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Accueil du site > Actualités > Société > L’agriculture se rebiffe.

L’agriculture se rebiffe.

Dans leur grande majorité, les agriculteurs désirent améliorer leur compétitivité. Ils savent que cette revendication se heurte à des oppositions radicales. Le débat se cristallise autour des OGM, de l’irrigation, des nitrates, des pesticides. Mais entre les lobbies agricoles et les groupes d’influences « anti », les rapports se sont envenimés et jamais le risque de clivage entre l’agriculture et la société civile n’a été aussi grand.

Les agriculteurs sont au centre d’une question de société importante. C’est celle qui concerne le progrès de l’acte de production. Lassés d’être non reconnus pour les efforts qu’ils ont accomplis en matière de développement durable, dépités par l’absence de politique ambitieuse de stockage de l’eau en hiver, en proie aux interdictions de protection des semences, ulcérés par l’hostilité de certains qui semblent oublier que leur vocation première est de nourrir les Français tout en aménageant le territoire, face aux agressions répétées des commandos anti-OGM et plus globalement face à la remise en cause de tout ce qui constitue l’acte de production, la FNSEA, les Jeunes agriculteurs, Orama, le collectif « Préservons la recherche pour une agriculture demain » lancent une pétition exprimant leur « ras-le-bol ».

Le 20 septembre, ils ont organisé une manifestation à Pau, qui a réuni 2500 participants (800 selon la police). Les organisateurs de la manifestation souhaitent rappeler que l’agriculture française, première en Europe, est au coeur de l’avenir du pays. Nourrir une population d’expansion, produire des biocarburants et des bio-plastiques, valoriser les produits de terroir et la gastronomie, aménager l’espace rural, maintenir l’emploi dans les campagnes, préserver un haut niveau de recherche, ce sont autant d’atouts qu’ils veulent continuer à apporter à la France de demain. Mais pour cela, ils revendiquent des moyens de production, nécessaires à l’exercice du métier d’agriculteur, comme en bénéficient tous les grands pays agricoles. Ils sous-entendent leur volonté d’accéder aux OGM. C’est d’ailleurs sur ce terrain que l’affrontement se concrétise. Par exemple, à la suite de la destruction d’un champ de maïs OGM à Marsat (63) appartenant à une filiale d’une grande coopérative agricole, Gilles Lemaire (les Verts) vient de voir son appartement saisi par la Justice. Cependant, un sondage réalisé pour Greenpeace par l’Institut CSA, révèle l’hostilité des Français aux OGM. Si 58 % des personnes interrogées demandent une interdiction temporaire de la production et de la consommation, le temps d’évaluer leurs conséquences sur l’environnement et la santé, 28 % vont jusqu’à demander leur interdiction pure, simple et définitive. La pétition et la manifestation suffiront-elles à lancer un débat ou une réflexion dans l’opinion publique ? A quelques mois des échéances électorales, les agriculteurs cherchent à placer les politiques devant leurs responsabilités. Lesquels oseront-ils les suivre sur des revendications aussi compromettantes ? Pourtant, il faudra bien que la société et les agriculteurs trouvent un terrain d’entente pour définir la nouvelle politique agricole commune d’après 2013.


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29 réactions à cet article    


  • colza09 (---.---.65.202) 21 septembre 2006 13:45

    Oui, et bien moi, je me rebiffe contre l’agriculture.

    Lorsque j’entends que l’agriculture absorbe 70% de la ressource en eau (80% en été) et que je vois des « exploitants » agricoles arroser les champs de maïs, en été, en plein soleil, des après midi entiers au lieu de faire cela la nuit.

    Lorsque je traverse l’Ariège ou le Gers (j’habite dans le coin) et que je vois des hectares de champs dont la terre (mais peut on encore parler de terre !!) est presque blanche, dans laquelle toute trace d’humus a disparu, parce l’agriculteur (pardon l’exploitant agricole) n’a apporté à sa terre que des intrants chimiques.

    Lorsque je sais qu’une majorité de Français ne veut pas d’OGM et qu’on veut nous obliger à en bouffer quand même, au mépris de la volonté du plus grand nombre.

    Et bien oui, je me rebiffe contre l’agriculture de la FNSEA.

