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« L’Union est devenue une entreprise de liquidation de l’Europe comme civilisation et comme projet » (3/3)

"Les Européistes appellent « Europe » ce qui n’est aujourd’hui plus qu’une accumulation de normes et d’injonctions, une froide bâtisse de verre et d’acier, sans portes, sans toit et sans souvenir. Il n’y a plus beaucoup d’« européanité » dans leur soi-disant « Union européenne » mais une « mondialité » vulgaire, matérialiste et relativiste. Ce sont l’humanisme et les valeurs fondatrices de la civilisation européenne qu’il faut dresser contre cette barbarie douce techno-marchande et contre ses employés politiques."

Suite et fin de l'entretien avec Christophe Beaudouin, docteur en droit, auteur de La démocratie à l’épreuve de l’intégration européenne, (éditions LDGJ, 562 p.), pour le mensuel Nouvelles de France d’octobre 2013.

(Pour la première partie de l'entretien, lire ici ; Pour la deuxième partie de l'entretien, lire ici)

Entretien - Partie 3/3

 

Pourquoi n'entend-on pas davantage de voix crédibles s'élever contre la dérive de l'UE ? (censure, subventions, trolls, etc.)

Cela dépend des pays. En France, en Allemagne ou en Belgique, l’européisme relève du sentiment religieux. Il s’inscrit dans le « progressisme », cette religion des classes dirigeantes brillamment disséquée par Jean-Claude Michéa. A chacun, elle enjoint de rompre avec le « monde d’avant » et donc de transgresser toutes les limites morales, culturelles et politiques reçues en héritage. On vous répète à longueur d’émissions télé et d’éditoriaux que la pente est inéluctable, « qu’on n’arrête pas le progrès », « la mondialisation », « l’Europe » etc. Bien qu’elle se heurte tous les matins au réel, c’est cette temporalité close de l’idéologie qui rend malaisée voire dangereuse pour son auteur l’expression de la moindre critique et ce, jusqu’à l’absurde. 

Les Européens sincère devraient être les plus vigilants dans la dénonciation de ces dérives qui plombent l'Europe. Or, lequel des apôtres de l’austérité budgétaire a par exemple avoué aux Français que l'Europe était l'union commerciale la moins protégée du monde, ou que depuis 18 ans, la Cour des comptes européenne refuse carrément de certifier les comptes de l’Union en raison du nombre élevé d’irrégularités et de suspicions de fraudes ? Lequel de nos grands démocrates a-t-on entendu s’indigner, au moment de la signature du traité de Lisbonne, de ce qu’il était un copié-collé du traité constitutionnel rejeté par les peuples français et néerlandais lors des référendums de 2005 ? Quel élu de la nation ou constitutionnaliste s’émeut de la confusion des pouvoirs entre les mains d’une Commission européenne, dépourvue de tout mandat électif, cumuler des fonctions législatives, exécutives et même juridictionnelles, quasiment sans aucun contrôle démocratique ?

Ailleurs en Europe, la question du basculement dans la post-démocratie est soulevée par de grandes voix, chacune à sa façon. Je pense à Jürgen Habermas, Joseph Weiler, de grands universitaires, deux anciens Présidents de la République : Vaclav Klaus en République tchèque et Roman Herzog en Allemagne. Il y a aussi, à leur façon, les cours constitutionnelles allemande et italienne ou encore la commission des Affaires européennes de la Chambre des lords britannique. Pourquoi l’intégration européenne risquerait-elle de menacer la démocratie en Italie, en Allemagne, au Danemark ou au Royaume-Uni, mais jamais en France, où l’on traite d’aliéné ceux qui osent, tranquillement, poser la question ? D’une manière générale, la liberté d’expression dans notre pays n’a cessé de reculer depuis trente ans, y compris d’ailleurs – le signe ne trompe pas - aux dépens des humoristes et des artistes...

