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Accueil du site > Actualités > Société > Dieu est révolutionnaire ! Connaître le divin pour en finir avec les (...)

Dieu est révolutionnaire ! Connaître le divin pour en finir avec les religions, les idéologies et les illusions scientistes

Le propos qui va suivre pourrait surprendre les esprits pénétrés de manichéisme. L’opinion vulgaire scinde les humains en deux catégories, ceux qui croient et pratiquent plus ou moins sérieusement un culte et ceux pour qui Dieu n’existe pas. Certes, il y a aussi les agnostiques, qui ne prennent pas position mais le schéma reste tout de même binaire. Avec parfois des versions très savantes, comme celle de Leo Strauss qui a magistralement exposé pour quelles raison une vie axée sur la Bible et l’amour obéissant ne peut être conciliée avec une existence fondée sur la recherche autonome du sens et de la vérité par philosophie. Cette vue assez tranchée n’est certainement pas définitive. Finalement, Strauss nous lance un défi, celui de concilier vie religieuse et vie philosophique. Mais tout dépend ce qu’on entend par vie religieuse. Est-ce une vie où l’on obéit à une institution ou bien une vie d’un genre spécial, sans doute au-dessus de l’existence prosaïque, mais pas forcément reliée à une Eglise ? C’est d’une évidence détonante. Une vie religieuse, c’est tout simplement être relié à Dieu et comme Dieu ne se résume pas à une personne, on utilisera un vocable plus souple, en évoquant le divin. Etre relié au divin, voilà un précepte de vie assez intéressant, pour ne pas dire stimulant. Ce propos nous ramène à quelques fondamentaux qu’on a eu tendance à oublier. Platon philosophait avec comme finalité celle de connaître les choses humaines et divines. Et attention, les choses divines pour Platon ne sont pas les dieux du Panthéon que vénéraient les citoyens de la cité athénienne. Si on cherche une théologie du divin chez Platon, on la trouvera sous forme d’énoncés énigmatiques et surtout dans des propos où cosmologie et théologie sont entrelacées. Et même plus puisque une partie de l’homme participe au divin. Qu’on la nomme âme ou esprit, peu importe.

Deux millénaires après Platon et après l’époque médiévale, ce qui nous conduit vers 1600, une immense révolution des savoirs se dessine avec la séparation de trois « continents ontologiques » que sont Dieu, l’homme et la nature. Cette scission marque de son sceau la Modernité. Ces trois continents ne sont pas étanches, pas plus que les dispositifs épistémologiques qui les étudient, théologie, philosophie, science. Mais chacun des dispositifs revendique son indépendance. Du moins la science et la philosophie qui se sont détachées du socle scolastique dont l’architectonique place Dieu en position suprême. Du coup, un cadre épistémologique est apparu dans le courant du 19ème siècle, signant la modernité occidentale. D’un côté, Dieu, l’Eglise et ses ecclésiastes gérant le culte et la foi auprès des fidèles. De l’autre côté, d’une part les sciences humaines où figurent la philosophie, et les sciences de la nature, devenues indépendantes de la philosophie. On pourra mentionner nombre de figures savantes ayant accompagné, voire propulsé cette modernité épistémologique. Kant, bien sûr, pour qui le divin est inaccessible à la raison. Et puis Auguste Compte. En gros, la position des philosophes se résume à cette formule : nous n’avons pas besoin de Dieu, l’entendement et la raison suffisent à l’humanité. Et celle des scientifique est tout aussi claire : Dieu n’existe pas et si jamais il existait, il ne peut pas être inséré dans une expérience de laboratoire et donc, Dieu ne nous intéresse pas ; ceux qui sont croyants sont invités à laisser leur foi dans le vestibule avant d’entrer dans le laboratoire. Bien évidemment, si ces deux formules traduisent les positions consensuelles contemporaines qu’on dira orthodoxes elles ne nient aucunement la possibilité de pensées dissidentes qu’on trouvera chez beaucoup d’auteurs, souvent fantaisistes mais parfois plus pénétrants que les orthodoxies.

On connaît la fameuse phrase sibylline de Nietzsche, Dieu est mort. Le 20ème siècle a été placé sous le signe du désenchantement. Après la révolution de la raison et de la physique mathématique, il n’est pas inconvenable de penser que le divin a quitté l’espace des humains et surtout de la nature. Désorientés par ce progrès sans fin et ce vide laissé par le divin, quelques philosophes ont tenté une voie alternative, celle du spiritualisme à la fin du 19ème siècle. De nos jours, les intellectuels, soucieux de conférer à l’humain un sacré sans se compromettre avec le religieux, parlent de spiritualité, sorte de concept fourre-tout qui à force d’être employé intempestivement a fini par ne plus rien signifier. Le spirituel, une notion pour sans-culotte de la pensée. Mieux vaut oser évoquer le divin qui a encore sa place dans le champ des connaissances. Au moins les choses sont claires. Enfin, disons qu’elles sont désignées proprement mais que ce n’est pas pour autant que le divin se connaît aisément, ni ne se conçoit facilement. Osons affirmer le retour du divin et partit en quête de ce divin qui dans un premier temps, sera envisagé à la manière de Platon. L’homme peut connaître les choses divines. Que sont-elles ? Le monde intelligible, les idées. Mais aussi un monde derrière la nature qu’il faudra extraire des représentations scientifiques, voire même concevoir de manière spéculative.

