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Pauvre police, pauvre peuple

Concerrnant le fossé qui s'est creusé entre la police et certaines populations semble subir un double phénomène : une globalisation de la population des mécontents et donc un élargissement du fossé. La police elle-même semble concourir à creuser ce fossé. Ne pas prendre en compte la complexité de ce phénomène social empêche de résoudre le malaise de la police.

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L’assassinat perpétré dans l’enceinte de la Préfecture de Police de Paris le 3 octobre nous enjoint au recueillement et à la compassion pour les familles des policiers assassinés ainsi que pour la famille de l’assassin. Si la vie devient difficile lorsqu’un des nôtres est assassiné, elle n’est pas mieux les parents et les enfants d’un assassin qui non seulement doivent porter le chagrin de la disparition de celui qui a contrevenu à la loi (qu’il soit mort ou emprisonné) ainsi que le poids du regard des autres.

 

Une fois encore les médias en continu n’ont eu que peu de respect pour les victimes, ce qui importait c’était de faire de l’image et du bruit. Les interviews se sont succédé pendant deux journées durant lesquels étaient répétés sans cesse les mêmes discours bien que sous des aspects et avec des mots différents. Parmi les fadaises, particulièrement inopportunes et déplacées dans une telle situation, on a entendu que l’assassin était un employé modèle à la restriction qu’il était en situation de handicap, que l’assassinat est d’autant plus dramatique que tout le monde se connaît à la « préfecture » où tout de même il y a plusieurs centaines de personnes qui y travaillent. Suivant les premiers reportages l’assassin semblait n’être qu’un « banal » agent administratif, puis coup de théâtre il disposait d’une habilitation « secret-défense », puis second coup de théâtre il se serait « radicalisé » ainsi l’assassinat sur un coup de folie devenait un acte terroriste.

 

L’attitude de la presse qui n’est pas sans incidence sur l’opinion des citoyens et surtout l’évolution de la communication officielle devront être analysées, car, comme pour l’incendie de Rouen, il faut remarquer que les personnes n’ont que peu (c’est un euphémisme) prises en compte. Ce battage médiatique a-t-il été de nature à rassurer les citoyens et à réconforter les policiers durement meurtris ? Ne vaut-il pas mieux faire « profil bas » quand on est dans l’ignorance des causes et des conséquences d’un évènement plutôt que d’annoncer n’importe quoi au risque, déstabilisateur et anxiogène pour les personnes concernées, d’être démenti au fil des heures par des informations contradictoires.

 

Une fois encore ni la communication du gouvernement ni les médias « en continu » n’ont installé un climat rassurant, bien au contraire et le public comme les policiers doivent faire avec leurs angoisses, leur tristesse, leur douleur Certains citoyens essais d’être proches des policiers tellement malmenés du fait de la stratégie de maintien de l’ordre mise en place par le gouvernement, comme cette pétition sur MesOpinions.com : « Je suis un simple citoyen, comme tout à chacun je ne suis pas toujours d’accord avec les lois. Mais il y a des lois et nous nous devons de les respecter. Au regard des événements actuels, qui sont proprement honteux mais qui malheureusement sont en passe de devenir des "banalités". Je vous propose par cette pétition d’affirmer votre soutien à nos forces de l’ordre qui sans leur action et leur présence de chaque instant nous plongerions dans le chaos. Il est absolument inadmissible que l’on attente à la vie de policiers par quelque moyen que ce soit.  » Même si elle peut apparaître un peu simpliste cette pétition est hautement respectable et sans doute apportera-t-elle un peu de baume sur les douleurs réelles des policiers. Pour autant elle ne prend ni en compte la réalité des causes profondes de l’origine du malaise de la police et élude bien sûr celles de la radicalisation djihadiste.

 

Je ne vais réécrire ici ce que d’autres, plus savants que moi sur le sujet, ont écrit à propos de la montée de la radicalisation djihadiste et de l’adhésion à ces mouvements extrémistes. Les causes mêlent des questions sociales de déclassement, de replis communautaires et des causes individuelles intellectuelles et psychiques. Croire que des lois (souvent discutables) et un arsenal policier réglera la question du terrorisme et de la radicalisation relève d’une erreur d’appréciation et de gestion des situations ainsi que d’un aveuglement des gouvernants (si ce n’est de la bêtise) et vraisemblablement d’une stratégie de gouvernance à la tartuffe qui permet de masquer par l’étiquette terroriste une foultitude de situations où ce sont les gouvernants qui ont besoin de cacher leur responsabilité ; qui serait surpris si à l’issue de l’enquête sur l’incendie de l’usine Lubrizol on apprenait qu’il s’agit d’un acte terroriste, le directeur de l’entreprise n’a-t-il pas clamé haut et fort que l’origine serait extérieur à l’usine. Faire croire qu’une action policière réglera le terrorisme et la radicalisation c’est leurrer les citoyens et plus encore les policiers. Là, dans l’affaire de la Préfecture de Police, quelle que soit la réalité de la radicalisation de l’assassin, vraie ou subite construction officielle, la police se trouve affaiblie, elle montre qu’elle n’est même pas en capacité de détecter des « radicalisé » en son sein, alors de là à protéger le pays.

