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Accueil du site > Actualités > Société > Le paradoxe de la caissière

Le paradoxe de la caissière

L’ultralibéralisme a ceci de particulier qu’en dehors d’être la religion des égoïstes rationnels, c’est aussi une sorte de doxa circulaire dont la principale force est d’enfermer toute réflexion dans des choix impossibles et des alternatives de merde précalculées — des faillites de la pensée — et de nous claironner ensuite à la face « jusqu’à preuve du contraire, c’est encore nous les moins pires  ! ».

Prenons la question des caissières, un boulot dur, déconsidéré, payé au lance-pierre et voué à disparaitre… ce qui serait une bonne chose, donc, sauf que le destin des caissières vouées à l’obsolescence programmée, lui, n’est même pas évoqué, tant il est évident qu’elles passeront directement en pertes et profits… surtout en perte, si l’on se penche deux secondes sur la dimension sociale du métier.

Derniers liens

La caissière est souvent la dernière personne avec laquelle les délaissés de la société peuvent encore échanger quelques mots. Pas de quoi embellir la journée — encore que… —, mais bien assez pour ne pas laisser se momifier les cordes vocales. Dans l’Aldi du bled, c’est souvent le dernier espace de socialité avant la barbarie du tous contre tous. Tout le monde se connait au moins un peu de vue, on prend des nouvelles des gosses, des chats, du temps qu’il aurait dû faire. On n’idéalise pas non plus le lubrifiant social. Les très pauvres, très moches, pas du coin ou qui puent un peu sont à peu près unanimement méprisés, on ne s’invite pas à prendre un pot en sortant, on ne mélange surtout pas les classes sociales, mais nous sommes bien dans une sorte de zone démilitarisée. Même avec l’impératif de productivité qui brise les corps à la longue, chacun participe d’un ballet informel qui consiste à voler des pauses de convivialité au cœur de la machine.

Au-dessous de la danse des emballages, on collecte des bribes de vie bien plus précautionneusement que les autocollants à gagner des casseroles au prix du platine. Ce n’est rien, mais c’est beaucoup. Et quand la blague prend, la file d’attente s’en empare avidement, qui opine du chef, qui esquisse un sourire, qui reprend la balle au bond et y va de son anecdote. Et bien sûr, on en profite pour prendre le pouls des autres, des discrets, des différents… Deux phrases sur la grève du moment, pédale douce sur les gilets jaunes, ça râle en cœur quand on évoque les portemonnaies en peau de chagrin ou la réforme des retraites.

Il y a aussi accueillir la petite nouvelle, savoir si elle se plait au bled, si elle vient de loin. Souvent, c’est presque une promotion sociale : un CDI, pensez donc  !, parfois le bout du tunnel, du chômage, des bouts de boulots et de la peur du lendemain. Un salaire, même petit, un revenu sur lequel on peut compter, dont on n’a pas à se cacher, à se justifier sans cesse. Il n’y a que la morgue du bourgeois pour oublier cette réalité-là. Certaines en profitent pour s’autoriser un avenir, avoir des projets : un enfant, de vraies vacances, un vrai logement. Parfois, c’est le salaire d’appoint, celui qui va payer la maison sur 20 ans au lieu de 30. Souvent, c’est le revenu principal, celui sur lequel on va compter et recompter, celui qui va permettre de mettre de la nourriture sur la table et peut-être — bientôt — d’échapper à la trop pesante solidarité nationale.

Pénibilités

Discuter avec les caissières, c’est aussi prendre le pouls de leurs conditions de travail. Savoir que la plupart du temps, bosser les dimanches matin et les jours fériés pendant les sempiternelles ouvertures exceptionnelles de mes deux, c’est exceptionnellement… sur la base du volontariat. Ceux qui viennent ces jours-là, des jours de repos ont choisi leur camp et ce n’est pas le mien. D’ailleurs, ne pas se plaindre (sauf du bout des lèvres) des clients qui se comportent mal, qui viennent juste prendre leur revanche de dominés sur encore plus exploitées qu’eux. Écouter comment Carrefour s’est débarrassé d’une grosse palanquée de ses Market, ce qui a eu pour conséquence de priver ces caissières-là non seulement du CE de groupe, mais aussi des intéressements et même de l’ancienneté. Comprendre qu’elles ont toutes perdu pas mal de fric, pour longtemps, mais qu’elles continuent quand même, « parce que c’est mieux que rien ». Haïr les encostumés qui pleurnichent leur ISF et qui leur ont fait ça.

Il y a aussi le management de rapiat, voire de criminels, les chefs aux aguets pour vider les vieilles à la première erreur, parce que tout ce qui dépasse du SMIC horaire doit disparaitre. Le SMIC, c’est l’ennemi du profit. L’autre ennemi, c’est le corps. Je ne sais pas en combien de temps s’use un corps de caissière, mais ça a l’air d’aller d’autant plus vite que la pénibilité n’est pas reconnue dans ce métier. Toutes les caissières du bled qui ont plus de 40 ans ont des problèmes médicaux. De gros. De ceux qui appellent le bistouri : canal carpien, souvent la paire, articulations des épaules, les coudes, le dos… Elles ont des sensibilisations pour avoir les bonnes postures pour décharger les palettes. Des recommandations pour alterner le scan debout et assis, mais il y a la sainte productivité qui chapeaute le tout et qui dicte le rythme des corps. Et quand ça lâche, c’est pour leur gueule : jamais en accident du travail ou maladie professionnelle, comme pour la vraie pénibilité, celle des bonhommes. Donc, 50 % du salaire, payé par la Sécu, un demi-salaire pour celles qui grattent déjà les fonds de tiroir, alors oui, elles y retournent et elles continuent à se péter le corps.

L’autre jour, il y en avait une, en temps aménagé entre deux opérations. Elle ne peut plus prendre que les caisses à gauche. Parce que dans l’autre sens, ses articulations sont bloquées…

Alors oui, avoir un corps de vieille à 40 ans pour un salaire collé au plancher gluant, sans autre perspective que la misère en invalidité, je dois avouer que ça donne envie de voir disparaitre ce boulot de merde… sauf que non, parce que l’alternative, ce n’est certainement pas une meilleure vie pour qui que ce soit. Ni pour les caissières qui vont rejoindre les rangs de plus en plus fournis des surnuméraires, des laissées pour compte, des passées en pertes pour elles et profits pour toujours les mêmes. Ni pour les cons-sommateurs, eux-mêmes appauvris, en attente de leur propre obsolescence programmée, sommés de faire le boulot des caissières (mais gratos, bien sûr), avec pour seule compagnie les bips et les couinements des machines.

Les choix de merde

En fait, tu sais qu’on se fout allègrement de ta gueule quand on ne te laisse arbitrer qu’entre deux choix de merde. Il y avait un sketch de Pierre Palmade qui illustrait bien ce propos :

— Alors, qu’est-ce que tu préfères : avoir une tête de veau ou des bras de neuf mètres de long ?

— Non, mais en fait, aucun des deux, parce que…

— Ce n’est pas la question : tu dois choisir !

Pile : tu perds  ; face : je gagne. Parce qu’en fait, le projet, ça n’a jamais été d’améliorer quoi que ce soit aux conditions de vie des unes ou des autres, de rendre le boulot moins pénible ou l’approvisionnement des familles plus simple ou agréable. Non, le projet, c’est le profit. Les corps qui cassent, ce n’est pas un problème tant que ça ne grignote pas sur la productivité, donc sur le profit, tant qu’on peut regarnir les troupes à moindre cout et démerdez-vous, les solidaires et autres humanistes, pour vous occuper des blessés sur vos fonds perdus, sur les miettes qu’on a de plus en plus de mal à vous concéder.

Et si vous nous faites trop chier avec vos plaintes, on vous remplacera juste par des robots. Les robots, c’est plus cher que vous, mais au moins, ça ne pète pas les couilles, ça ne se met pas en grève, ça ne tombe ni malade ni enceinte (à peine en panne et on s’en fout), ça ne fait pas chier avec les conventions collectives, les dimanches et les jours fériés, ça ferme bien sa gueule et ça produit du profit en flux tendu jusqu’à ce que ça casse (aussi), sauf que là, on en fabrique un autre1, on balance le tout pété à la décharge sans s’emmerder à lui payer une retraite et/ou une pension d’invalidité perdant des années alors qu’il ne nous sert plus à rien.

Ce que deviennent les surnuméraires, on s’en fout complètement, tant que ça ne nous coute rien, voire que ça nous rapporte un peu. Car avec un peu d’imagination, on peut quand même tirer un peu de profit des gueux avant de les balancer dans les poubelles de l’histoire. Parce que, finalement, si on était 10 fois moins sur Terre, on ne s’en porterait pas plus mal. Voire même 100 fois moins. À 75 millions, élus sur leur capacité à faire du pognon, on pourrait carrément continuer à vivre et penser comme des porcs, sans ne plus risquer l’extinction de l’espèce.

Alors, vos problèmes de caissières, dans le fond, ça fait un petit moment que ça ne nous concerne plus.

