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Accueil du site > Actualités > Société > Le retour du permis blanc ou comment désinformer ses lecteurs

Le retour du permis blanc ou comment désinformer ses lecteurs

Permis Le 22 juin dernier, le Parisien a publié un article intitulé “Le retour du permis blanc”. Le titre de cet article a probablement été choisi pour son caractère accrocheur mais certainement pas son exactitude juridique.

Un titre accrocheur en effet alors que de plus de plus de français voient leur permis de conduire annulé après avoir épuisé leur capital point en multipliant souvent les petites infractions au code de la route.

Reste que le titre est trompeur car inexact sur le plan juridique car si le permis blanc a bien existé en droit français, il n’a jamais disparu. Il ne peut donc être de retour !

Il convient avant toute chose d’indiquer (ou rappeler) que “le permis blanc” est un dispositif qui permet aux magistrats chargés de juger les infractions au code de la route de suspendre le permis de conduire du prévenu tout en lui laissant la possibilité de conduire pour les seuls besoins de son activité professionnelle.

Le permis blanc ne peut être ordonné que suite à une décision de suspension judiciaire du permis de conduire et non en cas d’annulation du permis de conduire pour défaut de points.

Ce système permet la répression et évite toutefois que la suspension de permis de conduire n’ait des conséquences parfois dramatiques pour le condamné mais aussi par ricochet pour sa famille.

Toutefois en 2003, notre Président d’aujourd’hui, Ministre de l’Intérieur de l’époque a soumis au parlement un texte visant à lutter contre la délinquance routière.

La Loi n°2003-495 du 12 juin 2003 renforçant la lutte contre la violence routière a notamment exclu du bénéfice du “permis blanc” un certain nombre d’infractions parmi les plus graves (des délits).

C’est donc à compter de l’entrée en vigueur de ce texte qu’il est devenu impossible de solliciter des juges un permis blanc pour les infractions suivantes :

- délit de grand excès de vitesse (+50km/h en état de récidive).

- conduite sous le coup d’une suspension ou d’une annulation de permis

- refus de se soumettre au contrôle d’alcoolémie

- conduite en état d’alcoolémie (à partir de 0,40 mg/l d’air) ou sous conduite sous l’emprise de produits stupéfiant

- délit de fuite avec mise en danger d’autrui.

Pour toutes les contraventions sanctionnées d’une suspension de permis de conduire (à l’exception de l’excès de grande vitesse), il est encore possible de solliciter le bénéfice d’un permis blanc.

Alors me direz-vous pourquoi le Parisien évoque un retour du permis blanc ?

Avant tout pour vendre du papier mais surtout parce que le 13 mars dernier, le Conseil d’Etat en sa formation des référés a rendu un arrêt qui semble présenter un intérêt particulier pour les personnes ayant vu leur permis de conduire annulé faute de points.

Le cas traité est un classique du genre : Un professionnel de la route, en l’espèce un chauffeur de taxi, se voit notifier par le Préfet l’annulation de son permis de conduire après avoir commis 11 infractions au code de la route qui ont ramené son capital point à zéro.

Le permis de conduire étant son outil de travail, il saisit un avocat qui va se charger de saisir le Tribunal administratif d’un recours contre la décision du Préfet. Parallèlement, son conseil présente une demande de suspension de la décision attaquée devant le juge des référés.

A ce stade une précision s’impose. Le recours engagé contre la décision du Préfet ne suspend pas cette décision. Cela signifie qu’en théorie, la décision d’annulation du permis de conduire s’applique pendant toute la procédure devant le Tribunal administratif. Or la justice administrative étant ce qu’elle est, une procédure devant le tribunal administratif dure plusieurs années.

On comprend très vite qu’entreprendre un recours contre une telle décision perd de son intérêt s’il faut attendre 3/4 ans pour éventuellement obtenir gain de cause. Entre temps, notre chauffeur de taxi aura déjà repassé son permis.

C’est pourquoi le législateur a prévu la possibilité de solliciter auprès du juge des référés administratifs la suspension de la décision contestée dans l’attente du jugement au fond. On parle d’un référé-suspension qui est prévu par l’article L.521-1 du Code de justice administrative :

Article L521-1

Quand une décision administrative, même de rejet, fait l’objet d’une requête en annulation ou en réformation, le juge des référés, saisi d’une demande en ce sens, peut ordonner la suspension de l’exécution de cette décision, ou de certains de ses effets, lorsque l’urgence le justifie et qu’il est fait état d’un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la décision.

