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Accueil du site > Actualités > Société > SNCF : sauvons notre service public !

SNCF : sauvons notre service public !

Après avoir poursuivi le démontage du droit du travail, Emmanuel Macron veut s’attaquer au transport ferroviaire, comme les détestables textes européens nous le demande, ainsi que l’écrit Aurélien Bernier. Une nouvelle absurdité complète, après son plan fiscal oligarchique, proche de celui de Trump, tant il est évident que le transport ferroviaire est économiquement un monopole naturel.

 

Répéter les erreurs du passé
 
Sur les réseaux sociaux, une personne évoquait cette semaine le fait que, pour pousser à la privatisation des services publics, la manœuvre des ultra-libéraux était simple : couper les moyens pour provoquer une dégradation du service, créant la colère des usagers, alors prêts à un changement de statut. Après tout, les problèmes de la SNCF viennent d’un manque d’investissements… Mais je crois plus que nos dirigeant se contentent de suivre la ligne eurolibérale qui leur sert de prêt-à-penser idéologique, sans jamais se poser la question de faire les choses autrement. Après tout, même les jurys de l’ENA se plaignent de l’uniformité de pensée et du manque de réflexion des candidats.
 
Pourtant, il y a seulement trois ans, une étude du cabinet BCG affirmait que la France disposait du 3ème système ferroviaire le plus performant d’Europe, derrière la Suisse et la Suède, largement devant la Grande-Bretagne qui a choisi la voie de la privatisation. La performance de nos voisins d’outre-Manche est d’autant plus médiocre que la forte densité du pays est un avantage en terme de coûts, qui ne se traduit pas pour les usagers, malgré l’absence d’un coûteux réseau à très grande vitesse. Bref, rien ne montre l’intérêt d’une privatisation, d’autant plus absurde que le réseau doit rester unique et public et qu’il faudra donc organiser une concurrence totalement artificielle et délétère.
 
Car bien sûr, les futurs concurrents de la SNCF choisiront les lignes les plus rentables, et utiliseront tout le savoir-faire développé par le service public, sans y avoir contribué. En fait, ils devraient payer une partie de la dette actuelle de la SNCF pour avoir le droit de faire circuler des trains. Plus globalement, il est évident que cette « concurrence » sera un juteux fromage accordé à ceux qui viendront et qui pourront choisir le meilleur quand la SNCF devra assurer le service public là où il est moins rentable, ce qui la poussera à faire des économies, et donc à distendre le lien avec les français. D’ailleurs, tout est prêt, la SNCF ayant déjà créé des centaines de filiales pour préparer la privatisation.
 
Et pour couronner le tout, comme l’a remarquablement montré Télérama, la sphère médiatique salue quasi-unanimement la réforme à venir, s’appuyant parfois sur des arguments totalement malhonnêtes, comme l’a souligné Aurélie Filipetti dans Challenges. Le ministre Gérald Darmanin avance ainsi un coût de 340 euros par Français, oubliant complètement le principe qu’un service public a naturellement un coût et que le profit n’est pas son objectif, comme le note Marianne. Un autre site rappelle que par-delà les exagérations des uns et des autres, le traitement des employés de la SNCF n’est pas si mirobolant, loin de là, même pour un poste aussi important et contraignant que celui d’aiguilleur.
 
 
Heureusement, certains montent au créneau, sur les réseaux sociaux, comme Pascale Fourier, ou dans les médias, comme Aurélien Bernier dans Marianne ou Régis de Castelnau sur son blog. Continuons à nous battre pour cette réforme totalement aberrante, injustifiée et injuste. D’avance, solidarité avec tous ceux qui se battront sur le terrain à partir du 22 mars !

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50 réactions à cet article    


  • Jean Roque Jean Roque 20 mars 2018 10:36

     
    Public = peuple
     
    Plus de peuple = plus de public
     
    Banque Rothschild aime son client préféré Mélenchon, Soros aime son négrier NPA
     


    • Konyl Konyl 20 mars 2018 11:01

      Répéter les erreurs du passer serait justement de continuer comme ça.
      Il faut arrêter avec « le service public ne doit pas être rentable » rentable non, mais ne pas couter une fortune c’est possible ?

      Le statut des cheminots doit changer, pour autant, il y a bien d’autres choses à faire.
      Si ce n’est pas 340 € alors c’et combien ?
      Rien que la subvention annuelle, (en plus de la compensation) de 4 mds coûte 60 par français par an ajoutez à cela le pass navigo et on y est largement. Mais nous devons savoir combien les collectivités déboursent aussi. Et il faut prendre en compte les heures de retard non-payé, les dépassement de garderie, d’école, de parking lié aux retards...

      Le service SNCF est catastrophique, allez faire un tour a Saint Lazare, vous verrez les gilets rouges se marrer en bout de voie et fumer malgré l’interdiction, vous verrez les gens entassés dans des bétaillères. Et vous verrez aussi les contrôleurs dans les trains vides qui craignent le moins et la SUGE (la sécurité du rail) faire chier les gens dans un Paris-Pontoise alors qu’ils ne prennent jamais les trains pour Mantes-la jolie parce que ça craint plus.