 

Notes

  1. ce qui fait du PIB sans générer des trucs chiants et couteux comme un système éducatif ou une politique de soins médicaux

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101 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 31 décembre 2019 13:49

    « une sorte de doxa circulaire dont la principale force est d’enfermer toute réflexion dans des choix impossibles   »

    exact, on appelle ça « injonction double », la forme la plus immédiate et efficace de manipulation utilisée depuis la nuit des temps pour contrôler leur progéniture (et leur mari) : sois poli et sois indépendant, sois amusant et sois sérieux, sois gentil mais ne te laisse pas faire« .

    Pour les maris, c’est plus simple : »sois belle et tais-toi", mais ça ne laisse pas beaucoup de place à la recherche de solution. Et quand elle est moche et bavarde, elle s’étonne d’avoir des blèmes.


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 31 décembre 2019 14:41

      @Séraphin Lampion

      Bonjour Séraphin Lampion et Monolecte.

      J’ai entendu la première fois parler du concept sous le nom de « double contrainte  » avec le corollaire « d’injonction paradoxale » dans le milieu du travail, en entreprise. On me l’a présenté comme un ordre donné de la hiérarchie et simultanément l’absence de moyens donnés pour pouvoir exécuter celui-ci, ce qui met la victime en état d’inconfort, d’infériorité voire pire. Elle ne se sentira jamais pleinement satisfaite et pas non plus dans l’accomplissement de la tâche. Le pouvoir hiérarchique s’en trouvera conforté, la relation de domination établie. En fait le mécanisme est plus précis et formalisé, tel que je le retrouve dans « JDN, Chronique de Christophe Faurie Cabinet Faurie » :

      « Un mécanisme diabolique

      Injonction paradoxale ? Placer une personne entre deux obligations contradictoires. L’une est consciente, l’autre non. Toute la puissance de la technique vient de cette partie inconsciente. En jouant sur elle, on court-circuite le libre arbitre de la personne. On obtient d’elle ce qu’elle ne « veut » pas faire.
      Pour cela, on utilise ce à quoi une personne tient le plus. Par exemple son sens de l’honneur, l’amour qu’elle éprouve pour vous, le respect qu’elle doit à ses parents, sa peur de la mort, des souris ou de perdre son emploi…
      1984, d’Orwell, parle d’injonction paradoxale. Elle est consubstantielle au totalitarisme. En particulier, le totalitarisme exige qu’on l’aime spontanément  !
      Ce qui équivaut à faire disjoncter notre raison. Et à nous transformer en machine.

      Obtenir l’impossible

      Un avocat m’a parlé du cas suivant. On demande à un manager d’augmenter la rentabilité de son unité par réduction de coûts. Impossible de refuser, sous peine (implicite) de perdre son emploi ou d’être mal noté. Plus il fait d’économies, plus les choses empirent. Épuisement à la tâche, et suicide.
      L’injonction paradoxale rend possible de demander l’impossible. Depuis Enron, elle fait des merveilles pour l’entreprise
      .

      (…)

      Que retenir ?

      Haut du formulaire

      L’idée clé ici est celle de contrat. Ne jamais s’engager dans quoi que ce soit sans savoir précisément comment réussir. Attention au tacite. Il tue.
      Et un exercice, pour finir. Qui nous a appris à aimer les desserts, les cadeaux, l’argent, les jeux vidéo ou la télévision ? Quelle était son intention, à votre avis ?

       

      Références

      • L’histoire d’ENRON : EICHENWALD, Kurt, Conspiracy of Fools : A True Story, Broadway Books, 2005.
      • L’injonction paradoxale s’appelle « double bind » en anglais depuis qu’elle a été étudiée par Gregory Bateson. Il en a fait une cause de schizophrénie. BATESON, Gregory, Steps to an Ecology of Mind (Morale and National Character), The University of Chicago Press, 2000.
      • Aimer le totalitarisme : WATZLAWICK, Paul, Les cheveux du baron de Münchhausen, Seuil, 1991.  »

      Et :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Double_contrainte

       


    • daniel ahsaini 31 décembre 2019 21:49

      @Séraphin Lampion
      Un des rares moments d’agoravox...

      Le serpent en « brûle » pour lecture-à-soi ,j’en cendre de plaisir :)

      Merci à Vous deux...

      Cordialement vôtre :)


    • Radix Radix 1er janvier 2020 13:40

      Bonjour Séraphin

      Le problème avec le libéralisme ce n’est pas l’injonction double c’est : « j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle ! La mauvaise c’est qu’il n’y a plus que de la merde à bouffer ! La bonne : il y en aura assez pour tout le monde ! »

      Radix


    • Emohtaryp Emohtaryp 31 décembre 2019 13:51

      Ça fait plaisir d’entendre quelqu’un qui a enfin compris que pour faire du fric, les chemins de l’enfer sont toujours semés de soit-disantes bonnes intentions......( ça fait jamais qu’au moins 50 ans que l’on procède de cette manière...)

      Moralité ?

      Très simple, on ne discute pas avec des rats d’égouts, on les chasse...


      • Fergus Fergus 31 décembre 2019 14:11

        Bonjour, Emohtaryp

        « on les chasse »

        Je suis bien d’accord avec vous, mais qui doit les chasser ?

        Dans le commentaire ci-dessous, je fais allusion au « self-scanning » qui n’a cessé de progresser ces dernières années. C’est même devenu une pratique majoritaire dans certains hypermarchés. Or, qui sont ces gens qui détruisent ainsi des emplois de caissières toujours plus nombreux à passer à la trappe ? Des personnes qui, comme vous et moi, appartiennent aux classes moyennes.

        Pire : il y a quelques mois, j’ai vu au supermarché Leclerc de ma ville des Gilets jaunes venus, entre deux occupations de rond-point et slogans pour l’emploi, faire des courses en usant d’un boîtier de scan  !!! Dans l’article que j’ai mis en lien à Monolecte, figure le mot « paradoxe ». Un mot plus que jamais d’actualité au plan social !


      • Rincevent Rincevent 31 décembre 2019 14:22

        @Fergus

        Bonjour Fergus

        Caisses automatiques et paradoxes ? Un vécu récent : ma compagne arrive aux caisses d’un supermarché qui vient de mettre en service ses premières caisses où l’on scanne soi-même ses achats, une ‘’hôtesse’’ patrouillant des unes aux autres. Elle fait le choix, par principe, de passer par la caisse classique, malgré la (petite) file d’attente. Et là, la caissière l’encourage à passer plutôt par l’automatique ! ‘’C’est plus pratique, comme ça vous n’attendrez pas’’.

        Sur le coup elle est interloquée : cette employée ne se rend pas compte qu’elle aide à scier la branche sur laquelle elle est (encore) assise ? Et donc, peut-on protéger les gens contre eux-mêmes ? Mais, après réflexion, ne s’agit-il pas d’une consigne impérative à appliquer, l’hôtesse étant là aussi pour vérifier que c’est fait ?


      • Fergus Fergus 31 décembre 2019 14:49

        Bonjour, Rincevent

        Il y a sans doute un peu des deux.
        Cela m’est arrivé également au Puy-en-Velay en mai dernier : je n’avais que 2 ou 3 articles à payer et une « hôtesse » m’a incité à passer par unecaisse en libre-service pour, ma-t-elle dit, « éviter de perdre du temps ». J’ai refusé en lui disant ceci : « Je préfère perdre quelques minutes dans une file que de faire perdre son poste à l’une de vos collègues ». La personne en question n’a pas commenté.


      • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 31 décembre 2019 15:05

        @Fergus

        Mon dieu Fergus qui découvre les lois de la subordination...lol


      • Fergus Fergus 31 décembre 2019 15:38

        Bonjour, Aita Pea Pea

        Je ne découvre rien du tout, surtout après avoir travaillé durant des années comme « responsable de formation ». Simplement, je ne suis pas certain que l’« hôtesse » en question soit restée mutique en fonction des consignes qui lui ont été données par son (ou sa) responsable hiérarchique. Peut-être n’a-t-elle pas compris que l’on puisse préférer perdre un peu de temps dans une file plutôt qu’être complice d’une stratégie de diminution d’effectif !


      • Rincevent Rincevent 31 décembre 2019 16:05

        @Fergus

        Dans cette mutation c’est bien, là aussi, les unes contre les autres. Structurellement, le poste d’hôtesse n’apparait que parce que celui de caissière va disparaitre. Dans ces conditions, espérer une quelconque prise de conscience qui déboucherait sur de la solidarité n’est pas possible, hélas…


      • Fergus Fergus 31 décembre 2019 16:58

        Bonjour, Rincevent

        En fait, elles semblent tourner. Au Leclerc de ma ville, ce sont les mêmes employées.


      • daniel ahsaini 31 décembre 2019 22:21

        @Emohtaryp

        Coucou , avec sympathie , mais il m’a semblé que =>
        1 / « Ça fait plaisir d’entendre quelqu’un qui a enfin compris  »
        Voilà :)
        mais !déjà  : Poil à gratter du web depuis 2003 !   :)
        Quand même ! smiley
        bonnes fêtes.
        cdlt


      • simir simir 5 janvier 2020 17:03

        @Fergus
        Les personnes qui faisaient leur déclaration d’impôt en ligne sont à mettre dans le même sac.
        Résultat 5800 postes supprimés sur 3 ans.

