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Accueil du site > Actualités > Société > Il y a un an, l’émeute

Il y a un an, l’émeute

Il y a un an, les émeutes des banlieues ébranlaient la France. Un embrasement dont les enseignements n’ont guère été tirés.

27 octobre 2005, 18h53, deux jeunes de quinze et dix-sept ans, Ziad et Bouma, meurent électrocutés dans un transformateur à proximité de la ville de Clichy-sous-Bois dans la région parisienne. Quelques heures plus tard, l’incendie débute et il se transforme très vite en un brasier incandescent qui va ébranler la France et la faire douter de son modèle social. Voitures et poubelles brûlées, écoles et infrastructures publiques totalement détruites, affrontements terribles entre jeunes encagoulés et forces de l’ordre longtemps dépassées : ces violences urbaines paroxystiques ont duré près de trois semaines, obligeant le gouvernement à décréter l’Etat d’urgence le 8 novembre. Puis, la douceur de l’été indien a fait place aux froides nuits de novembre, la police a arrêté plusieurs centaines d’émeutiers et les flammes ont fini par s’éteindre d’elles-mêmes.

Complètement ? Rien n’est moins sûr, et personne n’est dupe. Le feu de novembre 2005 couve encore, et la « forme d’insurrection non organisée » telle qu’évoquée par les Renseignements généraux en décembre 2005, peut se reproduire à tout moment. Un contrôle de police qui tourne mal, un attroupement qui dégénère et c’est le ballet des gaz lacrymogènes, des pierres et des cocktails Molotov qui reprendra. Dans les cités, dans ces quartiers où la police ne vient plus qu’en force, on parle, encore et encore, de ces émeutes. On raconte ses « exploits », les cavalcades, les caillassages. On se réinvente une virilité, on moque le quartier d’à côté qui a si peu bougé - ou pas du tout - tandis que, justement, ceux qui se sont tenus à l’écart rêvent d’un deuxième grand soir, d’une nouvelle épopée à ne pas rater.

Pourtant, au cours des derniers douze mois, des artistes ont prêché la bonne parole et incité à s’inscrire sur les listes électorales pour n’utiliser comme arme de contestation que le bulletin de vote. Des associations ont sillonné les maquis péri-urbains pour vanter les vertus de la non-violence. Des députés, des maires, des patrons d’entreprises et même quelques ministres inutiles ont fait moult promesses. Oui, mais voilà : dans ces quartiers, rien n’a changé ou presque et deux camps se font toujours face. D’un côté, la police, de l’autre, une minorité, au sein même des minorités qui vivent dans ces zones mortifères.

La police, qui contrôle et contrôle sans cesse les papiers. Qui tutoie, humilie et met tous les basanés dans le même sac. La police dont l’action avant et pendant les émeutes n’a fait l’objet d’aucun débat de fond. La police, dont uniquement quatre fonctionnaires sur dix sont sur le terrain et qui, à maintes reprises et faute de moyens, a reculé devant le déchaînement des émeutiers. La police, qu’une vision idéologique et comptable du pouvoir politique empêche de gagner le respect des cités, puisqu’on lui refuse la possibilité de faire un travail de fond, de prévention et de proximité. Dans la cité, les honnêtes gens ont peur de la police, tout comme ils ont peur des voyous qui leur imposent leur loi de gangsters.

Parlons-en de ces voyous. Ces émeutes leur ont fait franchir un cap. Il ne s’agit plus pour eux de provoquer, de s’inventer des bastons héroïques qui forgeront leurs réputation dans le neuf-un, le neuf-trois, le neuf-cinq ou ailleurs. Il s’agit désormais, et je pèse mes mots, de tuer. Avec des barres de fer, des pierres, des plaques d’égouts lancés des balcons ou, plus grave encore, avec des balles. Tuer pour aller encore plus loin dans l’ivresse que procure le combat de rue. Il y a dans les venelles et les immeubles des quartiers une énergie maléfique qui ne demande qu’à se libérer. Les récentes embuscades tendues à des policiers sont autant d’avertissements. Il y a un risque certain de mort d’homme et personne ne peut prévoir ce qui risque d’arriver, si, demain, un policier y perd la vie et que ses collègues ouvrent le feu.

Que reste-t-il de ces émeutes ? Il y a le souvenir des affirmations péremptoires mais totalement erronées de Nicolas Sarkozy, le ministre de l’Intérieur qui veut absolument devenir président de la République. Il y a eu cambriolage sur un chantier, c’est pour cela que la police est intervenue à Clichy-sous-Bois, avait-il affirmé aux premières heures de l’embrasement. Faux, dira plus tard l’information judiciaire. Ces émeutes sont planifiées et en lien avec le crime organisé, a-t-il encore ajouté. Faux, toutes les notes des RG à ce sujet mais aussi les premières enquêtes de sociologues l’ont montré : ni planification, ni complot. Quant à son bilan sécuritaire, le ministre-candidat-meneur de campagne permanente a beau triturer les statistiques, on est devant une évidence : jamais la violence n’a été aussi présente dans les quartiers, et la gauche pourrait même faire campagne sur ce thème, au vu de l’incapacité de Sarkozy à freiner la hausse vertigineuse des violences urbaines et des atteintes aux personnes et aux biens.

Dans un livre récent d’une rigueur implacable, l’universitaire Sebastian Roché analyse ces émeutes et enfonce le clou (*). Parmi les émeutiers, relève-t-il, « il n’y a eu ni symbole confessionnel brandi, ni slogan (anti-juif ou anti-chrétien), aucune référence au conflit du Moyen-Orient, ni revendication liée à l’observance de l’islam (porter le voile à l’école ou ailleurs, disposer de lieux de culte). Il n’y a pas eu de demande de reconnaissance en tant que minorité ayant des particularités et des droits ». Ni planification, ni revendication, ni solidarité entre les bandes. Voilà pour les provocateurs qui, à l’instar de Finkielkraut, ont tenté, et tentent encore, de nous faire croire qu’il s’agissait d’émeutes ethnico-religieuses annonciatrices d’une guerre civile en France entre les blancs et ce magma indéfini constitué d’Arabes, de noirs et de musulmans.

C’est cela qui est préoccupant. Un feu qui couve, une politique de sécurité qui n’admet aucune remise en cause, des voyous déterminés à en découdre quitte à entraîner avec eux tout leur quartier dans la folie et des intellectuels incendiaires qui, au fond, ne rêvent peut-être que d’une seule chose : une grande crise, une vraie crise, sanglante, qui contribuerait à infliger une remise au pas musclée aux Français d’origine étrangère. Propos outranciers, me dites-vous ? On verra. Je suis sûr qu’on y reviendra. Ce n’est qu’une question de temps.

(*) Le frisson de l’émeute, violences urbaines et banlieues, Seuil, octobre 2006.


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66 réactions à cet article    


  • Marsupilami (---.---.161.58) 30 octobre 2006 12:58

    Bon article, très lucide. Attendons donc le pire...


    • LE CHAT (---.---.75.49) 30 octobre 2006 13:37

      tout juste Marsupilami , le pire est à venir et avec un nouveau palier franchi ce week end dans le 1-3 où une jeune femme a été brulée vive à 70% , on peut se demander jusqu’où ira la spirale de la violence . Très bon article


    • Bill Bill 30 octobre 2006 15:50

      @ LE CHAT

      Je renchéri : oui, cette pauvre jeune femme est atteinte pour la vie, elle va en conserver les marques. Etait elle jolie ? A présent elle aura des difficultés avec les hommes car elle a été brulée à 70 %. Elle avait prévu de se marier ? La personne qui l’aimait va t’elle rester avec elle ? Cela remettra t’il sa vocation, si elle en a une, en cause ? La seule chose que nous sachions est qu’elle est sénégalaise, ou originaire du Sénégal.

