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Accueil du site > Actualités > Société > Les ordinateurs vont-ils remplacer les profs ?

Les ordinateurs vont-ils remplacer les profs ?

C'est fait ! La révolution numérique arrive... L'ordinateur, le numérique envahissent les établissements scolaires : tout le travail des enseignants passe maintenant par le clavier et l'outil informatique : les notes des élèves, les bulletins scolaires, le cahier de textes de la classe sont transmis via internet...

Conséquence inéluctable : tout enseignant se doit d'être équipé chez lui d'un ordinateur,outil indispensable dont il ne peut se passer, l'investissement est coûteux et, bien sûr à la charge de l'enseignant... J'ai moi même essayé de résister à la pression et fait pendant quelque temps de la résistance en refusant de me plier à ces nouvelles technologies mais difficile de faire face à toutes les contraintes qu'impose l'utilisation de l'ordinateur sur le lieu de travail.

De plus, les élèves sont eux même rompus à l'utilisation du numérique et l'on est rapidement dépassé si l'on ne s'y adapte pas..

L'intrusion de l'ordinateur se fait de plus en plus grande : les élèves l'utilisent, d'ailleurs à tort et à travers : les copiés collés fleurissent,la recherche et la réflexion personnelle en souffrent:l'élève, parfois, ne s'est même pas donné la peine de lire ce qu'il a copié ! 

Dans certaines régions, notamment en Languedoc Roussillon, cette année, l'opération LORDI a été lancée : dès le mois d'Octobre, tous les élèves de seconde 32000 au total, ont été équipés d'un ordinateur dernier cri, du matériel de professionnel, dixit la plaquette de présentation du projet... MAGNIFIQUE ! Les parents n'ont rien déboursé : le matériel a été offert gratuitement aux adolescents...

On imagine les dépenses conséquentes que représente l'offre de tous ces ordinateurs dans un pays que l'on dit"en crise "voire même" en faillite ! On préfère mettre des moyens dans le matériel plutôt que dans l'humain:au lieu de recruter des enseignants,on achète des ordinateurs à chaque élève, même si 'élève en a déjà un en sa possession !

Pour l'instant, les élèves ne sont pas toujours autorisés à utiliser l'ordinateur en classe, mais on voit bien là s'établir une évolution inéluctable : les cours par visio -conférence pourront bientôt être mis en place...

Dès lors, on pourrait bien en arriver à une mutation considérable, la machine remplaçant, une fois de plus, l'humain : le problème du coût de l'enseignement serait, alors résolu ! Mais tout le monde voit bien ce que perdraient les élèves : le contact direct avec l'enseignant, les conseils personnalisés, des cours différenciés ...

Avec bien sûr à la clef, encore une aggravation du chômage qui gangrène notre société !

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56 réactions à cet article    


  • jef88 jef88 6 mars 2012 12:04

    Si les enseignants s’étaient battus sur le plan de la pédagogie et non pas, seulement, des acquis sociaux de telles pratiques ne seraient même pas envisageables.

    Mais passer le niveau des recrutements à BAC+5 sans formation professionnelle n’a pas choqué grand monde.... (l’instit qui m’a appris à écrire en 49-50 avait un brevet élémentaire........)

    La course au diplôme valorise l’EN et permet à des licencié(e)s à tenir une caisse en hyper-marché !
    NB : j’ai été prof ..........................................


    • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:30

      Je pense au contraire que les professeurs se sont insurgés contre la disparition de l’année de stages par des grèves mais ils ont peu de poids et sont trop souvent dénigrés par le pouvoir mais aussi l’opinion publique...C’est dommage ! Il faut soutenir les enseignants qui font un métier de plus en plus difficile !!

      Bonsoir jef


      • tikhomir 6 mars 2012 13:51

        Assez d’accord avec l’article et jef88.

        Par contre, je voudrais corriger une idée reçue :

        « les élèves sont eux même rompus à l’utilisation du numérique »

        Alors ça, on en est encore très loin. Pour côtoyer beaucoup de jeunes (ratissons TRES large : 14-30 ans), je peux vous dire qu’ils sont loin d’être rompus à quoi que ce soit de numérique pour l’immense majorité d’entre eux. C’est une illusion créée par leur utilisation intensive de Facebook et des centaines d’envois de SMS sur des smartphones derniers modèles (des SMS là dessus, ça fait un peu pitié) dont ils n’utilisent même pas les capacités.

        Pour envoyer des SMS et se connecter à Facebook, un téléphone d’il y a 10 ans suffit largement et sera déjà sous-exploité.

        En large majorité, les jeunes ne suivent pas du tout les évolutions technologiques sauf quand elles leur sont imposées de force bien des années après, donc ils sont carrément à la ramasse plutôt et n’ont toujours pas intégré les possibilités du numérique.