        Et le plus lamentable dans l’affaire est que la déclaration papier est déjà pré-remplie et ne nécessite qu’une signature. Après il suffit de la mettre à la poste à l’occasion du passage devant une agence.
        La déclaration par interner avec le temps de démarrage de l’ordinateur et la connexion est beaucoup plus longue.


      • foufouille foufouille 5 janvier 2020 18:06

        @simir

        un fonctionnaire ou assimilé n’est pas parfait.

        avec le net, tu es certain que la CAF, MDPH, ETC A REÇU LE DOCUMENT CONTRAIREMENT A AVANT.

        surtout la déclaration trimestrielle qui est envoyé volontairement trop tard !!!!!


      • Fergus Fergus 31 décembre 2019 14:01

        Bonjour, Monolecte

        Globalement d’accord avec cet article.

        A deux nuances près :

        D’une part, il ne faut surtout pas confondre les caissières de région parisienne avec celles des petites villes. Il n’y a presque jamais d’échanges avec les clients pour les premières (je l’ai encore constaté il y a quelques semaines au Géant parisien de Masséna 13) ; a contrario, le fait est que l’on parle plus facilement avec les caissières de province qui exercent leur métier dans un cadre nettement moins contraignant et sans le stress lié à la présence envahissante de vigiles traquant les vols de marchandises. il existe même des caissières contentes de leur sort, à l’image de l’une de mes anciennes voisines.

        D’autre part, on peut  et on doit  tirer à boulets rouges sur les grands groupes dont la stratégie est basée avant tout sur le profit, comme vous le soulignez. Mais pas seulement. Dans un article de 2014 intitulé Le « ’self-scanning » ou le paradoxe sociétal, je pointais du doigt la complicité de ces clients qui, en usant d’un gadget, envoient toujours plus de caissières au chômage. Sans leur « complicité » consciente ou pas, le phénomène n’aurait pas pris une telle ampleur, et l’on n’en serait sans doute pas venu aussi rapidement aux caisses en libre-service !


        • Coriosolite 31 décembre 2019 15:33

          @Fergus
          Bonjour,
          Ce que vous écrivez est vrai. Mais je crois qu’en ce qui concerne la généralisation de caisses automatiques il faut s’intéresser à la mutation en cours de la grande distribution.
          Contrairement à une idée reçue, la marge brute du secteur est faible, de l’ordre de 5/6% variable selon les enseignes.
          Or la grande distribution est en crise, moins de clients, une concurrence redoutable de la vente en ligne, Amazon en tête et des habitudes de consommation qui changent.
          D’après ce que j’ai pu lire la grande distribution aux USA est en plein marasme, avec des liquidations d’enseignes, des fermetures de magasins.
          Ca ne sera pas différent en France, question de temps. Carrefour, Mr Bricolage sont déjà en difficulté.


        • Fergus Fergus 31 décembre 2019 15:45

          Bonjour, Coriosolite

          Les difficultés de la grande distribution sont en effet avérées. Et vous avez raison de souligner que la marge des enseignes est faible, ce qui implique qu’elles doivent vendre en grand nombre tout en diminuant leurs frais généraux. D’où ces stratégies de déshumanisation des grandes surfaces.

          A noter que les grandes enseignes se concurrencent elles-mêmes et recréant des surfaces réduites de vente en centre-ville dans les métropoles  avec plus fortes marges supportées par les bobos  au détriment de leurs propres hypermarchés de périphérie.

          A suivre... Mais il est évident que l’on ne peut pas être optimiste pour l’emploi. 


        • Coriosolite 31 décembre 2019 16:16

          @Fergus
          Ouvrir des petites surfaces en centre-ville pour capter une clientèle plus aisée a été la stratégie de Carrefour.
          Rachat de 750 magasins Dia devenus Carrefour City en 2015.
          Et en 2018 250 fermetures de ces mêmes magasins et cession en franchise de dizaines d’autres.
          Et cette année 2020 ce serait une vingtaine d’hypermarchés Carrefour qui seraient liquidés.
          La crise de la grande distribution (700.000 emplois en France) risque d’être une vraie catastrophe sociale.
          En comparaison la généralisation des caisses automatiques apparaitra comme un épiphénomène.


        • Rincevent Rincevent 31 décembre 2019 16:32

          C’est bien ça. Les grandes enseignes ne se concurrencent pas avec leurs magasins en centre-ville, elles essayent surtout de récupérer du chiffre. Et si ce sont plutôt des bobos, les actionnaires s’en foutent : pour eux ce qui compte c’est le bénéfice net. Le capitalisme a une qualité première qui est sa capacité d’adaptation. Les gens sont lassés des cathédrales de la consommation ? Pas grave, on va leur rouvrir des églises de quartier et la messe continuera.

          Pour ce qui est du prix à payer de cette mutation, ce sera comme d’habitude : la variable d’ajustement, c’est le personnel...


        • foufouille foufouille 31 décembre 2019 16:37

          @Rincevent

          si le prix est élevé dans ce genre de supérette c’est que la centrale d’achat ne leur propose pas le même prix que la grande distribution.

          certains sont aussi trop fainéant pour aller plus loin.


        • Fergus Fergus 1er janvier 2020 10:12

          Bonjour, foufouille

          « si le prix est élevé dans ce genre de supérette c’est que la centrale d’achat ne leur propose pas le même prix que la grande distribution »

          Normal : la logistique d’approvisionnement y est plus coûteuse, on ne circule pas en ville avec des semi-remorque, ni aux mêmes heures ! Qui plus est, le coût du foncier et de l’immobilier sont nettement plus élevés en centre-ville qu’en périphérie. Tout cela contribue à augmenter significativement les prix de vente. 


        • simir simir 5 janvier 2020 17:24

          @Coriosolite
          La marge brute ne veut rien dire puisqu’elle n’intègre pas les rétro commissions ou « marges arrière » et qui se montent à plus de 10%
          Selon l’INSEE les taux de marge varient de 2 à 27% selon les produits, le plus faible 2% étant sur les carburants mais vu les volumes (16% des ventes) et l’absence de personnel est tout à fait significatif. De plus les carburants sont un produit d’appel.
          Un moyennage ne veut pas dire grand chose.

          Vous ne me ferez pas pleurer sur le train de vie de M Mulliez !


        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 08:12

          @Q
          Si vous saviez comme je me fiche de vos avis... !


        • gerard JOURDAIN 31 décembre 2019 15:59

          pourquoi des français cherchent toujours des explications , avec vocabulaire alambiqué pour nous dire que le méchant , c’est l’autre ?

          parce que la France le permet et le promeut.

          a trop réfléchir, pour certains, cela génère la haine.

          triste pour eux. ils n’ont pas compris la vie.


          • Abou Antoun Abou Antoun 31 décembre 2019 18:55

            @gerard JOURDAIN
            S’il n’y a pas de méchants alors il n’y a que des cons. Est-ce plus réjouissant ?


          • Lonzine 31 décembre 2019 16:49

            Bonsoir, le magasin Carrouf gigantesque en Belgique ( à Wavre) à presque abandonné cela, pourtant ils ont mis le paquet avec trois systèmes : la caisse traditionnel, la caisse vers laquelle vous étiez dirigés ( avec fermeté) la caisse « zapette » cad vous prenez une zapette à l’entrée et vous scannez ce qui entre dans le caddy , tout est revenu à l’avant avec quelques caisses auto et les caisses traditionnelles. Pour moi cela ne correspond pas du tout à la mentalité en France et de plus il doit y avoir un max de vols.


            • Fergus Fergus 1er janvier 2020 10:19

              Bonjour, Lonzine

              Les distributeurs sont évidemment fait le calcul des vols  la fameuse « démarque inconnue »  et établi un ratio entre ceux-ci et les gains de salaires envisagés.


            • Abou Antoun Abou Antoun 31 décembre 2019 18:12

              Ce qui est marrant, c’est qu’à chaque fois qu’on supprime un service, pompistes, vendeurs, caissières, péagistes, guichetiers, contrôleurs, etc..., la nouvelle formule est qualifiée d’un qualificatif évoquant la liberté, du moins en France.

              C’est ainsi que le mot self-service (littéralement auto-service) est traduit par libre-service. Pour moi, naïvement un magasin en libre-service c’est un magasin où on pourrait se servir à loisir, sans payer évidemment.

              Ainsi à chaque fois qu’on vous impose une servitude supplémentaire, faire votre plein, remplir votre caddy, passer en caisse soit-disant ’automatique’, vous gagnez un degré de liberté au paradis capitaliste.

              Vous rendre ’libre’ c’est vous faire exécuter une tâche qu’un personnel qualifié faisait auparavant pour vous. Acquérir votre titre de transport, vous auto-contrôler (composteurs), faire la saisie de votre déclaration d’impôt, etc. Remarquez que cela n’a aucune incidence sur les prix des services, bien au contraire, la liberté se paye, voyez les autoroutes. Ainsi on augmente les profits en diminuant les charges et on réduit la dépense publique en transformant des salariés en chômeurs à la charge de la collectivité

              Certainement que dans un proche avenir vous aurez en médecine la libre-consultation, face à un écran et à un système expert que vous paierez, liberté oblige, plus cher que la consultation traditionnelle, en attendant la ’libre appendicectomie par laquelle vous vous ferez charcuter directement par l’ordinateur.

