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Accueil du site > Actualités > Société > Les enfants face aux dérives sectaires

Les enfants face aux dérives sectaires

Bien loin de l’imaginaire collectif, les logiques sectaires sont aujourd’hui bien plus pernicieuses et bien moins visibles.
On les retrouve surtout au sein des « médecines » alternatives pratiquées par des thérapeutes autoproclamés.
Le dernier rapport de la Miviludes (Mission Interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires) publié en mai dernier dénonce ces nouvelles pratiques de santé non conventionnelles
Si le danger ne se trouve pas à tous les coins de rues pour vos enfants, il n’empêche que quelques précautions nécessaires s’imposent. 

Quel professionnel consulter si votre enfant rencontre des difficultés ? Où y a-t-il danger pour votre enfant ? Comment détecter ces pratiques déviantes ?

THERAPIES ET DEVIANCES...QUEL PSY CHOISIR POUR SON ENFANT ?

Dyslexie, hyperactivité, tocs ou encore difficultés scolaires....Il n’est pas toujours facile de trouver une solution miracle à ces problèmes. Oui mais voilà, la solution miracle n’existe pas.

La tentation est grande d’amener ses enfants chez un thérapeute quel qu’il soit.
Sachez qu’à l’heure actuelle la profession de psychothérapeute n’est ni protégée, ni reconnue. Seuls deux titres garantissent une formation universitaire solide : celle du psychiatre et du psychologue.

Le titre de psychologue est reconnu depuis 1985. Il a avant tout un rôle d’écoute et ne peut prescrire de médicaments.

Le psychiatre quant à lui, est un médecin ayant suivi une spécialisation en psychiatrie. Il peut prescrire des médicaments pour soigner ou atténuer les maladies psychiques. Il a aussi un rôle d’écoute.

En tout état de cause, eux seuls sont à même de pratiquer des psychothérapies.
Si votre enfant présente des difficultés, n’hésitez pas à vous renseigner sur la formation du "psy" qu’il consulte. Vous pouvez vous en assurer auprès de la DDASS (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre département. Elle recense tous les psys ayant un titre reconnu.

 


COMMENT DECELER LES PRATIQUES DEVIANTES ?

Certains enseignements recommandés par le thérapeute déviant peuvent vous mettre la puce à l’oreille.

"Il faut se méfier des discours qui préconisent de supprimer certains aliments, qui recommandent de ne pas vacciner les enfants, ou de ceux qui prétendent que l’enfant a des pouvoirs" précise Julien Jimenez, conseiller éducation auprès de la Miviludes.

Notez que le danger se cache aussi derrière les organismes de soutien scolaire mais pour Julien Jimenez " il est beaucoup plus difficile à déceler. Il n’y a pas de contrôle lors de l’ouverture".

Il préconise alors " de parler de ces organismes autour de soi, de discuter avec l’équipe éducative pour connaître le projet pédagogique et de surtout se méfier des discours de survalorisation de l’enfant ou de peur".

Et qu’il s’agisse du soutien scolaire ou de ces nouvelles thérapies, regardez les tarifs pratiqués, cela peut également être un signe de malveillance.
 
 
Source : http://www.securikids.fr/parents/maison/sante/415-les-enfants-face-aux-derives-sectaires

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25 réactions à cet article    


  • Krokodilo Krokodilo 4 novembre 2009 13:44

    C’est toujours bon d’en parler, surtout à l’heure où notre gouvernement semble protéger la Scientologie, et arrêter la surveillance des sectes (les policiers des RG jadis affectés à ce travail ont été déplacés à l’antiterorrisme, selon le Canard).


