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Dénonçons le « bio » et appelons à une agriculture « raisonnée »

  Sur le stand fruits et légumes d’un super marché, je regardais l’autre jour, au fond d’un emballage à moitié vide de ses fruits, une minuscule étiquette : « produit issu de l’agriculture raisonnée » ; plus loin, un étalage entièrement dédié à l’agriculture biologique, avec sa banderole publicitaire sur laquelle figurait, en grosses lettres : « produits bios », contrastait par son insolence.

  D’un coté donc un système de production osant à peine se déclarer, de l’autre un système de production en pleine euphorie ayant le fort soutien des médias, des écologistes et souvent par ignorance la préférence des consommateurs.

  Il faut dénoncer d’abord quelques idées reçues concernant l’agriculture bio. Elle est un peu le retour à l’agriculture empirique qu’ont connu nos grands parents. En ces temps là il n’y avait pas d’engrais, les fumures se limitaient au fumier de la ferme (lorsque celle-ci possédait des animaux). Les traitements antiparasitaires, qui commençaient à se révéler indispensables, utilisaient des éléments chimiques simples : cuivre, soufre ; des produits de la panoplie des désinfectants ménagers : savon, eau de javel ; des extraits de végétaux : nicotine. Les rendements étaient faibles et quelquefois nuls. Faut-il rappeler les famines qui ont ravagé certains pays d’Europe au moment de l’épidémie de mildiou de la pomme de terre. Les produits de la terre étaient-ils alors plus sains ? Pas toujours, car contaminés par certains champignons, ils pouvaient-être toxiques. Etaient-ils meilleurs ? Oui sans doute car, du fait de leur croissance lente, plus riches en matière sèche ; mais ils étaient plus souvent véreux et de mauvaise conservation.

 Tous ces problèmes, les producteurs bios les retrouvent ; ils doivent abandonner ainsi certaines cultures trop fragiles et leurs rendements sont souvent très faibles. Une telle agriculture est coûteuse et ne peut nourrir beaucoup de monde. C’est une agriculture de pays riches.

 A cette agriculture d’autrefois, les médias opposent (voir notamment le documentaire « home ») une agriculture industrielle : celle où l’élevage est conduit en batteries de plusieurs milliers de bêtes, où la récolte des céréales met en jeu d’énormes moissonneuses batteuses travaillant en ligne sur des exploitations gigantesques, où les serres dans lesquelles se cultivent des légumes couvrent des régions entières. Là, en effet, la démesure est à son paroxysme : démesure dans l’utilisation des engrais, des produits anti parasitaires, de l’eau. Cette agriculture industrielle polluante exploite les connaissances scientifiques dans le seul but d’obtenir en masse un produit homogène qui satisfait les centrales d’achat des grandes surfaces ou les industries de transformation. C’est une agriculture de profit. Il faut dire qu’à sa décharge, elle permet au consommateur d’acheter des produits bon marché, elle a aussi contribué à réduire la faim dans le monde.

 Il existe une troisième voie « l’agriculture raisonnée ».

 Qui a inventé ce concept ? Il est vrai qu’il s’impose à celui qui veut nourrir le monde mais aussi préserver l’environnement.

 En quoi consiste-t-il ? Il s’agit de produire en utilisant le maximum de connaissances scientifiques pour éviter les erreurs, ne pas gaspiller les intrants, éviter les pollutions et préserver l’environnement.

 Celui qui fait de l’agriculture raisonnée, utilise les engrais minéraux car le système racinaire d’une plante n’absorbe pour sa nutrition que des sels en solution dans l’eau. Mais ces engrais seront apportés au bon moment, quand la demande de la plante est forte, en tenant compte de ses besoins pour éviter les pertes polluantes.

 Il utilise aussi des pesticides modernes qui sont souvent plus efficaces et à faible persistance sur la plante et dans le sol. Il traitera les premiers foyers du parasite avant qu’il ne se développe en épidémie. Il utilisera les prédateurs du parasite lorsque cela est possible et surtout il se servira des variétés résistantes obtenues par les chercheurs.

 Il prendra soin de la terre qui lui a été confiée en lui gardant sa fertilité, en la protégeant de l’érosion, en y maintenant des espaces où la vie naturelle peut se maintenir.

 Il faudrait aussi établir une charte de cette agriculture et, comme il se fait pour l’agriculture bio, la soumettre à des contrôles.
 
Via le site BlogHardi


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58 réactions à cet article    


  • shadok71 shadok71 20 juillet 2009 11:42

    A la question « Qui a inventé ce concept ? » l’auteur oubli de répondre.
    Le concept d’agriculture raisonnée a été fondé par l’industrie agroalimentaire.
    Parler de concept est un peu exagéré, puisque il se limite à peu prés au respect des doses d’engrais et de pesticides nécessaire à une agriculture productiviste. En gros, on continu comme avant mais sans exagérer quand ça ne sert à rien.
    L’agriculture raisonnée, à été créer à mon avis pour semer la confusion face à l’agriculture Bio et donner une image un peu plus verte de l’agriculture productiviste.


    • brieli67 20 juillet 2009 13:47

      A la question « Qui a inventé ce concept ? » l’auteur oubli de répondre. Le concept d’agriculture raisonnée a été fondé par l’industrie agroalimentaire.

      FAUX vos sources et vos liens svp !

      Parler de concept est un peu exagéré, puisque il se limite à peu prés au respect des doses d’engrais et de pesticides nécessaire à une agriculture productiviste. En gros, on continu comme avant mais sans exagérer quand ça ne sert à rien.

      Ce n’est pas un progrès ? On ne traite que si nécessaire et par des traitements spécifiques et adaptès au cas par cas. Au lieu saucer à tout va ?

      avec une plus grosse marge du producteur, moins de temps, moins de produits. Sans assurance aucune... Si ça rate il n’y a que les yeux pour pleurer

      L’agriculture raisonnée, à été créer à mon avis pour semer la confusion face à l’agriculture Bio et donner une image un peu plus verte de l’agriculture productiviste.

      non ! Ce sont des exploitants agricolesà l’origine et toujours encore qui en avait marre de suivre les conseils des Chambres d’Agriculture et de l’Industrie, qui sont presque identiques.

      L’industriel veut pour son image de marque le champ propre donc préconise des doses trop fortes et trop fréquentes.

      Les pulvérisateurs sont devenus de plus en plus sophistiqués pour traiter plus uniformément et plus rapidement. Les bas volumes par exemple : là où l’on devait mélanger le produit à 8oo l d’eau par ha on traite actuellement à moins de 5ol par ha. 