      Toute sa vie est en tout cas irrémédiablement affectée de cette acte sauvage, et criminel et ... GRATUIT !!! Tous ces projets en l’air pour rien !

      Je me demande si les gens qui ont faient ça se posent la question !


    • Constat (---.---.162.143) 30 octobre 2006 16:06

      Qui sont ces « jeunes » ? qui crament des bus ? Par qui sont-ils manipulés ? et dans quel but ? Vous n’avez pas une idée ?


    • Bill (---.---.76.11) 30 octobre 2006 17:14

      @ Constat

      S’ils sont suffisament idiots pour bruler une femme vive, il est hors de question que je les comprenne ! Vu vos post précédent je devine ce que vous allez me dire.

      VOUS EN TENEZ UNE SACREE COUCHE !


    • wrisya 30 octobre 2006 17:51

      J’ai entendu le témoignage sur RMC de la chauffeure de Bus qui a été attaqué : apparemment, ce sont 4 individus et d’après elle, elle affirme que ce sont sûrement des mineurs.

      Perso, je pense surtout à cette jeune femme étudiante qui n’a rien demandé à personne et se retrouve brûlée à 70% de son corps par une bande de ptits cons : les médecins disent que même si elle survie, elle sera de toute façon très handicapée, voire même paralysée. Et tout ça pourquoi ????

      Je crois qu’il faut faire attention à ce qu’on dit et arrêter de dédouanner les responsabilités où qu’elles se trouvent, mais c’est encore autre chose. Le plus important : une femme est presque en train de mourir, et si c’était l’un d’entre nous ou un membre de notre famille ? On les défendrait encore ces jeunes qui ont brûlé le bus ?


    • cassandre (---.---.128.215) 30 octobre 2006 20:17

      De mon point de vue, cette violence est dictée par notre ministre de l’intérieur, associée aux médias qui l’ont appelés « date anniversaire ». Et qui dit « date anniversaire » dit renouvellement.Le ministre de l’intérieur ne cesse de titiller les jeunes des banlieux afin qu’ils commentent des faux pas, pour que demain les francais votent pour lui


    • ketch (---.---.4.220) 30 octobre 2006 22:23

      il y a un an un innocent mourrait, trop vieux, trop franchoullard pas assez mediatique.les actes de violences ne doivent pas effacer la souffrance des victimes. il faut arreter, de plaindre ceux qui tapent et d’oubliés ceux qui tombent


    • ketch (---.---.4.220) 30 octobre 2006 22:24

      qui les defends ? c’est salauds !!


    • SACRE BORDEL (---.---.150.53) 30 octobre 2006 13:39

      pas assez de sanctions dans ce pays. Pourquoi ces jeunes ne foutent-ils pas le même bordel en Afrique avec les forces de l’ordre ?


      • SACRE BORDEL (---.---.150.53) 30 octobre 2006 13:41

        trop de laximes en France avec les délinquants. Il faut c’est vrai changer les mentalités des racistes, mais les jeunes doivent également se remettre en question.


      • Marsupilami (---.---.161.58) 30 octobre 2006 18:53

        @ Wrysia

        Mineurs, pas mineurs, on s’en fout. Ce sont des assassins sans aucune excuse. Des saloperies d’encapuchonnés élévés par des parents musulmans démissoinnaires. Certes, la plupart des parents sont démissionnaires dans les sociétés de consumation débiles hyper-tolérantes, poil à la rente. Mais les pires sont les musulmans d’Europe. Pourquoi ?


      • wrisya 31 octobre 2006 17:37

        Marsupilami,

        Je ne viens de m’aperçevoir que maintenant de ton post, j’avais pas trop de temps hier.

        Tu dis :

        « Mineurs, pas mineurs, on s’en fout. Ce sont des assassins sans aucune excuse. Des saloperies d’encapuchonnés élévés par des parents musulmans démissoinnaires. Certes, la plupart des parents sont démissionnaires dans les sociétés de consumation débiles hyper-tolérantes, poil à la rente. Mais les pires sont les musulmans d’Europe. Pourquoi ? »

        Je comprends pas auquel de mes posts tu fais référence, stp car j’ai l’impression que tu me réponds à qq chose ? Ensuite, c’est déplacé le fait que tu places « parents musulmans » comme si l’obédience religieuse déterminait le comportement violent de leurs enfants ; C’est un peu comme si moi, en parlant des pédophiles, je disais qu’ils sont comme ça à cause de parents « chrétiens » ou de tradition chrétienne ou de culture chrétienne : ça ne mène nul part.

        Tu dis que les pires parents sont les musulmans d’Europe, et là désolée mais c’est vraiment n’importe quoi : c’est quoi tes chiffres ???!! Et puis l’islam n’a rien à voir avec ce qu’il se passe en banlieue : les jeunes qui caillassent n’ont souvent plus aucun respect pour leurs parents et encore moins pour l’islam.

        Ils te sortent des mots en arabe des « Allah Akbar » ou je ne sais quoi juste parce que dans leur vision de tebê ça participe de la panoplie du dur, du caïd, de l’homme tu vois du vrai : Adb Al Malik le dit très bien dans un de ses slams : « Moi qu’allais en soirée je disais à ma soeur : Rentre à la baraque, va faire à bouffer » et là, crois moi ce n’est pas d’islam dont il s’agit (il n’était pas muslim) mais plutôt de l’éducation des parents qui préviligie ou dédouanne le mec par rapport à la nana, d’une société consumériste où la femme est vendue à poil pour une marque de dentifrice et là je crois que bcp de mec en costard trois pièces n’a pas plus de respect pour la femme que ces jeunes là de banlieue : que dire des viols dans nos sociétés, des harcèlements sexuels commis par des gars qui sont de culture occidentale pure ??? Tu vois comme ton affirmtion ne tient pas car c’est trop caricatural et réducteur.

        Concernant ces jeunes qui ont attaqué le bus et leurs similaires, il est évident qu’il faut être sans équivoque avec eux : ils n’ont plus aucun rapport à l’autorité et ne doivent même plus craindre la prison.

        Les jeunes qui caillassent tout ont une image déplorable de l’autorité, de la société, de la femme, et même d’eux même c’est pour cela qu’ils veulent sans doute donner une image de « grand », de dur, de caïd même pas peur de personne : ils se croient au Far west...

        Perso, je n’ai aucune complaisance envers ces idiots qui commettent ces actes : la jeune femme qui a brûlé aurait pu être leur mère ou leur soeur et c’est cela qui est dramatique, ils ne se rendent même pas compte de la gravité de leurs actes... Je crois qu’il faut plus de sévérité envers les jeunes : tout le monde hurle quant à l’éducation militaire des jeunes, perso ça ne me choque pas : au moins, l’armée leur permettra de savourer ce qu’est réellement l’autorité, la dureté de la vie et je crois qu’un traitement dur avec des structures comme l’armée et des éducateurs pourra les remettre sur les rails... Il arrive un moment où ils n’écoutent plus et dans ce cas, c’est qu’il faut les rééduquer comme au début de leur vie : leur réapprendre les règles de savoir vivre, leur réapprendre la morale parce que ça compte beaucoup contrairement à ce qu’on peut penser... Enfin bref, la bonne baffe qui remet sur le droit chemin de temps en temps : je crois qu’il faut avoir le courage de la donner dans ces cas là car autrement on se retrouve avec des drames comme c’est le cas avec cette femme, Mama Galledou.

        Tchuss !


