Le ciel leur est tombé sur la tête
Délaissons l’actualité québécoise et canadienne, le temps des Fêtes oblige, pour nous amuser aux dépens de nos cousins français. C’est reconnu que ces derniers aiment bien donner des leçons aux autres. Qu’il nous soit permis d’avoir un sourire en coin face à leur déconvenue depuis un certain temps.
Les épisodes neigeux
Une grande partie de l’Hexagone est frappée par des épisodes “neigeux“. Paris a reçu quelques centimètres de neige ; la Bretagne, l’Alsace, entre autres, plus ou moins 15 centimètres, peut-être un peu plus. Pour faire face à ces abondantes chutes de neige pour eux, le conseil des ministres de la République s’est réuni en urgence, le Président de la République a dénoncé l’incapacité des autorités concernées à faire face à ces quelques centimètres de neige qui ont pris l’allure d’une catastrophe nationale. La France est bloquée, bouchonnée, congestionnée : aéroports, trains, routes sont devenus des stationnements, des dortoirs. Les blindés sont venus à la rescousse, c’est vous dire. Un malheur ne venant jamais seul, le mercure s’est permis des fantaisies en chutant sous le point de congélation : EDF (Électricité de France), l’Hydro-Québec français, a battu des records de consommation. C’est le chaos.
Mais le plus paradoxale face à ces chutes de neige, c’est que nos chers cousins français ne voient pas encore l’utilité des pneus d’hiver. Une enquête sur le site Internet du Figaro note que près de 60% de nos cousins jugent inutiles et onéreux de s’équiper de pneus à neige. Ils préfèrent les chaînes. Mais ils s’amusent dans les bouchons tout en vociférant. En espérant que les changements climatiques n’exportent pas les hivers québécois au pays de nos ancêtres. Selon des experts européens, la situation actuelle serait le début d’un cycle de 10 ou 20 ans. Alors ils auront tout le temps pour méditer la citation de Voltaire sur les quelques arpents de neige de la Nouvelle-France : une terre glacée et improductive, disait-il.
Le français, langue inutile ?
Le 21 décembre 2010, le journal Libération apostrophait les américains parce que l’Université de New-York à Albany se prépare à faire des coupes sombres dans l’enseignement des langues étrangères dont le français, “démontrant ainsi un mépris total pour la connaissance et l’ouverture d’esprit“. L’ambassade de France à Washington s’en mêle et essaie de trouver une alternative à la fermeture du département de français.
Faut-il rappeler à nos cousins français qu’ils sont en grande partie responsable de cette situation. N’utilisent-ils pas à outrance le vocabulaire de Shakespeare ? Pour eux, c’est normal, c’est cool d’envoyer un mail et d’écouter le speaker aux news en prime time qui annonce que les traders se paient en stock-options. C’est sans oublier les happy hours, les concept-cars, les drugstore, les parking, le hi-fi. N’oublions pas qu’un étudiant français n’obtient pas une maîtrise à l’université, mais un master. Il ne prend pas un vol nolisé, mais un charter low cost. Il faut lire leurs journaux et leurs hebdomadaires pour constater ces dérives. Alors, pourquoi s’offusquer de la décision de l’Université de New-York à Albany ?
La France au passé flamboyant et lumineux ne se retrouve plus que dans les livres d’histoire et les guides touristiques. Ce n’est pas encore le déclin, mais elle n’a plus le prestige et l’influence d’antan.
Comme le craignaient nos sympathiques Astérix et Obélix, le ciel est en train de leur tomber sur la tête et leur druide en chef, Sarko 1er, ne peut concocter la bonne potion pour les protéger d’un déclin plus prononcé.
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