Professeur agressé à Grenoble : « C’est l’un de mes élèves qui avait organisé le guet-apens »
Un enseignant de Grenoble (Isère) a été victime d’une agression commanditée par l’un de ses élèves. Il témoigne dans le 20 Heures de France 2. « Je suis enseignant de lettres au lycée Emmanuel-Mounier, à Grenoble. C’était un vendredi soir, le 9 février de l’année dernière. Je suis sorti de mon lycée. J’ai vu 3 individus à l’arrêt de tramway qui avaient des masques en forme de tête de mort », commente-t-il.
Tout s’est déroulé très vite. « J’ai tourné le dos et j’ai senti qu’on me poussait. Je suis tombé sur les rails et à ce moment-là j’avais perdu connaissance. J’ai été frappé au sol. Quand j’ai repris connaissance, j’avais un doigt qui était luxé, qui me faisait très mal. J’avais le nez qui saignait abondamment, il était cassé. J’avais les dents de devant qui bougeaient beaucoup. Il y a eu une dent à arracher.
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46 réactions à cet article
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Au moins il a pu se relever et compter les ratiches qui lui restaient...
Pour lui, on l’ignore...mais comme on sait que dans le monde des profs, ça veaute socialoperies à fond les ballons depuis Hérode et que ces dernières occupent une place de choix dans la responsabilité de l’ensauvagement du pays, on dire que c’est l’jeu ma pauvre Lucette.
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@Conférençovore
Ils ont interdiction de frapper les élèves , mais les élèves ont le droit de frapper les profs , le plus souvent avec la bénédiction des parents , puisque les profs traumatisent leurs enfants . -
@louis
"Ils ont interdiction de frapper les élèves , mais les élèves ont le droit de frapper les profs"Non. Il n’est pas question ici de "droit".
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@Laconicus Notre ami Louis exprimait son amertume... nous pouvons raisonnablement supposer qu’il est conscient qu’il n’existe aucune loi autorisant un élève ou ses parents à lyncher son professeur, du moins en France... mais l’est-on encore demanderait un Balte dubitatif ?
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@Laconicus
Vous avez raison , j’aurais dû mettre droit entre guillemets , puisque c’est un droit que l’élève s’octroie . -
@Conférençovore
Encore un qui a pris des calottes (pas assez) et qui crache sur les enseignants.
Mais bien sûr dans l’ensauvagement les ministres successifs et les parents n’y sont pour rien. -
@Laconicus " "Ils ont interdiction de frapper les élèves , mais les élèves ont le droit de frapper les profs" Non. Il n’est pas question ici de "droit". "
C’est ce qui déclencha la loi BATTLE ROYALE au Japon
Un exemple à suivre ?!? :->
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@alibaba007 " Oubli du lien "
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Ce qu’a vécu cet homme est évidemment triste et heureusement que d’autres élèves lui ont porté secours car cela aurait pu être bien pire. Il a eu le soutien de sa direction (encore heureux), de l’ensemble des élèves et de leurs parents, c’est très bien.
Mais je ne comprends pas l’intérêt de cet article. On commence à publier des faits divers maintenant ? J’ai vu récemment une vidéo d’un prof qui explique que ses élèves l’ont accusé de se masturber en pleine classe, ce qui a détruit sa vie. Ce fait divers mérite aussi une publication ?
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@maQiavel Parce que les vidéos des chaines YT communautaristes des islamettes du forumistan en auraient-elles davantage ispice de crypto-m... ? Je plaisante.
Ceci dit, le ou plutôt les faits divers renseignent sur l’etat d’une société donnée. Prix individuellement, ils ne sont pas significatifs mais quand on constate le nombre d’affaires de ce type... on réalise qu’il y a un PB. Dans l’Oise, c’est un lycée qui a été pris d’assaut par une quarantaine de racailles pendant 2 heures avec la police qui a du intervenir tous les jours pendant une semaine...
Est-ce qu’on imagine un prof se faire tabasser à mort dans les années 60 ? Ce qui a changé c’est la pop, avec plusieurs dizaines de points de QI en moins chez certains, un irrespect généralisé de l’autorité (il est vrai de moins en moins respectable). On peut ne pas en parler mais ça ne changera rien...
