La classe moyenne française va-t-elle exploser ou imploser ?
Le déclin des classes moyennes est devenu un cliché moderne, qui suscite autant la colère que la résignation des populations concernées. En plein cœur de la crise, le sujet mérite pourtant qu’on s’y penche régulièrement : c’est le cœur de la société qui est touché, le ventre mou du classement diront les plus cyniques, son noyau dur diront les autres.
Un responsable du département "conditions de vie et aspirations des Français" déclare cette semaine à Capital.fr que "les classes moyennes ont du mal à faire le deuil de l’ascenceur social" et affirme que "le tableau est noirci à outrance". Un propos lénifiant en pleine crise économique.
On considère que les -ou la- classe moyenne est cette partie de la population qui se situe entre la classe pauvre et la classe riche. Louis Chauvel la définit comme une population bénéficiant d’un revenu stable, suffisant, d’une protection sociale relativement garantie, capable d’assurer une bonne éducation à ses enfants et pouvant se permettre certains loisirs. Des caractéristiques de plus en plus dégradées, à l’heure où deux tiers à trois quarts des français se perçoivent comme faisant partie de la classe moyenne, selon une étude du Centre d’analyse stratégique. Dans sa définition extensive, la classe moyenne représente plus de 80 % de la population.
Un système de distribution des richesses en "U"
Dans la réalité, les gains économiques les plus importants se trouvent aux deux extrémités du système : on a coutume de dire que les plus riches s’enrichissent, ce qui n’est pas dénué de fondement, mais les plus pauvres bénéficient également d’un transfert de richesse important.
Un colloque tenu au Sénat en 2007 a montré que de façon concrète, la catégorie de population la moins bien lotie est celle dans les revenus s’établissent entre 40% et 100% du revenu moyen, c’est à dire le bas de la classe moyenne, ou « lower middle class ».
Du côté des « pauvres », désignés comme tels jusqu’à 35% du revenu moyen, les ménages bénéficient, grâce aux transferts, d’un surcroît de revenu d’environ 20%. C’est un gain que l’on retrouve à partir de 140% du revenu moyen (soit 2170 euros par mois) et qui continue de croître en fonction du revenu.
Cela donne une forme de distribution des richesses en U, la classe moyenne se situant dans le creux du U.
Le moteur du système économique est fatigué
On voit que le nombre important de personnes pouvant se rattacher à la classe moyenne, et la redistribution exagérée des richesses qu’elle produit, devraient accaparer la plupart des débats politiques, économiques et sociaux.
La réalité est toute autre : la couverture médiatique et les politiques font de plus en plus comme si cette écrasante majorité n’était pas au cœur de leurs agendas, et s’intéresse en priorité à ceux qui pourraient rentrer dans cette classe moyenne, plutôt qu’à ceux qui ont le sentiment d’en sortir.
Un sentiment d’injustice énorme en découle, car à ceux qui pourraient y rentrer on fait miroiter l’illusion d’une prospérité continue et d’un gâteau toujours égal à partager, et à ceux qui en sortent ou craignent d’en sortir, on raconte que la « Crise » n’est que passagère, espérant noyer le poisson par des périphrases et autres rotations autour du pot.
A propos de pot, je ne résiste pas à l’envie de vous livrer ici cette réplique imaginaire de Mazarin, qui n’est pas un hoax mais tirée d’une pièce de théâtre intitulée "Le diable rouge". Le succès relatif de son buzz démontre tout son impact sur la psyché de la classe moyenne.
Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d’un malade) ! il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant d’être pauvres ! Ce sont ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser… C’est un réservoir inépuisable.
Le succès de cette réplique pourrait se traduire par : Travailler plus ? Message reçu... Par une classe moyenne à qui on ne laisse guère le choix.
Entrée et sortie de la classe moyenne
Du côté de la sortie de la classe moyenne, ou de la prolétarisation progressive de sa population, il faut absolument citer le fait que c’est l’essor économique qui a permis son émergence massive, et qu’une crise économique et financière d’ampleur telle que nous la vivons la malmène forcément. Il serait pourtant logique de répartir de façon plus juste l’effort fiscal, car de la « lower middle class » à la pauvreté, il n’y a qu’un pas.
A l’aune de la crise mondiale, on peut également juger que les jeunes issus des classes moyennes qui entrent aujourd’hui sur le marché du travail, sont confrontés à des taux de chômage stratosphériques si on les rapporte à leur niveau de diplôme. Accepter un travail sans relation avec son niveau d’éducation et son diplôme, avec le risque élevé d’y rester toute sa vie, c’est d’abord cela le déclassement.
C’est aussi accepter de travailler toujours plus par peur d’une armée de chômeurs qui pousse derrière, accepter des rythmes infernaux pour atteindre les objectifs, et constater le taux de suicide effrayant dans les entreprises françaises. L’observatoire du stress et des mobilités forcées a émis l’idée que la tendance du suicide en entreprise s’accélère.
Voilà les résultats bien tangibles du déclassement. Et la crise amplifie ces phénomènes convergents de mois en mois. Nos politiques quinquennales nous ont habitué à des décisions de court terme et de courte vue, alors que le problème nécessiterait une vision stratégique, par définition de long terme.
Il faut pour l’instant considérer le déclassement comme un long déclin de la classe moyenne, qui perd par à-coups la possibilité de profiter d’un mode de vie acquis durant les trente glorieuses. Jusqu’à un certain seuil d’acceptation seulement ? La classe moyenne va-t-elle exploser de colère et d’indignation, ou imploser et se déliter morceau par morceau ? C’est à elle de répondre.
Pourpier de Filefi.com
96 réactions à cet article
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Etant donné que le pouvoir actuel sert, et fort bien, les intérêts d’une minorité ultra-riche et que pour avoir la « paix sociale », il leur faut fournir un minimum de survie aux plus petits revenus... il lui faut bien trouver l’argent quelque part. Ce sera chez ceux qui travaillent et s’en sortent encore.
Un vrai changement passerait pas un gros toilettage des niches fiscales et autres avantages fiscaux et par une redéfinition des taux d’imposition. C’est exclu pour la droite Sarkozyste, ou la gauche DSK.
Droite au pouvoir au « fausse gauche », on peut donc craindre que la classe moyenne continue de faire les frais des choix politiques. Jusqu’à ce qu’elle se décide à ré-agir.
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Personnellement,je n’y crois absolument pas à une révolution.
Qui dit révolution, dit imposition du pouvoir du peuple.De la véritable démocratie qui est celle direct.
Quand on analyse la situation autour de sois, le système est totalement vérouillé. Empechant toute révolution.
Cette histoire va se terminer comme l’URSS, ecroulement sans que personne ne bronche et demande des comptes. Un destin tragique.Faite un ’micro-trottoire’ et demandez aux gens ce qu’est la démocratie direct. 99% des gens ne savent pas. Pourtant pays alphabétisé à plus de 99%.
J’espère sincérement me tromper.
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@anti-oligarchie
tu as entierement raison
Sans compter que les politiques font des ecrans de fumer en parlant de sois disant « identité nationale » et opposition entre fonctionnaires et privés.Tout est mis en oeuvre pour maitriser les citoyens français et la plus part ne se rendent meme pas compte qu ils ne sont que des marionnettes aux mains du pouvoir financier !!!
Peut etre que si la classe moyenne disparait on verra apparaitre enfin des groupes citoyens revolutionnaires !!
