pouvait se ballader (même en petite tenue)à n’importe quelle heure du jour et de la nuit à l’Agora ou plus tard aux 3 Fontaines, lorque nouss fûmes à Cergy. On rentrait souvent à pinces de nos sorties parisiennes en loupant le train d’Evry-Courcouronnes. Jamais vu le commencement du début d’une agression, sinon des sifflets admiratifs qui s’interrompaient vite parce que le Macho que j’étais, et que je suis toujours, a le poing leste et le verbe haut pour défendre son honneur !Par la suite, on a habité à St Ouen l’Aumône. A l’époque, on prenait un train de banlieue pour rallier Pontoise ou Paris. Ma femme prenait le train, avec un petit en poussette, et à chaque fois qu’elle se trouvait avec des maghrébins du foyer Sonacotra proche du domicile, ils avaient pleins d’égards pour elle. Quand je dis égards, c’était pas avec des yeux lubriques ou des mains balladeuses. Je me souviens qu’elle les comparait alors aux Français locaux (je suis Breton) nés natifs qui étaient des gros ploucs vulgaires. Alors, bordel de merde quesse qui s’est passé ? On a concentré ,par un jeu de glissement des populations, des gens au chomedu dans des ghettos avec des arrivages incessants d’immigrés d’Afrique noire encore plus paumés. Les fistons tiennent les murs des grands immeubles dégradés dans des zones de relégations tristes comme un jour sans pain. A côté, la richesse ruisselle à portée de louche... d’où l’attrait pour l’argent facile et s’emmerder dans des écoles où on n’entrave que dalle :pas question ! Que faire comme disait Lénine ? Faire sauter ces putains de ghettos et pas faire comme Castro, des entailles dans les barres en laissant le même public. La mixité sociale ? Faut pas rêver, çà ne marche pas. Une famille à problèmes fait fuir tout l’immeuble et seuls les ceusses qui ont du fric ripent pour aller se regrouper ailleurs entre gens de bonne compagnie. Donc ,casser ces ghettos, réguler l’immigration et loger, en attendant le miracle, de ces populations dans le 4ème arrondissement (place des vosges)et près de l’Hôtel de Ville, le 5ème, le 6ème, le 15ème et le 16ème pour qu’ils aient accès au Beau et aux bobos. Qu’ils puissent aller gratos chez Huster dans son théâtre(accès à la cuture Porte St Martin !) et chez Balasko, dans son loft très chicos mais très simple..y a de la place aussi,merci ! Il paraît que chez Béart, Lang, Anémone, Arditi, Noah j’en passe et des meilleures,c’est encore mieux ! Chez Fogiel, Torreton (dans le 7ème) et toutes les bonnes âmes de Libé, tous les ceusses qui nous disent « t’es un raciste et je dirais même plus un fasciste »... eh bien qu’ils aillent se faire mettre ...Tiens je donne dans le vulgaire. C’est à force de fréquenter de la mauvaise graine...J’oubliais pour les grandes vacances il y a quelques Riad à Marrakech, demander le proprio Strauss-kahn (bonne table et bon pinard !). Par ailleurs, il fait toujours un bon papelard le P.Adam. Si Si, il a du talent ! Et c’est pas le globule bleu qui va me contredire...


                                        • aebc (---.---.192.4) 20 octobre 2006 18:28

                                          @ Torr-Ben j’ai lu un grand nombre de tes commentaires toujour les mêmes aneries, toujours les mêmes cibles... Les Bretons sont de grands voyageurs et sont connus par leur sens de l’hospitalité et du respect des différences...Tu porte préjudice à ce peuple, change ton pseudo en « Fond de capote » cela te conviendrait mieux... nostalgique du maréchal que tu es...le pire c’est que tu n’assumes même pas tes idées...,


                                        • (---.---.186.59) 20 octobre 2006 19:44

                                          Cà y est, j’ai ferré un connard ! Un St Just pisse froid du Web. T’assures la veille secundum Marxum avec ta grille de lecture obsolète et rancie. Tu regardes par ta fenêtre un monde que tu comprends plus. Tu ferais bien de voyager et sortir de ta piaule. T’es un vieux con, tu ne peux être que vieux.Breton, je suis mais d’une famile qui a donné de son sang et vécu les pires vilénies. Tes insultes, j’aimerais te les faire rengorger et même là tu aurais des surprises car ce seraient des mains noires qui te moucheraient en mon nom ! Te moche, çà te va mieux !


                                        • Torr-Ben (---.---.186.59) 20 octobre 2006 19:48

                                          C’est bien moi qui répond à ce Sebo, le veilleur Duchnock !


                                        • aebc (---.---.225.244) 20 octobre 2006 21:51

                                          Change de pseudo « Fond de capote » je ne supporte plus que tu salisses plus longtemps la Bretagne de tes diarrhéés compulsives...


                                        • (---.---.103.114) 20 octobre 2006 18:01

                                          Opposer Haussmann et Le Corbusier est une ineptie dans la mesure où leurs projets étaient strictement identiques :
                                          - créer de vastes axes urbains
                                          - rationaliser la circulation,
                                          - permettre le contrôle de la cité.

                                          Au XIXe siècle il n’y avait pas la voiture et les techniques du bâtiment n’étaient pas les mêmes, ce qui peut expliquer les différences que certains veulent bien y voir.


                                          • David Orbach davideo 20 octobre 2006 21:48

                                            Je suis d’accord. La différence entre eux n’est qu’apparente mais le principe de fond était le même : Dessiner un principe de ville et chercher à l’appliquer à tout prix.


                                          • Stravos (---.---.132.162) 20 octobre 2006 18:24

                                            En Allemagne, ils ont eu les superforterresses américaines et leur tapis de bombes, nous on a eu Le Corbusier et consorts, avec Hausmann dans le ròle du grand ancêtre... Paris brùle-t-il ? Mais il a déja cramé depuis longtemps... Certes je suis injuste, mais que voulez-vous : je suis un amoureux des vieilles pierres et je trouve le 19em siècle un peu vulgaire... Le père Hugo n’avez pas tord, et je vais de ce pas tenir compagnie à Quasimodo, en sa noble demeure... Tout mécréant que je suis ! Ah, mes beaux démons et belles gargouilles : il n’y a plus que vous pour avoir du goût...


                                            • Le péripate Le péripate 20 octobre 2006 18:26

                                              Je ne suis pas sûr que l’urbanisme soit si tout puissant. Bien sûr, laisser entrer la voiture ou privilégier les transports en commun, des jardins, des commerces, du travail, tout ça a certainement son importance. Mais ce que l’article néglige, à mon humble avis, c’est les lointaines conséquences d’une politique démarrée dans les années 70 par VGE : l’accession à la propriété. Sous ce bon prétexte, cette politique a en fait « distillé », ségrégué les populations. On parle de mixité sociale !!! Et voilà que depuis plus de trente ans la droite idéologue (et une gauche oublieuse) a oeuvré à produire ce que nous connaissons. Les effets d’une politique sont longs à obtenir, mais certains, en voila l’illustration. Toutes les époques ont peur de leurs pauvres. Et comme, quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage... On sépare, on éloigne le travail, la dignité, les commerces, le bureau de poste ferme, pas de lieux de réunion, la police ne vient plus ou seulement par cars entiers, et, in fine, on détruit, repoussant plus loin la misère que le bourgeois ne veut plus voir. Alors certainement que Hausmann a fait du bon boulot... en chassant les pauvres... ailleurs.


                                              • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 18:28

                                                @ IP:xxx.x12.103.114

                                                Dire que les projets de Le Corbusier et ceux du baron Haussmann étaient strictement identiques est une absurdité. Le Corbusier était un architecte qui, ainsi que je l’ai dit, a montré un grand talent dans tous ses aménagements intérieurs et dans ses réalisations intimistes, mais qui était un intégriste dès qu’il cherchait « à faire le bonheur du peuple » et à l’éduquer. On voit le résultat.

                                                Haussmann était un fonctionnaire consciencieux. Un préfet. Il a su s’entourer d’architectes de talent, Baltard, Alphand, Garnier, etc... Il a élaboré de grands axes de travaux liés à des priorités COLLECTIVES et non individuelles comme l’a fait le Corbusier.

                                                Patrick Adam


                                                • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 18:43

                                                  Il ne sert à rien, sur un sujet de cette importance de faire preuve de dogmatisme et d’agiter les grandes phrases indignées sur le « rejet des pauvres ». Toutes les villes ont toujours des quartiers nobles et des quartiers plus populaires. Voyez le sort des termes de Caracalla à Rome qui, précisément, ont été implantées dans un quartier populaire. Venise, Florence, Sienne, sont divisées en quartiers, avec une identité reconnue. Mais ce qui semblait autrefois immuable, change aujourd’hui à chaque génération ou à chaque soubresaut politique...

                                                  Il ne s’agit pas de repousser des pauvres. Mais de leur offrir un cadre de vie digne de leur condition d’être humains à part entière et non de consommateurs qu’on stocke les uns sur les autres.

                                                  L’espace se rétrécit. Tout projet d’urbanisme doit en tenir compte. Nous dévorons des surfaces de plus en plus vastes, sans qu’on s’en émeuve outre mesure. Quand je parle de rues, je critique tout autant les barres d’immeubles que la démultiplication des pavillons en carton-pâte qui, pour donner deux rosiers, un coin de barbecue et permettre de rentrer la voiture, étire à l’infini des zones urbaines sans âme, sans commerce et sans services.

                                                  Patrick Adam


                                                • West falloujah Ibn Rocla (---.---.118.75) 20 octobre 2006 18:53

                                                   smiley smileyTrés bon, Demian, trés rigolo smiley smiley


                                                • roumi (---.---.74.206) 20 octobre 2006 20:01

                                                  @demian dire que le diplome amene a tout est une insulte a l’intelligence ce que tu as bien compris .

                                                  puique tu te repands partout .

                                                  le corbusier ce sont des projets sensibles mis en musique . j’aime cet art base sur des materiaux et un projet de societe .

                                                  qq rates en indes mais bon tout n’est pas transposable .

                                                  et PA dont la plume et le raisonnement ne te sied pas , me sont semblent un bon vaccin a une certaine monotonie .

                                                  j’y vois le vas et vient entre son monde « tropique du cancer » le corbusier et l’hygienisme Hausmannien .