      Beaucoup de ces « raisonneurs » font les mélanges eux_même à partir des substances actives sur le marché. Ils n’ont aucune envie de trouver de la boue au fond de la cuve en fin de traitement. 

      Quant au Bio ? J’espère que vous avez inclus votre carré d’oignons et d’échalottes de votre jardin, 5 ou 1o ares. Parlez nous de votre lutte manuelle contre les adventices et des dégats des nuisibles. C’est encore assez beau pour vendre ou céder à vos amis ?



    • barrere 20 juillet 2009 22:51

      brieli 67 :

      c’est vous qui etes dans le faux !

      le concept agriculture raisonnée est bien sorti des écuries de la fnsea pour répondre au concept d’agriculture raisonnable qui est totalement différent

      comme la certification des fermes avec le réseau Farre dont l’ancienne présidente était préisdente du cnja et décorée de la légion d’honneur


    • Lisa SION 2 Lisa SION 2 21 juillet 2009 04:29

      L’agriculture raisonnée, c’est le satellite qui régule le débit du distributeur d’engrais chimiques. C’est un progrès mais le tracteur fait toujours dix tonnes et pile la terre qui meurt et ne respire plus sous la pression de ses socs et ses roues Il y a pourtant dix fois mieux que le bio en rendement : ... La vidéo a été effacée, voici son contenu :

      L’homme qui parle avec les plantes (48:34)

      " Le miracle, c’est Don José Carmen Garcia Martinez qui, avec son amour pour les plantes, les paroles qu’il leur adresse et d’anciennes recettes aztèques, a réussi à cultiver des légumes géants. Il a produit ainsi des choux de 45 kg, des pieds de maïs de 5 m. de haut, des feuilles de blette de 1,5 m. de long, 7 à 8 courges par pied (1 à 2 habituellement), 110 tonnes d’oignons par hectare (16 tonnes normalement)..etc.

      Un journaliste péruvien, Yvo Perez Barreto, est allé trouver Don Carmen chez lui et a raconté tout ce qu’il y a vu. Mais ce n’est pas le seul témoin : l’Université d’agronomie de Chapingo (Mexique), sous l’autorité du Pr Nicolas Cerda, spécialiste des sols, a comparé les résultats de Don Carmen avec ceux obtenus par les méthodes de l’Université sur des terrains contigus. Des ingénieurs du Ministère de l’agriculture mexicain sont venus analyser l’eau, les légumes, les semences et surtout le terrain volcanique de l’agriculteur. Rien de particulier n’a été décelé. Parmi les savoir-faire de Don Carmen, on note : cultiver sans pesticides et multiplier jusqu’à dix fois la production agricole ; utiliser 700 g de fertilisant par hectare, au lieu des 500 kg habituels dans l’agriculture intensive ; cultiver sur terres salées ( ce que ne savent pas faire les israéliens autour de la mer Morte ndr )

      Créer de nouvelles plantes résistant aux maladies, non transgéniques… au début, sur sa terre presque stérile, il s’asseyait à côté des plantes et leur demandait de l’aider. Don José Carmen est persuadé que c’est grâce à la communication qu’il a établie mentalement avec les plantes qu’il a obtenu ces résultats miraculeux. Pour lui, le secret c’est l’amour qui lui donne cette main verte. Son livre (1) donne des tas de recettes, de trucs, qui pourraient révolutionner la planète, tout en changeant la mentalité humaine : l’amour à la place du profit immédiat. "

      (1) Les Éditions Clair de Terre, Presses du Châtelet, 1998 (isbn :9782911217159).

      Voila le livre au format pdf de l’homme qui parle aux plantes (283 Mo) (megaupload.com)

      • Une approche biodynamique :
        – « Le jardin de Perelandra« de Machaelle Small Wright, tome 1 et tome 2, pour apprendre à travailler en partenariat conscient avec les intelligences de la nature…
        – Et son livre introductif sur son histoire et les débuts du » jardin de Perlandra »  : « Vivre conscient du divin en toute chose« aux éditions co-créatives.
      • Ce texte m’a fait penser aux fameux « Jardins de Findhorn » , où une communauté, par les prières, et la collaboration avec les Dévas, a fait d’un champ de cailloux, une terre fertile d’un exceptionnel rendement… sans parler du taux vibratoire des récoltes…
      la culture raisonnée est un système qui s’étend après avoir eu raison de vous...L.S.

    • herbe herbe 21 juillet 2009 10:20

      Lisa Sion 2 : merci !!!


    • brieli67 21 juillet 2009 10:40

      de grâce allez sur ce site au lieu de verser dans l’ésotérisme

      http://attra.ncat.org/

      voir comment on fait du sustainable de l’organic aux USA

      ou de l’aeroponic
      http://en.wikipedia.org/wiki/Aeroponics
      http://www.aeroponics.com/


    • herbe herbe 21 juillet 2009 12:13

      merci pour les liens brieli67.
      Je constate à partir des liens fournis par Lisa SION 2 les résultats !
      Pour le reste je suis agnostique, les faits si ils sont avérés sont tout simplement têtus ...


    • sobriquet 20 juillet 2009 11:58

      L’agriculture biologique n’est pas l’agriculture de nos grands-parents. elles s’en distingue par des méthodes plus modernes, une connaissances plus approfondie des mécanismes biologiques et environnementaux. En particulier, on sait se protéger des parasites sans traitements chimiques antiparasitaires ou presque.

      Cette confusion rend votre évocation des épidémies de mildiou, des famines et des fruits véreux sans objet.

      Vous demandez qui a inventé le concept d’agiculture raisonnée sans répondre à la question. Justement, j’entends souvent dire que l’agriculture raisonnée n’est qu’une présentation édulcoré de l’agro-industrie, destinée à séduire les consommateurs dans le doute. Si c’est « raisonné », ça ne peut être mauvais, n’est-ce pas ?

      L’agriculture raisonnée n’autorise-t-elle pas l’usage d’OGM ?

      Vous écrivez enfin que l’agriculture biologique ne peut nourir beaucoup de monde. Vous dites cela à vue de nez ? Cette affirmation aurait mérité d’être étayée, car la question est loin d’être tranchée, est des organisations à l’autorité reconnue ont tendance à affirmer le contraire. En réduisant le gaspillage des territoires voués à l’agriculture, notamment en réduisant la production de viande, j’ai tendance à croire que l’agriculture biologique pourrait nourrir 8 milliards d’humains sans difficulté.

