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L’éducation nationale m’a tuER…

"En France, l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans. La nation est dans l’obligation de donner à chaque enfant les moyens de suivre une scolarité. En France, depuis quelques années, les élites ont décidé qu’il fallait, petit à petit, aller vers la suppression du redoublement. Qu’il ne fallait absolument plus que les gamins refassent, une seconde fois, même une troisième fois, une année scolaire, en s’appuyant sur des théories éducatives, mais surtout économiques, plus ou moins fumeuses."

L’éducation nationale m’a tuER…

X est un jeune banlieusard, un de ces gamins du 9-3 constamment montré du doigt dans le mainstream français, issu d’un collège de ZEP et dont les parents sont immigrés – Première et deuxième génération – de culture Amazigh. Il y a deux ans j’ai commencé à jouer les grand-frères pour X, élève de première ES, pour le compte d’une association de quartier. Loin d’être seulement un répétiteur, mon rôle était de servir de repère à un gamin que des parents, méritant et présents, ne pouvaient aider dans les choix d’études futures et les difficultés scolaires présentes. J’étais son parrain et je lui donnais un coup de main aussi bien en maths qu’en anglais ou en philo. Nos discussions sur la philo étaient épiques, j’ai appris tellement de choses.
Pendant donc deux ans j’ai échangé, chaque semaine, avec un jeune bouillonnant d’énergie, volontaire, engagé volontairement dans l’association et toujours demandeur de conseils. Son bulletin de scolaire, exemplaire d’un point de vu des appréciations des profs, était pourtant parsemé de notes extrêmement faibles. Une première remise en cause pour moi. J’ai toujours cru que, quand on était sérieux et travailleur, on était obligatoirement bon élève, ou au moins, élève moyen. Dans le cas de X, non. J’étais atterré non seulement par ses résultats scolaires mais aussi par ses lacunes dans des matières de base comme les mathématiques ou les sciences-économiques. J’ai donc décidé d’investiguer un peu sur ces incohérences et là, j’ai découvert la perversité du système français.

X était élève en ZEP (Zone d’Éducation Prioritaire), et son collège avait un niveau très, très, faible. Pour éviter des résultats catastrophiques, et parce que il n’était pas question de faire redoubler des gamins qui n’avaient pourtant clairement pas le niveau (pour différente raison, notamment le fait que nombreux viennent de pays dont les systèmes scolaires sont bancals, ou encore d’environnements familiaux difficiles), les autorités académiques ont donc fait largement baisser les seuils de réussite du collège. Le système est malade ? On modifie la graduation du thermomètre pour qu’il continue à afficher 37,5°. Résultat ? Pendant tout son cursus au collège, mon filleul X a eu entre 11 et 13 de moyenne annuelle. Éleve moyen-bon pour son collège, alors que dans la réalité il aurait fallu lui retrancher au moins 4 points. Pendant toute sa scolarité en ZEP, le gamin X n’a pas poussé plus que ça, et ses parents – pourtant présents, je l’ai dit – n’ont pas stressé leur fils plus que ça car, après tout, c’était un garçon sérieux et qui ramenait des résultats scolaires plus que correct. En baissant le niveau du collège, en refusant de lui montrer ses lacunes, l’école française a contribué à pousser des gamins dans le mur. Et tout ça pourquoi ? Pour quelles raisons ? Extrapolons.

 

En France, l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans. La nation est dans l’obligation de donner à chaque enfant les moyens de suivre une scolarité. En France, depuis quelques années, les élites ont décidé qu’il fallait, petit à petit, aller vers la suppression du redoublement. Qu’il ne fallait absolument plus que les gamins refassent, une seconde fois, même une troisième fois, une année scolaire, en s’appuyant sur des théories éducatives, mais surtout économiques, plus ou moins fumeuses.