Il faut savoir que dans les banlieues sa fait des decennies que c est la crise le seul moyen qu ils ont trouvé pour s en sortir c est d appliquer le model economique capitaliste à la drogue et sa fonctionne bien !!Et la classe moyenne critiquait ses personnes qui touchaient le RMI.Aujourd hui ce sont des personnes qui vient de toutes les categories socio professionnelles qui sont au RMI ou RSA ou qui touchent les indemnités chomages et de suite le discour changent et heureusement que nous avons encore des boués de sauvetage !
Une fois que tous les français seront touchés par la crise enfin ils prendront conscience du monde qui les entourent et du vrai visage des personnes qui, sois disant ,sont des elus de la republique.Il est important se relire l histoire de la France et des differents combats qu il y a eu entre la classe ouvriere et les hauts de se monde quoique aujourd hui c est devenu international quand hier c etait juste au niveau national. -
Les classes moyennes dans un pays sont le GARANT contre la dictature
Les Banksters du Nouvel Ordre Mondial s’acharnent à détruire les classes moyennes qui est un
écran à effacer entre les très riches Elites et le peuple mis en esclavages par les différents
outils de ces groupes et réseaux malfaisants
Ils auront réussi en 2 ou 3 décennies à diminuer en nombre et en valeur la classe moyenne
Dans tout pays sans classe moyenne, il y a la dictature et nous y arrivons !!!!!!!
Ce sera la dictature du NOM mais il est si difficile d’expliquer ce qu’est ce Monstre autour de
nous, tant c’est incomprensible pour un raisonnement logique-
C’est bien analysé ce que tu dis.
J’ai eu la chance de rencontrer des gens de beaucoup de pays musulman.
Pour te donner un ordre d’idée,j’ai fais un petit constat, la classe moyenne au maghreb dégage,et en Iran c’est la bourgeoisie qui dégage... -
C’est terrible à dire, mais Cassino a raison.
Dans toutes les dictatures, les classes pauvres ont fourni les hommes de main pour les basses oeuvres, les classes riches les finances, et les classes moyennes le soutien passif.Les leaders et idéologues des révolutions viennent en général des classes (beaucoup) plus aisées que la moyenne : Marx, Lénine, Fidel Castro (gendre du dictateur Batista qu’il a renversé). -
Article intéressant,
On peut comprendre sans parti pris que décemment la redistribution concerne davantage les moins favorisés lesquels puent ainsi consommer ce qui cyniquement justifie une certaine production de biens de 1ère nécessité, mais également il s’agit de préserver la cohésion sociale et une certaine justice...
La redistribution selon certains points de vue concernera ensuite les gros revenus et patrimoines car on peut imaginer qu’ils créent de l’activité, de l’emploi et donc de la richesse ne pouvant qu’investir et non consommer indéfiniment....
Enfin le mot avec Mazarin fait évidemment parti du raisonnement libéral mais pas seulement des libéraux...
classe moyenne signifie bien sûr plutôt classe médiane. On peut regretter la panne d ascenseur, mais elle vaut encore plus pour les plus défavorisés....
Les injustices criantes sont symboliques... Prendre aux riches pour donner ux moyens ne représentera que quelques euros de plus pour ces derniers...
je ne lis pas Capital...
Cdlt
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malheureuse faute de frappe :
davantage les moins favorisés lesquels peuvent ainsi consommer...
mes excuses
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Si le revenu, transfert sociaux compris, est en forme de U, la participation a l’effort collectif est exactement inverse ? C’est un U a l’envers qui caracterise le prelevement que l’etat effectue pour financer les revenus et transferts cités plus haut. c’est la classe moyenne qui paye le plus, alors que les pauvres -et c’est normal - ne payent pas, ne peuvent pas payer, et les riches ne payent pas pour ne pas les faire fuir (LOL) !
l’objectif est clair, il faut eliminer la classe moyenne, car cela va permettre de limiter la redistribution et creer une classe pauvre unique, quart-mondiale (neologisme), docile la tête dans le guidon pour survivre, corveable a merci... Vous pouvez imaginer, une vrai chair a canon pour defendre des marchés et des geopolitiques d’influence, des chairs a usine pour produire des biens dont ils ne profiterons pas... également le reve des ecolos en quelque sorte !
Le retour au debut du XIXeme siecle !-
Décidement une belle série d’article de ce nouvel auteur, merci à lui
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Merci pour vos encouragements, ça fait plaisir
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Donc en gagnant 1300e, je fais parti des « pauvres » ?
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Les définitions sont délicates à manier, tout autant que les chiffres. Comme je l’ai dit ailleurs, un critère important est la manière dont on se perçoit soi-même et le niveau d’éducation dont on a bénéficié.
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1300E est presque dans la moyenne pour un ménage d’une personne. S’il y a conjoint(e) et enfants, sans autres revenus, ça glisse vite vers le bas de l’échelle. Il y a d’autres paramètres : les dettes, le patrimoine, etc.
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Bonjour,
si cette « classe moyenne explose de colère et d’indignation » , je trouve que ce serait
un signe de bonne santé.Mais nos bons docteurs du DMS IV veillent à étouffer cette saine colère.
Le nombre de suicides liés aux conditions de travail me semble un indicateur (pas le seul)
pertinent...de imminence d’une implosion....dont les dégâts n’ont aucune chance
d’atteindre les prédateurs-manipulateurs aux manettes.N.B : je parle en termes individuels.Trop souvent ,condamner un « système » fait le jeu de ceux qui
sont responsables dans leurs actes quotidiens , de l’asservissement de leurs « semblables »....-
Bonjour l’auteur
Cest bien beau votre anALyse , quel est le montant du revenu moyen ?
Puis , il y en a qui n’ont pas un revenu régulier important , mais qui possèdent un patrimoine conséquent !
Incluez-vous , donc , dans le revenu , le patrimoine qui pour moi est important ?
Pour infos , je n’ai pas de patrimoine foncier , j’ai seulement une pension de retraite située dans la moyenne telle que le décrit l’info journalistique !
RA .-
Je pense comme vous que le seul critère du revenu est trop restrictif : il faudrait inclure le patrimoine, mais aussi le niveau d’éducation (une forme de patrimoine intellectuel), et surtout le fait de se ressentir soi-même comme faisant partie de la classe moyenne.
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L’exemple argentin a montré qu’en cas de faillite d’Etat, c’est la classe moyenne qui supportera l’ensemble du poids de la cessation de paiement collective avec un déclassement brutal par la dévalorisation de tous les actifs et la déclassification des activités non directement productives.
L’alternative qui s’offre à la classe moyenne française aujourd’hui se résume soit à un appauvrissement progressif par le remboursement de la dette soit une disparition brutale par le non remboursement.-
Avec l’essor des moyens de communication, c’est justement la classe moyenne qui constitue la très grande majorité des internautes. Les pauvres n’en ont pas les moyens et les riches considèrent que c’est le mal absolu.
Voilà peut être une porte de sortie de la perspective, certes pertinente, mais tout de même très sombre de Fifilafiloche. La classe moyenne possède le Net. J’ai comme une impression qu’elle ne se laissera pas faire aussi facilement cette fois-ci.
Qui peut assurer que l’argent aura, dans l’avenir, le pouvoir qu’il a aujourd’hui ?