      • FYI (---.---.100.34) 3 novembre 2006 15:43

        @Tous

        Selon le ministère de la justice, il y a plus de condamnation sur les mineurs que sur les majeurs smiley Attention ne résonnant pas comme Sarko, je pense qu’après l’injustice sociale, il y a en sus l’injustice policière.

        Sarko est responsable des émeutes, et personne le lui reproche. Dans un pays anglo-saxon, le ministre de l’intérieur aurait déjà démissionné, alors que le nain sur-excité reste pour se protéger smiley

        Ceci dit je condamne l’acte qui a été commis contre cette pauvre femme, naturellement smiley


      • SACRE BORDEL (---.---.150.53) 30 octobre 2006 13:42

        La pauvre femme qui peut mourrir et qui même si elle s’en sort à sa vie foutue. Put..., que c’est triste smiley


        • SACRE BORDEL (---.---.150.53) 30 octobre 2006 13:44

          Il faut leur donner du travail, mais le jeunes diplômés qui ne trouvent pas du travail, qu’en fait-on. Eux, ils ne saccagent pas.


          • (---.---.25.198) 30 octobre 2006 13:48

            Attention Mr Belkaïd, vous prenez des risques, de gros risques en mettant ainsi en cause l’inefficience de notre ministre des sinistres alias « Le Nain, Nabotléon, Sarkopen... » quand on sait ce qu’il advint à qui osa jouer avec un yaourt, un autre montrant la lune d’un doigt il est vrai sodomite ou ce sdf lui recommandant un retour au pays d’origine (mais oui mais oui la petite crotte est un immigré de 2° génération, immigré pas choisi d’ailleurs). Alors imaginez ce qui vous attend vous qui l’accusez de mensonge, de manipulation des statistiques, d’incompétence. Vous qui prédisez mort d’homme n’avez vous pas peur que l’on vous accusât d’incitation ? Le talent du pyromane est grand à transformer et dénaturer les propos de ses contradicteurs (certains pourraient m’accuser de prétendre sans prouver, je leur rétorquerais que les journaux télévisés de TF1 et aussi hélàs de France2 regorgent des preuves de ce ci-dessus avancé). Aussi Mr Belkaïd, vous inciterai je à la plus grande prudence dans vos propos, d’autant que votre patronyme à consonnance banlieusarde ne serait pas de nature à vous attirer la compassion des représentant de la « justice » prétendument laxiste selon le paranoïaque de la place Bauveau, et pourtant dans les faits si prompte à envoyer à l’ombre quiconque pourrait agacer l’égo de l’asocial de Neuilly.

            Ne le répétez pas, la rousse veille, les rg écoutent, les juges répriment, mais continuez et merci d’avance.


            • michel (---.---.25.198) 30 octobre 2006 13:52

              j’avais oublié de signer

              dont acte


              • SACRE CARLO (---.---.150.53) 30 octobre 2006 14:13

                toujours excité pour tout ce qui touche à Israel, les musulmans, etc.


              • SACRE CARLO (---.---.150.53) 30 octobre 2006 14:14

                a quand ton premier article kesed ? smiley


              • caramico (---.---.227.100) 30 octobre 2006 18:08

                a sacre carlo :

                On se passe bien du futur article de kessed


              • LE CHAT (---.---.75.49) 30 octobre 2006 13:59

                Nos politiques ont fermé les yeux trop longtemps et ont laissé se créer de véritables ghettos ; maintenant ils essaient d’éteindre l’incendie avec un dé à coudre .


                • moniroje (---.---.246.3) 30 octobre 2006 14:24

                  Bonne analyse que cet article !

                  et selon ce que j’ai vu, cela m’étonnerait que ce soit des vrais voyous qui foutent tout ce désordre ; plutôt des ados sans éducation familiale ni nationale ; donc pas tous les ados !!! une minorité probablement, mais suffisante pour faire la une des journaux. Les autres, ils bossent, ils étudient et font la France de demain, même en habitant des quartiers dits sensibles.

                  Oui, il y a un an, j’ai vu monter dans le RER, un jour de classe à une heure où ils auraient dû être à l’école, une dizaine de gamins de 12 à 15 ans max allant aux émeutes pour jouer à en découdre avec la police, à saccager peut-être quelques vitrines, à s’éclater, quoi, avec, en prime, le plaisir de voir ses exploits à la télé de 20heures ?

                  ce qui m’étonne est que les médias n’osent pas dire que ces ados sont des échecs d’éducation familiale (parents indifférents à leurs enfants ou pratiquant un laisser-aller béat devant leur progéniture mâle), des échecs de l’éducation nationale (dont toute une génération post-soixante-huitarde d’enseignants est responsable) et des échecs de la société française laxiste de droite à gauche depuis les années 70.

                  Parce que si les médias montraient qu’on a plus affaire à des imbéciles (faut être particulièrement con pour aller se réfugier dans un transformateur ! zauraient mieux fait d’assister à leurs cours, les pauvres !) qui brûlent les voitures de leurs voisins, les bus empruntés par leurs parents, les locaux de leur municipalité qu’à une jeunesse révoltée contre les injustices (Mai 1968), peut-être que ces jeunes-là seraient moins tentés par l’image de crétinerie qu’ils donneraient d’eux-même à la télé ou sur l’écran de leur portable.


                  • Constat (---.---.162.143) 30 octobre 2006 14:38

                    Deux enfants, Zyed et Bouna, sont morts parce que pourchassés par des flics ratonneurs qui n’ont toujours pas été inquiétés...

                    Ces deux enfants étaient plein de vie et n’aspiraient qu’à vivre...

                    Ils ne pensaient pas que des abrutis, forts de leur impunité et de leur lâcheté, allaient aussi organisé leur mort en les rabattant sur le piège qui allait les tuer !


                    • Yann (---.---.38.67) 30 octobre 2006 15:11

                      Ben mon pauvre, t’en tiens une couche.


                    • LE CHAT (---.---.75.49) 30 octobre 2006 16:19

                      la pauvre femme brulée à marseille n’aspirait aussi qu’à vivre....

                      elle est tombée sur une bande d’abrutis pleins de lacheté et forts de leur impunité


                    • Yann (---.---.38.67) 30 octobre 2006 17:33

                      Malheureusement, on va encore leur trouver des circonstances atténuantes du genre : c’est la faute des flics.


                    • (---.---.21.8) 30 octobre 2006 18:13

                      Tu te tais. Tu es de l’anti-matiere, tu n’existes pas.


                    • (---.---.21.8) 30 octobre 2006 18:15

                      Je parle bien evidemment de Constat... Les mecs comme lui me font flipper. Ils sont encore plus dangeureux que les emeutiers eux-memes...


                    • Fred (---.---.8.250) 30 octobre 2006 20:08

                      Leur mort est deplorable mais quand un signe dit « l’electicite c’est plus mort » on evite de rentrer dans ce local. En tout ca ne justifie pas les emeutes qui on suivit, pourquoi on n’irait pas envahir les banlieues suite a l’acte criminel contre cette pauvre etudiante. Dans la vie, on est plein a en chier et on ne brule pas tous des bus. Si les gens ne sont pas contents ils peuvent aller voir ailleurs s’ils pensent etre mieux traiter ; la France fait plein de social et elle est recompensee par une bande d’idiot au QI qui navigue entre le singe et le poulpe et en plus il faudrait dire desole.


                    • ketch (---.---.4.220) 30 octobre 2006 22:29

                      eh ben, je crois meme que la police les tenait pendant qu’ils grillaient. faut arréter de dire n’importe quoi.