  1. Le redoublement détruirait l’estime que les enfants ont d’eux-mêmes et ne servirait à rien dans leur évolution intellectuelle. C’est plus ou moins la base du théorème du modèle scandinave de l’école qui est porté, depuis quelques années, au panthéon des modèles. Ce sont ces visions qui amènent à combattre la notion de compétition à l’école, en allant vers la suppression des notes (qui seraient traumatisantes pour les enfants). On ne peut rejeter des études sociologiques qui vont dans ce sens, elles sont basées sur des longues réflexions, des recherches, et des expérimentations réelles, notamment dans des pays comme la Suède ou la Finlande. Cependant, quand on a un résultat de 88,5% de réussite au BAC (par curiosité j’ai vu qu’en 1995 le taux était de 75,1%), on ne peut pas dire qu’on ait affaire à un système scolaire défaillant. Quand on a QUE 12% d’échec dans une classe d’âge, on ne peut pas considérer que ce soit insuffisant ou que ce soit une insulte au genre humain si ces 12% ont à refaire une année. De plus – bien qu’il n’y ait pas obligatoirement de lien de cause à effet –, je ne comprends pas que l’on prenne pour modèle des pays où les taux de suicide, notamment chez les jeunes, sont aussi hauts…
  1. Le redoublement coûte cher au pays. C’est l’argument économique du refus du redoublement. Imaginez, si dans une classe d’âge, au collège, on a 15% de redoublement. La génération suivante arrivant, ça génèrera, potentiellement, la nécessité de créer de nouvelles classes, d’embaucher de nouveaux profs ou d’augmenter le nombre d’heure de travail de certains titulaires, donc de les payer plus. Le redoublement coûte cher à l’état. C’est sûrement la réelle raison qui tente de se camoufler derrière les théories éducatives. Faire refaire une année scolaire, dans un système éducatif largement subventionné par l’état, pèse lourd dans le budget national. On fustige l’école américaine, hautement capitaliste, mais les choix sociaux français sont durs à tenir, et les politiques ont fait des choix.

.
Je suis un matheux. Un pragmatique. Les nécessités économiques, je peux les comprends, les alibis "éducatives", mon éducation à l’ancienne, plutôt conservatrice, les rejettent ; mais aucun des deux arguments n’est aujourd’hui l’objet de mon courroux. Ce qui me met hors de moi, c’est qu’un gamin qui s’est donné à fond toute l’année, qui s’est organisé des groupes de travail, qui a grillé tous ses samedis, qui à pris un parrain (moi), des aides-conseils (étudiants en prépa) ; a décidé de laisser tomber l’école car il est dévasté par son échec au Bac.
En une année d’énormes sacrifices il a pu doubler ses notes dans 4 matières (dont SES) pour lesquelles il partait de très loin, mais ça n’a pas été suffisant pour lui éviter un résultat désastreux en maths, qu’il a pu remonter à l’oral. Recaler pour 9.80. Et ce gamin veut tout plaquer, pour faire le CAP de vente qu’on lui a conseillé, et négocier un emploi précaire dans ma boîte de son père. Je suis hors de moi. Hors de moi car si le système scolaire l’avait vraiment soutenu, depuis le collège, avec la volonté qu’il a, l’éducation qu’il a, il aurait trainé moins, sinon aucune, de lacunes.

Et pendant ce temps-là, ceux qui décident que la "compétition est une mauvaise chose", que "le redoublement traumatise les enfants", que tout cela coûte cher à l’état, inscrivent leurs enfants à Henry IV et dans les classes prépa – sur-doté d’un point de vue budget – et préparent leurs gamins à une future réalité professionnelle où la compétition sera permanente, l’émulation le mot d’ordre. Ils décident que certains enfants doivent être des espèces d’hippie peace and love pendant qu’ils forment leurs progénitures à devenir ces cadres BCBG aux dents longues issues des ENA et autre Polytechnique.

Mon gamin, quand j’ai commencé avec lui il y a deux ans, ne parlait que d’une chose : son rêve de travailler pour un bureau de style automobile. Pininfarinia est son ultime idole, les courbes des Alpha Roméo et autre Masserati trustaient ses nuits de doux rêveurs. J’ai eu des envies de meurtres envers moi-même quand j’ai dû, toute l’année, doucher ses rêves parce qu’il n’était pas dans la bonne filière (S), voie lactée vers ces métiers d’happy-fews. Mais j’ai essayé de lui maintenir une petite fenêtre ouverte, en le tançant toute l’année pour l’obtention de son Bac ; après tout, les passerelles existent, et un système, même bien verrouillé, on peut le contourner.
Hier, mon petit X n’a pas parlé une seule seconde de design auto. Il a semblé ne même pas voir l’Audi Q7 garé devant nous, quand nous nous disions au revoir. Il va sans doute passer son CAP, postuler pour des postes au conseil général d’île de France, où son père est assimilé fonctionnaire ETAM, et il compte passer les concours de la fonction publique territoriale.

Quand j’écris ce billet j’ai les larmes aux yeux. Je pleure sur les rêves brisés de ce gamin.

Crédit photo SEB (L’indépendant)


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42 réactions à cet article    


  • tf1Groupie 13 juillet 2016 10:50

    Il y a juste un constat : le redoublement est très rarement bénéfique.
    Ce n’est pas une theorie, c’est un fait.


    • Allexandre 13 juillet 2016 10:54

      @tf1Groupie
      Tel qu’il est pratiqué évidemment, mais s’il était plus intelligemment conçu, il pourrait être bénéfique. J’en ai vus réussir après un redoublement, donc ça aussi c’est un constat, mais différent !