Choses divines certes, mais aussi invisibles et peut-être indicibles. Le monde est constitué de divers plans de réalité et l’on peut trouver le divin derrière le minéral, le végétal, une simple cellule ou un animal complexe et bien évidemment, le divin se loge dans la conscience humaine. L’athée se demandera quel est l’intérêt de formuler ces hypothèses. Le théologien verra une sorte de panthéisme et le philosophe décryptera une intention toute spinoziste. Néanmoins, un sceptique dirait que les meilleures intentions ne permettent pas nécessairement à la connaissance d’accéder aux choses les plus profondes et intangibles. De toutes ces réticences, le philosophe des temps hyper modernes qui veut accéder au divin ne doit rien retenir mais juste avancer, porté par une confiance raisonnée dans l’accès aux choses et aux concepts. Je suggère de concevoir le divin comme une « énergie cognitive ». Cette énergie qu’on peut penser universelle se tient derrière chaque plan et « opère » spécifiquement en accord avec les dispositifs (matériels, essentiels, formels, techniques ?) de ces plans. Pour préciser ma conception, je propose de penser le divin comme transcendant lorsqu’il n’intervient pas alors qu’il se fait immanent lorsqu’il devient efficace sur les plans d’existence. Energie cognitive, ce concept me convient parfaitement. Dans les précédentes investigations sur le vivant, j’avais envisagé deux substances, l’une technique et l’autre cognitive, mobilisée dans la perception et surtout les différents calculs permettant d’organiser le système et sa réponse à l’environnement. Finalement, la substance, ce vieux concept hérité d’Aristote et de la scolastique médiévale, a encore un bel avenir si l’on convient que substance équivaut à énergie.

Et donc deux énergies, l’une technique et l’autre cognitive, en relation avec ce qu’on pourrait désigner comme le divin tel qu’il se présente au 21ème siècle dans un contexte de développement scientifique inouï doublé d’une subtile effervescence intellectuelle dont on ne perçoit que l’écume. Ce doublet pourrait évoquer également deux des quatre causes aristotéliciennes, l’efficience technique et la finalité qu’on peut penser déterminée par un processus cognitif. Autrement dit, le divin est associé à un type d’énergie responsable des processus cognitifs entre autres choses. Et pour l’homme, connaître le bien et le mal, les vérités cosmologiques, philosophiques… et aussi organiser le jeu de l’évolution et de la transformation. Voilà, j’en ai à la fois trop et pas assez dit.

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On a tendance à l’oublier, le divin n’a jamais été monopolisé par les religions, pas plus que réservé aux seuls théologiens. Le divin se trouve chez Platon, Aristote, Descartes, Leibniz, Spinoza, Locke, et pour évoquer une période plus récente, Whitehead ou Teilhard de Chardin ou encore quelques physiciens contemporains. Voici quelques points généraux sur la question du divin. Ces propos doivent être compris comme des énoncés à visée herméneutique et heuristique, autrement dit pour donner du sens aux éléments de théologie exposés ainsi que de fournir quelques signaux pour l’horizon du chercheur.

Mystiques, philosophes et scientifiques. La question gnoséologique (connaissance) du divin se présente pour trois catégories de « chercheurs ». J’emploie ce dénominatif à dessein afin de préciser à nouveau que le présupposé d’un divin destiné à être connu implique que le divin concerne les chercheurs et autres en-quêteurs. Que l’on peut classer en trois catégories. Le mystique cherche à rencontrer le divin en l’accueillant dans sa conscience, au risque de fusionner. Le philosophe chercher à insérer le divin dans son système de concepts, voire sa doctrine sur le réel et notamment les réalités spirituelles. Le scientifique tente aussi d’insérer le divin susceptible de rendre intelligible (compréhensible) la nature et ce faisant, il est lui aussi un philosophe, plus précisément un philosophe de la nature. Pour finir, le divin s’adresse à tout homme qui le cherche sans qu’il sorte son pedigree anthropologique ou sa carte professionnelle. La « saisie » directe du divin n’est donc pas réservée aux mystiques. L’expérience personnelle du développement de l’intelligence et de quelques signes (voir Jasper ou Jung) livre quelque trace du divin dont l’efficace advient en soi et dans le monde.