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Je pense que vous avez raison à propos de l’appartenance sociale des internautes. La classe moyenne est sur-représentée sur Internet.
Elle connaît l’outil, aime s’informer et fait preuve de curiosité.
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« Qui peut assurer que l’argent aura, dans l’avenir, le pouvoir qu’il a aujourd’hui ? »
Ben...Moi !
La seule hypothèse où l’argent pourrait avoir moins de pouvoir serait celle de la disparition pure et simple de la monnaie comme support d’échanges entre les hommes...
Pas demain la veille. -
Pierrot : « ...disparition pure et simple de la monnaie comme support d’échanges entre les hommes... »
déjà, cela exclut les femmes :)
La monnaie n’est toutefois pas l’unique support d’échange, et certainement pas le premier. La parole, l’écriture... sont bien supérieurs à la monnaie dans ce domaine. Le dernier support en date, c’est Internet, facilitant grandement l’échange numérique dont l’argent avait avant le monopole. D’où justement les problèmes des problèmes économiques liés à l’immatériel, que l’on essaie desespérement de réglementer à coup de HADOPI et autres ACTA.
Je mise sur une dévalorisation de la possession matérielle dans les mentalités humaines. Ne serait-ce pas justement cela la révolution des classes moyennes contre ceux qui s’approprient leurs efforts ? Qui est attaché à l’argent ? Les riches et les pauvres. Pour les classes moyennes, il représente, à l’heure de l’Internet, juste une complication et une contrainte supplémentaire.
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Qui est attaché à l’argent ? Les riches et les pauvres.
Of, vous savez, quand on est pauvre on ne pense pas forcément à l’argent.
On y pense dans le sens où cela peut être une source d’inquiétude et qu’il faut sans cesse se battre (parfois avec soi-même) pour « faire attention », « pas trop dépenser », « choisir entre ci ou ça »... parce qu’il faut sans cesse faire des démarches pour payer en 2 ou 3 fois... mais on ne pense pas forcement à en avoir plus, beaucoup plus !
On finit par se détacher de la possession matérielle... on s’invente un autre confort !Sinon merci à l’auteur pour cet article, bien que j’ai du mal à percevoir quelle est cette classe moyenne... à partir de quand bascule dans telle ou telle catégorie ? Ceci dit, je trouve intéressant l’idée d’ajouter aux revenus le patrimoine et l’éducation comme « échelle » (si je peut m’exprimer ainsi ).
Quand à savoir si l’on se sent ou non concerné par telle ou telle classe... j’ai un peu du mal... on est forcément influencé par notre éducation, revenu, patrimoine justement... -
« On finit par se détacher de la possession matérielle... on s’invente un autre confort ! »
Quand un pauvre prononce cette phrase, il ne l’est plus.
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Si c’est ce que vous pensez.... il y a certes certainement plus pauvre que moi et mon compagnon, mais je ne fais certainement pas partie de la classe moyenne non plus... où suis-je alors ?
Cependant, la solidarité amicale et familiale aidant, les aides de l’état en plus on vit avec ce qu’on a sans être malheureux.
Certes nous ne mangeons pas de viande ou poissons (trop chère), nous allons pas au restaurant, peu au ciné, nous avons la chance d’être en bonne santé, nous ne partons pas en vacances, nous n’avons pas de voiture...Cependant, nous vivons en hlm, nous avons des amis, nous avons internet, un abonnement à la bibliothèque gratuit, nous partons en vacances chez des amis...
Avec tout ça on se débrouille... mais je ne pense pas que nous ne soyons pas pauvres avec mes bourses étudiante et un rsa (duquel les bourses sont déduites...) en tout cas je ne crois pas que nous soyons classe moyenne non plus...
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« Certes nous ne mangeons pas de viande ou poissons (trop chère) »
Ne serait-ce pas plutôt un choix alimentaire ? Le budget nourriture est de moins en moins important par rapport à d’autres dépenses. D’ailleurs, c’est chez les pauvres qu’il y a le plus de problèmes de surpoids et d’obésité. Je parle en France, bien entendu.
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Internet une nouvelle forme d’action ? C’est à voir.
Comme toutes les techniques, ça dépendra de l’usage qu’on en fera. L’imprimerie a servi aussi bien à diffuser la Bible (premier livre imprimé par Gutenberg), que les pamphlets Protestants puis Révolutionnaires de 1789, que la propagande des différents régimes et partis de toutes natures.On peut en dire autant de la radio, du cinéma, de la télévision, etc.La grande différence entre Internet et les autres media, c’est qu’il donne plus de place à l’individu. Chacun peut publier ce qu’il veut sur son blog ou sur un site comme Agoravox. L’impact dépendra de l’indexation/référencement, qui devient de plus en plus verrouillé.A suivre, donc. -
« L’impact dépendra de l’indexation/référencement, qui devient de plus en plus verrouillé. »
Le meilleur référencement c’est celui où on se refile des bons plans entre potes. D’où le succès des réseaux sociaux style facebook. Je ne le vois pas vraiment verrouillé, bien au contraire.
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L’étape suivante est de passer au VRM. Pour faire simple, le CRM, Customer Relationship Mangement ne sert au final qu’à accroitre les revenus de l’entreprise entre autres choses en externalisant chez le client une partie des couts. Le VRM, c’est la même chose mais l’on inverse les roles VRM = Vendor Relationship Management. Je n’ai pas fait de recherches pour identifier les acteurs de la communauté Open Source qui pourraient être actif sur cette question, mais les choses se mettent en place -
Cette façon de voir ne convient pas. Il existe un peuple composés de sujets mais à qui on fait croire qu’ils vivent en démocratie. En réalité personne n’a droit au chapitre, ni les exclus (pauvres) ni les consommateurs (pigeons faisant fonctionner le système, ceux que l’auteur voit comme « moyens ».)
Il existe une oligarchie qui gére tout ça à son profit. Les exclus coûtent bien moins qu’on le croit et sont bien pratiques pour avoir la paix avec les con-sommateurs ! La grande majorité des exclus viennent le la masse des con-sommateurs, la preuve qu’il s’agit bien des mêmes types d’individus, lesquels gagneraient à être un peu plus solidaires contre leurs oppresseurs communs !
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Bien sur ,le chomage est entretenu artificielement pour faire pression sur les salaires.
C’est quand meme assez hallucinant qu’un pays avec autant de chomeurs continue à importer des étrangers. Le pire c’est que ces étrangers ’discriminent’ les français d’origine maghrébine.
J’ai remarqué une chose,c’est que les étudiants étrangers venant du magheb trouvent tous un taf dans des hautes fonctions et facilement en plus(ingénieurs par exemple),par contre ceux qui sont née ici , à diplome équivalent, en chient pas possible. Il serait intéréssant de sortir des études sur le sujet.Après on nous sort le baratin que l’Europe ne fait pas assez d’enfants, alors que la solution est simple,il suffirait de remettre les femmes aux foyer en leur donnant une grosse prime(que la femme dépensera de toute façon lol). Et se remettraient a faire des enfants.
Cette proposition n’arrivera jamais. Pourtant simple à mettre en place.
Au bout d’un moment faut tirer les conséquences de cette dégénérescence occidental,qui ne permet pas un renouvelement de la population.Et qui vise a remplacer une population par une autre. (techniquement,c’est ce qui se passe)
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« Bien sûr ,le chômage est entretenu artificiellement pour faire pression sur les salaires. » Oui, tout à fait mais les occurrences de travailleurs étranger n’y sont pour rien.