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@Conférençovore
"Dans l’Oise, c’est un lycée qui a été pris d’assaut par une quarantaine de racailles pendant 2 heures avec la police qui a du intervenir tous les jours pendant une semaine..."Leur fermer la porte d’un lycée !! Et voilà comment on interdit brutalement à une jeunesse gourmande de culture d’accéder aux sources du savoir (mode Jack Langue off)
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@Conférençovore
Les faits divers renseignent sur l’état d’une société mais ils renseignent très mal. La surexposition médiatique aux faits divers mène à ce que qu’on appelle « le biais de disponibilité » qui est la tendance à évaluer la probabilité associée à un évènement en fonction de la facilité avec laquelle des exemples nous viennent à l’esprit. Il s’explique par le fait que notre système cognitif utilise des informations enregistrées dans notre mémoire notamment lorsque celles-ci sont saillantes, et c’est précisément, l’effet des faits divers : les rendre saillant. C’est ainsi que, par exemple, dans les sondages, les gens déclarent qu’un voyage en voiture est moins dangereux qu’un voyage en avion alors que les statistiques montrent que les accidents de voitures sont bien plus fréquents et font incomparablement plus de victimes. Seulement, ce sont les accidents d’avion qui sont les plus spectaculaires et les images, relayées par les médias se transforment en souvenirs facilement et rapidement disponibles, c’est ainsi que notre mental va surpondérer ce risque.
Je ne dis pas qu’il ne faut pas lire des faits divers mais il faut tenir compte de ce fait surtout dans un contexte le nombre de faits divers dans les JT a augmenté de plus de 70 % en une dizaine d’année, sans même parler de la montée en puissance des réseaux sociaux aujourd’hui ou certains sites sont spécialisés dans l’empilement des faits divers de manière cumulative et qui renforce d’autant plus le sentiment qu’on a affaire à une situation de quotidienneté constante. Et il suffit que ces faits divers correspondent à un vécu personnel pour qu’on se construise une réalité qu’on jugera incontestable, le fameux « LE réel », pour reprendre mon exemple d’accident d’avion, une personne qui a perdu un proche dans un accident d’avion ou qui a survécu à une catastrophe aérienne mais qui prend la voiture tous les jours aura la très forte impression que les avions sont plus dangereux que les voitures, une impression tellement forte qu’elle en deviendra une conviction et il y’a de forte chance qu’elle accuse de déni pathologique ceux qui la contredisent.
C’est pareil pour la sécurité et c’est pourquoi il y’a une différence entre l’insécurité en tant que telle et le sentiment d’insécurité qui est un affect reposant sur le vécu et/ou la surexposition médiatique aux faits de violence et qui peut donner l’impression que notre société est de plus en plus violente alors qu’il n’en est rien, voir cette excellente vidéo de Dataguele sur le sujet. En conclusion, à la compilation de faits divers qui ne parlent des trains que lorsqu’ils sont en retard , je préfère l’analyse transversale d’un phénomène qui permet, elle, de distinguer sa visibilité et sa fréquence.
Quant aux théories sur le QI des populations qui s’appuient sur le travail de Richard Flynn, je vois depuis des années énormément de choses qui sont dites à ce sujet comme si c’était une causalité absolue mais combien ont réellement lu Flynn ? Et plus encore, combien de gens ont lu les critiques de ces travaux et connaissent les erreurs méthodologiques qui ont été notées ? C’est un très vaste sujet dont il serait difficile de parler sur ce site de façon intelligible mais je dirai simplement n’adhère pas à cette théorie. Par ailleurs, je suis persuadé qu’en cherchant bien, on trouvera un fait divers d’un prof tabassé par un élève dans les années 60.
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« Violence à l’école : c’était pas mieux avant »
On peut lire par exemple « Le lycée Louis-le-Grand connut, lui, huit révoltes d’élèves entre 1815 et 1883. Plusieurs nécessitèrent l’intervention de la police. Des lavabos furent brisés et des barres de fer de lits utilisées comme armes ».