Dieu et trois conjectures. Dans le Lalande, dictionnaire des notions philosophiques, Dieu est envisagé sous trois angles, Cause des causes, Etre des êtres, Fin des fins. On reconnaît ainsi le Dieu créateur, celui des origines, invoqué dans la Genèse et martelé par les mouvances fondamentalistes, pas seulement chrétiennes. Le Dieu comme Etre des êtres serait plutôt celui des philosophes, par exemple Descartes pour qui Dieu est l’être parfait, ou alors Platon pour qui le divin se situe dans le cosmos noétique, celui des Idées éternelles. C’est ce Dieu qui s’accorde le mieux avec les systèmes ontologiques, notamment ceux de l’âge classique de la modernité (17ème), et qui transparaît à travers les recherches ontologiques de Heidegger. Enfin, le Dieu comme principe régissant les causes finales, celui qu’on peut trouver dans les doctrines messianiques, dans la théocidée de Leibniz ou plus récemment à travers le point oméga de Teilhard et même chez Whitehead dont on ne connaît pas assez la célèbre formule, Dieu ne crée pas le monde, il le sauve (Process and reality, p. 346).

Dieu et le temps. Trois autres conjectures. Pour des raisons qui vont apparaître comme évidentes, le divin doit être cherché en creusant les fins, celles de la nature, de l’humanité, de la personne. La quête de Dieu est entrelacée au temps, à l’expérience des êtres, à la conscience de l’homme qui avance dans la voie. On ne trouvera jamais la preuve du divin avec l’ontologie ou la raison ou même la cosmologie. Le divin se comprend à partir d’une expérience personnelle, mais pas avec les méthodes expérimentales de la science, enfin, pas pour l’instant. Le divin se partage, mais il n’est pas une expérience reproductible et c’est là toute sa spécificité. Sinon, du point de vue philosophique et scientifique, le divin peut être posé en articulation avec les causes finales et donc comme une hypothèse permettant de concevoir les transformations naturelles et humaines. Que peut-on soupçonner pour les fins ?

I. Dieu ne crée pas le monde, il le sauve. Cette formule de Whitehead ne sera pas niée par un Heidegger confiant à la fin de sa vie, en constatant l’état du monde, que seul un Dieu peut nous sauver. Mais quelle signification accorder à cette hypothèse d’un monde sauvé. Une rédemption, une préservation, un salut ? Peut-être un peu de tout ça. Et dans quel monde ? Celui qu’on partage avec l’humanité ou bien le monde intérieur ? La seconde option est la plus vraisemblable, quand à la seconde, elle fleure bon la théodicée d’un Leibniz mais ce n’est pas les moqueries d’un Voltaire qui décident d’une affaire close. Une piste intéressante verrait dans cette formule l’idée d’une permanence acquise dans un contexte de changement et donc, une augmentation de l’Etre. Qui peut prendre chez l’humain la forme d’une rédemption.

II. Dieu ne crée pas le monde, il l’ordonne (et l’embellit ?). Cette formule que je propose en la dérivant de la précédente suggère que l’énergie cognitive universelle advient sur les plans d’immanence soumis au devenir et au chaos afin de fournir les éléments efficaces permettant d’organiser, d’ordonner un domaine individué du réel. Par exemple les molécules du vivant, ou alors les cellules d’un protozoaire ou enfin l’entendement humain. Un clin d’œil à Einstein incline à proposer cette formule : la nature joue aux dés et Dieu retient les coups gagnants et la sélection naturelle fait le reste. Etonnant dirait Desproges mais pourtant, la vérité n’est pas très loin. Cet ordre divinisé peut-il être considéré comme beau ? Peut-être pas mais réglé, certainement. On trouve en effet des formes dans la nature et si la conscience esthétique s’y accorde, alors le sentiment du beau advient. Mais il n’atteindra jamais l’émotion que l’on peut ressentir en écoutant de la musique, art créé par l’homme mais dont on soupçonne quelque intervention du divin.

III. Dieu ne crée pas le monde, il le révèle ou le dévoile. Cette notion de révélation renvoie en fait à la vérité et s’inscrit tout aussi bien dans une perspective platonicienne que chrétienne. La révélation se conçoit comme le contenu d’une intelligence parvenue à un certain degré de connaissance. L’intelligence entretient un « certain commerce » avec le divin si l’on suit les néoplatoniciens mais aussi quelques philosophes de l’âge classique européen comme Descartes. Comment comprendre la révélation ? Une sorte de mise en ordre des données de la conscience. La révélation se conçoit comme la réunion de pièces d’un puzzle que l’intelligence ordonne. Dans le dernier livre du Testament, l’Apocalypse de Jean offre un récit qui peut être compris comme une allégorie sur le monde intérieur de la conscience, tourmentée par le chaos puis finissant par être sauvée. Rédemption et Révélation vont de pair. Les lecteurs connaissant Rosenzweig reconnaîtront dans ce « divin trio » une allusion au troisième terme, la Création. Cette notion n’ayant évidemment rien de commun avec un quelconque créationnisme. Dieu ne crée pas le monde, il l’ordonne !

On l’aura compris, le Dieu dont il est question dans ces lignes est un Dieu pour philosophes et le terme divin paraît plus approprié, ou si l’on veut transcendance, articulée à l’immanence. A retenir le grand principe, celui d’un divin qui « adhère » au temps, à l’évolution, aux histoires. D’où la déduction incontournable pour ce qui concerne les existences humaines : c’est à la fin qu’on connaît le divin. Quant à la nature, on peut énoncer un autre principe, c’est par les fins qu’on connaît le divin. Lequel intervient dans les causes finales. En tant que principe organisateur.