L’oligarchie mets les entreprises en concurrence pour forcer les produits du progrès à s’intégrer en profits plutôt qu’en amélioration de la qualité de vie. C’est ce système qui fabrique de l’exclusion.
Les étudiants étranger trouvent peut-être un taf en métropole ce qui fait d’eux des consommateurs, donc de bons sujets. Mais la masse des étrangers arrivant ici se retrouvent bien plus souvent parmi les exclus !
Par ailleurs, nous sommes déjà trop nombreux sur terre. Les ressources de la planète sont limités. Faire des enfants est une erreur. Nous devrions prendre exemple sur les chinois qui ont réussi à s’en sortir grâce à une politique volontariste en ce sens là.
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"Après on nous sort le baratin que l’Europe ne fait pas assez d’enfants, alors que la solution est simple,il suffirait de remettre les femmes aux foyer en leur donnant une grosse prime(que la femme dépensera de toute façon lol). Et se remettraient a faire des enfants."
Les femmes elles te disent m.....
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Oui c’est sur qu’elles me disent merde. Après faudra pas te pleindre si les musulmans font 5 gosses par famille et la France sera totalement musulmane.
Si on part du principe qu’une ville de 1 millions de musulmans se crée tout les 5 ans...
C’est la seul solution qui existe. Si t’as mieux à proposer n’hésite pas.
C’est mathématique.Les françaises de souches ne permettent pas de regénérer la population française. Il y a donc une contre nature, et donc auto-destruction. -
y’a 40 ans,
le père travaillait et cela était suffisant, la mère élevé les enfants,qui étaient un minimum strucutrésaujourd’hui la mère et le père travaillent, et porutant le ménage est plus pauvre, sans compter que les enfants sont dégénérés étant donné qu’ils ont été élevé par l’état...on s’est bien fait niquer en tout cas.et en plus, on nepeut même pas critiquer ceux qui sont responsables, le système est bien fait.attendons la providence, il n’y a rien d’autre à faire, à part se protéger, et boycotter israel, c’est toujours ça !!-
TOUT A FAIT.
En plus ,avec un père et une mère qui travail cela augmente la tension dans la famille.
déjà que vivre a 2 ,dans une vie, c’est pas facile, ajoutez a cela la difficulté de la vie, et on obtient un Occident destructeur de famille. Sans compter les concepts de 3/8 qui a complétement désorganisé les familles etc. Par exemple le maris travail la journée, et sa femme le soir. Un couple qui a 99% de chance de divorcer. -
Et pourquoi on ne laisserait pas les hommes plutôt a la maison changer les couches et élever les gamins ?
Pis « ...attendons la Providence » ! Ben tu peux attendre longtemps....
Décidément, quelle sale mentalité....
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Tout simplement car ça fait pitié.
Une homme au foyer ne fait pas rever sa femme. Pour qu’un couple fonctionne,il faut que l’homme domine économiquement sa femme. C’est mathématique. -
je lis, j’observe, j’écoute et au final j’essaie de comprendre. Plusieurs pistes s’offrent à nous pour réduire de manière efficace la dette de l’état qui plombe tous Français qui travaillent paye des impôts et consomme.
Raboter les niches fiscales, comporte le risque d’évasion fiscale et de délocalisation (même si certains en reviennent des délocalisations)
Augmenter les impôts ou taxes- ce qui revient au même- le pouvoir d’achat des ménages étant en berne, c’est plutôt malvenu.
Réduire les dépenses de l’etat, c’est plutôt là qu’il faut taper. Réduire les dépenses des hauts fonctionnaires, au nombre de 15 000, ceux dont on entend rarement parler, sauf qd ils commettent des bourdes comme c’est le cas actuellement. Imaginez déja le volume en monnaies qui est déja en jeu dans les affaires BETTENCOURT/WOERTH, affaire BLANC, JOLYANDET, ESTROSI, KARATCHI et bien d’autres encore qui , mises bout à bout représentent des milliards d’euros + tt ce que l’on ne sait pas !
C’est là qu’il y a de réelles et conséquentes économies à réaliser et de suite, en les virant tous, tous ceux qui ont fait de la politique des carrières lucratives sur le dos des contribuables.
Les Français s’y préparent pour 2012, ils en ont ras la casquette, ils sont fin prêts pour peu qu’on leur propose autre chose de juste et novateur.
Des surprises en 2012, il va y en avoir, c’est moi qui vous l’assure.-
Je vois pas qui va jouer le role de ’novateur’ puisque c’est le système qui décide, via les 500 signatures, de qui rentre dans la partie ou pas.
Inutile de parler FN, puisque le Fn est rentré dans le rang. Marine Lepen le reconnait elle meme qu’elle est sioniste.
Je penche plus pour la thèse ’effondrement sans broncher’
Quand tu analyses la société occidental d’aujourd’hui et le livre 1984(roman décrivant le système oligarchique russe de manipulation de masse). 1984 à coté, c’est du pipi de chat.
La manipulation est tellement forte, que si révolte il y a, ce sera juste pour réclamer du pain.1 pillule ou 2, et tout sera oublié.
D’ailleurs les révolutions autonomes n’ont jamais existé.(sans doute les communards ?)
Faut toujours une puissance, en soutient, qui vient te financer le renversement de régime. Ou un coup du sort.(l’armée qui renverse le régime) -
Le taux de vote de cet article en est à 86 %.
Cela signifie-t-il que 86 % des lecteurs de cet articles font partie de la classe moyenne (se ressentent comme tels), ou qu’ils sont vraiment d’accord ?
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Quel pied d’appatenir à cette classe moyenne...
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Il n’y a que deux classes : les « prolos » et les « bourges ». Les dominants et les dominés. Entre les deux il n’y a rien à quoi « s’idendifier » politiquement et culturellement
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Dominants dominés c’est bien là la contradiction fondamentale de toute l’histoire... Classe moyenne ne veut effectivement pas dire grand-chose...
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Et les classes préparatoires ....
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La classe moyenne n’implose pas et n’explose pas...elle se contente de péter. Politiquement c’est tout ce qu’elle peut faire
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Péter , c ’est un genre d’ orgasme du démuni ....
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..prout, donc... voila la classe moyenne qui explose de l’intérieur. Prout.. monsieur Morchoil du service du contentieux de la sociéte de recouvrement du fond d’investissement immobilier de la sociéte pour l’avenir s’est fait imploser et doit changer de slip
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..sa femme qui a une lessive en préparation, n’est pas trés heureusee des véléités révolutionnaires de son mari. Elle aspire à plus d’harmonie dans son foyer.
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"A l’aune de la crise mondiale, on peut également juger que les jeunes issus des classes moyennes qui entrent aujourd’hui sur le marché du travail, sont confrontés à des taux de chômage stratosphériques si on les rapporte à leur niveau de diplôme. Accepter un travail sans relation avec son niveau d’éducation et son diplôme, avec le risque élevé d’y rester toute sa vie, c’est d’abord cela le déclassement.«
Moi, simple maman, j’ai vécu le rejet de ma fille qui recherchait un premier emploi et a accepté toutes les propositions qui lui ont été faites par l’ANPE de l’époque. Et puis elle est tombée malade et a dû être hospitalisée. Elle a aussitôt reçu une notification de l’ANPE l’informant qu’elle était rayée de la liste des demandeurs d’emploi. Statistique, quand tu nous tiens !PS : Une anecdote, mon enfant a même accepté une proposition présentée par l’ANPE pour travailler dans une friterie.