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Toujours dans le même article : « A la fin du XVIIIe siècle, Chateaubriand raconte des affrontements plus que risqués avec ses condisciples du collège de Rennes, dans ses « Mémoires d’outre-tombe ». Sur le ton de l’anecdote : « Je pris sur mes nouveaux camarades l’ascendant que j’avais eu au collège de Dol : il m’en coûta quelques horions [coups sur la tête, ndlr]. Les gamins bretons sont d’une humeur hargneuse : nous nous servions de compas de mathématiques attachés au bout d’une canne, ou nous en venions à une lutte corps à corps plus ou moins félone, selon la gravité du défi. »
Tandis que l’écrivain Francisque Sarcey, dans son « Journal de jeunesse », paru en 1872, évoque son passage au collège sous la Restauration, sans paraître troublé de garder de tels souvenirs : « En quelle classe était donc Courdevaux, celui qui a donné un coup de couteau à son professeur qui l’ennuyait ? » Le lycée Louis-le-Grand connut, lui, huit révoltes d’élèves entre 1815 et 1883. Claude Lelièvre va jusqu’à trouver que « nous sommes devenus sages » : « Sous Jules Ferry, on compte 80 révoltes en dix ans, alors qu’il n’y avait que 100 lycées en France. Mathématiquement, il devrait y avoir beaucoup plus de violences aujourd’hui... » " -
@Laconicus
Bon faudrait savoir vous leur reprochez quoi à ces pauvres mioches ? quand ils sèchent les cours vous râler de les voir traîner les rues et quand ils se rendent enfin à l’école, vous appelez les flics, faudrait vous décider !
Perso ce serait plutôt les écoles pour qui j’appellerais les flics, ce ramassis de fainéants, qui est le principal vecteur de la décadence actuelle, de la connerie ambiante. l’éducation nationale est un crime contre l’humanité.
Regardez donc ce qui sort de ces bouges avec des diplômes .... et vous comprendrez pourquoi le pays en est là et qu’il faudra des générations pour remonter le niveau à la seule condition de décrasser ce taudis et virer du pouvoir les engeances qui en sont issu du pouvoir. -
@maQiavel Je m’attendais bien à une marée coef 112 en taquinant le maqouille...
Bon, lançons-nous dans ce sprint contre l’écume.
D’abord, "sentiment qu’on a affaire à une situation de quotidienneté constante.", le " sentiment d’insécurité"...
C’est le discours qui nous a été pondu par les médias de masse pendant très longtemps avec un refus manifeste de mesurer le réel justement, même si je partage en partie tes réserves. Alexandre Langlois, à son niveau de syndicaliste policier, l’explique bien via les primes des commissaires indexés sur leurs "bons" résultats de délinquance par exemple. Un scientifique comme Gourevitch le fait aussi dans son domaine et critique lui aussi les procédés de l’INED, Insee, etc.
Quand je dis que les faits divers illustrent l’etat d’une société c’est évidemment un pis-aller, faute de chiffres crédibles. Je préfèrerais également l’analyse transversale des phénomènes mais certaines disciplines en écartent sciemment certains paramètres (les sciences sociales pour les nommer).
Mais il y a aussi et surtout les détails de ces faits qui, eux, renseignent sur le type de déviances auxquelles nous avons à faire : le caractère "gratuit"*, sadique, lâche, etc. Il y a une évidente évolution sociétale : ce qui était l’exclusivité du crime organisé autrefois (comme la séquestration avec torture) ne l’est plus. Par exemple, récemment deux jeunes Mahorais ont séquestré et torturé 3 personnes âgées à mort, violé une femme et même tué les perruches d’une des personnes... le tout pour quelques centaines d’euros... Des jeunes d’à peine 18 ans !
Ce genre de crime n’existait pas dans les années 50 ou 60, ou alors ils étaient rarissimes, faisaient les gros titres pendant plusieurs jours avec des procès ultra médiatisés, un public nombreux, etc.
Il y a 30 ans, il n’existait pas de femmes excisées : elles sont 120 000 aujourd’hui. Et je pourrais multiplier les exemples.
En fait, ce qui horripile les gens d’une manière générale c’est ce discours Aymeric-Caronesque : " Quelles sont vos sources ? Regardez mes jolis tableaux... ils disent le contraire de ce que vous dites. Vous êtes dans le fantasme ! Vous avez un "sentiment de..." mais en réalité, rien n’a changé".