      Juste pour rigoler : « Enfin, certains employeurs ont décidé d’offrir à leurs salariés cette journée de solidarité.  »La SNCF a ainsi opté pour une répartition de deux minutes de travail supplémentaires par jour pour rattraper cette journée.«  » En gros, la solidarité ils s’en foutent pas mal.

      Les cheminots ont juste peur pour leur statut, le reste est une illusion. Ils ne se battent pas pour les autres, mais bien contre. Ils suffit de voir le propos haineux et violent des Sudistes du rail par exemple, sur leur page FB... SUD supprime tous les messages tellement leurs membres sont agressifs et menaçants dès qu’on est pas d’accord.


      • titi titi 20 mars 2018 11:51
        @Konyl

        « faire chier les gens dans un Paris-Pontoise alors qu’ils ne prennent jamais les trains pour Mantes-la jolie parce que ça craint plus. »

        Je ne suis pas le seul à l’avoir remarqué...
        Ouf !


      • Pere Plexe Pere Plexe 20 mars 2018 17:14

        @Konyl
        « Répéter les erreurs du passer serait justement de continuer comme ça. »

        Non.
        Par le passé « on » a ouvert le fret ferroviaire à la concurrence.
        On en voit le résultat : transfert massif vers la route.

        Il faut arrêter avec « le service public ne doit pas être rentable » rentable non, mais ne pas coûter une fortune c’est possible ?
        En fait il faudrait comparer le service rendu et le coût du même service fourni par un opérateur privé. Concernant la SNCF son coût est élevé mais aucun opérateur,fut il privé, ne ferait mieux. C’est en creux le rapport Spinetta qui en fait l’aveu : il préconise une hausse des tarifs, l’abandon de lignes, et surtout l’allègement de la dette( qui conditionne les coûts d’exploitation du réseau).

        Pour les trains de Mantes croyez vous sérieusement qu’un opérateur privé va postuler ?

        Enfin concernant la journée dite de solidarité 52% des salariés du privé ne travaille pas ce jour là : c’est un peu fort d’en faire reproche à la SNCF (qui fonctionne ce jour là comme les 364 autres jours !)


      • Konyl Konyl 20 mars 2018 17:23

        @Pere Plexe
        Moi je pose une journée ce jour là vous saisissez ? Déjà que j’en ai moins.

        Pardon mais la SNCF ne fonctionne pas, elle est ouverte mais le service à TOUS niveaux est lamentable lorsqu’il s’agit de l’ile de France.

        Pour Mantes : Bien sûr que oui elle est hyper utilisée.

        Evidement qu’il faudra fermer des lignes, si et seulement si on est capable de fournir ce service par un autre moyen (Bus)... Les lignes éligibles sont des lignes ou la fréquentation est extrêmement faible. C’est aussi bête a comprendre que vous n’aurez pas la Fibre Internet à Talmont Sur Gironde pour 25 habitants.


      • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 20 mars 2018 19:22

        @Konyl

        Bonsoir, un service public n’a pas à être rentable. Il a une mission, celle de servir le public. Son statut juridique est différend du statut du privé.
        On ne gère pas un service public comme on gère une société entièrement privatisée. De plus, si la SNCF est totalement transformée et concurrentielle, comme le prévoient les ordres de Bruxelles, avec les GOPE, les actionnaires feront le nécessaire pour la rendre rentable, c’est-à-dire : rogner sur le personnel, la maintenance, les salaires, la motivation, le nombre de lignes, et le prix du voyage aller et retour, la sécurité, en prenant exemple sur ce qu’il est en train de se passer avec l’Hôpital public.
        Tout le monde se plaindra, et tout d’un coup on trouvera la SNCF de papa, qui actuellement est conchiée par les imbéciles fan du privé, et les affairistes, compétente et ayant fait largement ses preuves.
        Si actuellement la SNCF donne des signes de faiblesse, c’est bien parce que la direction et le ministère démembre et démantèle les services, pour avoir le prétexte de verser dans le « privé », en prétendant : vous voyez ça ne marche pas ! Il faut « réformer » !

        Réforme le mot préféré de notre Président. Synonyme de réformes : casse, démolition.

        Surtout que les cheminots ne cèdent rien ! Le chantage a assez duré !


      • baldis30 21 mars 2018 08:12

        @Pere Plexe
        bonjour,

        quasiment d’accord avec votre intervention ... mais vous avez clairement oublié le coût des accidents de la route ....

        certes des accidents de chemin de fer existent et peuvent marquer l’opinion parce qu’ils se passent en un instant en un seul lieu .... mais tous ceux de la route sont traités comme des événements diffus ne marquant qu’un point sur une carte ....

        Or l’implication du transport routier des marchandises dans les accidents est patent .... et qui paye ... l’ensemble des automobilistes ....

        EXACTEMENT COMME LE TRANSPORT EN MASSE DE LA DROGUE et là c’est toute la population qui en paye les conséquences médicales ....