Accepterez vous de me croire si je vous dis que son patron ne l’a jamais déclarée ?
Accepterez vous de me croire si je vous dis qu’au bout d’un mois, il l’a renvoyée et ne voulait pas la payer ?
Accepterez vous de me croire si je vous dis que ma fille en parlant de sa mésaventure à l’agent de l’ANPE en charge de son dossier a eu en retour pour toute réaction »Ce sont des choses qui arrivent" ?-
C’est l’oligarchie qui nous tiens.
La statistique n’est que mensonges. (Pour éviter une hypothétique révolte mais aussi pour gratter quelques sous sur le dos des plus pauvres.)
On te croit pour tout le reste. Ce système est mafieu et tout le monde se soumet sans mots dire ! Les agents de l’ANPE sont bien placés pour savoir, comme tu le montre.
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Merci pour votre témoignage... bon courage à votre fille !
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Les jeunes de 20-30 ans aujourd’hui, ont des parents qui ont cru à l’ascenseur social parce qu’ils ont cru le voir fonctionner.
C’est sous l’influence de ces parents ascensoristres et pourvoyeurs qu’ils se sont lancés dans des études longues. Ces parents là se faisant un devoir de subvenir, de financer et d’épargner à leur progéniture les travaux pénibles comme plombier, couvreur, garagiste, motoriste, cuisinier...
Au fil des années 1990 2000, ces parents ont bien entendu constaté que l’ascenseur par les diplômes présentait des pannes. Mais si certains ont peut-être faire machine arrière toute en admettant leur mauvaise anticipation, la plupart ont persisté en prônant d’aller plus haut encore dans les diplômes et à en faire collection.
Il n’y a aucune raison de se révolter contre la panne de l’ascenseur parce qu’on avait tout misé sur lui en déniant ou méprisant complètement l’escalier de service.
Quand on choisit de loger au douzième étage, on mise à fond sur la bonne marche de l’ascenseur. Se mettre en colère quand il ne fonctionne plus, c’est une manière de rejeter sur autrui ses propres erreurs. Mais c’est idem avec le RER, les grèves des aiguilleurs du ciel etc.
Nous sommes mauvais perdants parce que nous dénions être parieurs, forcément parieurs.
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Ah ? Faut pas gueuler quand l’ascenseur vendu avec l’appart’ ne fonctionne pas ? Faut fermer sa gueule ?
C’est de la faute de l’acheteur, il aurait du rester au rez de chaussée....
Affligeant ! On comprend pourquoi rien ne bouge...
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..il y a encore quelque chose comme « un niveau de diplome » ?
Vos droits, nos droits leur droits ne sont rien sans la lutte...or la classe moyenne se contente de péter car potitiquement c’est tout ce qu’elle peut faire. Personne ne peut s’idendifier stucturellement à une classe « moyenne »-
« ...elle y a droit... »
Pardon, je ne comprends pas : Droit à quoi ???
On n’a plus de droit : que des devoirs !-
Dépôt de plainte, demander à l’inspection du travail d’intervenir et prévenir un syndicat, petite visite au patron avec son représentant puis Prud’hommes ou tribunal c’est selon....
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Moyen...comprenez le sens de ce mot... Moyen !
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Moyen ne veut pas dire qui a plus de droit. Quand aux devoirs, et à l’équilibre harmonique , mécanique et miraculeux entre droits et devoirs, oubliez donc ça et mordez !
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« Moyen » mais ça ne veut rien dire !
Il y a les exclus... et ma fille en faisait partie...et ma fille s’est suicidée...-
Je vous ai répondu plus haut pensant que cette affaire de friterie était récente.... Puis j’ai lu après votre dernier post dans votre profil ce que vous avez vécu.... Désolé et bien cordialement...
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..n’attendez rien de votre classe... elle est « moyenne »
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... moyen c’est pire que rien
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Ou presque, une apparence !
Des fantômes de vie parfaitement soumis,
Des vie par procuration grâce à la consommation.
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Exact, Moyen c’est pire que rien !
Je n’attends plus rien !-
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C’est possible Moebius, expliquez moi....
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mais tichote je suis bien placé pour accepter de vous croire
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Agora est bien pour remettre en place toute idée de « classe », moyenne ou pas, d’« opprimés », bref toute notion de groupe étendu et conscient de son unité. On y voit en effet chaque jour des gens qui tapent sur les fonctionnaires (un idiot fixait leur salaire moyen à 4000 € hier encore), d’autres sur les immigrés, d’autres sur les français d’une couleur différente, d’autres sur ceux qui appartiennent ou non à telle religion, etc, etc.... En fait, chacun imagine sa petite communauté assiégée par des meutes hurlantes, fabrique sa petite armure et surtout, court se blottir au pied du donjon du seigneur local ou du sauveur final dont il espère protection.
Un peuple d’allégeance et de haine, lèche cul et accusateur. Un exemple trivial : roulez à la vitesse permise par la loi, vous serez l’objet de la fureur haineuse de ceux qui vous suivent, et qui ensuite freinent avant de passer sur le radar contre lequel ils ne lèveront pas le petit doigt. Des esclaves qui n’ont de crocs qu’à destination des faibles. Dégueulasse.......-
On peut rester poli et demander des sources. Enfin si on a de l’éducation.
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« Des esclaves qui n’ont de crocs qu’à destination des faibles. »
Merci Loco pour cette lumière...
ça explique les votes Sarkozi !
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Pas de problèmes.
J’imagine que les très hauts fonctionnaires ne sont pas dans vos chiffres, mais gardons-les.D’où un viaduc, à la louche, égal 160 fonctionnaires, et un porte-avion 1200.
Est-ce très différent ?
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entrevuew 24 juillet 2010 23:30La France a pour objectif de devenir le Brésil de l’Europe, c’est normal que le pouvoir d’achat diminue et que la France ne s’enrichisse pas. L’UMPS a choisit la France multiculturelle, la France États-Unis d’Europe, l’Angleterre a pris ce virage il y a déjà 15 ans avec Tony Blair et le parti travailliste et elle se trouve aujourd’hui totalement désindustrialiser et incapable de se défendre seule, c’est donc normal que les emploies intéressants disparaissent et que le niveau de vie des français baissent mais çà n’est que le début.
Juste pour exemple :
- France : 280 000 millionnaires et ce chiffre grossi à mesure où la France se désindustrialise au profit de l’élite et des groupes et fonds de pensions étrangers.
- Grande Bretagne : 485 000 millionnaires le pays est totalement désindustrialiser (ex : l’intégralité des constructeurs automobiles et satellites, mais aussi l’agroalimentaire (Caddbury : Malabare, carambare etc...) et la grande majorité des anglais sont pauvres mais il y tellement d’immigrés qu’on s’en fout complètement de la précarité de ces « sales » blancs.
Bref la politique de l’UMPS est celle de l’Europe soit la destruction des nations, des peuples, de leur civilisation par une politique de repeuplement pour une Europe fédérale au service des USA .
Je pense personnellement que seul le FN a un programme qui tient la route et qui respect les citoyens de ce pays.