                                                  c’est enrichissant .

                                                  et a Paris les feuilles mortes se ramassent a la pelle ! mais c’est un maronnier en automne is’n it


                                                • svd (---.---.40.74) 20 octobre 2006 21:36

                                                  Mais dis moi petit gnome bleuatre, que connais tu de l architecture ? Ta misérable formation d « arts visuels » t aurait elle donné la science infuse ? Architecte c est un vrai métier, rien à voir avec la formation pour gros naze que tu prétend avoir fait. Ah oui, j oubliais :

                                                  « par demian west (IP:xxx.x21.126.192) le 2 octobre 2006 à 08H22

                                                  Ce que vous ignorez, c’est qu’à partir du niveau DEA : on est censé pourvoir s’enseigner à soi-même toutes disciplines : c’est la porte vers l’interdisciplinarité. »

                                                  Et oui, le petit gnome bleuatre et insignifiant s est lui même doté de supers pouvoir, c est maintenant aussi un petit « jedi de l interdisciplinarité » qui s « enseigne » à lui même toutes disciplines : aujourd hui architecte, demain philosophe après demain hsitorien, et ainsi de suite, et oui dans son univers virtuel il peut être ce qu il veut. smiley smiley


                                                • Le péripate Le péripate 20 octobre 2006 18:57

                                                  Dogmatisme ? C’est l’hôpital qui se fout de la charité !!! Mais je vois que les pauvres seront certainement ravis que l’on ait des projets d’urbanisme pour eux... J’en vois se pâmer d’aise...


                                                  • David Orbach davideo 20 octobre 2006 19:17

                                                    Bonjour,

                                                    Bon je ne serais pas aussi pessimiste sur cet article. Il voudrait proposer quelque chose, simplement il enfonce des portes ouvertes : Tout le monde sait bien que l’urbanisme des tours et de barres construit au XXème siècle ne marche pas bien, et donc tout le monde voudrait revenir à avant. C’est tranquille comme position. Au moins, on ne prend pas de risque. Cela évite de réfléchir.

                                                    Car si l’on y réfléchi, faut-il détruire TOUTES les tours et les barres ?

                                                    Ce n’est pas si simple :

                                                    . il y a des barres à Boulogne-Billancourt qui marche très bien.

                                                    . Il y a des tours dans le XIIIème arrondissement de Paris qui sont appréciées par les habitants.

                                                    . Il y a des quartiers populaires de maisons pavillonnaires qui posent problème.

                                                    Dans le fond, l’article ne parle pas des solutions à apporter, sauf de revenir à l’urbanisme de Haussmann d’il y a deux siècles : C’est un peu conservateur.

                                                    Demian, je voudrais te consoler de tes pleurs. L’architecture d’aujourd’hui n’est pas si triste.

                                                    cordialement


                                                    • David Orbach davideo 20 octobre 2006 19:43

                                                      « qui marchent » excusez moi.


                                                    • David Orbach davideo 20 octobre 2006 21:33

                                                      oui Demian,

                                                      Patrick A. aime bien gueuler contre un peu tout.

                                                      Bon disons que maintenant nous y sommes habitués et que cela permet au moins de parler des choses. Y a pire.


                                                    • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 20:49

                                                      @ l’hôpital peripate

                                                      Qui est le plus dogmatique sur le coup ? La mixité ne se décrète pas. Elle naît spontanément d’un environnement susceptible de la favoriser. La notion de ville nouvelle ne peut se concevoir qu’en tant que ville (c’est-à-dire lieu de vie et de travail) et non comme une cité dortoir.

                                                      Les bobos qui s’installent aujourd’hui dans le Marais, mais aussi en proche banlieue, ne sont-ils pas aussi en train de « repousser les pauvres » ?

                                                      Patrick Adam


                                                      • David Orbach davideo 20 octobre 2006 21:08

                                                        Voilà encore un problème Patrick :

                                                        Quand les bobos restent entre eux : On dit qu’ils sont bourgeois et méprisants vis à vis des pauvres.

                                                        Quand ils vont habiter les quartiers plus pauvres : On dit qu’ils « repoussent les pauvres ».

                                                        Et bien moi je dis qu’ils sont courageux d’aller vivre dans un endroit où ils ne sont pas sûrs d’être acceptés et de mêler leurs enfants aux autres. Eux au moins prennent le risque de vivre leurs principes. Désolé.


                                                      • Le péripate Le péripate 20 octobre 2006 22:17

                                                        Hum Hum. Je me répète. Depuis 1970 on pond régulièrement des lois qui permettent « l’accession à la propriété ». On n’a pas a décrété la mixité. Bien au contraire, ces trente dernières années ont vus se mettre en place des lois qui « empêchaient  » la mixité. Donc on a décrété la non-mixité. Par des lois. C’est clair ?


                                                      • Le péripate Le péripate 20 octobre 2006 22:27

                                                        Sauras t-on jamais pourquoi avant le néolithique les maisons sont toujours rondes ? L’urbanisme, finalement, c’est comme le socialisme scientifique, ou l’optimum de Pareto...


                                                      • roland casse trop ! (---.---.141.28) 21 octobre 2006 10:28

                                                        les archi devraient vivre dans ce qu’ils construisent !

                                                        dans les annees 50 à 70 ils ont été payés à faire des barres avec des primes et astuces fiscales (comme pour les fonctionnaires oeuvrant pour le remembrement des champs) !

                                                        aussi ,le tout automobile a contribué à faire des zones pavillonnaires stupides

                                                        ensuite la vague d’officialisation d’archi en architecte dple/dplg en 1977 a sans doute un effet « diplome 1968 » à savoir une déqualification !

                                                        alors effectivement il y a des zones pavillonnaires,des immeubles où ça marche mais la plus part il n’y a pas de concertation !


                                                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 octobre 2006 20:56

                                                        à mon avis, la Modernité suscite l’incompréhension et ce genre de polémique peut se déplacer dans des tas de domaines, notamment celui des paysans dans les années 30, ou la misère actuelle. Il n’y a pas de solution et celles qui sont prises sont des choix, pas les meilleurs car il n’y en a pas pour satisfaire cet être imparfaitement constitué qu’est l’homme


                                                        • David Orbach davideo 20 octobre 2006 21:27

                                                          Bernard Dugué,

                                                          D’accord avec l’idée qu’il n’y a « pas de solution » miracle. S’il existait une forme urbaine parfaite cela fait longtmeps qu’on la construirait partout.

                                                          Ce que nous proposons nous est plutôt de travailler sur LE MANQUE : Quand il nous est demandé d’intervenir sur un espace urbain, nous cherchons à reconnaître ce qui manque pour que cela fonctionne mieux. Il n’est d’ailleurs pas besoin d’être « expert » pour le découvrir : Il suffit de le demander aux gens qui y vivent. En général, ils le savent bien : Il ne reste qu’à trier. Par contre, l’agencement urbain, le dessin, demande de l’expérience. Bref, ce n’est pas noble à dire, mais les bonnes solutions se traitent au cas par cas.


                                                        • Torr-Ben (---.---.134.102) 20 octobre 2006 21:21

                                                          Vas y Demian, glaviotes ! glaviotes ! Mais à force de glavioter en l’air çà va te retomber sur la gu....


                                                          • aebc (---.---.225.244) 20 octobre 2006 21:31

                                                            @ Torr-Ben la honte de la Bretagne......


                                                          • aebc (---.---.225.244) 20 octobre 2006 21:39

                                                            TORR-BEN... comment va le maréchal ?


                                                          • aebc (---.---.225.244) 20 octobre 2006 21:42

                                                            TORR-BEN (alias fond de capote) T’as un aveu à nous faire... cela ira mieux après ton comming-out...répète après moi...Moi « Fond de Capote » alias TORR-BEN déclare être un gros FACH...


                                                          • Torr-Ben (---.---.134.102) 20 octobre 2006 22:28

                                                            Tiens comment va la flatulence ? dans le vent comme les feuilles mortes, tepabo apprends le sens des mots et soignes ton orthographe. Dans le genre con dom tu serais dans le résidu...


                                                          • aebc (---.---.166.167) 21 octobre 2006 09:43

                                                            Hé ! fond capote je suis heureux de savoir que tu sais lire un dictionnaire et un bescherelle, le maréchal serait fier de toi...


                                                          • aebc (---.---.166.167) 21 octobre 2006 09:56

                                                            @ Fond de capote.............................Mais mon cher fond de capote cela ne sert à rien de lire un bescherelle si on ne sait pas que lorsque l’on donne un ordre à quelqu’un c’est de l’impératif( « apprends...soignes ») et à l’impératif on écrit « apprend...soigne » sans « s »....je te laisse le temps de comprendre cette subtilité de la langue française que le maréchal a oublié de t’enseigner.....La prochaine fois utilise mieux ton unique neurone avant de critiquer quelqu’un larve que tu es.....


                                                          • Tristan Valmour 20 octobre 2006 21:27

                                                            A Demian West

                                                            Vous avez une brillante culture, un sens de l’analyse, de la répartie et une phrasée fort intéressante. Vous êtes ce que l’on appelle un « personnage ». Mais à quoi bon vous opposer systématiquement à Patrick Adam qui est en fait votre pendant ? Une histoire d’amour ne serait-elle pas en train de naître ? De même, pourquoi attaquer les autodidactes ? A mon avis, ils ont beaucoup à transmettre parce qu’ils sont originaux ; ils peuvent explorer des pistes interdites aux diplômés, plus conventionnels. « Beaucoup savoir n’est pas penser » mon cher Demian. Vous avez naturellement raison lorsque vous parlez d’Haussmann, mais il peut être utile d’entendre d’autres discours. En toute amitié.

                                                            A Patrick Adam, Bravo pour votre article dont le style est très appréciable. Vous devriez écrire des romans d’aventure ou des polars avec des personnages bien campés. On peut pinailler sur le fond, mais ce qui importe, c’est l’application de celui-ci à la vie d’aujourd’hui. Bien entendu que l’architecture est un facteur primordial de bien-être ou de mal-être dans la Cité.

                                                            D’ailleurs, l’un des facteurs qui explique le repli des gens sur soi, donc source de violence, est le fait que l’on vit dans un endroit et que l’on part travailler dans un autre. Cela nous interdit de nouer certains liens sociaux puisque notre temps social est divisé. A l’inverse, nos ascendants vivaient dans un endroit et le plus souvent, travaillaient dans le quartier.