Lorsque la suspension est prononcée, il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision dans les meilleurs délais. La suspension prend fin au plus tard lorsqu’il est statué sur la requête en annulation ou en réformation de la décision.

 

Plusieurs conditions strictes doivent être remplies pour satisfaire aux exigences du texte :

- il faut avoir saisi le tribunal d’une demande au fond.

- soutenir un argument laissant douter de la légalité de la décision attaquée.

- l’urgence.

Et c’est la que l’arrêt du 13 mars prend tout son intérêt. En effet, les juges administratifs ont toujours été très restrictifs en examinant les demandes de référé-suspension en matière d’annulation de permis de conduire notamment quant à la condition de l’urgence.

Nombre de demandeurs ont fait plaider la gravité des conséquences de l’annulation de leur permis sur leur situation professionnelle.

Mais les juges leur opposaient souvent les impératifs de sécurité routière en expliquant qu’un individu qui a commis un nombre important d’infractions au code de la route en un laps de temps réduit devait en assumer toutes les conséquences.

Il était donc quasiment illusoire d’obtenir en référé la suspension de la décision du Préfet.

L’arrêt du 13 mars 2009 semble infléchir cette position car bien qu’il soit relevé 11 infractions au débit de notre chauffeur de taxi, le Conseil décide de suspendre la décision d’annulation de son permis de conduire au regard de sa situation professionnelle.

Il peut donc continuer de conduire dans l’attente du jugement du tribunal au fond.

Reste à savoir si d’autres décisions de ce genre suivront. Ce serait une bonne nouvelle pour tous les automobilistes et professionnels de la route qui au fil de milliers de kilomètres à l’année risquent de commettre sans être des fous du volant des infractions ramenant leur capital point à zéro.

J’espère que ces quelques explications vous auront permis de comprendre, contrairement à ce qu’on a voulu vous faire croire, que le permis blanc n’est pas de retour.


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15 réactions à cet article    


  • plancherDesVaches 24 juin 2009 13:29

    Et vous lisez le parisien.... ???


    • Laurent Binet 25 juin 2009 00:14

      Bien sûr ! comment suivre autrement l’actualité transferts du PSG ??


    • plancherDesVaches 28 juin 2009 21:45

      Certes...

      Avant l’époque sarkosienne, je roulais à 170 et me faisait doubler par les parigots.
      Maintenant, à 140, ils roulent comme moi et j’ai même perdu 2 points sur mon permis.

      2 points. DEUX. La honte.

      Rappelez-moi combien de morts en moins.... ???


    • Jean-paul 24 juin 2009 17:09

      Moi ce qui m’embete a l’etranger c’est qu il faut avoir un permis de conduire en papier + un livret en papier (permis international ) Dans quel portefeuille vous mettez les 2 ????


      • HELIOS HELIOS 24 juin 2009 19:22

        Etant un bon français, j’ai toujours été fortement attaché aux valeurs de notre république... en particulier les 3 principales qui sont gravées au fronton de nos edifices publics.

        Liberté, égalité, fraternité...

        Liberté et fraternité, je connais bien...

        Mais égalité, en l’occurence et pour ce que je viens de lire dans cet article, il y an, au fond de la bouche, un drole de gout !

        Hors de question dans ce commentaire de remettre sur le tapis l’usage du permis a point, de la contravention etc... non, mais, pour moi, le chauffeur de taxi n’a pas plus le droit que n’importe qui de reclamer l’indulgence de la part d’un juge au nom d’une quelconque difficulté professionnelle.

        Combien de personnes peuvent se retrouver socialement, familialement ou même en terme de santé, atteint dans leur droits fondamentaux lors de l’application d’une suspension de permis. il n’y a il que le professionnel qui compte ?

        Je voudrais seulement que dans le débat qui vient de naitre a propos de ce chauffeur de taxi on realise bien qu’il y a la une inegalité devant l’administration.

        Je sais que l’on soit riche et puissant ou pauvre et souvent seul la societé est bien inégale. Coluche avait raison, il y en a qui sont plus egaux que d’autres.