De ce texte, vous pouvez trouver les éléments de la libération. Je ne vais pas faire le travail à votre place. Si vous ne les trouvez pas, c’est que vous n’avez pas la volonté de vous libérer. C’est un choix que je respecte.


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39 réactions à cet article    


  • Marc Chinal Marc Chinal 26 novembre 2012 11:38

    Bonjour,
    belle érudition.
    Mais je m’étonne que jamais il n’y ait l’analyse « psychologique » de l’idée dieu.
    Or toute analyse humaine passe par le cerveau et donc, est directement dépendant de l’organisation des informations de ce dernier.
    .
    La notion de dieu intervient lorsque l’humain a peur, sent sa survie menacée. Il arrive même à être déstabilisé par « trop d’harmonie » !
    « Cause des causes » comme vous le citez, mais n’est-ce point « rigolo » de vouloir chercher une cause aux éléments incompris et menaçants du monde, tout en ne cherchant pas la cause de la cause. Pourquoi un dieu créateur, un dieu protecteur, un dieu organisateur ?
    Parce que sans lui, j’ai peur du monde. Et tant pis si je ne cherche pas la cause de ce dieu, de cette « génération spontanée » qui n’existe nulle part dans l’univers.
    L’idée dieu recule avec les connaissances, car la connaissance génère des causes aux effets.
    Ne pas savoir d’où vient le monde est terrifiant, alors, créons l’idée dieu.
    Et une idée, c’est « éternel », pas la peine de prouver quoi que ce soit, puisque c’est une idée.
    .
    Il ne sert donc à rien de décréter « dieu » est mort, puisque cette idée restera au fond des têtes tant que l’humain aura peur de certains effets sans cause connue.

    .
    Si vous voulez comprendre un peu mieux la nature humaine (et donc le divin), n’hésitez pas à prendre connaissance du survisme. Cette approche conscientise sans jugement de valeur et montre que le « binaire » permet absolument tout les chemins.
    Cette approche explique l’organisation de notre univers (humain).


    • Furax Furax 26 novembre 2012 11:52

      J’espère que vous serez nombreux dans cette démarche .Enfin des scientifiques français qui ne s’auto-amputent pas de l’âme !
      Si un homme, en général, vaut plus par la qualité des questions qu’il se pose que par les affirmations qu’il assène, que vaut un scientifique qui se refuse à toute interrogation métaphysique ?
      Les anglo-saxons ne connaissent pas cette infirmité.
      Je ne suis pas de formation scientifique mais « fan » des romanciers anglais de ma génération. Je mets à part Tom Sharpe qui taille la société anglaise à la hache d’abordage dans un hurlement de rire, les autres David Lodge, Julian Barnes, David Lodge dépeignent leur époque avec humour et légèreté. Concernant votre questionnement d’aujourd’hui, ils oscillent entre un athéïsme plein de doutes et de regrets et une foi plus que vacillante en des Eglises à l’agonie.
      Je voudrais vous proposer un passage d’un livre de William Boyd que je suis en train de dévorer :

      « Les nouvelles confessions »

      Le héros du roman, adolescent, dialogue avec un de ses jeunes amis, petit génie des mathématiques :


      « Tu te rappelles le jour où tu as dit : est-ce que les nombres premiers existaient avant que quiconque y ait pensé,

      -J’ai dit ça moi ?

      -Oui...eh bien je réfléchissais : est-ce que les maths sont quelque chose que nous avons inventé ou que nous avons découvert ? Et je me suis dit : nous n’avons pas pu inventer quelque chose d’aussi compliqué que les maths. L’histoire des maths, c’est une exploration. On découvre à mesure qu’on avance. Tout est « là-bas »- il fit un geste en direction du paysage- attendant d’être découvert.

      -Je suppose que oui.

      -Et qu’est-ce que ça te dit à propos du monde ?

      Je ne répondis rien.

      « Si les maths sont déjà là, d’une certaine manière. Qui les a créées ?

      -Je ne sais pas...Dieu ?

      -Oui. Peut-être. Peut être les maths prouvent que Dieu existe »

      Qu’en pensez vous ?

       smiley




      • Gollum Gollum 26 novembre 2012 13:45

        On retrouve les vieux habitués... smiley


        Je crois que c’est Jung qui avait la même idée de postuler la préexistence des nombres..

        Ce serait donc l’homme qui ne ferait que les redécouvrir..

        Jung postulait en plus il me semble que les nombres étaient vivants. En cela il ne faisait que suivre la longue tradition platonicienne.. Plotin parle longuement de la vie des Intelligibles..