        Mais là je dis « les jeunes » hein, mais en fait, c’est bien pareil pour la plupart des gens, les jeunes ne sont simplement pas mieux lotis.


        • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:32

          Les jeunes ont été quand même élevés avec l’ordinateur et le sont de plus en plus:l’instrument leur est familier même s’ils n’en maîtrisent pas tous les arcanes !

          Bonsoir

        • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:12

          Je confirme que les étudiants de première année qui maitrisent les outils bureautiques sont une petite minorité.
          C’est pourquoi les facs ont créé la certification C2i.


        • amipb amipb 7 mars 2012 07:35

          Je confirme également les dires de tikhomir : Être entouré de gadgets informatiques ne veut pas dire qu’on les maîtrise.

          Demandez à ces jeunes de faire une recherche précise sur Google, uniquement avec des mots-clef, et vous serez surpris du résultat. La majorité « parle » à Google avec des phrases, et obitent souvent un flot de réponses qui n’a rien à voir avec l’élément recherché.


        • LE CHAT LE CHAT 6 mars 2012 14:40

          Les gosses ne lisent m^me plus un bouquin , ils zappent vite fait sur le résumé wikipedia et basta !


          • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:35

            Oui le chat

            C’est là un problème pour certains élèves qui ne savent plus se concentrer et passer du temps sur un texte pour l’assimiler vraiment !
            bonsoir

          • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:41

            Les gosses ne lisent m^me plus un bouquin , ils zappent vite fait sur le résumé wikipedia et basta !
            Certes, certes, mais la fameuse collection des ’Lagarde et Michard’ n’était-elle pas déjà dans son genre une sélection du ’Reader’s digest’ ?


          • Al West 7 mars 2012 10:42

            Entièrement d’accord avec LE CHAT. 

            Au nom du progrès et des libertés, on forme nos jeunesses à l’apprentissage superficiel, dans l’immédiat, d’une somme de petits savoirs disparates sans cohérence. Quel jeune aujourd’hui est capable de lire un livre de plusieurs centaines de pages ? Ils sont sûrement moins nombreux qu’on ne croit. 

          • lemouton lemouton 7 mars 2012 11:52

             la fameuse collection des ’Lagarde et Michard’ n’était-elle pas déjà dans son genre une sélection du ’Reader’s digest’ —> euh.. admettons mais cette sélection ( la Lagarde et Michard...) a été pour moi la fondation de ma culture (ouh.. le grand mot..) littéraire..

            Des adultes, on fait pour moi cette sélection et je les en remercierais toujours... smiley

            Tandis que des jeunes abandonnés, sans guide ni contrainte, dans le dédale de la toile se tournent évidement vers le plus simple et vers les copains..

            Le goût de la culture passe obligatoirement par une initiation « fastidieuse » (apprentissage de la lecture, de l’écriture... etc) smiley
             il en est de même pour l’apprentissage de l’utilisation du net et de l’informatique..


          • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 14:01

            euh.. admettons mais cette sélection ( la Lagarde et Michard...) a été pour moi la fondation de ma culture (ouh.. le grand mot..) littéraire..
            Pour moi aussi  !!!


          • tikhomir 6 mars 2012 15:11

            Ordinateurs bradés dans les Pays de la Loire... Seulement 2 millions par an et un discours bien démago pour justifier ça...

            http://www.20minutes.fr/article/892329/ordis-lyceens-apprentis


            • sylvie 6 mars 2012 15:20

              Merci Rosemar, NON évidement mais il y en a toujours pour chercher une nouvelle « niche », essayez le « elearning » juste pour rire, par contre cela peux être dans certaines matières un bon complément ou pour faire ses devoirs, mais un cours ne peux être remplacé par une machine binaire


              • Gégé 6 mars 2012 16:24

                Ne venez pas nous faire croire qu’il n’y en a pas un pour trouver 36.


              • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:39

                Et la réflexion de l’élève ? le contact avec le prof ?

                Les profs font ce qu’ils peuvent face à l’arrivée massive d’élèves dans les lycées et ce n’est pas une tâche facile ! Il faudrait les soutenir au lieu de les dénigrer...
                Bonsoir Alain

              • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:53

                Il ne peut leur échapper qu’ils réussissent leur bac sans avoir compris ce qu’est une règle de trois !
                Quand le mauvais exemple vient du ministre en personne !
                Luc Chatel pris en flag
                qui s’en vante ...


              • noodles 6 mars 2012 15:30

                Ok, Jef 88 et justement tu as connu une école totalement sinistrée et tes enseignants ont relevé le défi ! Espère ! 

                Table rase ? OUI  : profitons-en on est à ZERO !

                Le mal est fait 

                Les jeunes enseignants s’ils sont comme ceux qu j’ai connus sauront tirer du PIRE....le meilleur.