    • Clojea CLOJEA 5 novembre 2009 13:33

      @Krokodilo : Ah bon, La Scientologie protégée par le gouvernement ??? Ben non, car sinon la Scientologie ferait partie du paysage religieux français et on foutrait la paix aux scientologues ce qui n’est pas le cas. Quand à l’article ci dessus, pro psychs et anti progrès, je ne le cautionne pas. Les psychiatres font des traitements barbares dans les hopitaux, style électrochocs et chocs à l’insuline. Si vous avez le coeur bien accroché, regardez l’excellent film sur le docteur Nash, grand mathématicien des années 60, prix nobel, et qui a reçu d’innombrables chocs à l’insuline montrés dans le film. Une horreur. Ca ne soigne personne, ni ne guérit personne, par contre ça tue. Les Psychiatres sont de pseudos guérisseurs, et loin d’être une référence à qui s’adresser pour avoir des conseils.


    • plancherDesVaches 4 novembre 2009 14:53

      « Elle recense tous les psys ayant un titre reconnu. »

      RECONNU !!!!!

      Arrêtons de blaguer : n’importe qui peut mettre une plaque de psy « cologue » « qu’anal hyste » « ésotérique » « divinatoire » « empli des pouvoirs divins »,...A partir du moment où il est cautionné par une école qui lui coutera une fortune. (mais c’est un investissement, non ?)

      Et plaque dorée à l’or fin. Ca fait plus crédible.

      Ce qui se passe comme contamination religieuse additionné à la crise actuelle et ses conséquences déstabilise forcément tout le monde. Adulte comme gosse.

      De là à utiliser cette souffrance pour en profiter, la Mafia fait aussi cela en Italie lorsqu’il y a un tremblement de terre....


      • plancherDesVaches 4 novembre 2009 15:06

        J’auto-modère mon propos.

        Veuillez remplacer école par « école ».

        D’avance, merci.


      • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 04:47

        Par plancherDesVaches (xxx.xxx.xxx.86) 4 novembre 14:53

         « Elle recense tous les psys ayant un titre reconnu.
         »

        RECONNU !!!!!

         Arrêtons de blaguer : n’importe qui peut mettre une plaque de psy « cologue » « qu’anal hyste » « ésotérique » « divinatoire » « empli des pouvoirs divins »,...A partir du moment où il est cautionné par une école qui lui coutera une fortune. (mais c’est un investissement, non ?)

        Remarque non pertinente, puisque l’auteur prend bien soin de préciser que seuls les psychologues diplômés et les psychiatres sont reconnus et recensés par la DDASS, et le ministère de la santé.

        Il suffit donc de se renseigner pour échapper aux charlatans, dorés ou non.


      • jolala jolala 4 novembre 2009 16:00

        Non, cela est beaucoup plus compliqué que cela.

        la psychothérapie est une formation particulière : tous les psychologues et tous les psychiatres ne sont pas des psychothérapeutes.
        Mais il est vrai pour autant que le titre de psychothérapeute n’est pas réglementé en France.
        C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de rencontrer une personne qui partait faire un stage d’une semaine pour devenir « psychothérapeute chrétienne ». J’en frémis encore.

        • plancherDesVaches 4 novembre 2009 19:58

          Merci d’abonder dans mon sens.

          Et je n’entrerai exceptionnellement dans la critique de la religion ici même si ces médecines parallèles ne peuvent que recevoir cette étiquette.

          cotérapie est comme cologue.

          MAIS psychiatre est une spécialisation APRES 7 ANS DE MEDECINE ET EST LE SEUL DIPLOME D’ETAT CAR RECONNU PAR LA MEDECINE.

          En gros, si vous n’avez rien de grave, vous pouvez aller voir un charlatan. Il ne vous prendra QUE votre argent.
          Lorsque l’on a réellement un problème, on va voir un psychiatre et c’est remboursé par la sécurité sociale.


        • Fabien 09 Crazy Horse 4 novembre 2009 16:56

          Le rapport Miviludes dénonce aussi bien des gens qui comme moi s’interroge sur le « sens » sans pour autant être prosélyte (peut être que je devrais m’y mettre, ça rapporte il paraît...), que des gens qui exploitent le filon bien connu du new-age et effectue sur leur victimes un lavage de cerveau qui n’a rien à envier à celui que pratiquent les grands médias.