              Les caissières, ce n’est qu’une étape, en tout cas merci pour cet article qui met en relief les qualités humaines de ces dames et de ces rares messieurs.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 décembre 2019 22:01

                @Abou Antoun
                Allez expliquer aux consommateurs qu’acheter sur Amazon tue les emplois !!
                Amazon robotise de plus en plus ses entrepôts, ce qui supprime complètement les emplois.


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 31 décembre 2019 22:56

                @Fifi Brind_acier

                Tu t’adresses a un gars qui a dix fois ton QI de perroquette . Salut Abou .


              • Abou Antoun Abou Antoun 31 décembre 2019 23:13

                @Aita Pea Pea
                Bonne Année à toi Aïta !


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 31 décembre 2019 23:26

                @Abou Antoun

                Ia oriana ite matai iti api (tahitien) . Et un’ bonne et heureuse (chti) . Porte toi bien Abou .


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 08:14

                @Aita Pea Pea
                Tu t’adresses a un gars qui a dix fois ton QI de perroquette


                Ce n’est pas votre cas.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 11:52

                @Q
                Puisque je vois que appréciez beaucoup mes commentaires sur les Traités européens, et que vous êtes sûrement intéressé par les questions d’environnement et d’écologie, l’ UPR a analysé spécialement pour vous les Traités européens, pour voir ceux qui vont dans le bon sens, et les autres...

                « UPR -Le Frexit écologique »


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 22:20

                @Q
                Vos interprétations psycho machin à deux balles, je vous les laisse.
                Et ce qui se passe à l’intérieur de l’UPR ne vous regarde pas.
                .
                Si je défends l’UPR et le Frexit, je l’ai déjà expliqué, c’est pour que nous ne finissions pas comme les Grecs, SDF dans un carton.
                .
                Vous comprenez ce que veut dire pour la population, la destruction de tout le modèle social français ? Ou bien vous planez à 50 pieds ? Vos niaiseries vous importent bien plus, que l’avenir des Français, et y compris votre propre avenir !?
                Vous avez la conscience politique d’un bulot.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 janvier 2020 09:01

                @Q
                L’UPR n’a aucun compte à rendre, elle s’autofinance et ne touche aucun argent public. Vous ne dites rien aux Partis politiques qui mentent sur leur programme, et dont les dirigeants sont mis en examen, mais vous vous en prenez à l’ UPR, où tous les candidats ont un casier judiciaire vierge ?
                .
                La démocratie, c’est de s’occuper des violations de la Constitution par Macron.
                Occupez-vous plutôt de faire connaître le dossier de l’ UPR pour la destitution de Macron, vous ferez oeuvre utile, au lieu de chercher le poil dans l’œuf à l’ UPR !


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 2 janvier 2020 09:05

                @Q
                Puisque vous ne semblez pas comprendre ce que signifient la retraite à points et les fonds de pensions, regardez donc ce qui se passe au Chili où cette réforme des retraites a été mise en place par Pinochet.
                1200 euros de salaire, 350 euros de pension de retraite.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 13:26

                @Q

                Occupez-vous de poser des questions aux militants du Front National.
                Vous savez, ce Parti qui fait croire qu’il soutient les manifestants, les Gilets jaunes, les travailleurs, toussa, toussa...
                .
                Quand les Députés européens FN sont à Bruxelles, ou à Strasbourg, ils votent des textes totalement opposés à leurs discours en France, étonnant, non ??

                « Quand le FN à Bruxelles vote le contraire de ses discours à Paris ».

                .
                « Votes du FN au Parlement de Strasbourg »
                .
                "À Strasbourg, les 23 élus de l’extrême droite française (dont deux ex-FN) choisissent quasi-systématiquement de voter contre les mesures européennes qui s’apparentent à des progrès sociaux.

                La lutte contre la désindustrialisation, une directive visant à réduire l’évasion fiscale, un rapport luttant contre le dumping social, mais aussi une directive renforçant le contrôle du travail non déclaré... Tous ces textes ont été rejetés en bloc par les eurodéputés FN. La réindustrialisation est pourtant un thème défendu par le Front national


              • Abou Antoun Abou Antoun 31 décembre 2019 18:18

                En fait on ne perd pas complètement son temps dans une file d’attente si on est un peu observateur, voire curieux, voire même indiscret. C’est un des rares endroits où on peut voir de près ses semblables ; examiner leurs dégaines, écouter leur conversations (et pourquoi pas y participer) et mettre tout cela en relation avec le contenu du panier.

                Dis-moi ce que tu manges ...


                • Fergus Fergus 1er janvier 2020 10:21

                  Bonjour, Abou Antoun

                  Bien vu !


                • ribouldingue ribouldingue 31 décembre 2019 19:30

                  Mais que se passe t’il en réalité ? Tout simplement la marche vers la dématérialisation. Dans un monde fait de fric et de paillettes ; les pues la sueur n’ont plus leur place nous dit l’autre qui ne pense qu’à l’oseille. Et dans un élan de mépris il dégueula à la face d’un pauvre chômeur de 25ans. Du travail, "je traverse la rue et je vous en trouve". La petite phrase lancée par mon saigneur le, samedi 15 septembre 2018 dans les jardins de l’Elysée à l’occasion des Journées du patrimoine. C‘est à ce genre de phrases assassinent que l’on peut jauger une personnalité politique dans toute sa splendeur. Même le très détesté sarkozy n’était pas allé aussi loin dans le mépris, et à côté du. Je cite : « cass toi pauv’ con » craché à la face d’un badaud au salon du cul des vaches, ça ressemble à une politesse.

                  Aujourd’hui, le botin téléphonique a été supprimé et pourtant cet outil était utile notamment aux personnes âgées qui ne veulent pas, qui ne savent pas se servir de la machine qui rend aveugle encore une marche en avant vers la dématérialisation. Quid des 5,4 millions de foyers français qui n’ont pas accès à internet ?

                  Médiamétrie a publié une étude sur le comportement des Français et internet dont les résultats se révèlent pour le moins surprenant. On y apprend notamment que 5,4 millions de foyers n’ont pas encore accès à internet. Personnes âgées ou habitants des milieux ruraux principalement, ils représentent deux foyers sur dix en France.

                  Quand un état délaisse à ce point les personnes dites indésirables, parce que pauvres, une étape a été franchie et la marche vers le totalitarisme arrive lentement mais sûrement à son apogée.

                  https://youtu.be/udBPW2rMQnc ça ne vous rappelle rien ? mein kampf.

                  En 39 un autre beuglait comme un âne 4 millions de chômeurs, 4 millions de juifs la solution est toute trouvée.

                  En 2019 plus de 13 millions de pauvres en France qui coûtent un pognon de dingue.

                  La suite l’avenir nous le dira...On a déjà un aperçu avec les bavures policières avec l’utilisation du lbd à outrance, les coups de tonfa, les GAV, les comparutions immédiates, et les peines de prisons. Bienvenue chez vous !


                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 décembre 2019 21:42

                    Voilà encore une européiste qui couine...

                    « Dieu se rit des européistes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes ! »



                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 11:58

                      @Q
                      Je commence mon année sabbatique ! Ollé !

                      « UPR-L’explosion du travail de nuit » et particulièrement chez les femmes salariées.
                      .
                      C’est la Directive Européenne n°76/207/CEE du 9 février 1976 qui a commencé à imposer aux États européens la généralisation du travail de nuit des femmes, au nom de « l’égalité avec les hommes » et de la « non-discrimination » bien entendu.

                      "(...) c’est surtout parmi les femmes que le nombre de salariées travaillant la nuit a le plus progressé : il a doublé en vingt ans (500 000 en 1991, un million en 2012), alors que le nombre d’hommes concernés n’a augmenté que de 25 % (1,9 million en 1991, 2,4 millions en 2012).

                      .
                      Les femmes disent merci qui ? Merci l’ Union européenne !


                    • Fergus Fergus 1er janvier 2020 14:40

                      Bonjour, Q

                      « Si le travail de nuit des femme est une conséquence de l’ Europe .

                      Alors comment explique tu qu’ on retrouve ce phénomène en Amérique , en asie , en Afrique ? »


                      Commentaire de pur bon senpur bon senss qui suffit à démystifier le discours récurrent de l’UPR !


                      Ce n’est évidemment pas l’UE en tant que telle qui est la cause de tous les maux qui pèsent sur nos vies, mais la généralisation planétaire des effets de la doxa néolibérale sur les choix des gouvernants.


                      Hors UE, il est évident que Macron and co  à l’image de ceux qui se succèdent depuis des années  conduiraient la même politique !!!


                    • Fergus Fergus 1er janvier 2020 14:43

                      Erratum : lire pur bon sens, et non « pur bon senpur bon senss » comme écrit ci-dessus (sans doute les effets du gewürztraminer).


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 22:27

                      @Fergus
                      Les femmes vont sûrement apprécier vos commentaires !
                      Une directive de l’ UE n’a pas à être appliquée ?
                      .
                      La France, c’est à dire vous, en tant que contribuable, a payé une prune à 10 millions d’euros, pour ne pas avoir transcrit assez vite une directive sur les maïs OGM. 
                      .
                      Bien sûr, les 10 millions d’euros auraient pu servir aux SDF, aux restaus du coeur, ou aux femmes qui accouchent dans la rue... Mais c’est pas grave, du moment que votre chère Europe existe, peu importe le prix à payer !



