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Accueil du site > Actualités > Société > Être pauvre, une condamnation ?

Être pauvre, une condamnation ?

Alors que les riches s'enrichissent, le nombre de pauvres en France ne cesse de s'accroître, effet multiplié par la crise financière.

Si l'on se considère tous comme faisant partie d'une "classe moyenne", l'écart entre riche et pauvre se creuse et cette classe moyenne bascule -sur le long terme- dans la pauvreté. Alors que les mesures menées par les différents gouvernements visent à lutter contre la précarité notamment contre l'emploi précaire, on peut se demander quelle est la place des pauvres aujourd'hui en France.

Tout d'abord, si l'on considère que la place dans les différents médias est réservée aux personnes importantes et influentes, on se rend compte que les pauvres n'ont pas leur mot à dire même si le nombre de pauvres ne cesse de croître. Il est important de souligner que les personnes pauvres ne se qualifient pas de pauvres en elles-mêmes -certaines ignorant même qu'elles le sont- mais qu'il s'agit d'une mesure en fonction du revenu médian (50-60%). On sait alors que ce salaire atteint 1675€ par mois en 2013 environ et que pour être considéré comme pauvre, il faut toucher moins de 837€ par mois environ. Ensuite, si les pauvres prennent une place plus importante sur les statistiques, en réalité, leur place est minime et leur voix ne se fait pas entendre, excepté par le biais d'actions sociales. 

Ainsi, on peut dire que le nombre de pauvres ne cesse d'augmenter au fil des années mais que leur place rétrécit et que l'omniprésence médiatique est réservée à une élite souvent fortunée. Les pauvres peuvent cependant prendre l"escalier social" et gravir les échelons de la société petit à petit ou se mobiliser afin d'acquérir une place plus importante dans cette chère société.


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8 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 14 décembre 2013 16:49

    Les pauvres se font du souci pour leur pays et les riches se font du souci pour leur portefeuille ! Et plus les riches font grossir leur portefeuille, plus ils appauvrissent le pays. Les riches créent ainsi un sentiment de frustration et d’insécurité chez les pauvres qui se battent entre eux pendants que les riches les regardent et rigolent...

    voir : SI LES PAUVRES SAVAIENT…

    ou alors faire la constatation suivante : LES PAUVRES MERITENT LEUR SORT


    • Rensk Rensk 14 décembre 2013 17:11

      Selon une étude en Suisse... (juste pour votre info)

      La classe moyenne n’a pas diminuée entre 1985 et 2012... ce sont les pauvres qui ont eu droit a une « classe » de plus... soit : les pauvres et les très pauvres !

      Remettre l’église au milieu du village est toujours « bon a prendre »...


      • Claude Courty Claudec 14 décembre 2013 19:07

        Chômage, pauvreté, inégalités, pillage des ressources naturelles sont autant de maux contre lesquels les politiques économiques et sociales des États, comme des collectivités qui les composent, ne peuvent avoir de sens que si sont pris en compte les fondamentaux de la démographie mondiale et les problèmes de surpopulation qu’elle génère inexorablement, au détriment d’une planète mutilée de toutes parts et par voie de conséquence, des espèces qui la peuplent.

        Quels que soient les indicateurs et autres indices inventés ici ou là, au gré des idéologies dominantes, si la pauvreté augmente, si les inégalités se creusent, les raisons en sont avant tout l’augmentation considérable de la population et celle de la richesse globale que cette même population génère par son activité, avec l’aide du progrès ; le partage de cette richesse étant une toute autre affaire.

        Chaque jour, 220 à 250 000 êtres humains s’ajoutent à la population terrestre, qui devrait atteindre 9 milliards vers 2050 et dépasser 11 milliards au début du prochain siècle. Par l’effet de la structure de la société et du sort qui les fait naître ainsi ; produits des taux de natalité les plus élevés, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base atrophiée d’une pyramide sociale dont le sommet s’élève par ailleurs inexorablement, accentuant chaque jour les écarts qui y règnent. La croissance démographique mondiale, en cherchant à répartir ses surcroîts de population miséreuse partout où cela peut contribuer à les résorber, accentue la pauvreté et les inégalités. Conséquences démographiques à l’origine de tous nos maux, mais sujet tabou que trop peu d’experts osent aborder.