      Finalement, et sans vouloir vous offenser, je crois que c’est votre ignorance technique qui vous fait critiquer ainsi l’agriculture biologique. Votre description sommaire du processus d’absorption des nutriments par la plante le prouve. Pour votre culture, je vous invite à lire l’article « mycorhize » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Mycorhize ) de Wikipedia et les articles adjacents.


      • plancherDesVaches 20 juillet 2009 16:02

        Aïe aïe aïe... vaut mieux lire ça que d’être aveugle.

        Ca me donne presque envie de téléphoner à mon ami agriculteur du Lot et Garonne pour qu’il explique ce qui se passe dans l’agriculture. Quelqu’un de valeur, puisque que d’autres agriculteurs viennent le consulter avant de choisir ce qu’ils vont cultiver.
        Un intellectuel de l’agriculture, par ailleurs. Qui, juste aprés quelques conflits dirigés par la « FNSEA » m’avait dit qu’il avait été responsable de la section fumier.... Petit plaisantin style pince sans rire.... Et je ne vous raconte pas tout. Comme par exemple que les subventions vont principalement aux « gros ».... Pauvres petits.

        Je vais par contre vous raconter qu’il y a 15 ans, la France, que je traverse régulièrement, c’est couverte de jaune. Le colza était le plus sponsorisé.
        OUI. C’est comme ça que ça marche. Aux subventions.
        Mais bon : tu es bien obligé de produire ce qui rapporte le plus si tu veux seulement survivre.
        D’où le bio.... 3 fois le prix alors que tu mets juste des engrais un peu différent et des pesticides que tu n’es pas obligé de pulvériser avec un masque à gaz, ça change.

        Bon, sinon, vu que l’hypocrisie et le commercial sont omniprésents dans notre chère (onéreuse) société, je connais des agriculteurs qui vendent de la merde pour éviter de crever... et oui.


      • c.d.g. 20 juillet 2009 12:43

        l agriculture raisonnee est ce que les paysans de la FNSEA auraient toujours du faire : ne pas balancer des doses massives de pesticide mais utiliser ceux ci uniquement si necessaire

        Le concept « agriculture raisonnee » est du greenwashing de l industrie agor alimentaire quand ceux ci se sont rendu compte que le client avait de plus en plus de mal a accepter des produits bourres de pesticides et les pollutions associes (par ex nappes phreatiques)
        C est juste un ripolinage en vert. Par chance ca n a pas marche

        PS :
        1) actuellement on produit trop de nourriture en europe, donc la penurie ne guette pas
        2) la faim dans le monde est un probleme economique, pas de production : les gens ne peuvent pas payer. Et c est pas en bradant nos excedants au tier monde que ca va s arranger


        • YPS ! 20 juillet 2009 12:44

          Certe les produits raisonnés ont meilleure réputation que ceux de l’agriculture intensive non raisonnée et déraisonnable.

          L’agriculture bio compense le risque de productivité d’un produit par la diversification de la production. Des maraichers bio en Bretagne (ou je suis) sont dépassés par la demande, parce qu’ils ne sont pas assez nombreux. Un maraicher de mes amis est en train de s’installer. Avec un hectare il à assez de travail pour lui seul, en diversifiant sa production pour ne pas risquer de tout perdre et par respect de la terre.

          Il y a un travail considérable à faire pour permettre à de nombreux agriculteurs bio d’être formé et de s’installer. Ceci de manière à cesser la pollution cancérigène sous forme d’engrais et de pesticide. Il y aurait aussi un problème de manque de formateur de paysan bio dans le pays..

          Chaque Chirac, suivi de Nicolas Sarkosy ont dit tous les deux « qu’il ne voulait pas faire de la France un jardin ». Sous entendu, l’agriculture déraisonnable polluante qui produit des légumes pollués à de « beau jours » devant elle, raisonnée ou non...

          La santé véritablement raisonnée, de mon point de vue, c’est manger aussi bio que possible. Nous sommes aussi confrontés aux prix des produits, hélas. Même les légumes non-bio sont chers. Plus de bio permettrait pourtant de restreindre les conséquences de la pollution de l’agriculture intensive. Acheter des légumes bio favorise l’économie locale, limite le transport polluant, etc..

          Maintenant le développement des solutions industrielles, non polluantes, pour répondre à la demande alimentaire, serait une solution alternative vitale pour cesser la destruction de l’écosystème, vue le nombre de personnes à nourrir.

          Soyons raisonnable, le bio à d’énormes avantages, mais il n’est pas suffisamment développé. Il pourrait faire travailler beaucoup de monde, aussi. On se fait suffisamment « raisonner » pour nous pousser à consommer toute la mal-bouffe industrielle polluée par les additifs chimiques. La pub « raisonnée »ça serait bien aussi, d’ailleurs, de ce point de vue..


          • alberto alberto 20 juillet 2009 12:52

            Bien d’accord avec Shadock71 et Sobriquet et c.d.g. ci-dessus...

            J’ajouterais que BlogHardi n’est que enième avatar porteur d’une campagne de désinformation de la part des industries dites phytosanitaires pour introduire le doute que l’agriculture productiviste deviendrait plus propre et sans danger pour la santé des consommateurs.

            Sans oubier au passage de dénigrer l’agriculture biologique !

            On en rencontre quelques uns comme ça de temps en temps sur AgoraVox...

            Bien à vous.



            • amipb amipb 20 juillet 2009 17:28

              Bravo Reinette pour cette trouvaille.


            • eugène wermelinger eugène wermelinger 20 juillet 2009 18:26

              LE LEITMOTIV DE L AGRICULTURE RAISONNEE EST D EMPOISONNER MOINS POUR EMPOISONNER PLUS LONGTEMPS.


              Une solution intéressante et valable se trouve auprès des agriculteurs travaillant en bio-dynamie, les seuls à comprendre la Nature et respecter tous les intervenants, du paysan au consommateur.
              Bref une très grosse raison de leur jeter la pierre.

            • Reinette Reinette 21 juillet 2009 00:08

              quelle trouvaille ???


            • Marianne Marianne 27 juillet 2009 08:44

              A mon avis, il y a pas mal de personnes ici qui confondent (volontairement ou pas ?) l’agriculture raisonnée de nos grands-pères et l’agriculture intensive, productiviste des grandes firmes.
               