    • rocla333 (---.---.59.70) 13 juillet 2016 10:59

      @tf1Groupie
      Votre affirmation repose sur les fantasmagories des pedagogistes qui font la ruine de l’enseignement en France depuis 40 ans....
      Ceux qui y ont contribué ont vu leur carrière boostée .....Dire la vérité n’a attiré que des ennuis à ceux qui osaient l’affirmer et la défendre.
      Tout le monde sait que la simple lecture n’est pas acquise en 6è de manière générale.
      Ce n’est pas un hasard
      Même chose pour les trois opérations
      C’est simple le passage automatique a toujours couté moins cher qu’un redoublement.....et c’est ce qui est décisif.


    • tf1Groupie 13 juillet 2016 11:04

      @rocla333

      Mon affirmation repose sur du vécu, concret, contrairement à vous.

      Mais comme dit Allexandre il y a des cas où le redoublement a un effet positif : c’est plutôt l’exception qui confirme la règle.
      Sur ce que j’ai vu c’est environ un cas sur dix.

      Mais il ne parlera pas des cas particulièrement négatifs où l’enfant perd totalement confiance en lui et vit l’école comme un enfer.


    • alinea alinea 13 juillet 2016 11:05

      @tf1Groupie
      Mais quand on rate son bac on le repasse !


    • tf1Groupie 13 juillet 2016 11:10

      @alinea

      Oui sauf que là il s’agit d’une épreuve terminale, donc c’est différent.
      Celui qui n’a pas redoublé avant le BAC a suivi une scolarité plutôt « correcte ».
      Celui qui redouble dès la 6eme (ou avant) arrivera rarement jusqu’au BAC.

      Par ailleurs le redoublement n’est pas supprimé en 3eme ou en terminale, parce que ce sont des « paliers d’orientation ».


    • alinea alinea 13 juillet 2016 11:14

      @tf1Groupie
      Alors j’ai mal compris l’article ? Pourquoi il ne repasse pas son bac, le petit « filleul » de l’auteur ?


    • tf1Groupie 13 juillet 2016 11:22

      @alinea

      Vous avez en effet mal compris l’article, qui n’est pas forcément très clair.

      Il n’est pas dit qu’on interdit à cet enfant de repasser son BAC ; c’est apparemment lui qui voudrait « tout plaquer » .


    • Alren Alren 13 juillet 2016 12:49

      @tf1Groupie

      Si X veut tout plaquer après un premier échec, ce n’est pas un bon indice sur sa personnalité ni un bon signe pour son avenir.

      Il est placé en effet en situation de handicap social et doit consentir davantage de douloureux efforts pour compenser le retard accumulé depuis le CP.

      Quelle est la cause de ce handicap social ?

      Les enfants imitent leurs parents. Si ceux-ci ne lisent jamais devant eux, à la maison, un livre ou même un journal, leurs rejetons vivront l’apprentissage de la lecture comme extérieur à leur vie, un exercice scolaire coupé de la réalité. Et ils ne fourniront pas les gros efforts nécessaires à son acquisition, surtout si à la maison personne ne fait d’efforts pour quoi que ce soit.

      Et ce sentiment que l’école est « artificielle » va perdurer, creusant toujours plus le fossé. Devant cette contrainte absurde qu’est l’école, le jeune défavorisé va souvent développer une opposition qui appellera une réaction négative des enseignants, le mécanisme pouvant s’amplifier jusqu’à la rupture.

      Si X est « résilient », s’il accepte une seconde année non pas de bête redoublement mais avec le complément d’enseignement de Joss, de rattrapage forcené, il peut espérer avoir la moyenne et son bac en 2017. Courage !


    • Rincevent Rincevent 13 juillet 2016 16:00

      @tf1Groupie

      J’ai un fils qui a redoublé sa 4 ème. Aujourd’hui, il a un doctorat (bac + 8)…


    • tf1Groupie 13 juillet 2016 16:03

      @Rincevent,

      Merci de confirmer ce que j’ai dit : il y a des contre-exemples...

      Et pour quelle raison a-t-il redoublé ?


    • Joss Doszen Joss Doszen 13 juillet 2016 16:32

      @tf1Groupie
      Désolé mais c’est vous qui n’avez pas vraiment compris mon propos. Je n’ai peut-être pas été assez explicite.
      Tout mon message c’est justement de m’insurger contre le refus du redoublement. Un gamin doit apprendre, même tôt, que dans la vie les échecs existent, que parfois il faut deux ans pour assimiler des choses qu’un autre ne mettra qu’un an à intégrer, mais ce n’est pas grave.
      Le système actuel ment aux gamins puis les mets face à l’échec au moment du Bac, au moment où ils sont beaucoup moins entouré psychologiquement.
      Et même pire, on a tellement baissé le niveau du Bac, que c’est arrivé à la Fac ou dans les études supérieures que les jeunes se prennent des gifles, et ils n’y ont jamais été préparé. Malheureusement.