      • Konyl Konyl 21 mars 2018 15:01

        @Nicole Cheverney
        Pas rentable non, c’est ce que je dis, pas rentable mais équilibré.

        Et cette mission, n’est pas assurée aujourd’hui, et certainement pas qu’à cause des méchants patrons. Punaise mais allez à Saint Lazare, vous allez la voir la passion des cheminots qui traitent les gens comme des sous-merde. La SNCF de papa est morte depuis belle lurette, morte depuis qu’une poigné de connards ultra-syndiqué gère le business de la grève.
        Et vu la désorganisation volontaire qui approche, je peux vous garantir qu’il y aura des émeutes contre ces pleurnichards qui refusent, eux, l’effort national systématiquement.

        J’attendrais le temps qu’il faut, je serais patient, de toute façon ils n’arrivent déjà pas a faire fonctionner les trains alors bon.


      • Zolko Zolko 22 mars 2018 14:44

        @Pere Plexe : « Par le passé on a ouvert le fret ferroviaire à la concurrence. On en voit le résultat : transfert massif vers la route. »
         
        Vous avez mal lu l’article : le problème est clairement décrit comme étant le « cabotage » des camions en France (un camion Polonais peut faire du transport en France pendant 7 jours, à des tarifs Polonais) et n’est pas lié à la concurrence du fret sur rail. Pire même, votre si chère entreprise du service public SNCF était parmi les plus féroces :
         
        « le transporteur GEODIS, filiale de la SNCF, supprimait des chauffeurs en France en ouvrant parallèlement des filiales en Roumanie, vouées à venir livrer des clients… français »
         
        alors vous m’excuserez si je ne pleurerai pas quand la SNCF aura disparu.


      • Trelawney 20 mars 2018 11:56

        Comme il est dit un service public n’a pas vocation à être rentable et que c’est le bien de tous les français

        Donc dette de la SNCF : 54.5 milliards d’euro
        Nombre d’habitants en France 65 milliards d’euro.
        54.5 milliards divisé par 65 millions = 840 euros par habitants.
        Je propose que l’on ponctionne les familles françaises à hauteur de 840 euro soit 3360 pour une famille avec 2 enfants. on rembourse la dette de la SNCF et ensuite le train peut fonctionner comme avant.

        Solution simple qui a le mérite de responsabiliser tout le monde

        • Pere Plexe Pere Plexe 20 mars 2018 17:22

          @Trelawney
          54 milliards c’est la dette cumulée en 40 ans au moins.

          Soit 1.35 milliards par an.

          Peut on avoir la même approche avec le coût de la route ?
          C’est au bas mot 15 milliards/an.

          Qu’un dixième de cette somme soit consacrée au ferroviaire est il aberrant ?

        • Trelawney 20 mars 2018 19:59

          @Pere Plexe
          Justement ce qui coince à la SNCF c’est le montant de la dette qu’il faut réduire des 2/3 pour que la SNCf puisse investir dans son réseau.


          Pour ce qui est des routes faut demander à la gourde de Royal pourquoi elle a supprimer le péage pour les camions

        • jymb 20 mars 2018 13:36

          Ce qui est ahurissant c’est que l’on propose la discrimination parfaite, avec des salariés dans le futur qui, pour le même travail, sur le même quai aurait des contrats et statuts différents !


          Dans ce cas ne nous cassez plus les pieds avec l’égalité, par exemple, homme-femme dans le travail. Lorsque l’état montre l’exemple...

          • Trelawney 20 mars 2018 13:59

            @jymb
            Ce qui est ahurissant c’est que l’on propose la discrimination parfaite, avec des salariés dans le futur qui, pour le même travail, sur le même quai aurait des contrats et statuts différents !

            Cela n’existe pas dans la fonction publique ? Cherchez un peu mieux et demandez le statut d’un fonctionnaire des finances à Bercy et celui de l’inspecteur des douanes l’étage en dessous. Et ensuite allez faire un tour dans les hôpitaux et aussi à l’armée et même dans la police.

          • Eric F Eric F 20 mars 2018 14:13

            @jymb
            C’est vrai que la disparité complète des statuts est injuste, donc il faudrait une solution de compromis, que les « anciens » acceptent de renoncer à certains avantages, et qu’en contrepartie, d’autres avantages restent appliqués également aux nouveaux embauchés. C’est ça la vraie solidarité.
            Mais les corporatistes se crispent sur leurs « avantages acquis », sachant très bien qu’il existe déjà 10% de travailleurs hors statut dans leur entreprise.

            Autrefois, les statuts des entreprises publiques « tiraient » les standards sociaux du pays vers le haut, mais désormais le secteur concurrentiel a décroché, et les gaps ne sont plus justifiés -on peut le déplorer, mais c’est une réalité-.


          • zygzornifle zygzornifle 20 mars 2018 13:42

            après le soldat Ryan voila le service public a sauver , qui sera le prochain sur la liste ? ....