 

Voilà un double coup dur pour des policiers durement touchés par le désamour important que leur porte une grande partie de la population. Il est temps que le gouvernement, les élus de la nation et surtout les syndicats de policiers se penchent (sereinement et sans corporatisme) sur une situation qui empire de jour en jour à tel point qu’un policier n’ose plus dire qu’il est policier, aujourd’hui il est « fonctionnaire ». A titre d’illustration de ce malaise entre la police et la population il faut regarder ce documentaire sur Public Sénat https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/police-illegitime-violence-144937. Il s’agit d’un film écrit et réalisé par Marc Ball. Une coproduction Talweg Production - France Télévisions France 3 Paris Île de France que Public Sénat présente de la façon suivante : « Police, illégitime violence : Dans les quartiers populaires de France, la confiance est rompue entre les jeunes et la police. Le moindre contrôle d´identité porte en lui les germes d´un possible dérapage, une rébellion ou une bavure. Une affaire est emblématique de cette impasse. Pour la première fois en France, des adolescents ont porté plainte collectivement pour violences volontaires contre une brigade de police du 12e arrondissement de Paris. Au cours de ce procès, c´est la mission même de la police qui sera mise en accusation. Citoyens, éducateurs, avocats ou encore policiers, cherchent une issue et dénoncent le recours systématique à une violence qu´ils considèrent comme illégitime. En suivant leur combat, ce film lève le voile sur les mécanismes de cette violence et les silences qui l´entourent. »

 

Ce film lève le voile sur les mécanismes de cette violence et les silences qui l´entourent, c’est cette violence qu’il faut analyser. Elle est le résultat d’un interdit de parole autant chez les policiers que dans les populations : qui ose se dresser contre les trublions de tous ordres ? Une anecdote pour illustre ce point ; il y a quelques jours mon épouse passait devant le collège du centre-ville de Poitiers lorsqu’elle vit un gamin de 13 ou 14 ans avec sa copine, il était en train de dévisser la plaque du collège. « Pourquoi fais-tu ça ?, Je ne sais pas », et le gamin est parti laissant la plaque en place, mais une dizaine de personnes sont passées sans s’arrêter, sans interpeller ce gamin, qui sait ce que cette indifférence pourrait provoquer chez lui, quel regard aura-t-il sur l’autorité des adultes d’abord puis celle des policiers et des enseignants ? Ceci étant dit ne méconnaissons pas qu’il existent des voyous face auxquels les policiers se sentent abandonnés par une nation qui ne leur donne pas les moyens en effectifs et en matériels suffisants, et pas une justice elle-même bien en mauvaise posture : ni moyens, ni effectifs (magistrats, greffiers, éducateurs de prévention. Face à ces situations sociales et professionnelles qu’elle est la portée de la parole des policiers ?

Alors il y a de la violence qui peut s’installer chez eux mais qui ose reconnaître la violence policière tellement occultée par une manipulation politique de la notion de « violence légitime de l’État » qui autoriserait tout, y compris de mutiler des manifestants. Je comprends la violence policière en tant qu’elle est la conséquence d’une impasse de la parole : qui écoute, qui entend les policiers ?

 

J’étais hier à une Assemblée Générale de Gilets Jaunes où ceux-ci expliquaient assez bien la difficulté qu’ils ont à comprendre la violence policière qu’on a pu constater sur les manifestations ou, pire, sur les ronds-points ; après tout, disait l’un d’eux, le problème de la réforme des retraites c’est aussi leur problème, ce que ne dément pas un policier interrogé par le « média libre » QG à l’occasion de la manifestation des policiers le 2 octobre et intitulé : « Police et Gilets Jaunes : encore raté ! ». Ce policier ajoutait : « on comprend les Gilets Jaunes, les problèmes posés par leurs revendications sont aussi les nôtres, nous sommes aussi des citoyens… mais on ne pourra jamais s’associer aux Blacks Blocs et aux Gilets Jaunes radicalisés (ndl il faudra interroger cette notion de radicalisation des Gilets Jaunes) », heureusement car disait-il « on est obligé d’assurer la sécurité. » C’est justement dans la manière d’assurer la sécurité que sont l’origine et l’essence du fossé qui se creuse entre la police et la population. Le reportage de QG, https://www.youtube.com/watch?v=6Z5qBxPiCAU&feature=em-lsp, comme tant d’autres montrent comment et en quoi la stratégie de maintien de l’ordre voulu par le président de la République est à l’origine de ce malaise.