                Seuls l’amour de la vie, de la jeunesse, des enfants permettent des sursauts inouis.

                J’ajouterai l’amour de l’Humanité !

                Courage Rosemar, ces problèmes sont cruciaux, en effet

                En riant je dirai yes they can !


                • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:44

                  Le problème ,c’est que ,le plus souvent ,les profs n’ont pas la cote auprès de l’opinion publique,on les juge responsables des difficultés de la société

                  MERCI pour ce message !
                  Bonne soirée à vous !

                • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:43

                  Table rase ? OUI : profitons-en on est à ZERO !
                  Pas encore, il y a encore un peu de marge pour dégringoler. C’est dur de savoir avec certitude quand on touche le fond.


                •  C BARRATIER C BARRATIER 6 mars 2012 16:05

                  Les enseignants ne sont pas des inadaptés et se sont équipés d’un ordinateur familial, comme à une autre époque ils ont acheté une poêle Tefal...ou autre. De la quincaillerie utile.

                  Le savoir n’est jamais passé par les seuls professeurs. Avec l’ordinateur des connaissances arrivent directement à tous, comme c’est le cas avec la radio ou la télévision. Mais ces accessoires ne remplacent pas l’enseignant. Qui a un rôle autre, peut être tout autant intéressant !
                  Voir dans la table des news :

                  « Pédagogie et méthodes actives, le lycée de demain ? »

                   http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=198

                   


                  • tikhomir 6 mars 2012 16:36

                    « Avec l’ordinateur des connaissances arrivent directement à tous »

                    Non monsieur BARRATIER, c’est faux ça. Les connaissances, il faut aller les chercher, même sur internet... Et il faut voir ce qu’on appelle « les connaissances » parce qu’il y a quand même un gros tri à faire.

                    Et ingurgiter des « connaissances » (même triées), ça ne veut pas dire qu’on comprend lesdites connaissances.

                    Si nos jeunes (et même les moins jeunes) recevaient et comprenaient par magie les connaissances dont vous parlez nous aurions des hordes de génies... Sauf que ce n’est pas le cas et la réalité c’est qu’ils passent surtout leur temps à échanger des bêtises par SMS et Facebook, que beaucoup d’entre eux ont du mal à écrire correctement et à faire un simple calcul. Si les connaissances leur arrivaient directement par magie, ils n’auraient pas 10 à 15 ans de retard au niveau technologique.


                  • jef88 jef88 6 mars 2012 17:29

                    le problème n’est pas le « savoir » nous avons en face de nous une foule de petites encyclopédies montées sur deux jambes.

                    Le problème c’est le savoir-faire !.

                    Il ne sert à rien d’accumuler des connaissances quand on n’est pas capable de les utiliser.
                    Mais la diplômite qui sévit depuis les années 1980 à jeté la notion de savoir-faire au profit d’une intellectualisation à outrance.

                    actuellement les postes à responsabilité sont tenus par ces fameux intellectuelle, notre économie est en chute libre car au lieu d’imaginer on applique des procédures, des protocoles.


                  • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:48

                    oui, sauf que l’ordinateur ,c’est quand même plus fort que la poêle tefal:il donne accès en quelques clics à toutes les connaissances ,et c’est une révolution inédite:il faudra savoir maîtrise l’outil

                    Bonsoir et merci

                  • rosemar rosemar 6 mars 2012 23:54

                    oui et le problème ,c’est que les élèves ne font pas le tri:ils captent la première information venue


                  • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:06

                    @tikhomir
                    Je ne sais pas pourquoi on vous moinsse. Vous avez tout à fait raison. L’information est là, à portée de souris, de clavier. Mais ceux qui n’iront pas la chercher demain ne sont ils pas ceux qui ne lisaient pas hier ?
                    La première qualité c’est la curiosité intellectuelle, après tout vient tout seul. J’avoue ne pas savoir comment cela s’acquiert, si c’est génétique ou appris. Mais il y a des gens qui veulent savoir qui veulent comprendre et d’autres qui s’en foutent. Pour la seconde espèce les ordinateurs n’apportent rien de plus sinon un divertissement supplémentaire dans un monde encore pour le moment de pain et de jeux.
                    L’enseignement n’est nécessaire que quand il est superflu.


                  • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:44

                    oui, sauf que l’ordinateur ,c’est quand même plus fort que la poêle tefal
                    Pas pour cuire un steak !


                  • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:46

                    oui et le problème ,c’est que les élèves ne font pas le tri:ils captent la première information venue
                    S’il captaient la première venue, au bout du compte cela ferait un capital. J’ai bien peur que souvent il ne captent rien du tout.


                  • Gégé 6 mars 2012 16:21

                    Encore un pas en avant vers l’asservissement par les machines.


                    • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 00:58

                      Je pense qu’à l’époque de l’imprimerie vous auriez été contre l’asservissement par les livres.