          En fait, c’est une tactique connue depuis des lustres : exemple :

          Mettez sur le même plan un gourou qui abuse charnellement et financièrement ses adeptes, et quelqu’un qui vit dans une ruine et essaie humblement avec deux-trois copains d’acquérir un maximum d’autonomie énergétique et alimentaire, et vous avez de bonnes chances que votre lecteur fasse l’association suivante :

          grand gourou qui extorque les biens de ses victimes = babs qui élève des chèvres et s’éclaire à la bougie.

          Mais passons sur les véritables desseins de la commission mivilude.

          Je ne nie pas qu’il y ait des dérives sectaires : j’y ai été confronté personnellement étant plus jeune, lorsque j’étais en quête d’un « maître », avant de le trouver en l’esprit. Je ne suis jamais tombé dans le panneau. Je sais néanmoins que tout le monde n’en réchappe pas...

          Mais il y a d’autres pièges qui me paraissent plus dangereux et plus difficiles à éviter que les dérives sectaires. Il s’agit des filets tendus par l’égrégore du marché et de ses lois, de la fosse à pieux du matérialisme triomphant, du gouffre béant des certitudes, des méandres du bavardage mental...

          Si vos enfants vont mal, c’est parce que l’humanité est souffrante, que la société se crispe, que la civilisation vacille, que le monde est méconnaissable, que la Terre se transforme peu à peu en désert, tout comme nos âmes sucées jusqu’à la moelle par les gourous du nouveau capitalisme...

          Je ne suis pas sûr que psychologues et psychiatre peuvent y faire quelque chose, en tout cas pas ceux que j’ai côtoyer pendant plusieurs années à la faculté. La science, pour le moment, ne peut pas trouver de remède au mal qui ronge les êtres en prise à une profonde misère spirituelle et morale, puisqu’elle-même est brimée par le carcan d’une vision matérialiste et mécanique, extrêmement réductrice de certaines réalité subtiles du et souvent impalpables du corps-esprit.

          Il faudra plus qu’un psychologue et bien plus que des discours pour sortir de la profonde léthargie et de l’inqualifiable lâcheté dans laquelle se complaisent nos égos soigneusement divertis par une bouffonnerie télévisuelle perpétuelle.

          Les chevalier du sens sont une espèce rare, et leur règne tarde à venir...


          • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 05:19

            Tout à fait d’accord avec vous.

            D’autant que, comme déjà dit dans d’autres sujets proches, la médecine occidentale est uniquement curative, et ne s’attaque, en général, pas aux causes, mais aux symptomes (pour les causes, il faut envisager des psychothérapies ou psychanalyses de longue durée, et ce n’est pas gagné.. ; d’autant que les psychanalyses ne sont pas remboursées).

            La France est le maître du monde en ce qui concerne la consommation des psychotropes ; anxiolytiques, antidépresseurs, tranquillisants, somnifères et autres prosaqueries.
            Ainsi sous léthargie, les gens (qui tentent donc de soigner de vrais troubles), ne sont pas en mesure de se poser les questions des causes de leurs malaises ; la médecine non plus.

            Comme dans les pires romans de science-fiction, on en arrive à un système de vie totalement invalidant (socialement, sociétalement, psychologiquement, physiquement), compensé par les pilules du bonheur, pour faire passer.... la pilule...

            D’où la recherche, chez certains, voire beaucoup, de solutions parallèles, comme une sorte de quête du sens d’une vie laminée par les conditions de son exercice.

            Mais poser les questions des causes, c’est ;
            -d’une part interroger le modèle social, sociétal, environnemental, dans lequel nous évoluons ; questions largement éludées par ceux qui n’ont aucun intérêt à les voir posées ; les tenants de l’ordre économique, financier, social...
            - d’autre part, c’est envisager une médecine globalisant le sujet ( être social, psychique ET physique), et opérant de manière plutôt préventive (comme les médecines orientales) ; et là, blocus total, et des autorités sanitaires, et, évidemment du formidable lobby des ultrapuissants laboratoires pharmaceutiques.