            • François Vesin François Vesin 20 mars 2018 14:08

              « il y a seulement trois ans, une étude du cabinet BCG affirmait que la France disposait du 3ème système ferroviaire le plus performant d’Europe, »


              Il y a trois ans, la France n’était pas encore « EN MARCHE » !!!
              Depuis, elle y a goûté et elle a compris qu’un dépeçage 
              ourdi par l’U.E. et appliqué par Macron est en cours et
              que l’urgence, c’est de sauter en marche dans le FREXIT !

              • Eric F Eric F 20 mars 2018 14:31

                @François Vesin
                la Grande Bretagne est à la fois un contre-exemple en terme d’ouverture déséquilibrée à la concurrence pour le rail, mais aussi sur le fait que le Brexit ne change absolument rien sur cette question.
                Maintenir le monopole public n’est pas forcément la garantie d’un service meilleur et plus efficace, on le voit pour la téléphonie mobile et l’internet où la concurrence a considérablement augmenté le service offert et diminué les prix. Ce qui n’est pas « privatisable », c’est la grosse infrastructure, et il faut effectivement s’assurer qu’elle est facturée intégralement aux prestataires.


              • Pere Plexe Pere Plexe 20 mars 2018 17:33

                @Eric F
                La téléphonie est un mauvais exemple pour plusieurs raisons

                Le premier est que l’évolution technologique à révolutionné le secteur et continu à la faire.
                Le second est que le nombre d’opérateur est de fait contrôlé : on est pas sur de la concurrence libre.

                Rien de tel dans le ferroviaire on il n’y a aucun saut technologique à attendre.
                L’exemple du Fret ferroviaire , déjà soumis à la concurrence, montre le risque : diminution des marges sur les lignes « rentables » et condamnation des autres.

              • Eric F Eric F 21 mars 2018 10:36

                @Pere Plexe
                Nous sommes donc d’accord qu’il faut que les opérateurs alternatifs du « rail » soient contrôlés et participent au juste niveau de financement de la « couverture universelle » comme pour la téléphonie. Concernant la technologie, nul ne peut jurer de rien, ainsi Alsthom fournit au réseau ferroviaire de Basse Saxe des motrices à « pile à combustible » hydrogène.


              • Eric F Eric F 20 mars 2018 14:25

                Le « service public » ne doit pas être forcément rentable sur l’ensemble des prestations, puisqu’il assure une couverture globale du territoire, mais il doit être « efficient », c’est à dire efficace au meilleur coût.
                Le risque serait que « le rail », dont les couts de fonctionnements deviennent trop couteux, s’effondre au profit des cars , du covoiturage payant (non fiscalisé), de l’autopartage de véhicules à faible cout de fonctionnement, voire de l’avion qui déjà concurrence le TGV. Le « nombre d’agents par passager/kilomètre » est un facteur important de cout de fonctionnement qui va devenir rédhibitoire du fait de ces moyens de transport alternatifs au rail, moins couteux, que plébiscitent les jeunes générations.
                Quoiqu’il en soit, une éventuelle ouverture à la concurrence devrait comporter des dispositions de facturation de la « couverture globale du service public du rail » de l’ensemble du territoire, et ne pas offrir des « effets d’aubaine » sur les seules lignes rentables. Il faut voir ce qui a été fait à France Télécom et à EDF sur ces questions de péréquation de couts de structure et de service public universel.


                • Eric F Eric F 20 mars 2018 14:38

                  Ma crainte est que des « grèves dures » ne braquent l’opinion publique, et que le gouvernement ne joue en quelque sorte la politique du pire comme l’a fait Mrs Thatcher, au détriment de l’ensemble des travailleurs (les syndicats étant durablement discrédités). Le maximalisme risque d’être contre productif. Au pire le gouvernement pourrait dissoudre la SNCF et créer une « société nouvelle » hors statut public, comme l’avait fait John Major https://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation_de_British_Rail


                • Tom France Tom France 20 mars 2018 15:39

                  Les cheminots coûteraient trop chères ah bon ??? Et tous les migrants qui débarquent et à qui l’on donne tout ? Ou encore, les salaires, primes et retraites à n’en plus finir des guignols parasites que sont les politiques traîtres ?? Ou les banksters globalistes et leurs montages financiers ?? Et les guerres menés pour l’oligarchie privées ?? Cela ne coûte rien peut être ?? Et je pourrais encore citer beaucoup d’exemples. Bref, tout cela s’inscrit dans la continuité de la liquidation de l’état nation au seul profit de l’oligarchie mondialiste et ses intérêts privés !


                  • baldis30 21 mars 2018 08:17

                    @Tom France
                    bonjour,

                    saine colère !

                    mais croiriez-vous un seul instant que les dirigeants entendissent parler de paille et de poutre ?