        Et ceux qui, dans de grands élans compassionnels inspirés aussi bien du marxisme que du christianisme et autres idéologies et religions, veulent imposer la dictature de la pauvreté, sont en réalité les promoteurs de celle-ci, au détriment premier de ceux qui en souffrent. Croyant ou prétendant lutter pour ces derniers, ne s’obstinent-ils pas à ignorer les méfaits du nombre et, dans une lutte des classes, dont les avatars prouvent dorénavant l’archaïsme, moins à partager les richesses du monde qu’à rejeter sommairement sur la seule collectivité, la responsabilité du destin des pauvres ?

        Quel que soit le sort de chacun, il est d’abord dû à sa naissance, et vouloir l’ignorer ne fait que retourner la colère des plus déshérités contre eux-mêmes, les enfonçant toujours plus dans leur condition en perdant de vue qu’elle est avant tout héréditaire – les pauvres enfantent des pauvres – et que c’est par conséquent sur ce terrain, en luttant contre le surnombre, qu’il faut la combattre.

        Pour approfondir cette réaction, voir  :

        http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com


        • Rensk Rensk 14 décembre 2013 20:15

          Me fait penser a l’initiative populaire dont le vote a toujours été repoussé par l’administration :

          Initiative populaire fédérale ’Halte à la surpopulation - Oui à la préservation durable des ressources naturelles’

          L’initiative populaire a la teneur suivante :

          La Constitution est modifiée comme suit :

          I

          Art. 73a (nouveau) Population

          1 La Confédération s’attache à faire en sorte que la population résidant en Suisse ne dépasse pas un niveau qui soit compatible avec la préservation durable des ressources naturelles. Elle encourage également d’autres pays à poursuivre cet objectif, notamment dans le cadre de la coopération internationale au développement.

          2 La part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,2 % par an sur une moyenne de trois ans.

          3 Sur l’ensemble des moyens que la Confédération consacre à la coopération internationale au développement, elle en affecte 10 % au moins au financement de mesures visant à encourager la planification familiale volontaire.

          4 La Confédération ne peut conclure de traité international qui contreviendrait au présent article ou qui empêcherait ou entraverait la mise en œuvre de mesures propres à atteindre les objectifs visés par le présent article.

          II

          Les dispositions transitoires de la Constitution sont modifiées comme suit :

          Art. 197, ch. 9 (nouveau)

          9. Dispositions transitoires relatives à l’art. 73a (Population)

          1 Après acceptation de l’art. 73a par le peuple et les cantons, les traités internationaux qui contreviennent aux objectifs visés par cet article seront modifiés dès que possible, mais au plus tard dans un délai de quatre ans. Si nécessaire, les traités concernés seront dénoncés.

          2 Après acceptation de l’art. 73a par le peuple et les cantons, la part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,6 % au cours de la première année civile, 0,4 % au cours de la suivante. Ensuite, et jusqu’à l’entrée en vigueur de la législation d’application relative à l’art. 73a, la population résidente ne peut s’accroître de plus de 0,2 % par an. Au cas où elle s’accroîtrait plus vite, la différence devra être compensée dans un délai de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de ladite législation d’application.

          Franz Weber l’écologiste : « On ne peut mettre dans un appartement plus de personnes qu’il ne peut en contenir. Pour un pays, c’est pareil. Il y a réel besoin de préserver la Suisse de la surpopulation. Je vais soutenir l’initiative d’Ecopop. Je suis content que cette association fasse ce travail de sensibilisation ! »

          Plusieurs membres de cette initiative sont connu : Hans Minder, un des pionniers de l’activisme écologique en Suisse alémanique et père de Thomas Minder : l’homme de l’initiative sur les rémunérations abusives.


