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Accueil du site > Actualités > Société > SNCF : le gouvernement fait le choix de la surdité

SNCF : le gouvernement fait le choix de la surdité

Le gouvernement et la direction de la SNCF répandent dans les médias l’idée que la grève actuelle serait un « coup de tonnerre dans un ciel serein », « incompréhensible », car « la négociation dure depuis près de deux ans » et tente désormais d’instrumentaliser le bac. Rien n’est plus faux.

Effectivement, la réforme se prépare depuis plusieurs années et de nombreuses séances de négociations ont eu lieu. Dans toutes ces rencontres, la CGT et Sud-Rail ont largement exprimé leur opposition à la réforme. La CGT a même proposé une réforme alternative, compatible avec le droit européen, dénommée « la voie du service public  ».

 
Plus encore, les cheminots ont déjà mené plusieurs actions « carrés » (non-reconductible) pour marquer leur opposition à la réforme jusqu’à la manifestation du 22 mai qui a réunit plus de 20 000 cheminots (sur 160 000 cheminots et sans appel à la grève c’est énorme). La direction de la SNCF et le gouvernement ont fait le choix de ne pas ouvrir les négociations à ce moment là. Dès lors, il ne restait plus aux cheminots que la grève reconductible pour se faire entendre.
 
Le gouvernement tente d’instrumentaliser les bacheliers et accuse les cheminots d’irresponsabilité en maintenant leur grève durant les épreuves du bac. Pourtant, c’est le gouvernement qui a choisi la date du conflit. C’est en effet le gouvernement qui a choisit de faire débattre la réforme ferroviaire à l’assemblée nationale au moment des épreuves du bac – sachant pertinemment qu’il y’aurait alors conflit social.
 
Et pourtant, plutôt que de commencer le mouvement social, la veille de l’ouverture du débat parlementaire, c'est-à-dire le premier jour du bac, les cheminots ont fait le choix de commencer le conflit social une semaine avant. Ils ont voulu laisser le temps à la négociation avant l’ouverture du débat parlementaire et donc avant le début des épreuves du bac. C’est encore le gouvernement qui a refusé tout report du débat parlementaire, préférant laisser le conflit s’éterniser pendant le bac. On notera par contre que le gouvernement a au contraire reporté le débat parlementaire sur la réforme de la « loi famille » pour ne pas risquer un nouveau conflit avec la droite la plus réactionnaire et conservatrice.
 
Alors qui est illégitime ? 22% des français soutiendraient la grève des cheminots (sondage Harris Interactive du 17/06). Ca ferait toujours 6% de plus que les 16% de français qui font confiance au chef de l’état (Sondage TNS-Sofres du 05/06). Et encore, selon le même sondage, 34% des français connaissent les raisons du conflit à la SNCF. 2/3 des français seraient donc contre un conflit dont ils ne connaissent pas les raisons. On admire le professionnalisme des instituts de sondage.
Au-delà des sondages, faut-il rappeler que ce gouvernement a perdu dans des conditions catastrophiques les deux dernières élections nationales, qu’un parti membre de sa majorité a quitté le gouvernement (EELV) et qu’une centaine de députés de sa propre majorité, qualifiés par la presse de « frondeurs » n’ont pas voté la confiance au gouvernement et cherchent ouvertement à constituer une nouvelle majorité « rose, rouge, vert » en opposition à la politique gouvernementale ? Un gouvernement dont le premier ministre ne représente que 6% des sympathisants de son propre parti (primaire de 2012)….
Et c’est ce gouvernement, totalement délégitimé par les sondages, par les urnes et jusque dans sa propre majorité qui vient dire aux cheminots que leur grève est illégitime ? Mais de qui se moque-t-on ?

Pour connaître les raisons de la grève, vous pouvez lire mon article : "Cheminot, les raisons d'une grève"

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78 réactions à cet article    


  • claude-michel claude-michel 18 juin 2014 16:44

    Surtout qu’ils ne cèdent pas sinon notre SNCF deviendra totalement privée avec des tarifs de fous...c’est ça l’ouverture à la concurrence... !


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 18 juin 2014 18:42

      Notre article d’hier :
       
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/17/sncf-union-europeenne-de-graves-enjeux-ii-50022.html

      SNCF, Union Européenne : de graves enjeux (II)

      Le 17 juin 2014, Le Monde écrit « SNCF : les grévistes manifestent devant l’Assemblée nationale », évoquant le projet de loi de « réforme ferroviaire » dont l’examen commence ce jour à l’Assemblée Nationale. Un projet de loi qui n’est que l’exécution de la stratégie de l’Union Européenne (UE) de privatisation du service public ferroviaire, comme déjà souligné dans nos articles récents « CNRS, emploi, hiérarchies, privatisation... (II) » et « SNCF, Union Européenne : de graves enjeux (I) ». A cette fin, le réseau ferroviaire a été séparé du transport afin de permettre la privatisation de ce dernier et l’accès au réseau des opérateurs privés. Une séparation analogue a été imposée au fret, ouvert progressivement à la concurrence depuis 2003. Ce 17 juin, on trouve dans les grands médias un certain nombre d’articles d’une incroyable partialité, proches de la propagande gouvernementale. Pourtant, la privatisation progressive des services publics français est une triste réalité depuis les années 1980. Et que penser de l’attitude de certains courants de « gauche » qui se prétendent alternatifs, alors que Cécile Duflot déclare sur BFMTV à propos du projet de loi gouvernemental : « ... dans le cadre possible, cette réforme est une bonne réforme » ? Précisément, Cécile Duflot s’était également « distinguée », étant ministre, pour sa défense ouverte de taxes au contenu expropriatoire de fait au détriment des propriétaires de condition modeste comme la Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB). Ce que nous avons rappelé encore récemment dans notre article « Terrains à bâtir, pression fiscale, TFPNB... (I) ». Discours de politiciens à part, une évidence nous semble s’imposer : la France ne pourra en aucun cas préserver son service public ferroviaire sans prendre de réelles distances à l’égard de l’Union Européenne. Il en est de même pour l’ensemble des services publics stratégiques, recherche, éducation, santé... comprises. Mais une telle option de résistance conséquente à la politique de l’UE a été unanimement rejetée par tous les gouvernements français à façade de « droite » comme de « gauche », depuis l’adoption de l’Acte Unique Européen en 1986 sous la présidence européenne du « socialiste » Jacques Delors. Le résultat des dernières élections au Parlement Européen a été, entre autres, la sanction de cette attitude récurrente. Nous poursuivons ici le rappel des mesures et documents de l’Union Européenne imposant la privatisation du service public ferroviaire. La solidarité avec les agents grévistes de la SNCF est très clairement une première urgence. Informer la population l’est également.