              Il y a quelques décennies en France, vous pouviez encore aller acheter des fruits et des légumes, le lait, les oeufs chez le petit paysan du coin et que je sache ce n’était pas du bio, ce n’était pas non plus saturé de produits chimiques, ni trois fois plus cher que ce que vous trouviez chez l’épicier !

              Il faut donc bien faire la différence entre l’agriculture productiviste d’un côté : champ de maïs, de tomates, de fraises et autres fruits et légumes à perte de vue, arrosés de produits phytosanitaires à longueur d’années, poussant dans des terres appauvries par ces mêmes produits et donnant des fruits et légumes dont l’apparence est attractive mais sans plus aucune saveur et de moins en moins de qualité nutritive et l’agriculture vivrière, mais qui a surtout l’avantage pour les gros producteurs d’avoir un fort taux de rentabilité... et l’agriculture familiale raisonnée, vivrière (1) de l’autre, qui n’utilisait que des produits naturels - engrais ou insecticides - avant la mode du tout chimique.

              Les deux différences essentielles sont la taille de l’exploitation et le caractère local (ou délocalisé) de la production par rapport au consommateur !

              Le drame c’est que la concentration des productions dans les mains de quelques gros propriétaires terriens a tué les petits paysans ! Aujourd’hui,les jeunes se mettent au bio mais ils se pourraient que dans un futur pas si lointain, ils se fassent à leur tour manger par des plus gros alléchés par les marges que peut générer le bio vendu aux consommateurs bien plus cher que l’agriculture de grand-papa...

              En plus, le bio à 100%, c’est très compliqué pour plusieurs raisons : dissémination des pollens d’OGM, difficulté de se débarrasser de certains nuisibles sans produits chimiques : allez donc débarrasser un champ de pommes de terre des doryphores qui l’ont envahi ! Etc... D’ailleurs les critères de labellisation du bio diffèrent selon les pays, l’Europe acceptant désormais une certaine part d’OGM dans les produits bio !

              Non décidemment, je suis convaincue que l’on doit revenir à des tailles d’exploitations raisonnables proches dub consommateur sur lesquelles il est beaucoup plus facile d’utiliser des méthodes de culture naturelles et, avec parcimonie, des produits chimiques pour les problèmes insolubles. 

              Savez-vous par exemple qu’il est très difficile de produire des pommes sans utiliser de produits chimiques ? J’ai personnellement essayé de me débarrasser des carpocapses (vers de la pomme) avec une méthode bio à base de phéromones deux années de suite mais ça ne marche pas ! Mes belles de Boscop sont toutes en train de tomber 2 mois avant leutr maturité assaillies par le ver !

              Ceci étant, j’utilise chaque fois que je peux des produits naturels tels que le purin d’ortie ou le fumier pour mes petites cultures... Tout est à mon avis question de mesure, de juste milieu et pour ça la taille de l’exploitation et la proximité de la production avec le consommateur est une des clès de la réussite.

              Vive donc la production à taille humaine, vive les petits paysans qui produisent près de chez nous des produits locaux ! La proximité élimine au passage tous les traitements liés au transport et à la conservation des denrées produites à des milliers de kilomètres du consommateur...

              (1) L’agriculture vivrière est une forme d’agriculture qui consiste à cultiver des produits essentiellement destinés à nourrir la population locale. La production n’est pas destinée à l’industrie ni exportée, mais elle est en grande partie consommée par les paysans eux-mêmes et la population locale. L’agriculture vivrière, visant à l’autosuffisance alimentaire des populations, est le plus souvent une forme de polyculture associée à l’élevage.


            • MarcDS MarcDS 20 juillet 2009 13:16

              En complément aux critiques de shadock71 et de sobriquet, j’ajouterais que je vous trouve bien sévère avec l’agriculture biologique alors que quelques lignes plus loin, vous écrivez qu’à la décharge de l’agriculture industrielle, « elle a aussi contribué à réduire la faim dans le monde ».

              Admettons qu’elle a permis aux pays dits développés de connaître la (sur)abondance alimentaire. Mais elle leur a surtout permis d’imposer aux pays pauvres l’abandon de leurs cultures de subsistance au profit de cultures d’exportation (café, coton, huile de palme, soja, etc...), avec comme résultat que ces pays sont aujourd’hui incapables d’assurer leur auto-suffisance alimentaire - et sont donc obligés d’importer nos produits. Elle a aussi provoqué l’épuisement des sols et des nappes phréatiques, fragilisant ainsi l’alimentation des générations à venir.


              • lharmas 20 juillet 2009 13:32

                Est-il normal de devoir peler une pomme pour avaler un peu moins de pesticides ?
                On marche sur la tête !


                • plancherDesVaches 20 juillet 2009 15:01

                  C’est un automobiliste parisien habituellement pressé qui roule dans la campagne. (endroit de bousseux où il n’y a même pas de magasins de mode)

                  Un virage serré que son GPS n’a pas prévu (il ne prévoit que les hotels et les autoroutes les plus chers) et il dérape, râte un platane et percute un agriculteur dans son champ.

                  A l’arrêt quelques mêtres plus tard, le parisien descend de sa voiture et se précipite vers l’agriculteur alongé mais conscient :
                  « vous souffrez, vous souffrez.. ??? »
                  L’agriculteur : « non, je sulfate. »


                  • Cornoualis 20 juillet 2009 15:49

                    L’agriculture bio ne peut pas nourrir tout le monde ? Ben voyons !

                    Comme le disais Sobriquet, l’agriculture raisonnée, c’est un peu comme les radars automatiques « pour notre sécurité »....il suffit d’édulcorer la présentation, de dire que c’est pour notre bien, et ça passe comme une lettre à la poste !

                    Si tout le monde arrêtait de manger de la viande 2 (voire 3) fois par jour, et arrêtait de manger pour 4, nous ferions d’une pierre deux coups :

                    -Nous aurions largement assez de nourriture pour tous.
                    -Nous reglerions le problème d’obésité qui ne cesse de gagner du terrain depuis trop longtemps...

                    Comme je le dis souvent : « Le jour où tout le monde arrêtera de déféquer dans de l’eau potable et commencera à limiter sa consommation en viande, le monde tournera plus rond ! »


                    • amipb amipb 20 juillet 2009 17:33

                      L’auteur oublie de dire que l’agriculture bio résiste bien mieux aux phénomènes météorologiques extrêmes (canicule, pluies torrentielles, etc...) que l’agriculture industrielle.