    Bernard, de l’Ariège


    • Marc DS (---.---.166.146) 21 septembre 2006 14:09

      Voilà une prise de position qui fait tout pour accélérer le clivage entre l’agriculture et la société civile. « Les agriculteurs » qui la défendent se contredisent eux-mêmes quand ils prétendent vouloir maintenir l’emploi dans les campagnes tout en réclamant l’accès aux OGM. 
      Je ne ferai jamais confiance à des « agriculteurs » prêts à se transformer en ouvriers payés par de grosses multinationales dont l’intérêt premier est de réaliser un maximum de bénéfices, quitte à nous faire bouffer n’importe quoi.
      Hallucinant aussi de lire que « les agriculteurs » seraient « en proie aux interdictions de protection des semences ». Quand le vivant aura été accaparé par les intérêts privés, il ne vous restera plus, messieurs « les agriculteurs » qu’à déplorer être « en proie à l’inaccessibilité des semences » !


      • cld (---.---.212.131) 27 septembre 2006 16:04

        . les agriculteurs un monolithe ? : non évidemment pas plus que les plombiers, les médecins, les boulangers, les fonctionnaires, que sais-je ? n’empêche que ceux qui se sont exprimés l’autre jour à Pau en représentent qu’on le veuille ou non et jusqu’à plus ample informé la majorité. Mais il semblerait qu’en démocratie le concept de représentativité par les urnes ait du plomb dans l’aile au profit d’autres concepts alternatifs plus...citoyens. . les français et les ogm : avez-vous lu la question posée dans le sondage évoqué ? La voici : « On ne connaît pas aujourd’hui précisément les conséquences de la consommation et de la production des OGM sur la santé et l’environnement. Quelle est votre attitude sur le sujet ?" Désolé mais je pense que cette formulation fait forcément flipper le citoyen lambda interrogé. Non, vous croyez pas ? Au fait c ki ka commandé le sondage, hum... ? . les agriculteurs et l’industrie : ah le bon vieil épouvantail du paysan intégré, le mythe du « chauffeur de tracteur de Monsanto » une formule fleurant bon son « anti » ou son « alter ». Seulement la réalité c’est qu’il y a aujourd’hui environ 600 000 agriculteurs en France ce qui n’est pas si mal (la moitié au Royaume Uni) et qu’ils ne sont soit d’affreux nantis se gavant de subventions tout en stérilisant la terre et en salopant les nappes et autres cours d’eau, ni de pauvres « paysans-travailleurs » intégrés et sous le joug du sanguinaire complexe « génético-chimico-coopérativo-industriel ». Sans parler bien sûr du parangon de vertu que serait le paysan citoyen forcément bio, forcément pas trop riche (ni trop pauvre), forcément antilibéral (sauf si ça peut l’aider à vendre ses produits).


      • Démosthène (---.---.32.39) 21 septembre 2006 15:30

        Salut,

        Il me semble que l’auteur de l’article confond agriculteur et agro compagnies. Ou ces pauvres gens ont été manipulés pour participer à cette manif pro OGM Annecdotiquel’article, mais il demanderait bien plus de proffondeur et de refflexion

        @+


        • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 19:25

          arf !

          quand les agriculteurs manifestent qu’on les emmerdent avec les conneries de citadins, c’est qu’« on » les manipule. Quand un citadin va faucher des OGM, c’est un gentil militant responsable, pas du tout un qu’« on » le manipule...


        • marc (---.---.68.236) 21 septembre 2006 15:39

          Allucinant.

          Deja que je n’est pas achete de boeuf depuis la crise de la vache folle. (Sur mon Dico, a vache c’est ecrit HERBIVORE, et non carnivore : farine animale provenant cadavre d’animaux ou autre !!!).

          Des que je vois sur une boite de mais : provenance USA, je la repose immediatement en rayon.

          Messieurs les agriculteurs aujourd hui, on est pret a se battre pour les reserves de petrole, mais demain vous pouvez en etre sur, on se battras pour de la nouriture d’origine naturelle.

          La France qui a bonne reputation pour la nouriture, ne dois pas la perdre pour faire des contre-facons (OGM).