    • tf1Groupie 13 juillet 2016 16:58

      @Joss Doszen

      Si j’ai très bien compris et je dis que le redoublement est très inefficace, notamment au collège ou les élèves n’ont pas votre vision positive de l’échec. Leur année de redoublement est parfois moins bonne que la 1ere et alors ils font définitivement une croix sur l’école.

      Je vous parle de la réalité, pas d’une vision théorique des enfants et de l’école.


    • Osis Oxi gene. 14 juillet 2016 07:23

      @tf1Groupie
       
      « Il y a juste un constat : le redoublement est très rarement bénéfique.
      Ce n’est pas une theorie, c’est un fait. »
       

      Combien de fois avez vous donc redoublé ?

       


    • Rincevent Rincevent 14 juillet 2016 12:12

      @tf1Groupie

      Parce qu’il s’était laissé « glisser » doucement tout au long de l’année scolaire et, qu’au bout, la sanction est tombée. Mais, je vous parle d’un temps où on ne bricolait pas les évaluations pour obtenir des statistiques flatteuses (et trompeuses). Ce serait aujourd’hui, il passerait probablement en 3 ème en trainant ses manques…


    • JC_Lavau JC_Lavau 14 juillet 2016 18:58

      @Rincevent. J’ai déjà exposé, et ça me gonfle de recommencer. Quand elle est entrée en paranoïa ouverte, il y a trente ans de cela, mon épouse a lutté contre toute l’inspection académique pour faire sauter une classe, le CE2 à notre fils Bertrand. Grâce à quoi il est demeuré en échec scolaire le restant de sa vie. Aucun prof, voyant le massacre, n’a réussi à réintégrer mon fils dans sa classe d’âge et de maturité.


    • mmbbb 17 juillet 2016 21:43

      @Allexandre alors ducon ce n’est pas exceptionnelle cette situation Il est de bon ton de parler du 9 3 désormais ou seule la misere sociale se concentre. Mais j’ai connu des gamins dont les parents savaient a peine lire mais a notre epoque on fermait notre gueule Ces gamins allaient en apprentissage et bossaient et ne brulaient des voitures Blaireau


    • Allexandre 13 juillet 2016 10:52

      Nous avons un système à trois vitesses. Les enfants dont les parents occupent le haut du gratin auront droit à une éducation plus « élevée », dans une école plus renommée. Selon d’où vous venez on considère que vous avez atteint ou non un niveau. Tel établissement note strict et le niveau est supérieur. C’est faux. Ce sont les élèves et les parents qui permettent aux profs de faire un peu mieux leur boulot. Plus le niveau des élèves est bas, plus les exigences baissent, et quand on sait que les exigences générales sont nettement à la baisse, d’où le résultat du bac, on imagine facilement ce que tout cela signifie. Et cela est valable tant dans le privé que dans le public. Les grands lycées publics ou privés accueillent une population triée sur le volet.

      Voilà l’égalité des chances de l’école républicaine aujourd’hui !!

      • Goldored Goldored 13 juillet 2016 12:07

        « Je suis un matheux. »
        Il suffit de lire quelques mots pour en avoir la confirmation... Ce texte est truffé de fautes ; chacune étant une terrible accusatrice du système éducatif, en effet. En revanche, il n’est pas évident qu’un redoublement vous aurait aidé...


        • alinea alinea 13 juillet 2016 14:03

          @Goldored
          J’ai vu ces fautes comme l’effet d’une grande colère mêlée de chagrin !
          Vous n’en faîtes jamais des fautes ?


        • Goldored Goldored 13 juillet 2016 14:32

          @alinea
          Des comme ça ?
          Non.
          Et lorsqu’on prétend publier, on a un minimum de rigueur et on commence par se relire. Particulièrement sur un sujet comme celui-là.
          Surtout que, présentement, le texte en est littéralement truffé.


        • alinea alinea 13 juillet 2016 15:06

          @Goldored
          Avez-vous lu les autres articles de cet auteur ? Si oui, vous n’y avez vu aucune faute, alors, ses fautes ici me sont chères, une émotion, une expression, qui sort des tripes, une impatience, et pas du tout ce que vous y voyez !!