                      Par ailleurs, les techniques modernes permettent d’avoir une quantité de production quasi-équivalente aux autres désormais.


                      • alcodu 20 juillet 2009 18:11

                        Bravo pour cet article qui dénonce enfin l’intransigeance ridicule et le côté sectaire de la religion écologiste.
                        Il y a évidemment et heureusement d’autres solutions pour améliorer la qualité et la productivité de l’agriculture et de l’élevage que les dogmes imposés du « Bio ».

                        Rien que le label frise l’escroquerie. Qualifier de « biologiques » des produits agricoles est une tautologie qui ne vise rien moins qu’à suggérer que le reste de la production ne l’est pas. Je ne sais pas ce que c’est qu’une salade non-biologique, une salade en plastique peut-être ?

                        Une étude italienne a d’ailleurs montré que les produits Bio n’étaient pas nécessairement meilleurs pour la santé que les produits issus de l’agriculture traditionnelle. Moins de pesticides, certes (encore heureux) mais beaucoup plus de bactéries qui dépassent les seuils autorisés.


                        • sisyphe sisyphe 20 juillet 2009 18:18

                          J’aimerais bien que l’auteur précise ce qu’il entend, quand il dit ceci :

                          . Il utilisera les prédateurs du parasite lorsque cela est possible et surtout il se servira des variétés résistantes obtenues par les chercheurs.

                          Genre, mine de rien, on glisse un bon argument pour les OGM ???

                          Tu parles d’une agriculture « raisonnée » : raisonnée pour qui ?
                          Pour Monsanto ?

                          Démasqué, le lobbyiste....


                          • plancherDesVaches 20 juillet 2009 18:43

                            Sisyphe :

                            L’intensif, c’est comme la télé obligatoire dans un foyer : c’est passé dans les habitudes.


                          • bibounde 20 juillet 2009 19:00

                            Est-il plus déraisonnable de consommer une pomme de terre issue de l’agriculture raisonnée qui vient de ma région, qu’une pomme de terre « bio » venant d’Egypte ?


                            • plancherDesVaches 20 juillet 2009 19:35

                              Bref, et pour résumer :

                              On se fait baiser de tous les bords.


                              • Flibustier 20 juillet 2009 20:32

                                @ l’auteur

                                Vous ne connaissez rien à l’agriculture biologique. Alors pourquoi en parler ?


                                • logo22 20 juillet 2009 22:29

                                  l’agro-industrie produit trop à pas cher, et ruine aussi bien ses propres paysans que ceux des pays pas—encore-assez-développés-pour-acheter-des-phytos.
                                  elle ne prend surtout pas en compte dans ses prix de revient le coût de la dépollution qu’elle n’assume pas !!!!
                                  l’agiculture raisonnée est un simple avatar de cet agro-industrie, d’ailleurs fortement prônée dans les années 95/2000 par plusieurs responsables syndicaux issus du CNJA et FNSEA . cherchez l’erreur
                                  l’agriculture Bio est trop sou !vent discreditée d’un côté par les consommateurs bobos qui la crétnisent aux yeux des consommateurs lambda, et de l’autre côté par quelques ayatolahs intégristes qui confondent alimentation et nourriture bio avec eclairage à la bougie ou agriculture moyennageuse


                                  • TSS 20 juillet 2009 23:17


                                    l’Empire euh..non ! la FNSEA contre attaque... !!

                                    les gens comme l’auteur devraient venir faire un tour en Beauce ,ils verraient ce qu’est

                                    l’agriculture raisonnée... !!


                                    • Reinette Reinette 21 juillet 2009 00:21
                                      Dénonçons l’ « hypermarché » et appelons à une consommation « raisonnée »

                                      http://www.dailymotion.com/video/x44w47_carlos-on-est-foutu-on-mange-trop_music


                                      • anamo 21 juillet 2009 06:58

                                        C’est ignorer totalement le problème de la production agricole que de condamner illico presto tout ce qui ne serait pas « bio ».

                                        Le bio et la production « industrielle » peuvent tout à fait cohabiter et c’est nécessaire.
                                        La finalité est, et restera, de nourrir les populations. Et l’on ne formera pas des agriculteurs bio, on ne convertira pas des générations issues de l’agriculture productiviste en trois coup de bêche.

                                        Dernièrement, face à la crise du lait, j’ai entendu des propos d’agriculteur qui frisaient plus la dialectique du trader et de la guerre économique que du retour à la « raison » : du produire pour nourrir. Le productivisme n’est pas mort !

                                        Je parlais plus haut de la conversion des acteurs humains. La conversion des terres, des paysages et de tout ce qui peut s’y rattacher doit aussi être considérée.

                                        Alors tous ces arguments simplistes que l’on nous sert ....


                                        • Fabien 09 Crazy Horse 21 juillet 2009 09:20

                                          En matière d’agriculture on marche sur la tête depuis des décennies. L’agriculture industrielle ne produit pas plus que l’agriculture éclairée, c’est un leurre. On a bien observé une augmentation des rendements des terres arables, mais la tendance s’inverse. La réalité c’est qu’en généralisant l’agriculture industrielle, nous avons condamné l’humanité à une famine certaine.

                                          En effet, il n’y a pas de miracle : si l’agriculture industrielle produit plus de nourriture que l’agriculture éclairée, c’est seulement sur quelques années. Juste le temps d’avoir épuisé les capacités du sol. Ensuite on se retrouve avec une terre stérile qu’on s’acharne à vouloir cultiver à grand renfort d’engrais chimiques (comme si l’on pouvait se nourrir exclusivement d’aditifs alimentaires...).

                                          D’autre part, si l’on en croit les travaux très sérieux de Masanobu Fukuoka (voir notamment « La Révolution d’un seul brin de paille »), le fait d’intervenir sans arrêt et de vouloir tout contrôler n’est pas nécessairement ce qu’il y a de plus rentable ni de plus productif en matière d’agriculture.

                                          Pour finir je vous laisse le lien vers cette vidéo, qui récapitule en deux mots le discours de Claude Bourguignon.


                                          • Fabien 09 Crazy Horse 21 juillet 2009 09:29

                                            Un peu moins résumé, je découvre cet extrait de conférence que je vous livre.


                                          • Deneb Deneb 21 juillet 2009 09:49

                                            Bravo pour cet excellent article. Ni Monsanto, ni secte Bio !

                                            Juste de la bouffe, suffisament pour tout le monde et faite avec le moins de saloperies possible.