        Pour moi, le chauffeur de taxi DOIT rendre sont permis, ou alors la justice DOIT examiner toutes les requetes et les juger en ne considerant pas seulement l’activité professionnelle, mais la realité sociale au sens large.






        • emmanuel muller emmanuel muller 25 juin 2009 09:50

          Sanction et passe droit sont les deux mamelles du contrôle...

          Cette remarque sur l’égalité est gorgée de bon sens, mais au manettes le pragmatisme consiste à étendre l’applicabilité de la sanction et l’applicabilité du passe droit pour étendre les possibilités de punition / récompense et la porté de ces leviers.

          C’est ici, un exemple, on pourrait en citer beaucoup d’autres.


        • maharadh maharadh 24 juin 2009 20:38

          Vous savez un peu de pub pour les avocats ils ont l’air d’en avoir besoin en ce moment les diffusions à la radio pour cette corporation le prouve il faut dire que seuls les riches et les puissants peuvent se payer ces bonimenteurs.

          Je rejoint tout à fait le commentaire d’hélios ci-dessus et je citerai aussi l’ami Coluche
          Il y a deux sortes de justice : vous avez l’avocat qui connaît bien la loi, et vous avez l’avocat qui connaît bien le juge (Le chômeur, 1986)

          Avec cette citation Coluche est encore d’actualité + de 20 ans après son décès tragique.


          • Laurent Binet 25 juin 2009 00:13

            Vous est un rigolo vous. Je me suis demandé si ca valait la peine de vous répondre tellement votre commentaire sonne radio bistrot.

            Sauf que ce que vous n’avez pas compris, c’est que s’il ne se trouvait pas des avocats pour mener ces procédures pour leurs clients, ce type de décision n’existerait pas. La jurisprudence n’évoluerait jamais.

            Or cette décision peut profiter à d’’autres personnes (pas forcément des taxis) qui ont un besoin impératif de leur permis pour travailler, un chauffeur livreur dont on sait qu’ils sont tous des nantis, un artisan plombier, un salarié du batiment qui doit se rendre sur des chantiers ...

            SI un jour ca devait vous arriver, vous seriez bien heureux de trouver un des ces bonimenteurs pour défendre votre cas.

            Mais c’est tellement plus facile de faire des généralités et de casser du sucre sous couvert d’anonymat sur le net.


          • maharadh maharadh 25 juin 2009 00:27

            je reconnais là bien la rhétorique de votre corparatisme « c’est le »bonimenteur" qui vous gène ?

            Il est vrai qu’il n’y a que la vérité qui blesse.

            Pourquoi l’anonymat ? vous êtes un adepte d’hadopi ?


          • Laurent Binet 25 juin 2009 21:08

            Ce qui me gêne ce sont les généralités, je fais un article pour expliquer que le titre tu parisien est trompeur et expliquer l’arrêt qu’il évoque et vous répondez par des généralités en descendant la profession d’avocat.

            Vous êtes juste hors sujet.

            Quant à l’anonymat, il ne concerne que vous, je poste sous mon identité véritable.

            Bref ...


          • Yannick Harrel Yannick Harrel 24 juin 2009 22:07

            Bonjour,

            « Il peut donc continuer de conduire dans l’attente du jugement du tribunal au fond. »

            Effectivement trop rapidement les journalistes ont sauté sur une décision de la juridiction administrative en pensant que le permis blanc était de retour. Que nenni puisque l’affaire ne concerne que l’application du référé-suspension quant à l’annulation d’un permis de conduire : c’est un sursis temporaire jusqu’à la décision finale et ne concernera de toute manière qu’une partie infinitésimale des conducteurs privés de leur papier rose.

            La répression qui tient lieu de sécurité routière ne m’a jamais profondément convaincu : d’une part parce qu’une quantité non négligeable désormais de personnes privées de permis continuent à rouler sans le précieux sésame et d’autre part parce que le danger sur la route ne tient malheureusement pas qu’à la vitesse mais à de multiples facteurs (la pression des pneus, le respect des distances, la somnolence au volant, l’oubli de signaler un changement de direction, l’arrêt aux stops etc.). La surenchère dans ce domaine produit dorénavant l’inverse : la création de délinquants là où l’objectif (officiel je précise) était justement de juguler le phénomène.

