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Accueil du site > Actualités > Société > De la prison pour viol au lycée et du lycée au meurtre.Trouvez (...)

De la prison pour viol au lycée et du lycée au meurtre.Trouvez l’erreur !

Une mort atroce, une jeune fille de 13 ans, violée, assassinée et un corps calciné retrouvé au fond d'un bois rendu à ses parents....

Un fait divers, l'horreur ordinaire à laquelle personne ne pourra jamais s'habituer et se résigner, la douleur indicible que l'on imagine de ses parents, de ceux qui l'ont aimée, elle s'appelait Agnès et allait bientôt fêter ses 14 ans.

S'il y a un véritable scandale que révèle cette épouvantable histoire, c'est la scolarisation obligatoire pour TOUS jusqu'à 16 ans, de même ceux qui sont les plus dangereux pour nos enfants.

Cet individu a pu cacher son passé criminel parce que la Loi impose aux chefs d'établissement la confidentialité, quelle que soit la gravité des faits commis par un "élève".

Sur son dossier scolaire, vous pourrez voir ses notes de SVT, le niveau de ses performances en EPS ou en Histoire, mais rien sur un viol ou une agression sexuelle ou un séjour en prison.

Vous ne pourrez pas voir non plus d'indications sur son comportement puisque les professeurs ont l'interdiction de les porter sur les bulletins et que l'institution scolaire ordonne d'effacer toute trace du dossier scolaire de ces élèves.

J'ajoute que les proviseurs sont contraints de ne divulguer ni aux professeurs, ni aux parents ce type d'informations, soi-disant pour ne pas stigmatiser ceux que l'institution scolaire refuse de nommer sous un autre vocable que "jeune en difficulté".

Les parents de cette malheureuse jeune fille dont le beau visage va hanter bien des consciences, se consoleront en apprenant que le tueur de leur enfant pourra surement passer son Bac en prison

Le Parisien dans son édition en ligne du 19 Novembre nous en apprend un peu plus sur ce « jeune »

Le procureur a pris soin de couper court aux critiques qui commencent à poindre sur la présence du jeune homme dans l'établissement eu égard à son passé judiciaire. Le mis en examen, fils d'un professeur et d'une agent comptable, se trouve en effet sous le coup d'un contrôle judiciaire « très strict qu'il respectait », a précisé le procureur, pour une affaire de viol en août 2010. Après avoir passé quatre mois en détention provisoire à la suite d'un dossier de viol sur une camarade de classe dans le Gard.

Si nous comprenons bien, nous avons des parents qui considèrent que leur violeur de fils est un élève comme un autre et des institutions éducatives et judiciaires qui jugent que rien, pas même le viol commis « dans des conditions qui font froid dans le dos » ne peut remettre en cause la poursuite d'une scolarité dans un établissement où sont inscrits des enfants depuis la 6ème jusqu'à la Terminale.

Comme le dit Albert Dupontel « mon client n'est pas un mauvais gars, il aime tuer, c'est tout ».

L'article du Parisien se poursuit avec l'évocation par le Procureur des mesures de suivi judiciaire dont nous allons voir le caractère exemplaire :

Le jeune homme avait interdiction de séjourner dans le Gard, département de commission des faits poursuivis. C'est ce qui explique sa scolarisation en Haute-Loire. L'établissement huppé avait été choisi par ses parents. Il devait ensuite s'astreindre à un suivi psychiatrique (réalisé au Puy-en-Velay) et psychologique (au sein du collège-lycée Cévenol). « Les expertises ont démontré qu'il ne présentait pas de "dangerosité particulière" », a rappelé Jean-Yves Coquillat ajoutant que « la psychiatrie n'est pas une science exacte ».

Nous pouvons mesurer avec quel manque de sérieux est traitée la sécurité de nos enfants et la qualité d'expertises psychiatriques qui ont conclu à la non dangerosité du personnage comme dans tant d'autres affaires criminelles.

Nous en sommes donc arrivés à cette situation dangereuse et absurde où les autorités en charge de la sécurité et de la scolarisation de nos enfants ont érigé une forteresse juridique imprenable pour protéger les « droits » d'une infime minorité d'individus ultras violents, parfois jusqu'au crime.

Que ces individus soient protégés par la loi du silence et du secret imposée à tous sous peine de sanctions immédiate. 

Que soit imposée à nos enfants la proximité dangereuse et parfois mortelle de ceux qui plongent tant de nos établissements dans un climat de crainte et de violences quasi permanentes et qui n'ont retenu comme leçons d'éducation civique que la certitude de leur impunité, la conviction de leur innocence injustement persécutée.

Puisque nous allons juger un assassin présumé, pourquoi ne pas en profiter pour juger aussi la chaîne de lâchetés et d'imbécilité crasse qui ont conduit une malheureuse jeune fille à une mort aussi atroce et cruelle,


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74 réactions à cet article    


  • mojique mojique 21 novembre 2011 19:43

    Désolé de te le dire mais violer et tuer est une caractéristique de l’humanité.


  • amipb amipb 21 novembre 2011 21:49

    @juluch : pensez que les 2 situtations pourraient arriver à votre famille : avoir sa fille violée et tuée aussi violemment, et avoir un fils qui ne se contrôle plus dès qu’il est proche d’une jolie fille, pouvant aller jusqu’au viol et au meurtre.

    Dans cette histoire, deux familles sont détruites et auront beaucoup de mal à se reconstruire.

    Quant à traiter cet adolescent de monstre,, c’est oublier que la cruauté fait partie de l’humanité. Pour que ce garçon puisse se (re)construire, il ne faut surtout pas lui dénier cette humanité qui peut, suivant le vécu et la situation, transformer tout un chacun en criminel.


  • penajouir penajouir 21 novembre 2011 11:03

    J’apprend avec dégoût qu’on a laissé en liberté une ordure de tueur et violeur taré qui est resté intégré à la société parce qu’une commission d’enfoirés aux compétences discutables croit que le laxisme et la démagogie sont les meilleurs atouts de la réinsertion, que plus on est gentil avec un alligator plus on a des chances de l’apprivoiser.


    • devphil30 devphil30 21 novembre 2011 11:04

      Une pensée vraiment émue pour la famille de la jeune fille .....


      Quelle folie peut conduire à ce type d’acte , au vue de l’age de du suspect , aucune possibilité de réinsertion après 15 à 20 ans de prison prévisible.
      Nous entendrons encore parler de lui dans 20 ans .....

      Philippe 

      • Harfang Harfang 21 novembre 2011 11:09

        Ce genre d’article, qui fleuris dès qu’un fait divers tragique se produit, n’a selon moi pour but que de favoriser la propagande sécuritaire du gouvernement actuel, et de la droite plus généralement.
        Evidemment que le destin de cette jeune fille est tragique et inacceptable... mais pourquoi faut-il toujours chercher des responsables dans la chaîne judiciaire qui a « gérer » le suspect (je rappelle tout de même que ce jeune homme, eut-il avoué les faits, est présumé innocent jusqu’à ce que son procès en ait éventuellement décidé autrement). Pour UN fait divers tragique, combien d’anciens condamnés ont pu être totalement réhabilités ? Est-il préférable d’enfermer tous les criminels à vie ? Il va falloir sérieusement agrandir les prisons dans ce cas... Allons plus loin : tous les hommes sont équipés d’un phallus, potentiellement ils peuvent donc devenir des violeurs : enfermons les tous.


        • sleeping-zombie 21 novembre 2011 11:45

          Tout a fait d’accord.

          Le problème, c’est qu’on pas critiquer ce genre de démarche sans passer pour un monstre sans coeur.

          Tiens, à titre de comparaison, il y a près de 10 morts chaque jour sur nos routes.
          Qui en parle ?
          Quel émois ?
          Quelles mesures ?

          Pauvre gamine... si au lieu d’avoir été retrouvée calcinée au fond d’un bois, on t’avait trouvée écrabouillée sous une voiture, tu n’aurais même pas eu l’honneur de servir de viande aux vautours médiatiques.


        • Voltaire Voltaire 21 novembre 2011 12:31

          Je partage votre commentaire. je trouve insupportable l’exploitation de ce type d’évènement dramatique, surtout quand, comme ici, on accumule les contre-vérités.

          Tout d’abord, le mis en examen est un mineur. Il a été mis en examen pour un autre fait (viol) et a passé 4 mois de prison préventive, mais n’a pas encore été condamné. Pour cette raison évidente, il ne pouvait être fait état dans son dossier de condamnation... Il existe beaucoup de mis en examen qui sont finalement déclarés innocent, et on imagine la stigmatisation qui aurait lieu si le secret de l’instruction et la présomption d’innocence n’était pas respectée.

          L’autre élément ridicule dans cet article est celui de la scolarisation obligatoire. Il existe en France une vaste panoplie de scolarisations possibles. L’auteur semble confondre scolarisation et inscription dans un établissement public. Il faut souligner ici qu’il s’agit d’un établissement privé... Il existe d’autres types de scolarisation, y compris par correspondance.

          En réalité, quand on se penche plus objectivement sur ce drame, on constate que si la justice a fait son travail normalement, on peut en revanche se poser des questions sur la responsabilité des parents du mis en examen, qui aurait pu informer l’établissement de mesures de précautions et/ou choisir un établissement plus adapté. Surtout, le principal problème est le manque de moyens donnés à la justice pour un suivi psychologique plus serré. Un adolescent qui a déjà commis un viol (même s’il n’st pas encore condamné) a un problème psychologique très sérieux. Il y aurait dû y avoir suivi chez un psychiatre et adaptation de sa scolarité, mais le gouvernement trouve plus simple et vendeur de multiplier les places de prisons, ce qui ne résoud pas le problème de la criminalité.