 

"C’est l’humanisme et les valeurs fondatrices de la civilisation européenne qu’il faut dresser contre cette barbarie douce techno-marchande et ses employés politiques"

 
Comment expliquer l'incapacité des "souverainistes" à bloquer la construction de l'UE alors que les électeurs sont de plus en plus sceptiques, ainsi que l'a montré le référendum facilement remporté par les "anti" en 2005 ? (divisions, egos, leaders, parasitage des concepts toujours vivaces droite/gauche, etc)

Ce « non » venu des profondeurs de la majorité silencieuse n’a en effet que retardé l’entrée en vigueur du traité, après de menus changements cosmétiques. Mais l’intoxication massive a repris, sous l'autorité spirituelle des élites médiatiques et politiques à laquelle il n’est pas facile de résister. Il s’agit d’une idéologie, quasi-religieuse je le répète. Le processus européen d’« union sans cesse plus étroite » s’inscrit lui-même dans celui d’unification juridique et marchande du monde, c’est-à-dire le « Progrès » sous l’égide du libre-échange et des droits de l’homme globalisés. Ce n’est pas rien ! Dès lors, ceux qui émettent au minimum des réserves à l’égard de ce processus, justifié par l’idéal kantien de paix perpétuelle par le « doux commerce », ne sont pas seulement perçus comme des « adversaires » politiques à combattre démocratiquement, mais comme des « ennemis du Bien ». Leur parole même est jugée irrecevable et leur présence dans les hémicycles et sur les plateaux télé est jugée « dangereuse ».
 
Aujourd’hui l’édifice semble en train de craquer, à l’épreuve des faits : chacun perçoit sans peine que la crise monétaire, économique, sociale et d’identité européenne a quelque chose à voir avec l’architecture et la politique actuelles de l’Europe. Si le message que vous appelez « souverainiste » veut être entendu et suivi, il doit s’élargir et s’incarner. Premièrement s’élargir. Il faut maintenant ouvertement s’inscrire dans un combat pour la civilisation européenne, c’est-à-dire contre tout ce qui la mine et que l’on peut regrouper sous le terme « déracinement ». On est en train de saper une à une les conditions non seulement politique mais aussi morales, culturelles, et anthropologiques d’un monde « décent » au sens de la « common decency » d’Orwell. Ce n’est donc plus seulement un combat pour rendre au peuple sa souveraineté face au tout-marchand, c’est un programme pour le réenracinement du monde qu’il faut porter. Tout le reste est dérisoire. Il faut des propositions visant au réenracinement du pouvoir, de l’économie et de la finance, du droit, des sociétés et des hommes. Voilà en réalité le vrai combat pour la paix. Il faut d’urgence relire Simone Weil, la grande, sur l’enracinement comme "besoin vital de l’âme humaine".
 
Les Européistes appellent « Europe » ce qui n’est aujourd’hui plus qu’une accumulation de normes et d’injonctions, froide bâtisse de verre et d’acier, sans portes, sans toit et sans souvenir. Il n’y a plus d’« européanité » dans leur soi-disant « Union européenne » mais une « mondialité » vulgaire, matérialiste et relativiste. C’est l’humanisme et les valeurs fondatrices de la civilisation européenne qu’il faut dresser contre cette barbarie douce techno-marchande et ses employés politiques. Mais qu’est-ce-que la civilisation européenne ? Paul Valéry résumait : « J'appelle Europe une terre qui fut romanisée, christianisée et soumise à l'esprit de discipline des Grecs ». Tout est dit.
 
Il faut donc trouver maintenant l’homme de caractère – et c’est la deuxième condition – qui incarne naturellement ce combat, par son cheminement, par ses réalisations et par la profondeur de ses sentiments : il doit aimer la France plus que sa personne et être étranger aux vanités de la politique. La France n’est peut-être pas encore bien consciente qu’elle est en train de mourir. C’est dans des circonstances exceptionnelles qu’elle fait appel à des hommes exceptionnels. Elle aura bientôt épuisé les hommes "politiques normaux". Le moment approche où elle devra se décider à aller extirper l’oiseau rare de dessous son lit où il se cache...
 

Propos recueillis par Eric Martin
 

 

(Pour la première partie de l'entretien, lire ici ; Pour la deuxième partie de l'entretien, lire ici)


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14 réactions à cet article    


  • BA 16 décembre 2013 14:15

    Chiffres Eurostat d’octobre 2013 :

    Grèce : 27,3 % de chômage
    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 54,8 % de chômage

    Espagne : 26,7 % de chômage
    Chez les jeunes de 15 à 24 ans : 57,4 % de chômage

    Croatie : 17,6 %
    Chez les jeunes : 52,4 %

    Chypre : 17 %
    Chez les jeunes : 43,3 %

    Portugal : 15,7 %
    Chez les jeunes : 36,5 %

    Slovaquie : 13,9 %
    Chez les jeunes : 31,5 %

    Bulgarie : 13,2 %
    Chez les jeunes : 28,8 %

    Irlande : 12,6 %
    Chez les jeunes : 26 %

    Italie : 12,5 %
    Chez les jeunes : 41,2 %

    Près d’un tiers des Grecs sans couverture sociale.

    http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/12/09/pres-d-un-tiers-des-grecs-sans-couverture-sociale_3528051_3214.html


    • claude-michel claude-michel 16 décembre 2013 15:12

      Christophe Beaudouin, docteur en droit....qui pense de travers.. ?