        Rien de nouveau sous le soleil donc.. smiley

      • gaijin gaijin 26 novembre 2012 15:50

        "les maths prouvent que Dieu existe "
        oui !!!!
        mais ce ne sont pas les mêmes maths
        nous n’utilisons q’ une seule forme de maths et en plus en fidèles sectateurs d’ aristote nous postulons qu’une équation donnée ne devrait avoir qu’une seule solution par conséquent on ne peut pas trouver dieu ( comme on ne peut pas voir une planète avec un microscope )

        l’équation de dieu : 1+1 = 3


      • Gollum Gollum 26 novembre 2012 16:45

        mais ce ne sont pas les mêmes maths 


        Exact.. Pour un esprit antique le nombre 1 ne désigne pas seulement une quantité, par exemple cet objet sur la table, mais aussi un concept, l’Unité, capacité à être Un dans la diversité..
        Ainsi Un peut être plusieurs..
        De même, 2 renvoie à la dualité, deux choses face à face et qui sont en guerre..

        Et ainsi de suite..

      • Furax Furax 26 novembre 2012 22:01

        Les « vieux habitués » du bar à Dugué (je me demande ce qu’il picole sur sa photo, m’étonnerait que ce soit du café !) ne fréquentent pas n’importe qui smiley

        « aussi un concept, l’Unité, capacité à être Un dans la diversité »
        Ca renvoie aussi au « alif », la première lettre arabe, un trait vertical !


      • Gollum Gollum 27 novembre 2012 09:23

        Le breuvage à Dugué ça doit être à base de mescaline afin d’ouvrir les portes de la perception.. smiley


      • ecolittoral ecolittoral 26 novembre 2012 12:30

        Le divin ou dieu, c’est l’ami invisible que s’inventent les gamins pour ne plus être seul. Jusqu’au jour ou ils comprennent et acceptent d’être unique...comme les autres.


        Apparemment, il y en a qui n’ont pas encore passé ce stade.
        Je vis très bien sans cette invention qu’on appelle, divin ou dieu.
        Le temps qui s’écoule, les évènements, les différentes formes biologiques ou minérales qui m’entourent me ravissent.
        La vie est une aventure qui se terminera. Personne n’a la moindre idée de l’avant et de l’après de cette vie. En supposant qu’avant et après aient un sens, ce dont je doute.
        Quant au pourquoi du comment de la vie, je ne sais pas ce que c’est et cela ne m’empêche pas de vivre.

        Conclusion : On peut baigner dans la vie de tous les jours, être moitié physique, moitié esprit et se suffire à soi même.


        • non667 26 novembre 2012 15:49


           fidèle lecteur des articles de bernard mais
           simple d’esprit ( le royaume des cieux m’appartient )
          je ne me suis jamais masturbé sur les œuvres de chez Platon, Aristote, Descartes, Leibniz, Spinoza, Locke, et pour évoquer une période plus récente, Whitehead ou Teilhard de Chardin ou encore quelques physiciens contemporains ou autres livres religieux ............
          par contre j’ai rencontré dieu dans un parc zoologique !
          il y avait là un magnifique paon qui faisait la roue entouré de ternes paonnes  !
          ce contraste m’interpella !
          On trouve en effet des formes dans la nature et si la conscience esthétique s’y accorde, alors le sentiment du beau advient.
          y a -t-il une nécessité à ce que le paon soit si beau pour qu’il y ai accouplement et reproduction ?
          -non bien sur !
          alors le dieu créateur a le sens de l’esthétique et s’est fait plaisir en créant le paon !
          - s’en est suivi une réflexion toute personnelle qui m’a amené a la position suivante que je ressort en opposition a chaque article scientifico-évolutionniste de bernard : (il me semble que bernard évolue dans mon sens  ?)

           quand vous arrêterez de vous tirer sur la nouille vous aurez quelques chances de trouver dieuX !
          explication :
          1°j’exclue de ma réaction toutes références aux religions existantes ! la preuve je met un x à dieu !
          2° je raye le nom de dieu pour ne plus parler que des créateurs (point de vu des créationnistes ) par opposition aux évolutionnistes .
          3° partant des faits que toutes les découvertes scientifiques passées et à venir prouvent que l’apparition/la complexité de la vie (passage de l’inerte au vivant ) ne peuvent provenir que du seul hasard il faut nécessairement qu’il y ait des interventions organisatrices et que celles -ci étant non spontanées impliquent des organisateurs /« créateurs  » !
          4°- à partir de là s’ouvre un champ de réflexion  inexploré autant par les religions(article et réactions ci-dessus ) que par les scientifiques de tout poils !
          5°- une piste :

          - les créateurs ont eu a leur disposition au refroidissement de la terre de la matière « inerte » dont notamment des éléments binaires pouvant prendre la valeur « 0 » ou « 1 » (atome,ions  ? quark ? ....etc...) ils avaient la capacité de les manipuler et de les ordonner ( on est dans l’infiniment petit ) de manière a en faire un langage de plus haut niveau ( génétique ) puis des « programmes  » et des mimimicro ordinateurs/automates capables de les lire et les exécuter si des informations d’entrées (temps ,t° par exp )sont présentes ...................................................................... . .......................

          - les créateurs ne nous « voient » pas (avec des yeux ) ils nous perçoivent et a partir de 1 et 0 nous interprètent (comme nous trouvons du sens à la lecture des lettres d’un livre ! ) , ils peuvent lire/décoder dans nos pensées et nous en insuffler ! (ça fait peur ! ) .....................