        • Voltaire Voltaire 21 novembre 2011 12:59

          @oncle archibald
          Soyons sérieux ! Vous savez parfaitement qu’il y a un choix difficile à effectuer entre prévention et répression, et que la psychiatrie des délinquants est en France totalement sous-dotée. Ce gouvernement (Sarko ou pas) a choisi, sous l’impulsion de certains idéologues, de se concentrer sur l’enfermement (30 000 places de prisons en plus proposées par l’UMP), avec le coût qui en découle. On peut proposer un choix plus axé sur la psychiatrie, le suivi psychologique et les peines de substitution pour les délits sans violence, sans que vous me fassiez un procès en anti-sarkozysme.


        • IL YA 2 MINISTRES CO-RESPONSABLES MR GUEANT INCAPABLE DE FAIRE SURVEILLER

           PARS SES SBIRES UN JEUNE VOYOU DE 17 ANS REPRIS DE JUSTICE ET MR LA MINISTRE

           CHATEL....DONT UN PROVISUR EST CAPABLE D D ACCEPTER DANS SON ECOLE PARMI

          DES JEUNES FILLES EN INTERNAT ....UN VIOLEUR RECIDIVISTE...

          ON FRISE LE RIDICULE QUAND ON VOIT WAUQUIEZ DONNER LE BRAS A MRE ...MAIRE UMP DE CHAMBON......EN TETE DE LA MARCHE BLANCLE

          ...OU ETAIENT SES 2 COLLEGIUES MINISTRES AUX SPORTS D HIVZER OU AU CARLTON..C EST D UNE IMPUSUR... D .UN GROTESQUE CE CANAILLES DE L UMP SONT CAPABLES DE TOUT POUR GANER DES VOIX


        • QUELLE IMPUDEUR.........TOUSENSEMBLE


        • Harfang Harfang 21 novembre 2011 16:12

          Pas la peine de crier...


        • hamatum 21 novembre 2011 11:26

          Moi même, père de famille, je crois que je deviendrais fou si cela arrivait à un de mes enfants. L’horreur de vivre la mort de ses mômes.  smiley

          MAIS ... dans ce blog où on prône la tolérance, le non traçage, le libre choix ... je suis un peu surpris de ces propos. Ne devons nous pas laisser une deuxième chance aux gens qui ont commis une erreur de parcours. Déscolariser un gamin à 15 ans, c’est le meilleurs moyen de le pousser vers la délinquance.


          • Harfang Harfang 21 novembre 2011 12:04

            Tout à fait d’accord. Je suis moi aussi père de famille, et je ne peux qu’imaginer la douleur des parents d’Agnès. Mais cette manie de chercher un coupable dans le système, au delà de l’auteur des faits lui-même me dérange. Tout comme l’insistance de certains commentateurs à vouloir enfermer, traquer, surveiller, quand ça n’est pas exécuter, les personnes reconnues coupables de ce genre de faits.
            La justice n’est certainement pas parfaite, mais vouloir mettre en cause le système en se fondant sur une poignée de faits divers, et en occultant ainsi tous les cas sans anicroche me parait dangereux.
            Jouer sur la fibre émotionnelle n’est pas le meilleur moyen de prendre de bonne décisions...


          • bipdan 21 novembre 2011 14:43

            Également père de famille, je partage partiellement votre avis, s’agissant d’une seconde chance qui doit être possible.

            Pour autant, on peut se demander ce qu’il faisait dans un établissement standard, qui plus est dans un internat mixte.

            Il existe des structures spécialisés pour les jeunes avec diverses difficultés dans lequelles des éducateurs son présent en permanence et du personnel médical et/ou psychiatrique à demeure le jour. On y envoit des jeunes pour moins bien qu’un viol et donc, qui reprenne ensuite si possible et après évaluation un circuit plus standard.

            Donc s’il devait effectivement ne pas être mis au rebut à 15 ans, je me demande vraiment ce qu’il faisait hors d’une structure adaptée.

            S’agissant de la non information des professeurs pour « ne pas stigmatiser », c’est justement le rôle d’un éducateur spécialisé d’être capable d’être au courant du passé d’un élève sans pour autant le traiter différemment des autres.


          • Mylène 21 novembre 2011 18:57

             hamatum

            c’est faux, il y a des établissements spécialisés pour les jeunes délinquants, Des cours y sont dispensés avec des remises a niveau pour les gros retards scolaires... Ces maisons sont en général en dehors des grandes villes, au vert... c’est là qu’aurait du être ce garçon et pas ailleurs !
            je peux en parler puisque j’ai bossé pour une structure partenaire de l’ASE... 

          • Karash 21 novembre 2011 12:49

            Quel serait pour vous le système éducatif et juridique parfait pour les jeunes soupçonnés de viol ?

            C’est un drame horrible. On voudrait qu’il eut été possible de l’éviter. Mais que faire ?

            • LA LEGION ETRANGERE COMME ESCLAVE SEXUEL


            • easy easy 21 novembre 2011 13:11

              Plus premier degré que cet article, tu meurs.



              Tous les parents (ça fait du monde) savent que leurs enfants ont des potentialités dangereuses. Depuis les moindres jusqu’aux pires. Et même quand ils appellent leur enfant « Mon ange ».


              Certes, il y a certaines maladies mentales dont je ne préciserai pas l’étiquette médicale qu’on leur colle tant ils sont déjà stigmatisés, qui font que 1 à 3 % des enfants ont d’emblée un profil dangereux au sens où ils sont imprévisibles. Et déjà ces enfants là sont la plupart du temps maintenus dans le circuit commun. C’est évidemment un risque mais je trouve qu’il faut avoir le courage d’accepter ce risque, comme cela se fait depuis toujours car sinon on va droit à l’eugénisme, à Gattaca, à l’hyper ghettoïsation, au castisme.

              En plus de ces enfants officiellement malades, il y a un très grand pourcentage d’enfants qui passent assez facilement à l’agression verbale puis physique. C’est des centaines de fois par jour que dans les écoles il se passe des agressions dures, des bousculades à tuer dans les escalier, des provocations au suicide, des incitations à la drogue...


              Là encore, même s’il m’est arrivé de déplacer un de mes enfants trop agressé, je reste à considérer qu’il faut accepter le risque que mes enfants soient agressés en considérant que les autres parents doivent également accepter le risque que mes enfants agressent les leurs. Impossible, absolument impossible de ma part de certifier qu’en aucun cas un de mes enfants ne passera pas agressif ou ne blessera pas par accident.


              Si donc, les 30% de parents très informés que la dangerosité établie de leur enfant (insultes, larcins, dégradations, vandalisme, provocations, insolence, coups, exhibition...) l’écartaient du circuit, on sera déjà dans Gattaca.
              Car plus cet écartement sera prononcé, plus il deviendra essentiel, plus il sera sévère et moins il restera d’enfants dans le circuit. Le circuit Bien sera alors composé de 15% de la population totale. Et ces 15 % d’enfants Bien ne le seront que jusqu’à ce qu’ils basculassent Mal.


              Tiens, rien que l’alcool. Des milliers de parents savent ou devinent que leur enfant s’alcoolise peu ou prou. Et qu’il conduit.
              Il faudrait donc qu’ils aillent à la préfecture pour signaler cette dangerosité de leur rejeton ? Bin ça ferait déjà 40 % d’automobilistes en moins. Mais aussi de camionneurs, mais aussi d’ambulanciers, mais aussi d’infirmiers, mais aussi de chirurgiens mais aussi de politiques, mais aussi de professeurs, mais aussi de chaudronniers.

              Alors dès la maternelle, tout enfant comprendra que ses parents sont ses tout premiers flics et dénonciateurs. (En comprenant bien que dans le milieu scolaire, l’attitude des enseignants et directeurs doit être parallèle à celle des parents)

              Et les maladies contagieuses ? Au Japon, on porte un masque quand on est malade pour ne pas polluer autrui. Qui fait ça en France ?
              Un masque est-il suffisant ?
              Et pour ceux qui ont le Sida, l’hépatite B, la tuberculose, on fait comment ?

              Et pour les ados qui répandent des idées ultras où il est question de tout incendier, on fait comment ?




              Puis il y a la question de l’oubli.
              C’est une vieille question, très traitée par Victor Hugo, qui, avant les cartes d’identité avec photos, étaient résolues par une amputation bien visible, un tatouage, un fer quelconque ou une carte de déplacement (il y a encore un siècle, on ne circulait pas d’une ville à l’autre sans permission).

              Si c’est pour nous ficher à vie (zéro oubli), autant nous implanter à tous une puce et chacun sur son écran ou à travers ses lunettes verra tout le casier de ceux qu’il croise, depuis ses fautes les plus légères aux plus lourdes. Qui voudra alors épouser quiconque n’aura pas un super casier hyper vierge ?
              Mais vierge sur combien de générations, puisque les chiens ne font paraît-il pas des chats ?

              Sur 10 générations ?

              Qui aura un hyper casier encore vierge dans ces conditions ?




              Le crédit qu’on accorde soit en toute connaissance de cause à un délinquant, soit systématiquement à n’importe qui, forme la confiance.
              Or notre société est dite aujourd’hui sans repères parce que nous ne faisons plus confiance en personne, pas même en nos anciens conjoints, parce que la défiance règne déjà.

              Autant la défiance enferme les gens dans une case et les contraints à s’y faire donc à persister dans le Mal, autant la confiance invite chacun, forcément casserolé quelque part, à changer de case, à poursuivre sa vie en Mieux.