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à partir d’un certain seuil il n’y a pas plus de syndicat que de beurre en croute et j’ai la haine pour cette classe moyenne de rentiers des droits sociaux qui pense que tout lui du et qui ne se bat plus mais se contente de revendiquer ou de péter
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..dans son confort d’opprimés à la petite semaine
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Bof, comme disait le grand Charles, « les Français sont des veaux » et rien changé depuis cette cynique affirmation, alors virer l’UMPS pour y mettre Marine, pourquoi pas, et après qui si ça foire aussi ? J’ai une idée un certain Domenech va bientôt être disponible, allez Raymond étonne nous.
Bonnes vacances à tous quand même, du moins à ceux qui en ont les « moyens »...
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article interressant
mais par contre perso je ne supporte pas le terme seul « classe moyenne ».
trop trop trop trop généraliste...
l’insee, dans un vieux rapport que j’ai sous les yeux, avait determiné des types de ménages, un petit peut plus precisement ça donnait ça à l’epoque :
-foyers pauvres 10% de la population
-classes populaires entre le seuil de pauvreté et le smic (pour un foyer celibataire) 20% de la population
-classes moyennes modestes 20%
-classes moyennes intermédiaires 20%
-classes moyennes supérieures 20%
-classes aisées et riches 10%
c’est déjà un peu + précis, que de dire que les classes moyennes representeraient 80% de la population... déjà on tombe à 60%.
les revenus nets d’impots, en reste à vîvre, et après redistribution pour un même foyer fiscal, peuvent aller DU SIMPLE AU DOUBLE, par exemple entre la classe moyenne inférieure et la classe moyenne supérieure... ce n’est pas RIEN du simple au double !
Et il faudrait aussi arrêter un peu, avec certains clichés.
Un foyer fiscal PAUVRE, ou POPULAIRE payera souvant davantage d’impots et taxes, sur ses revenus sous le seuil de pauvreté, donc par rapport à ses maigres revenus, qu’un bon nombre de foyers fiscaux appartenant aux classes moyennes supérieures ou intermédiaires..
quand on compte, la TVA, les taxes sur les assurances, les surtaxes sur EDF GDF, carburant, tabac, les impots locaux (oui oui tous ne sont pas éxonérés même avec un revenu 2 fois sous le seuil de pauvreté)
Ce qui compte, quand on discute, de ces sujets, c’est le RESTE A VIVRE, par tête de pipe, une fois les DEPENSES INCOMPRESSIBLES otées.
ainsi que la QUALITE de vie. (conditions de logement, acces aux soins, etc)
entre un foyer, qui en se privant de chauffage, il lui restera 1€ par jour pour la nourriture par personne.
et entre un foyer, qui en chauffant un palace, en bouffant sans se restreindre du tout, il lui restera 10€ par jour et par personne mais pour l’épargne ou les loisirs... LA DIFFERENCE SERAIT DEJA ENORME. c’est ça qu’il faut regarder pour ensuite partir sur des bases saines de redustributionn d’impositions, d’évaluations des salaires etc ..
Sinon on entre dans des débats trop généralistes, trop matheux, et on s’eloigne de l’HUMAIN au final..
N’oublions pas un paramêtre, pas si anecdotique que ça, en FRANCE 1500 MILLIARDS D’EUROS environs sur les seules comptes ASSURANCES VIES...
donc des gens pour qui les impots ne sont pas trop douloureux pour leur pouvoir d’achat, puisque pour beaucoup d’entre eux, ils épargnent à gogo.
par exemple Sarkosy, plusieurs millions d’euros sur son assurance vie.
on ne parle pas de l’epargne des + modestes là, que sont le livret d’épargne populaire (LEP) ou le livret A hein .. pour ceux qui ne sont pas en surrendêttement, et qui font des crédit pour manger ou payer des loyers en retard... ça existe aussi.
et n’oublions pas de prendre en compte, lorsqu’on parle de redistribution, que quand un pauvre percevra 200€ par exemple d’APL, c’est pas dans sa poche que ça termine, mais dans la poche de son RICHE MULTIPROPRIETAIRE, pour lui assurer une rente, ou lui payer ses patrimoines immobiliers, qu’ensuite il pourra refiler à ses mômes.-
La véritable fracture, à l’heure actuelle, est la fracture immobilière. Or on en tient assez peu compte car les avoirs immobiliers relèvent d’un traitement de faveur, qu’il ne faut pas trop claironner. Personne ne relève l’aberration de prix immobiliers qui repartent à la hausse quand les salaires baissent ou stagnent, et, surtout, quand l’exemple de tous les autres pays en crise démontre plutôt le contraire ?
L’immobilier des grandes villes, surtout est surtout un marqueur d’hyper-classe.
- un smicard qui a hérité d’un F3 à Paris, ou qui l’a acheté quand le marché était au plus bas, est désormais plus riche, et de beaucoup, qu’un cadre moyen ou un employé qui ne pourra jamais acheter avec ses économies.
- à la différence des autres pays, la loi des 33% fait qu’on ne prête qu’aux gens « solvables » - c’est à dire aisés, car on ne tient pas compte de ce qui leur reste à vivre, mais d’une fraction arbitraire (pourquoi celui qui gagne 3000E par mois ne pourrait-il pas consacrer la moitié de son salaire à une traite, puisqu’on vit correctement avec 1500E).
Résultat : les acheteurs sont désormais des gens aisés, les déjà-propriétaires, des héritiers, ceux qui ne regardent plus tellement aux prix, mais à l’accroissement de leur patrimoine. Ou alors une catégorie de jeunes cadres dans les domaines de pointe qui disposent traditionnellement d’une grande solidarité familiale.
- le régime fiscal favorise les propriétaires, car à une époque où on cherche des sous partout, on n’osera jamais taxer les plus-values des résidences principales.L’accession à la propriété est désormais quasi inaccessible à celui qui, malgré des revenus corrects, n’est ni héritier, ni (déjà) propriétaire. En somme, la définition d’une grande partie des classes moyennes.
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L’immobilier des grandes villes, surtout est surtout un marqueur d’hyper-classe.
- un smicard qui a hérité d’un F3 à Paris, ou qui l’a acheté quand le marché était au plus bas, est désormais plus riche, et de beaucoup, qu’un cadre moyen ou un employé qui ne pourra jamais acheter avec ses économies.
Bonjour Armand,
Je confirme.
En 1996, en pleine déprime immobilière, n’ayant aucune idée sur ce que ce marché allait devenir, pris à la gorge avec l’obligation de reloger d’urgence ma grande famille et mon entreprise, j’ai acheté un ensemble immobilier fait de bric et de broc situé à 13, 3 km de ND de Paris à vol d’oiseau. Je l’ai payé 1,5 MF, j’avais enprunté 1 MF et j’avais donc 10 000 F à rembourser par mois pendant 10 ans. J’ai peut-être injecté 0,5 MF de travaux dedans pour en faire une sorte de ryad comprenant 500m² d’habitat confortable et 200m² d’atelier.
Comme je l’ai mis en vente et que je vois passer des gens intéressés, je constate ce que vous dites. Une personne qui se sentirait appartenir à le même classe sociale que moi en discutant dans un bistrot ou sur un forum, ne peut pas acheter ce bien. Pour rembourser 5000 € à 8000 € par mois pendant 10 ans, il faut relever d’une classe sociale supérieure, celle des fortunés.