 

J’avoue, sans forfanterie car le connais bien les policiers avec lesquels j’ai beaucoup travaillé, que je ne comprends pas comment ils tiennent encore le coup. Mis à part quelques va-t-en-guerre de certains syndicats tellement présents sur BFM TV et enflammés par certains spécialistes « sécurité » de la chaîne, les policiers ont un sens du service public chevillé au corps, ils sont généreux et pleins d’abnégation, leur dévouement est sans faille, ils l’ont si souvent montré. Peut-être est-ce qu’au quotidien, en raison des conditions de travail et de l’organisation du travail, la notion de service au public disparaît, ce qui fait écrire que contrairement à d’autre pays où la police est au service du public et vécue comme « aimable », en France elle est vue comme étant exclusivement répressive, et aujourd’hui violente.

 

Nous citoyens, si nous voulons une police et une justice à la hauteur de nos besoins et de nos espérances, nous devons le manifester, fusse dans la rue. Chaque policier doit aussi participer à ce chemin vers la une modification de l’image de la police par une réflexion sur son engagement et la qualité de sa soumission aux ordres. La démocratie se gagne chaque jour par un engagement politique de chacun de nous, nous pouvons nous exprimer dans les urnes et si besoin est dans la rue, il n’est nullement nécessaire de gadget électoraliste comme la Convention Citoyenne pour le climat. Nous avons un devoir impérieux de réconcilier la police avec la population, ne pas le faire rapidement c’est prendre le risque que s’installe un pouvoir autoritaire antichambre de la dictature.


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30 réactions à cet article    


  • Pere Plexe Pere Plexe 6 octobre 2019 18:42

    Des flics qui s’entre tue avec 5 morts à la clef...du coup dire de policiers que c’est des barbares on peut ou toujours pas ?


    • Pere Plexe Pere Plexe 6 octobre 2019 19:09

      @alexis42
      Ce sont les faits qui sont cons.
      Les 5 flics morts existent.
      Comme la cohorte de blessés par nos forces de l’ordre (!).
      Les réactions outrées au mots de JLM aussi.

      Donc je me pose la question de savoir si oui ou non ou peut qualifier un flic de barbare quand il agit comme tel, ou si c’est toujours tabou ?
      Je veux bien être votre con favori mais franchement j’aurais préféré un début de réponse. 


    • Pere Plexe Pere Plexe 6 octobre 2019 19:48

      @Cadoudal
      ...vous ne faites pas la différence entre une thèse c’est à dire une hypothèse, et un fait vérifié ?


    • nono le simplet 7 octobre 2019 03:59

      @alexis42
      Je feuillette souvent les commentaires d’Agoravox pour rechercher les plus cons

      un lien vers une source abondante


    • nono le simplet 7 octobre 2019 13:12

      @alexis42
      blaireau ! smiley


    • eau-mission eau-pression 7 octobre 2019 13:39

      @Cadoudal
      A leur place, ayant une possibilité raisonnable d’accéder au pouvoir, j’hésiterais aussi.
      Aucun rapport, mais vu le prix dérisoire de nos abonnements internet, je crois que le gouvernement virtuel est déjà bien en place.

      Merci Patriiick


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 octobre 2019 14:40

      @alexis42

      Et Nono ...arrêtez avec cet animal sympa qui fait chier personne . Épicétout.


    • velosolex velosolex 7 octobre 2019 16:20

      @alexis42
      « Je la mets au défit de prouver le contraire de mes arguments »

      La même technique que les fabriquant de pesticides, « outrés », qu’on dise des conneries sur eux, sans preuves soi disant….Une curieuse épidémie d’ailleurs de révisionnisme ou d’auto repentance, traverse certains quotidiens, faisant des gros titres fracassants...Les consommateurs savent ils, eux qui s’en prennent à Bayer et aux paysans, qu’ils cachent les plus grands pesticides chez eux par exemple sous forme de Marie rose, ou de bombes anti moustiquaires ( bien inutiles d’ailleurs, car il n’y a plus de moustiques disparus sans laisser d’adresse)…..Pour la bidoche et la charcuterie, allez y de nouveau sans complexe. Les mises en garde c’était de l’enfumage, nous dit on. Il faut décomplexer la consommation de bidoche, à pleine dents...Est ce pour relancer le marché du cure dent, ou des boules kies ?.....
      Encore un peu de patience, et le lobby du tabac va revenir à la charge par le biais de la plume de journaleux compatissants, avec de gros titres« Et oui, le tabac est finalement bon pour les poumons ! »


    • mmbbb 7 octobre 2019 16:40

      @alexis42 il est chatouilleux ! 