        • Joss Doszen Joss Doszen 13 juillet 2016 16:27

          @Goldored
          Vous avez raison, pour de nombreux lecteurs si la forme pèche, le fond est disqualifié, et je peux le comprendre.
          Mais ne vous inquiétez donc pas, dans mon cas, l’éducation nationale française n’est pour rien dans la « faillite » que vous pointez du doigt


        • mmbbb 17 juillet 2016 22:00

          @Joss Doszen l’education francaise est une des plus élitiste des pays de l OCDE malgré le budget alloué Le point avait publié le rapport de la cour des comptes ces magistrats pointaient ces défaillances Le blaireau Alexandre m’ a descendu ce petit prof aigri, alors que je lui notifiais que ces problemes de cette institution prenait racine depuis deja plusieurs decennies. Pourquoi croyez vous que les bourgeois soient descendus dans la rue sous mittérrand afin de defendre l’ecole libre ? Pour que l’ élite puisse mettre leurs rejetons dans les meilleurs établissement . regardez le cursus de notre oligarchie Macron par exemple Quant a votre article je ’ai compris l’ecole publique a ete sacrifiée notamment par la gauche. Cette bourgeoisie ne voulait pas que cette empreinte pédagogique n’altère cet enseignement. Je l’ai dit a ce blaireau d’Alexandre je passe souvent le Lycee du parc a Lyon ecole préparatoire L observation des profs des eleves a la sortie est significative et il y a pas de gosse de vaulx en velin ou venissieux Cordialement


        • averoes 13 juillet 2016 12:50


          Bonjour.

          Dans le sillage de l’idée générale exprimée dans ce billet, voici quelques remarques relatives à la supercherie des habillages pseudo-pédagogiques pour masquer de vils intérêts économiques.

          La note ? Le redoublement ? Faites-moi disparaître ces miroirs de la vérité !

          Oui, on peut supprimer tout ce qui naguère faisait apparaître l’échec au grand jour : l’examen, la mesure, la note. Oui, on peut casser ces miroirs, mais cela ne rendra pas la difficulté d’apprendre et l’échec scolaire plus beaux que Blanche neige.

          Cachez-moi donc ce monstre que je ne saurai voir ! dirait le Torquemada des innovations fallacieuses.

          Amen Maître. N’en déplaise à l’ancien ministre de l’éducation, Luc Ferry, qui crie à la « niaiserie : ce n’est pas en cassant le thermomètre qu’on récupérera les 140 000 enfants qui décrochent de l’école chaque année », il n’y aura ni notes ni examens et, partant, plus d’échec reconnaissable. Mais, on aura beau mettre la poussière sous le tapis, changer ou casser le thermomètre, cela ne changera rien à l’état du malade, ça ne fera pas disparaître sa fièvre.


          Mal nous en a pris ! Pourquoi diantre irons-nous jusqu’à douter de la sincérité des raisons qui sous-tendent cette volonté de la suppression de la note ? Le Torquemada modernisant nous jure, la main sur le cœur, que c’est pour ne pas traumatiser l’élève avec une mauvaise note, car ce traumatisme serait responsable de son éventuel échec. Il nous assène, enfin, que les études en docimologie montrent le caractère subjectif et contre-productif de la note.

          Or, lorsqu’on sait qu’elles reposent sur des expérimentations « arrangées » pour servir de caution à des préjugés idéologiques et qui, paradoxalement, instaurent en amont toutes les conditions – loin d’être objectives celles-là – leur permettant d’obtenir les résultats qu’elles visent à démontrer en aval, la scientificité de ces fameuses études en docimologie devient ipso facto douteuse. On s’aperçoit qu’il s’agit, au mieux, d’une sorte d’effet Pygmalion sur la base duquel l’on va jusqu’à décréter que c’est le mode et le contexte d’évaluation qui seraient en grande partie responsables de la difficulté et de l’échec scolaires, au lieu de les considérer comme de simples instruments de mesure permettant de les révéler.

          (http://www.reseau-canope.fr/innovation2014/levaluation-positive.html?tx_cndpvideoflv_pi1[idvideo]=33)


          Autrement dit, on entretient une subtile ambiguïté autour du mot « évaluation » pour faire accroire que les résultats des expériences valident l’idée qu’on veut démontrer, à savoir que les conditions de l’évaluation empêcheraient de progresser dans les apprentissages et provoqueraient l’échec scolaire. « Mal nommer les choses ajouterait au malheur du monde », disait A. Camus. Or, c’est justement là que réside le sophisme de cette démonstration fallacieuse, puisqu’en évitant de préciser de quel type d’évaluation il est question – formative ou sommative – on s’affranchit de la nécessité de reconnaître que le propre d’une évaluation sommative n’est pas de favoriser les apprentissages, ni de faire progresser l’élève, mais simplement de mesurer ses performances. Oserions-nous demander, par exemple, aux tests PISA de créer une dynamique favorable aux apprentissages ? Ce serait absurde.

          Bien à vous.


          • taketheeffinbus 13 juillet 2016 13:26

            CORRECTIF :

            « En France, l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans »

            Faux, faux et archi faux !

            En France, l’instruction est obligatoire jusqu’à 16 ans !