              Que cette confiance soit parfois ou souvent vaine ou trahie, qu’il y ait parfois ou souvent des rechutes, ne devrait pas nous amener à ne plus faire confiance, à nous rendre hyper méfiants de tout et de tout le monde. Car dans un climat de méfiance totale, nul ne fera plus le chemin du Mal vers le Bien, plus personne ne visera la réparation et chacun restera dans la case du Mal où les autres veulent le maintenir. 


              Il y a un prix à donner pour espérer un Monde meilleur et ce prix consiste à accepter le risque d’être égorgé par celui qu’on prend en stop, qu’on héberge ou qu’on protège d’un lynchage. C’est ce prix que les Moines de Tibérine se sont montrés disposés à payer et je crois qu’ils ont eu raison.


              • chantecler chantecler 21 novembre 2011 13:57

                Tous les parents aiment leurs enfants , enfin théoriquement .

                Mais ce n’est pas une raison pour s’aveugler .

                Le souci est là : penser que les choses vont s’arranger tout seul..

                En les plaçant dans un établissement ...

                En se taisant ...

                Mais ils font vite abstraction de leurs responsabilités .

                Alors on recherche les causes ailleurs ...

                Cr.

                PS : que l’on me comprenne : il ne s’agit pas d’impliquer uniquement la famille .

                Mais les familles sont le rôle pivot dans la société .

                Ils ne sont pas totalement responsables du développement de la barbarie dans la société .

                Il faut prendre en considération leur propre vécu , leurs conditions de vie , les contraintes et les paramètres de ladite société ...Sur quelles valeurs elle repose ...

                Mais de là à les exempter de tout , il y a une marge...

                Ils ont fait des choix ....


              • easy easy 21 novembre 2011 14:53

                Que les parents fassent les aveugles ou aient l’air d’être aveugles de la dangerosité potentielle de leur enfant (de tout enfant) c’est une chose. C’est la façade. Je pense qu’en réalité 100% des parents savent intimement cette dangerosité.
                Les plus chanceux des parents évaluent très sincèrement et intimement cette dangerosité à 0,01%, d’autres, moins vernis, l’évaluent à 10%, 70 %...

                Que doivent faire qu’ils ne font pas déjà ces parents qui croient intimement à une certaine dose de dangerosité de leur enfant ? Doivent-ils être, par exemple par rapport aux profs, un cran plus complices de leur enfant ou au contraire un cran plus accusateurs-stigmatiseurs ?

                La question essentielle est là (et je redis encore que l’attitude des profs ne peut être que // à celle des parents, sinon c’est Gattaca) : les parents -qui savent sans doute mieux que quiconque et en tous cas les premiers, la paresse, la lâcheté et la dangerosité de leur enfant- doivent-ils être leurs premiers flics-juges-bourreaux ?
                Les parents qui remarquent que leur enfant expose des CV enjolivés doient-ils les dénoncer à leurs employeurs ?
                Les parents dont le fils porte une maladie génétique doivent-ils le tatouer sur son nez ?
                Madoff, Cantat, DSK, Durn, auraient-ils dû être dénoncés par leurs parents ?


                Cette problématique a constamment été posée à travers l’Histoire (et on a régulièrement vu des rois laisser leur fils leur succéder alors qu’ils le savaient incapable, fou ou cruel). Il y a donc eu des époques où les pères traînaient leur fils en prison ou maison de correction.
                On a fini par trouver cette façon de faire effrayante, très porteuse d’eugénisme. « Je veux un enfant parfait, sinon je le tue »
                On a préconisé de faire avec le fruit de nos entrailles, qu’il soit pervers ou bâtard.

                Et on a donc interdit l’autorité parentale répressive, autoritaire, policière. L’Etat prenant alors la main de fer à leur place.

                Mais le Corps enseignant est situé entre la position complice des parents et la position policière et répressive de l’Etat. Dans cet intervalle, ce corps enseignant est, surtout en maternelle et primaire, nettement plus proche de l’attitude complice des parents « On ne doit pas stigmatiser un enfant sinon on l’enferme dans un cadre Mal où il s’installera »
                Et ce corps enseignant, tout en devenant progressivement plus policier et stigmatisant en allant vers l’enseignement supérieur, reste encore très complice des inconduites des jeunes (En tolérant le bizutage, les grandes écoles admettent et couvrent la perversité de leurs étudiants)



                Une autre manière d’aborder cette problématique Confiance Vs Défiance +
                Parents complices Vs Parents policiers, consiste à en débattre en tant que parents en exposant absolument tout des turpitudes ou défauts de nos enfants mutuels. 

                500 parents se réuniraient pour en débattre mais tout, absolument tout serait d’abord déballé qui concerne les enfants de ces 500 débatteurs. Là le débat sera vraiment honnête et intéressant.

                Car débattre ici des parents de cet adolescent violeur et meurtrier, les juger complices mais sans rien dire des turpitudes de nos propres enfants, sans rien montrer de notre éventuelle complicité vis-à-vis de nos anges, revient à critiquer la saleté du slip d’autrui sans montrer le sien. C’est à la fois facile et bidon.

                En plus donc du problème de parent flic Vs parents complices, se pose celui des institutions qui encadrent la jeunesse, armée comprise, sport compris, police comprise.
                 Dans toutes ces instituions qui forment quelque relais parental, il existe un sens de complicité, de couverture, de protection contre la stigmatisation.
                100% des médecins couvrent les secrets sur la dangerosité de leurs patients, problématique du sida incluse.
                Alors on fait quoi ? On inverse tout parce que de temps en temps il se produit un viol ou un meurtre qu’on aurait dû ou pu empêcher par plus de stigmatisation, par un pilori, un carcan, un tatouage ou un bonnet d’âne ?




              • easy easy 21 novembre 2011 14:05



                «  »«  »«  » Bien sûr, comme vous, vous précisément et pas un autre, n’avez qu’une chance infinitésimale d’être égorgé, ça ne mange pas de pain de faire le joli coeur et la grande âme. Mais des victimes potentielles il y en a des millions et ce qui est pour vous une chance infinitésimale devient pour elles, l’une d’elle, on ne sait qui, mais l’une d’elles certainement, une certitude «  »«  »«  »

                Expliquez-moi en quoi les risques d’être égorgé sont infiniments moins grands pour moi que pour les autres ?


              • dom y loulou dom y loulou 21 novembre 2011 15:28

                éructation ridicule


              • easy easy 21 novembre 2011 15:52

                Vous voulez dire que tant qu’on n’a pas été tué on n’a jamais accepté de risques de l’être ?


              • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 novembre 2011 13:48

                Ce n’est parce qu’un crime abominable a eu lieu qu’il faut obligatoirement chercher d’autres responsables que l’auteur du crime, même quand le criminel a déjà un casier judiciaire.


                Sinon, choisissons un système pénal qui n’admet aucune autre peine que la mort ou la perpétuité. 



                • dom y loulou dom y loulou 21 novembre 2011 15:32

                  ce serait plutôt les sources médias qui infuencent à MONTRER de tels actes comme une norme admissible voir héroique... (pensez à docteur House ou de trucs sordides du genre) qu’il faut observer ici, ces bourrages de crânes qui permettent d’intégrer des horreurs pareilles dans la « norme quotidienne » des jeunes


                • amipb amipb 21 novembre 2011 22:00

                  Entièrement d’accord avec vous, dom y loulou, l’entraînement à la violence pousse obligatoirement à la violence.

                  Et l’entraînement à la paix, l’amour et la compassion à son opposé. Mais il semblerait que l’on croit toujours à la violence exhutoire alors que toutes les études récentes démentent totalement ce qualificatif.

                  Lorsque l’on hurle, que l’on s’énerve, que l’on tue même virtuellement, on s’entraîne, on associe l’acte avec un plaisir. Plaisir qui pourra être fatal un jour si la frontière avec la réalité s’estompe.


                • carcano 21 novembre 2011 14:23

                  Si l’article du parisien est exact y’a quand un truc qui me semble surprenant...On y parle de contrôle judiciaire très sévère...Généralement cela veut passeport confisqué, interdiction de certains lieux et de rencontre avec les protagonistes de l’affaire, obligation de soins, et bien sur pointage au commissariat tous les jours...

                  Je vois pas bien comment un interne pourrait subir un contrôle judiciaire très sévère tout en continuant de fréquenter l’internat ?....Il semble que le très sévère se résumait à internat, interdiction du Gard et suivi psy...Dont la partie psychologique se déroulait dans l’enceinte de l’internat....De plus cet individu semblait libre d’aller à sa guise où bon lui semblait...
                  Curieuse conception du très sévère contrôle judiciaire....


                  • BOBW BOBW 21 novembre 2011 21:27

                     @carcano : votre post est juste,sensé et raisonnable, c’est ce qu’ont affirmé de trés nombreux magistrats,précisant que les crédits de plus en plus réduits du ministère de la justice (Qui laissent prédominer les considérations économiques d’austérité actuelles imposées par le gouvernement de« notre monarque absolu ») les empêchaient de prendre les mesures nécessaires et indispensables. 


                    En termes de droit c’est de la non assistance de personnes en danger .
                    Les journaux télévisés ont continué leurs bla-blas stériles sans les citer ... !

                  • contre-vent 22 novembre 2011 08:02

                    En effet, et plus l"enquête avance, plus elle met en lumière des incohérences dans le témoignage du directeur du collège qui se contredit, selon les dires des grands parents d’Agnes. 

                     Conme si les parents de ce violeur avaient bénéficié de passe-droit... (corruption ?)