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/17/sncf-union-europeenne-de-graves-enjeux-ii-50022.html  ]


      et pour rappel :


      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/15/sncf-union-europeenne-les-enjeux-i-50017.html

      SNCF, Union Européenne : de graves enjeux (I)

      Le 15 juin 2014, Le Monde écrit « La grève SNCF est reconduite lundi, premier jour du bac ». Mais qu’en est-il des enjeux de ce conflit ? Notre article « CNRS, emploi, hiérarchies, privatisation... (II) » rappelle notamment la politique « d’ouverture à la concurrence » et de privatisation des transports ferroviaires mise en place par l’Union Européenne avec la Directive 91/440/CEE du Conseil européen du 29 juillet 1991 dite « relative au développement de chemins de fer communautaires » et complétée par quatre « paquets ferroviaires ». Le projet de loi du gouvernement français sur la «  réforme ferroviaire » n’est qu’une adaptation de la SNCF à cette politique de l’Union Européenne. Il s’agit donc d’une situation qui comporte autant d’enjeux pour les usagers que pour les personnels, et à propos de laquelle l’exposé de la Fédération des Cheminots CGT dément sur les questions essentielles celui du gouvernement. La CGT dénonce une stratégie visant à « préparer la structuration en Sociétés Anonymes », ce qui paraît malheureusement logique dans le cadre de la soumission de longue date des gouvernements français à la stratégie de Bruxelles. De son côté SUD-Rail réclame « l’arrêt du processus de privatisation mené par la direction de la SNCF ». Le véritable grand enjeu est en l’espèce la politique de l’Union Européenne, lourdement sanctionnée sur le plan électoral le 25 mai dernier. On a donc clairement affaire à un conflit sur une question de fond essentielle, avec des implications graves qui concerne l’ensemble des services publics français et de leurs usagers. Nous nous proposons de lui consacrer une série d’articles et de rappeler les pièces les plus significatives de ce dossier.

      [la suite, sur le lienhttp://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/06/15/sncf-union-europeenne-les-enjeux-i-50017.html ]

       
       
      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/
      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • De ço qui calt ? De ço qui calt ? 18 juin 2014 19:37

      La véritable question est en effet : que peut-on attendre de l’Union Européenne ?

      Et s’il ne peut rien en sortir de bon, autant la quitter.

      Le plus terrible, c’est que l’actuelle politique de l’Union Européenne a été très largement l’oeuvre des « élites » françaises.

      La directive de 1991 sur les chemins de fer correspond au mandat de Jacques Delors en tant que président de la Commission Européenne (1985-94). C’est aussi la période de création de l’Organisation Mondiale du Commerce.

      Merci à « notre gauche »...


    • Usager - administré 19 juin 2014 01:24

      En ce moment même, le gouvernement se livre à une propagande contraire à la réalité. Il cherche à faire croire que tout s’arrange avec quelques amendements à la loi de réforme ferroviaire tendant à rassurer sur le court terme les personnels de la SNCF à propos de leur situation. Mais le véritable problème réside ailleurs.

      Ce dont il s’agit vraiment, c’est de préparer l’application des directives européennes. Pour que l’exécution de ces directives soit possible en France, il suffit que l’Union Européenne et les opérateurs concurrents puissent identifier une ou plusieurs entités juridiques détentrices du réseau et clairement séparées des opérateurs. C’est le cas avec cette loi, qui ne met pas en cause la séparation juridique entre détenteurs du réseau ferroviaire et opérateurs du transport.

      Le reste, c’est de la pub pour tenter d’obtenir la fin de la grève des cheminots.


    • lsga lsga 18 juin 2014 16:47

      Le gouvernement fait le choix d’écraser avec violence cette petite grève nationaliste CAR IL LE PEUT.

       
      Si cette grève était Européenne, aucun bourgeois ne pourrait se permettre de vous prendre de haut.
       
      « Collectivisation européenne des chemins de fer ! »
       
      Voilà ce que devrait être votre revendication. Là, vous allez vous faire écraser et humilier. Pire : le gouvernement fera peut-être semblant de lâcher des fausses concessions (ils ont jusqu’à 2019 pour appliquer la directive européenne) et ainsi conforter vos leaders syndicaux nationalistes. 
       
      Si vous voulez gagner : il faut vous unir à échelle européenne. C’est la seule et unique solution.

      • CN46400 CN46400 18 juin 2014 17:02

        La grève sera européenne lorsque les cheminots européens auront, dans tous les pays, un statut et des revendications équivalentes. En attendant les mieux servis seront ceux qui se battrons le mieux. Ce qui devrait inciter les autres à se bouger à leur tour.


           Si tu as une autre méthode que la grève européenne presse-bouton à proposer n’hésite pas à nous en donner la primeur.....

      • lsga lsga 18 juin 2014 17:14

        Voilà, tu viens d’expliquer toi même comment la défense du Socialisme National est le principal obstacle à l’émergence d’une lutte de classe européenne.

         
        Les syndicats Français sont le principal obstacle à l’émergence d’un Syndicalisme Européen. Il faut abattre la Gauche Nationaliste en France, et donc la CGT, FO, et consort. Franchement, quand je vois tous ces menchevicks des temps modernes, je comprend pourquoi Lénine les a envoyer casser des cailloux en Sibérie. La racaille keynésienne pullule et détourne le prolétariat de la Lutte des Classes. 
         
        Si les syndiqués ne sont pas capables eux-mêmes de se débarrasser de leurs leaders nationalistes, les libéraux s’en chargeront pour eux. C’est d’ailleurs pour cela que je soutiens les libéraux contre les keynésiens. Que vous le vouliez ou non, soit nous battons maintenant pour un Socialisme Européen, soit les libéraux vous lamineront, et l’uniformisation des droits sociaux en Europe, vous l’obtiendrez par l’anéantissement des droits sociaux en Europe. 2019 : voilà la date à laquelle il sera trop tard. 
         
        À partir de là, quand les libéraux auront anéanti les systèmes sociaux nationaux, qu’ils auront tout privatiser, commenceront à émerger des grands trusts européens (cad : 2 ou 3 entreprises ferroviaires pour toute l’Europe). A ce moment là, vers 2025-2030, je ne doute pas que le prolétariat ne se considérera plus comme « français » ou « espagnol », et contrairement à la génération de prolétaire réactionnaire que nous nous coltinons aujourd’hui, ils seront socialistes.


        Mais bon : gardons espoir, peut-être allez vous finir par comprendre que vous ne pouvez QUE PERDRE à l’échelle nationale. 

      • CN46400 CN46400 18 juin 2014 18:23

        Puisque la Cgt, FO et les autres sont des cons nationalistes, on attend le super syndicat international de Isga (sans doute quelque chose entre la Cfdt et la Cftc) qui mènera des grèves européennes.....


         Comme d’autres avant lui, Isga demande la Lune aux patrons pour être sûr qu’il ne lâcheront rien ! Parmi ceux qui ne bougent pas, il y a des quantités de fayots qui disent, comme Isga, que la grève ne vaut rien si elle n’est pas générale, et illimitée, europénenne, mondiale, dure ...etc etc Mais pour savoir cela il faut le monde du travail salarié rouge, mais aussi le jaune. Isga est à des années lumière de cette connaissance.