                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 13:36

                      @Fergus

                      « Si le travail de nuit des femme est une conséquence de l’ Europe .

                      Alors comment explique tu qu’ on retrouve ce phénomène en Amérique , en asie , en Afrique ? »

                      .

                      Si des mesures merdiques sont appliquées ailleurs dans le monde, pourquoi ne pas les copier !? En voilà une idée qu’elle est bonne... !

                      .

                      On peut donc appliquer en Europe les salaires de l’ Éthiopie : 20 euros par mois.

                      On peut faire travailler les enfants, comme dans plusieurs pays d’Asie. .

                      On peut laisser mourir les malades par manque de médicaments, comme en Grèce.

                      On peut appliquer la retraite par capitalisation comme au Chili etc

                      .

                      Vous être mûr pour devenir Mamamouchis européen ! On se demande pourquoi Macron ne vous a pas choisi à la place de Thierry Breton !!



                    • simir simir 5 janvier 2020 17:40

                      @Fergus
                      Aucun bon sens là-dedans :
                      Je vis en Europe et peu m’importe par quels dispositifs les femmes travaillent de nuit dans d’autres continents.
                      En France c’est bien la commission europeenne qui a rappelé, en 1999, le gouvernement à l’ordre communautaire, le sommant de légiférer sur le sujet sous peine de se voir infliger une amende de 142 425 euros par jour . Ce n’est pas la première fois. La Cour de justice européenne avait, en mars 1997, rendu un arrêt condamnant la France à réviser cet aspect de son code du travail.


                    • foufouille foufouille 5 janvier 2020 18:14

                      @Q

                      simple, fifi est un botnet qui n’est pas programmé pour répondre autre chose que upr.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 19:32

                      @Q
                      Faudrait arrêter de fumer n’importe quoi, c’est pas bon pour les neurones...


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 31 décembre 2019 21:56

                      Ceux qui déplorent les effets du néo libéralisme européen dans le monde du travail, feraient bien de lire les feuilles de route, que Bruxelles adresse chaque année aux 28 gouvernements européens... Tout ce qu’ils déplorent s’y trouve.

                      .

                      Et particulièrement depuis Sarkozy, tout le modèle social français est dans le collimateur : droit du travail, baisse des indemnités chômage, blocage des salaires et des retraites, favoriser les multinationales au détriment des petites entreprises, fermeture des services publics, économies budgétaires, diminution du nombre de fonctionnaires, diminution des moyens à l’hôpital, baisse des remboursements de la Sécu, toussa, toussa...

                      .

                      Il suffit de les lire, ce qui est donné à tous les curieux et à ceux qui veulent savoir ce que Macron doit encore appliquer comme réformes...

                      J’ai déjà écrit tout ça ce matin, dans l’article « Le freluquet et les prédictions pour 2020 », les curieux peuvent y trouver les feuilles de route de Bruxelles de ces dernières années.


                      • leypanou 1er janvier 2020 08:42

                        @Fifi Brind_acier
                        Ceux qui déplorent les effets du néo libéralisme européen dans le monde du travail 

                         : néo-libéralisme c’est néo-libéralisme, que ce soit européen, asiatique ou africaine, c’est kif-kif.

                        A moins que vous n’ayez un autre-néo-libéralisme non européen à proposer qui soit meilleur smiley


                      • Le421... Refuznik !! Le421 1er janvier 2020 09:17

                        @leypanou
                        Salut leypanou !!
                        Ah...
                        Si tu lui enlève l’UE, je pense que Fifi n’aura plus rien pour discuter.
                        Elle est branchée en « autoreverse » sur le sujet !!
                         smiley


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 09:31

                        @leypanou
                         : néo-libéralisme c’est néo-libéralisme, que ce soit européen, asiatique ou africaine, c’est kif-kif.


                        .
                        C’est partout pareil, sauf qu’un pays souverain peut décider de faire autrement.
                        Et pas les pays européens, qui sont obligés d’appliquer les Traités !
                        .
                        Allez donc faire un tour chez Afflelou ! Vous pourrez ainsi mieux lire le programme législatif de Johnson : services publics, santé, 40 hôpitaux à construire, fin de l’immigration de masse, éducation, recherche... Rien à voir avec la doxa bruxelloise !
                        .
                        Et aussi ce qui s’est passé en Argentine en 2002, et qui aurait pu être appliqué en Grèce, si la Grèce n’avait pas été dans l’ UE et dans l’euro.
                        « Nous avons sauvé les gens plutôt que les banques ».
                        .
                        Vous faites partie de cette Gauche qui a la haine de la souveraineté et de la Nation, En Amérique latine, vous passeriez pour un Mickey.


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er janvier 2020 09:41

                        @Le421
                        Si tu lui enlève l’UE, je pense que Fifi n’aura plus rien pour discuter.
                        Elle est branchée en « autoreverse » sur le sujet !!


                        .
                        C’est vrai que la Gauche européenne peut s’enorgueillir de réussites depuis une trentaine d’années ! Que des reculs partout, le chômage et la misère, belles réussites du patronat, mais pas de la Gauche, qui aligne les revers.
                        Les derniers en date sont Tsipras et Corbyn.

                        Mais surtout ne vous posez aucune question sur votre stratégie.... ! 

                        « L’Internationalisme des imbéciles »
                        .
                        « La Gauche, dernier rempart du capitalisme ».



                      • Francis, agnotologue JL 1er janvier 2020 09:32

                        Bonjour à tous, et bonne année.

                         

                        J’ai apprécié ce billet de Monolecte et les commentaires.

                         

                        Ils me rappellent cette réflexion de Jean-Pierre Berlan : « Sérieusement, vous croyez vraiment que Peugeot produit des voitures, Michelin des pneumatiques et Aventis des médicaments ? Bien sûr que non ! Ils produisent des profits. »

                         

                        Le progrès technique est une bonne chose. Le néolibéralisme est en passe de nous le faire détester.

                         

                        En matière progrès industriel, il n’y a que deux voies possibles : ou bien transformer les gains de productivité en augmentation de la production au nom de la théorie du ruissellement ; ou bien en augmentation du temps libre et du pouvoir d’achat des travailleurs au nom de la justice sociale, et du bon sens !.

                         

                        La théorie du ruissellement fait encore de la résistance dans le cerveau de certains laudateurs du système en place. Ce dogme est une impasse. C’est facile à comprendre : au lieu d’utiliser leurs fortunes pour en faire bénéficier la collectivité par des investissements à retombées positives, ou seulement en payant un juste impôt, les riches ne se préoccupent que de valoriser leurs investissement dans les entreprises les plus rentables en termes de profits, et qui sont par nature les plus délétères pour le reste de l’humanité et pour la planète.

                         

                         
                        Lire :  Comment les riches menacent l’économie

                        Les ultra riches menacent-ils l’économie ?

                        Comment-les-milliardaires-nuisent-a-l-economie

                        Comment les riches détrusient la planète (Hervé Kempf)


                        • Fergus Fergus 1er janvier 2020 10:24

                          Bonjour, JL

                          Sérieusement, il a découvert quoi, Berlan ?
                          Ce qu’il énonce est vieux comme le monde depuis qu’a été créé le commerce !!!


                        • Francis, agnotologue JL 1er janvier 2020 10:34

                          @Fergus
                           
                           « Si l’éthique était source de profit, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin de travailler, plus besoin d’entreprises, plus besoin du capitalisme – les bons sentiments suffiraient. Si l’économie était morale, ce serait formidable : on n’aurait plus besoin ni d’État ni de vertu – le marché suffirait. Mais cela n’est pas…. C’est parce que l’économie (notamment capitaliste) n’est pas plus morale que la morale n’est lucrative – distinction des ordres – que nous avons besoin des deux. Et c’est parce qu’elles ne suffisent ni l’une ni l’autre que nous avons besoin, tous, de politique. » ( "Le Capitalisme est-il moral ?’’.(André Comte-sponville)
                           
                          il a découvert quoi, Sponville ?
                          Ce qu’il énonce est vieux comme le monde depuis qu’a été créé le commerce !!!

                           


                        • Fergus Fergus 1er janvier 2020 10:51

                          @ JL

                          La réflexion de Comte-Sponville est infinlment plus complexe et développée ! 


                        • Francis, agnotologue JL 1er janvier 2020 12:18

                          @Fergus
                           
                           on lui dira.


                        • Pauline pas Bismutée 1er janvier 2020 11:01

                          Ça fait partie de tout cet enfumage qui nous pousse gentiment (bon, pas toujours) et presque l’air de rien vers la déshumanisation… pour notre bien, bien sûr ! J’ai souvent eu des super conversations avec mes voisins/voisines dans les queues à la caisse, en laissant passer des gens plus vieux, ou handicapés, ou des mamans avec de jeunes enfants … C’est notre responsabilité de résister ! Au « supermarché » et même à l’aéroport, je refuse de passer par leur portique genre science-fiction (ça me rappelle toujours une scène dans « total recall » !), je prends l’air niais et buté (pas besoin de trop me forcer !) quand on me dirige vers ces trucs à la c… et je clame assez fort : « nan, j’aime pas les machines, je préfère les vrais gens ! »


                          • Pauline pas Bismutée 1er janvier 2020 11:09

                            @Pauline pas Bismutée

                            Lire « qui nous pousse, pas toujours gentiment ! »


                          • Eric F Eric F 1er janvier 2020 11:40

                            ’’je ne sais pas en combien de temps s’use un corps de caissière, mais ça a l’air d’aller d’autant plus vite que la pénibilité n’est pas reconnue dans ce métier.’’