                    • seb59 (---.---.180.194) 7 novembre 2006 14:31

                      @Constat

                      j’ai une autre interpretation de ton histoire : 2 ptits abrutis pas nets fuyaient la police apres un mauvais coup. et comme ils n’etaient pas futés, ils sont rentrés dans un local electrique ou il etait marqué en grosses lettres « TU VAS CREVER ».

                      Resultat : barbecue [tu parles d’un mechant piege... posé par edf]

                      Et tout de suite les asso, la famille, la ptit communauté du quartier (un peu louche elle aussi), qui vient crier au complot et au racisme ...

                      t’appele ca un piege , moi j’appele ca la selection naturelle.


                    • (---.---.32.219) 7 novembre 2006 14:41

                      La télé avait montré à l’époque le collège fréquenté par les deux zygotos : tout neuf, bien équipé, avec une principale très sympa.

                      Aujourd’hui on entend dire que la République est absente de ces quartiers ... ; et elle était encore plus présente avant qu’un certain nombre d’écoles et de bibliothèques brûlent, c’est certain.


                    • gigi432 (---.---.101.8) 30 octobre 2006 15:28

                      http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-828929,0.html

                      « L’écrivain britannique d’origine trinidadienne Vidia Naipaul fustige le »racket« multiculturel où le descendant d’immigrant réclame droits et protection sans manifester un minimum d’empathie pour son pays d’adoption »

                      le descendant d’immigrant réclame droits et protection sans manifester un minimum d’empathie pour son pays d’adoption ...

                      le descendant d’immigrant réclame droits et protection sans manifester un minimum d’empathie pour son pays d’adoption ...


                      • Marsupilami (---.---.161.58) 30 octobre 2006 15:35

                        @ L’auteur

                        J’avais oublié un compliment : tu écris vachement bien. Ton style est un pur délice.


                        • akram belkaïd akram belkaïd 31 octobre 2006 05:52

                          Merci. Sincèrement  smiley


                        • Daniel RIOT Daniel RIOT 30 octobre 2006 18:31

                          Bravo pour votre article.Une remarque inspirée par l’actualité du jour : L’utilisation politicienne des tragédies que connaissent quelques banlieues est à la fois pathétique, ridicule et insultante pour les victimes. Les derniers échanges UMP-PS par média interposéssur « l’irresponsabilité » des uns et autres crèvent le plafond de la décence. Après « on » accusera les journalistes de mettre de l’huile sur le feu... Comme si les médias étaient responsables d’images qui ne sont pas truquées, de réalités qu’ils ne sont pas inventées et de rapports des RG inquiétants qu’ils n’ont pas écrit. Nous devrions plutôt écouter les exhortations de Abd Al Malik et de quelques autres qui réclament une « union nationale », un vrai « plan Marshall » et de nouvelles méthodes dans ces quartiers dont le habitants les premières victimes des violences et des délinquances. Vous avez dit « irresponsable » ? « A temps plein », hélas...


                          • Sz (---.---.23.4) 30 octobre 2006 21:42

                            @ Constat

                            « Qui sont ces »jeunes«  ? qui crament des bus ? Par qui sont-ils manipulés ? et dans quel but ? Vous n’avez pas une idée ? »

                            Et ta connerie elle est manipulée par qui ?


                            • Le péripate Le péripate 30 octobre 2006 21:56

                              J’en était resté au fait que les embuscades avaient été démenties . Vous faites pourtant le portrait de jeunes gens pret à tuer, se livrant à des guette-apens. Quels sont les éléments, les faits qui vous autorisent à dire cela ? Une accusation aussi grave mériterait d’être un peu étayée. Je ne peut croire que vous écrivez ça emporté par votre élan et le désir de faire sensation.


                              • akram belkaïd akram belkaïd 31 octobre 2006 06:43

                                Aucune envie de faire sensation. Cela relève simplement de constatations au quotidien, d’observations et de discussions. Juste un exemple : quand une plaque d’égoût est lancée du dixième étage sur une voiture de police, quelle est l’intention ? La détestation de tout ce qui relève de l’état est telle que certains, une minorité comme je l’ai écrit, sont désormais capable du pire d’autant que ce pays manque cruellement d’autorités morales susceptibles, par la parole, de faire cesser ces violences urbaines


                              • zag (---.---.166.19) 30 octobre 2006 22:35

                                A Cassandre

                                Je partage totalement votre point de vue

                                Bien à vous


                                • Ocelot (---.---.210.179) 30 octobre 2006 23:17

                                  Vous avez bien raison de dénoncer la police. Ce sont tous des criminels fascistes qui veulent casser de l’arabe. La preuve : ils poursuivent les pauvres arabes qui s’enfuient devant eux...

                                  Cependant, le vrai coupable, bien sûr, c’est EDF : et pour preuve : il laisse mourir arocement les jeunes arabes qui se réfugient dans les générateurs : c’est un acte rasciste d’une barbarie inqualifiable !!!

                                  Donc je dis à tous nos jeunes de banlieues : arretez de vous en prendre aux flics qui ne sont qu’une bande rivale de plus qui veux vous empêcher de dealer tranquillement ou d’agresser des vieilles. Ils poussent même le vice jusqu’à effectuer des contrôles d’identité... Mais où va-t-on ?!?

                                  Mais les vrais coupables, et ça vous l’avez compris, ce sont les pompiers, les chauffeurs de bus et surtout, surtout, les employés d’EDF... Alors vous avez raison, caillassez-les, agressez-les et tabassez-les... Et si on vous emmerde, posez-vous en victimes du rascisme !!!

                                  PS : Non, il n’y a pas de « racailles » dans nos banlieues... Il n’y a que des jeunes qui brûlent nos voitures pour lutter contre le réchauffement climatique...


                                  • gigi432 (---.---.67.183) 31 octobre 2006 00:37

                                    Le samedi 28 octobre 2006 devait se tenir à 15 heures, place du Châtelet à Paris, une manifestation pour commémorer le soulèvement hongrois de 1956 contre le régime communiste.

                                    La Révolution bleue n’était pas organisatrice de cette manifestation et n’avait pas appelé en tant que telle à y participer. Toutefois trois de ses principaux orateurs, Gérard Pince, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq avaient décidé d’y participer à titre personnel.

                                    La manifestation a été interdite le matin même du jour où elle devait se tenir, au motif que la police craignait une contre-manifestation d’extrême gauche et que les troubles en banlieue ne lui permettaient pas de disposer des effectifs suffisants pour assurer la sécurité.

                                    Pourtant, les effectifs de police présents pour faire respecter l’interdiction de la manifestation étaient fort nombreux et auraient largement suffi à la protéger.

                                    Dès leur sortie du métro, vers 14 h 30, place du Châtelet, Gérard Pince, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq ont été abordés, chacun de leur côté, au milieu de la foule par des officiers de police en civil qui, les ayant aussitôt reconnus, les ont informés de l’interdiction de la manifestation et leur ont ordonné de quitter les lieux.

                                    Bien entendu Gérard Pince, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq ont obtempéré. Devant se retrouver avec quelques autres personnes dans une réunion à l’issue de la manifestation, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq se sont placés devant la terrasse d’un café, tentant d’apercevoir leurs amis afin de convenir d’avancer l’heure de leur réunion.

                                    C’est alors qu’un groupe de CRS aux ordres d’un officier de police a traversé la place, s’est dirigé vers eux, les a interpellés au milieu des nombreux passants et leur a indiqué qu’ils étaient placés en garde à vue. Conduits au commissariat du 4e arrondissement, fouillés, photographiés, soumis à prise d’empreintes et enfermés en cellule, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq n’ont été libérés qu’à 21 h 30, le parquet ayant renoncé à la qualification d’attroupement ainsi qu’au refus d’obtempérer.