      • Darkhaiker Darkhaiker 16 décembre 2013 19:17

        Ce n’est pas parce quelqu’un est docteur en droit qu’il pense de travers. On peut être docteur en droit et penser droit, la preuve. Que sont n’importe quels chiffres de n’importe quoi face à Weil ? Une pure et simple dictature de la quantité. Quand le problème du relativisme matérialiste est identifié clairement, on va toujours dans le bon sens, dans le « common sense ». Si tous les docteurs en droit pensaient comme l’auteur de l’article, la révolte contre les docteurs et le droit n’aurait plus de raison d’être. Des docteurs qui pensent comme lui sont un pur danger pour le « système » des docteurs : il pense en humain d’abord, comme Orwell ou Michéa.


      • claude-michel claude-michel 17 décembre 2013 08:06

        Par Darkhaiker....Vous avez pondu ça tout seul.. ?


      • BA 16 décembre 2013 22:32

        Le parti politique Europe Ecologie Les Verts (EELV) est pour la dissolution de la France et des nations d’Europe.

        Lundi 9 décembre 2013, la secrétaire nationale d’Europe Ecologie Les Verts, Emmanuelle Cosse, déclare :

        « Je pense que l’Europe sera d’autant plus intéressante pour tout le monde qu’on arrivera à une dissolution de l’Etat nation. »

        « Je pense qu’il faut arrêter avec ce sentiment national. »

        Yves Calvi lui répond : « Vous nous décrivez une France qui serait une région européenne, plus qu’un pays. »

        Emmanuel Todd lui fait remarquer : « C’est ce que veulent les Allemands ! »

        http://www.youtube.com/watch?v=4_NdzyBw_RQ


        • ddacoudre ddacoudre 17 décembre 2013 00:24

          bonjour Christophe B

          "Ce n’est donc plus seulement un combat pour rendre au peuple sa souveraineté face au tout-marchand, c’est un programme pour le réenracinement du monde qu’il faut porter. Tout le reste est dérisoire. Il faut des propositions visant au réenracinement du pouvoir, de l’économie et de la finance, du droit, des sociétés et des hommes. Voilà en réalité le vrai combat pour la paix. Il faut d’urgence relire Simone Weil, la grande, sur l’enracinement comme "besoin vital de l’âme humaine« .  »

          Article que je partage en parti du moins sur l’Europe entrepreneuriale acro à la comptabilisation de l’existence, Pourtant si l’énoncé que j’ai retenue est idéaliste et place l’humain d’abord quelle que soit l’organisation humaine que nous installerons si nous comptabilisons l’existence sur la base de ce que chacun de nous à admis et qui c’est étendu au monde nous développerons les mêmes difficultés. je vous met les liens des articles où j’aborde cela.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/nous-ne-pourrons-pas-survivre-a-une-societe-qui-ne-reduit-l-existence-humaine-qu-a-une-valeur-compta-7612473.html.http://ddacoudre.over-blog.com/pages/le-capitalometre-8441227.html.http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-joule-pour-corriger-le-libertarianisme-qui-cache-des-seigneuries-entrepreneuriales-114768419.html.