          - quel sont leurs buts
           -1° la vie , l’homme n’est pas forcément leur but mais peut être un moyen pour accéder a un but supérieur (outil comme nous fabriquons des bulldozer pour faire des autoroutes )
           -2° l’homme actuel n’est pas le stade ultime de leurs créations ,il y aura des hommes + par adjonction /modification de leurs programmes génétiques ( comme pour passer de vista à seven ! ) ce que les évolutionnistes auront l’outrecuidance de dire que cela provient de la sélection naturelle ! )
           -3° d’autres buts sont a percevoir mais pour cela il est nécessaire de se détacher de sa condition d’homme (retraite dans un monastère ! ) pour se placer dans l’optique des créateurs ...................................................................... .................


          • jef88 jef88 26 novembre 2012 15:56

            CONNAITRE LE DIVIN !
            l’humanité essaie depuis des millénaires ....
            et elle n’a encore rien compris !


            • Inquiet 26 novembre 2012 16:05

              Je crains que l’athéisme dans sa grande majorité soit une réaction face à l’obscurantisme religieux plutôt qu’une sincère prise de conscience, ou tout du moins objectivement analysée.


              A mon sens les 3 principales religions monothéistes dit « du livre » (chrétiens, juifs, musulmans) ont comme point commun (hormis Abraham) d’essayer de révéler un caractère de bienveillance du divin (amour, pardon) ainsi qu’une volonté auto-détermination du croyant (le libre-arbitre).

              Ainsi, par les textes primordiaux, le divin « aime » sa créature, mais ne saurait se satisfaire d’un culte basé sur la soumission et l’obligation. La foi « devrait » amener le croyant à choisir sans contrainte, par son intime conviction.

              Or, que voit-on ? : un dogme et des pratiques qui outrepassent la bienveillance en y préférant le rituel jusquaboutisse même si cela doit occasionner souffrances et malheurs des peuples, et des lobbys qui s’impliquent pour empêcher l’auto-détermination, la liberté de conscience.

              Mais il y a pire : il y a le scientisme. Le précédent Newton <-> Einstein sur les théories mécanistes, n’a malheureusement pas mis en place une certaine modestie par rapport aux théories.
              D’une certaine façon le scientisme s’est substitué au divin : rien ne saurait être contestable en science.
              La caution scientifique, sur les plateaux télévisés, donne souvent lieue, à un argument irréfutable, même si on apprend ultérieurement des connivences avec des groupes d’intérêts.

              La science sans conscience, n’est que ruine de l’âme, comme disait Rabelais, et elle ne saurait être meilleure que les religions, si elle exclue l’humain de l’équation.


              • Romain Desbois 26 novembre 2012 18:02

                inquiet

                Tout a fait d’accord avec vous, le scientisme est à la science ce que la religion est à la psritualité.


              • Marc Chinal Marc Chinal 27 novembre 2012 12:45

                <<<<D’une certaine façon le scientisme s’est substitué au divin : rien ne saurait être contestable en science.<<<<
                .
                quel foutage de gueule !
                Ce sont les religions qui interdisent formellement de remettre en question l’idée dieu.
                La science, la vraie, est fondée sur le doute et la remise en question, parce qu’un savoir peut s’avérer complet à l’instant T et incomplet à l’instant T+1 !
                Quand on lit des gens comme vous qui marchent sur la tête, comment s’étonner que le monde face pareil ?


              • Romain Desbois 26 novembre 2012 18:07

                la psiri. La psirulane... la spyritulualité .. la psymutualité quoi !!!!!
                Qui voudrait de mon troll de correcteur ?


                • Shawford34 26 novembre 2012 18:15

                  Sauf votre respect Monsieur Dugué, cet article est un peu verbeux par rapport à ceux de la semaine dernière.

                  Vous auriez pu aller directement à votre III, et si je puis permettre :

                  - vous devriez respecter un quasi copyright vis à vis de mes écrits sous votre article suivant smiley  : http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/le-neo-darwinisme-s-effrite-les-126054#forum3541364

                  - vous peinez pour autant à démontrer comment Dieu pourrait ordonner un Univers qui se doit d’avoir en germe tout ce qui lui permettra ensuite d’être ordonné.
                  A tout le moins protons, électrons et toutes particules dites « élémentaires » se doivent bien d’être là au commencement et au demeurant ne sont elles pas considérées (par la science) elles-mêmes comme quasi éternelles ?
                  In fine se concentrer sur ces « poussières » de matière est sans nul doute est un meilleur biais pour passer du petit au grand tout comme de la pensée à la matière , et triptyque oblige, du néant à l’intelligence universelle (et vice versa pour chaque proposition) !


                  • herbe herbe 26 novembre 2012 18:16

                    Super !