      • lsga lsga 18 juin 2014 18:44

        écoute : les cheminots viennent de démontrer qu’ils étaient capables de se mobiliser sans la moindre difficulté, y compris pour des revendications spécieuses.

         
        Se synchroniser à échelle Européenne ne représente aucune difficulté. Si ils voulaient faire une grève Européenne, cela ne serait pas plus compliqué pour eux que de faire la grève qu’ils font en ce moment. 
         
        Tu viens toi-même d’expliquer pourquoi ils ne le font pas : les cheminots Français sont ceux en Europe qui ont le statut le plus avantageux. Les cheminots français ne veulent donc pas faire grève pour les cheminots espagnols, ou italien, ni même pour le régime général des retraites en France, non : ils font la grève pour eux.
         
        Résultat : ils vont perdre. Il est absolument IMPOSSIBLE, physiquement, matériellement, qu’une grève à échelle NATIONALE puisse bloquer un décret EUROPÉEN. 
         
        Votre nationalisme minable causera votre perte. 
         
        Si vous voulez empêcher la privatisation de la SNCF, il faut collectiviser le rail EUROPÉEN. Si vous n’êtes pas capable de revendiquer cela, si vous n’êtes pas capables de vous unir à l’échelle européenne pour revendiquer cela, si vous sombrez dans le nationalisme, vous serez écrasés et humiliés sans la moindre difficulté par la bourgeoisie.
         
        PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS : UNISSEZ VOUS !
        ça fait longtemps qu’on a pas entendu ce mot d’ordre là à la CGT. 
        Si vous n’êtes plus communistes, ne vous étonnez pas de vous faire laminés par le Capitalisme. 
         


      • CN46400 CN46400 18 juin 2014 19:52

        Isga, Valls, Hollande et consort, pour entraver la grève, affichent un raisonnement commun. Pour l’un l’Europe interdirait tout progrès social en France, et pour les autres, c’est encore l’Europe qui justifierait le recul qu’ils veulent imposer à la France. Ainsi se donnent la main, en Europe, tous les sociaux démocrates qui refusent d’envisager d’autre attitude que courbée devant les intérêts du capital. 


          Quand au jargon de Isga, il ne saurait abuser tous ceux qui, ne serait-ce qu’un jour, ont participé à une grève dans leur taule. Eux savent que l’union des prolos, avant de pouvoir être internationale doit d’abord s’obtenir au niveau de l’équipe, de la taule, de la corporation etc..etc. Un avantage acquis ici peut être un levier pour le généraliser partout, c’est ainsi que la plupart des conquêtes sociales se sont étendues.

        Pour terminer, je conseillerais à Isga, de voyager un moment dans « la maladie infantile du bolchevisme » de Oulianov ; il y apprendra que pour faire avancer un train il conviens que la locomotive reste accrochée aux wagons.... 

      • Onecinikiou 19 juin 2014 08:14

        Je mets au défi Isga, qui se croit en bon sectaire à l’avant garde de la révolution prolétarienne, d’aller servir sa soupe gauchiste à la sortie des dépots et ateliers SNCF : il va se faire lyncher par la foule et les travailleurs à la manière du « jeune rom » !


      • Bergegoviers Bergegoviers 19 juin 2014 08:20

        Collectivisation ?


        La minorité absolue étant l’individu et sa liberté personnelle, toute tentative de collectivisation est logiquement l’oppression totalitaire de la majorité par une minorité d’élitistes ne s’accordant qu’à eux mêmes d’être des individus et punissant des pires tortures ceux qui tenteraient de l’être malgré tout.

        Mais il est clair que toute pensée logique est interdite par le collectivisme et c’est bien pour cela qu’il a systématiquement massacré tous les peuples qu’il a pu, comme tentent actuellement les répugnants syndicats de le faire avec les Français, soumettre à la volonté psychopathe de quelques uns.



      • jako jako 19 juin 2014 08:26

        berge, et la collectivisation des pertes/dettes, elle n’entrave pas ma liberté ?


      • alinea alinea 18 juin 2014 17:05

        Il ne vous aura pas échapper qu’il est plus facile de s’en prendre à ceux qui luttent, j’oserais dire ses frères, même si la fraternité a fait long feu- que de voir les vraies causes et s’en prendre aux vrais responsables !
        Et parmi les râleurs, plein plein de gens qui votent FN, qui sont eurosceptiques !! Il faudrait leur demander comment ils envisagent de sortir de tout ce merdier !!


        • Bergegoviers Bergegoviers 19 juin 2014 08:21

          Le problème ce n’est pourtant, pour une fois, pas l’UE, mais bien les privilèges scandaleux dont prétendent profiter quelques fonctionnaires.


        • Ruut Ruut 18 juin 2014 18:48

          La privatisation des chemins de fer est une futur hausse d’impôts car ne sera privatisé que ce qui est rentable le reste sera a la charge des citoyens via une augmentation d’impôts (perte des parties rentables donc hausse des coûts.)

          La privatisation est un triple affront envers tous les citoyens.
          1. augmentation des impôts pour payer les services non rentables non privatisables.
          2. perte de services (seules les lignes rentables resteront.)
          3. perte de la qualité et de la sécurité (le profit avant tout)

          Cette grève est parfaitement légitime.


          • Fergus Fergus 18 juin 2014 19:00

            Bonjour, Ruut.

            Le scénario que vous décrivez est très exactement celui qu’ont vécu les Britanniques.


          • lsga lsga 18 juin 2014 19:20

            La conséquence, on la connait : c’est la création de grands trust continentaux. Bientôt, il n’y aura plus que deux ou trois entreprises de chemins de fer dans toute l’Europe. Elles seront d’autant plus facile à collectiviser. 

             
            Bien sûr, on peut faire des grèves européennes avant, et passer directement au stade Socialisme Européen sans avoir à passer par la case libéralisme ; mais le prolétariat français ne veut pas : il est nationaliste. 

          • Pyrathome Pyrathome 19 juin 2014 16:23

            Vive la privatisation , la concurrence , le capitalisme ,
            .
            Mais quel abruti cet ivrogne..
            Le roclure veut revenir avant 1937, date de la nationalisation des chemins de fer pour cause de faillite crapuleuse des compagnies privées...
            Les crapules appellent à la crapulerie....et en plus Alzheimer....


          • Ruut Ruut 18 juin 2014 18:50

            Cette grève c’est pour sauver des vies au final.

            Car c’est dans les futurs accidents de trains que nous payeront le véritable coût de la privatisation.


            • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 08:24

              Sauver des vies ? La SNCF est l’entreprise la plus accidentogène d’europe. Vaste fumisterie.


            • jako jako 19 juin 2014 08:33

              Spartacus, affirmer n’est pas convaincre, vous incluez les suicides dans vos chiffres ?


            • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 09:42

              @Jako

              Les chiffres sont publics sur Eurostat... C’est sans appel. La SNCF est plus meurtrière que la majorité des autres compagnies Européennes.
              Voyager avec la SNCF est bien plus dangereux qu’ailleurs. Encore Bretigny cette année.

              Ces chiffres démontrent sans équivoques possibles que le monopole tue plus que le privé et que le discourt sécurité est une farce bien factice.

              Exemple ici :  Eurostat 
              413 accidents ferroviaires Français , contre 107 en Angleterre. (4 Fois plus)
              126 morts dues au rail en France, 88 en angleterre.
              2 collisions de trains en France, 0 en Angleterre

              Le tout sur un trafic passagers de plus de 20% en plus !

              Cerise sur le gâteau, pour des coûts 30% inférieurs en Angleterre et une charge sur le contribuable proche de 0.

              http://fr.irefeurope.org/Accidents-de-train-la-SNCF-fait-mieux-que-les-Anglais,a1404


            • jako jako 19 juin 2014 10:29

              Spartacus, je viens de regarder vos chiffres ( de 2007) seuls 18% sont des passagers le reste sont des accidents provoqués par exemple par des traversées de voies imprudentes, accidents du personnel etc et effectivement en France il y a beaucoup de passages de routes, il faudrait aussi connaitre la longueur des voies-ferrées pour comparer deux pays. Les deux champions sont DBahn et Pologne.


            • jako jako 19 juin 2014 10:40

              J’ai trouvé, réseau en France 32.000km UK 16.000km reste a connaitre la trafic


            • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 10:58
              Gauche normale à chacune de vos interventions vous êtes dans le déni.
              Vous êtes dans le déni des privilèges des obligés de l’état.

              Vous poussez vos obsession antilibérale jusqu’à l’aveuglement complet.

              Vous êtes ici dans le déni des catastrophes plus importantes par la SNCF.
              Dites aux veuves des victimes de Bretigny que c’est a cause du libéralisme ? Que les quais trop longs c’est le libéralisme. 
              Dans tous les cas chacun a bien compris qu’aucun individu intouchable de la SNCF ne sera licencié, ni aucun coupable ne sera sanctionné.

              British Railways a légué aux compagnies privées un réseau profondément dégradé et pratiquement pas électrifié, qui mettaient en péril la sécurité depuis plusieurs décennies. Le redressement a été spectaculaire.

              Pas besoin d’être grand devin pour comprendre. Les entreprises d’état et en situation de monopole sont plus remplis d’irresponsables que des entreprises privées.
              Quand vous êtes en concurrence, le marché vous oblige a donner le meilleur de vous même là ou l’état n’oblige qu’a votre présence.

              Ayons une pensée pour les veuves de Bretigny, si elles veulent se déplacer n’ont pas d’autre choix que de passer par les wagons d’une compagnie qui a assassiné leur maris

            • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 14:08

              Que c’est absurde !

              Encore dans le déni.
              Vous connaissez un agent des entreprises publique licencié ? Au pire c’est un placard avec des poignées en or. 
              Ailleurs c’est sans appel ça marche mieux, les chiffres sont clairs et net.
              En plus cela ne coûte rien au contribuable. 
              Encore dans le déni.
              On voit que vous ne savez pas ce qu’est un client, ni ce qu’est un dividende ou un siège social. Ni le rapport efficacité/prix. Le ferroviaire ne sont que des rails. Il n’y a aucune valeur régalienne a déplacer des gens dans des wagons qui payent leur billet.


            • Pere Plexe Pere Plexe 19 juin 2014 14:51

              Les statistiques 2006 montrent exactement le contraire.
              Plus de morts au RU
              Evitons donc de tirer des conclusions attives sur une seule année.

              Il faut aussi tenir compte du fait que les accidents impliquent le traffic routier bien plus important chez nous,carrefour européen,que chez nos voisin îliens.


            • Pere Plexe Pere Plexe 19 juin 2014 14:52

              ...conclusions hâtives...


            • Remi 19 juin 2014 15:12
              « Pas besoin d’être grand devin pour comprendre. Les entreprises d’état et en situation de monopole sont plus remplis d’irresponsables que des entreprises privées. » Amen.
              « Quand vous êtes en concurrence, le marché vous oblige a donner le meilleur de vous même là ou l’état n’oblige qu’a votre présence »
              Amen.

              Merci curé, pour cette belle messe. Ils vous rémunèrent au moins, vos maîtres pour débiter tant d’inepties ? Sarkozy, Schröder, Clinton, Blair, et toute la clique, ils les rémunèrent grassement.
              Vous, c’est gratos ?

            • lsga lsga 19 juin 2014 20:58

              oui bah il serait temps qu’ils soient en grève en même temps et avec la même revendication : collectivisation du rail européen !


            • lsga lsga 19 juin 2014 21:07

              et voilà, des petites grèves nationalistes dispersées avec des mots d’ordres non unifiés...

               
              elles aboutiront toutes à l’échec.
               
              Pour contrer une directive européenne : il faut une grève européenne.

            • lsga lsga 19 juin 2014 21:34

              avec des syndicats nationalistes, en effet, ce n’est pas prêt d’arriver.

               
              si on doit attendre que les libéraux est détruits les systèmes sociaux nationaux, ça nous ramène à 2025-2030. 
               
              Ce serait quand même mieux d’arriver à convaincre les syndiqués de passer par dessus leur direction et de s’unir au delà des frontières... 

            • lsga lsga 19 juin 2014 22:10

              ce n’est pas moi qui fait le choix du libéralisme, mais ceux qui refuse de s’unir.

               
              Juste au dessus, CN400 a dit clairement :
              « La grève sera européenne lorsque les cheminots européens auront, dans tous les pays, un statut et des revendications équivalentes. »
               
              Et bien je vous l’annonce, cela se produira vers 2019, quand l’ensemble du réseau européen aura été privatisé. 
               
              Idem pour TAFTA : le prolétariat européen refuse de s’unir avec le prolétariat américain ? Soit, le libéraux s’occuperont de les unir dans la misère.
               
              Franchement : je préférerais que les prolétaires s’unissent immédiatement à échelle européenne. C’est faisable, car c’es facile. Le seul blocage que l’on a : ce sont les syndicats nationalistes qui veulent protéger leurs droits sociaux nationaux plutôt que de remettre à plat tout le système dans une grande révolution européenne. 
               

            • lsga lsga 19 juin 2014 22:32

              Le développement du Capitalisme provoque le polyglotisme. Ls fils d’immigrés parlent tous plusieurs langues, idem pour ceux qui sont dans des régions fortes (Pays Basques, Catalogne, etc.), ou dans les zones limitrophes. L’obstacle de la langue n’en est plus un.

               
              Au passage : les anciennes colonies parlent de moins en moins français et de plus en plus anglais ; c’est un des effets secondaires du vote FN.
               