          Sur le fond l’enracinement est la même chose que la nécessité de se construire un psychisme clos pour évacuer le doute et l’incertitude. cela jusqu’à un certain stade ou âge en ce qui concerne le développement de notre psychisme, ensuite il faut grandir, et cet enracinement commun à tous les être doit servir à aller plus loin et non a se recroqueviller sur des territoires étroits et rassurants.
          >Nos sens sont limité et n’offrent que la perception de l’environnement proche, le monde lui se saisit par l’intellectuel, l’humain est une construction intellectuelle universaliste dont mondiale c’est comprendre qu’il n’y a qu’une espèce humaine et pour cela il y a eu un long parcours à franchir pour passer du clan au groupe a là société agrandissant sans cesse le cercle de la compréhension. Cela ne peut pas se faire sans le développement des Savoirs disponibles.
          Or comme vous le soulignez nous ne développons que ceux qui sont marchands, et de plus les Savoirs disponible sont appréhendé par ces marchands pour grâce à la puissance des ordinateurs anticiper ou enrayer toute autres formes d’organisation qui n’aurait par pour ambition de rapporter de la monnaie ou des profits.
          Vous vous interrogez sur les raisons qui poussent les citoyens à toujours réélire ceux qui les aliène.La raison est toujours la même ceux qui disposent des Savoirs du fonctionnement cérébral humain sont utilisé également par les service des puissants qui dirigent ce monde grâce à leur place parmi les dominant systémiques que nous avons élaboré. C’est en cela que nous avons une information médiocre non parce que les journaliste sont mauvais, mais parce qu’ils sont les chiens de garde d’un système qui bien, naturellement ne va pas se laisser déposséder sans réagir.Télévision : de l’info sans infos .
          Enfin notre cerveau est malléable et par exemple il se spécialise en fonction des nécessités du métier choisit, rien de plus naturel, sauf quand il faut changer de métier car des zones entière ont été sollicité pour venir en renfort a celle qui de manière naturelle correspondent à l’apprentissage, si bien que changer de métier devient une difficulté et ne se fait que devant la contrainte. Et bien en matière de société et de choix politique il en est de même.

          Sinon comment comprendre que 92% des citoyens veulent réformer le capitalisme et votent toujours pour ceux qui le soutiennent. Si nous pouvions abandonner des idéaux ou es idées comme l’on change de chemises il n’y aurait jamais eux les contraintes des chocs traumatiques des révolutions, des conflits et des guerres. Ce que j’écris ne vaut que pour aujourd’hui car nous sommes encore des hommes préhistoriques qui n’ont pas compris que la seule terre à conquérir est l’incertitude, mais cela demande d’avoir beaucoup d’assurance et de Savoirs pour éviter de tomber dans tous les obscurantismes ancien comme les religions ou moderne comme la pensé unique qui croit qu’elle vaut mieux qu’un pape ou un imam parce que elle à mis en lieu et place un système de comptabilisation de la vie.
          cordialmement.



          • Brice Bartneski bartneski 22 décembre 2013 12:58

            "Mais qu’est-ce-que la civilisation européenne ? Paul Valéry résumait : « J’appelle Europe une terre qui fut romanisée, christianisée et soumise à l’esprit de discipline des Grecs ». Tout est dit.« 

            Paul Valéry voulait une Europe convertie et soumise à la discipline. Hitler voulait la même chose non ? Comme Napoléon et combien d’autres dictatures ?

            Non merci.

            Personnellement l’Europe, j’en n’ai rien à foutre. Tout comme la France d’ailleurs et tout autre nation. Ce qui m’intéresse, c’est comment j’y vis en Europe. Comme un crevard ou comme un être humain ? Et foutez moi la paix avec vos histoires de civilisation, autre terme pour désigner »soumission du plus faible« .

            Le Peuple s’en tape de vos conspirations et de vos projets débiles de domination de l’homme sur l’homme dans l’intérêt des élites. Ce qui préoccupe le Peuple, ceux sont les 3 premiers niveaux de la pyramide de Maslow. C’est à dire subvenir à ses besoins physiologiques (manger, boire, dormir et se reproduire), de sécurité (avoir un »chez soi« et un avenir) et d’appartenance (accepter et être accepter par les autres dans un environnement consacré aux valeurs communes). Ces 3 niveaux sont les besoins vitaux d’une société équilibrée.

            En France, pas de souci concernant les besoins physiologiques. Par contre, concernant la »sécurité« , »avoir un chez soi« , ça passe encore mais ça devient vraiment difficile, quant à »l’avenir"... Enfin, le besoin d’appartenance en a pris un sacré coup dans l’aile au regard de ce qu’est devenue notre République...

            Comme toute pyramide, Maslow n’échappe pas à la règle. Lorsque la base s’effrite, ce n’est pas bon pour le sommet.


            • tf1Groupie 22 décembre 2013 15:38

              ce qui m’intéresse, c’est moi.

              J’aime bien ces discours clairs ...