                            Très pertinente remarque, il y a actuellement une course à l’échalote sur la pénibilité, certains corps de métier ont fait reconnaitre la leur, d’autres professions n’ayant pas les mêmes moyens de blocage que les conducteurs de trains ni la même visibilité que les ballets de l’opéra sont tout bonnement ignorées. Dans certaines entreprises, cela peut être pris en compte par un reclassement en cours de carrière, mais souvent il faudrait changer d’entreprise, or rien de tel n’est prévu au niveau d’une économie déréglementée. Après les guerres, certains postes avaient été réservés aux mutilés de guerre ; on n’est certes pas ici dans la même gravité, mais l’idée aurait pu être reprise de favoriser l’embauche en mi-carrière provenant d’emplois épuisants. Un autre aspect, la pénibilité mentale, le stress, n’est pas reconnu -on peut penser aux enseignants en zone sensible, ou aux développeurs avec des délais intenables-.

                            Dans les « accommodements » de la réforme des retraites, il semble qu’on s’achemine vers un « age pivot » à géométrie variable, mais basé donc sur des critères partiels, On trouvera en final les mêmes ou d’autres disparités que le système actuel.


                            • Fergus Fergus 1er janvier 2020 12:08

                              Bonjour, Eric F

                              Sur la pénibilité du métier de caissière, il m’arrive de subir des remarques de la part de certains clients que mon comportement agace : pour éviter aux caissières d’allonger trop le bras en mettant leur dos à contribution, je place tous mes produits sur les deux tiers du tapis les plus proches de son poste de travail, en laissant donc vide le tiers restant. C’est peu de chose, mais cela contribue à moins user les organismes des salariées.


                            • Eric F Eric F 1er janvier 2020 14:24

                              @Fergus
                              Leur position est effectivement peu ergonomique, un peu en biais, et avec un travail répétitif.


                            • Legestr glaz Legestr glaz 1er janvier 2020 12:21

                              Dans un pays souverain, non soumis aux diktats européens, le salaire d’un ou d’une caissière peut être valorisé !

                              Aujourd’hui 4000 francs suisses c’est un peu plus de 3600 euros !

                              https://www.travailler-en-suisse.ch/salaire-minimum-en-suisse-lidl.html


                              • Eric F Eric F 1er janvier 2020 14:30

                                @Yaurrick
                                Il y a ruissellement du niveau général de l’économie du pays, dès lors qu’il y a une distribution correcte des revenus. La suisse attire effectivement de la richesse financière par son système bancaire dont tout le pays profite (il y a investissement local), mais c’est la conséquence d’une « aspiration » de richesse provenant d’autres pays, qui vient se placer là.


                              • Legestr glaz Legestr glaz 1er janvier 2020 22:26

                                @Yaurrick
                                Si vous ne comprenez pas, ne m’en veuillez pas mais le rapport est évident. 

                                Il vous appartient de creuser le sujet, ou de ne pas le faire. C’est votre esprit curieux qui fera le reste !


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 14:06

                                @Yaurrick
                                n’est il pas l’exemple évident du ruissellement ?

                                Rêve ! La différence, c’est que la Suisse n’est pas dans la zone euro.
                                Elle gère son budget et aussi sa monnaie, qu’elle peut dévaluer si nécessaire.
                                Ce qui est impossible avec l’ euro, qui a un taux de change fixe.
                                L’euro ne fait les affaires que de l’ Allemagne et de ses exportations. 
                                .
                                L’euro est une monnaie commune à 19 pays, et comme toutes les monnaies pluri nationales, il va éclater. Pour qu’une monnaie fonctionne, il faut qu’elle soit dans « une zone monétaire optimum ».
                                .
                                Exemple les USA. Il s’agit d’un seul pays, une seule économie, un seul peuple, une seule langue. Quand Détroit a fermé ses usines automobiles, tous ceux qui le pouvaient, ont fait leur baluchon et sont partis dans un autre état pour trouver du travail.
                                .
                                Quand une usine ferme en France, les chômeurs ne partent pas en Hongrie, en Pologne ou en Roumanie, à cause de la langue, mais aussi parce que les salaires sont en dessous de 500 euros/mois.
                                .
                                Il n’y a pas de peuple européen et il n’y en aura jamais
                                . L’UE, c’est 28 économies différentes, 24 langues différentes, 28 peuples différents, par leur histoire, leur culture, leurs langues,leurs intérêts divergents et leurs affinités géopolitiques différentes. En clair, ce n’est pas « une zone monétaire optimum ».
                                .
                                Résultat, la zone euro est la région la plus plombée de la planète ! Les apprentis sorciers qui ont mis en place l’euro, soit ce sont des débiles profonds, soit ils ont pris leurs désirs « d’Europe fédérale, et de peuple européen », pour des réalités.

                                Dans les deux cas, ils nous ont mis dans la mouise, en particulier, tous les pays du sud de l’ Europe, pour qui l’euro est bien trop élevé/$, pour qu’ils puissent exporter.

                                Cf « La conférence d’Asselineau sur les monnaies et sur l’euro »


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 19:12

                                @Yaurrick
                                Suisse s’en sort, c’est parce qu’elle bénéficie de libertés économiques bien supérieures à la France.

                                Les pays européens qui ont gardé leur monnaie nationale s’en sortent mieux que les pays de la zone euro et le chômage y est plus faible.
                                .
                                La Suisse, n’étant pas dans l’ UE, a conservé son potentiel industriel.

                                Alors que la France, à cause à la liberté de circulation des capitaux, a perdu 40% de ses usines en 20 ans.
                                .
                                A cause de la concurrence faussée, et de la définition industrielle de la PAC, l’agriculture familiale française se meurt.
                                .
                                Il reste le tourisme. Les « crânes d’œuf » de Bruxelles n’ont pas réussi encore à délocaliser les châteaux de la Loire, ni le Louvre, ni la Tour Eiffel ...
                                .
                                PS : L’Ethopie aussi a beaucoup de libertés économiques, pourtant les salaires sont de 20 euros par mois, ça ruisselle très, très modérément ...


                              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 19:27

                                @Eric F

                                Les riches européens ne placent pas leurs euros en Suisse, mais en Allemagne. Quand l’euro éclatera, ils seront remboursés en marks.
                                .
                                La suisse attire effectivement de la richesse financière par son système bancaire dont tout le pays profite

                                .
                                C’est une légende urbaine.
                                Les pays dans lesquels la finance a le plus d’importance dans le PIB sont :
                                -1-le Luxembourg
                                -2-la France
                                -3-la GB
                                -4-les USA

                                La Suisse arrive très loin derrière...


                              • Eric F Eric F 5 janvier 2020 23:03

                                @Fifi Brind_acier
                                je ne sais pas d’où sortent vos chiffres baroques sur le poids de la finance dans le PIB
                                https://www.economie.gouv.fr/facileco/principaux-chiffres-france-et-europe#

                                "Le poids économique du secteur bancaire et financier est variable selon les pays européens. Mesuré par le poids du secteur dans le PIB, la France est un peu en-dessous de la moyenne (4,6 contre 4,9 %). En Allemagne on est à 3,8 % soit une baisse de 1,5 point en 10 ans. L’Italie est à 5,3 %, le Luxembourg à 29 % et l’Irlande à 10 %".

                                S’il s’agit de transactions boursières, c’est d’une autre nature et cela ne relève pas du PIB.


                              • eric 1er janvier 2020 13:30

                                Alors avant, c’était les B.O.F., les petits commerçant, CIDUNATI, poujadistes populistes. Vous savez, ces voleurs, qui achètent moins cher pour vendre plus cher. A coup de taxes, de normes, d’impôts locaux d’interdiction de terrasses chauffées, la caste bureaucratique progressiste en est à peu prêt venu à bout. Restaus en réseau et grandes surfaces, cela marche aussi parceque tu peux te payer juristes et fiscalistes pour passer entre les mailles. Après avoir tué les petits commerces, les mêmes nous parlent du lien social et du vivre ensemble à la caisse des supermarché..... Mais ce n’était pas cela le vrai plus social des grandes surface. Leur développement fût parallèle à celui des grands progrès sociétaux. Libération sexuelle divorce garde des enfants aux femmes. La polygamie étalée dans le temps au profits du mâle blanc progressiste et féministe. Les places de caissières assuraient un complément de revenu à leurs compagnes plaquées ( en pratique, même si formellement, c’est elles qui demandaient le divorce). Complément, parcequ’ à ces niveau de revenu, les transferts monétaires et non monétaires doublent le niveau de vie. La catégorie mère célibataire, caissière en supermarché, est une des plus pauvres et des plus aidées. Les progressistes ont un cœur, et n’hésitent pas à faire financer les pots cassés de leur libération sexuelle par l’argent public. En tendance, à CSP, comparable il y a moins de divorces chez les cargos tradis que chez les ingénieurs trotskistes. Les militants progressistes le savent peu. Pour militer, il faut du temps, donc être fonctionnaire. C’est un métier endogamique. Les divorces sont moins risqués. Il y a la sécurité de l’emploi. C’est la classe moyenne de gauche qui a trinqué. Cadre moyen 2 ou trois enfants dans le privé, qui a crût aux promesses. C’est de cela qu’on parle quand on dit que les masses populaires on quitté la gauche. En effet, historiquement, hors ceux de la fonction publique, les ouvriers ne votent pas.