            • Joss Doszen Joss Doszen 13 juillet 2016 16:36

              @taketheeffinbus

              Vous avez raisons d’apporter la nuance. Il est précisé sur le site de l’éducation nationale :

              • scolariser dans un établissement scolaire public ou privé
              • assurer l’instruction des enfants elle-même (avec déclaration préalable)
              Avouez qu’il y a quand même très peu de parents, en France, qui font eux-mêmes l’instruction de leur enfant

            • jef88 jef88 13 juillet 2016 14:20

              quand on a un résultat de 88,5% de réussite au BAC (par curiosité j’ai vu qu’en 1995 le taux était de 75,1%)
              et à l’époque quel % des élèves arrivait EN TERMINALE ?


              • Allexandre 17 juillet 2016 18:11

                @jef88
                88,5% , c’est le résultat de tous les bacs confondus (généraux, professionnels et technologiques). Si vous prenez les bacs des séries générales, L, ES et S, nous arrivons à 93% environ. A préciser tout de même car ce sont les plus nombreux !!


              • Sozenz 13 juillet 2016 14:26

                bonjour franck lepage vous explique le pourquoi à vos questions dans : système scolaire ( inculture(s) : l éducation ; conférence gesticulée ) .


                • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2016 14:34

                  les enseignants seraient payé au résultat comme les commerciaux on les verrait chercher leur bouffe aux restos de cœur et nettoyer les pare-brises.....


                  • Alren Alren 13 juillet 2016 16:10

                    @zygzornifle

                    les enseignants seraient payés au résultat comme les commerciaux, on les verrait chercher leur bouffe aux restos du cœur et nettoyer les pare-brise ...

                    Si les enseignants étaient payés au résultat comme les commerciaux, vous pourriez toujours courir pour en trouver un acceptant de travailler dans les établissements difficiles !

                    Votre réflexion est du niveau « du Café du Commerce » ... après plusieurs pastis !


                  • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2016 17:58

                    @Alren


                     c’est vrai que demander du résultat aux fonctionnaires c’est de la pure SF bien en avance sur Star Wars ou Strartrek on le voit bien avec nos fonctionnaires Élyséens qui détruisent au lieu de construire, demander de les faire bosser dans l’enseignement et demander du résultat la ça ne serait pas les manifs minables contre la loi travail mais la paralysie complète du pays pour cela que le gouvernement peureux pratique la lèche intégrale pour tenter de sauver sa réélection de 2017......

                  • Miville Miville 23 juillet 2016 20:18

                    @Alren Vous avez si je comprends bien une réflexion du niveau du Café Starbucks, je reconnais que c’est plus large de vue en termes de latitude et de longitude, mais est-ce plus élevé ?


                  • Sozenz 13 juillet 2016 14:51

                    si je peux me permettre un avis concernant votre enfant qui veut etre designer . il est important de lui laisser ce reve , et meme de l appuyer dans cve sens . s il est doué en technologie et concept . il faut le laisser faire . il faut faire le rapprochement entre les etudes et ce qu il veut faire . s il veut etre designer automobile il va falloir qu il soit bon de toute façon en sciences ; designer est une chose , mais il faut connaitre les résistances , les matériaux. donc aller dans le sens de l’ingénierie. l’une des voies est S ou STI 
                    j espère ne pas avoir empiété sur votre vie personnelle.
                    et bon courage à votre fils . 


                    • Sozenz 13 juillet 2016 15:04

                      ps : ceux qui conseillent de faire un cap de vente , sont des inutiles . les cap vente sont des voies de garage en général.
                      un vrai psychologue du travail au sein des CIO devrait être présent .
                      s ils veulent faire des économies , et " tirer le meilleur parti des gens , pour les gens et pour la société , c est enfant qu il faut aller chercher les points forts et les motivations ... cela prend beaucoup de temps de faire de vraies recherches , mais au final . le temps investi au depart est gagné pour un bon nombre d années par la suite .
                      c est un peu comme en médecine .quand on diagnostique bien , et que l on connait la physiologie de la personne trouve mieux le pourquoi et comment régler .
                      M’enfin . nous ne sommes pas dans ce type d approche ....
                      On fait dans le brassage, la gesticulation, et nous perdons dans la véritable performance ( et aussi dans le plaisir) qui apporte à tous . 


                      • zygzornifle zygzornifle 13 juillet 2016 18:04

                        le vente..... quelle horreur avec ses salaires bloqués sur le SMIC des conditions de travail merdiques des directions hargneuses et surtout le travail le Dimanches et bientôt l’ouverture en soirée qui viendra s’y ajouter .... c’es ça ou la chaîne chez PSA .... ha j’oubliais des contrats en CDI de 9h par semaine comme a la FNAC histoire de bien se foutre de la gueule du vendeur .... 