                    J’espère que les journalistes enquêteront sur les raisons de cette bizarre protection. Il y a quelque chose de clairement anormal.


                  • BOBW BOBW 26 juin 2012 21:11

                    Ps : Il ne se passe pas un jour où les J.T. pour faire de l’audience ,satisfont un certain voyeurisme de nombreux téléspectateurs et exhibent à la Une des fait-divers criminels scabreux et odieux mettant ainsi en vedette des criminels fous ou violents.

                    Quelle mise en valeur de l’exemple auprés de nombreux individus faibles mentalement ou psycho-pathologiques !!!


                  • easy easy 21 novembre 2011 15:31

                    Quand j’évoque les moines de Tibérine, c’est pour exposer un principe, celui de la confiance en dépit des risques et pour participer ainsi aux efforts entrepris par toutes les âmes courageuses pour construire l’espoir d’un monde meilleur. On ne construit rien de valeur sans sacrifice.

                    Et je dis que pour ma personne comme pour mes enfants, je crois qu’il faut accepter de prendre des risques en osant la confiance.

                    Jusque là, je parle donc du principe ayant sous tendu des actes réellement accomplis, sans précicer de niveau de risque. Disons que c’est tous risques confondus, des moindres aux plus élevés.

                    Et vous, pour invalider mes dires, vous posez que j’en parle d’aise car je ne cours quasiment aucun risque par rapport aux lycéens camarades de ce tueur.
                    Que savez-vous donc des risques en pourcentage que j’ai encourus pendant ma scolarité ? Savez-vous où je l’ai passée ?



                    D’autre part, c’est réellement une autre question, il se trouve que le lycée en question ici n’est pas un lycée banal. Sauf à être dans le déni, tous les lycéens et parents de ce lycée savent qu’il regroupe des enfants à protéger ; Et vous savez ce que veut dire cette expression en clair.

                    Dans un lycée banal, le risque de se faire violer et tuer existe et les statistiques du lycée en question ne sont pas forcément pires que les autres. Mais ses lycéens y sont tous entrés pour des raisons spéciales. Il pourrait, je n’en sais rien, rassembler alors un pourcentage plus élevé qu’ailleurs d’enfants dits à protéger ce qui inclut les schizophrènes et les borderlines qui sont très souvent victimes et parfois très violents.
                     


                    Dati dit regretter que son projet de centres fermés pour enfants difficiles ou à protéger, selon les choix sémantiques, n’ait pas été suivi.
                    Ca consisterait à regrouper des enfants spéciaux.
                    Mettons qu’on regroupe des enfants nettement agressifs. Ainsi stigmatisés agressifs, ils ne vont pas se faire du mal entre eux ? On s’en fout que leur égorgé ait été un dur ?
                    Et on va les maintenir isolés toute leur vie ?

                    Gattaca alors.



                  • easy easy 21 novembre 2011 17:15

                    Je dis que pour ma part et pour mes enfants dans une moindre mesure, j’accepte de prendre des risques en faisant confiance. Et en ce qui me concerne personnellement, je suis allé très loin dans cette prise de risque, uniquement pour faire vivre la confiance.

                    Je ne dis pas du tout que cette fille ou que ses parents avaient les mêmes dispositions que moi puisque je n’en sais rien.
                    Je dis seulement, qu’en ce qui concerne tous les parents de ce lycée, ils savent qu’il regroupe des enfants à protéger, avec tous les sens spéciaux qu’a pris cette expression depuis 60 ans.

                    A chacun de savoir et comprendre ce que signifie cette expression pudique « personne à protéger » mais disons qu’elle contient au moins la notion d’une nécessitié de surveillance. 


                    C’est donc sur ce point de la surveillance due à des personnes « à protéger » qu’il y a eu défaut de la part de cet établissement.

                    La problématique de l’argent qu’il faut pour surveiller, chacun la comprend, passons.

                    Cette problématique du coût de la surveillance pourrait être résolue en très grande partie par une surveillance mutuelle. Ca consisterait donc à dire en briefing quotidien aux personnes ainsi regroupées qu’elles ont à se surveiller mutuellement. Et là, on se retrouve sur une voie très étroite où il faut à la fois inciter chacun à la vigilance par rapport à ses camarades mais aussi, parce qu’on vise la décrispation, la détente, la déparanoïsation, inciter à la confiance.et croire aux vertus de la page blanche, du cahier neuf.

                    Bien qu’il soit extrêmement difficile de tenir un discours en ’’Méfiez-vous les uns des autres mais faites vous confiance«  je pense qu’il existe tout de même une voie pratiquable. 
                    Cette voie consiste en une éducation très explicite sur le comportement. Ce que nous ne pratiquons nulle part, hélas.

                    On organiserait des situations à deux ou dix personnes, on les laisserait interagir, on filmerait éventuellement puis on discuterait de ce qui s’est produit. On enseignerait où est le meilleur comportement. En se concentrant sur les comportements (donc exactement sur les gestes et paroles) on sortirait des procès d’intention et des spéculations sur les pensées pendant qu’on enseignerait de la manière la plus pratique qui soit le respect et la bonne conduite. 
                    On pourrait ainsi enseigner à chacun que le fait d’inviter une personne à une promenade dans les bois et sans chaperon, est discourtois puisque ça la place en situation d’insécurité. 
                    On pourrait enseigner qu’embarquer une femme tout en gardant le volant est également discourtois pour les mêmes raisons. 


                    De nos jours, il existe trop de situations où il passe pour normal, moderne ou libéré qu’une femme se retrouve seule avec un homme qu’elle connaît peu. Cette trop grande normalisation fait qu’une femme qui aurait l’instinct de refuser cette situation ne dispose pas d’arguments pour dire non. 

                    En l’occurrence, ce garçon avait pratiqué une chose courante consistant à proposer à la fille de se droguer (il s’agissait d’aller cueillir des champignons hallucinogènes). Comme la drogue s’est banalisée, autant que l’alcool, le fait d’accepter d’y participer parce que ça fait branché, conduit automatiquement la fille à consentir à une situation non policée et même anti policière. Même topo pour le dedipix.

                    Il me semble donc tout à fait possible d’éduquer les jeunes au mix méfiance+confiance en leur inculquant le principe de la sécurité qui est due par courtoise et en travaillant ce comportement afin qu’il devienne un réflexe. 


                    Ainsi, le fameux coup de la panne (de voiture) ou du dernier verre, devraient être travaillés et ça devrait déboucher sur une règle de conduite comportant des pare-feux adaptés.
                     
                    Je ne trouve pas fou que ce garçon ait été accepté (comme d’autres dans son cas très probablement) dans ce lycée et ce qui me semble fou c’est que cet établissement n’a semble-t-il rien entrepris comme travail comportementaliste.


                    @ Alchimie plus précisément.

                    L’expression »personne à protéger« est polysémique, même pour une personne donnée. Elle veut tout dire et son contraire selon les instants ou circonstances mais contient en tous cas le sens de  »à surveiller" (à surveiller dans tous les sens que vous voulez)



                    Exemple : Il existe une grande variété d’états schizophréniques (certains schizophrènes n’ont comme seule sorte de crise, que le fou rire ou plutôt le rire à l’envers, à contre sens)
                    Quand un enfant est détecté à tendance schizoïde (ce qui ne se détermine pas en un instant, sa tendance mettant des années à se préciser) ses parents et les médecins comprennent qu’il vaut mieux le placer dans une école où il y a plus de surveillance (dans tous les sens). Car l’enfant peut agresser ou s’agresser ou se laisser agresser.


                    On ne dit pas de ces enfants qu’ils sont à surveiller, on dit qu’ils sont à protéger. 
                     


                  • easy easy 21 novembre 2011 17:28

                    @ Archibald

                    Les risques inutiles, les éviter, on est tous d’accord.

                    Mais au fait, c’est quoi un risque inutile ?

                    C’est vraiment utile de prendre sa voiture et de se taper 800 bornes la caisse pleine de personnes, sur des routes verglacées pour aller skier une semaine sans aucune préparation (taux d’accident en ski est très élevé)
                    C’est vraiment utile de faire de l’ULM ? De la plongée ? De descendre un couloir ?

                    En plus des risques de ce genre que j’ai souvent accepté de prendre, j’en prends donc d’autres paraissant très inutiles pour beaucoup de gens mais qui me semblent indispensables parce qu’ils font vivre la confiance (prendre des auto-stoppeurs, héberger des inconnus, passer un journée entouré de 8 schizophrènes...) ce sont là des risques que je prends où je n’ai strictement rien à gagner personnellement sinon le sentiment de faire vivre la confiance (donc d’offrir à chacun la chance de la page bllanche, du cahier tout neuf).

                    Tibérine ? Depuis 4 ans, je suis en disposition de faire le même choix que ces moines. Ils n’avaient pas du tout envie de mourir, surtout pas aussi « inutilement » mais c’est ça où chacun se replie dans son bunker et ne croit plus en rien.


                  • easy easy 21 novembre 2011 17:37

                    «  »" Easy, vous allez trouver que c’est trop facile, mais Agnès et les autres jeunes filles de ce collège n’étaient-elles pas en priorité les personnes à protéger ?

                    Quand des choix ultimes s’imposent il faut choisir son camp. Tout se paye dans la vie et je préfère laisser l’addition à ceux qui sont les fauteurs du trouble. «  »«  »

                    Tous les enfants de cet établissement étaient à protéger (au sens polysémique que j’ai explicité)

                    Et j’insiste sur le fait qu’une seule surveillance ne suffit pas et qu’elle est improductive. Il faut passer à autre chose et c’est l’éducation comportementaliste. Dans les écoles on fait souvent du théâtre, il faut passer aux cours de comportement.

