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Stopper le Réseau (*) : en finir avec les civilisations traditionnelles, anciennes, modernes et post-modernes

Alors que l’autorité européenne concernant la sécurité alimentaire (EFSA) autorise à tour de bras les OGM, récemment un soja de chez Monsanto et un maïs de chez Pioneer, tous deux résistant à un herbicide, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) vante quant à elle les mérites des semences génétiquement modifiées par irradiation pour lutter contre la famine.

Aussi, les lobbies nucléaires et agrogénétiques entendent imposer leurs règles au marché des semences mondialisées tout en développant une industrie rentable et qui perdure dans le temps, sous le couvert protecteur de l’agence mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et de toutes ses succursales ou organisations associées concernant les organismes vivants, comme l’UPOV. Ces lobbies industriels formant tout un réseau d’intérêts aussi bien nationaux que privés, et mêlant l’armée aux intérêts civils se moquent éperdument de la faim dans le monde, inhérente à l’organisation territoriale fragmentée de la planète, au nom du nationalisme, des religions et des idéologies politico-économiques ou culturelles.

Alors que le réseau militaro-agro-chimico-pétrolier au niveau des nations est connu dans l’opinion publique depuis le détournement de pesticides vers un usage militaire (comme l’agent orange, ou encore le Zyklon B), ou la réutilisation de ces mêmes gaz militaires ou génocidaires à des fins agricoles(1), les intérêts liant l’industrie nucléaire à ce dernier au niveau des engrais chimiques, ne sont pas encore très bien médiatisés. Ces liens sont incarnés par exemple par l’industrie du phosphate, qui génère aussi bien de l’uranium à raison d’un pourcentage non négligeable de la consommation nucléaire civile aux Etats-Unis, qu’un élément de base pour la fabrication des engrais utilisés dans l’agriculture intensive et destructrice des sols. Les intérêts industriels en jeu liés au développement de cette industrie nucléaro-agrochimique au niveau des nations et au-delà, ont déjà impliqué la fermeture ou non-reconduction d’une grande majorité des chaires de biologie des sols dans la plupart des universités au niveau international.

Aussi, pour ces industries, le but n’est aucunement de résoudre les problèmes de la faim dans le monde, mais bien d’agir en fonction de leurs propres intérêts fragmentés prévalents dans une économie de marché compétitive internationale, selon les intérêts communs de nations ou de groupes de nations. Mais ni le le libéralisme qui est une nouvelle forme d’absolutisme, institutionnel, ni le communisme, ni aucun système ancré dans les divisions idéologico-nationales n’a jamais réussi à nourrir la planète et ne le pourra jamais, et aucun "nouvel ordre mondial" ou gouvernement mondial globalisateur ne pourra y changer quoi que ce soit, ni aucune direction politique imposée par les premières puissances industrielles de la planète, que celles-ci se regroupent à huit ou à vingt parties.

Comment croire de plus que ces puissances militaires et politiques que sont les nations ou groupes de nations qui organisent la guerre dans de multiples endroits de la planète, et qui n’hésitent pas à tuer des milliers de civils, par voie directe ou indirecte (cf. les conséquences de l’embargo en Irak depuis 1991 et du système de "pétrole contre nourriture", puis de la guerre en Irak de 2003) au nom de la démocratie ou de la liberté, ou des "intérêts nationaux", veulent changer réellement l’organisation inégale du monde, tant d’un point de vue énergétique et des ressources naturelles que du point de vue du libre accès à l’eau ou à une alimentation de subsistance et de qualité pour tous. Elles ne le veulent clairement pas, sinon l’existence même de ces nations et groupes de nations serait mise en danger et questionnée, ainsi que celle des entreprises et puissances financières qui les font vivre.