                                            Bio est une secte, qui attire d’autres croyances, aussi loufoques les unes que les autres : Homéopathie, naturopathie, bioenergies, electrosensibilité, psychanalyse, ostéopathie etc... Autant de casseroles que le Bio traine derrière soi. Autant de charlatanismes. J’ai connu plusiers personnes qui voulaient soigner leur cancer juste en mangeant bio - c’est à la fin qu’ils ont regretté, mais c’était trop tard.

                                            Le danger, c’est les croyances. Les criminels, c’est ceux qui profitent des croyances des autres.


                                            • lharmas 21 juillet 2009 14:02

                                              « Juste de la bouffe, suffisament pour tout le monde et faite avec le moins de saloperies possible. »

                                              Avec le moins de saloperies possible, ça s’appelle justement du bio ! On s’évertue à vous l’expliquer.

                                              Un très bon pot fait du « raisonné » : cette année il souhaite changer l’un de ses tracteurs car la cabine n’est pas assez étanche aux pesticides, et il sent bien qu’il s’empoisonne.
                                              Quid des lotissements qui bordent ses champs ? De ses produits ?
                                              « Raisonné » il a un sourire en coin quand il en parle.


                                            • sisyphe sisyphe 26 juillet 2009 11:16

                                              @ Deneb

                                              Jamais vu une intervention plus nulle !

                                              Faire l’amalgame entre l’agriculture biologique, et une « secte », en y mêlant, la psychanalyse, l’osthéopathie, etc... relève carrément de la chasse aux sorcières liée à l’obscurantisme le plus crasse, du niveau de l’inquisition.

                                              Peut-être que la nourriture de l’agriculture biologique ne guérit pas le cancer ; en tout cas, au moins, elle ne le provoque pas, comme les pesticides de l’agriculture industrielle.

                                              Bref, un tissu d’âneries du niveau du Café du Commerce ; et encore, d’un Café du Commerce du Moyen-Age...


                                            • Bois-Guisbert 26 juillet 2009 11:53

                                              Jamais vu une intervention plus nulle !

                                              Voici la preuve irréfutable que Sisyphe ne se relit jamais *mdr*


                                            • sisyphe sisyphe 26 juillet 2009 12:51

                                              C’est vrai qu’en formulant ce jugement, je passais sous silence les nombreuses interventions de Bois Guibert.

                                              Ce n’était, en fait, pas par charité, mais c’est que la nullité n’est, en l’occurence, pas le terme qui s’applique ; j’aurais plutôt parlé de nuisances...


                                            • Internaute Internaute 21 juillet 2009 10:33

                                              Je suis assez d’accord avec cet article. On est beaucoup trop dans une logique tout ou rien qui ne nous laisse le choix qu’entre la culture industrielle et les potagers du moyen-âge.

                                              La chimie et l’industrie sont un progrés indéniable. On doit pouvoir faire une agriculture intermédiaire dont les objectifs soient :
                                              1 - Des produits diversifiés.
                                              2 - Des produits qui aient du goût et du parfum

                                              Votre exposé achoppe sur le mondialisme car vous écrivez :
                                              « Qui a inventé ce concept ? Il est vrai qu’il s’impose à celui qui veut nourrir le monde mais aussi préserver l’environnement. »

                                              Non, il ne faut pas nourrir le monde. Votre vision oblige à une sur-exploitation des terres dans les pays tempérés et industrialisés pour EXPORTER partout leur merde et empêcher les autres pays d’avoir une production locale.

                                              Prenons un exemple pour éclairer la question.
                                              Si on fait des fraises en Auvergne, cela n’a pas pour vocation d’empêcher le paysan congolais de faire de la goyave pour son marché local. Mais si maintenant vous persistez dans l’exportation de fraises partout dans le monde, sa goyave sera vite concurrencée et il deviendra un mendiant de plus, tué par les mondialistes qui s’imaginent qu’il n’y a que des solutions globales.

                                              La « rentabilité » est une notion toute relative. Nos usines ne sont plus rentables parceque nos députés les mettent en concurrence déloyale sur nos marchés avec celles du tiers-monde et que les futurs chômeurs n’ont rien compris et continuent à les élire. La goyave congolaise n’est pas rentable si on la met en concurrence avec les fraises produites à la chaîne en Europe.

                                              Le premier postulat à appliquer est que l’agriculture est sensée nourrir ceux qui sont autour du paysan et n’est surtout pas sensé nourrir la planète entière. Il n’y a pas d’agriculture raisonnée compatible avec le mondialisme.

                                              On aura alors sur nos marchés plusieurs variétés de tomates au lieu de 2, plusieurs variétés de patates en fonction des saisons, de la région etc.


                                              • brieli67 21 juillet 2009 10:49

                                                de grâce allez sur ce site au lieu de verser dans l’ésotérisme

                                                http://attra.ncat.org/


                                                voir comment on fait du sustainable de l’organic aux USA

                                                ou de l’aeroponic
                                                http://en.wikipedia.org/wiki/Aeroponics
                                                http://www.aeroponics.com/


                                                • Traroth Traroth 21 juillet 2009 10:50

                                                  « Agriculture raisonnée », c’est un concept à peu près aussi fumeux que « développement durable » : Des idées conçues sur mesure pour que surtout rien ne change !


                                                  • jjwaDal marcoB12 21 juillet 2009 11:11

                                                    Vous ne semblez pas bien connaître le sujet. D’abord, ce n’est pas l’agriculture d’antan, car on tire partie de nombreuses connaissances récentes sur les interactions complexes entre les différents composants du sol et les végétaux,entre végétaux eux-mêmes et entre végétaux et leurs nuisibles, peu ou pas connus du temps de nos grand-parents (a minima pas en version synthétique, accessible à tout paysan qui se lance).
                                                    « Une agriculture coûteuse, qui ne peut nourrir beaucoup de monde ». D’abord vous parlez d’un monde de carnivores à l’occidental, car nous pourrions nourrir le double de la population actuelle, sans soucis en étant végétariens.Ensuite , une étude de l’université du Michigan, a montré que l’agrobiologie pourrait nourrir tout le monde. Elle doublerait/triplerait les rendements dans les pays en développement (l’essentiel de la population mondiale), par ex, en égalant les nôtres dans les pays développés.
                                                    On se demande en vous lisant comment les grandes forêts de la planète ont pu atteindre une telle exhubérance sans nos engrais solubles (à n’y rien comprendre). Il est vrai qu’il fut une époque où pipi et caca ne finissaient pas dans des torrents d’eau potable et où les minéraux et la matière organique retournaient au sol sous une forme ou une autre.
                                                    Votre agriculture raisonnée, l’est essentiellement parce qu’elle délire moins gravement que celle qui prévaut depuis des décennies et emprunte certains points de l’agrobiologie...
                                                    Dans un monde de shaddocks, il est normal qu’un moindre délire passe pour la voie de la sagesse...