                  • easy easy 21 novembre 2011 17:56

                    @ Alchimie,

                    Vous proposez qu’on dise « à surveiller »
                    Dès lors qu’on trouvera normal que nos enfants soient à surveiller, nous trouverons normal d’être des adultes à surveiller et nous serons alors à Gattaca toute.

                    Comme la surveillance est improductive, comme les travers de ce garçon pouvaient être réglés à la fois par des cours de comportement administrés à lui et à ses camarades (les deux parties doivent être en même temps éduquées aux mêmes principes de sécurité par la courtoisie) je verrais mieux l’emploi des expressions comme « à encadrer » « à structurer » « à éduquer » « à comportementaliser »



                  • easy easy 21 novembre 2011 18:20

                    «  »«  » 

                    Pour autant je n’aurai pas souhaité que mes enfants soient scolarisés dans un établissement qui accueille des enfants « à problèmes » et j’aurai été furieux d’apprendre que c’était le cas si on ne m’avait pas prévenu à l’inscription. C’est la responsabilité des parents de choisir à qui ils vont confier leurs enfants en ayant les données nécessaires pour assumer ce choix. Je ne peux toujours pas comprendre que l’on ait laissé se cotoyer en internat un adolescent très gravement perturbé par des problèmes psychologiques liés au sexe et des jeunes filles elles aussi adolescentes et non prévenues de ces problèmes. «  »"


                    Ce lycée était spécial ( J’ignore à quel point il était spécial mais ce crime aurait pu se produire dans un lycée banal où l’on trouve des gamins disposés à mitrailler dix personnes)
                    Lorsque des parents inscrivent leur enfant dans un établissement qui prétend offrir plus de protection et de tolérance, ils entendent que ce PLUS sera en faveur de leur rejeton. Chaque parent focalise sur son cas et il est bien heureux que la direction d’un tel établissement soit large d’idées. Chaque parent manque alors d’imaginer que dans le lot, il y a d’autres enfants peut-être plus gravement orientés que le leur ; Ou plus exactement d’autres enfants qui feront caisse de résonnance avec le leur et qu’ensemble ils produiront un effet Larsen, une hystérie.

                    Chaque parent qui parvient à inscrire son cancre de fils dans une école spécialeespère bien qu’il sera Bien stimulé par des camarades plus travailleurs. Il n’envisage pas que son rejeton soit entouré d’hyper cancres.


                    Ici, vous nous exposez que vos enfants et petits-enfants sont des gentils. C’est facile à dire.
                    Tout gentils qu’ils soient vos descendants, ils ont forcément accumulé des casseroles (dont vous ignorez parfois le contenu). La vérité de leur état et de leur passé serait exposée ici, vous seriez obligé d’obliquer. Ils n’ont certainement rien fait d’aussi grave que le lycéen en question mais ce qu’ils ont déjà fait comme conneries valent étiquettes noires pour ceux des parents qui feignent de croire que les leurs sont des anges.


                  • easy easy 21 novembre 2011 18:48

                    Depuis le début de mon intervention sur ce topic, je propose que soit menée une action concrète jamais tentée jusque là.


                  • easy easy 21 novembre 2011 19:15

                    «  »«  » Ben votre discours est tellement « riche » et alambiqué que je n’arrive pas à la retrouver votre « idée ». 

                    Dans le genre aller à l’essentiel vous pouvez faire mieux «  »"



                    J’ai l’impression que vous ne parvenez à lire que ce qui n’est pas du ressassé.

                    Ici, j’ai dit et répété quelque chose que personne n’a jamais dite à ma connaissance : il faut enseigner les Bons comportements. Il faut faire du comportementalisme en groupe.

                    Ca ressemble un peu au théâtre mais ce n’est pas pour jouer la comédie, c’est pour que nous ayons tous les mêmes repères sur ce qui est correct et ce qui est déviant dans nos comportements.

                    Ce n’est pas sorcier ni très compliqué à comprendre mais c’est nouveau et vous ne parvenez pas à le lire.


                  • easy easy 21 novembre 2011 19:29

                    «  »«  Je ne dis pas non plus que mes chérubins n’en soient pas eux aussi capables .. Je dis que j’ai eu du pot qu’ils ne soient pas ainsi, et je dis qu’il me parait dangereux de faire cohabiter un enfant dont on connait le passé plus que trouble et des enfants »gentils« .  »«  »"

                    Il est dommage que nous n’en soyons qu’à avoir eu du pot.

                    Nous serions plus sûrs de la bonne conduite de nos enfants et des adultes qu’ils deviendront si nous imposions à tous un réglage des curseurs sur ce qui est correct comme comportement et cela doit passer par des cours collectifs de comportement (il est capital que chacun sache que les autres ont acquis les mêmes connaissances et repères)


                    Concernant le vol de cerises que vos descandants ont commis. Il existe, et certains savent la brandir à l’occasion, une assertion selon laquelle qui vole un oeuf...Et je pase sur l’autre assertion selon, laquelle les chiens ne font pas des chats qui peut envoyer 30 générations au bûcher.

                    A partir de n’importe quelle miette de faute d’une personne ou de ses parents, les Saint Just et autres Fouquier Tinville sauront envoyer vos voleurs de cerises à la guillotine. (Faut-il vous rappeler que des gens ont été exécutés pour des queues de cerises ?

                    Alors soit on maintient le secret des casseroles de chacun, soit on expose les casseroles de tout le monde, des juges et des concierges compris


                  • easy easy 21 novembre 2011 19:40

                    «  »«  »«  je pense que vous vous plantez profondément   »«  »"


                    Vous me paraissez bien sûr de vous au sujet d’une expérience jamais tentée.






                  • easy easy 21 novembre 2011 20:25


                    «  »«  »«  »«  » Vous inversez les problèmes. Il y a des urgences qui ne peuvent pas se traiter avec de l’homéopathie, du théâtre ou du yoga. «  »"

                    Ce lycéen a eu de gros problèmes de comportement et sa victime n’a pas disposé de repères comportementalistes pour les remarquer. Elle en aurait disposé, elle aurait immédiatement remarqué qu’il était peu respectueux de sa sécurité et n’aurait pas accepté de se promener seule avec lui.

                    Je dis et répète que ces fautes de comportement pourraient se résoudre par des cours de comportement.

                    Vous répondez que j’inverse les problèmes et pour essayer de le prouver, vous inversez mon propos en donnant à penser que j’aurais préconisé du théâtre, du yoga ou de l’homéopathie.




                  • Gérard Luçon Gerard Lucon 21 novembre 2011 14:54

                    @Amaury .. du verbe « resolver » sans doute ? pour le reste de ton commentaire, d’accord !



                  • AMAURY ARRETEZ DE FUMER...VOUS ETES ENCORE HORS SUJET...


                  • Gérard Luçon Gerard Lucon 21 novembre 2011 14:53

                    ce jeune assassin est de « bonne famille », donc il va dans une ecole normale pour gens plus ou moins riches !

                    Si il s’etait agi d’un « jeune d’origine immigree » il aurait ete place en centre ferme, suivi par la PJJ, et n’aurait peut-etre pas beneficie d’autant de complicite directe ou indirecte .. et je ne parle pas de ces lamentables psy tout juste bons a se dedouaner de leurs pronostics !

                    Gerard LUCON, ancien Directeur a la PJJ


                    • Taverne Taverne 21 novembre 2011 14:54

                      Il y a deux choses à mettre en balance : l’évaluation de la dangerosité de l’individu et sa réinsertion. Aucun de ces deux enjeux ne doit être sacrifié au profit de l’autre.

                      Je ne trouve pas cet article excessif. Je n’en dirai pas autant de Marine Le Pen qui, n’ayant aucune idée sur le sujet, brandit bêtement la peine de mort. Son imbécilité la discrédite comme candidate à la présidence.


                      • Massaliote 21 novembre 2011 16:03

                        Ce petit pervers, fils de prof (droits-de-l’hommiste ?) et donc plus protégé qu’un délinquant-lambda a pu récidiver et aller au bout de son fantasme avec la complicité passive de ses parents, des « experts-psys », de la justice et de la direction du lycée. Je ne comprends pas qu’un directeur à qui des parents confient que leur fils a fait 4 mois de préventive n’en demande pas le motif. Même s’il n’en a pas le droit.

                        Quand aux belles âmes qui s’émeuvent à l’idée que le chérubin ait eu, même partiellement, ses chances de réussite amoindries s’il avait été incarcéré, ELLES ME DONNENT ENVIE DE VOMIR.

                        Remarquons aussi la tartufferie de l’établissement qui s’est empressé d’apposer une plaque à la mémoire de la victime, mentionnant « décédée » et non « assassinée ». Elle est morte ? Vite, tournons la page. Quelques larmes de crocodile, quelques postures affligées, les affaires continuent....


                        • Massaliote 21 novembre 2011 16:38

                          J’ajoute que le « sauvageon » avait pour habitude de rendre au lycée avec un couteau dans la poche, un briquet et de l’essence pour sa recharge. Prévoyant, le bon jeune homme. Et vigilant l’encadrement « d’excellence ».


                        • lsga lsga 21 novembre 2011 18:01

                          Mais Que Fait Philippe De Villiers ???? 

                          La peine de mort pour les mineurs pédophiles, vite !

                          http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/tais-toi-et-pardonne-103772


                          (heureusement, Marine Lepen n’a pas d’enfant ; donc aucune chance que l’un d’entre tombe dans la catégorie des gibiers de potence. )

                          • easy easy 21 novembre 2011 18:44

                            Outchhh, on en est donc là !