          Encore une chose, c’est aussi de la faute d’un mauvais marketing, sur une boite de mais je mettrais : 100% naturel, 0% d’OGM, en gros sur la boite, et en tout petit la marque.

          Une mere de famille qui fait ses courses avec ses enfants, devant 2 boites de mais, si c’est ecrit en gros elle n’hesite pas une seconde.


          • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 19:22

            t’es nul en marketing. Le principe c’est de vendre la marque quelque soit le contenu.

            t’as raison, on se battra pour la nourriture naturelle. Mais pas longtemps : quand la terre sera completement urbanisée et la mer vidée de sa vie, les humains boufferont 100% chimique, sauf peut-être une fraise ou une patate produite sur un 1m3 hydroponique...


          • marc (---.---.86.57) 22 septembre 2006 03:19

            Non, pas nul en marketing, une seule preuve, le boom du discount, les marques ne sont plus une priorite.


          • gem (---.---.117.250) 25 septembre 2006 16:59

            ben si, la marque du discounteur, justement.


          • Roland (---.---.243.224) 25 septembre 2006 21:11

            Le soja chimérique breveté (soja CB) exige d’utiliser par contrat du Roundup qui coûte trois fois plus cher que le glyphosate générique. Au surcoût des semences brevetées s’ajoute celui du Roundup. Dans le cas du colza pour lequel nous avons fait le calcul, les semences CB reviennent ainsi 40 à 50 fois plus cher que des semences de ferme. Et cela ne tient pas compte du rendement moindre des plantes CB.

            L’article 2 du contrat d’utilisation de la technologie ( !) de Monsanto que doivent signer les agriculteurs précise (il s’agit du colza, mais c’est la même chose pour le soja ou le maïs) :

            /II. L’Agriculteur ne doit acheter et utiliser sur tous les semis de colza Roundup Ready® que les seuls herbicides de la marque Roundup® prévus pour cette utilisation. L’Agriculteur doit acheter ensemble les herbicides de la marque Roundup® et le Contrat d’Utilisation de Technologie chez le détaillant de son choix./ ( !!!)

            Avec les plantes tolérantes au Roundup, Monsanto prolonge indéfiniment la durée de son brevet sur le glyphosate (une molécule qu’il n’a pas trouvée) tout en en accroissant massivement l’utilisation. Le Roundup reste ainsi la vache à profit de Monsanto.

            Ainsi le Roundup et ses métabolites empoisonnent-ils les sols tout en entrant dans la chaîne alimentaire.

            C’est ça la réalité des plantes CB. Le reste est de la poudre que les chercheurs de l’Inra se chargent de nous jeter dans les yeux.

            www.infogm.org


          • toto (---.---.82.131) 21 septembre 2006 15:51

            je trouve que les agriculteurs commencent a abuser, eux qui assechent (en plus de toute l’eau des rivieres) le budget de l’UE (50 milliards d’euros)...

            quand on voit leur manifestation la plupart du temps tres violentes et leur attitude prehistorique de toujours se plaindre, ces gens commencent a me lasser

            et pourtant je suis le fils d’un agriculteur... smiley


            • (---.---.162.15) 21 septembre 2006 16:21

              Voici un article pro-OGM qui n’ose pas le dire en face et essaye de creuser un fossé entre agriculteurs productivistes et les autres.

              Personnellement, je pense que le refus des OGM est une chance pour l’Europe. Il serait bon que les OGM y soient interdits, car lorsque les produits d’ailleurs seront OGM, on sera obligé de ne plus importer et d’acheter européen.

              Mais il y en a qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez et préfèrent tout sacrifier sur l’autel de la rentabilité immédiate.

              D’un autre côté, rien n’est gagné car à force de se faire envahir de partout avec les OGM, la commission européenne est bien capable, une fois de plus, de céder aux injonctions des gros lobbies. On se rend compte que l’existence d’un seuil est tout à fait insuffisant.

              Face à un tel pressing, il n’y a effectivement pas d’autre choix que de vouloir une interdiction « pure, simple et définitive ».

              Am.