            Cordialement


            • Laurent Binet 25 juin 2009 00:07

              "Pour moi, le chauffeur de taxi DOIT rendre sont permis, ou alors la justice DOIT examiner toutes les requetes et les juger en ne considerant pas seulement l’activité professionnelle, mais la realité sociale au sens large"

              Personne n’a dit le contraire mais le juge ne peut examiner que les requêtes qui lui sont soumises.

              Vu l’arrêt rendu, si le demandeur avait été un « simple » salarié ayant un besoin impératif de son permis de conduire pour travailler, il aurait obtenu la même décision.

              Je pense par ailleurs que vous avez une définition de l’égalité devant la loi qui ne correspond pas à sa réalité juridique. l’égalité devant la loi est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon par la loi ce qui signifie qu’aucun individu ou groupe d’individus ne doit avoir de privilèges garantis par la loi.

              En l’espèce il s’agit d’une décision de justice qui ne traite que du cas spécifique du demandeur sans établir une règle spécifique à la profession de taxi.


              • maharadh maharadh 25 juin 2009 00:11

                @Yannick Harrel,
                Bonsoir, je suis en désaccord sur certains points de votre commentaire en effet
                je vous cite :
                « La répression qui tient lieu de sécurité routière ne m’a jamais profondément convaincu »

                • Comment expliquer vous alors les milliers de vies épargnées ?
                • Par le comportement soudainement et miraculeusement apaisé ?
                Bien que très regrettable la politique de répression est hélàs une nécessité dans notre pays pour diverses raisons , d’abord culturelles, le français à un tempérament latin et celà se ressent également sur la route, ensuite des infrastructures inadaptées une signalisation archaïque mais et surtout les comportements dont l’individualisation forcenée de la majorité des usagers qui pensent que la route est un espace public qui leur appartient et qu’ils peuvent y faire ce qu’ils veulent ,au mépris du code de la route et surtout des autres, je regrette mais la route celà se partage .La mort routière dépend d’abord de nos incohérences et du défaut de maîtrise de notre système de transport. Il est techniquement facile de réduire le nombre de victimes, sans terrorisme policier, sans altération de nos possibilités de déplacement, sans drame pour notre économie.

                Nous pouvons juger les valeurs d’une société sur son taux de mortalité par accident de la route. Celui de la France est un des plus élevés d’Europe malgré les dernières années ou des milliers de vies ont étés épargnées, seuls quelques pays européens nous dépassent en inefficacité, habituellement le Portugal et la Grèce, mais la Suède et la Grande Bretagne ont une civilisation et une administration deux fois plus respectueuses de la vie.

                Votre autre erreur ,je cite , "La surenchère dans ce domaine produit dorénavant l’inverse : la création de délinquants là où l’objectif (officiel je précise) était justement de juguler le phénomène."
                L’objectif depuis la prise de conscience du carnage , depuis 2003 c’est de réduire la mortalité et les bléssés qui ont également un coût économique énorme pour un pays.

                Pensez vous que vous serez plus en sécurité sur les routes si on redonne les permis blancs aux délinquants ?

                Votre raisonnement est-ce vider les prisons pour manque de place ?

                Que les forces de l’ordre soient plus tolérantes envers les petites délinquances ?

                Tolérer une situation qui produit une telle quantité de malheur n’est pas la traduction d’une indifférence parmi d’autres, c’est un signe grave de déshumanisation.

                Pourquoi sommes-nous plus barbares ou incompétents que d’autres ? Cette situation traduit-elle des conditions géographiques sur lesquelles nous n’avons pas de prise ? Qui a la responsabilité de ces insuffisances : l’individu ? les organisateurs de notre politique de transport ? Pouvons-nous modifier cette situation ?