              Et puis franchement : je t’avoue que je pense qu’on peut aussi unir le prolétariat maghrébin avec le prolétariat européen dans une même grève. ça aurait été très facile pendant les printemps arabes. 
               
              Créé un parti : ça me désole que ça soit à moi de le faire. Moi, je voulais m’inscrire à un parti communiste. Je n’en ai pas trouvé. Donc, je vais peut-être finir par tenter un truc, on verra bien...
               
              Les leaders nationalistes des syndicats français ne sont pas de pauvres prolétaires écervelés, mais des prolétaires avec un train de vie confortable habitués à négocier avec la bourgeoisie. Ils sont racistes, ou américanophobes, ou antisémites, et ne veulent pas entendre parler d’une internationale qui les chapoteraient.
               
              Bref : ils sont le principal obstacle à l’émergence de la conscience de classe en Europe. 



            • lsga lsga 19 juin 2014 22:56

              moi j’étais jeune en 1995, mais je m’en souvient : c’était beau...

               
              Aujourd’hui, tout est mûr pour qu’un 95 européen éclate. Ce sont les français qui freinent des 4 fers : ils ont peur de perdre des droits sociaux quand tous les autres en gagneront...
               
              Dans ces conditions, il faut leur expliquer qu’on ne se bat pour des droits sociaux, mais pour l’abolition de la propriété privée des moyens de production : mais eux ont été staliniens ou maoïstes dans leur jeunesse et aujourd’hui ils ne veulent plus entendre parler de marxisme, ils veulent un écran plat et un pavillon de banlieue.
               
               
              et dans les pires des cas, les libéraux s’occuperont d’unir tous ces prolétaires dans la misère de l’exploitation. 


            • lsga lsga 19 juin 2014 23:27

              oui, le chômage, c’est l’armée de réserve du Capital.

               
              Dis moi, toi qui es jeune, et qui a un cerveau encore plastique, t’es tu attelé à la tâche de lire les grands textes de la pensée révolutionnaire ?
               
              Je sais que l’éducation nationale dégoutte de la lecture, mais par exemple, le Manifeste est très facile et très rapide à lire :
               

            • Pingouin094 Pingouin094 20 juin 2014 12:33

              Spartacus : A défaut de valeur régalienne, la SNCF a une mission de service publique.

              En effet, le dernier RER du soir, à 01h30 du matin est pratiquement vide. Au nombre de voyageurs dans le RER, il est non rentable. Si on retire la notion de service publique, n’importe quelle entreprise privée vous mettra des RER entre 07h30 et 09h30 puis entre 16h30 et 19h30. Et le reste du temps, vous n’aurez plus rien !
              C’est ça, votre « modèle ».

              Et je ne parle pas du nombre de ligne qui vont tout simplement fermer ...

              Quant aux statistiques d’accidents « ferroviaires », vos données sont tout simplement fausse, ou en tout cas biaisée : en effet, elles intègrent les accidents aux passages à niveau.
              Je ne sais pas comment sont gérés les passages à niveau au RU. Mais en France, je peux vous assurer que 99% des accidents, et donc des morts et des blessés aux passages à niveaux sont dû à une faute du conducteur automobile et que la SNCF n’est pas en cause.
              99% des morts et blessés « ferroviaires », sont en réalité des accidents de la route, dû à des conducteurs qui ne respectent pas le code de la route. Sauf qu’au lieu de s’emplatrer dans un lampadaire, ou de sortir dans le faussée, ils s’emplatrent sur un TER.
              Mais ça ne remet en rien en cause le fonctionnement intrinsèque et la sûreté de la SNCF.

              Bretigny c’est autre chose. Mais si ça prouve que la SNCF est à réformer, c’est bien ce que disent les syndicats.
              Sauf que la cause première de Bretigny, c’est la recherche de productivité, les économie. Et donc, la logique qui guide la réforme actuelle.

              Oui, avec la réforme ferroviaire, on va tout droit vers d’autres Bretigny.


            • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 18:51

              il y a 250 000 employés de la sncf, c’est pas top de laisser un ministre se poser la question de leur salaire. ça révoque un peut l’idée que les chômeurs se différencie des travailleur par le mouvement quotidien. un politicien demandant à se que les emplois soit utile alors qu’il a fait 3000000 emplois jeunes rien que pour servir l’idee que les profs sont utile, etc...


              • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 19:21

                il y a le pdg de Total qui ne dit rien et celui de windows qui fait la difference entre la renaissance et le moyen age.
                la SNCF, c’est un monopole. par contre il faudra la meme regle pour toute ces entreprises.

                il faut juste un monopole d’etat sur la justice.


                • xmen-classe4 xmen-classe4 18 juin 2014 19:55

                  il y a les intermittent du spéctacles , c’est une greve tacite de l’information. ils peuvent provoquer des crises d’épilépsie pour dire que vous etes révulsé.


                  • Remi 18 juin 2014 23:36

                    Il faut que chacun organise le soutien aux grévistes. Concrètement. Et immédiatement. Passons moins de temps sur internet, et rendons-nous dans les gares.


                    • Bergegoviers Bergegoviers 19 juin 2014 08:24

                      Certainement pas, il faut au contraire que chacun fasse comprendre à ces malotrus que leurs avantages sont indignes et que les travailleurs ne comptent plus se laisser exploiter par des fonctionnaires arrogants.


                    • alinea alinea 19 juin 2014 13:21

                      Renseignez-vous et faites-nous part de ces avantages ; puis vous nous expliquerez pourquoi nous serions condamnés au nivellement par le bas !


                    • Pingouin094 Pingouin094 20 juin 2014 12:27

                      Bergoviers : Que les travailleurs cessent de se faire exploiter par leurs patrons, et ils auront peut être les mêmes garanties sociales, la même qualité de vie au travail que les cheminots (encore que ce ne soit pas rose tous les jours, vous le sauriez si vous y étiez).

                      Les exploiteurs, ce sont les patrons, pas les autres salariés ! Il faut quand même arrêter de dire des conneries !!!


                    • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 08:34

                      Le cartel des privilégiés sociaux.


                      Ces gens là luttent pour un monopole, les syndicats sont une force mafieuse qui utilise la prise d’otage pour empêcher la concurrence qui n’ont d’autres but que de « protéger » des rentes de l’exclusivité et des monopoles publics.

                      Ces gens là sont des crocodiles hypocrites.

                      Faites donc dire aux agents SNCF qu’il sont un privilégiés.
                      Marrez vous de leurs réponses ubuesques de pleurnichards aux larmes de crocodile.

                      L’intérêt général n’est pas l’intérêt catégoriel. Ces gens là veulent des privilèges comme les nobles.
                      Ces gens là ont le nez collé à leurs profits sociaux corporatistes et inégalitaristes, ils sont incapables de la moindre anticipation et ont renoncé à penser au delà de leur moi égoïste. 