                                                    • Collongues 21 juillet 2009 11:43

                                                      Le « bio », foutaise à la mode, juste bonne pour les bobos friqués qui s’extasient devant le Paris Plage de notre ami Delanoë où ils se rendent en « Vélib » (bien sûr !), comme quelques semaines auparavant ils s’étaient rendus à la Gay Pride (non, pardon ! à la « Marche des Fiertés ») pour y défiler avec quelques plumes dans le cul...
                                                      Ca passera comme la mode de la « Gelée royale d’abeilles » dans les années 50...
                                                      Tout passe...


                                                      • norbert gabriel norbert gabriel 21 juillet 2009 15:50

                                                        vous vous adressez à 2 ou 3 millions de franciliens, savez-vous qu’il y a 57 millions de français qui ne sont pas franciliens ?


                                                      • sisyphe sisyphe 26 juillet 2009 11:19

                                                        Par Collongues (xxx.xxx.xxx.75) 21 juillet 11:43

                                                        Le « bio », foutaise à la mode, juste bonne pour les bobos friqués qui s’extasient devant le Paris Plage de notre ami Delanoë où ils se rendent en « Vélib » (bien sûr !), comme quelques semaines auparavant ils s’étaient rendus à la Gay Pride (non, pardon ! à la « Marche des Fiertés ») pour y défiler avec quelques plumes dans le cul...

                                                        Superbe condensé d’images d’Epinal, à la sauce homophobe !

                                                        Vous devez faire un triomphe dans les réunions de beaufs !


                                                      • Reinette Reinette 21 juillet 2009 15:34
                                                        La FNSEA, promoteur des OGM et des pesticides, voulait faire condamner “La Ferme en Vrille”
                                                        La FNSEA et les Chambres d’Agriculture demandaient la fermeture et la condamnation du site internet satirique “La Ferme en Vrille” (parodie de “La Ferme en Ville“) qui dénonce leurs politiques visant à imposer une agriculture industrielle, productiviste, intensive, les OGM, les pesticides, le toujours plus d’engrais chimiques et d’irrigation, les agro-carburants, le hors sol et la disparition des petites exploitations agricoles.



                                                        http://www.onlafermerapas.info/

                                                        La Ferme en Vrille gagne le procès en référé intenté par la Chambre d’Agriculture d’Ile-et-vilaine

                                                        La Chambre d’Agriculture d’Ile & Vilaine déboutée et condamnée à payer 700 euros sur le fondement de l’article 700 du code de la procédure civile.

                                                        Cette tentative de s’attaquer à la liberté d’expression et à la liberté de satire était particulièrement grave, tout comme l’était cette volonté de museler le débat public sur les ravages sanitaires, environnementaux et sociaux provoqués par le modèle d’agriculture industrielle et productiviste que défendent la FNSEA et la plupart des Chambres d’Agriculture qu’elle contrôle.


                                                        http://jenolekolo.over-blog.com/article-19758250.html



                                                        • norbert gabriel norbert gabriel 21 juillet 2009 15:45

                                                          je ne sais pas si c’est l’avenir mais un point important est de retrouver des saveurs que pas mal de produits agricoles ont perdus. ¨Pour trouver une pomme qui a un vrai goût de pomme dans la grande distribution, c’est la quête du grââl. Quant aux pêches, alors là...
                                                          J’ai passé mon enfance dans une zone maraichère près de Lyon, et tous les enfants avaient un vrai plaisir à croquer des carottes primeurs, du fenouil, des haricots verts, chapardés dans les jardins ouvriers des parents. 50 ans après, je suis content de retrouver ces saveurs que les produits de super marché m’avaient fait oublier.
                                                          Débat de bobos ou non, j’en sais rien, c’est meilleur, je le constate, et les enfants aussi qui savent apprécier ce qui est bon naturellement.


                                                          • norbert gabriel norbert gabriel 21 juillet 2009 15:48

                                                            «  »« Le « bio », foutaise à la mode, juste bonne pour les bobos friqués »«  »

                                                            réflexion bébéte, allez donc voir sur les marchés d’Auvergne, ou du Cantal, ou du Forez, vous verrez que ce ne sont pas les bobos friqués qui achètent du bio. En fait, les clients de ces marchés, achètent surtout du bon, et c’est souvent du bio.
                                                            Même différence entre une fromage fermier et un fromage industriel.


                                                            • Reinette Reinette 21 juillet 2009 17:40

                                                               »« Le « bio », foutaise à la mode, juste bonne pour les bobos friqués »« 

                                                              Norbert

                                                              sur les marchés d’Auvergne ou du Cantal, ce n’est pas vrai sûrement



                                                              mais à Paris, par exemple, c’est tout à fait vrai, le bio est hors de prix... donc impossible pour les petits revenus.

                                                              remarquez, pour l’immobilier c’est pareil, dès que les bobos arrivent dans un quartier, les loyers augmentent


                                                            • chmoll chmoll 26 juillet 2009 09:04
                                                              Dénonçons le « bio » et appelons à une agriculture « raisonnée » ça c vrai, une rangée de poireaux verts, un rangée de poireaux bleus,et ainsi d’suite

                                                              comme ça tout l’monde il est content


                                                              • Lucrezia 26 juillet 2009 10:25

                                                                tout à fait d’accord ! Beaucoup de consommateurs d’ailleurs confondent Agriculture SAUVAGE et Agriculture BIO !

                                                                Même dans les pays les plus avancés, tel l’Allemagne la production BIO ne représente que 5% de la production Nationale ... L’Agriculture raisonnée, depuis longtemps pratiquée par exemple en Alsace est un moyen pour passer raisonnablement une bonne partie de l’Agriculture intensive par exemple 50% vers une agriculture plus respectueuse.

                                                                Dans une seconde étape seulement, nous pourrons envisager de produire 80% de BIO ...

                                                                A toujours vouloir exiger TOUT, TOUT de suite sinon RIEN la France ni n’anticipe et est bien souvent à la traîne de tous les avancées ...