                Les causes que vous citez, fatigue,somnolence,clignotants sont responsables d’accidents certes mais très loin derrière la vitesse, l’alcool,les drogues et les comportements que celà induit.
                Cordialement,


                • maharadh maharadh 28 juin 2009 09:13

                  @ l’auteur,
                  Non pardon, je ne suis pas d’accord sur ce que vous écrivez sur l’anonymat en effet en tant que homme de l’art vous n’êtes pas sans savoir que l’on ne change pas les règles d’une convention comme cela vous arrange. Agoravox commes 99% des forums laisse le choix à leurs intervenants , puisque vous mettez en avant cette règle et que vous vous avez choisi de paraître sous votre véritable identité encore que le fait de mettre un pict et un nom comme avatar n’est pas la preuve que vous êtes la personne telle que vous vous décrivez dans votre CV et puis m’enfin il faut comparer ce qui est comparable votre billet n’est me semble t’il que de la pub pour votre profession et donc nous pouvons comprendre pourquoi vous semblez être contre l’anonymat on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même.

                  Perso je laisse des « généralités » comme vous l’écrivez mes généralités qui ont visiblement l’air de vous agacer, me trompè-je ?

                  Et pour terminer puisque dans votre réponse vous me reprocher d’attaquer votre profession ce qui est exact par ailleurs autant que les reproches que vous m’adressez en vaillent la peine, la majorité des personnes ayant eût à faire avec votre corporation comprendront ces traits d’humour et vous voudrez bien en relativisez les traits.

                  Par ailleurs en cliquant sur mon avatar vous avez également mes civilités ainsi que sur mon Blog personnel dont je vous joint le lien après ces quelques mots d’humour.

                  En même temps cela fera un peu de lecture pour les internautes qui en ont un peu ras le bol des sempiternels articles consacrés à la haine de l’autre.

                  Bien cordialement.
                  mahardh avatar librement choisi .

                  Pourquoi les serpents ne mordent-ils jamais les avocats ?
                  Courtoisie confraternelle...

                  Comment distinguer un avocat écrabouillé sur la route, d’un coyotte écrabouillé sur la route ? La dépouille du coyotte est précédée de marques de freinage...

                  Un médecin, un architecte et un avocat sont en train de diner dans le restaurant d’un club de golf. Ils comparent les mérites de leurs chiens respectifs, qu’ils présentent comme des animaux extraordinaires.

                  Un pari est lancé, et son montant ira au propriétaire dont le chien aura fait preuve du comportement le plus admirable.

                  Le médecin appelle son chien : « Hippocrate, viens ici ! » Le chien arrive alors et son maître lui ordonne d’accomplir son travail. Le chien fonce sur le practice de golf, déterre un grand nombre d’os qu’il rapporte au country-club ; il reconstitue alors un squelette humain complet et articulé. Son maître le félicite et lui donne une friandise.

                  L’architecte, peu impressionné, appelle son chien : « Compas, viens ici ! » Le chien arrive alors et son maître lui ordonne de faire son travail. Le chien se jette sur le squelette, le machouille et le réduit en petits morceaux qu’il réassemble afin de créer une maquette en modèle réduit du Taj Mahal. Son maître le félicite et lui donne une friandise.

                  L’avocat, peu impressionné, appelle son chien : « Bouse de merde, viens ici ! » Le chien arrive alors et son maître lui ordonne de faire son travail. Immédiatement, le chien sodomise les deux autres, leur vole leurs friandises, vend la maquette du Taj Mahal aux enchères aux autres membres du club afin de payer sa cotisation et part jouer au golf...

                  Un avocat vient d’arriver au Paradis, mais n’est pas satisfait de sa condition. Il se plaint et se voit rétorquer qu’il lui faut faire appel de sa situation, mais que le délai d’attente est de trois années avant que son appel soit entendu. Il se plaint encore plus, car trois années, c’est très long... mais ses remarques ne sont pas entendues.

                  Il est alors sollicité par le Diable qui lui affirme être en mesure d’arranger sa procédure dans les trois jours, si il consent à venir plutôt en Enfer. Enthousiasmé, l’avocat le questionne sur la brièveté du délai ; le Diable lui explique : « c’est simple, nous avons tous les Juges... ».

                  Le Ministère de la Santé a annoncé que l’on utiliserait plus de rats pour des expérimentations médicales. On utilisera plutôt des avocats, et ce, pour trois bonnes raisons :

                  - Il y a plus d’avocats que de rats.
                  - Les chercheurs s’attachent moins sentimentalement aux avocats qu’aux rats.
                  - Il y a des choses que les rats refuseront toujours de faire.

                  Assister un criminel avant qu’il soit arrêté, c’est être son complice.
                  Assister un criminel après qu’il soit arrêté, c’est être son avocat.