            Travaillez, consommez, nous nous occupons du reste.

            Les sectes ont de biens beaux jours devant elles...


          • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 05:32

            Comble d’ironie : le bandeau pub en haut de l’article : « mangez et maigrissez » !

            Des pilules pour tout :pour ne plus être angoissé, pour dormir, pour maigrir, pour être heureux, pour aimer, pour bander, pour ne pas vieillir, pour ne plus se poser de questions sur rien.

            Vous avez toutes les pilules pour être heureux ; pas contents ?

            Quant à l’amalgame fait par l’auteur avec les problèmes de vaccination, il n’est pas pertinent.
            Certes, certains vaccins sont indispensables et protecteurs, mais c’est loin d’être le cas de tous ; je ne citerai pas ici les multiples accidents et conséquences diverses liés à des vaccins qui ont engendré plus de problèmes que de solutions ; ils sont connus de tous.

            Aussi, pour ce qui est de la vaccination des enfants, il me semble nécessaire de s’en tenir au minimum ; c’est à dire ceux, obligatoires, éprouvés depuis longue date, pour lesquels on a un recul suffisant pour certifier leur totale innocuité.
            Pour les autres, je ne suis pas du tout partisan d’inoculer des substances là où d’élémentaires précautions sanitaires, d’hygiène, d’alimentation saine, d’équilibre vital peuvent être largement suffisantes à renforcer le système immunitaire naturel.


          • Didier 67 Didier 67 4 novembre 2009 18:23

            "Il faut se méfier des discours qui préconisent de supprimer certains aliments, qui recommandent de ne pas vacciner les enfants, ou de ceux qui prétendent que l’enfant a des pouvoirs" précise Julien Jimenez, conseiller éducation auprès de la Miviludes.

            Certes, il faut faire preuve de discernement.

            Il n’en demeure pas moins que :

            - tous les aliments ne sont pas bon pour tous (intolérances au gluten, au lactose dévitaminé du lait stérilisé, aux fruits à coques),
            - aucun pays ne pousse tant à la vaccination que le nôtre (www.infovaccin.fr),
            - les enfants ont bien des pouvoirs.
            Je ne peux bien sûr pas parler de ceux de Julien Jimenez, que je ne connais pas, mais les miens arrivent à me dérider, à me faire rire ou parfois m’exaspérer.


            • plancherDesVaches 4 novembre 2009 20:27

              Didier, arrêtez le pétard. De temps en temps.

              Ca permet de faire preuve de discernement.

              Les enfants ont des pouvoirs... tudieu, quelle hérésie. Ils ont le simple pouvoir que vous pouvez leur donner, soit leur autoriser.
              Si vous les élever (le terme est vachement révélateur) de façon à ce qu’ils deviennent délinquants ou suffisamment opposés à vous pour entrer dans une secte, alors, oui, ils iront dans une secte.
              Dans l’option délinquant, il existe les parloirs. Gardez le contact.


            • liebe liebe 4 novembre 2009 22:03

              Le senfants ont effectivement du pouvoir, lorsque les parents les amènent en course, ils adorent remplir le caddy.
              Et je suis entièrement d’accord avec vousDidier 67, il faut réellement faire attention à ce que l’on met dans nos assiettes. Les produits sur traités, pressurisés, pasteurisés ... sont aussi bien dangereux ..
              Les sectes sont sur le pas de nos portes , avec certaines religions, vu la façon de pratiquer ; avec certains partis politiques , vu leur façon de prêcher ; avec certaines entreprises vu leur façon de vendre.... et ainsi de suite.

              Peut être considérer comme secte tout ce qui empêche le discernement de la personne, qui le prive de son libre arbitre.
              C’est assez étonnant mais je n’ai aucune confiance dans le Miliduve pour décrier les vrais sectes.
              Ils sont incapables de discernement ,justement entre les personnes qui vivent en communauté et qui refuse la société et les sectes qui anihile les libertés de leurs adeptes.
              On met allègrement les personnes qui choisissent de ne plus être intoxiquées par l’alimentation, par les vaccins ; les différentes professions, que l’on ne veut pas reconnaitre dans le même sac. Ainsi on entretient le doute et le trouble.
              C’est beaucoup plus facile pour dénigrer.





              • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 5 novembre 2009 06:44

                L’article dont il est question ici est le servile relai de la Miviludes ; celle-ci a décrété qu’il y avait 30 % de psychothérapeutes qui s’adonnaient à des dérives sectaires ; dans son chef, le chiffre avancé est une pure construction mentale : il ne repose sur aucune donnée statistique ; il n’y a en effet aucune étude réalisée à ce sujet ! On est donc obligé de la croire sur paroles…

                 

                Il n’est pas non plus acceptable sous prétexte de cette tarte à la crème que constitue la chasse aux sorcières vis-à-vis des sectes (avec d’aussi grossières « analyses »), de jeter ainsi l’anathème sur les psychothérapies.

                 

                Il faudrait aussi se rendre compte que les psychothérapies ont été créées précisément suite aux échecs endémiques des approches purement médicales, psychologiques ou psychiatriques !

                Il ne convient donc pas de les mettre dans le même « panier » que les autres !

                 

                Voici une déjà ancienne définition de la psychothérapie et bien avant la folle chasse aux sorcières contre les sectes : « La psychothérapie est l’ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l’esprit malade ou le corps malade, par l’intervention de l’esprit » (Antoine Porot, co-auteur d’un « Manuel alphabétique de psychiatrie »- 1952).

                 

                « La psychothérapie ne se limite déjà pas aux troubles mentaux seulement. Dans le cas de troubles somatiques, physiques, la psychothérapie peut intervenir : les relations entre l’immunité et le psychisme sont avérées. »

                 

                Suivant une enquête de Test-Achats (Belgique) auprès de 14.000 personnes :

                « Le choix de la thérapie : en analysant globalement les résultats de satisfaction par rapport aux résultats attendus, on peut affirmer qu’en cas de dépression, anxiété ou autre difficulté psychologique, il est toujours conseillé de chercher l’aide d’un professionnel. Parmi les Belges ayant cherché un appui psychologique, la moitié d’entre eux ont fait appel à leur médecin de famille, probablement pour une question de facilité d’accès et peut-être de coût. C’est pourquoi il est important d’évaluer le soutien psychologique des généralistes. (...) Ceci dit, les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C’est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas. »

                 

                « Les médecins et le personnel auxiliaire n’ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…) La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d’économiser des coûts. (…) Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l’an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. (…) Les coûts d’une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d’hospitalisations, du nombre de journées d’absence au travail et de celui des rentes AI. (…) Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée. » Source : Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP)

                 

                Alice Miller, auteur de nombreux livres et psychothérapeute célèbre a écrit :

                 

                "Notre accès à notre histoire d’enfant nous donne la liberté d’être fidèles à nous-même, cela veut dire de pouvoir ressentir nos émotions, de les connaître et d’agir selon nos besoins, ce qui nous garantit notre santé et nos relations honnêtes et vraies avec nos proches. Nous arrêtons de mépriser, négliger ou même maltraiter notre corps et notre âme de la même façon - impatiente, irritée, humiliante - que nos parents ont traité le petit enfant qui n’a pas pu encore parler et s’expliquer. Nous cherchons plutôt à comprendre les causes de nos malaises, ce que nous pouvons faire plus facilement après avoir pris la connaissance de notre histoire. Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies.

                 

                Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de l’enfant qu’elle a été. C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs."

                 

                Source et liens internes : http://www.retrouversonnord.be/psychomedecine.htm

                 

                 


                • Labrique Baudouin Labrique Baudouin 5 novembre 2009 06:45

                  Il faudrait aussi se rendre compte que les psychothérapies ont été créées précisément suite aux échecs endémiques des approches purement médicales, psychologiques ou psychiatriques !
                  Il ne convient donc pas de les mettre dans le même « panier » que les autres !