                        • JC_Lavau JC_Lavau 13 juillet 2016 21:03

                          Expérience inverse, mais où la chaleur de Joël y était pour beaucoup :
                          http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/esprit_scientifique.htm#_Toc48196744
                          Citation.
                          Sans géologie, pas de paléontologie, et pas de datation sérieuse. Sans paléontologie, pas de contact avec nos ancêtres.

                          A la fin d’un cours sur les ondes sonores, avec mes B.E.P. de Paris, nous étudions les planches anatomiques de l’appareil auditif humain. Après avoir considéré les trois osselets de l’oreille moyenne, le marteau, l’enclume et l’étrier, je leur explique qu’ils jouent le rôle de transformateur d’impédance, indispensable pour pouvoir attaquer avec un rendement acceptable un milieu d’impédance acoustique élevée : l’oreille interne, pleine d’un liquide, alors qu’ils sont actionnés par le tympan, actionné par des ondes dans l’air, donc avec une course bien plus grande, et une pression bien plus faible. Et qui plus est, un adaptateur d’impédance à gain variable, autoadaptateur ! Et néanmoins très fragile aux surintensités chroniques (atelier de chaudronnerie, ou baladeur ou discothèque). Après cet exposé technique, je donne quelques mots sur l’évolution qui a conduit à notre anatomie actuelle.

                          Au début du Trias, chez nos ancêtres reptiles mammaliens, ces os faisaient partie de l’articulation de la mâchoire. Au cours du Trias, le plus gros des innovations dont les fossiles nous livrent la trace, portèrent sur la dent, et sur l’articulation de la mâchoire, qui prit le dessin beaucoup plus efficace sur le plan mécanique, que nous conservons. Cela laissa trois os sans utilité dans l’articulation de la mâchoire, mais qui restèrent utilisés dans la transmission des sons, et rapetissèrent considérablement, jusqu’à la proportion que l’on constate actuellement chez les mammifères.

                          Imaginez les mines stupéfaites de mes élèves, la plupart fils d’immigrés. L’un d’eux murmura pensif : « Ah bien  ! Pour faire des sciences, il vaut mieux ne pas être croyant  ! ». Pour quelqu’un qui au début de l’année, envisageait de devenir dealer, s’il ne réussissait pas bien dans cette classe d’électronique, mesurez l’évolution morale et culturelle que nous avons obtenu. A la fin de l’année, il exhiba à mon collègue Joël sa carte d’identité française toute neuve. Il avait définitivement choisi d’être français.

                          Ceci pour rappeler que quelles que soient les déviations pathologiques que l’on peut hélas constater chez des professionnels de l’enseignement des sciences, les sciences, je suis pour. Totalement pour. Même si ce n’était que pour des raisons morales et culturelles, alors que les raisons techniques sont déjà surabondantes ! La curiosité scientifique, ça décape la crasse ! Et la curiosité est un des ingrédients indispensables de l’esprit scientifique, et de son rôle de psychothérapeute intégré.


                          Note 1 : Ce qu’en franglais nous appelons un dealer, les québécois l’appellent un pusher.
                          Note 2 : Un paléontologue a critiqué une des phrases plus haut, sur la génétique de l’évolution de la mâchoire. Il a expliqué qu’une translocation de gène, intervenue au Trias, a amplifié la croissance de l’os dental, reléguant trois autres os loin de leur fonction d’articulation. Ils ont toutefois c
                          ontinué leur fonction d’audition, qui s’est perfectionnée : un mammifère entend un spectre largement plus étendu qu’un reptile, notamment vers les aigus.

                          Fin de citation.
                          J’ignore la suite, 1995-1996 : j’avais changé de ville et de région.
                          Quant à Joël, il a été achevé par son métier.


                          • Ruut Ruut 14 juillet 2016 17:12

                            La phylo c’est bien, maîtriser le Français et les math c’est mieux mais plus difficile.
                            Si le redoublement n’est pas forcément une bonne choses, les classes passerelles ne font pas non plus correctement leur rôle de renforcer le socle de base en Mathématique et en Français.
                            Ne pas maîtriser le Français et les Math de base c’est direct la case échec.
                            Or l’informatique (PC Tablettes smartphones) et les calculatrices aident a masquer ces lacunes critiques.
                            Ces 2 outils devraient êtres interdits en classes jusqu’en 5 ème l’histoire d’avoir des bases solides.