                  Il faisait si froid la semaine dernière que j’ai vu des avocats avec les mains dans leurs propres poches...

                  Un homme demande à un avocat : « quel est le montant de vos honoraires ? »
                  L’avocat lui répond qu’il est de 500€ pour trois questions.
                  l’homme lui demande alors : « n’est-ce pas un peu excessif ? »
                  et l’avocat lui répond : « Si. Quelle est votre troisième question ? »

                  Une vieille femme vient voir son avocat car elle doit lui payer une note d’honoraires de 50 €. Elle lui remet un billet de 50€, mais ne se rend pas compte qu’un autre billet du même montant est resté collé au premier.

                  Le soir même, l’avocat se rend compte de l’existence de ce second billet, et est alors tourmenté par une très grave question éthique : « Dois-je en informer mon associé ? »...

                  On demandait à un avocat si il aimerait devenir Témoin de Jéhovah. Il déclina l’offre car il n’avait pas vu l’accident, mais affirma être intéressé par la reprise du dossier...

                  Un sous-officier de la marine débarqué à Djbouti, se dirige vers un « djou-djou market » (marché africain où l’on vends des objets magiques).

                  Sur un stand, il y a des bocaux dans lesquels baignent des cerveaux. Le vendeur promet que le client qui ingère l’un de ces cerveaux sera immédiatement aussi intelligent que feu leur propriétaire.

                  Notre officier de marine plonge sans hésiter la main dans sa poche pour découvrir que sa fortune se limite à 10 dollars. Attiré par une cervelle de belle taille, il interroge le vendeur :

                  - quel est le prix de ce cerveau ?
                  - C’est le cerveau d’un chercheur, il coûte 10 000 €
                  - Et celui-ci ? demande-t-il à propos d’un cerveau plus petit.
                  - C’est un très beau cerveau, celui d’un médecin ; seulement 7000 €

                  Découragé par le prix excessif du cerveau du chercheur, puis du médecin, il est tenté de renoncer quand il aperçoit un cerveau minuscule au bout de l’echope.

                  - Combien me coûtera ce cerveau ridicule ? demande t-il au vendeur.
                  - ce cerveau coûte 200 000 dollars, c’est le cerveau d’un avocat.
                  - Voyons, comment un si petit cerveau peut-il coûter aussi cher ?
                  - Mon pauvre ami, lui répond le vendeur, vous n’avez pas idée du nombre d’avocats qu’il nous a fallu tuer pour récolter ces petits bouts de cervelles.
                    
                  Humour ? Questions réellement posées à des témoins par des procureurs ou des avocats durant des procès et, dans certains cas, il y a la réponse donnée par des témoins futés. Ces phrases sont extraites d’un livre appelé « Disorder in the Court ». À part la traduction, les phrases ont été dites exactement comme c’est écrit.

                  Avocat : Qu’a donné le prélèvement de tissu vaginal ? Témoin : Des traces de sperme.
                  Avocat : Du sperme masculin ?
                  Témoin : C’est le seul que je connaisse.

                  Avocat : Avez-vous couché avec lui à New York ?
                  Témoin : Je refuse de répondre à cette question.
                  Avocat : Avez-vous couché avec lui à Chicago ?
                  Témoin : Je refuse de répondre à cette question.
                  Avocat : Avez-vous couché avec lui à Miami ?
                  Témoin : Non.

                  Avocat : Ce matin du 25 juillet, vous vous êtes rendu, à pieds, de votre ferme à l’étang à canard ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Donc, vous êtes passé à quelques mètres de l’enclos à canard ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Avez-vous remarqué quelque chose de spécial ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Bien, pouvez-vous dire à la cour ce que vous avez vu ?
                  Témoin : J’ai vu George.
                  Avocat : Vous avez vu George, l’accusé dans ce procès ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Pouvez-vous dire à la cour ce que George faisait ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Bien, pouvez-vous le dire s’il vous plaît ?
                  Témoin : Il avait son truc dans un des canards.
                  Avocat : Son « truc » ?
                  Témoin : Vous savez, sa b…. Je veux dire, son pénis.
                  Avocat : Vous êtes passé près de l’enclos à canard, la lumière était bonne, vous étiez sobre, vous avez une bonne vue, et vous avez clairement vu ce que vous nous avez expliqué ?
                  Témoin : Oui.
                  Avocat : Est-ce que vous lui avez dit quelque chose ? Témoin : Bien sûr !
                  Avocat : Que lui avez-vous dit ?
                  Témoin : « Bonjour George ».