                                                            • svd (---.---.40.74) 20 octobre 2006 22:15

                                                              Parles nous un peu de tes « oeuvres », petit gnome bleuatre insignifiant. Tu t étales partout, mais on a toujours rien vu. Serait ce des oeuvres virtuelles ?

                                                              Tu nous dis être représenté par l’Agence Kharbine-Tapabor à Paris, qui diffuserait tes « oeuvres ». Mais l agence en question n est qu une modeste « agence photographique » qui gère un modeste « fond documentaire de documents anciens » avec un modeste chiffre d affaire d épicerie de quartier (270k€ de CA en 2005 sur infogreffe). N y aurait il pas comme un bug dans ton histoire ?


                                                            • Tristan Valmour 20 octobre 2006 22:25

                                                              A Demian

                                                              « L’erreur est facile à tous ; plus facile peut-être à celui qui croit savoir beaucoup »

                                                              ALAIN, Propos sur l’éducation


                                                            • Tristan Valmour 20 octobre 2006 22:53

                                                              A Demian,

                                                              Je n’ai pas dénigré les diplômés. J’ai juste écrit qu’il fallait considérer les autodidactes.

                                                              Tout n’est-il que blanc ou noir chez vous ? Vous ne connaissez aucune nuance ?


                                                            • Tristan Valmour 20 octobre 2006 23:14

                                                              Mon très cher Demian,

                                                              On trouvera toujours à corriger un article, y compris lorsqu’il est publié dans LE MONDE, le WP ou le NYT. Même un docteur es X sera nuancé, voire contredit par un Y.

                                                              Le message de Patrick Adam se trouve dans le titre, même si le fond de l’article - qui comprend certes des erreurs -ne correspond pas à celui-ci.

                                                              Bonne nuit à vous


                                                            • svd (---.---.40.74) 20 octobre 2006 23:17

                                                              Veux tu que l on parle un peu de tes blogs, petit gnome bleuatre et insignifiant ? Il y a de quoi alimenter une soirée entière de bétisier.

                                                              Allez juste pour rire, prenons le premier : Art critic Demian west (critique d art international, of course). Vous imaginez, le gnome bleuatre insignifiant qui nous afflige de sa bêtise à longueur de journée en CRITIQUE D ART (et oui n oubliez pas « jedi de l interdiciplinarité » qui peut s « enseigner » à lui même smiley ). Et la critique a donné un article affligeant (et oui tout se recycle dans la pitoyable histoire du petit gnome bleuatre et insignifiant) Lumières ! Un héritage pour demain. Résultat de la critique du critique : 63% d avis défavorables (pas terrible, moi je dis : à la poubelle le critique). Dis moi petit gnome bleuatre insignifiant, il n y aurait pas comme un bug dans ton histoire ? smiley smiley


                                                            • svd (---.---.40.74) 20 octobre 2006 23:37

                                                              Et bien petit gnome bleuatre et insignifiant, trop de questions embarrassantes auxquelles tu ne saurais répondre ? Ce n est pas grave, ceux que tu essais d abuser grossièrement ne manqueront pas de se poser les mêmes, et d y répondre par eux mêmes. smiley smiley


                                                            • DJ PESSOA (---.---.214.224) 22 octobre 2006 17:44

                                                              Comme quoi le travail, même acharné, ne fait pas tout smiley


                                                            • fautpaspousser (---.---.237.238) 20 octobre 2006 21:42

                                                              Peut-être aussi que les modifications ,les modernisations des quartiers ,la perte de la mixité sociale,sont liés à la SPECULATION IMMOBILIERE:tous les quartiers populaires:le XIXè,le XVè,le XIIIè,Alligre,etc,ont été rénovés pour ceuxxx qui avaient du fric.Je me souviens d’un mec qui se disait communautaire,qui conseillé par saptite maman rachetait il y a 25 ans toutes les chambres de bonne:ils voyaient loin tous les deux !le loyer des chambres de bonne a décuplé:bravo !Et ça c’était de la petite échelle...


                                                              • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 21:44

                                                                @ davideo

                                                                Ce texte propose en filigrane des solutions : non pas revenir en arrière mais changer de méthode en resserrant le mode décisionnel en matière d’urbanisme, et en se réappropriant le concept de base de la « rue », concept qui peut être décliné de mille façons.

                                                                Je me souviens encore aujourd’hui avec un certain effroi du jour où j’ai dû aller prendre le RER à Grigny et que j’ai découvert une gare sinistre, cachée au fond d’un ravin, d’où il fallait s’extraire en montant des tas d’escaliers couverts d’immondices... Quel sens du bien commun peut-on inculquer dans un tel environnement ? J’ai cité à Marsu l’exemple d’Agadir ou de Villeurbanne, mais il en est d’autres. Mon propos est de dénoncer une méthode de saupoudrage qui a fait faillite et à laquelle on continue de s’accrocher désespérément alors qu’elle n’est qu’un cautère sur une jambe de bois.

                                                                Je pense que la banlieue parisienne nécessite cinq ou six grands projets d’urbanisme, aptes à donner de l’espoir aux populations, en leur montrant qu’ont été pris en compte bon nombre de leurs soucis quotidiens t enleur proposant un environnement de qualité. Puis, l’expérience aidant, de s’attaquer à d’autres projets en mobilisant les moyens de la nation toute entière ainsi que ceux de l’Europe, car les problèmes d’intégration ne vont pas tarder à iontéresser l’ensemble du continent.

                                                                Déterminer 400 quartiers dits « sensibles » et prétendre y apporter des solutions au coup par coup est une utopie dangereuse et imbécile.

                                                                Vous interrogez : « faut-il détruire TOUTES les tours et les barres ? ». Je pense qu’à de rares exceptions répondant à des critères qualitatifs exceptionnels (notamment les tours qui ont été construite non loin de la Défense) il ne faut pas avoir peur de répondre oui. Les tours du XIIIè sont moches mais elles ne posent pas de problème particulier (j’ai habité pendant des années dans le quartier du Chevaleret...), et vu que Navarro y a élu domicile, on lui doit de les respecter... Mais le Front de Seine est une insulte permanente faite à la silhouette de Paris. Mais il est impossible de le détruire : trop cher....

                                                                J’aime beaucoup l’architecture contemporaine et je ne demande pas qu’on revienne à une architecture haussmannienne. Mais des expériences intéressantes ont été faites par certains architectes qui ont proposé des jeux de façades plus complexes que ceux auxquels ils nous avaient habitués depuis cinquante ans. Certains ont même readapté les fameuses couvertures en zinc qui sont une des caractéristiques du décor parisien, et l’expérience était des plus réussie. D’autant que ça donne du travail à de nombreux artisans qui ont ainsi autre chose à faire qu’à mettre du goudron sur les terrasses.

                                                                J’ai signalé le programme proposé par Rolland Castro et personne ne semble le connaître. C’est dire l’intérêt qu’on porte aux questions d’architecture. Pourtant ce programme (appelé » banlieues 89 ») esquissait des solutions originales... et draconiennes. Le sens de mon article était un appel pour en revenir à cet esprit inventif et radical.

                                                                Bien à vous Patrick Adam


                                                                • (---.---.27.113) 20 octobre 2006 22:15


                                                                • aebc (---.---.225.244) 20 octobre 2006 21:55

                                                                  @ Fond de capote torr-ben Change de pseudo « Fond de capote » je ne supporte plus que tu salisses plus longtemps la Bretagne de tes diarrhéés compulsives...


                                                                  • Torr-Ben (---.---.134.102) 20 octobre 2006 22:40

                                                                    Hé l’hystérique stalinien tu nous fais ton petit caca nerveux ? Avoues que t’es un petit mais alors un tout petit homoncule stalinien.....


                                                                  • aebc (---.---.166.167) 21 octobre 2006 10:15

                                                                    @ fond de capote... Je suis touché, d’être traité de petit staline par un disciple de Hitler, j’espère que tu as réussi à regarder ton bouquin d’histoire en images jusqu’au moment ou staline lui a fait bouffé les pissenlits par la racine à ton maître à moins que ton père le maréchal n’ait brulé ces pages ....l’histoire va t’elle se reproduire mon cher fond de capote ???, je crois bien que oui...hélas pour toi...Je te l’ai déjà dit change de pseudo avec tes propos tu fais honte à la Bretagne....Tu veux faire croire à qui que les Bretons sont des nostalgiques d’Hitler ou du Maréchal ???????


                                                                  • Patrick Adam Patrick Adam 20 octobre 2006 22:04

                                                                    @ davideo

                                                                    Pourquoi ne vont-ils pas s’installer au Val Fourré ou à la Grande Borne. Au niveau de l’engagement « citoyen » ça aurait de la gueule. Et ça « revitaliserait » le quartier. Le boom immobilier des années 80 a fait voler en éclat ces beaux principes. Tous ceux qui habitaient alors des appartements populaires dans le XII, le XIX ou le XX les ont revendu au triple du prix où ils les avaient achetés quelques années auparavant, pour s’installer près des Halles et plus tard dans le Marais. Mouvement traditionnel de spéculation qui aurait pu intéresser Courteline... Mais qu’ils aillent donc en banlieue...

                                                                    Vous dites à B. Dugué : « travailler sur le MANQUE ». Le quartier Antigone à Montpellier a-t-il été construit sur un manque quelconque ? Non. Il est né de la volonté d’un maire et du savoir faire d’un architecte : Ricardo Boffil. Non loin de là, Jean Nouvel à construit Némausus à Nîmes, en cherchant à répondre à des tas de manques (il est allé jusqu’à prévoir des emplacements pour les vélos sur les balcons...). Résultat : un fiasco... Il est d’ailleurs significatif que peu d’expérience d’urbanisme de banlieue soient revendiquées en tant que telles par les populations concernées. S’il y avait tant de réussites que ça, ça finirait par se savoir.

                                                                    Patrick Adam


                                                                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 20 octobre 2006 22:31

                                                                      Je crois qu’un point de convergence nous unit, il ne faut pas sacrifier à la tyrannie du manque. L’homme n’a pas à se plier aux déficits de l’humain mais à amplifier les possibilités de chacun. Donner les moyens aux talents en respectant les règles d’équité. Le manque est le signe des éclopés de l’existence, satisfaire au manque, c’est se plier à la subjectivité paresseuse.