                                    Tels sont les faits. Ils sont graves.

                                    Tout d’abord, il s’agit d’arrestations arbitraires et de séquestrations illégales.

                                    Par ailleurs, comment se fait-il que Gérard Pince, Georges Clément et Jean-Christophe Mounicq aient été « ciblés » avec autant de précision par la police ? Leurs visages sont évidemment connus pour figurer sur les photographies des manifestations de la Révolution bleue, mais pourquoi les policiers se sont-ils dirigés sélectivement vers eux et sans la moindre hésitation ? Ils étaient à l’évidence attendus. Pourtant ils n’avaient pas fait connaître publiquement leur intention de participer à cette manifestation. Leurs conversations téléphoniques ont-elles été écoutées par la police, et si oui, avec l’autorisation de quelle autorité judiciaire ?

                                    Et enfin pourquoi ces interpellations totalement injustifiées et abusives ?

                                    La réponse est claire. Il ne s’agit en aucun cas d’une initiative policière. Les ordres ne pouvaient venir que du ministère de l’intérieur et très probablement du ministre lui-même. Le ministre de l’intérieur s’inquiète du retentissement croissant dans l’opinion de l’action de la Révolution bleue et il a cherché à l’intimider.

                                    La Révolution bleue se laissera d’autant moins intimider que ses manifestations se sont toujours déroulées dans l’ordre et le calme, avec le souci de ne pas gêner la population, ce que les autorités de police reconnaissent et apprécient. De plus, la Révolution bleue ne se livre jamais à la moindre violence et elle condamne son usage dans les rapports sociaux.

                                    En réalité, le ministre de l’intérieur n’a agi en cette occasion qu’en sa qualité de candidat à l’élection présidentielle, affolé à l’idée que la Révolution bleue ne réunisse de plus en plus de participants que ne trompent pas la vaine agitation de ce ministre et son incapacité à rétablir l’ordre dans les banlieues.

                                    D’ailleurs les faits parlent d’eux-mêmes : le 28 octobre 2006, le ministre de l’intérieur a fait arrêter, pour leurs idées, deux honnêtes citoyens. Combien d’incendiaires et d’auteurs d’agressions criminelles l’ont-ils été ?


                                    • T.B. T.B. 31 octobre 2006 04:29

                                      Vous avez raison de dénoncer la gabégie UMPS et la démocratie confisquée par les fonctionnaires.

                                      Et comme je vous aime bien et que je compatis à ces arrestations arbitraires et à ces « écoutes » propres aux régimes totalitaires, autant faire un résumé plus complet sur votre mouvement pour que tout le monde en profite.

                                      De par son positionnement idéologique, la Révolution bleue, s’inspire des révolutions conservatrices et libérales survenues à la fin des années 1970 et au début des années 1980, et incarnées par Margaret Thatcher en Grande-Bretagne, Helmut Kohl en Allemagne et Ronald Reagan aux États-Unis. Plus généralement, elle se fonde sur les idées libérales pour ce qui est de l’économie mais conservatrices pour ce qui concerne les mœurs et l’évolution de la société en général.

                                      Toujours sur Wikipédia, Révolution Bleue mène directement à Radio Courtoisie, au très pacifique général Bigeard, à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, à Charles Millon, à Lepen, enfin voilà quoi.

                                      Yapadkoa (faut pas être timide, dites les choses jusqu’au bout)


                                    • gigi432 (---.---.101.8) 31 octobre 2006 11:42

                                      brrrr, on a vraiment peur. Allez, l’effet est atteint. Pouce. Z’avez pas oublié Hitler au passage ? non, parceque en général, dans la série, on met en plus de Le Pen, on met Hitler. C’est drôle, on met jamais Mao, Lénine, Trotsky ...


                                    • akram belkaïd akram belkaïd 31 octobre 2006 05:51

                                      Merci. Sincèrement  smiley


                                      • joseW 31 octobre 2006 08:43

                                        Bon article.

                                        Il est clair que la classe dirigeante et les journaleux veulent initier une guerre civile.

                                        Ainsi hier soir, le journaleux Patrick Cohen sur RTL, « 1ère radio de France », parlait en titre du journal de 18h de l’ « Attentat » de Marseille, laissant supposer que c’était pratiquement Al Qaeda qui était à l’origine de l’attaque.

                                        En fait, c’était une attaque mimétique stupide opérée par des (très) jeunes paumés, suite aux étranges commandos qui ont initié les incendies de bus il y a une semaine sous les caméras des « grands médias ».

                                        A propos des ces commandaos armés qui ont initié la mode, lire ceci (tiré du Wayne Madsen Report) :


                                        • Yann (---.---.124.183) 31 octobre 2006 10:00

                                          Attention, qui sait si derrière tout ça, il n’y a pas autre chose ? Les machines nous gouvernent et un jour vous sortirez de la matrice.


                                        • seb59 (---.---.180.194) 7 novembre 2006 14:04

                                          @joseW

                                          « les etranges commandos armés » : faut arreter de rever ! L’année derniere pendant les emeutes, lors des reportages tv, ce n’etait pas des bandes de barbouses qui mettaient le feu aux voitures, mais bien des bandes de jeunes crapules des banlieues.

                                          C’est quoi ce besoin de « sombre conspiration » alors qu’il y a une explication plus simple : il y a des zones de non droits en france, crées par les politiques pour ne pas froisser certaines communautés. Et il est grand temps de mettre un terme à tout cela !


                                        • panama (---.---.198.59) 31 octobre 2006 09:53

                                          Ces événements ne sont que le signe de la faillite complète de l’état républicain, sur le droit à l’égalité, sur le droit au travail, mais surtout sur la protection du citoyen et de ses biens.

                                          On en est venu maintenant à faire des lois pour protéger notre propre police contre des petites terreurs qui ne sont même pas majeurs !

                                          La vérité est affligeante : nous préférons les laisser faire plutôt que de remettre en cause en profondeur notre société.


                                          • Pascalr (---.---.172.85) 31 octobre 2006 10:08

                                            Moi, je vais être clair. J’ai vécu 2 ans en Tunisie, donc personne ne pourra me qualifier de raciste. Je voyage beaucoup dans les pays musulmans comme le Maroc, l’Indonésie, ... Pour ce qui est des « jeunes » des banlieues pour faire un grand raccourci, et en particulier ceux qui cassent, brûlent et agressent, voire assassinent, moi j’appelle cela du TERRORISME. Appelons un chat un chat. Quand les gens ont peur de se promener dans les rues, de prendre le bus et ont peur de tout, c’est un régime de quasi terreur. C’est innaceptable. Si la France avait pratiqué une politique d’immigration de bon sens, chacun aurait pu trouver sa place. Mais non. La France a choisi d’ouvrir les portes et de distribuer les avantages sociaux à n’importe qui les réclame, parfois avec impertinence et violence. Evidemment, il fallait s’y attendre, l’Eldorado des allocations attire les foules de profiteurs et de parasites, au détriment de ceux qui viennent sincèrement en France pour des raisons politique ou pour s’investir avec respect. La France est un pays « lâche » qui veut constamment ménager la chèvre et le choux, pour faire bien dans le paysage. Tous mes amis maghrebins sont d’accord avec moi. Depuis des années, l’état français fait tout pour essayer de s’occuper de ces jeunes « beurs-blacks » des banlieues, à coups d’associations, de crédits, de grands frères. Résultats : rien. Cramer des filles dans un bus ou des bagnoles, c’est du TERRORISME. Alors contre le terrosisme, moi j’ai aucune pitié. C’est dommage d’en arriver là, mais c’est une question de survie. Un jour, ils balanceront des coktails molotov dans les maisons, vous verrez, on en reparlera. Et ce jour, ce sera la guerre civile et on l’aura bien chercher. La France, c’est pas la Palestine ou le Moyen-Orient, il y a erreur. Soyons clair : si les gouvernements des pays maghrebins n’étaient pas si durs, ce serait l’anarchie et le chaos dans ces pays. Alors en France, ça se défoule. Et bien moi, j’en ai marre et s’il le faut, un jour, je prendrai les armes. Qu’on se le dise.