                    • Gégé 7 mars 2012 07:33

                      Je ne suis pas contre l’ordinateur mais pour une utilisation de l’informatique pour l’homme et non à son détriment.
                      Un logiciel, internet peuvent apporter un plus s’ils sont utiliser correctement, mais ils ne peuvent remplacer l’humain.
                       De plus, mais là c’est en partie hors sujet, je m’oppose à l’augmentation des capacités de stockage et de traitement des données associée à un pouvoir corrompu et cherchant à se maintenir par tous les moyens.


                    • Hermes Hermes 6 mars 2012 16:59

                      Si celà arrive, ce sera simplement une démission.

                      Chaque enfant est différent, et un rapport humain de confiance est fondamental dans le processus de transmission de la connaissance. Que ce soit difficile et réclame une grande énergie, beaucoup de présence et d’intuition, c’est indubitable. Ce n’est pas une raison pour démissionner.

                      D’ailleurs on peut faire une jolie fiction là dessus : 300 ans après l’enseignement est devenu efficace à 100% : désormais les ordinateurs apprennent aux ordinateurs, et l’humanité a été supprimée, car sa nature a été impossible à programmer.

                      Bonne soirée.


                      • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:49

                        D’ailleurs on peut faire une jolie fiction là dessus : 300 ans après l’enseignement est devenu efficace à 100% : désormais les ordinateurs apprennent aux ordinateurs, et l’humanité a été supprimée, car sa nature a été impossible à programmer.
                        Les ordinateurs planchent en ce moment sur le problème de trouver, au moyen de la mémoire résiduelle, la prise électrique pour se brancher eux-mêmes. tant qu’ils n’ont pas franchi ce cap nous avons encore quelques beaux jours.


                      • gaijin gaijin 6 mars 2012 18:54

                        les ordinateurs arrivent ?
                        enfin une bonne nouvelle
                        les élèves devront apprendre a analyser et a organiser la masse connaissances
                        au lieu de réciter les pnb des principaux pays en 1973 et la table de multiplication
                        on découvrira enfin que la solution des problèmes de demain n’est pas dans les livres d’hier
                        et que la pensée peut être un système ouvert sur l’infini


                        • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 01:16

                          les ordinateurs arrivent ?
                          Euh, ils sont là depuis 35 ans quand même...
                          L’Apple II date de 1977


                        • gaijin gaijin 7 mars 2012 08:45

                          merci je n’avais pas remarqué


                        • easy easy 6 mars 2012 18:54


                          Très beau et important sujet.

                          Un ordinateur, s’il n’était que banal, s’il ne disposait que du Net, ne pousserait pas l’enfant à apprendre ni à acquérir des réflexes autonomistes.
                          Mais si un ordinateur est équipé d’un programme d’enseignement, avec imposition du temps d’attention et notation à la manière des cahiers de devoirs de vacances, l’apprentissage serait assez poussé.

                          Il manquera toutefois le contact avec la réalité des expériences scientifiques (TP) mais aussi sociales (relations aves les camarades et avec les autorités)

                          C’est que l’air de rien, en plus des choses dures, nous apprenons aussi à calibrer nos émotions, en vivant des expériences à plusieurs.

                          Exemple : Gamins, nous serions admettons effrayés par les souris. Puis, un jour, un prof nous dit « A la une à la deux à la trois, vous chopez une souris, vous la crucifiez sur un liège et hop, vous lui ouvrez le ventre ha ha ha ! »
                          Au-delà de ce que nous apprenons sur les entrailles de la pauvre bestiole, nous apprenons le cynisme par quelque biais à la Milgram ou Asch. Ca nous permet d’étriper une souris en rigolant, sans ressentir d’empathie pour elle en sa souffrance, en son sacrifice ni même ressentir de culpabilité devant ce meurtre au nom de la connaissance. Son cadavre sera jeté à la poubelle sans la moindre prière (A rappeler ici que face à Henri II se tordant de douleur avec son éclat de bois dans l’oeil, Ambroise Paré avait eu le droit ou le devoir de faire subit cette blessure à des prisonniers afin de mieux étudier comment la guérir. En vain en l’occurrence)

                          Idem quand en classe il y a un véritable squelette humain et que chacun en rigole au lieu de ressentir de la désolation, de la peur ou du respect. Fin d’un certain nombre de sacrés.

                          C’est mille choses nous filant des sentiments que nous calibrons chaque jour en les vivant à côté des autres, en observant comment les autres les considèrent.
                          Bien entendu, tous les enfants ne parviennent pas toujours et sur tout sujet à calibrer leurs émotions sur celles des autres (Cf affaire de la lecture de Betty coton qui aurait traumatisé certains et pas d’autres) mais ce calage existe et il rend notre société homogène. Nous réagissons à peu près tous pareils devant les mêmes choses. Nous nous standardisons. c’est probablement dommage en termes de richesses et de diversité mais ça nous aide à nous entendre sur quelques points clefs.