              • (---.---.113.21) 21 septembre 2006 16:38

                L’auteur écrit « dépités par l’absence de politique ambitieuse de stockage de l’eau en hiver ». Sidérant : de l’eau pour quoi faire ? ce stockage coûte environ 2 euros le m3, subventionné à 80% (agences de l’eau + collectivités locales). Pour 100 hectares de maïs irrigué (excédentaire, pour nourrir des cochons ou des volailles excédentaires), cela fait un investissement de 400.000 euros, dont 320.000 euros de fonds publics, pour un seul emploi ! Cela rentre ensuite dans le patrimoine privé de cet exploitant. Cela ne créé pas d’emploi, ça bousille le paysage et l’environnement (maïs = engrais chimiques + sols nus l’hiver, sans même parler des OGM). Les agriculteurs qui demandent une « politique ambitieuse de stockage de l’eau en hiver » déconsidèrent leur profession, et provoque la fracture avec la société qui vous inquiète tant. Cet article déconsidère les nombreux agriculteurs qui ont compris que leur avenir passait par le développement de produits de qualité et le respect de l’environnement, adaptés à leur terroir.


                • gem (---.---.117.250) 21 septembre 2006 19:16

                  bon, y’a mieux comme article, mais manifestement, vu les commentaires, les trolls se sont déchainés, en votant « non » comme des malades simplement parce que le mot « agriculteur » a été écrit (dans un article pourtant assez neutre).

                  Pas très juste, donc j’ajoute un « oui » pour équilibrer.


                  • (---.---.252.58) 21 septembre 2006 21:02

                    NON = troll ?

                    Moi, j’ai voté « non » parceque cet article est très loin d’être neutre : il reprend les arguments de la fraction la plus réactionnaire et la plus rétrograde des agriculteurs, ceux qui se considèrent comme des « agri-managers » : ils plantent la profession, si je puis dire. Je vous conseille de voter pour (ou contre) des articles dont vous comprenez le sens : sinon, c’est du « trollisme ».


                  • Rexxar (---.---.234.253) 23 septembre 2006 14:50

                    « Moi, j’ai voté »non« parceque cet article est très loin d’être neutre »

                    Pourquoi ? On n’a pas le droit d’avoir un avis, de défendre une opinion ?

                    C’est quoi pour vous être neutre ? Penser comme vous ?


                  • NicoM (---.---.65.31) 21 septembre 2006 21:12

                    Non et non je vote non à cet article pro-ogm sans le dire clairement. J’ai dû relire 2 fois pour bien comprendre le sens des dernières phrases :

                    « A quelques mois des échéances électorales, les agriculteurs cherchent à placer les politiques devant leurs responsabilités. Lesquels oseront-ils les suivre sur des revendications aussi compromettantes ? »

                    Je ne suis pas d’accord avec votre « les agriculteurs ». Les agriculteurs ne sont pas tous pro-ogm. Les agriculteurs bio, la confédération paysanne et bien d’autres agriculteurs sont opposés aux OGM. 

                    OK, il faut mettre les politiques face à leurs résponsabilités envers l’agriculture. Mais, les agriculteurs doivent eux aussi faire leur autocritique ainsi que toutes l’agrofournitures, les coopératives, les syndicats et tous les autres personnes de cette activité.

                    L’agriculture biologique montre une autre voie de développement. C’est à mon sens l’avenir pour notre agriculture. On voit aujourd’hui clairement les limites et les dégâts du (sur)productivisme de l’agriculture chimique. Allez voir http://www.objectifbio2007.com/ vous verrez un autre possible pour la terre et les hommes qui la travaillent.

                    NicoM


                    • alberto (---.---.196.176) 22 septembre 2006 10:48

                      L’article est interessant dans la mesure ou il dévoile partiellement la méthode que compte utiliser le lobby pro-OGM : utiliser l’électorat industriello-agricole en cette période de campagne électorale pour faire pression sur la classe politique et faire aboutir leur projet (la libre utilisation des OGM) sans débat... Et le tour sera joué !

                      Je me réjouis par ailleurs des commentaires qui montrent de quel côté penche l’opinion des lecteur d’Agora-Vox : serrons les coudes camarades, ils ne nous auront pas !!!