                          • velosolex velosolex 21 novembre 2011 19:26

                            Si ce fait divers tragique révèle bien des lacunes, il me semble aberrant de condamner à travers son exploitation, la scolarité obligatoire. Par contre, comme bien des internautes le soulignent, il est incroyable que ce garçon ait pu suivre sa scolarité dans un milieu ouvert. J’ai entendu parler des professionnels de la santé et de la justice de grilles d’évaluation, pas besoin d’être en effet un expert pour piger qu’il avait accumulé un ensemble de critères absolument alarmants, dés la première affaire : Non seulement le viol, crime majeur, mais sa préméditation avérée.

                            Si ce crime a un tel retentissement, c’est qu’il fait partie de ces faits divers qui parle à notre inconscient collectif. Paroles d’experts de la justice, de l’éducation et de la santé pour se renvoyer la balle, dans un bel exercice de défense de leurs intérêts personnels.
                            Passons sur la parole interdite : Celle des budgets par exemple, qui prend en charge environ 500 jeunes délinquants dans leurs centres fermés. Que fait-on des autres ? N’est ce pas le même problème quand certains condamnés ne purgent pas leur peine, les prisons débordant.
                            Ce lycée avait un statut particulier, un tiers d’enfants venant des départements extérieurs et dont les parents payaient environ 10000 euros annuels, au bénéfice des enfants des environs qui ne payaient eux que 500.
                            Le présumé meurtrier, puisqu’il faut user de précaution de langages pour parler d’évidences, était dans quel catégorie. A t’il pu accéder à se lycée grâce à ses parents qui ont payé. Voilà des questions dérangeantes dont on n’a pas la réponse ?


                            • rakosky rakosky 21 novembre 2011 19:36

                              @velosolex Comme vous le dites,ce n’est pas la scolarité obligatoire qui est en cause ,mais le fait qu’elle puisse être poursuivie dans des établissement d’enseignement ouverts
                              Il existe des structures et des corps d’enseignants et d’éducateurs spécialisés,que les gouvernements successifs de droite comme de gauche s’acharnent à liquider depuis des années


                            • rakosky rakosky 21 novembre 2011 19:28

                              Je suis surpris du contenu de certaines réactions,je ne propose ni le rétablissement de la peine de mort ni l’exclusion radicale et définitive des mineurs délinquants.
                              Mon propos n’est pas celui d’un vieux facho ,il se situe dans le cadre des solutions qui peuvent être apportées à un problème majeur de société,dans le strict cadre d’un état de droit.
                              Mon article voulait poser deux questions précises.
                              1/ L’inscription de droit d’un élève dans un établissement d’enseignement et la confidentialité de son dossier doit-elle être sans limites ?En particulier ,si cet élève est poursuivi pour des faits qui relèvent d’une juridiction criminelle.
                              Nous ne parlons d’incivilités ou d’actes de violences ordinaires que l’institution scolaire et ses personnels doivent pouvoir gérer,mais d’actes dont la gravité est de nature à constituer un danger pour la vie et l’intégrité physique des enfants scolarisés.
                              2/J’évoquais pour l’administration qui prenait la décision d’inscrire dans un établissement scolaire un individu poursuivi pour viol aggravé sur mineure accompagnés d’actes de barbarie,d’assumer ce choix publiquement devant les parents.
                              Comme parents d’élèves ,n’avons nous pas le droit d’être informé de la présence d’un tel individu dans la classe ou l’établissement où sont scolarisés nos enfants ?
                              La mission et l’obligation des pouvoirs publics et des responsables politiques n’est elle pas d’ouvrir en nombre suffisant des structures d’accueil permettant d’accueillir les jeunes présentant un profil de dangerosité élevé ?
                              Je ne parle pas de maisons de correction ,mais de véritables structures éducatives,avec de vrais professeurs spécialisés pour ce type de public et tout l’encadrement humain nécessaire.
                              Peut on accepter pour des raisons d’économie budgétaire que ces jeunes qui méritent des soins et un encadrement particulier soient versés dans des classes ordinaires au mépris de la sécurité physique de nos enfants .
                              Le droit à la sécurité n’est pas une invention de la droite extreme ,il est un droit démocratique que toute societé civilisée doit garantir à ses citoyens


                              • suumcuique suumcuique 21 novembre 2011 19:32

                                Au-delà de l’obsession toute chrétienne - dans le sens le plus large du terme - du sexe, que l’on trouve, par exemple, chez de Villiers, il est bien vrai que le rétablissement de la peine de mort est une nécessité. 

                                L’abolition de la peine de mort, voulue par un membre de la tristement fameuse tribu, a été un « signe fort » pour les primitifs au sens psychiatrique. Elle a signifié concrètement la primitivisation de la société française. La chutzpah veut que, cinq ans plus tôt, un membre de la même tristement célèbre tribu avait fait voter la loi sur l’avortement. D’un côté, on tue les foetus et de l’autre, on protège les assasins ; non seulement on protège les assassins, mais on les laisse ou on les remet allègrement en liberté.  
                                Le rétablissement de la peine de mort, rétablissement qui ne sera naturellement possible que si la France est de nouveau gouvernée, gouvernée par des Français, marquera le retour à la civilisation.

                                • lloreen 21 novembre 2011 20:17

                                  suumcuique

                                  « Le rétablissement de la peine de mort est une nécessité ».

                                  Je vous rassure:elle est rétablie avec le traité de Lisbonne.

                                  Le cas est dramatique, mais n’est ce pas très hypocrite avec une justice à deux vitesses, qui laisse en liberté un président de FMI accusé de viols à la douzaine depuis des décennies et qui permet qu’un tel pervers fasse la une des magazines et des journaux des jours durant ?

                                  Ce jeune homme prenait-il des médicaments... ?
                                  Parce qu’il est extrêmement malhonnête de passer sous silence, le fait que de très nombreux jeunes tueurs (dans les drames se passant dans les écoles et les universités) étaient suivis par des psychiatres qui les avaient mis sous anti-dépresseurs...


                                  • Annie 21 novembre 2011 20:31

                                    Il y aura une enquête, des responsables vont être trouvés et des têtes vont tomber. Cela changera-t-il les choses ? non pas vraiment, parce qu’un vrai suivi et des services qui se parlent et ne sont pas complètement disconnectés, cela coûte très cher. Alors on trouvera à quelque part un ou deux boucs émissaires pour calmer la populace et cette affaire sera classée.
                                    Un point quand même spécialement à l’intention de Rakosky. Le Sun a il y a quelques années sous la direction de la belle Rebecca (j’espère que vous suivez l’actualité britannique, sinon Rebecca était la responsable du Sun et la protégée de Murdoch) lancée une campagne pour que les habitants d’un quartier soient systématiquement informés de la présence d’un pédophile. Cela a donné lieu à une chasse aux sorcières, les vrais pédophiles chassés par la foule ont dû prendre la fuite (pour un autre quartier j’imagine) pour éviter le lynchage tandis que ceux qui avaient la malchance d’être de leurs homonymes ont subi le même sort. La campagne a été abandonnée. 


                                    • suumcuique suumcuique 21 novembre 2011 20:33

                                      Je ne souhaitais pas allé aussi loin que vous, principalement à cause des lourds préjugés de la plupart des lecteurs de ce site, lourds préjugés qui font qu’il est impossible d’avoir des échanges sereins et constructifs sur des sujets aussi brûlants que celui-ci, mais, puisque vous abordez le sujet, je vous emboite volontiers le pas, en faisant remarquer que tous les responsables d’attentats « islamistes » en France sous la Chiraquie avaient également été « suivis » par des psychiatres et étaient sous médicaments.

                                      En même temps, plus de deux tiers des Français sont sous médicaments depuis une bonne trentaine d’années. Ce qui pourrait expliquer bien des choses, par exemple, entre autres, que, depuis une trentaine d’années, un nombre massif de Français continuent à votrer pour des individus qui les spolient et qui les réduisent en esclavage au nom des calculs démoniques de la haute finance apatride, de Mélanchon à Marchais en passant par Pompidou et Sarközy. Regardons les choses en face : la population française est une population de drogué(e)s et, par là même, susceptible d’être fortement influencée par ceux qui leur fournissent des drogues, drogues qui les poussent manifestement vers le masochisme. 
                                      Mettre ou laisser des tueurs plus ou moins potentiels, plus ou moins téléguidés, en liberté est dans l’intérêt du « système ». 

                                      • velosolex velosolex 21 novembre 2011 21:21

                                        Les experts psychiatriques donnent juste un avis, interprété ensuite par le juge, qui prendra alors sa décision. Il est bien évident que l’étiquette de malade, propre à déresponsabiliser le « présumé coupable » sera plus facile à pendre, si ce type est un psychotique délirant, en proie à des hallucinations et parasité par des voix intérieures qui lui ordonnent des choses.

                                        Le fait de faire un crime particulièrement horrible s’accompagne souvent maintenant d’un certain malaise. On a tôt fait de transformer le coupable en malade, à la simple vue de l’énoncé des faits, qui pense t’on rapidement « ne peuvent pas avoir été fait quelqu’un ayant sa raison ! »

                                        C’est oublier un peu vite qu’alors tous les responsables nazis auraient du aller alors en hopital psy !....Le crime ne fait pas le malade. Les anciens le savaient bien, malheureusement, eux qui si familiers des guerres, voyaient les voisins se transformer en loups pervers et violeurs, quand l’occasion se présentait. Qui donc ose encore parler de ce volet sombre de l’homme, sans passer par la psychiatrie, bien pratique pour nettoyer les taches, même si elle reviennent malgré ce lavage...
                                        Le bouquin de Littell, les bienveillantes, peut-être.
                                        Ou quelqu’un comme Otto Dix, ce peintre allemand, (pourchassé par les nazis, et qui peignant l’horreur de la guerre, n’en peindra pas moins sa beauté, la sublimant même dans ses propos dérangeants, quand il parlait du plaisir trouble d’enfoncer une baïonnette dans un corps. (ancien soldat de 14...)