                                                                    • David Orbach davideo 20 octobre 2006 22:44

                                                                      Et bien moi pas Bernard, je ne travaille pas pour le Surhomme Nitzschéen, mais bien pour les « éclopés de l’existence », les paumés, les zonards, les ratés, ceux qui sont partis de rien et qui ne sont arrivé nulle part, les emmerdeurs, les brebis pas seulement égarées mais galeuses, les paresseux. Ils sont comme moi, ce sont mes frères. Désolé.


                                                                    • David Orbach davideo 20 octobre 2006 22:46

                                                                      « arrivés » excusez moi


                                                                    • Bernard Dugué Bernard Dugué 21 octobre 2006 00:13

                                                                      Dadidéo,vous ne m’avez pas saisi, les éclopés, ce sont les bobos et autres classes moyennes assistées et bichonnée par l’Etat incubateur et l’infirmerie architecturale


                                                                    • David Orbach davideo 20 octobre 2006 22:13

                                                                      Patrick,

                                                                      En matière d’architecture et d’urbanisme, il est difficile de savoir ce qui va plaire aux gens :

                                                                      . Je connais une grand-mère ravie d’avoir son appartement plein nord parce que lorsqu’elle regarde par la fenêtre, tout ce qu’elle voit, qui est au sud, est illuminé par le soleil.

                                                                      . De même, les africains vivant en France ( et même les méditerranéens) tirent souvent toute la journée leur rideaux parce que le soleil est pour eux une nuisance. Le nord leur convient souvent.

                                                                      . Une ancienne habitante de Pondichérry vivant en France, me disait qu’elle était très contente de son appartement HLM parequ’il avait pour adresse le numéro 111 et que le chiffre 3 = 1+1+1 était son chiffre dans sa religion.

                                                                      . Les asiatiques aiment souvent bien habiter les tours parcequ’ils ont l’impression d’être au-dessus de la pollution, apprécient la vue, etc. Il faut respecter cela.

                                                                      Alors qu’est-ce que tu construits après tout ça ?

                                                                      Bref, je me méfie des solutions « draconiennes ». Elles peuvent être celles que tu reprochais à Le Corbusier. Je préfère quand même les « solutions au coup par coup » . Elles ne sont pas forcément « dangereuses et imbéciles » à condition bien sûr qu’elles soient étudiées. Attendons les premiers résultats.


                                                                      • David Orbach davideo 20 octobre 2006 22:36

                                                                        Bon Patrick,

                                                                        Maintenant que les bobos sont à Montreuil et vont aujourd’hui dans le 93, tu n’es toujours pas content et tu voudrais qu’ils aillent encore plus loin. Que leur demanderas-tu quand ils y seront, dans le Val-Fourré ou la Grande Borne( car ils y seront un jour, c’est certain) ? De te rejoindre dans ton désert ?

                                                                        Concernant Montpellier, je ne dirais pas du mal du travail des confrères mais si ton idéal c’est Antigone...

                                                                        Où as-tu vu que les bâtiments de Jean nouvel ne fonctionnaient pas ? Je les aient visités : Ils étaient pleins et les habitants n’avaient marre que d’une chose, c’est des cars de touristes qui venaient sans cesse visiter leur logement ! Il y a pire comme problème. smiley





                                                                        • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 00:24

                                                                          Au fait petit gnome bleautre et insignifiant, un petite question me turlupine : pourquoi pour davideo c est tout clair avec les liens qui vont bien vers ce qu il fait et qu on peut tout savoir, et pourquoi que que pour toi c est tout caché et pseudoé comme si ça n existait pas ? smiley smiley


                                                                        • (---.---.27.113) 20 octobre 2006 23:04

                                                                          au p’tit gars en bleu

                                                                          On ne dit pas : « A l’ouest rien de nouveau », mais : « alouette c’est pareil ».


                                                                          • (---.---.27.113) 20 octobre 2006 23:21

                                                                            du vieux en bleu

                                                                            afin que nul n’en ignore :

                                                                            http://www.agoravox.fr/IMG/DemianWest_diaporama.jpg


                                                                            • Didle (---.---.20.158) 20 octobre 2006 23:54

                                                                              Bonsoir à vous les passionnés des petites histoires inter-individuelles et de la grande histoire de l’urbanisme en France,

                                                                              Je m’interroge sur l’enfermement catégoriel que Patrick Adam défend et développe dans son article. La solution, pour résoudre le problème des banlieues difficiles, viendrait de l’action d’un urbaniste visionnaire, type Haussmann, plutôt que par la re-création de liens sociaux sur lesquelles les sociologues et les psychologues travaillent normalement.

                                                                              Alors, allons-y ! On casse et, en y réfléchissant au préalable, on reconstruit mieux. En théorie, cela se conçoit mais pendant qu’on casse qu’est-ce que nous faisons des populations ? On les parque un peu plus loin, tant bien que mal ? Je voudrais comprendre, ces populations c’est 100 000, 300 000, 500 000 ou plus de franciliens, qu’est-ce qu’ils deviennent ?

                                                                              Bref, je me rangerai plutôt à l’avis de Davideo dixit : « je me méfie des solutions »draconiennes« ... Je préfère quand même les »solutions au coup par coup« . Elles ne sont pas forcément »dangereuses et imbéciles« à condition bien sûr qu’elles soient étudiées. »

                                                                              Bien sûr qu’il faut travailler sur l’environnement qui conditionne la vie des gens. On ne peut blâmer Patrick Adam d’aborder un énième fois, car après bien d’autres, un aspect du problème. Plus haut, un commentateur dénonçait, à juste raison, l’incohérence de mode de vie où l’on travaille à un endroit et l’on vit à un autre trop éloigné du premier. Dans ces conditions, il est difficile de constituer une communauté de vie équilibrée comme il a pu en exister dans les villages d’autrefois ou comme il en existe dans certaines communes de taille et d’activités économiques raisonnables.

                                                                              Les « solutions au coup par coup », je les conçois personnellement dans le cadre d’actions concertées qui devront surtout satisfaire globalement les populations concernées. C’est ici que les urbanistes, les architectes, mais aussi les sociologues, les psychologues, les médiateurs de proximité, les économistes, les élus locaux et régionaux ont leur rôle, chacun en leur domaine, sans chercher à entuber les autres. Car, le vrai problème est là : comment allons-nous surmonter notre tendance reptilienne à vouloir tirer au maximum la couverture à soi ? Comportement qui se fait toujours au détriment de quelques uns et qui souvent nécessite des alliances permettant de se partager le gâteau entre amis. Si les pauvres sont pauvres, c’est de leur faute, ils n’ont qu’à bosser !Et tant pis si ils vivent dans des cités ghettos !Comme disait G B Shaw aux décideurs américains blancs : Vous dites que les noirs ne sont bons qu’à cirer les chaussures mais c’est la seule chose que vous leur apprenez à faire !

                                                                              Alors que les médias font miroiter les possibilités d’une consommation débridée, les enfants des défavorisés des banlieues se révoltent brutalement contre leurs conditions de vie et le futur pitoyable qui leur est réservé. Comment peut-il en être autrement ? Le propre de l’adolescence est de s’opposer plus ou moins fortement aux valeurs des générations précédentes. Si les adultes, parents, éducateurs, les tenants des systèmes judiciaires associatifs ou culturels savent les contenir ces jeunes, les encadrer et leur transmettre l’idée qu’ils peuvent aussi participer à la construction du futur, alors ces jeunes, devenus adultes, sauront ce qui est bon pour leur quartier et leur devenir. C’est là ou la psychologie et les autres sciences humaines ont un intérêt primordial car elles permettent de comprendre la singularité de chaque situation. Mais, je ne suis pas sûr que cela arrangera certains, si chacun commence à penser raisonnablement par lui-même, après avoir été éduqué en ce sens ...

                                                                              Bien sincèrement

                                                                              Didle


                                                                              • Tristan Valmour 21 octobre 2006 10:45

                                                                                A Didle

                                                                                Bien vu. J’ajouterai deux éléments sur la perception de notre ville.

                                                                                Un collègue Maître de conférences en géo humaine a fait dessiner à ses étudiants les rues de leur ville universitaire en 10 minutes. Ils étaient incapables de représenter autre chose que le centre-ville et une ou deux autres rues.

                                                                                D’autres collègues qui exercent en ZEP m’affirment que la perception que ces jeunes ont de leur ville est la suivante : l’établissement scolaire, le quartier et le centre commercial. Tout ce qui est extérieur à ce tryptique est étranger, parce que tout est fait pour les parquer. Comment ne peuvent-ils pas avoir une vision étroite de leur environnement quand il leur faudrait un « passeport » pour en changer ?


                                                                              • lullaby (---.---.36.100) 21 octobre 2006 00:34

                                                                                Bien petit pour ton article. Article intéressant ? Je vais voter oui...


                                                                                • le sondagophobe (---.---.126.57) 21 octobre 2006 01:12

                                                                                  « Réapprendre à s’asseoir dans un bus ou dans un métro en regardant si une personne âgée ne reste pas debout dans l’allée »

                                                                                  Bin mon gars, ça fait longtemps que tu n’as pas pris le RER. On n’a pas besoin de tenir la barre, on tient debout vu qu’on est serré comme des sardines. La RATP a même programmé des rames avec moins de wagons aux heures creuses pour qu’on ne perdent pas l’habitude. smiley Alors la petite vieille ... D’abord, qu’est-ce qu’elle fait dans la bétaillère à salariés ? Elle est en retraite, non ? Alors qu’elle reste chez elle ou qu’elle garde ses petits-enfants !

                                                                                  La RATP est un lieu réservé de fait aux adultes. On n’y trouve peu d’enfants.


                                                                                  • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 07:14

                                                                                    @ Bernard Dugué

                                                                                    Effectivement la théorie du manque tire l’ensemble de l’urbanisme vers le bas. Exactement, et je l’ai évoqué quand l’article, comme la tyrannie de la méthode globale d’apprentissage de la lecture a tiré l’ensemble de l’éducation vers le bas. Et je passe sur la façon dont on a cherché à apprendre l’histoire en la découpant en morceaux sans queue ni tête.