                            • barkhane 26 juillet 2016 00:05

                              Les expériences sincères de gens qui se battent mais qui au final rencontrent l échec sont toujours émouvantes. Mais l émotion ne peut être analyse. Je pense profondément que vous vous trompez de cible en pointant le redoublement comme source du problème. Le problème n est pas ici celui du redoublement. On ne sait d ailleurs pas si un redoublement a été demandé. Il ne lui est pas interdit de le repasser même en candidat libre. C’ est un problème de volonté qui n’a rien à voir avec l éducation nationales. Le problème est plutôt celui que vous exprimez d ailleurs d une école qui est devenue une tromperie où la politique du chiffre, l achat de la paix sociale, l instrumentalisation de l école par le politique l ont vidé de tous sens. Le redoublement n’ est qu’ un problème mineur au regard de la question du sens et de la finalité de l’ école. Questions auxquelles ni le politique, ni les enseignants sont capables de porter des réponses claires anesthésiés par des logiques de conservatismes qui arrangent tout le monde, parents d élèves compris. L’ absence d’ analyse sérieuse sur l’école, les multiples commentaires en témoignent est la première cause de son échec. Sauver l’ école passera par des analyses lucides qui devront faire radicalement changer les comportements des uns et des autres. Les différents acteurs y sont ils prêts ? Je crains que non...


                              • Joss Doszen Joss Doszen 26 juillet 2016 10:33

                                @barkhane Le problème de base c’est le redoublement, ou plutôt le refus du redoublement. La volonté de ce gamin n’est absolument pas à remettre en cause, et l’éducation nationale a une responsabilité, ne vous en déplaise.

                                Ne vous souciez pas de savoir si le redoublement a été accepté ou pas, le propos de ce texte n’est que de pointer une défaillance qui, au-delà de ce cas particulier, conduit de nombreux gamins dans des impasses.

                                De plus, quelques soient les positions de chacun, je trouve très instructif de discuter des soucis que pourraient avoir l’école, vous, de façon assez pédante, vous n’apportez pas de contradiction mais vous disqualifiez tout nos apports au prétexte qu’ils sont les fruits de « l’émotion » et non de « l’analyse »... Je pense que vous faite parti de ceux qui ne sont pas prêts à changer les choses.


                              • barkhane 26 juillet 2016 23:38

                                @Joss Doszen je crains que vous m ayez mal lu... ne vous en déplaise, et connaissant parfaitement bien ces contextes, je ne vois pas en quoi la problématique du redoublement constitue un élément majeur dans cette situation. D ailleurs, vous ne l argumentez à aucun moment si ce n’est de ressortir les poncifs dominants sur la question qui ne se basent sur aucune analyse vraiment solide à la fois dans la situation propre de cet élève que dans la problématique générale du redoublement. Ces discours sur le redoublement que vous relayez sont inscrits idéologiquement et politiquement ne vous en déplaise. Il n y a rien de pédant et je ne disqualifié pas vos propos puisque je les soutiens en partie. On a aussi le droit d’être en désaccord sur certains points à partir du moment où vous mettez votre texte au débat public. Je dis juste que la question du redoublement est un bouc émissaire pour empêcher de soulever d’ autres questions comme celle de la question du sens de l’école notamment qui est une question éminemment plus complexe à appréhender. Car derrière votre dénomination de l’éducation nationales, vous faites un amalgame de responsabilités. Qui visez vous ? Une institution de la république ? Les politiques ? Les profs ? Les cadres du ministère ? La dgesco ? Tous ? Vous n’en dites rien. Pour changer les choses, il faut rentrer dans l’exigence, le détail, la multiplicité des regards, les logiques contraires. Le discours de la faute aux autres est un peu facile à mon sens. Sortir deux ou trois chiffres c’est bien mais peut être pas suffisant pour être suffisamment convaincant. Vous ne pouvez pas d’un côté stigmatiser le non redoublement et esquiver la question d’un redoublement de sa terminale. Au bout d’ un moment il faut choisir.... Car dans cette situation ce n’est pas tant la question du redoublement que celle de la résilience et la gestion de l’échec de la part de l’élève dont vous parlez. On ne peut pas mélanger tous les débats. Je crains qu’au vu de l’implication et de la relation émotionnelle que vous avez eu dans cette histoire, il soit délicat pour vous d’évoquer ces questions là. Entre l’émotion et la colère qui transparaissent dans votre texte, on ne peut pas dire qu’il n y a pas d’affects. Vous ne pouvez pas revendiquer d’un côté l’émotion et dire que ce n’est qu’analyse et inversement. Libre à vous si vous trouvez ces contradictions pédantes, elles sont faites pour essayer de faire avancer le débat, mais êtes vous prêts à l’accepter ? Entre le récit de vie ou le débat, il faut choisir. Mais les deux n’obéissent pas aux mêmes règles. Enfin, contrairement à vous, je ne prête aucune allégation personnelle à votre encontre et je vois difficilement sur quelles bases vous pouvez me taxer d immobiliste si ce n’est par un réflexe émotionnel. Ainsi, va agoravox... Il est dommage que les réactions premières ne cèdent pas la place à une hauteur de vue. Le débat y gagnerait certainement sur une question éminemment importante et cruciale pour notre société et l’avenir de nos jeunes.

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