            • Brice Bartneski bartneski 23 décembre 2013 08:29

              @tf1

              relisez mes arguments avant de conclure de vos bêtises.


            • contemplatif 23 décembre 2013 10:31

              Les critiques contre le fonctionnement de l’Europe fusent dans ce blog ; j’admets qu’il y a bien des choses à changer de façon pragmatique et utile.

              Les constats d’une absence de pilotage en France, d’une absence de projet européen sont réels et durables depuis.... Mitterrand ? Mais n’est ce pas le propre d’une république qui est d’un autre âge et a besoin d’un coup de frais, d’un coup de jeune ?

              Les réactions « l’Europe je n’en ai rien à foutre »... « les trois bases de Maslow » sont celles d’un consommateur, d’un habitant d’une grande Suisse... Ca me semble un cocooning peu conscient de l’histoire européenne récente ou plus ancienne.

              Si la France au regard de son histoire constitue toujours un peu la « grande nation » et souffre d’autant de cette dilution d’identité dans une Europe ectoplasmique dénoncée ici, il ne s’agit pas de s’arrêter aux constats déprimants et de s’exaspérer. Le pragmatisme imposerait de réfléchir aux alternatives réalistes et réalisables et de se mettre en mouvement même si l’on ne fera pas d’une Europe bigarrée un ensemble à l’esprit national aussi construit qu’il l’est ou l’a été en France et qu’il faut arrêter de regarder notre glorieux passé doré comme source d’insatisfaction actuelle pour se prendre aujourd’hui pour des « ratés ».

              J’ai peut être mal cherché sur ce blog, mais ce sont ces alternatives que je souhaite lire, et je doute (quelle pathologie française... !) qu’il faille attendre l’homme providentiel pour tout changer et d’attendre dans la désespérance.
              Il est certain que commencer à balayer devant notre porte française serait un premier pas... et réformer le fonctionnement institutionnel français semble absolument nécessaire, même si beaucoup d’élus s’attachent à leurs avantages et petits arrangements pour que rien ne change.
              Merci pour vos articles sur les projets et alternatives réalistes.


              • Brice Bartneski bartneski 23 décembre 2013 11:02

                "Les réactions « l’Europe je n’en ai rien à foutre »... « les trois bases de Maslow » sont celles d’un consommateur, d’un habitant d’une grande Suisse... Ca me semble un cocooning peu conscient de l’histoire européenne récente ou plus ancienne."

                Moi français moyen, médiocre diraient certains, je me fous de l’Europe et de tous ses blabla comme l’Europe se fout bien de moi. Vos idéologies ne remplissent pas la gamelle des pauvres. Votre argumentaire méprisant ne reflète que votre orgueil. Quant à Maslow, révisez vos classiques et vous verrez que, malgré la récupération marketing de ses travaux, personne n’échappe aux besoins de sa pyramide. Vous y compris. Mais peut-être êtes vous arrivé à un niveau supérieur ? Peut être avez-vous atteint le niveau4, voire 5 ? Ce qui est très loin d’être le cas du blaireau commun puisque tout ce qui l’intéresse, c’est manger, boire, dormir, se reproduire, avoir un toit au dessus de sa tête et un avenir positif. Le reste, il s’en tape. A force de vous faire passer pour des gens intelligents, on se rend bien compte qu’on n’est pas plus con que vous.


              • contemplatif 23 décembre 2013 23:10

                bonsoir fidèle commentateur
                Je vous souhaite d’atteindre tous les niveaux de Maslow que vous souhaitez, et que vous transfériez votre agressivité en énergie, pour devenir membre d’assoc, ou élu municipal ou.. enfin porteur de projet collectif sous la forme qui vous plaira le plus.
                Quant aux « pauvres » quels qu’ils soient dont vous parlez, on les résume à pas grand chose si on croit qu’ils ont juste besoin de « remplir leur gamelle ». Après, appelez ça comme vous voulez, idéologie, rêve, envie, stupidité...
                D’ailleurs, que vous soyez pauvre ou pas, de poster des commentaires ici, ça ne vous sert pas qu’à remplir votre gamelle, ni à remplir vos 3 premiers niveaux de Maslow ?
                Bonne soirée


              • Brice Bartneski bartneski 24 décembre 2013 10:30

                Commenter, c’est dire ce qu’on pense à des gens qui s’en foutent.

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