                  • Armelle Armelle 22 mars 2018 10:17

                    @belin
                    « Les cheminots coûteraient trop chères ah bon  ??? »
                    Bah, des gens qui bénéficent d’une retraite plus longue que la période cotisée (et ce n’est qu’un exemple) alors oui, les cheminots coûtent trop cher mon gars.Un enfant de CM2 pourrait vous le prouver, mais qu’à cela ne tienne, quand ça coince, on pique dans les caisses du privé !!! c’est tellement facile...
                    Votre énumération débile n’a pas de sens, vous comparez des torchons et des serviettes !!!
                    ...Une position monopolistique ; des prix exorbitants ; un déficit abyssale ; un service à chier et une sécurité toute relative (Brétigny en est un bel exemple) et le contribuable devrait continuer à financer ce tas de merde ? Mais vous vous moquez de qui ?
                    Renseignez-vous donc sur le rail Italien...Notre futur transporteur...
                    C’est amusant cette propension bien Française à croire depuis 70 ans, que nous aurions le meilleur service public au monde. 


                  • vesjem vesjem 20 mars 2018 16:30

                    il y a un seul secteur où le service public doit devenir privé , c’est celui des télés et radios de propagande


                    • Fergus Fergus 20 mars 2018 16:44

                      Bonjour, vesjem

                      Vous plaisantez, j’espère !

                      Certes, les radio et télévisions publiques ne sont pas des modèles d’objectivité, c’est le moins que l’on puisse dire.

                      Mais les médias privés, directement soumis aux intérêts des puissances industrielles et financières sont - ou seraient - encore pires !

                      C’est d’ailleurs pour cette raison que les Suisses ont, avec sagesse, rejeté le projet d’abandon du service public radio-télévisé.


                    • vesjem vesjem 20 mars 2018 18:14

                      @Fergus
                      je suis sérieux, fergus
                      si tu avais un plus d’avance politique qu’il me semble, tu comprendrais que ces médias propagent continuellement une propagande risible pour celles et ceux, dont je crois être, qui on compris ce que sont les enjeux géopolitiques mondialistes ;
                      à savoir, la lutte incessante du « monde libéral » pour la domination, du dollar roi et par voie de conséquence du pays qui le fabrique (pour son bien exclusif) ;
                      alors, on comprend mieux les fourberies (j’en suis sûr assurées par pots-de-vin discrets octroyés par l’oligarchique) politiques « régionales » des partis supposés rebelles à cette hégémonie ;
                      maintenant, on peut rester dans son petit confort polémique de la rubrique des chats écrasés qu’affectionne tant ton ami gruni, pour faire diversion , peut-être ?
                      note que plus une affaire de fuites pots de vin ne fuite depuis cahuzac (simplement dénoncé par sa femme, donc inévitable)
                      donc, soit tu fais semblant et tu enfumes, soit tu es naïf, soit tu es désinformé (ou pas assez), soit ton idéologie bien pensante gôgôche t’a englué ; il y a peut-être une petite fenêtre de tir pour réagir et t’en sortir


                    • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 20 mars 2018 19:33

                      @Fergus

                      Bonsoir, privés ou publics, les médias obéissent aux mêmes officines et les journalistes ou présentateurs passent invariablement du privé au public, je ne vois guère de différence entre eux question propagande.


                    • Fergus Fergus 20 mars 2018 20:07

                      Bonsoir, Nicole Cheverney

                      Simple question de principe et de bon sens : il n’est pas interdit de penser - ou d’espérer - qu’un pouvoir respectueux des règles de déontologie soit mis en place - cela existe bien en Scandinavie - alors qu’il est évident que des groupes privés qui ont pris le contrôle de médias ne l’ont fait que pour servir leurs intérêts !



                    • Fergus Fergus 21 mars 2018 09:45

                      Bonjour, belin

                      La vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain et l’on peut espérer que notre évoluera progressivement vers une plus grande séparation du politique et des médias étatiques. Cela existe ailleurs, pourquoi pas chez nous ? Tout n’est d’ailleurs pas à jeter dans l’audiovisuel public, entre des émissions culturelles peu propices à des grosses audiences ou des magazines comme Cash Investigation.

                      Cela dit, une chose est sûre : demain comme aujourd’hui, les médias privés resteront au service des classes dirigeantes fortunées, c’est une certitude.


                    • Eric F Eric F 21 mars 2018 14:40

                      @Nicole Cheverney
                      en fait il n’est pas nécessaire de donner des consignes aux grands média publics et privés, les journalistes sont choisis et formatés au même moule, cosmopolite, atlantiste et libéral. Avec des nuances, centre-gauche sociétale dans le public, droite libérale dans le privé


                    • vesjem vesjem 2 avril 2018 10:16

                      @Fergus
                      quand on te tire l’oreille, tu fais le sourd ?


                    • Coriosolite 20 mars 2018 20:24

                      Dans notre monde « libre » vous pouvez affirmer ce que vous voulez tant que vous n’insultez ou ne calomniez personne (enfin presque). C’est quasiment constitutionnel.

                      Personne ne peut empêcher des dirigeants d’entreprises, des responsables politiques ou des militants syndicaux d’affirmer ce qu’ils veulent – parce que cela correspond soit à leurs envies, soit qu’ils ont intérêt que l’on y croie – sans que personne ou presque ne fasse le moindre effort pour vérifier leurs affirmations.