                  Question : Quelle est le jour de votre anniversaire ? Réponse : 15 juillet.
                  Question : Quelle année ?
                  Réponse : Chaque année.

                  Question : Dans quoi êtiez-vous au moment de l’impact ?
                  Réponse : Un sweat-shirt Gucci et des Reeboks.

                  Question : Cette maladie, affecte-t-elle vraiment votre mémoire ?
                  Réponse : Oui.
                  Question : Et de quelle manière cela affecte-t-il votre mémoire ?
                  Réponse : J’ai oublié.
                  Question : Vous avez oublié. Pouvez-vous nous donner un exemple de ce que vous avez oublié ?

                  Question : Quelle fut la première chose que votre mari vous a dite quand il s’est réveillé ce matin-là ?
                  Réponse : Il a dit « Où suis-je, Cathy ? ».
                  Question : Et pourquoi cela vous a-t-il mise en colère ?
                  Réponse : Mon nom est Susan.

                  Question : Et à quel endroit a eu lieu l’accident ?
                  Réponse : Approximativement au kilomètre 499.
                  Question : Et où se trouve le kilomètre 499 ?
                  Réponse : Probablement entre les kilomètres 498 et 500.

                  Question : Le plus jeune fils, celui de 20 ans, quel âge a-t-il ?

                  Question : Étiez-vous présent quand votre photo a été prise ?

                  Question : Était-ce vous ou votre plus jeune frère qui fut tué durant la guerre ?

                  Question : Vous a-t-il tué ?

                  Question : À quelle distance étaient les véhicules au moment de la collision ?

                  Question : Vous étiez là jusqu’à ce que vous partiez, est-ce exact ?

                  Question : Combien de fois vous êtes-vous suicidé ?

                  Question : Elle avait trois enfants, vrai ?
                  Réponse : Oui.
                  Question : Combien de garçons ?
                  Réponse : Aucun.
                  Question : Il y avait des filles ?

                  Question : Docteur, combien d’autopsies avez-vous effectuées sur des morts ?
                  Réponse : Toutes mes autopsies on été effectuées sur des morts.

                  Question : Toutes vos réponses doivent être orales. À quelle école êtes-vous allé ?
                  Réponse : Orale.

                  Question : Vous souvenez-vous à quelle heure vous avez examiné le corps ?
                  Réponse : L’autopsie a commencé vers 20h30.
                  Question : Et M. Dennington était mort à cette heure ?
                  Réponse : Non, il était assis sur la table à se demander pourquoi je faisais une autopsie.

                  Question : Docteur, avant de faire votre autopsie, avez-vous vérifié le pouls ?
                  Réponse : Non.
                  Question : Avez- vous vérifié la pression sanguine ?
                  Réponse : Non.
                  Question : Avez-vous vérifié s’il respirait ?
                  Réponse : Non.
                  Question : Alors, il est possible que le patient ait été vivant quand vous avez commencé l’autopsie ?
                  Réponse : Non.
                  Question : Comment pouvez-vous en être certain, Docteur ?
                  Réponse : Parce que son cerveau était sur mon bureau dans un bocal.
                  Question : Mais le patient ne pouvait-il quand même pas être encore en vie ?
                  Réponse : Il est possible qu’il ait été encore en vie et en train d’exercer le métier d’avocat quelque part

                  http://life-in-the-dead.over-blog.com/


                  • c.d.g. 29 juin 2009 10:18

                    les retraits de permis ayant pris une telle proportion que l etat est obligé de trouver une soupape de securité s il ne veut pas avoir une revolte des veaux (pardon, des francais)

                    Le systeme etait pensé pour penaliser une minorité et accepte par une majorité conditionnée par TF1. Le probleme c est que la majorité est aussi touchée et que meme des electeurs UMP vont perdre leur permis (et ca c est pas bon pour les elections)

                    PS : le terme de veaux est celui utilisé par un expert : Charles De Gaulles

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