    • bebert titi 7 octobre 2019 16:54

      @alexis42
      Vexé d’avoir été découvert ?


    • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2019 20:56

      @alexis42
      Hum...
      Seriez vous jaloux de ceux qui cherchent à vous passer devant ???  smiley


    • bebert titi 8 octobre 2019 16:20

      @alexis42
      Merci d’avoir confirmé faute avouée faute .......

       :

    • Le421... Refuznik !! Le421 10 octobre 2019 18:30

      @alexis42
      C’est ça ma couille, c’est ça !!
      J’ai pas que ça à faire de déblatérer avec des blaireaux fachos...


    • zygzornifle zygzornifle 7 octobre 2019 09:32

      Pauvre peuple surtout qui se fait crever les yeux et arracher les mains a la moindre manif GJ par la « pauvre police » ....


      • mmbbb 7 octobre 2019 10:19

        «  J’avoue, sans forfanterie car le connais bien les policiers avec lesquels j’ai beaucoup travaillé, que je ne comprends pas comment ils tiennent encore le coup » Mais ils tiennent le coup , ils ont assez de force pour foutre sur la gueule des gilets jaunes et ne se posent guere de question existentielle sur le pouvoir dont ils sont les serviteurs . ces affidés de Macron .

        Un flic, ce n est pas programmé pour refléchir .

        Quant aux PV de stationnement idem ,

        En revanche , les gentils sauvageons ne sont guere inquiétés .

        Dois je pleurer a la lecture de cet article ?


        • HELIOS HELIOS 7 octobre 2019 10:33

          ... Vous pourrez toujours disserter, gloser sur la police, la seule réalité, c’est que la police émane du peuple et défend le peuple.

          Aujourd’hui, et malheureusement, la police est (re)devenu un service d’ordre non pas au service de la défense du peuple, mais de la contrainte de ce même peuple.

          Cette même police devrait faire une petite introspection pour ajuster ses travers autoritarismes et « flic-eux » avant d’exiger une reconnaissance devenue impossible (au minium les chef, voire les ministres)

          Alors, on remonte et on s’aperçoit immédiatement que le problème ne vient pas de la police(rire) mais du peuple lui-même qui n’accepte pas les lois et règlements qui lui sont imposés et qui parfois, outrepasse la sérénité des débats sociétaux.

          Doit on continuer a remonter ? dans ce cas là on s’aperçoit que si le peuple est dans la rue et ne respecte plus la police, a-t-on le droit de dire que ceux qui ont un brin de pouvoir sur l’organisation de la société française ont abusivement imposé des règles qui sont jugées inacceptables par le peuple ?... et ce rejet des lois et des règles vient-il du système politique, de représentation, de son(ses) applications ??? ou cela est-il du a la réalité du peuple qui ne souhaite pas évoluer.

          Grand débat sur la représentativité ? la reforme (pourquoi tout casser plutot qu’améliorer de la part des « responsables ») ? pourquoi toujours la moitié du peuple est-elle toujours opposée a l’autre moitié ce qui pose un problème d’homogénéité (tiens, je la place celle là : de l’immigration) et surtout pourquoi ceux qui sont arrivés au pouvoir ne respectent-ils pas d’une part les promesses qu’ils ont faites -sur le fond, évidement- et ceux qui les ont élus sachant parfaitement que cela ne va pas dans l’intérêt et le bien être de tous....

          Bon, ok, c’est lundi...


          • ZenZoe ZenZoe 7 octobre 2019 12:08

            @HELIOS
            Bon commentaire, bonnes réflexions, même pour un lundi.


          • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2019 21:06

            @HELIOS
            La police est devenu « le dernier rempart » pour ce gouvernement de pieds nickelés...
            De toute façon, on dira ce qu’on voudra, ils sont à l’image du chef.
            Pas étonnant que Collomb se soit tiré fissa.
            Il en est devenu presque sympathique, du coup !!  smiley


          • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 7 octobre 2019 21:27

            @Le421

            Venant d’un ancien engagé c’est commique ...