                    J’aime votre conclusion bien en cohérence avec le potentiel révolutionnaire (la vraie).
                    Selon moi ceux, qui au nom de Dieu pratiquent la coercition, en voulant faire votre bien(salut) malgré vous (c’est valable pour beaucoup d’idéologies) ils réussissent à échouer (ainsi que toutes ces révolutions avortées)...
                    Il y en a même un qui a osé un fameux :
                    « Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens »

                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2012 18:22

                      I. Dieu ne crée pas le monde, il le sauve.

                      Question :
                      De quoi, de la mort, de la violence, de la haine, de l’égoïsme exclusif, de la domination, de la bêtise ? ça se saurait.

                      Pour persévérer dans notre être ou pour faire de nous des êtres inhumains c’est à dire des anges , si tant est que le désir d’angélisme peut faire de nous des bêtes impropres (Pascal) à connaitre quoi que ce soit et à se connaître soi-même dans ce qui détermine nos passions et s’efforcer de vivre sans illusions religieuses, c’est à dire plus libres (Spinoza)... ?


                      • Shawford34 26 novembre 2012 18:25

                        Il le sauve du néant, le reste est superfétatoire à l’échelle égo-humaniste, hu hu smiley


                      • TicTac TicTac 26 novembre 2012 18:34

                        Shawford 34 ou 33 ?


                      • Shawford34 26 novembre 2012 18:36

                        J’ai pas réussi à chopper le 33 à mon retour sur AV, alors j’ai pris le 34, mais j’attends surtout impatiemment le 42 smiley


                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2012 18:45

                        Le terme de divin n’est que l’expression vide d’un désir de Dieu qui aboutit nulle part...Il ne signifie ni un objet réél, ni un concept.


                      • TicTac TicTac 26 novembre 2012 18:46

                        Je me disais aussi...un mec verbeux qui fait ce reproche à un autre, qui parle copyright comme s’il avait le monopole de la pensée...j’avais déjà vu ça quelque part.


                      • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 26 novembre 2012 18:49

                        Le néant n’existe pas puisque, par définition, il n’est pas !

                        La mort n’est pas le néant mais (l’existant) au passé. L’être en soi seul est inexistant.


                      • Shawford34 26 novembre 2012 18:54

                        Apprends à lire les smileys duchmoll smiley smiley
                        Pour le reste, ça se discute, mais je crois pas que tu sois ne serait ce que capable de t’astreindre à une quelconque argumentation valide.

                        @Reboul,
                        vous croyez pas si bien dire, c’est d’ailleurs d’une certaine façon ce que je renvoie à Dugué, et c’est même ce que je faisais déjà dans son propre article précédent que je me suis dés lors permis de lier. (TicTac : epic fail²).


                      • Shawford34 26 novembre 2012 18:58

                        @Reboul mon post précédent considérait votre commentaire lui même précédent.

                        Mais si vous le voulez bien à nouveau, c’est tout ce que j’entends par égo-humansime : ce que vous même avez appelé « l’être en soi seul »


                      • TicTac TicTac 26 novembre 2012 19:06

                        Tu sais, discuter avec un mec qui croit que faire des phrases compliquées dans lesquelles il se perd lui-même, ça ne représente pas beaucoup d’intérêt.

                        Pareil pour les smileys.
                        Une fois de temps en temps, ça égaye, trop souvent, ça ressemble à une béquille à l’usage d’un mec qui se touche un peu.
                        Mais tu as toujours adoré ça.

                        Allez, la bise à toi, hein.

                      • Shawford34 26 novembre 2012 19:15

                        Ah ah, suffit pas de l’éructer comme une évidence hein, où est ce que je me perds dis moi :

                        - soit tu mets en lumière ces incohérences ou ces contradicitons
                        - soit tu fais donc du bavardage on ne peut plus verbeux, ce qu’il m’a l’air de te caractériser in
                        fine.
                        Je devrais donc pas mettre longtemps à te resituer :
                        Aigri, hargneux, vindicatif (bon c’est vrai c’est pas ce qui manque sur AV) j’ai déjà eu affaire à ce genre de bestiau par le passé.

                        Pour les smileys, je sais qu’il donnent des hémorroïdes verbales à certain dont tu fais apparemment parti, je ne m’en lasse donc pas  smiley smiley

                        Biz


                      • Pyrathome Pyrathome 26 novembre 2012 18:25
                        Connaître le divin pour en finir avec les religions, les idéologies et les illusions scientistes

                        Ben oui, Dieu est athée......


                        • clostra 26 novembre 2012 18:42

                          Il est une image, voire une intuition dont parle la Bible, celle de l’alliance entre Dieu et les Hommes après le déluge : celle de l’arc-en-ciel.

                          La conscience passerait-elle par un prisme ? permettant de découvrir tout ce que comprend la lumière dite « blanche », celle du Big Bang, celle du passage de l’hélium à toute la gamme de Mendelief ?

                          Partant de là bien des choses se révèlent, se complètent, dans le mystère complet d’un univers entropique freiné par non pas une « brute épaisse » mais par de multiples avantages dont l’un non des moindres est la diversification et l’honneur que nous avons d’être invités au spectacle, et d’une certaine façon de nous - tous ensemble - nous y voir en miroir - puisque nous y sommes « fabriqués » pour la « réfléchir ».