                                C’est un vrai grand enjeux politique. Super aidées, les mères célibataires caissières votaient « bien ». C’était du temps ou les violeurs féministes du PS ou des verts, faisaient semblant de s’intéresser à leur sort. Avec la variante Macron, elles sont passé gilets jaune. De la à ce que la féminisation de l’électorat Le Peniste, permette de crever le plafond de verre... Aujourd’hui, Macron doit subventionner Carrefour et Leclerc, pour maintenir l’emploi. Mais comme ses congénères progressistes, il considère ces femmes comme des analphabètes, tabagiques, alcolo. C’est bien un gosse et petit enfant de socialiste. Les sales gamins qui répètent à haute voix, ce que leurs parents gloussent à voix basse quand ils sont entre eux.. les sans dents, vous vous souvenez ? Faire du Zola sur les caissières ne serait convenable que pour un homme de Droite. La disparition des postes peu qualifiés en France est lié à des niveaux de prélèvement insupportables. L’auteur va t il défendre des politiques façon Trump ou Schoeder ? Celles qui ont sauvé et même multiplié ces emplois ? J’en doute..... C’est vous qui les mettez à la rue, pas les sur profits des boites françaises, ou les ISF, qui payent sur des plus-values immobilières virtuelles.


                                • Jason Jason 1er janvier 2020 14:44
                                  Bonjour Monolecte,

                                  Très bon article. Je partage ce que vous dites et aussi avec quelques-uns des commentaires.

                                  La question la plus lourde dans tout ça : que faire contre cette violence masquée et persistante ?

                                  Mes meilleurs voeux de bonne année.



                                  • Lambert 1er janvier 2020 15:22

                                    Il y a déjà longtemps que nous ne vivons plus dans une « société » mais dans une jungle. Les caissières comme les autres victimes des vautours.

                                    A voir les responsables que les victimes choisissent elles-mêmes, ce désordre des choses semblent leur convenir.

                                    Je me demande comment j’ai fait pour vivre aussi longtemps au milieu de tant de bêtes sauvages. C’est probablement à cause de la survivance provisoire de certaines institutions qui s’obstinaient encore à essayer de faire de nous des animaux sociables et solidaires. 

                                    Maintenant, c’est chacun pour soi. L’autre n’est plus un frère ou une soeur à épauler mais une proie à dévorer.


                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 14:25

                                      @Lambert
                                      Maintenant, c’est chacun pour soi. L’autre n’est plus un frère ou une soeur à épauler mais une proie à dévorer.

                                      Je crois que vous exagérez un peu. J’habite en Provence et devant les catastrophes naturelles que nous connaissons, je vois au contraire, une solidarité et une entraide exceptionnelles. Des habitants, spontanément, apportent des vêtements, des vivres, ils aident à nettoyer, à sortir les meubles sur les trottoirs etc
                                      .
                                      Ce sont peut-être les médias qui font croire « à chacun pour sa pomme », ce n’est pas ce je vois dans la réalité. Personne n’interdit de discuter avec les autres clients, et avec les caissières, quand on fait ses courses...
                                      .
                                      Peut-être que dans les grandes villes, c’est différent, mais « en province profonde », on peut continuer à avoir des relations normales avec les autres.


                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 18:55

                                      @Cadoudal

                                      En 2018, selon les résultats définitifs de l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière (ONISR), 3 488 personnes ont perdu la vie sur les routes de France.


                                    • ticotico ticotico 1er janvier 2020 15:39

                                      C’est drôle, votre débat, quand on lit ça depuis un pays en décroissance contrainte... Ici, les caissières passent l’essentiel de leur journée à papoter entre elles, dans l’attente du jour où un produit recherché (café, PQ, lessive...) fera son apparition pour quelques heures dans les rayons.

                                      Situation qui ne pourra d’ailleurs que continuer à se répandre partout sur la planète.

                                      Ce à quoi nous assistons n’est pas que la continuité de la recherche de productivité, c’est aussi l’ultime tentative de faire survivre la légende de la croissance.

                                      Les employeurs du chef de rayon de l’Elysée lui ont demandé de gratter les derniers gisements de monnaie. Les autres chefs de rayons grattent aussi...

                                      Mais la très prévisible fin du pétrole ne peut que mettre un terme à cette illusoire abondance. Alors, faut-il profiter de ces dernières années de sursis ? Se préparer à une vie plus modeste ?

                                      De toute façon, la décroissance énergétique va ramener le plein emploi... Ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle, vu que la pénibilité sera de retour à grande échelle.

                                      ... et bonne décennie à tous !


                                      • claudsaille claudsaille 1er janvier 2020 16:26

                                        Apprentus vous souhaite une année plein de succès et de bonheurs  smiley


                                        • pipiou2 1er janvier 2020 16:33

                                          Prenez des vacances vous avez l’air déprimée.


                                          • Khal Khal 1er janvier 2020 17:47

                                            A terme, les IA vont remplacer un tas de boulots considérés jadis comme qualifiés.

                                            Quand le gouvernement affirme vouloir résoudre le problème de la pénibilité en incitant les gens qui ont l’impudence de faire un métier pénible à se reconvertir,

                                            c’est le summum du mépris de classe. Bref proposer une réforme du régime des retraites sur une base de crasse incompétence, est vouée à l’échec. 

                                            Il y a des considérations réalistes à avoir sur les minimas sociaux, et sur une analyse réaliste de la pénibilité. La vraie pénibilité étant celle qui impacte l’espérance de vie, et la qualité de fin de vie.


                                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 14:29

                                              @Khal
                                              Bref proposer une réforme du régime des retraites sur une base de crasse incompétence, est vouée à l’échec. 

                                              .
                                              Des chercheurs de l’Insee donnent des chiffres qui permettent d’y voir plus clair sur la réforme des retraites.


                                            • Eric F Eric F 6 janvier 2020 10:07

                                              @Fifi Brind_acier
                                              prétendre que la baisse des effectifs dans le public serait une cause du problème de financement des retraites est une aberration, il y a au contraire augmentation des effectifs du public, et par ailleurs l’état abonde sous forme de pensions, ce n’est pas comme l’équilibrage des caisses du privé.


                                            • HELIOS HELIOS 1er janvier 2020 17:47

                                              ... quelle que soit la solution que nous pourrions trouver, elle ne sera pas applicable en France !

                                              Pourquoi, tout simplement parce que si la richesse crée par notre pays est réparti différemment, c’est a dire un peu plus pour l’homme (le système social) et un peu moins pour le capital (le système financier)... les mécanismes de concurrence libre et non faussée viendrons détruire cet équilibre très rapidement, par la loi, le dumping et les pratiques commerciales douteuses au point qu’en 10 ans la France sera comme le Venezuela.

                                              La seule et unique solution, tout le monde la connait et ce n’est pas en mettant des caissières aux supermarchés ou dans les péages des autoroutes que cela fera avancer le schmilblick... c’est en revenant a des frontières intelligentes pour notre pays.

                                              Comme votre peau, la frontière est la pour protéger et vous vous faites tous avoir en acceptant les arguments de ce qui vous font croire a la réversibilité des échanges : Ce n’est pas parce qu’on mettra des contrôles et des droits de douanes que plus personne n’achètera français. Je le vois tous les jours depuis là où je suis, quand il y a un produit français sur le marché, même plus cher, il y a des clients qui achètent... c’est juste un choix arbitré par des valeurs a un instant donné : qualité, image, disponibilité.

                                              La vocation de la France n’est pas d’inonder le monde de ses produits, nous ne seront jamais l’usine du monde et ses inconvénients et c’est tant mieux.

                                              Par contre, la vocation d’un état, c’est bien de rendre plus heureux sa population par ses différentes actions sociales et économiques... et pour se faire, comme pour une quelconque famille, on ne peut indéfiniment vivre au dessus de ses moyens, il faut produire en France d’abord !!!


                                              Demain, il faudra choisir entre s’arreter quelques secondes a un poste frontière ou signer un justificatif quelque part...(désagréable, certes) ...

                                              ou bien rejoindre le Venezuela... rappelez-vous, il est riche mais ne fonctionne plus ! (et il y en a plein d’autres).

                                              ░░ BONNE ANNÉE A TOUS. ░░


                                              • Loulou 1er janvier 2020 17:53

                                                Bonne année tout le monde !

                                                En naviguant sur la toile, voici que je trombe (You tube) sur le fameux débat de 2017 Marine Le Pen/ Macron. Vous me direz ? Qu’est-ce que ça a avoir avec les caissières ? Moi de toute façon, je préfère les caissières et caissiers aux machines qui m’embrouillent ! Et je préfère le paiement en espèces !