          • Le421... Refuznik !! Le421 8 octobre 2019 08:40

            @Aita Pea Pea
            Ah ??
            Réfléchissez un peu.
            Je sais justement de quoi je parle.
            A mon époque déjà, je faisais la différence entre ceux qui étaient là pour servir le pays dans les règles de l’art et ceux qui étaient là pour bien garder leur place avec maintes preuves de servilité doublées généralement d’une incompétence crasse.
            Je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me situais...
            Mais c’est moi qui le dit.
            Vous pouvez me considérer comme vous voulez, l’important est surtout ce que je sais.


          • révolté révolQé 7 octobre 2019 10:59

            Mais il y a des lois et nous nous devons de les respecter.

            "

            A l’auteur,

            il faut aller dire ça aux flics, aux politiques et à leurs petits protégés milliardaires.


            • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2019 21:04

              @révolQé
              No comment more...


            • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2019 21:08

              @révolQé
              Si...
              Un petit commentaire.
              Vont-ils garder leur régime spécial de retraite ???
              Devinez.
              Et ça fait désordre... Très désordre !!!
              Métier à risque ?
              Regardez combien d’ouvriers du bâtiment crèvent tous les ans au boulot...
              Et on en reparle.


            • JulietFox 7 octobre 2019 14:22

              L’auteur de cet article se dit « Docteur en sciences de l’Education » et écrit :*Certains citoyens essais

              *


              • mmbbb 7 octobre 2019 17:22

                @JulietFox « Docteur en science de l education » . Ce n est pas étonnant que notre institution l EN est enviée du monde entier


              • Croa Croa 7 octobre 2019 14:30

                Ces histoires de radicalisations sont à dormir debout et là c’est le pompon.


                • velosolex velosolex 7 octobre 2019 16:35

                  L’attitude de la presse, ou disons d’une certaine presse pressée de plaire, est tout à fait exemplaire. Sur tous les dossiers que vous citez, elle prend simplement l’avis et la suite du commentaire de Castaner, le plus grand flic de France, qu’a tellement dérapée, qu’on peut penser qu’il sera engagé à « Hollidays on ice », si jamais il est licencié. 

                  ou alors chez Bouyges. Car Castaner bétonne. Pour les bavures policières, pour la mort de Steve, par exemple. Ne parlons pas de l’affaire de Rouen, où il nous a enfumé d’instinct plus efficace que 5000 tonnes de polluants chimiques malencontreusement oubliés dans l’usine de coté, en voie de garage, peut être dans le hangar à vélo. Il cherche à rassurer, semble t’il….Il avait suscité l’indignation en qualifiant d’« attaque » l’entrée de manifestants, mercredi 1er mai, dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. (Or les manifestants, souligne Le Monde, s’étaient « réfugiés dans l’enceinte de l’hôpital pour s’abriter des gaz lacrymogènes »). C’est donc maladif, chez lui : Il tweete plus vite que son ombre, ses nerfs et ses neurones. A coté de lui, Sibeth Ndiaye , la porte parole du gouvernement parait avoir une prudence de jésuite, c’est dire ….

                  S’il est déposé, la bonne presse suivra son nouveau maitre, comme le cabot de la voix de son maitre.


                  • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2019 21:03

                    Le problème des flics tient dans le fait que le métier est devenu alimentaire alors que ce devrait être une vocation.

                    Et le bourrin de service, on lui rase le crâne, on lui dit de casser du gaucho et hop !!

                    Matraque, gaz et LBD à fond la caisse...

                    Sans chercher à comprendre.

                    Il calcule même pas qu’il a des enfants, des parents, des amis (enfin, pas trop !!) et que ses actions rejaillissent sur eux.

                    Alors, l’isolement devient la règle.

                    Y’a plus que les meetings RN pour trouver des potes...

                    Et encore !!


                    • Kapimo Kapimo 9 octobre 2019 01:29

                      Nous avons un devoir impérieux de réconcilier la police avec la population, ne pas le faire rapidement c’est prendre le risque que s’installe un pouvoir autoritaire antichambre de la dictature.

                      C’est qui, « nous » ? A qui s’adresse cette injonction ?

                      Qui a ce pouvoir de réconciliation, sinon les politiques et la clique franc-maçonne qui tient la police, la justice et leurs syndicats ?


                      • Eric F Eric F 9 octobre 2019 16:35

                        Concernant les « causes sociales » de la radicalisation et des griefs personnels, en l’occurrence le meurtrier de la préfecture de police avait bénéficié d’une préférence à l’embauche au titre des 6% de handicapés (lien) et avait déjà bénéficié d’une promotion en accédant au service des renseignements.

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