                                                                                    Je critique la théorie de ceux qui prétendent chaque matin réinventer l’eau chaude et qui proclament qu’on n’avait rien compris avant eux. L’architecture et l’urbanisme sont des exemples flagrants d’une telle attitude imbécile qui s’est imaginé pouvoir tout « redessiner », alors qu’il aurait été peut-être plus intelligent de poursuivre des recherches qui remontent à la nuit des temps et qui avaient créé une diversité architecturale extraordinaire dont nous semblons aujourd’hui avoir été bannis.

                                                                                    La maladie de l’architecture d’aujourd’hui c’est que chaque bâtisseur met un point d’honneur à faire que sa « création » soit « originale » c’est-à-dire qu’elle se démarque de ce qui a été fait autour... Les artisans qui ont fait Sienne, Assise, le Bario Gotico de Barcelone, Tolède, Grenade, Saâna, Collioure, San Giminiano, le vieux Lyon ne cherchaient à se démarquer de personne. Ils ont fait leur boulot, et ils l’ont bien fait, en signant leur travail d’une légère touche personnelle qu’il est un plaisir aujourd’hui encore de respirer au fil des balades...

                                                                                    Loin de moi l’idée de fustiger systématiquement la modernité. Mais pour moi elle s’est égarée quand elle a tourné le dos à l’œuvre d’un Mallet-Stevens pour se jeter corps et âme dans la folie concentrationnaire (et fascisante) de Le Corbusier. Les moyens techniques actuels nous donnent la possibilité de faire du Mallet-Stevens à grande échelle. Non pour le dupliquer, mais pour s’en inspirer.

                                                                                    Patrick Adam


                                                                                    • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 07:16

                                                                                      @ davideo

                                                                                      Vous dites : « Et bien moi pas Bernard, je ne travaille pas pour le Surhomme Nitzschéen, mais bien pour les « éclopés de l’existence », les paumés, les zonards, les ratés, ceux qui sont partis de rien et qui ne sont arrivé nulle part, les emmerdeurs, les brebis pas seulement égarées mais galeuses, les paresseux. Ils sont comme moi, ce sont mes frères. Désolé. »

                                                                                      C’est une attitude louable, mais l’architecture doit-elle, DANS SON ENSEMBLE, n’avoir que cette vision du monde des éclopés ? Quel est le quartier de Paris où le peuple semble se sentir le mieux si on tient compte du nombre de gens « populaires » qu’il attire quotidiennement ? Je pense qu’on peut dire sans risque de se tromper que c’est le Trocadéro... Longtemps décrié par les cerbères du bon goût comme l’exemple type de l’architecture « mussolinienne »... Démonstration flagrante que le peuple, lui aussi, a besoin de ses fastes et que l’architecture doit savoir les lui donner...

                                                                                      Vous donnez des exemples de « ce qui plait aux gens »... Une fois de plus, vous tombez dans le piège de confondre l’individuel et le collectif. Bien sûr il faut « être à l’écoute » mais quand une architecture génère plus d’inconvénients que d’avantages, le bien collectif doit être capable de s’imposer face à la démultiplication des desideratas individuels.

                                                                                      On ne va pas construire en banlieue des villages africains, et donner à tous les immeubles le chiffre 111 ni dessiner leurs entrées comme celles des maisons du Mali... Il y a maintenant trente ans qu’on teste des solutions au « coup par coup ». Le résultat est plus que décevant malgré les sommes colossales qui ont été englouties. Tu dis « attendons les premiers résultats ». mais ça fait longtemps qu’on les attend et on ne voit toujours rien venir.

                                                                                      Ce que je propose ? Pas grand-chose de bien original mais revenir à la notion de rue, c’est-à-dire à un bâti solidaire (le mot est à la mode), dans lequel les bâtiments ont un lien les uns avec les autres. Je pense qu’il faut aussi se méfier de tout ce qui ressemble à un « geste » architectural pour en revenir à plus de modestie. Et je pense indispensable d’imposer que la plupart des bâtiments retrouvent des rez-de-chaussée à usage commercial, avec, dans les nouveaux quartiers, une fiscalité de zone franche...

                                                                                      Pour ce qui est des bobos de Montreuil (j’ai quelques amis dans ce cas) je ne leur reproche rien, mais je constate simplement qu’ils participent à ce que tu dénonces : repousser le pauvre... Et si tu penses que les bobos se retrouveront un jour à la Grande Borne, à mon avis, tu te fous un peu de nous... Le bobo n’aura jamais la lucidité de se suicider. Il est trop « équitable » par rapport à lui-même. Quant à Antigone que tu sembles ne pas apprécier, je constate simplement, qu’à l’instar du Trocadéro dont je parlais plus haut, c’est aujourd’hui un des quartiers les plus fréquentés de Montpellier (et les plus visités par les étrangers (en dehors de la place de l’Œuf). En tout cas, bien plus intéressant que le monstrueux Corum qui a été posé comme un blockhaus au bout de cette place. Et pour ce qui est de Nemausus, c’est loin d’être le succès escompté. D’ailleurs personne ne songe plus à s’en inspirer... Par contre l’Institut du Monde Arabe est un pur joyau... mais personne n’y habite...

                                                                                      Patrick Adam


                                                                                    • passe-par-là (---.---.197.75) 21 octobre 2006 07:51

                                                                                      Si je me le rappelle bien, à partir des années 60, on trouve une réelle volonté de sectoriser la population et de masser la population ouvrière dans les mêmes endroits : ce fut par exemple le cas pour le Shéma Directeur d’Aménagement (SDAU) de Paris et banlieue. Les entreprises de la capitale ont été éclatées en 3 pôles : les secteurs de recherche sont partis dans la vallée de la Chevreuse, la direction est restée à Paris, et les secteurs de production sont allés vers la banlieue Est... la concentration d’un certain type de population dans les mêmes quartiers n’est pas nouvelle, et en l’occurrence il y a derrière une volonté politique et économique. Le shéma de la répartition de la population se ressemble fortement en ce qui concerne la plupart des grandes villes françaises...

                                                                                      Ensuite effectivement, on a souvent coupé ces quartiers défavorisés de l’extérieur par des voies rapides ou autres routes à logique cellulaire (Ex le quartier d’Hautepierre du côté de Strasbourg), ce qui est dénoncé en urbanisme depuis longtemps : le lien social dans de telles conditions ne peut que se déliter. C’est ainsi qu’on rencontre régulièrement des gamins qui, à 12 ans, n’ont jamais rien vu d’autre que leur quartier et le centre commercial voisin...


                                                                                      • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 08:04

                                                                                        @ Marsu

                                                                                        Je te remercie pour le lien avec le beau texte de Manset. Mais le titre porte à lui seul le désarroi de toute une architecture. « Lumières » et « Revivre » figurent en bonne place au palmarès des disques dont j’ai « assumé » le plus la promotion au Maroc, histoire de les changer un peu de Cat Stevens...

                                                                                        L’architecture ne résout pas tous les problèmes mais elle contribue, très fortement, à structurer la personnalité des individus. La misère et la délinquance ne seront pas rayées par un beau programme de logements, mais c’est un autre problème qui concerne entre autres l’éducation, la revalorisation de l’artisanat, le contrôle des délocalisations (voir ce qui vient de se passer avec AXA), un effort sur la recherche, le développement des transport en commun et l’irrigation locale des services publics, etc...

                                                                                        Pour ce qui est des moyens de transport, ce que tu dis rejoint tout à fait ce que je pense concernant les travaux d’Haussmann qui, en son temps, a ouvert la ville et a permis aux autobus et plus tard au métro de resserrer l’espace. Exactement comme le TGV (tant décrié en son temps par les écolo-bobos) a resserré les territoires sur lesquels il a été implanté. Il faut effectivement un grand plan de circulation pour la banlieue qui soit l’équivalent du métro... vaste programme. Je crois que la RATP et la SNCF commencent à en parler. Ils ont un projet d’intercommunication en grande couronne... A suivre. Mais, là aussi, on va voir où sont les limites du collectif et de l’individuel...

                                                                                        Prenons un exemple : les gares TGV qui ont été construites en rase campagne. Souvent de belles réalisations au plan architectural. Mais coupées de la vie « ordinaire » des gens. Quand on y arrive, on tombe sur d’immenses parkings qui noient le bâtiment dans une masse de carcasses de voitures... Pourquoi ces parkings ne sont-ils pas enfoui sur cinq ou six étages, ce qui aurait libéré un vaste espace devant la gare pour y bâtir des zones de bureaux (insonorisés) et de nouveaux quartiers d’habitation destinés avant tout au personnel, mais aussi à des surfaces commerciales pour des artisans, des médecins, des cabinets d’infirmières, des assureurs, etc... on peut arriver aux mêmes conclusions avec l’aéroport Saint-Ex à Lyon... En tenant compte des nuisances sonores, on aurait pu prévoir un vaste espace de vie autour d’un bâtiment prestigieux (et poétique) dont personne ne profite, sauf ceux qui sont pressés d’aller prendre l’avion...

                                                                                        En contre exemple, je te citerai le programme de logements qui a été prévu à l’entrée de la Cité des Sciences à la Villette. A noter que le nouveau quartier autour de la Bibliothèque Mitterrand est, en grande partie, le terrain de spéculation préféré de la mafia chinoise...

                                                                                        Bien à toi. Patrick Adam


                                                                                        • Marsupilami (---.---.60.228) 21 octobre 2006 09:36

                                                                                          @ Patrick Adam

                                                                                          Nous sommes donc d’accord : la rénovation architecturale ne suffit pas. Une ville comme Clichy-sous-bois, par exemple, a davantage besoin d’être connectée au R.E.R., désenclavée, avoir un commissariat, etc.

                                                                                          Anecdote intéressante à propos de la chanson Les enfants des tours : Gérard Manset, qui est un maniaque de la perfection et revisite sa discographie à chaque nouvelle réimpression, a supprimé cette chanson parce qu’il la trouvait trop dure. Elle était pourtant prophétique (1985).

                                                                                          Et en passant un petit lien vers Lumières.


                                                                                        • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 08:50

                                                                                          @ Icks Pey

                                                                                          Je suis d’accord avec vous pour reconnaître que les cités HLM construites dans les années 60 ou 70 ont représenté « un progrès urbain ». Mais il ne faut pas oublier qu’elles avaient été conçues dans l’urgence que vous décrivez et surtout qu’elles devaient être PROVISOIRES. On sait ce qu’il est advenu de ce provisoire. Elles n’ont par contre jamais été gratifiées des services collectifs auxquels la population aurait pu prétendre. Et au plan urbanistique, elles ont été dispersées, sans âme, dans la zone ; c’est-à-dire dans un espace indistinct où se mélangeait des zones industrielles et des cités dortoirs.