                  « La psychothérapie est l’ensemble des moyens par lesquels nous agissons sur l’esprit malade ou le corps malade, par l’intervention de l’esprit » (Antoine Porot, co-auteur d’un « Manuel alphabétique de psychiatrie »- 1952).

                  « La psychothérapie ne se limite déjà pas aux troubles mentaux seulement. Dans le cas de troubles somatiques, physiques, la psychothérapie peut intervenir : les relations entre l’immunité et le psychisme sont avérées. »

                  Suivant une enquête de Test-Achats (Belgique) auprès de 14.000 personnes :
                  « Le choix de la thérapie : en analysant globalement les résultats de satisfaction par rapport aux résultats attendus, on peut affirmer qu’en cas de dépression, anxiété ou autre difficulté psychologique, il est toujours conseillé de chercher l’aide d’un professionnel. Parmi les Belges ayant cherché un appui psychologique, la moitié d’entre eux ont fait appel à leur médecin de famille, probablement pour une question de facilité d’accès et peut-être de coût. C’est pourquoi il est important d’évaluer le soutien psychologique des généralistes. (...) Ceci dit, les médecins de famille ne disposent généralement pas du temps nécessaire pour ce type de consultation et n’ont pas la formation adéquate pour entamer un traitement psychothérapeutique C’est pourquoi, face à des troubles sévères, les médecins devraient orienter leurs patients vers une aide spécialisée, ce qui ne s’est produit que dans 44 % des cas. »

                  « Les médecins et le personnel auxiliaire n’ont pas de formation reconnue en psychothérapie.(…) La qualité des traitements psychothérapeutiques permet d’économiser des coûts. (…) Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à partir de l’an 2000, la dépression sera la maladie la plus fréquente au niveau mondial. (…) Les coûts d’une psychothérapie de qualité sont plus que compensés par la diminution du nombre des consultations médicales, de la consommation de médicaments, du nombre d’hospitalisations, du nombre de journées d’absence au travail et de celui des rentes AI. (…) Un entretien avec un médecin ne constitue pas une psychothérapie qualifiée. » Source : Fédération Suisse des Psychologues (FSP) & Association Suisse des Psychothérapeutes (ASP)

                  Alice Miller, auteur de nombreux livres et psychothérapeute célèbre écrit :

                  "Notre accès à notre histoire d’enfant nous donne la liberté d’être fidèles à nous-même, cela veut dire de pouvoir ressentir nos émotions, de les connaître et d’agir selon nos besoins, ce qui nous garantit notre santé et nos relations honnêtes et vraies avec nos proches. Nous arrêtons de mépriser, négliger ou même maltraiter notre corps et notre âme de la même façon - impatiente, irritée, humiliante - que nos parents ont traité le petit enfant qui n’a pas pu encore parler et s’expliquer. Nous cherchons plutôt à comprendre les causes de nos malaises, ce que nous pouvons faire plus facilement après avoir pris la connaissance de notre histoire. Aucun médicament ne peut nous renseigner sur les CAUSES de nos malaises ou maladies.

                  Un médicament peut seulement brouiller ces causes et soulager la douleur – pour quelque temps. Mais les causes qui n’étaient pas reconnues restent toujours actives et continuent leur travail de signalisation jusqu’à ce que la maladie récidive. Et elle sera traitée par les autres remèdes qui, eux aussi, négligeront les raisons de la maladie. Pourtant, ces raisons ne sont pas introuvables si la personne malade s’intéresse à la situation de l’enfant qu’elle a été. C’est cet intérêt qui lui permettra non seulement de vivre ses émotions mais aussi de les comprendre. Il est bien entendu que je parle ici des médicaments qui suppriment les émotions et en même temps les souvenirs. Il y a bien sûr des médicaments dont on ne peut pas se priver et qui ne sont pas inhibiteurs des émotions comme les antidépresseurs."