                      Vous ne pouvez pas plus empêcher tout un chacun de le répéter sans s’être donné le temps de le vérifier (pratique maintenant bien répandue). Et une fois que X années de slogans simplistes ont tourné en boucle, une majorité de la population le prend pour acquis et ainsi de nouvelles vérités sont crées.

                      Ainsi des fonctionnaires ou statutaires divers qui cessent le travail le font toujours pour défendre « le service public » et jamais au grand jamais pour défendre leur bout de gras (ce qui se comprendrait d’ailleurs et n’aurait rien de répréhensible, mais serait moins glorieux et peu altruiste).

                      Ainsi à la SNCF le fameux « statut » ne serait qu’une juste compensation pour la pénibilité et les contraintes du métier de cheminot. J’attends qu’on m’explique la pénibilité particulière du métier de vendeur de billets de train ou de cadre sup au service communication, et de quelques autres de cet acabit.

                      Ainsi accepter que des compagnies privées fassent circuler des trains sur le réseau SNCF contre paiement d’une redevance de péage serait scandaleux. Il y a là comme une arrogance à décréter à la place des usagers ce qui serait bon pour eux. Et si on nous laissait le choix ?


                      • Salade75 21 mars 2018 09:12

                        Bonjour,
                        « D’avance, solidarité avec tous ceux qui se battront sur le terrain à partir du 22 mars ! ».

                        Absolument pas pour moi.
                        L’objectif de la grève (j’avais initialement écrit « guerre », lapsus) n’est pas le service public, mais le corporatisme.
                        L’objectif n’est pas de sortir SNCF de son ornière, mais une vengeance car les cheminots auraient été « humiliés » .
                        L’objectif n’est pas de lancer un grand mouvement dont tous les travailleurs seraient les bénéficiaires, dans un élan solidaire national, mais simplement qu’on ne touche pas au fameux statut.
                        CF. Article du parisien du 20/03.
                        On trouve dans cet article des mots forts qui montrent bien le peu de cas que font des « usagers » ces « adorateurs du service public » que seront les grévistes à répétition cheminots :
                        Paroles de CGT
                        - « perturber au maximum la circulation des trains tout en limitant l’impact financier pour les grévistes » et ce, le plus longtemps possible
                        - « c’est tout simplement jouissif » !
                        - « La désorganisation du travail devra aussi se faire les jours ouvrés »
                        - "Si jamais nous voyons que ces deux jours (NDLR : de grève) ne suffisent pas à désorganiser la production alors nous pourrons toujours durcir le ton"

                        Au moins c’est clair.
                        Le syndicalisme de progrès montre une nouvelle fois toute la qualité de sa vision et son amour du service public.


                        • Eric F Eric F 21 mars 2018 10:46

                          @Salade75
                          Le mode d’action envisagé est en effet pernicieux, car il fait porter les désagréments sur les USAGERS, et cela conforte le sentiment que les avantages statutaires sont proportionnels au pouvoir de nuisance envers la population, et que les syndicats défendent avant tout les particularités corporatistes de leurs derniers bastions..
                           Il va se passer le même phénomène qu’au Royaume Uni à l’époque Thatcherienne, l’opinion publique va « basculer » dans l’hostilité au syndicalisme de manière générale, au détriment de l’ensemble des travailleurs.


                        • Eric F Eric F 21 mars 2018 10:52

                          Une autre catégorie, bien évidemment possède un « pouvoir de pression », c’est le milieu financier, qui détient les clés de l’actuelle majorité. Ceux qui, comme les retraités ou les catégories intermédiaires, n’ont pas de pouvoir de pression ni de nuisance, paient pour les autres. Le gouvernement s’achète un vernis social par quelques concessions sous un certain seuil, et traite
                          de « nantis » ceux qui sont au milieu de l’échelle.


                        • zygzornifle zygzornifle 21 mars 2018 10:56

                          En plus de la grève dont le gouvernement n’en n’a rien a battre et qui l’utilise pour confronter cheminots usagers il faut bloquer ou ça fait mal : Bercy, le parlement européen , les institutions d’état et surtout comme savent le faire les employés des autoroutes quand elles lèvent les barrières , le transport gratuit sans contrôle pendant les jours ou il n’y aura pas grève la ça mettrait la Macronnie a genoux ....


                          • Eric F Eric F 21 mars 2018 11:48

                            @zygzornifle
                            Oui, les actions « contre les décideurs » devraient être préférées, mais ça sort du « droit de grève ». Le non-contrôle des billets serait sympa, mais règlementairement un train ne peut partir qu’avec du personnel non gréviste, il y aurait alors problème juridique de faute individuelle ...à voir comment cela pourrait être contourné, mais la direction bloquerait alors le départ des trains.


                          • Salade75 21 mars 2018 13:12

                            @Eric F
                            Le taux de contrôle est déjà tellement bas sur la plupart des trains que cela ne changerait pas grand chose !