                      • Pingouin094 Pingouin094 20 juin 2014 10:15

                        Encore une fois : les privilégiés ne sont pas les cheminots, ce sont les actionnaires, les grands patrons.

                        Le véritable privilège, ce n’est pas d’avoir des trains à tarif préférentiel, c’est de gagner 100 fois le SMIC !

                        Quant aux motifs de la grève, si vous aviez pris le temps de les lire, vous verrez qu’il s’agit bien au contraire d’anticipation et de recherche de l’intérêt général : une proposition alternative de réforme de la SNCF pour garantir un servic public de qualité !


                      • Trelawney 19 juin 2014 08:35

                        Quand on se place sur le terrain économique en restant le plus objectif possible on s’apercoit que la grève permet de masquer l’origine du déficit de la SNCF et son traitement médiatique permet de mettre le doigt sur un faux problème (les avantages du cheminot).

                        Pour réduire le déficit de la SNCF il suffit simplement de supprimer les TGV qui sont par le coût des investissements du réseau, le coût et les frais d’entretien des rames une ruine pour cette société. Mais si on supprime les TGV, c’est la politique nationale des transports qui est à revoir. De plus la SNCF est le perdant du TGV alors que par ses bénéfices induits profitent à des villes comme Le Mans, Lille, Reims, Angers, Bordeaux etc. qui sont elles, les grands gagnantes du TGV.

                        Aussi le gouvernement et la SNCF ont décide pour réduire le déficit de créer un système à trois tête qui permet dans une tête de transférer les déficit et de les cacher comme on cache la poussière sous un tapis, dans une autre de garantir le statut du cheminot et dans la troisième de garantir par des audits et des contrôles plus de sécurité dans et sur les trains. Autrement dit : on traite politiquement un problème économique. On peut comprendre que les syndicats des cheminots se rendent compte que cette solution qui ne garantit rien du tout.

                        Les Suisses n’ont pas de TGV (il serait fou d’installer des TGV dans un pays de montagne). Ils ont développé un système de correspondances (pas plus de 5mn d’attente entre 2 trains) qui permet un transport rapide entre toutes les villes de ce pays. Les suisses utilisent très régulièrement leurs trains et les chemins de fer suisse ne sont pas déficitaire. C’est un exemple à méditer.

                        PS : La SNCF c’est 10 milliard de déficit par an. Même si la productivité de la SNCF est 30% inférieure à toute société du même type, ce ne sont pas les salaires, les retraites, le CE et les colonies de vacances qui sont à l’origine des ces 10 milliards de perte.


                        • xmen-classe4 xmen-classe4 19 juin 2014 10:15

                          la suisse viens de sortir de l’espace schengen lorsqu’il a fallu avoir une monnaie et une comptabilité sans bidouille de l’état.


                          • Vipère Vipère 19 juin 2014 10:40


                            Par Remi (---.---.77.118) 18 juin 23:36

                            Il faut que chacun organise le soutien aux grévistes. Concrètement. Et immédiatement. Passons moins de temps sur internet, et rendons-nous dans les gares.


                            ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ////////////////////////////////////////////////////////////////////// ///////////////////////////


                            Très comique votre proposition !

                             vous voulez que des chômeurs, des salariés quittent leur poste de travail pour aider des nantis du rail, alors que ces mêmes cheminots se montrent intraitables vis à vis du publique qui emprunte le rail ?




                            • Remi 19 juin 2014 15:03

                              Vipère (ça ne s’invente pas, ça),

                              Ce que je souhaite, c’est que les peuple recouvrent la dignité perdue, troquée contre la soumission à leurs petits chefs, eux-mêmes larbins du Capital.

                              Cela se produira à un moment ou un autre.

                              Ce jour-là, votre venin sera tari, et vous ramperez discrètement pour vous planquer.

                              Quant aux chômeurs dont vous vous opposez à ce qu’ils quittent leur « poste de travail »...

                              Votre lapsus bel et bien comique, lui, en dit long sur votre compréhension du monde du travail. 


                            • lsga lsga 19 juin 2014 15:20

                              Rémi : arrête de dire « peuple », ce mot a été fourvoyé et ne veut plus rien dire.

                               
                              Dit : « Prolétariat », soit, l’ensemble des personnes qui vivent en vendant leur force de travail. 

                            • Remi 19 juin 2014 15:46

                              Le mot « peuples » ne veut plus rien dire pour TOI.


                            • lsga lsga 19 juin 2014 15:48

                              dans la littérature communistes, il est strictement équivalent à « prolétariat ».

                               
                              Donne moi ta définition de « peuple ». Une définition : cad un critère qui pour une personne donnée permet de savoir si oui ou non elle appartient au peuple. 

                            • Remi 19 juin 2014 16:24

                              Tu considères qu’il est équivalent à prolétariat, dont tu parles si souvent, pour affirmer que le terme ne veut plus rien dire...Essaie d’être cohérent.
                              Sinon, quand retournes-tu à la gare ?


                            • lsga lsga 19 juin 2014 16:28

                              il est équivalent à Prolétariat : dans la littérature communiste.

                               
                              dans la tête des lecteurs d’agoravox, et dans la tête des gauchsistes en général, c’est plutôt flou : quand Méluche dit « Place au Peuple ! » et qu’il propose une « constituante » composée d’expert de son choix par exemple....
                               
                              Bref : si par « peuple », en vrai communiste, tu entends « prolétariat », utilise plutôt le terme « prolétariat ». 
                               
                              Je te conseille aussi les termes : « lutte des classes », « aliénation », et « abolition de la propriété privée des moyens de production »
                               
                              Pour être de gauche, utiliser le paradigme de la gauche, c’est mieux. 

                            • Remi 19 juin 2014 20:05

                              Tu affirmes que dans la littérature communiste, peuple et prolétariat sont équivalents. En vrai communiste, reconnu par l’III (Institut International de l’Isgaïsme), je continuerai donc à utiliser l’un et l’autre, en fonction du contexte et des interlocuteurs, et en ne perdant pas de vue, que d’un point de vue des perspectives politiques actuelles, l’un est plus porteur que l’autre. Mon objectif n’est pas de faire fuir... les prolétaires.


                            • lsga lsga 19 juin 2014 20:08

                              allons y : défini nous donc « peuple ».

                               
                              Je te rappelle comme ça que les prolos réactionnaires que tu ne veux pas faire fuir excluent tout ce qui est trop bronzé ou cultivé du « peuple ». 
                               
                              Le rôle d’un révolutionnaire, ce n’est pas de faire de « l’entrisme » et de lécher les bottes des prolétaires réactionnaires, mais de diffuser la théorie révolutionnaire. 
                               
                              Tien, un article tout frais d’aujourd’hui sur le sujet :

                            • Vipère Vipère 19 juin 2014 10:45


                              Ce qui me parait pertinent serait de lancer l’appel du 19 juin, aux ayant droits des cheminots qui ont bénéficié de la gratuité des billets !