Comme je ne peux pas attendre qu’un fortuné veuille bien s’intéresser à mon ryad, je dois le brader (au m², je le vends au tiers du prix moyen d’une maison normale) mais même ainsi, seuls des patrons de PME peuvent se le payer.
Sans aucune allocation d’aucune sorte, j’ai pu vivre pendant 3 ans dans une chambre de 6m² contre 350€ par mois toutes charges et consos comprises. A cela ajoutons 400€ de Lidl et d’essence. Avec un smic, en vivant seul, sans enfants, on peut vivre, rouler en Harley et organiser des barbecues.
Alors qu’avec un très bon salaire de 6000 € un cadre ne peut plus se payer ce que je me suis payé en 1996. Il ne peut s’offrir qu’une maison ayant appartenu à un ouvrier des 30 Glorieuses.
Sur le plan immobilier, un cadre supérieur d’aujourd’hui est moins bien logé qu’un maître, du XVIII ème. C’est extrêmement vrai en termes de surface habitable, de promiscuité familiale et de voisinage.
Mais tout devient plus mitigé voire inversé quand on considére l’ensemble des éléments de confort, abstraction faite de la surface habitable.
On voit alors que le Small is beautiful perdure.
La cadre sup d’aujourd’hui vit dans un logement qui n’est pas 10 fois plus vaste que celui de sa concierge mais il dispose d’une voiture incroyablement confortable, idem pour son bureau s’il a un siège d’Hermann Miller, idem pour son téléphone, sa chaîne Hifi, son home cinéma, etc. Quant à sa SDB, son chauffage, sa clim et sa cuisine, Jules César en baverait d’envie. -
« »Sans aucune allocation d’aucune sorte, j’ai pu vivre pendant 3 ans dans une chambre de 6m² contre 350€ par mois toutes charges et consos comprises. A cela ajoutons 400€ de Lidl et d’essence. Avec un smic, en vivant seul, sans enfants, on peut vivre, rouler en Harley et organiser des barbecues.« »
ah oui 2 mètres sur 3 mètres t’as vécu ?
j’aimerai bien voir des photos .. ça me parrait effectivement très petit. ... perso mon lit occuperait déjà presque 3m2 ...
j’aurais un peu de mal, dans les 3 m2 restant, pour caser ordi, télé, chiotte, fringues, paperasse, douche, réchaud etc ...
350€ loyer y compris abonnement et consommation EDF GDF Chauffage, y compris eau assainissement, y compris charges lovatives.
400€ nourriture et carburant
on est déjà donc à 750€
smic = 1000€
reste donc 250€ pour :
-assurance, entretien,réparations, controles technique, décote de la moto ..
-assurance logement
-assurance complémentaire santé
-impots locaux et redevance audiovisuel
-fringues, chaussures, sous vêtements, draps ..
-téléphonie/internet
-déplacements eventuels (hors moto) train, metro, bus, taxi
doit pas rester tant que ça pour organiser des soirées, barbeculs, apéros, tabac, loisirs, sortis, sports, vacances, épargne ...
suffit de se griller simplement un paquet de clope par jour, t’es déjà à 150€ de moins .. -
patdu49,
On peut ergoter sur les détails - ou peut-être remonter dans le temps un peu plus. Mais indéniablement, il y a quelques années, on trouvait un logement social « de fait » (c’est à dire petit, vétuste, parfois frappé d’une loi de 48), les propriétaires étaient moins regardants sur les garanties. Puisque nous parlons de Paris, il faut savoir que la capitale fait partie des villes les plus chères du monde, dans un peloton où n’entra pas même New York. Or les salaires ne sont pas du tout à l’avenant.
Cette dégradation (non pour les plus riches, bien sûr) peut se suivre sur le terrain : j’ai personnellement vécu, étudiant, dans un logement situé près de la rue de Sèvres. A l’époque, beaucoup de retraités à faible revenu, des jeunes, des « artistes » ; plus tard couples plus aisés avec enfants se tassant dans des F2 ou F3 occupés auparavant par une ou deux personnes ; pour finir, pied-à-terrisation massive au profit d’expats ou de riches étrangers,façades ripolinées, prix parmi les plus élevés de la ville.
Or la mairie - théoriquement de « gauche » - n’a fait qu’accompagner ce mouvement en offrant à un nombre limité de « pauvres »l’accès au logement social. Et le gouvernement, théoriquement « de droite » de renchérir en abaissant le plafond des éligibles. Résultat : les classes moyennes, même aisées, sont trop pauvres pour se loger dans le libre, trop riches pour bénéficier des (rares) logements sociaux.
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Waldgänger 26 juillet 2010 10:21Bonjour Armand,
Les quelques éléments que j’ai à disposition, qui relèvent plutôt de la confrontation de différents points de vue, me laissent penser que le problème ne vient pas du manque de logements. La France a 490 logements pour 1000 habitants et est un pays d’Europe favorisé, et l’état global du parc est satisfaisant. La hausse a commencé notamment quand il y a eu des incitations fiscales à l’accession à la propriété, ce qui a exercé une pression sur le stock de logements mis à la vente et a entrainé un état d’esprit collectif où beaucoup veulent acheter tout de suite, même aux prix actuels qui ne sont pas avantageux.
De ce point de vue, les dispositions de Delanoé sont certes regrettables, et j’ai d’ailleurs peu de sympathie pour des maires tels que lui ou Gérard Collomb, mais si le problème ne vient pas du nombre global de logements, le problème vient d’ailleurs. Privé de la possibilité de faire des liens pour le moment, je vous suggère de regarder sur Google comment le gouvernement chinois lutte contre les bulles immobilières, en intervenant pour limiter l’explosion des transactions.
Même si ce n’est que des suppositions, il est tout à fait envisageable que la bulle immobilière espagnole qui a crevé de manière spectaculaire ait continué à un moment où les logements étaient excédentaires.
Les renseignements que je suis le plus proviennent du site bulle-immobilière.org, mais je n’arrive pas à trouver comment faire les copié-collés depuis un Mac. En tout cas, je vous recommande ce site, car ce n’est pas la première fois que je vous vois poster sur ce sujet qui a l’air de vous intéresser.
Autour de moi, quand j’en discute, je ne sens pas d’aspiration à des loyers plus bas. Il y a trop d’envie de jouer à son tour au propriétaire nanti d’un patrimoine, et trop peu conscience que l’on peut agir sur des faits économiques et sociaux.
Keynes disait qu’à long terme nous sommes tous morts, mais il n’en restent pas moins qu’à terme toutes les bulles spéculatives crèvent tôt ou tard.
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Ce papier commence par
La classe moyenne française va-t-elle exploser ou imploser ?
Il se termine par
La classe moyenne va-t-elle exploser de colère et d’indignation, ou imploser et se déliter morceau par morceau ?
On retrouve donc la même question et il est ajouté, comme pour justifier que l’auteur nous ait accroché avec une question dramatique mais s’est épargné d’y répondre, que C’est à elle de répondre
Et entre les deux, c’est la souffrance d’une partie de cette classe moyenne qui est exposéé.
Le titre aurait été : c’est la Lower middle class qui dérouille le plus (et qui pourrait basculer dans la misère si ça continue) ce papier aurait gagné en cohérence et en sincérité.
Poser une question en entrée et finir par la même question en sortie c’est ventre mou.