                                            • c florian (---.---.162.39) 31 octobre 2006 10:56

                                              tu n’aimes pas la france, quittes là !


                                            • gigi432 (---.---.101.8) 31 octobre 2006 11:49

                                              c florian, donnes nous l’adresse où ta voiture est garée afin que l’on te fasse un test de compatibilité NIMBY.

                                              c florian, are you a NIMBYist ? droite courbe et gauche molle.


                                            • (---.---.37.70) 31 octobre 2006 10:24

                                              Qu’est-ce qu’on attend pour foutre dehors tout ces voyoux, ces immigrés ?!

                                              Qu’est-ce qu’on attend pour rétablir la peine de mort ? Connard de fils de pute, tu brules une voiture ? Une Balle dans la nuque ! Automatiquement, et croyez moi, il n’y aura plus des milliers de voitures bruler en France. La prévention passe avant tout par une répression implacable.

                                              Comment voulez vous que ces gens nous respecte s’ils ne nous craignent pas ?

                                              Ils faut que le voyoux fasse dans son froc, littéralement, à la vue des policier. Il faut que le criminel, le délinquant se suicide de lui même, sachant bien qu’il n’y a pour lui plus aucun espoir en ce monde.

                                              Alors la République, qui tue au nom du Peuple, donc elle en a le droit, sera rétablie sur tout le territoire.


                                              • (---.---.37.70) 31 octobre 2006 10:37

                                                Reste que ce sont des émeutes ethnique, des émeutes raciales, et ca, Finki à bien fait de le dire, même si ca géné la doctrine Socialo-communiste aux entournures.

                                                Alors bien sur, on ne peut pas vraiment parler de guerre de civilisation, car ces gens sont inculte et vient de pays ou il n’y a pas de civilisation (l’Inde, la chine, ca ce sont des civilisations !). Ce sont plutôt des nazi. Entre deux violes et incinération de femmes vivantes, ils cherchent par la terreur dans les rue à imposer un ordre qui leur permetre de pomper l’argent des bon français.

                                                Bien sur il ne faut pas faire l’amalgame. De toute façon, il est clair que leur moeurs ne sont pas ce des français -qui les fuient donc pour ne pas avoir à les suporter. Tôt ou tard se posera le probléme de leur maintient en France, sur le territoire sacré de nos ancétres, notre Patrie. Parce qu’aprés tout, personne n’a demandé à ce qu’ils nous colonise, leur présence est donc illégitime moralement et politiquement. Et surtout elle est extrémement couteuse. Mais nous avons le temps : il a bien fallut plus de 90 ans pour se débarasser définitivement des huguenots. Les Algériens eux même ont mis 130 ans pour expulser les blancs et retrouver leur unité raciale et culturele. Tout ca prend du temps.


                                              • C.D.MAB (---.---.103.190) 31 octobre 2006 12:03

                                                Et si ces faits étaient des actes « politiques » de même nature que ls attentants anarchites du début de l’autre siècle ?

                                                Explication avancée : Le refus nihiliste d’une situation qui ne bouge pas mais où des gens vivent, sans passé ni avenir, et savent que le reste de la population ne les regarde pas.

                                                Qu’avons nous fait pour que la révolte anarchiste s’asséche ? répression ? canalisation par le PC ?


                                                • Rébus (---.---.158.23) 31 octobre 2006 17:20

                                                  @ C.D.MAB

                                                  Non, aucun rapport selon moi avec l’anarchie, il n’y a aucune résonnance politique, aucune revendication dans ces actes. c’est presque un jeu apparemment et c’est cela le plus terrible.

                                                  Que les banlieues cumulent tous les problêmes, d’accord, mais cela n’autorise pas des comportements pareils.

                                                  J’ai beau me considérer de gauche, à force, j’ai du mal avec l’angélisme. Angélisme qui, en plus est un « racisme » déguisé : « je comprends vos réactions, vous ne connaissez aucune autre manière de vous exprimer ».

                                                  Non, il est clair qu’à un moment, il faut savoir réagir fermement sinon ce sera Sarko ou Lepen à ce rythme (suffit de voir ce qu’ils peuvent tirer de ce climat.


                                                • Le francais qui mange du cake aux pruneaux (---.---.131.64) 2 novembre 2006 09:42

                                                  Bien sur !!!! C’est la faute à la police !! et à Sarkozy !!! ils humilient, insulte... c’est l’unique raison !!

                                                  ON se fout de qui là ? La probleme à 30 ans, et la politique sécuritaire en a 3 !!!!

                                                  La police qui humilie, pourtant les mêmes problemes se posent quand la police n’est pas là !!!

                                                  Médécin agressé, violence scolaire, Pompier caillassé ????

                                                  C’est la faute aux flics ca aussi.

                                                  (D’ailleurs si tout allait bien, on ne les verrais pas. ils joueraient à la belote au commissarait..)

                                                  Je ne suis d’accord que sur un seul point : « on y reviendra. Ce n’est qu’une question de temps » ( la derniere phrase)

                                                  Pour le reste, c’est d’un naiveté touchante.


                                                  • Didier Lescaudron (---.---.20.158) 7 novembre 2006 15:09

                                                    Bonjour ?

                                                    Je suis assez d’accord avec Akhram BelKaïd sur l’analyse des émeutes dans certaines banlieues. « Jeunes encagoulés... voyous déterminés à en découdre » ou comme l’écrit JoseW « jeunes paumés » les désignations sont multiples et comptent moins que l’analyse détaillée des situations des personnes et des acteurs impliquées.

                                                    Chaque jour passant, les actes inquiétants et condamnables continuent donc de plus belle. Les auteurs sont-ils blacks, blancs et beurs ? Français ou étrangers ? Jeunes ou moins jeunes ? Mineurs ou provocateurs plus âgés ? En fait, tout est possible ! L’Histoire nous apprend que des groupuscules, de toutes tendances, profitent parfois de la situation pour amplifier les tensions. C’est peut-être en ce sens que Akhram BelKaïd parle d’intellectuels incendiaires !?!? L’essentiel est d’attraper les fautifs et de faire appliquer les procédures judiciaires correspondantes. Nous sommes d’accord sur ce point.

                                                    Je suis aussi d’accord aussi avec l’auteur sur le rôle de la police de proximité en particulier. Pour certains commentateurs de mon article « Qui sont ces jeunes qui nous emmerdent ? » http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14855 , elle n’apparaît pourtant pas comme essentiel. Mon expérience d’enseignant spécialisé me fait pourtant affirmer l’importance de la présence d’une autorité reconnue auprès d’enfants ou de préadolescents (10-12 ans) en rébellion ou tentés par des actes violents. Cette présence finit par l’emporter si cette autorité sait dialoguer avec ces enfants. Il ne s’agit pas de copiner, comme quelqu’un l’a écrit, mais d’entretenir des rapports humains de respect, chacun étant à sa place. Un enfant ou un préado est un être en devenir avec les difficultés de son âge (crise de l’adolescence de plus en plus précoce) auxquelles se rajoutent les difficultés liés à son environnement : parents défaillants, concours de bêtises entre camarades, misères urbanistique et culturelle, etc. Des apprentissages et des activités intéressantes, bien encadrées et des dialogues équilibrés, mais fermes si nécessaire, leur font comprendre les limites qu’ils ne doivent pas dépasser et leur permettent de se construire avec l’idée rassurante qu’un avenir meilleur est possible. Une partie des jeunes diplômés de banlieues, qui s’en sortent, sont là pour en témoigner. Ils ont eu la chance à un moment ou un autre de rencontrer des adultes qui les ont tirés vers « le haut ».