                                                                                          La loi de 48 était un frein à la restauration des bâtiments anciens, mais l’avoir supprimée sans garde-fous, a mis à la rue des milliers de familles ou de célibataires qui n’avaient plus de possibilités pour se loger convenablement (j’avais évoqué ce problème dans un précédent article « Logement : ce que nous n’avons pas fini de payer »). Quand j’ai commencé ma vie professionnelle, je vivais dans un appartement de « vieille ville » qui ne me coûtait que 10 % de mon salaire... Les 90 % restants, je les dépensais pour sortir, m’amuser, m’habiller, acheter des disques, des livres, voyager, etc...

                                                                                          A quel désastre économiques sommes-nous arrivés ? A faire financer par le public le parc de logements privés... car les allocations logements (argent public) servent à compenser la cherté des loyers mis sur le marché par le secteur privé... LES IMPOTS ALIMENTENT LA SPECULATION. Il faudrait peut-être avoir le courage de le reconnaître... au lieu de toujours faire porter le poids de la « faute originelle » sur l’Etat.

                                                                                          Bien à vous. Et merci pour ce commentaire de bon sens (comme toujours). Patrick Adam


                                                                                          • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 09:27

                                                                                            @ Didle (IP:xxx.x1.20.158)

                                                                                            Si « la solution, pour résoudre le problème des banlieues difficiles » ne peut pas venir « de l’action d’un urbaniste visionnaire, type Haussmann », alors de quel horizon nous parviendra-t-elle quand tout le monde s’accorde pour décrire le fiasco total qu’ont été les cités dortoirs ?

                                                                                            Prenons à nouveau l’exemple de La Villette. On a créée un environnement exceptionnel dans un quartier jusqu’alors abandonné. Mais les populations qui pourraient profiter le plus de cet environnement (c’est-à-dire les habitants de Pantin ou d’Aubervilliers) en sont coupées par le périphérique. Pourquoi ne pas envisager d’annexer ces deux communes à la capitale et tirer toutes les conséquences d’une telle décision sur le terrain en enterrant le périf, puis en ouvrant de larges perspectives sur les Grands Moulins Nord, sur les canaux et sur le Parc de la Villette. Bien sûr, il faudrait éviter de construire des immeubles aux façades « soviétisantes comme Chemetov l’a fait à la porte de Pantin... Mais sur un périphérique couvert on doit pouvoir loger facilement 10 à 15 000 personnes, tout en multipliant les espaces collectifs

                                                                                            Penser qu’on peut faire du coup par coup dans ces cas-là est totalement utopique. Le parc de la Villette est un espace privilégié qui n’a pas su faire le lien entre Paris et sa banlieue, alors qu’il était censé le faire. On devrait pouvoir en tirer des conclusions « draconiennes »...

                                                                                            Vous dites : « Les « solutions au coup par coup », je les conçois personnellement dans le cadre d’actions concertées qui devront surtout satisfaire globalement les populations concernées. C’est ici que les urbanistes, les architectes, mais aussi les sociologues, les psychologues, les médiateurs de proximité, les économistes, les élus locaux et régionaux ont leur rôle, chacun en leur domaine, sans chercher à entuber les autres. Car, le vrai problème est là : comment allons-nous surmonter notre tendance reptilienne à vouloir tirer au maximum la couverture à soi ? » Mais on fait ça depuis trente ans !!!!..... Il est grotesque de faire croire que je puisse penser que « si les pauvres sont pauvres, c’est de leur faute, ils n’ont qu’à bosser ! ». Mais le cataplasme psychologique ne remplacera jamais des principes de base concernant l’éducation et encore moins une identification positive à un environnement urbain capable de fabriquer de la relation humaine et non de la lacérer comme c’est le cas actuellement.

                                                                                            Vous dites : « C’est là ou la psychologie et les autres sciences humaines ont un intérêt primordial car elles permettent de comprendre la singularité de chaque situation. » Ce serait donc que jusqu’alors vous n’avez pas compris grand-chose à ces « malaises » décrits en long en large et en travers depuis des dizaines d’années. Vous comptez en lire encore combien de ces rapports boursouflés de la psychologie des caves.... Vous ne croyez pas qu’il y a urgence et que ça commence à sentir le roussi...

                                                                                            Patrick Adam


                                                                                          • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 09:07

                                                                                            dis moi petit gnome bleuatre et insignifiant, t en a pas marre de patauger dans ta médiocre médiocrité ?

                                                                                            Au fait petit gnome bleuatre et insignifiant, un petite question me turlupine : pourquoi pour davideo c est tout clair avec les liens qui vont bien vers ce qu il fait et qu on peut tout savoir, et pourquoi que que pour toi c est tout caché et pseudoé comme si ça n existait pas ? smiley smiley


                                                                                          • Marsupilami (---.---.60.228) 21 octobre 2006 09:20

                                                                                            PIQURE DE RAPPEL

                                                                                            Depuis l’apparition de son fil de discussion onaniste « Demian sors de ce corps » sur Agoravox, D.W. n’existe plus que comme roquet-caniche de ceux à l’arrière desquels il se traîne comme un impuissant opposant. Une caricature d’inanité suiviste et faussement récalcitrante. L’inverse d’une vision du monde : un mâchonnage mollasson de mollets dont ces derniers se foutent tant ils sont solides. D.W. n’est plus que l’ombre du chien qu’il n’a pas. Un clone de spectre poursuivant le fantôme de ce qu’il n’a jamais été. Une bavure hypocondriaque, narcissique et grotesque sur la partition du silence. Un poster de star dégringolant du mur d’une chambre d’adolescent depuis longtemps désertée. Un mistral gagnant qui fait perdre à tous les coups : l’inverse de la magie de l’enfance. Ni enfant, ni adolescent, ni adulte, ni vieux, D.W. n’est rien : fausse image bleutée d’une fausse existence sans azurs, la chose se répand comme un Klein vomi bleuâtre, inconsistant mais autosuffisant, à la fois fait-néant et faux néant : néant surpeuplé par le vide de l’inconsistance, parasité par le trop-plein du rien-du-tout égomaniaque, vertige absolu du non-être. Le trollage inepte en tant qu’âme du monde. Le qu’on-m’enterre diffamateur en tant que filousophie. La chose bleuâtre n’est même pas absurde (l’absurde est plus consistant qu’elle) : non, la chose bleuâtre est le reflet exact du monde médiatique moderne : trompeuse, fallacieuse, égotiste, inculte, moi-jeux-esque, bref cauchemerdesque.

                                                                                            Et cet ectoplasme caoutchouteux et pollué jusqu’à son manque d’os est l’e-conne d’Adoravox. Que dire de plus ?


                                                                                          • Stravos (---.---.132.162) 21 octobre 2006 09:56

                                                                                            Une ville n’est un noeud de rues que par annecdote. Une ville, c’est une âme, heureuse ou en peine, mais une âme. Aujourd’hui Paris n’existe plus que dans les livres. Il a émigré dans nos têtes. Paris est tout petit disait Prévert. Alors heureux ceux qui savent lire, car ils verront Paris. Malheureusement, les livres - j’entend les vrais livres - deviennent rares. Ils diparaissent inéxorablement, bouffés par les écrans de télévises. Déja plus d’enfants dans le 8em, que des bureaux et des individus robotisés : boulo, dodo, crac-crac, redodo, reboulo, petite grotte matinale, costard, pognon ect...Ce Paris-là est un cadavre. Je n’en veux pas. Pour moi, Paris, c’est un enfant malicieux, un gamin qui a su truander la logique mortifère du temps qui passe... Comme les bons livres et toutes les autres bonnes choses !


                                                                                            • Thucydide (---.---.140.162) 21 octobre 2006 10:01

                                                                                              Un article bien écrit, mais qui ne convainc pas vraiment. Les nombreux commentaires -dont ceux de l’auteur- lui enlèvent un peu de son simplisme et l’éclairent d’intéressantes perpectives.


                                                                                              • Bali-Balo (---.---.0.55) 21 octobre 2006 10:17

                                                                                                A propos de confort pour tous à moindre coût (dixit the di debeuliou) si on étend la notion de « banlieues » à celle de « cités », on retrouve à peu près les mêmes blockaûser autour des villes principales de l’hexagone, construits sur le modèle similaire d’immédiat après-guerre (songeons que seul le degré de destruction par les bombardements a permis à la plupart des villes françaises importantes d’échapper au second désastre, celui de la patte d’Auguste Perret). Et par une extension un peu mystérieuse, ces « cités » (comme le val fourré de Mantes-la-Jolie ou Les Mureaux, un peu à part) qui n’ont rien des « ban-lieues » (dans le sens bien souligné par le marsu de lieux de bannissement) parisiennes, se voient également montrées du doigt lorsqu’il s’agit de faire les bilans de la délinquence en France (c’est-à-dire à peu près tous les jours dans la presse en mal de sensationnalisme, comme le soulignait l’auteur de cet article dont le début était assez prometteur). Avez-vous visité smiley, ou vous êtes-vous jamais aventuré smiley non loin smiley de la cité des Sapins, à Rouen ? Ou dans n’importe quelle « cité » de Rouen d’ailleurs ? Avez-vous seulement remarqué comme ces tours sont superbement situées, dominant les buttes alentour, surplombant et la ville, et le fleuve d’un coté, la plaine à perte de vue de l’autre ? Certes, c’est encore du béton, certes, la population y est en grande majorité immigrée et souvent instable (la faute au cellulaire !? aux idées reçues ? a l’amalgame béton-tour-exclusion ?), mais ces lieux de bannissement ont bel et bien été à l’origine construits sur des terrains qui, aujourd’hui, se vendraient - et s’achèteraient immédiatement et sans discussion - à prix d’or. Rome construisait des temples sur ses sept collines, l’humanisme gaullien - ou simplement l’urgence- y a relogé ses exclus. Quel cadre ! Et du haut de ces tours se fomenteraient les pires complots antioccidentaux ? J’ai franchement peine à y croire. Dealers, poubelles qui brûlent, altercations, sans doute y en-a-t’il plus qu’ailleurs (car une cité est un microcosme, les conneries, tout comme l’« économie », y sont centralisées, du pain béni pour les forces de l’ordre). Mais soyons sérieux, aucune revendication légitime ne saurait y créer des émeutes sanglantes, à moins qu’on ne les orchestre de l’extérieur : Et là je ne pense pas une seule seconde aux islamistes, mais bien plutôt à des agitateurs politiques et journalistiques.