                                                Eh bien si, en visionnnant ce débat, j’ai vu un Macron arrogant et déjà triomphant dénigrer son adversaire sans arrêt pour la discréditer et ne pas la laisser dire certaines vérités ! Et c’est en grande partie comme ça qu’il a bluffé tant d’électeurs ! Aujourd’hui, on voit la réalité. Ce matin, chez Bourdin, Martinez (moins dur qu’on ne le croit) s’est défilé à la question de savoir s’il avait lui-même voté Macron !

                                                Marine a été mauvaise selon la plupart des commentateurs, elle ne faisait pas lepoids ! Et pourtant, écoutez, faites des pauses, réfléchissez, il a déjà fait appliqué ce qu’elle lui reprochait, nous voyons maintenant la réalité de cet homme qu’elle accusait d’obéir aux banques et puissances d’argent. Il l’avait facile d’ironiser ! On a vu ce qui est arrivé avec Whirpool ! Elle explique (ou tente d’expliquer malgré les interruptions habiles de son adversaire madré) que la société qu’elle propose n’est pas celle qui va s’imposer. Eh bien, voilà, dans le commerce comme ailleurs, nous y sommes (même si l’oeuvre malfaisante n’est pas encore achevée), elle parlait avec raison, ceci même si elle savait qu’elle allait perdre, elle en profitait pour annoncer des vérités, prêcher dans le désert.

                                                Encore une fois « Bonne année » ou même meilleure, c’est à le souhaiter pour notre pays et toute l’humanité et je ne suis pas un supporter du R.N. Croyez moi !


                                                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 14:35

                                                  @Loulou
                                                  elle en profitait pour annoncer des vérités, prêcher dans le désert.

                                                  .
                                                  L’ennui c’est que critiquer, c’est bien, sortir de l’ UE, de l’euro et de l’ OTAN, c’est quand même le plus sûr moyen de ne plus avoir à appliquer les feuilles de route anti sociales de Bruxelles...
                                                  .
                                                  On attend que la FI et le FN se réveillent et mettent le Frexit comme condition première à leur programme ! Si nous ne sortons pas rapidement de ce machin européen, tout le modèle social français va y passer, et nous finirons comme les Grecs.


                                                • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 2 janvier 2020 12:31

                                                  Qu’est-ce qu’elle propose la dame ? Rien du tout comme d’hab. Faut pas attendre une réflexion approfondie, il suffit de dire que le « libéralisme », terme que l’on se garde de définir trop précisément (libéralisme politique comme chez Tocqueville, moral ou plutôt amoral comme chez les Clinton ou la gauche US, ou économique), c’est mal, c’est la cause de tous nos problèmes, pour faire un article sur AV. qui plaira aux gauchistes de service.


                                                  • HELIOS HELIOS 2 janvier 2020 17:54

                                                    @Bernard Mitjavile

                                                    ... vous avez raison, toutes les « sales gueules » de la politique française ne proposent rien... donc, pas de problème, continuez à voter Macron ou son clone la prochaine fois, gardez-vous d’écouter les autres et d’essayer de comprendre, continuez à propager les informations biaisées qui vous plaisent... et puisque vous aimez tant le système actuel, surtout ne changez rien, et ne vous plaignez pas.


                                                  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 janvier 2020 17:42

                                                    @HELIOS Je ne sais d’où vous tirez que j’ai voté Macron ou que je soutiens « le système actuel ». Je dis seulement qu’avant de dire tout le mal que l’on veut du « libéralisme », il convient de bien définir ce terme si l’on ne veut pas écrire n’importe quoi. Mais il s’agit là sans doute d’un effort de rigueur qui doit largement dépasser vos moyens intellectuels.


                                                  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 19:53

                                                    @Bernard Mitjavile
                                                    « libéralisme », il convient de bien définir ce terme si l’on ne veut pas écrire n’importe quoi.

                                                    Le néolibéralisme : « Les Evangélistes du marché » Keith Dixon

                                                    1/ Lutter contre les idées keynésiennes de gestion tripartite de l’économie (Etat, entreprises, syndicats) ; lutter contre toute prétention de l’Etat à intervenir dans l’organisation du marché économique. L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ».

                                                    2/ Défendre l’idée d’un marché économique libérale s’auto-régulant. C’est la réactualisation de la « main invisible » d’Adam Smith.(...)


                                                  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 5 janvier 2020 20:32

                                                    @Fifi Brind_acier Bonsoir, c’est une définition bien limitée d’un courant idéologique remontant à Montesquieu au 18 eme, Tocqueville au 19 et des personnes comme Raymond Aron au 20eme et visant à défendre la liberté de l’individu face à l’Etat, maintenir la séparation des pouvoirs au sein de l’Etat etc.. C’est un peu facile et réducteur de nier ses apports et d’en faire la source de tous les problèmes.


                                                  • Attila Attila 5 janvier 2020 20:54

                                                    @Fifi Brind_acier
                                                    L’« interventionnisme » y est dénoncé comme la source des tous les maux que ce soit du chômage ou de l’inflation. L’Etat est, selon eux, par essence, « totalitaire ». "
                                                    Ça, c’est le point de vue des libéraux et ultralibéraux.
                                                    Les néolibéraux sont passé de l’État ennemi des libertés à l’État qui agit pour le marché. Non pas l’État régulateur du keynésianisme mais l’État au service du marché. Par exemple, après 2008, les banques ont été renflouées par de l’argent public : c’est du néolibéralisme, pas du libéralisme. Pour les libéraux, les entreprises doivent assumer les conséquences d’une mauvaise gestion sans que l’État n’intervienne.



                                                  • Bernard Mitjavile Bernard Mitjavile 6 janvier 2020 01:13

                                                    @Fifi Brind_acier Une chose de sûre, avec le taux de prélèvements obligatoires le plus élevé des pays industrialisés, (autour de 54%) et 36 régimes spéciaux de retraite, l’économie française la France ne peut être considérée comme libérale au sens classique du terme.


                                                  • sleeping-zombie 3 janvier 2020 16:42

                                                    Bonjour Monolecte,

                                                    En tant qu’informaticien, mon métier consiste justement à tuer au maximum tous ces emplois. Je le fais en toute connaissance de cause, et même avec fierté. Je ne me vois pas pour autant comme un destructeur de vie et profiteur de la misère humaine. Etrange non ? En fait, mon principal désaccord avec ton billet, aussi bien écrit soit-il, porte là-dessus

                                                    Parce qu’en fait, le projet, ça n’a jamais été d’améliorer quoi que ce soit aux conditions de vie des unes ou des autres, de rendre le boulot moins pénible ou l’approvisionnement des familles plus simple ou agréable. Non, le projet, c’est le profit.

                                                    De quel projet parle-t-on ? Le projet de qui précisément ? Qui le fait ce « projet de profit » ?

                                                    Les bourgeois ? eux-mêmes n’ont pas décidé du monde dans lequel nous évoluons. Les prolétaires ? Ils aiment autant l’argent que les bourgeois, si ce n’est plus, mais ils clament tous subir ce monde... En fait personne.

                                                    Le monde est ce qu’il est parce qu’on en a hérité ainsi. A notre charge de le rendre un peu meilleur avant de le refiler aux suivants...

                                                    Quant à moi, je continue d’automatiser tout ce qui peut l’être, ça crée du temps libre. Si la société continue d’appeler « chômage » le temps libre plutôt que « vacances », c’est pas (trop) mon problème : j’aime mon travail presqu’autant que mes vacances. Bref, je continue à détruire ces boulots de merde, tout en voyant qu’on a jamais eu collectivement autant le pouvoir de créer une société fondée sur autre chose que le travail et le profit...

                                                    Bonne année !


                                                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 janvier 2020 14:47

                                                      @sleeping-zombie
                                                      Le monde est ce qu’il est parce qu’on en a hérité ainsi.


                                                      Sans doute, le hasard, ou les petits hommes verts venus de la planète Mars ?
                                                      On ne vous dit pas tout, mais ce sont bien des humains qui décident du monde dans lequel nous vivons !
                                                      .
                                                      Ces décisions ont été prises par des responsables politiques et économiques, à l’ OMC, au GATT, au Pentagone, à Londres, à Washington, à Berlin, à Francfort et à Bruxelles. Ils ont des noms et des visages.

                                                      « UPR Qui gouverne vraiment la France et l’Europe ? »


                                                    • sleeping-zombie 5 janvier 2020 20:14

                                                      @Djam
                                                      Et grâce aux médias qui nous donnent à voir ce que l’on veux, et rien de plus, on peut aussi s’auto-apitoyer à moindre cout.
                                                      A mes yeux, sur Terre, on n’a jamais aussi bien vécu que maintenant.


                                                    • sleeping-zombie 5 janvier 2020 20:19

                                                      @Fifi Brind_acier
                                                      mais ce sont bien des humains qui décident du monde dans lequel nous vivons !


                                                      ...
                                                      c’est exactement ce que je dis : des humains qui font ce qu’ils peuvent, avec ce qu’ils ont. Considérer une tâche faisable par un robot comme un métier est une erreur, y a rien de nouveau sous le soleil depuis la domestication des animaux...
                                                      Et où est le problème précisément ?

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