                                                    Certains commentateurs de mon article que l’on retrouve ici aussi, nous disent qu’il faut arrêter d’excuser et sanctionner. Bien sûr qu’il faut sanctionner mais comment bien sanctionner ? Couper la main du lanceur de cocktails Molotov ? Enfermer les mineurs en prison, lieu possible de l’apprentissage de la délinquance et de la récidive ?

                                                    Il ne s’agit donc pas d’excuser mais de comprendre pourquoi nous en sommes arrivés là. Appréhender dans les détails les causes multiples et leurs conséquences d’un fait de société ne veut pas dire blanchir les auteurs de ces faits. Quand votre voiture est en panne, vous cherchez l’origine de celle-ci. Vous cherchez à comprendre pourquoi, elle manque de puissance, elle toussote ou elle s’arrête ! Les banlieues agitées, c’est pareil.

                                                    Si les choses pouvaient être réglées facilement, cela aurait été fait depuis longtemps. Prenons un exemple. En France, la tuberculose tuait les gens avant la seconde guerre mondiale. Trouver le vaccin n’a pas été simple mais par la suite, la vaccination systématique des enfants a enrayé la maladie. Alors, certains diront : « Moi, je connais une solution facile pour les banlieues », vous pouvez lire des commentaires en ce sens. J’ai peur que cette solution soit similaire à celles employées par les dictateurs que l’Histoire nous a déjà produits. Est-ce que vous voyez ce que je veux dire du côté du Reich ou de pays plus à l’Est ou assez récemment au Cambodge ? C’est facile, il suffirait d’être les plus forts et d’éliminer les gêneurs. Nous serions alors comme des animaux sans conscience du passé, de la culture et de nos émotions. Et l’on pourrait se comporter comme des prédateurs jusqu’au jour où des prédateurs plus forts que nous, nous boufferont. C’est pour cela que l’humanité a inventé le Droit pour nous protéger mutuellement des abus que certains seraient tentés de commettre. Alors, réfléchissons bien avant de faire des commentaires tranchés. Les choses sont-elles si simples ?

                                                    D’autres déplorent le côté « psychologisant » de certaines analyses ou de certains arguments. La psychologie est à tous les coins de rue. Regardez comment une pub est conçue. Dans les entreprises, les directeurs des relations humaines s’en servent partiellement pour gérer leur petit monde. En cas de catastrophes accidentelles ou naturelles, ne fait-on pas appel à des cellules psychologiques ? Ouvrez les pages de magazines, vous lirez bon nombre d’articles qui s’en inspirent. Bref, arrêtons d’avoir peur de la psychologie ou d’ignorer la compréhension des choses qu’elle peut nous apporter ! Au contraire, sachons l’écouter pour éviter les manipulations qu’elle facilite ! Les jeunes de banlieues sont dans des conditions de vie dans laquelle nous avons mis leurs parents il y a quelques décennies : concentration de cages à lapins qui n’ont rien à voir avec les quartiers cossues ou équilibrés des villes aisées ou moyennes. C’est comme ça qu’on le veuille ou non ! Et cela conditionne la mentalité des habitants et des jeunes en particulier ! D’un coté, la pub qui les fait rêver aux possibilités de consommer les bonheurs les plus merveilleux et de l’autre, la grisaille et la misère de la cité où l’on reste entre soi pour se sentir un peu exister, avec le risque de faire des bêtises ou des délits de toute sortes. Bref, il ne s’agit pas d’excuser mais de réfléchir aux solutions raisonnables, encore faut-il avoir les repères pour construire et articuler ces solutions !!!

                                                    Didier LESCAUDRON


                                                    • seb59 (---.---.180.194) 7 novembre 2006 16:13

                                                      @ Didier Lescaudron

                                                      bonjour didier,

                                                      et si tu allais exposer ton approche psychologique du respect de la loi aux jeunes des cités ?

                                                      Parceque , psychologiquement parlant, je pense que les victimes d’agression, les policiers, les proprietaires de biens incendiés, et la plupart des citoyens (enfin j’espere), ont une bonne raison de vouloir que la loi soit respectée.

                                                      Si je suis ton raisonnement, je dois payer mes impots, ou mon pv et fermer ma gueule parceque je suis un citoyen honnete.

                                                      Mais si j’ai pas envie de m’integrer, que j’aime voler ou frapper mon voisin, et que travailler ca m’emmerde, on va utiliser l’approche psychologique sur moi, me dire que c’est mal, que c’est de la faute des riches et de la société. Et peut etre meme me trouver un job sympa et pas fatiguant dans une mjc ...

                                                      sympa comme concept.


                                                    • Bill (---.---.76.11) 7 novembre 2006 16:30

                                                      Et puis comme ça ça fera un éducateur spécialisé de proximité, ça devrait bien marcher !!!


                                                    • (---.---.20.158) 7 novembre 2006 21:36

                                                      Bonjour Seb59 et Bill,

                                                      Nous avons tous de bonnes raisons pour que la loi soit respectée. La majorité des jeunes troublions des cités aussi car ils n’ont aucun avenir dans la délinquance et dans les violences stériles.

                                                      Certains de ces jeunes participent aux trafics économiques parallèles, organisés par des caïds qui cherchent à se protéger des contrôles étatiques. En manipulant leur jeune troupe, ces caïds ne profitent-ils des éventuels désordres ? Pendant que la police est occupée avec les émeutiers, elles ne démantèlent pas les trafics ! Est-ce un constat déraisonnable ? Les mesures policières et judiciaires doivent donc s’imposer mais c’est là où la psychologie est aussi utile. Comment des jeunes peuvent se faire piéger par des caïds ? Et comment d’autres, en dehors des trafics illégaux, se laissent aller à des violences inutiles ?

                                                      Pour les premiers (les auxiliaires des trafics), vous allez me répondre que c’est l’appât du gain facile. Pas besoin de travailler à l’école pour empocher des sommes rondelettes avec ce qui « tombe des camions » ou avec le trafic de « briseurs de soucis » narcotiques (dixit Freud). C’est bien vrai et c’est dramatique ! Le problème, c’est que l’argent facile existe aussi dans d’autres milieux. Quand on en a les moyens, qui aurait la bêtise de refuser de faire un bon coup en bourse ?! Les médias nous parlent aussi de profits réalisés démesurément. Est-ce bien exemplaire pour la majorité du commun des mortels qui triment honnêtement. Bref, nous devons tous pédaler de façon égale dans la grande machine à travailler et à consommer mais comme disait quelqu’un, il y en a qui sont plus égaux que d’autres ! Attention, ne croyez pas que je cherche à excuser les petites mains des trafiquants. Je veux seulement resituer le cadre d’éventuelles actions en leur direction.