                          C’est cet enseignement homogène et prodigué par des Français dans les colonies qui aura à ce point conquis les indigènes (pas de majuscule à l’époque) qu’ils se sont mis à adopter les pensées Françaises. C’est certainement dommage en termes d’aliénation et de déculturation indigène mais ça a produit un amour des colonisés envers leurs maîtres et donc le rayonnement de la France « Oh que Hugo pense bien ! ». Ce que certains ne se gêneraient pas pour appeler syndrome de Stockholm. 

                          Même si nous subissions tous un enseignement identique à domicile, ce qui serait loin d’être acquis, nous serions beaucoup moins standardisés et nous aurions d’énormes surprises en nous découvrant ensuite dans la rue. Je crois d’ailleurs que la rencontre avec les autres nous sera insoutenable et que chacun de nous retournera illico à sa chambre.




                          Par ailleurs, un enfant ne doit pas seulement apprendre silencieusement. Il doit aussi apprendre à bouger son corps, ses mains et sa bouche. Il doit apprendre à parler. Et il doit donc parler beaucoup et selon mille intensités et manières
                          Il faudrait donc un sacré logiciel pour entraîner les enfants dans le vide, sans véritable rencontre.

                          Tout ce qui se passe en classe, avec un vrai prof qui a ses jours avec et ses jours sans, qui peut faire une chute, qui peut avoir un extinction de voix, avec des camarades jaloux, amoureux, haineux, méchants, serviables, généreux, tout cela enseigne la vie sociale à l’enfant

                          L’école actuelle nous enseigne le vivre ensemble et un enseignement sans la présence très proche d’autres personnes ratera complètement cet entraînement là.


                          • rosemar rosemar 7 mars 2012 00:00

                            merci easy pour ce commentaire détaillé et intéressant

                            je pense aussi que le contact direct avec l’enseignant est indispensable:il est dommage que les s’alourdissent et que le contact soit plus difficile dans ce cadre là !!
                            Bonsoir

                          • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 00:01

                            conquis les indigènes (pas de majuscule à l’époque) qu’ils se sont mis à adopter les pensées Françaises.
                            Pour les indigènes à ma connaissance cela reste un nom commun ou un adjectif donc grammaticalement non justiciable dans les deux cas d’une majuscule, par contre dans les pensées françaises l’adjectif ne doit pas prendre de majuscule
                            car il s’agit d’un adjectif qualificatif épithète, Quand l’adjectif est attribut il y a litige. On peut trouver alternativement :
                            Cette pensée est française
                            Cette pensée est Française
                            Mais il semble que la première formulation aie la faveur des spécialistes.
                            En cela le français diffère de l’anglais où tous les adjectifs de nationalité prennent une majuscule et de l’allemand où tous les noms (communs comme propres) prennent une majuscules.
                            Un ordinateur peut donc aussi servir à éclaircir quelques points de grammaire obscurs.


                          • easy easy 7 mars 2012 00:37

                            @ Abou Antoun,

                            Je suis quelqu’un de précis.

                            J’ai fondé ma remarque sur une photo d’une des pages d’un registre de mariage de 1922 pour l’INDOCHINE. Photo que j’ai trouvée sur le Net (je vous retrouverai le site si vous le voulez)

                            Ce registre, avec des colonnes et des lignes, dénombre année par année, les couples selon leur formation

                            Par exemple entre EUROPEENS ( là c’est écrit tout en lettres capitales mais avec le E du début en plus grand. La police utilisée est de type « gravure en V dans le marbre » c’est à dire que le contour des lettres est une ligne noire et qu’il y a une ligne au centre pour former le creux de la « gravure » en V . Du coup, les lettres sont donc très blanches.
                            Et quand c’est par exemple « EUROPEEN et indigène » l’ensemble « et indigène » est écrit tout en lettres minuscules noires sans relief.
                            Idem si c’est « et métis »
                            Donc même un Eurasien est minusculé.


                          • easy easy 7 mars 2012 00:44

                            @ Abou Antoun

                            Mais sur « mis à adopter les pensées Françaises » je me suis bien trompé. Je sais qu’ici la minuscule seule convient mais peut-être possédé par ma remarque principale, j’aurais commis cette faute en sorte d’acte manqué.