                                                                                                • Bali-Balo (---.---.0.55) 21 octobre 2006 10:42

                                                                                                  @P.A De quoi s’agit-il au juste ? D’architecture ou d’une pulsion tarte-à-la-crème pipeul ? Parce que si le propos de l’article (fort poétique au demeurant) était l’architecture, je pense que l’opinion de di Debeulliou est plutôt précieuse, au contraire. Par contre, si c’était une façon détournée d’engager une polémique pipeul bidon, on est complètement hors-sujet, là. Non ?


                                                                                                • Bali-Balo (---.---.0.55) 21 octobre 2006 13:10

                                                                                                  @falloujah, merci smiley  ; Je ne m’attendais pas à ce qu’Adam m’éclaire au lance flamme, tout en se gourant de lanterne, sachant que, sur certains points de son « article », nous étions d’accord. Brefle. Connaissant le fond de l’artiste, on peut présupposer de l’art : de toute évidence il vaut mieux s’insulter sans raisons que parler de tout et de rien.


                                                                                                • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 10:23

                                                                                                  @ Marsu

                                                                                                  Effectivement ton rappel sur l’indiciel-mon-poireau-bleu correspond à ce que je voulais dire en disant qu’il avait explosé en plein vol dès le jour de la parution de l’article de Philippe Gammaire. Et dire qu’il se croyait devenir l’idole d’Agora et qu’il en est réduit à aller renifler la Tanhyène, le milan haineux, la meute de chacals couverts de morpions et les quelques malades couverts de lèpre verte qui s’accrochent à ses basques mitées, juste dans l’espoir de les contaminer.

                                                                                                  C’en est fini de celui qui a cru un instant devenir le guru de la mamie-nov’langue et qui se retrouve en lambeaux dans le caniveau d’Agora, encore incapable de digérer le « portrait de Dorian Gray » qui lui a été fatal. Et dire qu’il n’avait rien compris quand, sur le fil de son fameux texte « fondateur de chiottes », je m’étais amusé à lui dire que je le « manipulais. En effet, je tenais absolument à ce qu’il dépasse les mille commentaires, car je savais que c’est ce qu’il cherchait, et qu’alors il péterait carrément les plombs... Et c’est ce qui est arrivé...

                                                                                                  T’as mille fois raison : « Ni enfant, ni adolescent, ni adulte, ni vieux » c’est une chose inconsistante qui ne vit plus que pour tenter d’exister par rapport à ce que nous produisons et aux liens que nous entretenons avec Ka, wrysia et des intervenants de plus en plus nombreux à être révulsés par l’attitude avilissante du maître des choses glaireuses et de ses thuriféraires. Etrange reconnaissance dont nous nous serions bien passés, mais il faut faire avec. C’est ça aussi, Agora... Le meilleur comme le pire. C’est quand même bien qu’aujourd’hui les camps soient aussi bien cernés.

                                                                                                  Bien à toi. Patrick Adam


                                                                                                  • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 10:42

                                                                                                    @ Bali Balo

                                                                                                    Difficile de comprendre le sens de votre intervention qui dit tout et son contraire. Le fait d’avoir implanté des tours sur des espaces offrant un beau panorama ne signifie rien. La ville reste la rue, et non la vue qu’on peut avoir de son balcon. Les appartements qui s’arrachent à prix d’or dans le marias et aussi à Montreuil aujourd’hui n’ont aucune valeur pour ce qui est de la vue qu’ils offrent, mais ils font partie d’un ensemble urbanistique qui créé un style de vie, une ambiance, et un intérêt esthétique certain.

                                                                                                    Vous écrivez : « une cité est un microcosme, les conneries, tout comme l’« économie », y sont centralisées, du pain béni pour les forces de l’ordre. » Affligeant réflexe post-soixante-huitard qui voulait que les CRS soient des SS et que le bon peuple sert de bilboquet aux forces de l’ordre quand ils ont besoin de se distraire... Vous semblez sauter à pieds joints dans la complotite aigüe... Vu l’état avancé que vous semblez manifester, j’ai bien peur que votre cas soit désormais incurable.

                                                                                                    Pour ce qui est des tours bien situées, je ne connais pas Rouen, mais vous auriez pu tout aussi bien citer les quartiers Nord de Marseille que je connais mieux et qui sont un immonde fiasco, alors qu’une autre forme d’urbanisme à échelle humaine aurait pu les transformer en lieu de vie privilégié. Certains programmes de tours ou de cités ont été soignés. Je pense au Moulin à Vent à Perpignan, dont les appartements sont aujourd’hui très recherchés car ils offrent un cadre de vie de qualité, avec des rez-de-chaussée commerciaux pour des commerces de proximité, des immeubles de taille et d’orientation variés, aucun espace assimilable à un terrain vague, et de très beaux points de vue sur le Canigou et le massif des Albères...

                                                                                                    Patrick Adam


                                                                                                  • Bali-Balo (---.---.0.55) 21 octobre 2006 10:59

                                                                                                    vous m’avez mal compris Adam : du pain béni pour les forces de l’ordre signifiait à mon sens qu’à l’instar des artères percées par Haussman, dont le but était peut-être aussi effectivement de faciliter le passage de la garde tout en réduisant les risques de barricades, il est plus facile pour la police d’intervenir dans un microcosme en vase clos - et de le stigmatiser - que de démanteler des réseaux disséminés sur tout le territoire. Etant né en 1970, je fais probablement montre d’un certain esprit post soixante-huitard, mais le coté crs-ss, j’avoue m’en foutre un peu, si je peux me permettre. D’autre part calmez-vous, vous m’agressez verbalement pour finalement montrer que vous abondez dans mon sens. Un Valium ?


                                                                                                  • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 11:01

                                                                                                    Avant d essayer de critiquer les vrais auteurs, petit gnome bleuatre et insignifiant, essaie donc déjà d écrire un article qui ne descend sous la barre des 70% de lecteurs INsatisfaits. smiley smiley

                                                                                                    Certes, ça va pas être facile et il suffit de comparer la qualité des riches interventions de l auteur et les pitoyables loghorées puériles et sans intérêt du tout petit gnome bleuatre et insignifiant pour comprendre sa frustration et son acharnement à le suivre partout comme un petit toutou à son pépère.

                                                                                                    Insignifiant « jedi de l interdisciplinarité », c est pas beau pas beau la jalousie. smiley smiley


                                                                                                  • Daniel Milan (---.---.2.58) 21 octobre 2006 11:03

                                                                                                    Salut Patrick, Encore que je ne sache pas le boulot que tu fais, bien que je puisse avoir une idée à ce sujet, tu aurais dû faire CRS, tu as l’air tellement de les aimer.

                                                                                                    C’est vrai que pour Sarko, et ses potes, les flics « incarnent la République »...

                                                                                                    Faut dire, qu’ils servent superbement les plus Vranzais des vranzais !

                                                                                                    Au fait, quand tu rentres « chez toi » ? en Catalogne, les Catalans te reconnaissent comme l’un des leurs ?

                                                                                                    Parce que moi, ne t’en déplaise, je suis reconnu chez moi partout, y compris, surtout en Catalogne (ma soeur est l’ épouse d’un notable Catalan !) et en Corse, où j’ai passé mon adolescence !...

                                                                                                    Patrick, je ne t’en veux pas, hein, j’arriverai presque à te trouver sympathique...

                                                                                                    Peut-être que t’as eu, bébé, un accident de poussette, à Lamanère !...


                                                                                                  • aebc (---.---.166.167) 21 octobre 2006 10:30

                                                                                                    @ Fond de capote, T’es réveillé ????? tu as été « décorer » combien de tombes cette nuit avec des croix gammés...dans tes songes comme toutes les nuits tu as fait la conquête du monde et après.... tu as fusillé combien de Gauchos,de noirs,d’arabes,d’asiatiques,de juifs,d’homosexuels,de femmes,de grandes gu...Bienvenue dans le monde réel pauvre larve que tu es....Je m’élèverai toujours contre les nostalgiques d’hitler,du Maréchal et les racistes de tous bords qui bourgeonnent sur ce site....tu seras mon exemple !


                                                                                                    • Daniel Milan (---.---.2.58) 21 octobre 2006 10:38

                                                                                                      Cher « aebc » (Tu manques un peu d’imagination en matière de pseudo, mais bref..), Je pourrais adhérer à ce que tu viens de dire, si tu ne mélangeais pas tout... On ne peut reprocher à quelqu’un, tout et son contraire !

                                                                                                      Un peu de sérieux !


                                                                                                    • aebc (---.---.166.167) 21 octobre 2006 11:00

                                                                                                      Bonjour, essaye de lire les post de cet individu (« Torr-ben ») depuis qu’il écrit sur agora-vox tuè verras quels sont ces boucs émissaires...je te concède qu’il m’énerve tellement que je mélange mes arguments, merci de me ramener à la réalité....


                                                                                                    • Daniel Milan (---.---.2.58) 21 octobre 2006 11:06

                                                                                                      Pas besoin de lire, s’il a vraiment comme pseudo « fond de capote », j’ai tout compris !


                                                                                                    • CAMBRONNE (---.---.125.241) 21 octobre 2006 10:47

                                                                                                      PATRICK

                                                                                                      Je viens de lire ton article qui une fois de plus parle vrai , sans tenir compte du politiquement correct et je te réponds avant de lire les commentaires .

                                                                                                      J’ai eu l’occasion de visiter la « cité radieuse » à marseille étant enfant et j’avais été étonné d’entendre autant de bien d’un bidule qui n’inspirait guère l’enfant que j’étais .

                                                                                                      Plus vieux j’ai eu l’occasion d’être invité chez des amis au « Mirail » de Toulouse avant qu’il ne devienne une xème cité à problêmes . Il est certain qu’habiter à Toulouse le centre ville ou habiter le Mirail ne fait pas le même effet . C’est pourquoi on n’y trouve pas les mêmes populations .