Soit on fait de l’informatif (par exemple le papier de Yannick Comenge sur les bavures et les paradoxes des drones ou les deux premiers papiers de notre ami Constant Pourpier. Morice et bien d’autres bossent tout le temps dans cet esprit là) auquel cas on engage sa qualité d’informateur, de sourceur, de documentaliste.
Soit on fait du prospectif ( La situation était A, elle devient B et elle se dirige vers C ), auquel cas on engage sa qualité de prospecteur, de nez, d’éclaireur, de débroussailleur.
Soit on fait de l’alerte (Attention on va dans le mur) auquel cas on engage sa qualité de vigie, de sentinelle de sirène
Soit on expose son regard sur les choses, sa philosophie (Bernard Dugué étant à mi chemin entre l’informatif et le regard, pendant que Lisa Sion est à 100% dans le regard avec son papier « Pour la fin du monde prends ta guitare », auquel cas on engage son image très personnelle d’être humain.
Soit on fait de l’état d’âme (Par exemple : Je souffre des crottes de cabots et de nabots) auquel cas on n’engage que dalle : Scusez-moi, j’étais ivre, ou en colère, ou déprimé...
Mais titrer en prospectif avec l’air de s’engager, mâtiné d’alertisme pour s’étaler tout au long du papier en je vais crever si vous continuez à me sucer, et finir par demander à autrui de répondre à l’angoissante question à sa place, c’est ne rien oser.
Très synthétiquement, ce genre de papier revient à titrer est-ce que je vais en crever sans rien dire ou me révolter ?, puis à étaler sa souffrance puis à reposer la question est-ce que je vais en crever sans rien dire ou me révolter ?
Sauf qu’à la place de Je, bien trop impliquant, l’auteur convoque Il ou Elle ou Nous, c’est eux, les autres qui doivent s’engager et répondre à sa place.-
Vos remarques sont pertinentes et je me les suis formulées. Ici j’évite le Je et la prétention de conclure à la place de cette catégorie de la population, car j’ai la faiblesse de croire que la réponse de la classe moyenne est plus valide que la mienne, et qu’elle possède les outils intellectuels pour apporter sa propre réponse.
Quant au titre, c’est une simple question de rhétorique à mon sens. Si j’apporte directement une affirmation péremptoire sur la lower middle class dans le titre, quel intérêt à la suite de l’article ?
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Vous faut-il une preuve concrète que la contre-révolution de 1789 avait institutionnalisé les privilèges et les titres d’une nouvelle noblesse de l’argent ?
Vous faut-il une démonstration éclatante que le terrorisme, engendré par cette contre -révolution, qui n’avait pas tardé à débarquer sur les continents du Vieux Monde ne peut que déboucher aujourd’hui sur la faillite générale de l’Empire français esclavagiste ?
L’idéologie française a foiré, il a fallu un Sorcier de la République pour préparer le tabouret de la succession à l’appprenti sorcier... Voilà qui est fait et il ne doit rien rester du vieux slogan « liberté, égalité, fraternité » : La France est périmée !
Révisez mes écrits depuis 2004 et vous comprendrez que votre orgueil ne pourra que vous perdre !
Mohammed MADJOUR.-
« La France est périmée », voilà une conclusion bien tranchée (clin d’oeil à easy).
De quelle France parlez-vous ? Son élite ? La finance décorrélée de l’économie et des français ? La France dans son ensemble ? Dans ce dernier cas on donne bien raison à ceux qui voudraient mettre la classe moyenne à la poubelle par petits paquets de 12.
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La France est périmée !
Whatoutchhh, en effet c’est tranché comme l’a dit Constant !
Bon, là c’est ventre dur, mais il reste alors à développer une telle affirmation.
Face à une telle remise en cause, face à ce « Non, non, vous n’êtes pas vivants, vous êtes morts » on ne peut que demander à l’auteur de nous dire ce qu’il entend par France et par périmé.
Punaise, des fois qu’on fasse partie des morts sans le savoir ! -
Bonjour Constant
Quant au titre, c’est une simple question de rhétorique à mon sens. Si j’apporte directement une affirmation péremptoire sur la lower middle class dans le titre, quel intérêt à la suite de l’article ?
L’accroche journalistique par une question dramatisante est classique, tabloïdique et je n’y vois rien à redire (ou alors il faudrait tout remettre à plat). Mais encore faut-il, dans le développement expliquer pourquoi la question se pose et comment on y répond en s’engageant soi-même. Bin oui il faut prendre des risques sinon c’est ventre mou. On ne doit pas boucler son papier sans avoir proposé une ou des réponses à la question avec laquelle on avait attiré le chaland.
Qu’on soit ventre mou sur un sujet donné, pourquoi pas. Mais quand on vient sur un site agora, c’est pour faire entendre de la voix, du caractère, même iréniste.
j’ai la faiblesse de croire que la réponse de la classe moyenne est plus valide que la mienne, et qu’elle possède les outils intellectuels pour apporter sa propre réponse
Vous n’avez pas eu la faiblesse de croire qu’elle ne se pose pas forcément la question que vous avez posée en accroche. Vous avez osé poser une question à sa place (question qu’elle ne se pose peut-être pas) mais vous n’avez pas osé y répondre.
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Easy,
" Vous avez osé poser une question à sa place (question qu’elle ne se pose peut-être pas) mais vous n’avez pas osé y répondre."
Mon cher, Easy, vous ne méritez pas votre pseudo
Il y a des questions qu’il ne faut pas poser sur AV.
J’en ai posé trop souvent, pour savoir que gratter ne génère pas des chatouilles agréables.
Il ne faut jamais remonter à la source.
Le remonte pente, c’est pour les skis pas dans la conversation avoxienne.
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Sinon on peut toujours se poser la question : que pense un Touareg , un Inuit ou un habitant de Bombay de la classe moyenne ?
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Bonjour,
Une question de base qui n’a pas été lancée : qu’est-ce qu’on appelle la classe moyenne en France ?
Celle qui a les moyens de sa politique ?
Celle de la personne bien dans ses chaussures ?
Celle qui s’intéresse aux problèmes de son temps et qui regarde en fonction de son instruction, vers l’extérieur pour se comparer aux autres ?Non, dans quelle limites pose-t-on la classe moyenne ?
Moyen, entre quoi et quoi ?
J’ai pu constater que c’était très différent de pays à pays.
Merci d’avance pour une réponse circonstanciée.
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Une petite question « bête » :vous citez le « revenu moyen » .On peut présumer que vous entendez par là revenu par tête ?
Donc avec 2000 € /mois et 2 personnes revenu moyen = 1000 € ?-
jluc 27 juillet 2010 11:47J’ai vu à la télé, il y a quelques mois, le premier ministre nous expliquer, très sérieusement, que pour ses nouvelles taxes* de solidarité, les riches ne participeraient pas. Parce qu’il ne fallait pas faire partir les riches de France.
J’en ai conclu que pour le gouvernement les riches devaient être plus libres, plus « égaux » que les autres, que les autres français devaient être solidaires entres eux. La belle conception de la République Française !
Le plus surprenant, c’est que j’ai eu le sentiment d’être le seul à resté complètement choqué par cette façon de prendre la classe moyenne pour des c..s ! Choqué aussi parce que le gouvernement ne cherche même plus à masquer ses fins ; il n’y a plus personne pour réagir !
* la presse en a tellement peu parlé, que je ne me souvient plus de quelles taxation il s’agit. Si quelqu’un peut se remémorer.
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