                          • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 00:48

                            @Easy
                            Je suis quelqu’un de précis.
                            Je n’en doute pas pour vous lire assez souvent. Mais je confirme que comme vous le soulignez ’indigènes’ s’écrit encore aujourd’hui avec une minuscule. Je vais donc dans votre sens pour ce cas.
                            Par contre l’écriture du mot ’européen’ avec majuscule est une erreur et tout en majuscules c’est une hérésie totale.
                            Mais enfin on ne refait pas l’histoire et vous connaissez comme tout un chacun les travers de la colonisation et les images véhiculées jusque dans les moindres détails. Mais un jour il faut bien tourner la page (Dien Bien Phu c’était il y aura bientôt 60 ans) et il me semble que la punition a été assez sévère.


                          • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 6 mars 2012 19:14

                            Le pb avec l’ordinateur, c’est que les profs n’ont pas été formés à travailler avec ce nouvel outil qui leur enlève la possibilité du psittacisme : répéter ce qu’ils ont appris comme des perroquets !


                            Par ailleurs, l’ordinateur permet le traitement de texte, donc des copies qu’on peut exiger lisibles et avec moins de fautes si on apprend à se servir intelligemment d’un correcteur.

                            L’ordinateur n’est pas fait pour remplacer le prof mais pour l’aider. A lui de mettre en garde les élèves contre les effets pervers dénoncés dans ce fil.

                            Evidemment, c’est une toute nouvelle pédagogie qu’il faut mettre en place.

                            (J’ai en outre vu à la télé un petit reportage sur je ne sais plus quel pays où l’on a remplacé les kilos de livres transportés par les élèves par des tablettes numériques contenant les manuels numérisés).

                            • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 00:55

                              Bonjour Mr Mourot,
                              Je vous cite :
                              Le pb avec l’ordinateur, c’est que les profs n’ont pas été formés à travailler avec ce nouvel outil
                              Pouvez vous prendre rapidement connaissance de ce document :

                              Histoire de l’informatique dans l’enseignement français
                              Maintenant l’auteur est partie prenante donc pas très objectif, mais les faits avancés sont tous rigoureusement exacts. On peut seulement reprocher à l’auteur de ne pas faire le (maigre) bilan des actions entreprises.
                              On peut se demander pourquoi une telle débauche de moyens n’a pas donné de meilleurs résultats.
                              J’ai les réponses, si vous avez les questions .....


                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 7 mars 2012 08:37

                              @Abou Antoun


                              L’histoire de l’informatique à l’école à laquelle vous vous référez s’arrête à 1985.
                              C’était l’époque du Plan Informatique pour Tous qui voulait faire de tous les élèves des informaticiens !
                              Aujourd’hui, l’ordinateur est devenu un outil, pas seulement pour surfer sur Internet, pour « chatter », ou jouer à des jeux divers. Il n’est pas question de remplacer les profs par une machine. mais de faire en sorte que les machines viennent au secours des profs. On ne peut pas faire aujourd’hui comme si rien ne s’était passé depuis 1985.
                              Ou alors il faut revenir à la bonne vieille scolastique médiévale !

                            • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 08:51

                              On ne peut pas faire aujourd’hui comme si rien ne s’était passé depuis 1985.
                              Je n’ai fait que vous mettre le pied à l’étrier avec les 15 premières années mais l’histoire continue :
                              Suite et pas fin
                              Mais si vous pensez que vraiment rien ne s’est passé. Voici la référence absolue
                              Sommaire de la revue de l’EPI depuis 1985
                              Non, je le répète, le ministère de l’E.N. pourtant toujours prompt à faire des économies a investi des sommes colossales dans la formation des enseignants.
                              La vrai question est pourquoi si peu de résultats, pourquoi un tel gâchis ?
                              Mais apparemment, ni vous ni personne ne se pose cette question essentielle ici ?


                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 7 mars 2012 18:54

                              Merci pour les références. J’y ai trouvé cet article« http://www.epi.asso.fr/revue/33/b33p056.htm » qui donne une bonne idée des rapports entre informatique et enseignement (avantages et inconvénients).

                              Mais je n’ai jamais dit que rien ne s’est passé depuis 1985. Au contraire !

                              Puisque vous semblez savoir pourquoi le « colossal » investissement logistique de l’EN dans ce domaine n’a pas donné de résultats satisfaisants, dites-le nous. Moi, je suis retraité depuis 1990 !