                      • Darkfox (---.---.141.125) 22 septembre 2006 11:14

                        Et oui l agriculture et un gouffre et les agriculteurs francais gavaient aux aides de l état, CE et compagnie . Bon sur ce point on me dira plein de chose ( c’est démago etc..) Bon passons maintenant alors sur un autre registre plus intéressant. Saviez vous que les agriculteur ne paient pas l eau qu il pompent dansle milieux naturel ainsi certains secteurs sont literralement asséché par les agriculteurs de mais . Il faut savoir aussi que la pollution en nitrate de notre eau vine en grande partie des agriculteurs. Ainsi la pollution de l eau incombe a 80 % à l agriculture, 15% industriel et 5% aux pleupleu lamba ( bref nous !) Mais que derrière nous payons le plus haut de la facture ( inversé les chiffres pour ceux qui paient)...

                        Je pense pour une fois me lancer dans l ’ecriture d un article sur ce thème car de plus les agriculteurs restente de mauvaise fois , ne veulent rien débourser et surtout ne veulent pas changer leur habitude !! heureusement certains sauvent la face et je remerci les quelques agriculteurs qui eux font des efforts mais l immense majorité reste pour moi un honteux gachis !


                        • (---.---.190.88) 22 septembre 2006 11:52

                          Avant de te lancer dans l’écriture d’un article, ce serait pas mal que t’apprennes à écrire correctement...


                        • lss (---.---.159.87) 23 septembre 2006 15:05

                          Les agriculteurs ? Lequels ?

                          Les -déjà- rentables, hypersubventionnées, surproducteurs de maïs qui est une culture abhérrante en France compte tenu du climat ?

                          Ou les petits exploitants, mal ou pas subventionnées, les courageux qui tentent l’agricultre biologique en risquant de tomber sous que coup de la loi sur les produits phytosinaitaires qui est si mal écrite qu’elle constitue un holdup sur nos libértés ?

                          Je suis libéral mais il ne faudrait pas non plus prendre les gens pour des cons. Dans libéral, il y a libre, pas esclave de politicens technocrates eux-même esclaves des grosses entreprises pro-OGM.

                          Néanmoins considérant ces derniers, il faudrait voir quelle est la nature de la manipulation. S’il s’agit dans un faire un insecticide (exemple : maïs, blé), c’est non d’office ; s’il s’agit de faire des plantes moins gourmandes en eau... c’est à voir. Les soi-disant insecticides produits seulement par les feuilles, ne touchant pas la partie consommée, on m’excusera mais ça me semble hypocrite (« si si mangez, c’est sain » ...mon oeil).


                          • Forest Ent Forest Ent 24 septembre 2006 03:07

                            L’agriculture a dévasté nos rivières et nappes phréatiques. Elle a rempli notre eau de nitrates et pesticides dont les effets toxiques ne sont pas encore pleinement mesurés. Etc...

                            Pourtant, les agriculteurs, pour la plupart, ne se sont pas enrichis, et leur ras-le-bol est sincère.

                            Comment peut-on arriver à une situation aussi stupide, alors que les revenus des agriculteurs entrent pour une part assez faible dans le produit final ?

                            Peut-être faudrait-il regarder le rôle de :
                            - la distribution et ses oligopoles : grossistes et grande distribution,
                            - l’industrie agro-alimentaire,
                            - la PAC et ses subventions,
                            - la FNSEA elle-même et ses liens avec le pouvoir politique ?


                            • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 24 septembre 2006 09:31

                              Quelques infos sur la consommation de l’eau par l’agriculture.

                              Au nom du profit,... les cultures des régions sèches sont maintenant irriguées, exemple celle des olives !

                              http://www.oleiculteur.com/irrigation.html

                              http://www.oleiculteur.com/irrigation_files/olivette.jpg ( la légende de cette photo : Oliveraie irriguée par goutteurs)

                              Info sur le maïs , un article de la Confédération Paysanne :

                              En France moins de 10 % des agriculteurs arrosent, moins de 6 % de la surface agricole est irriguée et ça suffit à compromettre l’équilibre de la ressource en eau. 80 % de l’eau utilisée en juillet-août est utilisée pour l’irrigation du maïs, pourtant le maïs irrigué n’occupe que 3,5% de la surface agricole ; 3,5 % qui suffisent à mettre en péril l’image de toute une profession, en même temps que la ressource en eau de nombreuses régions. Aujourd’hui, à peine un tiers du maïs est irrigué.( la suite ) http://www.confederationpaysanne.fr/article.php3?id_article=777