                                                                • Marc Viot idoine 26 juillet 2009 14:37

                                                                  Vous avez raison, l’étiquette bio ne devrait pas exister et l’agriculteur devrait être raisonnable.

                                                                  Un produit agricole est bio sans avoir besoin d’y mettre d’étiquette.

                                                                  Alors vos savez quoi, je vous propose de ne plus mettre de label bio et de mettre
                                                                  ALIMENT TRAITE « RAISONNABLEMENT » - EFFET NON GARANTI SUR VOTRE SANTÉ OU SUR L’ENVIRONNEMENT DE VOS ENFANTS sur les autres


                                                                  • Filipos 26 juillet 2009 22:29

                                                                    Vilipender l’agriculture biologique est une activité pour le moins irresponsable ( et étrange ?) pour quelqu’un qui prétend réfléchir aux questions d’environnement.

                                                                    Tout d’abord il convient de rappeler qu’il y a urgence à s’y prendre autrement pour que tout le monde puisse accéder à la nourriture produite car il faut le rappeler, 50% de ce qui est cultivé par les agriculteurs est perdu ou gaspillé et l’eau  mise à contribution avec. La planète est tout à fait capable de produire pour sa population actuelle et future. Par contre elle est en train de crever des multiples poisons qu’on lui demande d’absorber.

                                                                    Il est évident que l’agriculture biologique, très au point aujourd’hui comme l’a très bien dit Sobriquet , est la solution.

                                                                    En revanche beaucoup de jeunes agriculteurs formés, motivés et qui ne sont pas des héritiers de terres agricoles, peinent énormément à trouver des parcelles disponibles, les propriétaires de terres en friche par exemple ne voulant ni louer ni vendre, préférant miser sur une hypothétique et lointaine constructibilité.

                                                                    Aujourd’hui le meilleur système qui permet d’associer agriculture biologique et développement durable avec toutes les exigences de ce dernier, c’est celui des AMAP (car acheter des tomates bio qui auraient fait 1500 km pour arriver jusqu’à son panier c’est pas forcément la meilleure solution).

                                                                    Je peux témoigner que dans mon expérience personnelle d’adhérent d’une AMAP, les produits sont magnifiques, goûteux et se conservent beaucoup mieux.

                                                                     Avec les AMAP, on revient à l’agriculture biologique, l’agriculteur ne produit que les quantités qui lui sont contractuellement commandées, il n’y a donc pas de gaspillage, la proximité  évite les inconvénients du transport, il n’y a pas d’emballage et une autre relation humaine y trouve sa place.

                                                                    http://www.reseau-amap.org/


                                                                    • Alciaquois 26 juillet 2009 22:32

                                                                      l’agriculture raisonnée que vous appelez de vos voeux existe.. et son nom aussi... l’agriculture bio-dynamique ... un concept vieux comme le monde, largement expérimenté en Allemagne qui en a codifié les us, exploité dans les départements de l’est, plus particulièrement en Alsace, son siège y étant à Colmar, 5 place de la gare, 68000. Voila où vous documenter pour y redécouvrir ce qui n’a jamais cessé d’exister... tout le reste étant stratégie de marketing des majors de l’agro-alimentaire.


                                                                      • albo 26 juillet 2009 22:48


                                                                        Il ne faudrait pas oublier la confusion soigneusement entretenue par les défenseurs de l’agriculture ’biologique’
                                                                        L’agricutlure biologique a une définition légale, et n’est aucunement synonyme de ’naturelle’. Est considéré biologique ce qui a été cultivé en fonction d’un cahier des charges donné, réglementaire, et qui autorise en particulier des traitement pesiticides d’origine chimique, par exemple :
                                                                        - le soufre. C’est un dérivé de l’industrie pétrochimique. Pour être utilisable en dispersion dans l’eau, il est formulé avec des tensio-actifs qui sont fabriqués par l’industrie chimique, par des procédés de synthèses de la chimie organique (l’un des seuls tensio actifs utilisé en alimentaire est la lécithyne de soja, et c’est un tensio actif particulièrement peu efficace)
                                                                        - la bouillie bordelairse. On fait mieux comme produit ’naturel’. Du cuivre, métal lourd, toxique, qui s’accumule dans les sols, et restera toujours cuivre...
                                                                        - la roténone est un insecticide naturel, autorisé par les premiers textes de l’agriculture biologique, mais est hypertoxique pour les poissons, et sur le point d’être totalement interdit.

                                                                        Lorsqu’une culture suivant le procédé biologique est traitée avec les pesticides autorisés, il y a-t-il aussi une limite maximale de résidus ? Un légume qui contient des résidus de cuivre ou du soufre peut-il être considéré comme « naturel » ?

                                                                        Donc s’il vous plait, arrétons la confustion ’agriculture biologique’ = ’agriculture naturelle’, c’est tout simplement un mensonge !


                                                                        • crazycaze 27 juillet 2009 01:19

                                                                          Bonjour,

                                                                          Je partage le sentiment de beaucoup ici considérant que l’agriculture raisonnée est un sous-produit du marketing de l’industrie agro-alimentaire. Et croire que l’agriculture industrielle a été développée pour subvenir aux besoins alimentaires de l’humanité est grotesque (pour rester poli) en regard du nombre d’habitants de la planète mourrant de faim ou sous-alimentés. C’est comme si on croyait que les OGM sont conçus pour combattre les famines, un argument martelé par Monsant et consort, qui ne tient pas la route dès qu’on s’intéresse aux effets du remplacement des cultures traditionnelles par des OGM. Quant aux rendements, les dernières études montrent à quel point la différence est faible par rapport aux cultures non OGM.

                                                                          Quant au cahier des charges du label AB, il a été modifié il y a quelques années pour permettre aux supermarkets de vendre des produits labelisés AB et de s’accaparer une niche commerciale prometteuse. Je vis dans le sud-ouest, et on trouve de très bons produits labelisés AB sur les marchés moins chers que leurs homologues remplis de pesticides proposés dans les supermarchés. Si certains pensent que c’est pour les bobos, qu’ils continuent donc à s’alimenter comme ils veulent... après tout, chacun a le droit d’accéder à un bon cancer !! Mais le problème, c’est que beaucoup de gens n’ont pas le choix, car la nourriture la moins chère est souvent très nocive... après, il y en a qui font des choix : plutôt un 4X4, un écran plasma et des vacances, que de manger sainement...
                                                                           



                                                                          • zelectron zelectron 1er juin 2012 14:10

                                                                            il faut raisonner de plus en plus pour arriver à devenir bio !

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