                                                                                                      Etant un admirateur de Napoléon III pour l’ensemble de son oeuvre j’ai beaucoup apprécié que tu nous parles d’Haussmann qui sans l’empereur n’aurait jamais pu faire ce qu’il a fait . Je te conseille de lire le livre de Jacques Marseille :« Du bon usage de la révolution en France »ou il prend dans l’histoire de france depuis le début , une série de périodes qui ont suivi des troubles ou des stagnations et qui sous l’impulsion d’une forte personnalité ont pu rattraper le temps perdu . Le régne de Napoléon III qui s’est certes mal terminé a vu le plus profond et le plus rapide développement de notre histoire moderne à comparer avec les trentes glorieuses .

                                                                                                      Il va donc nous falloir un Etat qui aura l’audace de reconstruire le pays dans tous les sens du terme .Administration , justice , éducation , organisation territoriale etc . La forme des villes n’est pas de moindre importance . Jean Louis Borloo qui est le maire d’une ville que je connais bien a fait un sacré travail dans ce domaine .

                                                                                                      Ayant encore un tas de travail je te laisse pour revenir plus tard non sans avoir noté que le « peintre » qui devait être dans ses startings blocs a été le premier a faire son pipi sur ton réverbère .

                                                                                                      A bientot et trés cordialement .

                                                                                                      PS : Le bouquin de Bruckner est assez décevant car il fait surtout l’apologie des US et d’Israel . Les occidentaux pleurnichards et repentants étant en fait les seuls européens . Il n’a pas tout à fait tort mais il m’agace profondèment .


                                                                                                      • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 11:23

                                                                                                        Veux tu que nous parlions encore une peu des tes « oeuvres » petit gnome bleuatre et insignifiant ?

                                                                                                        Je n ai pas bien compris, quand tu nous dis « je suis représenté par l’Agence Kharbine-Tapabor à Paris, qui diffuse mes oeuvres », tu veux parler de ce Kharbine-Tapabor à Paris là ? Pourtant je lis :

                                                                                                        « KHARBINE TAPABOR est une agence photographique spécialisée dans le document ancien à l’intention des professionnels de l’image.

                                                                                                        Notre fond documentaire, constitué depuis 1965 est en constant accroissement. Les documents photographiés sont très divers : estampes, imageries populaires, affiches, affiches, peintures, miniatures, presse, objets, photographies, publicités, cartes postales, livres et périodiques anciens de toutes époques jusqu’en 1970 environ. »

                                                                                                        Mais alors l agence en question ne serait qu une modeste « agence photographique » qui gère un modeste « fond documentaire de documents anciens » avec un modeste chiffre d affaire d épicerie de quartier. Avec 270k€ de CA en 2005 (sur infogreffe) et en déficit depuis au moins 2 ans, il ne doivent pas vendre grand chose (ceci dit, s ils comptent sur toi ils ne risquent pas de vendre grand chose).

                                                                                                        Comment explique tu ça petit « jedi de l interdisciplinarité ». ? N y aurait il pas ENCORE comme un bug dans ton histoire ? smiley smiley


                                                                                                      • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 11:57

                                                                                                        Oui petit gnome bleuatre et insignifiant, je suis aller voir (rapidement parce que ça vole bas) l article de Philippe Gammaire, pas brillant. Allez, un petit extrait pour les courageux qui ne connaissent pas encore cet hymne à la bêtise ?

                                                                                                        >>>>>> Demian West sort de ce corps ! par Foujallah (IP:xxx.x06.147.183) le 20 octobre 2006 à 23H03

                                                                                                        je suis plié, Rocla, comment tu fais ? par Rocla (IP :xxx.x94.180.65) le 4 octobre 2006 à 08H41

                                                                                                        Demian ,

                                                                                                        Quand je s’ra grand ,j’ aimerai qu’ on m ’ appele Jean-Claude , et comme turbin je ferai gardien de fard chez une z’atze nana . Ou professeur de framboises .

                                                                                                        Rocla.

                                                                                                        >>>>>> Demian West sort de ce corps ! par Rocla (IP:xxx.x51.255.63) le 20 octobre 2006 à 23H15 183 ,

                                                                                                        Que tu sois plié me fait grand bonheur , que tu sois corné ne m ’ étonne en rien , désolé que ta tête est niquée . Et tes jambes arquées , courageux freux anonyme .

                                                                                                        Rocla

                                                                                                        >>>>>> Demian West sort de ce corps ! par demian west (IP:xxx.x21.121.252) le 20 octobre 2006 à 23H18

                                                                                                        Rocla, Attends les jours qui viennent, on va pétrir la pâte pour les ficelles. Tu me suis.

                                                                                                        2700 com’ : historique comme la rue de la ferronerie près des Halles, où Ravaillac s’était trompé dans ses courses malaccrochées au carrossier de Henry le Quarte et qu’il lui a oupsé son nodj de boulémèche le boucher dans le cordial à gauche genre phrasque historique.

                                                                                                        DW abus

                                                                                                        >>>>>> Demian West sort de ce corps ! par Rocla (IP:xxx.x51.255.63) le 20 octobre 2006 à 23H28

                                                                                                        Ravaillac le célèbre inventeur de la poule au jackpot , copain de Sully inventeur de l amourbourage les seins à vif , et Demian l’ inventeur du fil cablé des amarres bien ancrées . Rocla

                                                                                                        ...

                                                                                                        ah c est du puissant, je vous avais prévenu : 2700 niaiseries de ce genre, faut vraiment aimer. smiley smiley

                                                                                                        Essayerais tu, petit gnome bleuatre et insignifiant, de nous dire que ce sont ce genre d oeuvres que diffusent la maintenant très célèbre agence Kharbine-Tapabor à Paris (merci le gnome bleuatre) qui te représente ? pas étonnant qu ils soient en déficit depuis au moins 2 ans. smiley smiley


                                                                                                      • Rocla (---.---.103.68) 21 octobre 2006 12:08

                                                                                                        Sev sévices

                                                                                                        Sont finalement assez nombreux ici , les frustrés de la vie . Le seul art maitrisé c’ est le copié-collé . Les mecs qui réussissent dans la vie n’ on pas besoin se se coller aux autres pour exister . Aigris de leurs échecs , voudraient entrainer vers leurs abîmes ceux qu’ ils jalousent . Très vilain péché , la jalousie , l’ envie . Exister par soi-même est gratifiant pour le mental.

                                                                                                        Rocla


                                                                                                      • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 12:56

                                                                                                        Bien essayé petit gnome bleuatre et insignifiant, un peu puéril peut être comme tentative désespérée ? Ne t inquiète pas petit « jedi de l interdisciplinarité » , je vais te faire le Buzz infernal que tu mérites. smiley smiley

                                                                                                        Dis mois, petit gnome bleuatre et insignifiant, j apprend que tu aurais commis une fantasmagorique « oeuvre de mythologie du nôtre siècle à venir », c est aussi l exccccellllentissime et maintenant célèbre agence Kharbine-Tapabor qui le diffuse (une SARL au capital de 7622€, c est pas un peu juste pour diffuser les « oeuvres » d une « star internationale » ?). Mais pourquoi donc que personne n en parle, une « oeuvre » du gnome bleuatre et insignifiant aurait dû attirer les foules et les journalistes. Et pourtant à part ton blog désert et ton indécente pub sur agoravox, j ai beau chercher : rien, le vide sidéral ! Quelle injustice encore un « artiste » incompris. Comme les lecteurs d agoravox, les lecteurs tout court et les journalistes ne comprendraient-ils rien à rien à ton « talent » ? (essayez donc d en lire un bout, vous vous ferez vite une idée de l état de délabrement mental avancé du petit « jedi de l interdisciplinarité » et les origines de sa mythomanie) smiley smiley

                                                                                                        Décidement, petit gnome bleuatre et insignifiant, tu n as pas de chance avec tes « oeuvres ». smiley smiley


                                                                                                      • svd (---.---.40.74) 21 octobre 2006 13:31

                                                                                                        Pas de panique petit gnome bleuatre et insignifiant, tu t exites tout seul et tu vas encore éjaculer sur ton clavier. Tu sais bien que les « restes » des articles sont réservés aux gens de ton espèce et ne présentent donc aucun intérêt. Plus de neuronnes dans les environs, pourquoi perdre son temps. Autant se réserver pour informer les intervenants sérieux. Bonne roulade dans le caniveau. smiley smiley


                                                                                                      • Rocla (---.---.103.68) 21 octobre 2006 13:37

                                                                                                        sev sévices est donc installé dans un caniveau , on comprend son mal être . C’ est bête la malchance , non ? De fait sa hauteur de vue est de 10 centimètres . C’ est y pas stupéfiant ?

                                                                                                        Rocla


                                                                                                      • Rocla (---.---.103.68) 21 octobre 2006 13:38

                                                                                                        Sev sévices , les tiennes d’ oeuvres , tu les exposes où ?

                                                                                                        Rocla


                                                                                                      • Rocla (---.---.103.68) 21 octobre 2006 13:49

                                                                                                        Amis copieurs , êtes-vous collés ? en panne , en apnée , petite défaillance passagère , irrégularité cardiaque , arythmie respiratoire ? vide désert ou creuse vacuité . Savante stratégie de repli militaire ?

                                                                                                        Rocla


                                                                                                      • Patrick Adam Patrick Adam 21 octobre 2006 11:06

                                                                                                        @ Bali-Balo

                                                                                                        Je ne puis vous répondre que ce que je vous ai dit précédemment : vous dites tout et son contraire. Et pour ce qui est des « agressions verbales » il semble que vous ayez l’épiderme un peu trop sensible. Vous accuser de « complotite aiguë » peut vous paraître exagéré. Mais je reste sur cette première impression.

                                                                                                        Patrick Adam


                                                                                                        • Bali-Balo (---.---.0.55) 21 octobre 2006 11:17

                                                                                                          Adam, laissez-moi vous oter cette impression en vous assurant que le cadre de vie - un paysage hors-pair dans l’exemple que j’ai évoqué - influe nécessairement sur le bien-être des habitants. C’est le b.a-ba de l’architecture. Si ces « banlieues » flambent, la cause en est à chercher ailleurs. Il est navrant d’avoir à se répéter pour de telles évidences, mais je le fais parce que vous me paraissez un peu paumé.

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