                          • Konyl Konyl 21 mars 2018 15:03

                            @Salade75
                            Oui c’est une fausse excuse, du pipo de cheminot.


                          • Konyl Konyl 21 mars 2018 16:16

                            @zygzornifle
                            Pardon mais ce n’est pas le gouvernement qui confronte les cheminots et les CLIENTS SNCF, les cheminots se foutent éperdument des clients, sinon ils ne mettraient pas au point ce genre de grève de deux jours qui à un impact sur toute la semaine. C’est juste pour être payer un maximum et foutre un maximum de bordel. Vous vous souvenez de la grève de 59 minutes ? Le minable gréviste fait grève pendant 59 minutes en pleine pointe et hop c’est tout le service d’une journée qui est par terre. Je n’ai aucune forme de respect ou de compassion pour ce genre de sous-homme.

                            Pour ma part je prend ça comme si quelqu’un me crachait au visage. Je suis convaincu, hélas, que la réponse des clients sera violente. Pour une fois, le dépôt de sac sera légal, il y aura réellement danger immédiat.



                            • Armelle Armelle 22 mars 2018 10:37

                              C’est le carnaval des faignasses aujourd’hui.
                              Bières, saucisses et calicots...sans oublier les slogans d’abrutis profonds qui feront le fond musical,...Tout un programme...
                              Bah on est pas sortis de l’auberge avec ces branleurs de 1ère classe !!!
                              En plus ils n’ont pas de C....... ces mauviettes de caniveau, c’est tellement plus facile de prendre en otage les citoyens plutôt que d’interpeler virilement la gouvernance (ho mais là y a pas de danger, on aime pas le risque au club Med national) !!!
                              Rien que des sacs à merde...


                              • Armelle Armelle 22 mars 2018 10:51

                                Et puis cessez de nous bassiner avec votre « service public », qui n’a de public que le nom.
                                Tu appelles une administration publique, tu payes
                                Tu veux un exemplaire de Kbis de ta boîte ; tu payes
                                Tu veux une carte d’identité ; tu payes
                                Et la liste est longue...
                                Alors tu payes le service public au sens large à travers tes impôts et ensuite tu payes à nouveau pour avoir un service !!! Elle est pô belle la vie ?

                                 


                                • zygzornifle zygzornifle 22 mars 2018 11:12

                                  Je rappelle simplement à la SNCF que beaucoup ont fait le sursaut républicain et veautés pour Macron qu’ils se regardent dans le blanc de l’œil , ils sont responsable de ce qu’ils tentent de combattre , ils ont joués avec un feu bien pire que LePen et bien maintenant qu’ils se soufflent sur leurs doigts brûlés .... 



                                    • BA 23 mars 2018 07:17

                                      CES : Confedération Européenne des Syndicats : la Commission Européenne dépense des millions d’euros pour financer ses syndicats pro UE !


                                      Chacun se souvient de la CES (confédération européenne des syndicats / ETUC) refusant de prendre position contre la Loi Travail (lire ici) et au contraire soutenant l’euro destruction du Code du Travail, se tenant au coté du MEDEF et de la CFDT contre les travailleurs faisant grève et manifestant par million pour le retrait de la Loi Travail. 


                                      Une surprise ? pas vraiment. Parce que la CES est partie intégrante des institutions de l’Union Européenne des Patrons. Une Confédération largement subventionnée par la Commission Européenne, à la condition expresse que la Confédération défende la « construction européenne ». C’est-à-dire les diktats de la Commission Européenne.


                                      Par exemple, la CES, loin de combattre le 3e memorandum d’austérité imposé à la Grèce, l’a soutenu faisant même campagne pour le oui au referendum, au coté de la Troika.


                                      Rappelons que la CES s’était prononcé pour le OUI au Traité établissant une Constitution pour l’Europe en mai 2005, faisant bloc avec le patronat et tournant le dos aux travailleurs qui eux, de Paris à Amsterdam ont massivement rejeté ce traité. Un traité finalement imposé par la force sous la forme du traité de Lisbonne avec le soutien affiché… de la Confédération Européenne des Syndicats.


                                      « Qui paye les musiciens choisit la musique » dit le dicton et en la matière, la CES est largement financée par des programmes mis en place par la commission européenne.


                                      La CES bénéficie de dizaines de millions d’euros de la Commission Européenne.


                                      Les traités européens prévoient que la Commission Européenne organise le dialogue social.


                                      Article 154 (ex-article 138 TCE traité auquel les français ont dit NON en mai 2005)

                                      1. La Commission a pour tâche de promouvoir la consultation des partenaires sociaux au niveau de l’Union et prend toute mesure utile pour faciliter leur dialogue en veillant à un soutien équilibré des parties.

                                      Traité de fonctionnement de l’Union Européenne


                                      Dans le cadre de ce « dialogue social », la Commission Européenne fournit un soutien financier – non pas à des syndicats de salariés qui pourraient dans ce cadre agir en toute indépendance pour leurs travailleurs syndiqués – mais à des projets supranationaux. Des projets qui se situent selon la Commission « dans le domaine des relations industrielles ».