                            • Abou Antoun Abou Antoun 7 mars 2012 23:29

                              Puisque vous semblez savoir pourquoi le « colossal » investissement logistique de l’EN dans ce domaine n’a pas donné de résultats satisfaisants, dites-le nous. Moi, je suis retraité depuis 1990 !
                              Bonsoir Jean,
                              Je vous livre mon point de vue, tout d’abord de façon synthétique et résumée. Je suis capable d’argumenter et de justifier mes prises de positions mais il est clair que nous allons déborder d’une simple discussion de forum.
                              Tout d’abord je considère, vous l’aurez compris, que le résultat obtenu mis en balance avec les moyens déployés permet de parler d’échec global même s’il en reste toujours quelque chose.
                              Tout d’abord le problème ne concerne pas seulement l’informatique, mais d’une façon plus générale l’introduction de la nouveauté dans l’E.N. qu’elle soit technologique ou doctrinale.
                              Sur le plan technologique nous avons eu entre 1970 et aujourd’hui deux évolutions technologiques majeures ; je veux citer l’audio-visuel et l’informatique.
                              En fait ces deux technologies n’étaient pas vraiment nouvelles mais ce qui était nouveau c’était leur démocratisation, le fait que les appareils vidéo caméras, micro-ordinateurs devenaient accessibles au budget d’un ménage et d’un établissement scolaire.
                              Le même phénomène a pu être observé pour l’audio-visuel et l’informatique avec la même absence de résultats.
                              Les enseignants ne sont pas plus idiots que les autres, ils sont même un peu plus instruits que la moyenne ce qui ne veut pas dire qu’ils soient plus intelligents, mais ce sont avant tout des fonctionnaires et des êtres humains.
                              Nous touchons là au coeur du problème :
                              Dans l’E.N. l’innovation technologique a toujours été liée à la promotion des personnels (avancement, mutation, changement de corps, etc...). On a eu la mode de l’audio-visuel immédiatement suivie de la mode de l’informatique.
                              Hors il se trouve (ayant animé des stages je sais de quoi je parle) que les ’volontaires’ n’avaient en vue que l’amélioration de leur situation et pas de réel intérêt pour les technologies présentées. Ce que les stagiaires veulent c’est avoir le droit d’inscrire sur leur CV qu’ils sont compétents en info en vidéo etc... or l’administration ne vérifie jamais les compétences, elle juge sur dossier. La preuve de compétence c’est donc tout simplement une attestation de stage délivrée par un autre service de l’administration et contresignée par un formateur lui-même reconnu par cette structure.
                              A priori il ne se trouvait pas de compétence particulière dans les personnels de l’E.N. les plus aptes étant certainement les gens (souvent des profs de maths ou de techno mais pas seulement) qui avaient fait l’effort d’acquérir une machine pour eux-mêmes, comme un hobby ou une passion. On aurait pu s’appuyer sur ces gens-là et les envoyer se perfectionner là ou on trouve de vraies compétences, c’est à dire dans les universités, les écoles d’ingénieurs, les SCSI, les fabricants de matériel.
                              Dans la pratique qu’a-t-on fait ? A l’époque de la cogestion où la FEN était toute puissante il y a eu cooptation pour décider qui devait devenir formateur. Les choix n’ont donc pas été orientés vers les plus capables et les plus investis mais les plus encartés, les ’copains’.
                              Ces gens ont été formés à la va-vite sur des matériels et des logiciels maison (LSE sur Logabax LX-500 Micral R2E, etc...). Ainsi l’informatique Education Nationale était complètement coupée du monde de la micro grand public (Apple II, TRS 80, Basic, Pascal UCSD, V-Lisp, etc...). Suivant les critères communs universitaires, industriels ces ’formateurs’ étaient des nuls, ils ne savaient rien, mais ils avaient le pouvoir de choisir à leur tour ceux qui suivraient des stages dits ’lourds’ et le même phénomène se reproduit, chaque ’formateur’ choisissant ses copains de préférence au même syndicat (la FEN) pour perpétrer sa nullité.
                              Pour qu’une vraie politique de qualification ait pu se mettre en place il aurait fallu que la structure de certification soit externe et que de véritables examens ait lieu pour tous les postes exigeants des compétences particulières.
                              Pour résumer je dirai simplement que les syndicats se sont ’partagés le fromage’ et que l’argent public a été dilapidé.


                            • Jean J. MOUROT Jean J. MOUROT 8 mars 2012 10:45

                              Merci pour cette analyse.

                              Je pense toutefois qu’il ne faut exagérer ni l’influence de la défunte FEN, ni les motivations matérialistes de trop de stagiaires (j’ai des enfants profs d’école tout à fait étrangers à cet état d’esprit qu’on doit trouver je pense plus dans le secondaire que dans le Primaire).
                              Mais il est vrai qu’on a trop souvent fait appel à des formateurs qui n’étaient eux-mêmes pas formés !

                            • jak2pad 7 mars 2012 04:24

                              étonnant, qu’un article assez sommaire, sans grande nouveauté et rempli de lieux communs, puisse provoquer une telle quantité de réactions.