                  Source et liens internes : http://www.retrouversonnord.be/psychomedecine.htm

                   


                  • curieux curieux 5 novembre 2009 08:13

                    Et la grosse Bache qui voudrait vacciner tous les enfants, c’est pas une dérive sectaire, ça ?.... de la part du lobby des labos.


                    • jps jps 5 novembre 2009 08:48

                      @ auteur
                      et les psychianalystes ?
                      vous n’en parlez pas ?
                      A ne pas confondre avec les psychiatres
                      Ce sujet n’est pas suffisamment fouillé. Dommage


                      • Gazi BORAT 5 novembre 2009 09:11

                        @ JPS

                        A l’origine, la cure psychanalytique n’était pas destinée aux enfants car, n’ayant pas achevé la construction de leur personnalité, la thérapie était jugée inopérante.

                        L’école anglaise de psychanalyse pour la théorie mais Françoise Dolto surtout, pour la pratique (« Le cas Dominique ») popularisèrent l’extension de cette pratique..

                        Pour ma part, l’analyse du jeune Dominique est pour moi un exemple de malhonnêteté intellectuelle : les réponses de l’enfant sont très souvent « induites » par la thérapeute, elle ne respecte pas l’intimité du jeune en se montrant extrèmement intrusive.. et les éléments recueillis « collent » si bien à sa onclusion qu’on jurerait lire l’épilogue roman policier dans la veine d’Agatha Christie..

                        Le très réactionnaire apôtre (quel féminin pour ce concept) de la castration symboligène par la mêre, recyclée dans la psychanalyse après un passage au Commissariat à la famille du Maréchal où elle fut assistante d’Alexis Carrell est ce que la psychanalyse a produit de pire..

                        gAZi bORAt


                      • Ujul44 5 novembre 2009 10:14

                        Effectivement je n’ai pas evoqué la psychanalyse car elle ne concerne pas directement les enfants.
                        Mais là aussi le principe est le même :on peut faire une psychanalyse lorsque l’on est psychologue ou psychothérapeute mais on ne peut pas s’auto-déclaré psychanalyste. Le titre n’est pas reconnu.
                        Par ailleurs l’article évoque le problème je l’accorde sans vraiment l’approfondir. A la base j’ai fait une enquete sur le phenomene des faux souvenirs induits, derive sectaire la encore pratiqué par CERTAINS psychothérapeutes ou psychanalystes non déclarés (voir meme parfois par des psychiatres dument diplômés...), et au cours de ce travail, on m’a parlé des dérives auxquelles les enfants pouvaient eux aussi être confrontés.
                        Par ailleurs comme je le dis au début de l’article, le but n’est pas de créer une psychose, puisque le phenomène est tout de même marginal, mais de faire prendre conscience que cela arrive et que les sectes ne sont plus ce qu’elles étaient. Car derrière ces « psys » déviants peuvent se cacher des groupes sectaires mais pas toujours. Ils peuvent aussi agir seuls, utilisant le mécanisme sectaire, à leurs propres fins ( « profession » rentable).
                        Bien à vous,


                      • sisyphe sisyphe 5 novembre 2009 10:59

                        on peut faire une psychanalyse lorsque l’on est psychologue ou psychothérapeute mais on ne peut pas s’auto-déclaré psychanalyste. Le titre n’est pas reconnu.

                         mmmhhhh....

                        Pas tout à fait ça.

                        Pour être psychanalyste, il faut, soi-même avoir mené son analyse jusqu’à terme (décidé par l’analyste), puis, passer une période de « contrôle », sous l’autorité de son analyste ET de son propre « contrôleur », et être reconnu apte à exercer.

                        Alors, ça dépend des écoles (freudiennes, lacaniennes, jungiennes, etc...), mais, donc, en principe, pas besoin d’être psychologue ou psychiatre.

                        Sauf que les psychanalystes les plus fiables sont quand même ceux qui sont également psychiatres.

                        Pour un psychanalyste, toujours se renseigner s’il est agréé par une autorité, et laquelle ; ensuite à chacun de faire son choix « d’école »...