                              En France, en 2000, 2,63 millions d’hectares de terres agricoles sont irrigués contre 0,8 million en 1970. Cela représente une augmentation des surfaces irriguées de 229 % en 30 ans. 5,7 % de la surface agricole utilisée (SAU) sont irrigués, en particulier les parcelles plantées en maïs. Les régions concernées par l’arrosage intensif sont l’Aquitaine, la vallée du Rhône, la Beauce, les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes. Source : le web Le Monde du 9 août 2005, ( la suite sur : http://fr.wikipedia.org/wiki/Irrigation )

                              A voir :le cas dramatique de la mer d’Aral http://fr.wikipedia.org/wiki/Aral

                              Dans Goolgle quelques mots clefs :

                              Irrigation du maïs. Irrigation des oliviers. Irrigation des cultures.

                              @+ P@py


                              • tchoo (---.---.235.154) 24 septembre 2006 20:23

                                Le problèmes des OGM est biaisé par Bové et ses faucheurs. C’est l’appropriation du vivant par des multinationales qui est dangereux et à combattre. La recherche en OGM, devrait se poursuivre, avec toutes les précautions nécessaires mais avec réalisme et courage. Ils peuvent apporter une amélioration très nette aux cultures et une diminutions des intrants chimiqueq, à condition que l’on ne laisse pas le monopole des recherches à des firmes chimiques justement. Nous ne sommes pas partis pour. Et si les agriculteurs sont loin d’être vertueux (le scandale des irrigations, le jour, sur les routes, en est un exemple estival), il faut aussi entendre ce qu’ils disent. Le manichéisme n’est jamais bon, en attendant nous prenons du retard et laisson la place à des apprentis sorciers, uniquement interessés par le profit ! http://agoravox.fr/smileys/en_colere.png


                                • (---.---.175.187) 24 septembre 2006 22:48

                                  pourquoi seul les industriels doivent se preoccuper de l’environnement ?... c’est pas parce que ces gens sont violents qu’ils doivent avoir tous les droits (quand je pense qu’ils sont quasiment fonctionnaires tellement ils se sucrent sur nos impots !) je propose qu’on leur verse leurs primes selon des criteres environnementaux, puisqu’il n’y a que l’argent qui les fait reflechir... smiley


                                  • killy-the-frog (---.---.141.186) 25 septembre 2006 04:42

                                    Peut etre que l’agriculture est importante, mais la question est « alors que l’on produit trop, doit on continuer a produire encore plus, en depensant des dixaines de milliards de subvention ».

                                    Il faut annalyser, l’investissement et le retour sur investissement. Et la, il est sur que au lieu de depenser la moitie du budget europeen dans l’agriculture, il serait plus utile d’investire dans les nouvelles technologies... C’est ces secteurs qui feront les emplois de demains, et non l’agriculture qui fournira du travail a entre 0.5% et 3% de la population.

                                    +++


                                    • cdg (---.---.251.197) 3 octobre 2006 17:42

                                      Allez donc voir en bretagne les resultat de l agriculture que vous defendez !

                                      Maree vertes d algues et eau non potable a cause des elevages de cochons. Avant d introduire une technique (quelque soit celle ci) il faut en comparer couts/avantages

                                      Le probleme c est toujours le meme privatisation de benefices , nationalisations des pertes

                                      Ce qui donne ici, subvention pour l agriculteur mais couts (eau en bouteille, maladies eventuelles (certains OGM non prevue pour l alimentation humaine se sont par ex retrouves dans des tacos aux USA. Seul probleme, les tests avaient montres que ca pouvait generer des allegies -> reserve au betail en theorie )


                                      • Gisèle (---.---.102.41) 30 octobre 2006 06:54

                                        Juste un détail. Pourquoi une grande marque de boisson planétaire d’origine américaine exige-t-elle des producteurs de sucre d’ici que leur sucre soit garanti « sans OGM » ????


                                        • (---.---.135.204) 28 mars 2007 02:50

                                          suce salope

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