                              cela vous donne la réponse à votre interrogation :
                              Internet va probablement (à terme, bien sûr) remplacer ces enseignants ennuyeux, imbus de leur (faible) savoir, inefficaces, déplaisants avec des parents d’élèves inquiets de voir l’évolution de leur progéniture.
                              Les élèves sont de plus en plus incultes, amorphes et sans aucun intérêt pour quoi que ce soit.
                              Une des manifestations les plus évidentes est le niveau effroyable de leur orthographe et de leur expression en général, qu’elle soit écrite ou orale. après douze ans de scolarité ( pour le bac), et cinq ou six de plus pour ces mastères sans grande valeur qu’on finit par leur décerner, pour faire une fin, et passer le relais au Pôle-Emploi.
                              Tous ces élèves-là pourraient sans aucun problème être « éduqués par Internet », avec des horaires librement choisis par eux, des pauses régulières pour consommer un Coca et des chips, et de fréquentes digressions sur les sites pornos.
                              Le résultat serait moins coûteux, et assurément pas pire.

                              Avec une conséquence inattendue : les enseignants seraient toujours obligés de s’acheter eux-mêmes leur ordi ( votre remarque à ce propos m’a vraiment stupéfié : vous voulez quoi, que l’Administration vous le paye, comme à n’importe quel élève de ZEP ?).

                              Ainsi l’enseignant, dégagé de tout souci pédagogique, le coeur léger et les poches vides, pourrait lui aussi croquer des chips, boire des cocas et surfer sur les sites interdits ( j’en connais qui le font depuis longtemps). Il serait au passage déchargé de ces tonnes de culpabilité qui pèsent actuellement sur ses épaules, conséquence de son incapacité de plus en plus notoire à intéresser qui que ce soit, même son conjoint, et de son goût effréné des ponts de quatre jours, des stages syndicaux, des grèves incontournables et des vacances en accordéon.
                              Bien sûr, lui aussi prendra la direction du Pôle-Emploi, et aura ainsi une excellente occasion de faire la queue avec ses anciens élèves, et d’échanger avec eux de manière détendue et conviviale. 

                              J’ai travaillé de longues années dans la défunte Educ’Nat, et je peux vous assurer en connaisseur que tout cela est parfaitement mérité, et extrêmement probable.


                              • jak2pad 7 mars 2012 04:29

                                et j’ai oublié de dire qu’internet a un énorme avantage :

                                chacun peut s’y exprimer jusqu’à plus soif, et dire toutes les âneries qu’il veut, sous couvert d’anonymat feutré.
                                Et Internet n’évalue pas : chacun peut se croire intelligent, ce qui renforce notre système égalitaire et non-discriminant.
                                Aucun prof ne peut rivaliser avec lui sur ce plan-là.
                                Relisez les commentaires, vous serez bien d’accord avec moi.

                                • rosemar rosemar 7 mars 2012 09:24

                                  oui jakpad,

                                  Vous avez raison:on peut lire sur internet toutes sortes d’âneries et vous en êtes la preuve:le tissu de lieux communs ,de clichés sur les profs ennuyeux ,paresseux,qui ne font pas leur travail:vous reproduisez là le discours officiel et ambiant ! 
                                  Vous avez été prof ? on ne le dirait pas en lisant vos propos mais il est vrai que sous couvert d’anonymat on peut dire n’importe quoi !!

                                  Bonne journée

                                  • iris 7 mars 2012 09:46

                                    l’ordinateur ne remplace pas le cerveau humain bcp + sophistiqué et les relations humaines qui apprennent souvent + que n’importe quelle machine-
                                    l’ordinateur est un outil mais si l’on n’a pas les connaissnces pour aller chercher les connaissances sur internet onne va pas bcp + loin que des services publicité et marchands -et pour avoir les connaissnces c’est bcp + long-
                                    et si l’électricité augmente comment pourront nous alimenter toutes ces machines connectées ?? sans partagés les ordinateurs ??


                                    • lemouton lemouton 7 mars 2012 12:09

                                      l’ordinateur, le monde des logiciels et les connexions internet sont des outils fabuleux..
                                      ah oui....et les enseignants s’y adaptent, croyez moi..  smiley
                                      Evidement avec plus ou moins de difficultés suivant le capital de connaissances techniques propre àchacun d’eux, et aussi « aidé » par l’inexistence de formation professionnelle.... smiley

                                      Sauf quelques exceptions, lesélèves, sont très loin de maitriser et de savoir utiliser ce matériel, la majorité en serait à feuilleter « Mademoiselle age tendre » ou « Booster magazine » si on faire un parallèle avec la littérature.. smiley
                                      Les profs on du pain sur la planche !!!

                                      Mais le problème ne vient pas des profs, mais d’une institution ringarde sur le plan technique qui n’est capable de quelques sursauts démagogiques complétement inadaptés ( voir l’ORDI en languedic..) pour se donner bonne façade.. smiley


                                      • lemouton lemouton 7 mars 2012 12:13

                                        Whouahou.. je viens de me relire... whoua.. smiley
                                         fautes et oublis.. j’aurais peut et’ du écouter ma machine quand elle me souligne les mots en rouge... pfuuiitt.. mauvais élève que je suis .. smiley

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