        • claude-michel claude-michel 15 décembre 2013 09:22

          ( effet multiplié par la crise financière.)... ?

          La pauvreté est surtout due a l’appât du gain du plus petit nombre qui gouverne la planète...Ils en veulent toujours plus du fait de l’ultra libéralisme et de la mondialisation...Ce sont les pauvres qui font les riches...ne pas l’oublier.. !

          • Ruut Ruut 16 décembre 2013 06:14

            La classe moyenne est devenue une classe de nouveau pauvre puisqu’elle n’as plus accès aux produits de qualité.


            • Nicolas_M bibou1324 16 décembre 2013 09:43

              « Pauvre » ne veut rien dire du tout. C’est un chiffre issu des statistiques, se basant uniquement sur le salaire. Un salaire de zéro euros par mois est très large pour vivre, si vous touchez par ailleurs des millions d’euros par mois de placement. Les rentiers sont classés parmi les plus « pauvres » de France.


              Il faudrait une définition de la misère, et non de la pauvreté. J’en propose une : la misère, c’est de ne pas avoir les moyens de manger à sa faim, de vivre sous un toit salubre, d’accéder à la culture et de pouvoir élever ses enfants correctement. Je n’emploie volontairement pas les mots dignité ou décence, vu que la définition de ces mots dépend de la personne qui les emploie.

              Et, avec un RSA de 483€, on peut être totalement dans la misère ou pas du tout. Si vous êtes hébergé gratuitement, qu’un parent vous nourrie, que vous êtes sans enfant, ce RSA permet de partir plusieurs mois par an au soleil. Et si vous êtes endetté jusqu’au coup, et que vous êtes addict à des saloperies de droques/alcool/tabac/jeux d’argent, ce RSA ne vous permet rien du tout.

              Il ne faut pas luter contre la pauvreté. Il ne faut pas donner plus d’argent aux pauvres. Il ne faut pas faire baisser les chiffres, qui reflètent ces inégalités contre lesquelles vous vous insurgez. Il faut sortir les gens de la misère. Ce qui signifie gratuité de la nourriture, gratuité du logement, gratuité de la culture, suppression de toutes les aides sociales, qui sont généralement utilisées uniquement pour s’acheter des clopes, au détriment de l’alimentation ou des soins du dernier enfant.

              Si vous aviez bossé en tant que caissier, vous sauriez que la majorité des « pauvres » utilisent tout leur fric en alcool et sodas. Et que donner plus d’argent, répartir les richesses, même si ça arrangerait les stats, ça ne changerait rien à la misère des gens.

              • Le Yeti Le Yeti 16 décembre 2013 10:52

                Il y a quelques années, on demanda (en directe !) à un général Américain qui du GI ou du Légionnaire français était à ses yeux le meilleur. Il répondit ceci ...
                « Lorsqu’un GI perd son fusil dans le désert, vous vous retrouvez avec un citoyen américain vachement emmerdé ; lorsqu’un Légionnaire perd son fusil dans le désert, vous vous retrouvez avec un soldat français encore plus emmerdé que d’habitude. »

                Perso, je suis officiellement et concrètement pauvre (mais il y a pire !) ; en revanche, je n’ai aucune dette ni créance sur le dos.
                Demain on taxe les sodas ? M’en fout ; je suis un grand buveur d’eau.
                Taxer les comptes de 10% ? Je n’en suis plus à quelques centimes prés ...
                Etc.

                Plus on est grand, plus on tombe de haut. En ce qui me concerne, les privations ne sont ni une nouveauté, ni un drame (question d’adaptabilité et d’émancipation).
                En revanche, mes amis sont authentiques et je sais me servir de ma tête et de mes mains.

                Plus que la pauvreté elle-même, c’est la perte de richesse qui effraie. Le tout étant d’avoir bien choisi ses valeurs au départ.

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BigMack


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