Aussi, l’unique objectif des instances internationales comme la Banque Mondiale ou le FMI est de favoriser l’ouverture des frontières internationales en fonction du seul dogme économique du libre marché, favorisant avant tout les intérêts des plus grandes puissances financières et industrielles que sont les multinationales prédatrices de nouveaux marchés, que celles-ci soit de l’agro-génétique, de la pharmacie, de la chimie ou du nucléaire. Et les divisions idéologiques et religieuses poussent également ces mêmes pays industrialisés, du G8 au G20, à la guerre ou à des considérations séparatistes favorisant les inégalités de fait existant à l’échelle de la planète (2).

En éduquant et formant les citoyens à se conformer et à se fondre dans un système d’intérêts complètement divisés et fragmentés, dont les seules prémisses sont la compétitivité, le nationalisme d’état, de groupes d’états ou communautaire, au service d’un certain dogme économique idéalisé qui n’a absolument aucun fondement scientifique ni intérêt véritable car biaisé par les idéologies séparatistes que sont les nationalités et les groupements idéologiques ou culturels, les états nations oeuvrent toujours plus pour la non résolution des problèmes graves et urgents que rencontre l’humanité, à savoir de permettre à l’ensemble de la population de la planète de subvenir à ses besoins matériels fondamentaux que sont la protection physique face à aux intempéries, l’accès à l’eau et à une nourriture saine et non polluée, indépendamment de sa couleur de peau, de sa nationalité, de sa religion d’origine, ou de quelque autre forme de discrimination organisée ou inventée de manière arbitraire par les communautés humaines.



(1)"En France, le Zyklon B a été homologué en 1958 sous le numéro 5800139 pour la protection des semences de céréales et la protection des céréales stockées. Ce produit commercial de la compagnie « L’Eden Vert » a été interdit en 1988" wikipedia

(2) Selon certaines estimations, 20% de la population mondiale consomme 80% des ressources naturelles.

(*)Stopper le réseau militaro-nano-pharmaco-nucléaro-chimico-génético-politico-industriel : en finir avec les civilisations traditionnelles, anciennes, modernes et post-modernes


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6 réactions à cet article    


  • Lisa SION 2 Lisa SION 2 6 décembre 2008 13:28

    " à savoir de permettre à l’ensemble de la population de la planète de subvenir à ses besoins matériels fondamentaux que sont la protection physique face à aux intempéries, l’accès à l’eau et à une nourriture saine et non polluée "

    Quelles belles intentions dont est pavée notre route vers...



      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 décembre 2008 01:44

        Deux millions de morts : c’est le tribut que le monde

        paie chaque année au cancer. Voici, traduit de la langue

        des savants dans le langage de tout le monde, ce qu’en

        savent aujourd’hui ceux qui se sont promis de l’abattre.

         ... « De toutes les maladies que la médecine n’a pas encore vaincues, le cancer est assurément la plus mystérieuse. Tout ce qui concerne le cancer est du domaine du paradoxe. En 1900, la proportion des décès dûs au cancer et autres tumeurs était, aux Etats Unis de 3,7%. En 1946, elle était de 13,5%, ( et 23 % en 2001 ) . autrement dit, à mesure que les médecins s’efforcent de contenir la maladie, celle-çi semble étendre son champs d’action. »... ...« Que sait-on de sa nature réelle ? A peu près rien, du moins rien de certain. Dans ce cas, comment peut-on espérer la guérir ? De la même façon qu’on guérit la pneumonie par la pénicéline, c’est à dire sans savoir exactement comment s’opère cette guérison. De même, on ignore les mécanismes exact du diabète ? On combat l’anémie pernicieuse avec de l’extrait de foie bien qu’on ne sache pas au juste ce qu’est l’anémie pernicieuse.  »   

        A l’entête de la page suivante, en majuscule souligné :  

        SUR LA VOIE DE LA GUERISON LA PLUS RECENTE ETAPE, LA DERNIERE PEUT ETRE : LES HORMONES.  