                                      La Commission finance également à travers le fond social européen la « construction d’organisations de partenaires sociaux à un niveau national ». C’est ainsi que la Commission Européenne finance une unique organisation dite de travailleurs (la CES) et deux organisations patronales (la CEEP et l’UNICE). Il s’agit bien ici de financer des structures intervenant dans le cadre de politiques décidées par l’Union Européenne, à l’opposé du financement de syndicats indépendants de travailleurs.


                                      Quelques exemples des fonds touchés par la CES :


                                      www.initiative-communiste.fr s’est intéressé aux financements dont a pu bénéficier la CES de la part de l’Union Européenne. Le moins que l’on puisse dire c’est que l’opacité la plus absolue règne en la matière. En témoigne par exemple la question E -014765-15 d’un député européen souhaitant connaitre la nature et le montant des financements de la CES et des syndicats nationaux, recevant une quasi fin de non recevoir de la commission européenne (lire ci après).


                                      Une opacité totale entretenue tant part l’Union Européenne qui ne publie pas la liste annuelles des subventions, de leurs motifs et des organisations bénéficiaires, que de celle de la CES qui oublie soigneusement sur son site internet d’indiquer d’où proviennent ses ressources.


                                      Mais on peut citer plusieurs des sources de financements de la CES, qui permettent de confirmer qu’une très large partie du budget de la confédération – servant notamment à payer ses permanents et financer les campagnes de soutien à la politique de dumping social et salarial, d’euro austérité de l’UE qui attaque les travailleurs partout en Europe – provient directement du budget de l’UE.


                                      D’après certains spécialistes de la question, la CES tirerait plus de 70% de son budget des financements européens. Rappelons que par exemple la FGTB (syndicat belge) avait dénoncé en 2003 le refus de la CES d’augmenter ses ressources propres pour favoriser un syndicalisme de combat indépendant.


                                      La CES a ainsi accès aux juteux financement de l’Union Européenne par plusieurs biais. Par exemple au titre des programmes 04 03 01 05 (Mesures d’information et de formation des organisation de travailleurs), 04 03 01 06 ( Information, consultation et participations des représentants) et 04 03 01 08 (Relation Industrielle et dialogue social) du budget de l’Union Européenne.


                                      Par exemple, la ligne budgétaire 04 03 01 05 est dotée de 3,7 millions d’euro pour financer des actions des syndicats :


                                      « pour « renforcer la capacité des organisation de travailleurs pour proposer – au niveau de l’UE – des changement dans l’emploi, le travail et le dialogue social liés aux défis tels que : moderniser le marché du travail, la qualité du travail, l’anticipation, la préparation et le management du changement et des restructuration, le verdissement de l’économie, la flexisécurité, la mobilité des compétences au sein de l’UE, l’immigration, l’emploi des jeunes, la sécurité et la santé au travail, la modernisation des systèmes de protection sociale,… » 2015 BUDGET HEADING 04 03 01 05 Information and training measures for workers’ organisations page 4


                                      Il s’agit bien ici de financer des organisations (patronales ou de travailleurs) dans le but de soutenir les actions menées par l’UE. Et si on traduit le jargon de la Commission, on comprend ici que la CES lorsqu’elle s’inscrit dans ce programme européen est payée notamment pour :


                                      - moderniser le marché du travail = supprimer les lois protégeant les travailleurs contre les licenciements ou les révisions à la baisse de leurs contrats de travail. Loi Travail, Job Act, Loi Peeters relèvent de cet objectif.


                                      - modernisation des systèmes de protection sociale = privatisation et réduction des systèmes de sécurités sociales (santé, retraite, assurance chômage, etc…) pour faire baisser les salaires et augmenter les profits.


                                      Voici deux exemples des sommes allouées annuellement au titre du budget européen 2016 par la Commission Européenne :


                                      - INFORMATION ET ACTIONS DE FORMATION EN FAVEUR DES ORGANISATIONS DE TRAVAILLEURS

                                      Budget annuel : 18,2 millions d’euros

                                      Subventions pour la mise en place de mesures d’information et de formation pour les organisations de travailleurs


                                      - RELATIONS INDUSTRIELLES ET DIALOGUE SOCIAL

                                      Budget annuel : 13,950 millions d’euros

                                      Subventions pour la promotion du dialogue social au niveau professionnel et sectoriel


                                      https://www.initiative-communiste.fr/articles/europe-capital/confederation-europeenne-de-syndicats-commission-europeenne-depense-millions-deuros-financer-syndicats-pro-ue/



                                      • lugmama lugmama 25 mars 2018 18:14

                                        @BA

                                        Avant de voir des complots il faudrait peut être voyager et voir ce qu’en pense les peuples européens, ils ne comprennent pas ces enfants gâtés qui font grève à chaque réformes. De plus ces fonds sont ridicules comparé à ce que les syndicats français volent aux travailleurs français, la première des corrections serait qu’il se finance avec leur membres.

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