Le logement, une priorité !
La loi relative à la solidarité et au logement urbain, communément appelée loi SRU, mentionne que chaque commune appartenant à une communauté urbaine de plus de 50 000 habitants, doit construire un minimum de 20% de logements sociaux. Les constructeurs sont astreints à respecter dans leurs programmes un pourcentage de logements sociaux. C’est le bien-vivre ensemble qui en dépend, le logement social doit être présent dans les quartiers dits « résidentiels », comme à Neuilly ou sur la Promenade des Anglais.
Le logement social doit se fondre dans la ville et ne plus se concentrer dans des zones-ghettos. Le problème, c’est qu’il y a 30ans, les plus aisés voulaient vivre en dehors des villes, et maintenant c’est le contraire, ils réinvestissent le centre ville et donc, on déplace les plus pauvres. C’est les plus riches qui choisissent où doivent vivre les classes populaires ! Le plus pauvre ne choisit ni son appartement, ni son environnement, pas plus qu’il ne choisit son boulot ou l’école de ses enfants.
L’Etat, plutôt que de financer par des lois des dispositifs qui permettent aux propriétaires de faire payer leur investissement en partie par l’Etat et l’autre partie par le locataire (qui demandera aussi une aide à l’Etat via l’APL ou autre), devrait lui même financer des logements sociaux de qualité et récupérer les loyers des occupants. Actuellement l’Etat finance des logements privés.
Non seulement il manque des logements, mais certains appartement proposés à la location sont insalubres et les loyers de plus en plus chers ! Même en travaillant, il devient impossible de se loger, et de nombreux jeunes sont obligés de rester chez leurs parents ! Il faut donc encadrer les prix des loyers, et ne plus laisser la fameuse main invisible décider de tout. Lorsque dans les années 70 on a libéré les prix des loyers, c’était pour que soit disant la concurrence régule le marché ! A terme dans un système capitaliste la concurrence réussit à appauvrir la population et enrichir les rentiers ! Si la concurrence faisait baisser les prix à qualité égale, ça se saurait !
Certains quartiers sont à l’abandon avec des rez-de-chaussée vides et des appartements murés. Les démolitions et réhabilitations d’immeubles doivent se faire en concertation avec les habitants. Ceux-ci doivent également être consultés pour tout aménagement de leurs quartiers. Il faut un véritable droit au logement, la création d’un vrai service public du logement et la rénovation des HLM ainsi que la construction de logements sociaux. Il faut instaurer une transparence dans l’attribution des logements, mais aussi la réquisition des logements vides
Il faut que le secteur locatif soit accessible à tous et ne pas pousser inconsidérément les gens à l’accession à la propriété. Car souvent, les nouveaux propriétaires s’endettent et lorsque leur situation financière se dégrade, ce sont les banques qui confisquent les appartements. Le rêve se transforme alors en cauchemar. Créer une classe de propriétaires, c’est un moyen pour le pouvoir de contrôler les individus. Cette pseudo classe de « propriétaires-salariés-endettés », qui doit rembourser des emprunts importants à la banque aura moins tendance à faire grève ou à manifester !
La sécurité du patrimoine n’existe que pour les nantis, la petite propriété n’apporte aucune sécurité c’est du bluff. Le prétexte de la dette va être prochainement l’occasion d’augmentations d’impôts, et la suppression des aides qui vont faire basculer encore plus de personnes dans la misère, qu’elles soient propriétaires ou locataires.
Article publié sur Conscience Citoyenne Responsable
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