                          • Scribe Scribe 26 novembre 2012 21:48

                            Monsieur Duguet, votre article est trop long, comporte trop de verbiage , de termes savants ou pompeux. Dommage, le titre semble présenter un concept intéressant mais le corps de l’article est une accumulation de suppositions vaporeuses. Remplacer le ou les dieux par le divin ne résout rien et je ne vous propose pas de solution mais je peux citer ici 3 réflexions courtes qui me paraissent donner à penser autant que votre laborieux texte dont il faut pourtant que je vous remercie pour les réactions qu’il suscite.
                            1) Dans les années 1940, sur un mur de Paris on a pu lire ce graffiti anonyme :
                            « Dieu est mort » (Nietzsche)
                            « Nietzsche est mort » (Dieu)
                            2) La bible nous affirme que Dieu à créé l’homme à son image, les penseurs athées avancent que les hommes, pour répondre à leurs questions existentielles ont créé Dieu à leur image.
                            3) Louis Pauwels, incroyant déclaré, écrit dans « Le matin des magiciens » : « Nous ne devons pas attendre que Dieu fasse quelque chose pour nous mais nous devons faire tout ce qu’il attendrait de nous... »
                             


                            • Furax Furax 26 novembre 2012 22:17

                              Pas exact monsieur Scribe :
                              -L’inscription sur le mur de Paris est de nos joyeux branlottins de mai 68. En 194O, les rédacteurs de graffitis avaient d’autres soucis ! smiley
                              -« Louis Pauwels, incroyant déclaré » :
                              Le retournement
                              Revenu à la foi catholique, il a pris ses distances avec sa période Planète, Alain de Benoist (GRECE) lui dédia ainsi son livre Comment peut-on être païen ? en 1981 (éd. Albin Michel), peu avant sa conversion de novembre 1982 à Acapulco, provoquée par un accident que Louis Pauwels jugeait incompréhensible.
                              dans :
                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Pauwels#Parcours


                            • Gollum Gollum 27 novembre 2012 09:34

                              Non seulement Pauwels était allé sur le tard à la foi catholique mais il n’a jamais été incroyant.


                              Loin de là. On voit bien que notre scribe n’a jamais lu Pauwels de sa vie. C’était une personnalité profondément mystique qui prenait ses références plutôt du côté de Ramakrishna ou de Tilopa, mais en aucun cas il n’était athée ou agnostique.

                              À la suite de sa rencontre avec Alain de Benoist il est alors devenu profondément antichrétien sans cesser pour autant d’être un « spirituel »...

                              C’est alors qu’eut lieu le dernier revirement important de sa vie que Furax évoque.

                            • Furax Furax 27 novembre 2012 10:35

                              Gollum,
                              Faut dire qu’être touché par la grâce en se pétant le col du fémur dans une piscine à Acapulco, c’est pas banal !


                            • Gollum Gollum 27 novembre 2012 14:50

                              Oui c’est sûr. En tous cas il grossit la cohorte assez conséquente des convertis « inexplicables » style Frossard, Claudel ou encore Ratisbonne..


                            • Hervé Hum Hervé Hum 27 novembre 2012 00:41

                              La foi est plus belle que Dieu (dans plume d’ange de C. Nougaro)

                              Cette phrase fut une véritable révélation pour moi et vaut plus qu’un long discours.

                              Elle m’a amené à cette évidence.

                              Dieu est vivant en vérité et mort en réalité.

                              Et si Dieu à crée notre monde, c’est pour s’en détacher.

                              Or, le détachement est la véritable preuve d’amour, la pierre angulaire de l’enseignement de toutes les religions.

                              L’amour est dans le détachement, l’attachement n’engendre que la peur et la haine.

                              Exactement tout le contraire de ce que notre monde matérialiste nous inculque....

                              Et c’est là qu’est le véritable paradoxe, c’est que la parole divine n’a jamais été aussi vrai et nécessaire qu’aujout’hui...


                              • robin 27 novembre 2012 08:44

                                Un scientifique qui accepte et revendique le concept de Dieu c’est suffisant courageux et rare pour être salué, je vous salue donc. Je ne doute pas qu’une foule d’idiots utiles de l’athéisme vous harcèleront.

                                Je suis l’Alpha et l’Oméga a dit Dieu , le début et la fin et Jéhovah ou Yahwé veut dire je suis ce que je me révélerai être.

                                On a l’habitude d’opposer création et évolution alors qu’il y a peut être les deux CREATION ET EVOLUTION.


                                • robin 27 novembre 2012 08:45

                                  Un bon conseil : Etudiez la Bible en profondeur M. Dugué


                                  • Romain Desbois 27 novembre 2012 22:29

                                    Je crois que c’est la bible que vous l’a mis en profondeur smiley


                                  • franc 28 novembre 2012 17:07

                                    Dugué est en forme et pose de bonnes questions en même temps qu’il expose beaucoup de bonnes idées .Merci pour la vie philosophique qui doit être répandue et enrichir tout le monde à quelque niveau qu’il soit ;continuez ,c’est votre vocation .

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