        La punaise auxiliaire de l’alchimie moderne

        « ... Les expériences menées à partir de l’un des acides, l’acide nucléide désxyribrose ( plus communément appelé D.N.A.) _ que l’on trouve dans les chromosomes du noyau de toutes toutes les sortes de cellules connues_ ont donné des résultats assez extraordinaire. En présence du D.N.A., un groupe de chercheurs de l’institut Rockfeller a réussi à transformer un type de micro-organisme de punaise en un autre type de micro-organisme du même insecte. C’est plus que n’en révaient les alchimistes d’autrefois. On peut se faire une idée de l’importance de ce résultat si l’on songe que, par rapport au micro-organisme, cette expérience équivaudrait, à l’échelle du chien, à la transformation d’un épagneul en berger allemand, et ceci, par une simple opération chimique... » « ...On pourrait, par des moyens artificiels, c’est à dire en utilisant des substances chimiques, arrêter l’évolution anormale et réorienter la croissance et la différenciation des cellules vers la normale. Mais, pour le moment, ce n’est pas là qu’une hypothèse de travail. Supposé qu’elle se vérifie un jour, il reste d’ici là beaucoup d’expériences à tenter et à réussir.... » « ...Il a peut-être été démontré, par le docteur Albert Tannenbaum, de Chicago, que s’il y avait moins d’obèses parmi les humains, le cancer y ferait moins de ravages... » « ... Toutefois, on admet aujourd’hui qu’il paraît y avoir un rapport ( qu’on na d’ailleurs pas pu préciser ) entre le cancer et les brûlures profondes, l’action prolongée de l’arsenic, certaines formes d’inflammation chronique. Il a été également reconnu que l’exposition médicinale aux rayons X et au radium a déterminé chez certains malades irradiés ( cependant, autant que l’on sache, l’examen des poumons ou d’autres organes au moyen des rayons X ne présente pas de danger, ou très peu... » 


      • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 décembre 2008 01:51

        L’ypérite a fourni un remède de plus

        « ...Quand pour une maladie, il existe de nombreux traitements, il est à peu près certain qu’aucun de ces traitements n’atteint le degré d’efficacité souhaitable. Cette constatation s’applique plus au cancer, pour lequel il existe des quantités de remèdes, qu’à n’importe quelle autre maladie. Le Dr Woglom, de Columbia, a énuméré parmi les plus anciens : la soupe aux crabes ( cancer est un mot latin signifiant : crabe ), les purgations, les emplâtres, la terre de pipe, l’argent, l’or, le mercure, le froid, le cuivre, le phosphore, l’arsenic, l’électricité, les feuilles de violette, les crapauds, les venins de serpent et bien d’autres encore... » « ...Parmi les traitements en usage aujourd’hui, il faut citer certaines substances radioactives ( au sujet desquelles il est prématuré de faire des conclusions ), des hormones, des composés antagonistes de l’acide follique et des chlorates de méthylamine. Mais aucun de ces remèdes n’est considéré comme un moyen de guérison. Ils peuvent avoir un effet momentané sur la maladie, ils ne peuvent pas la stopper définitivement. C’est également le cas de la « moutarde à l’azote », découverte par les Français avant la guerre, puis synthétisés par les Allemands et les Américains.... » « ...Les Américains étaient au courant des travaux des Allemands sur les gaz asphyxiants et, en particulier, sur une nouvelle forme de l’ypérite. De peur que les nazis ne l’utilisent, ils entreprirent d’intenses recherches sur cette substance dans l’espoir de lui découvrir un antidote. Ces recherches aboutirent à la découverte de « Nitrogen mustard » ( moutarde à l’azote ), Substance d’une importance capitale dans la lutte contre le cancer. En effet, dans certains cas, elle exerce une action remarquable sur la cellule cancéreuse. Mais, cette action n’est que temporaire. Autrement dit, même si la « moutarde à l’azote » est aujourd’hui l’un des principaux remèdes du cancer, elle n’est pas « le » remède... »  

        A l’entête de la suivante.  