                              le renvoi d’ascenseur serait la moindre des choses !

                              Que les profiteurs se mobilisent pour les cheminots et non pas les payeurs !!!


                              • Pere Plexe Pere Plexe 19 juin 2014 15:24

                                Ce serait assez rigolo que l’on supprime aussi les indemnités de transport.


                              • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 11:19
                                La CGT, le PCF et le journal L’Humanité sont jugés depuis le 5 juin pour abus de confiance, recel, détournement des fonds provenant du Comité d’entreprise d’EDF-GDF.

                                Détournements auraient servi à financer des fêtes communistes, des prises d’intérêts, des emplois fictifs au bénéfice du PC et de la CGT et des remplissages de poche des permanents du PCF et de la CGT.

                                Qui parie qu’une enquête va trouver la même chose à la SNCF dans quelques temps ?

                                • kalachnikov lermontov 19 juin 2014 15:46

                                   @ Spartacus

                                  Il y a déjà dans ’le point’ un truc sur de l’alcoolisme dans un poste d’aiguillage depuis deux jours. Cheminots, tous alcoolo, quoi. Avec video.
                                  Et dans le ’le point’ toujours depuis deux jours un truc encore sur un directeur de théâtre auquel les intermittents ont demandé de prendre la tête du mouvement, lequel directeur de théâtre a fait un séjour en hôpital psychiatrique pour cette raison qu’il a foncé en voiture sur les grilles du palais de l’Elysée ! Intermittents, tous déviants.

                                  Comme c’est criard !


                                • Spartacus Lequidam Spartacus 19 juin 2014 16:02

                                  Un article à lire sur les « anges bolcheviques de la CGT »....

                                  Vous savez les pleurnichards misérabilistes qui voyagent gratos et se servent directement dans la poche d’un CE sans contrôle. 
                                  Avec un poste d’élu communiste et militant engagé le pingouin doit en croquer ? 
                                  N’est ce pas pingouin ? 



                                  Résumé :

                                  A la SNCF, la CGT se porte bien, merci pour elle. Doté d’une subvention de 93 millions d’euros par an (pour 155 000 salariés), le comité d’entreprise de l’établissement public ne connaît pas la crise. Cette manne est versée par la SNCF à ses 27 comités d’établissements (CE), qui restituent 33% de cette dotation au tout-puissant Comité central d’entreprise (CCE). Les comités d’établissement correspondent aux régions SNCF et à ses directions centrales. Sur ces 27 CE, 25 sont dirigés par la CGT ! L’expression « place forte » ou « bastion imprenable » pour exprimer l’emprise du syndicat sur la SNCF n’est en rien exagérée…

                                  Les comités sont gérés dans la plus grande opacité par la CGT, qui n’oublie pas d’arroser copieusement ses pontes au passage. Et, quand un individu un peu trop regardant entend tirer au clair certaines affaires, on lui réplique que « ce n’est pas le moment de parler de ça » ou on le sermonne sur le mode « camarade, ce sont des enjeux qui te dépassent. »

                                  Détournements de fonds : des millions d’euros disparaissent

                                  Il y a eu Strasbourg, et la mystérieuse disparition d’une somme rondelette (1,3 millions d’euros pour un budget d’environ 3 millions d’euros) du comité d’établissement régional (CER), chaque année pendant au moins dix ans. C’est le secrétaire du CE qui a révélé ce système de détournement de fonds échafaudé à l’échelle locale. Fin septembre 2012, deux personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire pour détournement de fonds. Le parquet de Strasbourg a ouvert une information judiciaire.

                                  Et il y a eu Lyon : huit syndicats du comité d’entreprise régional de la SNCF (la CGT, UNSA, Sud-Rail, CFTC, CFDT, FO, FGAAC, CFE-CGC) pris en flagrant délit de détournement de la subvention de fonctionnement allouée à leur comité d’entreprise. Ils ont été poursuivis pour abus de confiance et faux et usage de faux. Près de 340 000 euros auraient été détournés, dont la plus grosse part au profit de la CGT, majoritaire au CE, via des fausses factures.

                                  Reprenons l’histoire : depuis 1994, les huit syndicats du comité d’établissement de la région de Lyon passent un accord secret. L’objectif ? Se partager un pactole équivalent aux deux tiers du budget de fonctionnement, calculé au prorata du nombre de représentants syndicaux au sein du CER. Sur les 4 millions d’eurosrécoltés chaque année par le comité d’établissement lyonnais, 3,2 millions d’eurossont consacrés aux activités sociales pour les salariés, et 500 000 euros au fonctionnement du CE. Ce montant est défini par la loi. Ce sont les deux tiers de ce budget de fonctionnement que les syndicats, sous l’autorité de la CGT, se partagent. Avec ses cinq élus, la CGT s’arroge 100 000 euros, l’UNSA touche 90 000 eurospour ses quatre élus, Sud-Rail et la CFDT perçoivent 50 000 euros pour leurs deux représentants… Toutes ces sommes sont « maquillées » en fausses factures : formations, achats d’ordinateurs, de fournitures de bureau. Les représentants syndicaux sont tous au courant de cet accord, comme ils le reconnaîtront plus tard. Un élu CFDT confirmera même que le secrétaire CGT du CER Lyon veillait au grain sur les modalités de répartition de la somme ! L’affaire prend de l’ampleur, elle est jugée, mais personne n’est condamné car les accusés sont des personnes morales. Mais le pire est ailleurs ! L’accord illicite incriminé n’est jamais cassé, et continue d’être appliqué…

                                  En effet, deux ans après le jugement, deux anciens membres du CE avoueront que « cet accord n’a jamais été remis en cause. Non’avons pas changé une virgule »… Personne n’y trouve rien à redire ! Et d’ajouter : « La répartition se fait dans les mêmes conditions. (…) Ce n’est pas un accord écrit, mais décrété par la CGT (…) Nos avocats nous ont conseillé de le poursuivre. L’interrompre brutalement aurait été considéré comme un aveu de culpabilité. » La commission d’enquête parlementaire de 2011 sur le financement des syndicats révèle dans son rapport caché que Bernard Thibault, alors à la tête du syndicat, ne pouvait ignorer « l’affaire de Lyon ». Thibault est lui-même cheminot ( son salaire – 2 300 euros nets, versés par la SNCF ! – lui est dû au titre de son statut de « dégagé syndicalement d’une entreprise publique », et la CGT prend en charge sa voiture de fonction, une Citroën C6 !). Son épouse, elle, travaille au CCE de la SNCF. On pourrait croire au hasard, si Mme Thibault n’avait pas témoigné pour favoriser le licenciement d’un contrôleur de gestion qui dénonçait ces pratiques ! On pourrait aussi croire à une coïncidence si l’on ignorait que l’un des fils de Bernard Thibault avait – lui aussi ! – été embauché au CCE de la SNCF… L’audition de syndicalistes auprès de la commission parlementaire révèle aussi que le CCE organise avec ses fonds des apéritifs, loue des voitures. Coût estimé de ces pratiques : 800 000 euros. Le tout justifié par de fausses factures


                                • lsga lsga 19 juin 2014 16:11

                                  Spartacus : la CGT, ce ne sont pas des bolchévicks, mais des Menchevicks : des keynésiens qui se la jouent révolutionnaire. Ceux sont eux que les bolchévicks ont envoyé casser des cailloux en Sibérie. 