                      • M.Junior Junior M 5 novembre 2009 10:01

                        La formation victime d’un malaise sectaire : 2 milliards d’euros à gagner facilement
                        http://interim.over-blog.com/article-32879361.html


                        • roblin 5 novembre 2009 12:17

                          Et votre article est lui même un exemple de ceux qui disent vouloir protéger des sectes et qui se fourvoient en croyant que les psys qui ont un diplome sont moins dangereux que les autres, vous ne faites que répéter le discours officielle d’une petite caste de privilégiés qui veulent protéger leurs avantages, même si ceux si sont au dépens des plus faibles.

                          Au sujet des dangers des psys, qu"ils aient ou non un diplome

                          http://maltraitances.blogspot.com/2008/10/les-dangers-des-thrapeutes-abusifs-et.html


                          • Maryvonne Legoux 5 novembre 2009 12:29

                            La Miviludes ressemble plus à une police de la pensée qu’à quoi que ce soit d’autre. Elle propage de fausses informations à tire-larrigot et agit apparemment au profit de quelques sombres intérêts bien embusqués. Lorsque des gens conçoivent la vie différemment de ce qu’il est convenu de penser suivant les « autorités » , elle les épingle du surnom malpropre de « sectes ». Cela ne lui coûte rien, même pas la nécessité de rassembler les preuves des graves accusations infondées qu’elle profère sans relâche et sans scrupule aucun. C’est ainsi que, dans notre société, une partie importante de la pensée est étouffée. Bien sûr que le futur montrera la supercherie, mais doit-on passer par tant d’injustices et de souffrances, comme si la connaissance des dérives du passé ne suffisait nullement à nous prémunir contre elles et que nous les recommencions encore ?
                            Pour info, la commission parlementaire sur les sectes et les enfants avait conclu à un nombre insignifiant, moins d’une dizaine, de problèmes événtuels. Cela n’a pas empêché la Miviludes de crier, contre toute attente et à tout venant que plus de 80 000 enfants étaient en danger. A hurler avec les loups, on peut perdre sa dignité !


                            • JPB 5 novembre 2009 21:10

                              Notre Mivilude prend tout de même le gens pour des faibles d’esprit : sommes-nous as


                              • Paul Muad Dib 6 novembre 2009 09:23

                                les professions psy en général, ne s’attaque jamais a la pseudo analyse critique des gens de pouvoir, tortionnaires, dictateurs, systèmes injustes et violent,etc etc de ce fait ne prétendent agir qu’au niveau de l’individu déviant, et je prétend que c’est leur rôle, seul l’individu déviant doit être remis dans le bon chemin,c’est a dire celui d’un humain lambda qui ferme sa gueule et doit s’adapter a une vie dénuée de sens, injuste et violente, de ce fait je les considère comme totalement a cote de la plaque,
                                pour ma part les gens dit normaux me semblent tous malsains,j’ai fait ce constat il y a longtemps après 3 mois de psy a l’armée,en sortant les « normaux » me sont apparus si ....déphasés, !!! j’aime bien les autres ,ceux qui ne sont pas bien dans leur peau, pas bien dans la société, un signe d’intelligence..
                                ne pas voir que la plus grande secte , celle du profit sur le dos des autres ( capitalistes,neoconservateurs etc..) poussée a son paroxysme , est responsable d’injustices ,de toutes les guerres, des violences d’état etc me semble être soit un manque de discernement total ,soit de la petite propagande simpliste sans intérêt....car si quelqu’un se souci réellement des enfants, croyez vous que des l’école on leur apprendrait la compétition, c’est a dire a s’opposer les uns aux autres, c’est a dire a briser l’esprit communautaire des le début pour permettre a la plus grande des sectes, celle qui règne sur le monde de se diriger vers un pouvoir totalitaire mondial ,
                                la vraie violence est enseignée a l’ecole, je n’ai jamais entendu un membre de cette pseudo profession sur le sujet...

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