                                        Je m’égare direz vous mais pas tellement. Car le propos est là. On baptise un peu trop des gens malades, en leur faisant entrer de force dans un processus de soins, dont ils ne tireront aucun bénéfice, sinon de clémence vis à vis de leur crime.
                                        A la limite, ces pervers tireront une seconde jouissance d’avoir abusé le juge.
                                        Ne pas oublier que Marc Dutroux, le pédophile Belge suivait scrupuleusement ses soins au moment de son incarcération.
                                        Si le soin psy est indiqué et a de vrais résultats auprès de violeurs ayant compris la gravité de leur acte, et en souffrance authentique, il n’est d’aucun effet, en injonction, sur un pervers dont le plaisir est attaché à la souffrance des autres.
                                        C’est toute la limite du soin, qui n’est aucun cas un science.


                                        • neurone 21 novembre 2011 22:43

                                          Au passage,

                                          La question qui se pose ... quand va t-il passer de récidiviste... à multi - récidivistes grâce aux lois du môment !? 6mois, 3ans... 10ans ? Chose certaine, il sera libéré, car c’est ainsi que la Justice juge, mais il parait que c’est plus « civilisé » que l’empêcher de recommencer une nouvelle fois ... !

                                          Je dis juste ca comme ca !? Neurone


                                          • Georges Yang 21 novembre 2011 22:46

                                            Bien sûr,il y a une « victime innocente », pléonasme, car il y rarement de victime coupable
                                            La presse, les politiques, Internet, s’indignent , on fait une marche blanche, or, chaque semaine une vieille ou un vieux est molesté, torturé, assassiné par un jeune du même âge que le « présumé » coupable et tout le monde s’en fout !
                                            Le compassionnel fait vendre, suscite ’émotion, il faut se méfier des bons sentiments canalisés


                                            • Annie 21 novembre 2011 22:54

                                              Aye Aye comme on dit chez moi.


                                            • Georges Yang 21 novembre 2011 23:03

                                              PS
                                              On nous refait le coup de Gicquel : la France a peur
                                              Pourquoi ce crime serait-il plus affreux qu’un autre ?
                                              Face à une bande de connards armés de gourdins et de barres à mine un catcheur,un para, un costaud d’ 1m90 pour 110 kilos est aussi vulnérable qu’une gamine face à un violeur, beaucoup ont la compassion à géométrie variable


                                              • rakosky rakosky 21 novembre 2011 23:31

                                                @georges yang,c’est pour avoir toujuors stigmatisé cette peur ,l’avoir tournée en dérision,traité de beaufs et de fachos ceux qui osaient parler de l’insécurité de certains quartiers,c’est pour toutes ces raisons que la gauche bobo a fait le lit ou Marine Le Pen est en train de se vautrer.
                                                Pourquoi la compassion pour une jeune fille assassinée serait -elle toujours suspecte ou coupable.
                                                Pourquoi vouloir ballonner ceux qui veulent dire que celui qui a osé faire ça ,violer ,martyriser une enfant de 13 ans est une ordure,une pourriture vivante
                                                Pourquoi la haine ,la colère ,l’indignation et la révolte devraient-elles être arrachés du coeur de ce peuple que vous voulez châtrer
                                                Je vous affirme qu’il y a des révolutionnaires ,des antifascistes ,des ouvriers communistes ,des hommes et des femmes de conscience qui souhaitent que ce type croupisse au fond d’un cachot jusqu’au terme de sa misérable existence .


                                                • velosolex velosolex 22 novembre 2011 04:42

                                                  La colère est mauvaise conseillère comme on dit.
                                                   Si de fait il ne faut pas tomber dans l’angélisme, et mettre sur le même plan, comme on a pu l’entendre, cette pauvre jeune fille et ce violeur sur un même plan, dans un délire compassionnel propre à notre époque, vos propos « pourriture vivante » me dérangent. On est tout près du lynchage.

                                                   Hors si l’on s’autorise une fois à cela, en faisant sauter le verrou de l’intelligence au profit de celui de la vengeance, des affects et des pulsions, on risque fort de ressembler à ceux justement dont on critique la conduite.
                                                  La réadaptabilisation d’une personne passe par une justice sereine, non naïve, n’hésitant pas effectivement à refuser d’envisager la libération de personnes potentiellement dangereuses, au vu déjà de leur crime ( et le précédent était déjà tel dans son sadisme que ce placement est incompréhensible)

                                                  A mon avis, ce ne sont pas seulement des critères vaguement humanistes qui poussent vers la sortie « sauvage » (on se rassure faussement avec les injonctions de soins qui ont leurs limites évidentes) mais des critères économiques : Un détenu coute cher, les places dans les prisons comme dans les hôpitaux doivent obéir à un turn over afin de faire de la place aux nouveaux arrivants. Généralement, un condamné purgera moins la moitié de sa peine....
                                                  C’est ainsi qu’on voit de multiples violeurs voir des meurtriers, sortir au bout de cinq six ans avant de recommencer....

                                                  Que faire quand on est opposé à la peine de mort ? Et bien ne pas tomber dans l’angélisme, (ou faire semblant pour habiller de propre son cynisme) et refuser de faire prendre des risques à la population sous prétexte d’un faux humaniste. C’est à dire les garder en prison, en humanisant celle-ci, afin de pouvoir envisager de très longs séjours, seules alternatives parfois à la barbarie et à la prédation.


                                                • Georges Yang 22 novembre 2011 05:27

                                                  Ce qui est arrivé à cette fille est sordide, l coupable doit être puni, mais
                                                  1 Je n’aime pas la compassion orienté
                                                  2 il y aura toujours des crimes sordides
                                                  3 l’utilisation de la peur et le renforcement de la législation à chaque crime sont de la poudre aux yeux politico médiatique


                                                • rakosky rakosky 22 novembre 2011 22:05

                                                  @velosolex
                                                  je comprends votre point de vue ,mon propos était sans doute excessif et mes convictions les plus profondes m’amènent à penser comme vous.
                                                  Il n’en reste pas moins que le dernier crétin de ce pays comprend que l’on ne doit placer ce type d’individus dans un pensionnat où sont scolarisées des jeune filles,il y a bien une faute grave qui a été commise et sur laquelle nous devons réfléchir.
                                                  Je partage aussi votre idée d’un monde carcéral humanisé permettant de rendre supportable des lourdes peines ou des réclusions à vie.
                                                  Le corps social n’a pas besoin de vendetta,mais de la garantie qu’au moins un monstre comme celui dont il question ici ne pourra plus jamais faire de mal.
                                                  La presse publie aujourd’hui des éléments du rapport psychiatrique qui avait suivi son premier viol,ce document fait état d’une absence totale d’empathie pour la victime et de tout sentiment de culpabilité,je ne suis pas psychiatre ,mais j’y vois un signe très fort de la dangerosité du personnage qui aurait du être mieux pris en compte
                                                  Enfin,je ne crois pas trop au succès de la récupération politicienne,beaucoup de braves gens se sont émus ,ce n’est pas pour cela qu’ils vont voter pour l’UMP ou le FN,il n’y a quand même que des abrutis dans ce pays
                                                  Bien cordialement à vous


                                                • Georges Yang 22 novembre 2011 05:32

                                                  Certains crient à la peine de mort, finalement pourquoi pas, mais c’est une utopie sur laquelle aucune société moderne ne fera marche arrière
                                                  Mais on peut se demander pourquoi personne n’a réclamé la même sévérité pour ceux qui ont tué un type qui photographiait un réverbère en banlieue ?


                                                  • Georges Yang 22 novembre 2011 05:38

                                                    Pourquoi un crime violent serait pire quand il est de nature sexuelle ?
                                                    Torturer des gens pour un code de carte de crédit, sans leur toucher les organes génitaux, mais en leur brûlant la plante des pieds au chalumeau, ce n’est pas mieux
                                                    Le crime sexuel n’est pas plus odieux qu’un autre


                                                    • gaspadyn gaspadyin 22 novembre 2011 10:07

                                                      Hier j’ai appris que ce type, le violeur, avait passé 4 mois en détention préventive ( pourquoi ce mot ? pourquoi pas « en condamnation » ???) à cause d’un viol avec voies de fait.

                                                      Autrement dit, il s’était livré à une véritable agression sexuelle. Pas uniquement des attouchements forcés avec l’intention de violer. ;

                                                      Je ne comprends pas, même s’il n’avait que 16 ans, qu’on puisse traiter un violeur comme un type gentil qui a simplement fauté.

                                                      Il méritait au moins un an de taule, ou de travaux d’intérêt civique. Pas de vacances, pas de week-end, pas de télé. Il aurait dû être condamné à une peine pour avoir commis un crime.

                                                      Mais la législation empêche d’appliquer le bon sens.

                                                       

                                                      Quant à sa présence au Cévenol, elle me semble déplacée compte tenu de son passé.

                                                      Je ne sais pas si la direction était au courant de tout ; il semble que non. Mais elle, la direction, n’aurait pas dû se contenter d’informations partielles.

                                                      Quant on accepte un élève avec un passé judiciaire, on doit être informé et vigilant. Parce qu’on est responsable de la sécurité de l’établissement.