                                   


                                • Pyrathome Pyrathome 19 juin 2014 18:36

                                  Coût estimé de ces pratiques : 800 000 euros. Le tout justifié par de fausses factures
                                  .
                                  Comme celles de ton ex idole avec bygmalion et les bigmillions de l’état, c’est bien lui que tu soutenais en 2012, hein le bourricot ?
                                  Qui a corrompu les syndicats ?? hein, tu peux en parler ??
                                  Le MERDEF ? Ah ah ah !!

                                  .
                                  Ton système est corrompu, pourri à la moelle.....et tu oses encore venir faire la promo ??


                                • zygzornifle zygzornifle 19 juin 2014 14:11

                                  Dans ce cas la surdité mène à l’absurdité ....


                                  • kalachnikov lermontov 19 juin 2014 15:18

                                    Je tente :

                                    ’SNCF : le gouvernement fait le choix de la surdité’. C’est qu’on se branle beaucoup, là-haut,dans les hautes sphères.


                                    • Ruut Ruut 19 juin 2014 15:36

                                      Spartacus le modèle privé peut prouver son efficacité dans le domaine encore sans service publique, l’espace.
                                      Pour le moment les services privés si il doivent tout gérés sont complètement a la ramasse.
                                      Il est facile de ne prendre que ce qui est rentable sur une structure déjà existante, il est moins aisé d’assurer un service complet.
                                      Pour le moment 0 services privés sont capable d’assurer un service de qualité fiable.

                                      Je suis autant contre la nationalisation de services privés que contre le privatisation de services nationaux.


                                      • Remi 19 juin 2014 15:44

                                        « Le ferroviaire ne sont que des rails. »

                                        Mince, alors. On m’aurait menti ?

                                        « Il n’y a aucune valeur régalienne a déplacer des gens dans des wagons qui payent leur billet. »

                                        Mais il y aurait une valeur régalienne à débiter des sornettes, apparemment ...


                                        • xmen-classe4 xmen-classe4 19 juin 2014 21:17

                                          il faudrais demander aux radicaux de gauche si ils auraient invité les grévistes pour donner son avis sur la politique macroéconomique de France.

                                          il faut les mettre en prisons apres.


                                          • xmen-classe4 xmen-classe4 19 juin 2014 21:31

                                            former des militaires pour qu’ils sachent conduire des avions et des trains et les utiliser pendant les grèves.

                                            il faut aussi que tout ce qui est simplement stratégique arrete de se prendre pour des assermenté. plus d’uniforme virer tout les lois les normes qui oblige la relation offre demande dans ces entreprises.


                                            • Pingouin094 Pingouin094 20 juin 2014 12:24

                                              A un moment, il va falloir que vous soyez cohérent.

                                              Soit la SNCF est un service public, et même « vital », « stratégique » justifiant une limitation du droit de grève. Soit elle doit être ouverte au secteur concurentiel et alors, ce n’est pas un secteur stratégique et il n’y a aucune raison de limiter le droit de grève.

                                              Donc, « paradoxalement », ceux qui veulent limiter le droit de grève des cheminots scient la branche sur laquelle ils sont assis. Car si les cheminots ne font pas grève, alors la SNCF sera peut-être privatisée, sûrement ouverte à la concurence.

                                              Et personne n’a jamais vu une entreprise privée avec ne serait ce qu’un « service minimum », sans même parler de militaires pour assurer les missions d’une entreprise privée dans un secteur marchand libre et non faussé ...

                                              Va falloir choisir votre camps, les gars !


                                            • xmen-classe4 xmen-classe4 19 juin 2014 21:34

                                              il y a le travail à perte avec les intermittents, ce qui veut dire que les entreprises devront payer les employé comme s’ils sous traite le travail.


                                              • zygzornifle zygzornifle 20 juin 2014 11:15

                                                Non seulement ils sont autistes mais en plus sourds ....


                                                • Vipère Vipère 20 juin 2014 12:54
                                                  « Encore une fois : les privilégiés ne sont pas les cheminots, ce sont les actionnaires, les grands patrons. »


                                                  Très drole de pointer du doigt les patrons du privés lorsqu’on a pour patron, l’Etat et le dit Etat ? c’est nous tous, citoyens contribuables et lorsque les cheminots veulent encore plus d’avantages, ils bloquent les clients et l’Etat, mais paradoxe, ne participent à aucune grève des autres ouvriers, au motif qu’ils sont fonctionnaires ! 

                                                  Ce qui ne les empêche pas de demander la solidarité à sens unique ... 

                                                  Non. La grève des cheminots ne sert pas l’intérêt général, mais des intérêts particuliers !





                                                  • alinea alinea 20 juin 2014 13:05

                                                    lisez cette analyse Vipère :
                                                    http://www.jean-luc-melenchon.fr/


                                                  • Vipère Vipère 20 juin 2014 13:02


                                                    « Et personne n’a jamais vu une entreprise privée avec ne serait ce qu’un « service minimum », sans même parler de militaires pour assurer les missions d’une entreprise privée dans un secteur marchand libre et non faussé ... »


                                                    Parfaitement fallacieux ! El les cliniques privées, que je sache, elles ne renvoient pas les malades, en cas de grève du personnel.

                                                    Et les hôpitaux publiques, que je sache assure le service minimum, même en cas de grève !





                                                    • Vipère Vipère 20 juin 2014 13:30



                                                      Je me revendique, « libre penseur » et n’ai donc pas besoin de JL MELENCHON pour me forger une opinion et ou un jugement. Mon expérience du monde du travail est une référence, la meilleure qui soit. 

                                                      C’est très drôle, lorsque l’on contredit la pensée ambiante, tout est bon comme dans le cochon, pour renverser la vapeur des oppositions.

                                                      Fifi : - vous ne voulez pas que la France devienne le Bangladesh ?

                                                      Argument des plus bateaux s’il en est ! « le Bangladesh » n’est pas du côté 
                                                      des cheminots, mais du côté du privé où les salaires stagnent depuis        plus de dix ans, sans primes et avantages.

                                                      Du reste pour ceux qui partagent mon de vue, qu’ils aillent voir la grille des salaires des cheminots, leurs avantages et de leurs horaires pour conforter leur avis sur la question. En cela, nul n’a besoin des « lumières » d’un MELENCHON !

                                                      MELENCHON est parfaitement contournable, je vous l’affirme. smiley

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