                                                      Pour les seconds (les émeutiers gratis), la bêtise les pousse à faire des actions commandos incompréhensibles (brûler la voiture de son voisin, détruire le gymnase où ses copains jouent au foot en salle, exploser l’abribus que ses parents utilisent, etc.). Suite à leur interrogatoire, un procureur parlait du « degré zéro de la pensée » chez quelques jeunes responsables du meurtre d’Ilan Halini. L’indigence mentale et la pauvreté culturelle de certains jeunes, le caractère régressif des phénomènes de bande, l’impact de la violence télévisuelle, des principes éducatifs disparates selon les familles, l’efficacité inégale ou l’inadaptation du système scolaire sont autant de facteurs qui permettent de comprendre et d’agir au mieux en direction de ces jeunes. On peut refuser ces données qui relèvent de la psychologie et de la sociologie, mais alors que reste-t-il pour espérer les prendre en charge et anticiper positivement l’évolution de leurs petits frères ? Les enfermer à répétition dans des « goulags » puisque la prison est facteur de récidives. Les mettre sous camisole chimique pour les casser mentalement ? En d’autres lieux, on a fait cela avec les dissidents. Bref, ce n’est pas si simple que vous semblez le dire, sauf à revenir à des temps antérieurs. « Si je suis ton raisonnement, je dois payer mes impôts, ou mon pv et fermer ma gueule parceque je suis un citoyen honnete. ».

                                                      Pourriez-vous me dire ou j’ai proféré une telle injonction ? Au contraire, j’utilise Agoravox pour proposer les conclusions de mes observations professionnelles. Vous l’utilisez aussi pour exprimer votre opinion et tant mieux ! C’est en étant toujours plus nombreux à être bien conscients des situations, que les bons choix seront pris. C’est comme ça, et malheureusement pour nous et nos impôts qui sont partis en fumée ! En novembre 2005, plus de 10 000 voitures détruites, 300 bâtiments publics ou privés anéantis, quelques morts et des blessés, 400 arrestations. Il aurait mieux valu que nos impôts et nos primes d’assurance servent à d’autres choses qu’à réparer les dommages. Pourquoi les problèmes n’ont pas été anticipés ? Pour cela, il faut réfléchir sur des données fiables qui reflètent la complexité des situations. Depuis quelques décennies, les politiques au pouvoir ont failli. Ils ont sous-estimé ou peut-être délibérément refuser de voir les dégâts qui se préparaient. Les solutions extrémistes ne sont pas non plus la panacée. Les dictatures staliniennes ou militaires en Argentine ou en Irak, en leur temps, n’ont pas fait mieux. Un fonctionnement démocratique qui place en premier le partage de la compréhension des faits de société est le système le moins mauvais pour agir et durer.

                                                      Quant aux asociaux qui refusent de travailler, qui se complaisent dans des comportements pervers ou dans la fainéantise et sur lesquels vous ironisez, je vous renvoie à l’analyse de mon article http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14855. Bien évidemmentCe n’est pas avec des gros sabots psychologiques qu’ils doivent être abordés. Qui pourraient croire que l’on pense cela ? Vous ? Par contre, si quelqu’un doit s’occuper de ces personnes « décalées » il faudra qu’il soit bien armé, avec une matraque éventuellement, mais surtout avec des outils intellectuels de compréhension des situations. Ne croyez-vous pas ? Seriez-vous pour l’usage unique de la matraque ?

                                                      Bien sincèrement

                                                      Didier Lescaudron


                                                      • Bill (---.---.76.11) 8 novembre 2006 12:35

                                                        @ Didier

                                                        Si je vous ai répondu avec une certaine virulence c’est que plus haut vous parliez d’un de mes précédents commentaires sur la police de proximité. Je redis ici ce que j’en pense : si les délits ont augmenté depuis, c’est que la police à présent fait son travail au lieu de jouer au foot ! Je veux bien critiquer ce travail mais c’est un sujet différent ! La police est peut-être trop présente maintenant, je le veux bien aussi...

                                                        Je ne crois pas un instant que les solutions que vous préconisez puissent fonctionner. Cela fait longtemps que la psychologie et la sociologie se mêlent de résoudre la « crise » des banlieues sans résultat. A mon avis ce n’est bon que pour les crises des petits bourgeois. Je regrette que sans arrêt on parle de ses « pauvres jeunes » en oubliant les autres ! Dans une cité en Seine Saint Denis, une femme un jour sortait de son hlm vers 5 ou 6h00 du matin avec son môme sous le bras et elle s’est fait racketter à la sortie par une bande de ses pauvres jeunes justement. Pourquoi était elle là si tôt ? Je n’en sais rien, je me dis qu’elle est femme de ménage et qu’elle partait travailler. Pourquoi est ce que ça lui est arrivé ? Uniquement parce qu’elle vit là et qu’elle n’a pas les moyens de s’installer ailleurs... Qu’en a pensé son gamin ? Alors ces pauvres jeunes là m’indifférent, je le dis comme je le pense !

                                                        Il y a bien d’autres solutions pour régler cette crise, il faut que l’impunité cesse ! Comment voulez vous trouver un travail avec un bas de pantalon (survet) relevé, en mettant des zyva à chaques fins de phrases ? Ils doivent faire un effort sur eux-mêmes, on ne peut pas tout leur donner comme ça ! Le fait qu’il y ait plus de chomage dans ces quartiers est une évidence !S’ils travaillaient tous et s’ils avaient des revenus corrects ils n’habiteraient pas là !

                                                        Aussi quand quelqu’un n’a pas de moral, la seule façon de lui enseigner le respect des autres et des choses, c’est de l’y contraindre, par la force s’il le faut. Ce qui est navrant dans tous ça, c’est qu’en mettant les plus sauvages d’entre eux en « valeur », ceux qui pourraient bien s’en sortir sont « aspirés » par le mouvement.

                                                        Si j’ai été un peu virulent plus haut et que je vous ai un peu choqué, veuillez m’en excuser, cordialement.


                                                      • le francais qui sort du bistrot (---.---.131.64) 13 novembre 2006 16:02

                                                        Je suis assez d’accord avec Bill ! Vos méthode ne cachent que votre impuissance !!

                                                        psychologie+sociologie+démagogie ne peuvent rien contre la puissance dévastatrice de la connerie humaine.

                                                        Je crois au contraire que ce sont ces nouvelles méthodes éducatives qui en sont à l’origine des troubles, en ne marquand pas les limites du comportement humain et de l’autorité.

                                                        Dans tous les cas, la psychologie, la sociologie coute tres tres cher, et y’a plus un rond. Et les Francais en on marre de payer pour rien ils veulent des résultats. Et ils seront de moins en moins regardant sur les moyens, tenez vous le pour dit.

                                                        Si la paupérisation de la France est inévitable à terme, la violence, elle n’est pas inévitable. C’est le défi de ce début de siécle.


                                                        • rachid (---.---.167.210) 23 novembre 2006 13:38

                                                          les emeute c tro la class


                                                          • désabusé (---.---.103.182) 31 janvier 2007 06:33

                                                            La police, toujours la police, responsable de tous les maux. Je m’étonne que l’on ne lui impute pas encore le chômage et la hausse des prix.

                                                            Pas un mot sur les enseignants qui qui refusent d’enseigner les règles de vie en société. Aujourd’hui ça fait plus « in » de la critiquer, la société.

                                                            Pas un mot non plus sur les grévistes professionnels qui paralysent régulièrement les infrastructures du pays et qui sont, à mon avis, bien plus responsables du marasme économique qu’on ne veut bien le dire.

                                                            Non, on accuse la police et les pouvoirs publics, c’est bien plus facile. Ils sont bleus, en groupe, facile à identifier, en plus ils ne parlent pas beaucoup. La cible idéale de l’intellectuel bien pensant.

                                                            Allez, monsieur l’auteur, continuez à nous rassurer avec vos beaux articles. On se sent mieux après les avoir lus. On en oublie la complexité des problèmes. On tient UN responsable : simple et facile à retenir.

                                                            Merci beaucoup smiley

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