                                                       

                                                      Je pense qu’il-y-a fautes et torts partagés. La mentalité de notre époque est aussi en cause.

                                                      Informer les gens qui devaient être au courant n’aurait pas été stigmatisant.

                                                       

                                                      Finalement un assassinat a été commis, et on se rend compte qu’un mineur ( donc un « irresponsable ») a réussi à tromper plusieurs spécialistes de la psychologie et du droit.

                                                      Il est grand temps, plus que tard, de revoir les ordonnances concernant la responsabilité pénale des mineurs, et de ne plus se voiler la face.

                                                       

                                                       


                                                      • Heil Cartman Heil Cartman 22 novembre 2011 10:46

                                                        J’vais être conspué pour ce que je vais dire mais tant pis, je préfère être honnête.

                                                        1 - C’est un énième fait-divers, nous sommes 60 Millions dans ce foutu pays, il y aura toujours 1 malfaisant pour commettre ce genre de crime.

                                                        2 - Une fois de plus on en profite pour taper sur la justice, on peut d’ailleurs lire dans les commentaires du Figaro des expressions navrantes de ridicule telles que « juges rouges » « justice bobo » etc...

                                                        3 - Malgré ce que disent les parents, la récupération politique de ce fait-divers par l’UMP est évidente, ils sont d’ailleurs déjà revenu au vieux principe de 1 fait-divers = 1 loi (liberticide de préférence).

                                                        4 - C’est avec ce genre d’affaire que les politiques en général et l’UMP en particulier en profite pour supprimer la raison du débat politique (qui ne leur est jamais favorable puisque la raison permet d’apprécier leur bilan à sa juste valeur.... hum hum) au profit de l’émotion (terreau favoris du Sarkozysme) et personnellement je trouve que c’est le degré zéro de la politique.

                                                        5 - Dans moins d’un mois tout le monde aura oublié cette affaire, il ne restera plus qu’une loi électoraliste mal boutiquée qui ne fera que gêner un peu plus la justice dans ses actions quotidiennes. D’ailleurs il suffit de regarder l’histoire d’Océane, le meurtrier à rien trouvé de mieux que de se rendre de lui-même, plein de remord, en plus il a lui-même été abusé sexuellement étant enfant, tss, mauvaise fin pour l’UMP qui n’a pas pu récupérer cette histoire. Heureusement est arrivé Agnès et son jeune violeur, assassin, déjanté, récidiviste (le profil idéal, miam). Exit Océane, Welcome Agnès, enfin une vraie affaire qui fait pleurer dans les chaumière avec un vrai monstre comme coupable. Je parie qu’on entendra plus parler d’Océane avant que C.Hondelatte ne décide à en faire son sujet dans son émission trash.

                                                        6 - Ça va surement choquer bon nombre de personnes mais je trouve assez hypocrite de la part d’un pays guerrier comme le notre d’hurler au crime infâme pour une gamine victime d’un fait-divers sur notre territoire alors que nous bombardons, massacrons, colonisons allégrement dans les autres pays. Assumons d’être un peuple violent ou stoppons net les agressions, la demi-mesure n’est rien d’autre que de l’hypocrisie.


                                                        • Valas Valas 22 novembre 2011 10:57

                                                          @ l’auteur,

                                                          C’est un fait, mais voyez vous des cas de viols, de meurtres, non seulement il y en a tous les jours depuis la nuit des temps mais en plus je connais autour de moi de nombreuses personnes malheureusement concernées par des faits similaires.... J’ai fait certaines rencontres dans ma jeunesse où certaines confidences me font aujourd’hui estimer à plus d’une femme sur 4 violée au moins une fois dans sa vie ! Dans un pays soi-disant démocratique, sain etc.... C’est ENORME !!!!!

                                                          Par contre les médias n’en ont jamais parlé....

                                                          Je veux surtout spécifier que malheureusement ceci est une réalité qui touche des gens TOUS LES JOURS !!!!! Et qu’être hypocrite et démago sur ces sujets sensibles ne sont pour moi que synonymes de manipulation pour instaurer une politique encore plus sécuritaire destinée à renforcer la répression au lieu de remédier au problème de fond actuel qui est la sociabilisation en perpétuelle chute depuis que les nouvelles générations de parents deviennent laxistes dans leur conformisme, ceci conforté par l’écroulement du système éducatif français depuis que Lionel Jospin a entamé toutes ses réformes catastrophiques à l’époque où il était le chef du gouvernement pour Jacques Chirac !


                                                          • ddacoudre ddacoudre 22 novembre 2011 10:59

                                                            bonjour rakoky

                                                            désolé mais tu as une approche superficielle , tu renoues avec des opprobres qui avaient disparue et qui de toutes les manières n’apportent aucune solution.
                                                            autour du 14 siécle dans les rue de paris des femmes étaient violées et qui plus est, plus personne ne voulaient d’elles pour épouse,
                                                            c’est ce sort que nous souhaitons, nous pouvons aussi renouer avec le pilori. en Angleterre il y a quelques années des gamins d’une 10 ans ont tué une fillette, la police à du les cacher leur donner une autre identité pour qu’il puissent retrouver une vie normale.

                                                            nous aurait-il échappé la thématique dans laquelle nous sommes entrées via de justes causes, pour en faire un sujet de voyeurisme et d’instrumentalisation médiatico-politique , bien au delà de l’information sociologique nécessaire.

                                                            nous n’avons pour la plus part même plus conscience, emporté par la focalisation médiatique que nous serions prêt d’enfourcher la démarche inquisitoriale, renouer avec la peine de mort, et abandonner l’humanisme que contient la déclaration universelle des droits de l’homme.

                                                            c’est fabuleux de voir comment un fait dramatique qui l’est moins que les millions d’enfants qui meurent de faim (essaie d’imaginer la souffrance de quelqu’un qui agonise lentement, puisque ces montages médiatiques calculés nous le sollicite).
                                                            nous
                                                             ’autait-il échappé le conditionnement dans lequel nous sommes baignés au travers d’une filmographie qui fait une large exploitation de tout ce type de crime, que l’on retrouve dans bon nombres de feuilletons télévises, et qui soulèvent l’émotion de ceux qui les regardes et que leur imaginaire transposent quand survient la réalité.

                                                            nous dépassons largement le besoin sociologique d’information des risques que représente l’existence humaine qui essaie de contrôler ses comportements animaliers et les risques de ces productions culturelles.
                                                            faudrait-il que nous en arrivions à l’hégémonie, parce que l’on ne réfléchit que dans l’émotion télévisuelle (car s’ils n’en faisaient pas état comme tant d’autres crime qui se déroulent tous les jours, nous nous en foutrions complétement.)

                                                            faudrait-il au nom du principe de précaution qui est sous-jacent tuer tous les hommes comme l’on à tuait des troupeaux entiers, pour un qui était malade.

                                                            en toutes chose il faut savoir raison garder, même si je sais que ce sont nos émotions qui nous dirigent, cela impose encore plus a ceux dont le métier est d’informer de ne pas construire des histoires dramatiques.
                                                            les problèmes de récidives sont connus et « archie » connus des spécialistes. les américains ont abandonné espérance qu’ils mettaient dans les outils permettant de lire dans le cerveau nos émotions etc. tout cela est connu des spécialistes qui planchent sur ces sujets,
                                                            trouve donc un média qui traite de cet événement dans le souci d’informer les citoyens pour les éclaire et dépasser la réaction émotionnelle.

                                                            j’avais déjà abordé ce sujet dans l’affaire Laétitia,cela permet de comprendre que nous sommes dans un remake politico-médiatique que je trouves honteux.
                                                            si les citoyens savaient comment ce construisent ce type reportages qui instrumentalisent les familles des victimes et font du radio trottoir émotionnel, nous mesurerions peut-être le risque de dérive que cela représente et dont nous avons un échos par les discours imbéciles de quelques politiques.

                                                            à construire comme nous le faisons des marches blanches,à entrer dans une banalisation hypocrite qui deviendra une posture mécanique, loin de la nécessaire empathie, il y a une direction vers le lynchage qui se dessine, pour l’instant il est médiatique, mais nous ne sommes pas à l’abri d’un éniéme dérive comme dans l’affaire du corbeau, ou un innocent fut tué et un lobotomisé médiatique c’est retrouvé en prison pour assassinat.
                                                            dommage que tu sois passé au travers de questions que ne posent pas les médias.

                                                            http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=88485.
                                                            ddacoudre.over-blog.com .
                                                            cordialement


                                                            • panpan 22 novembre 2011 21:31

                                                              Ce gamin devait être interné dans une école spécialisée pour les délinquants. Mais les parents ont protesté en disant que c’était un élève brillant qui ne pouvait pas se retrouver dans un tel établissement de niveau intellectuel minable, peuplé de pauvres racailles de banlieue ! Le malheureux ! Il fallait lui donner une chance !
                                                              En payant, en arguant d’une certaine position sociale, avec quelques appuis bien placés, on sait bien qu’il y a des accomodements possibles...
                                                              Eh bien voilà ! C’est fait !
                                                               
                                                              Si ce Mathieu s’était appelé Mahmoud, il serait resté en prison et aurait été dirigé vers un établissement « spécialisé »...


                                                              • Massaliote 24 novembre 2011 16:28

                                                                Le chérubin fumait parait-il, d’après d’autres élèves, régulièrement du haschich. La même drogue prise par le violeur et assassin de Karine 16 ans. Vous savez, cette drogue « douce », qu’il faudrait mettre en vente libre d’après certains politicards.


                                                              • chapoutier 22 juin 2012 08:12

                                                                de retour !!!

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