        LA PREMIERE BATAILLE, CELLE DU DIAGNOSTIC EST GAGNEE  

        L’estomac est l’organe le plus exposé

        ... « Malheureusement, lorsque ces symptomes se présentent, à supposer qu’ils décèlent effectivement la présence d’un cancer, souvent il est déjà trop tard, sinon trop tard pour l ’intervention chirurgicale ou les rayons. C’est pourquoi les médecins sont préoccupés de trouver des tests capables de donner des indications sur la maladie avant même l’apparition des symptomes. D’ores et déjà, ils en ont trouvé, de plus ou moins sûrs, de plus ou moins compliqués. Un des succès les plus remarquables que l’on ait enregistré, ces dernières années, est dû aux recherches du Dr Papanicolaou, de New York, sur le cancer de l’utérus. Dans les pertes utérines d’une cancéreuse, ce médecin avait remarqué la présence de cellules affectant des formes bizarres. Il acquit la certitude qu’il s’agissait de cellules cancéreuses. Cela signifiait-il que le cancer de l’utérus perdait des cellules ? Si oui, il suffisait d’examiner les pertes utérines de n’importe quelle femme, pour savoir si elle avait ou non un cancer de l’utérus. Papanicolaou travailla pendant quinze ans avant de communiquer sa découverte. D’abord, il prouva que dans tous les cas de cancer de l’utérus, le même phénomène se produisait. Puis il appliqua son test. Sur 5261 femmes examinées, 317 s’avérèrent atteintes. Le test Papanicolaou permit d’en dépister 69 sur lesquelles les autres méthodes n’avaient donné aucune indication. Par contre, il échoua sur 37 autres qu’il ne put dépister. L’épreuve n’en était pas moins satisfaisante, le coéfficient d’erreur ne fut finalement que de 13 %...  »  

        Le test électrique prédit la maladie

        « ...Le docteur Burr démontrait qu’une cellule normale en train de croître possède une certaine électricité et cette charge est différente quand il s’agit d’une cellule cancéreuse. Ses expériences, faites sur des souris, lui réservait une grosse surprise.

        A plusieurs reprises, certaines souris jugées parfaitement saines présentèrent les mêmes effets électriques que des souris atteintes de tumeurs. Burr vit des tumeurs se développer chez les souris saines qui paraissaient échapper à la règle. Loin d’être douteux, le procédé électrique avait prédit la naissance d’un cancer.

        Burr et Langman l’appliquèrent alors à des centaines de femmes, en limitant leurs recherches, pour commencer, au cancer de la région génitale. Les résultats furent impressionnants... » 


         

        Article du 2 septembre 1950, extrait du plus célèbre hebdomadaire people de l’époque, Paris Match, numéro 76, vendu cinquante francs.


      • Internaute Internaute 9 décembre 2008 15:26

        L’ypérite appelée gaz moutarde a été synthétisée en 1822. Elle fut utilisée pour la première fois comme gaz toxique de guerre en juillet 1917 à Ypres en Belgique.

        C’est du sulfure de 2-2’ dichlorodiéthyle ou S(C2H4Cl)2.

        http://membres.lycos.fr/armch/yperite.html

        et ce que raconte Wikipédia est donc faux. Comme de toute façon tout ce qui touche à la deuxième guerre est totalement censuré puis reformatté vous auriez pu nous éviter cette référence douteuse.


        • Anti-OGM.info Anti-OGM.info 9 décembre 2008 21:32

          Monsieur, je ne vois pas en quoi cela remet en cause les infos présentes dans l’article.

          Le gaz moutarde est encore un autre produit destructeur, inventé par des personnes sans scrupule. Je vois d’ailleurs que l’on retrouve l’entreprise Bayer AG dans sa fabrication, multinationale qui aujourd’hui se lance aussi dans la production transgénique.

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