Alors bien entendu que tu vas trouver un fait divers dans les années 60 de prof tabassé. Par contre des témoignages de prof par milliers qui expliquent qu’ils ne font cours que 10 minutes par heure... ça sera déjà plus compliqué. De même, il est très facile de prétendre que le niveau scolaire est le même qu’il y a 40 ans en comparant les résultats aux bac : il suffit de faire baisser le niveau d’exigence et on reste dans les mêmes proportions de réussite. Les études (PISA par exemple) montrent en revanche très bien la chute du niveau (qui n’est pas du tout uniforme d’ailleurs...)
"Quant aux théories sur le QI des populations qui s’appuient sur le travail de Richard Flynn"
Pas seulement sur Flynn (et son effet)... Mais, tu as raison, le sujet est trop vaste. Je dirais simplement qu’il y a des différences entre les populations, en termes d’intelligence mais aussi sur le plan physique de manière plus large (hormonal, de développement de l’individu, de capacités physiques...) , culturel, etc, des différe’ces évidentes. Tout ceci est étudié au plan international et sans la couche de politiquement correct de chez nous (bcp moins).
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@Conférençovore
Ces 120 000 femmes ont été excisées en France ? Au fait, quelle est votre source ?
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@Garibaldi2
Mes sources sont officielles : Le rapport du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de 2019.
Les chiffres de l’excision en France ont connu une augmentation inquiétante ces quinze dernières années. Selon les informations du quotidien régional, le nombre de femmes excisées vivant en France s’élevait à 62 000 dans le milieu des années 2000. Mais « au début des années 2010, environ 124 355 femmes adultes ‘mutilées’ vivaient en France », rapportent les auteurs du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Une donnée obtenue auprès des « 313 765 femmes adultes originaires d’un pays à risque, soit parce qu’elles y sont nées* (7 femmes sur 10), soit parce que leur père et/ou leur mère y est/sont nés (les ‘deuxièmes générations’)"
Autre chose ?
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Le quotidien en question est Sud Ouest.
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124 000... et encore, ça ne concerne que les adultes.
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@Conférençovore
Désolé pour le pavé qui va suivre mais il y’a beaucoup de choses à dire et là je mets vraiment le frein à main, je ne fais qu’effleurer le sujet en réalité.
Voilà ce que moi je vois : monsieur lambda s’abreuve de faits divers de violences sur des sites spécialisés et bien orientés du genre Fdesouche, il a le sentiment d’une insécurité endémique ( qui est parfois agrémentée d’une ou plusieurs expériences personnelles), et comme il constate que les auteurs de violences sont majoritairement noirs et arabes, il est spontanément attiré par les théories de Flynn sur les différences d’intelligence entre population en termes d’intelligence, les moins intelligents étant prédisposé à la violence, et voilà la boucle mentale bouclée, c’est LA réalité qu’on ne peut contester qu’en étant un bobo gauchiste dans le déni pathologique. Là on dirait que je caricature mais même pas, c’est un profil qui prolifère.
Le problème dans tout ça, c’est que les chiffres existent, j’ai donné un lien plus haut sur lequel on trouve toutes les références académiques ( qui sont à lire si ne veut pas se contenter de la vidéo mais qu’on désire vraiment entrer dans le détail). Je donne un autre lien : « Horizon - La France a peur : le syndrome du grand méchant monde ». Là encore, il y’a la vidéo pour ceux qui n’ont pas envie de se prendre la tête et il y’a les références académiques pour ceux qui estiment qu’une vidéo est forcément trop superficielle.
Et ces « mesures du réel » montrent que l’insécurité n’a pas augmenté sur le long terme. Au contraire, des études montrent que notre époque est l’une des plus sures de l’histoire de l’humanité (cela dit, pas besoin de remonter à la préhistoire, les chiffres des 40 dernières années suffisent). Si par « refus manifeste de mesurer le réel », on entend par là « absence de statistiques ethniques », il y’aurait beaucoup à dire mais pour la faire très courte, je ne vois vraiment pas ce qu’elles apporteraient. Oui, les noirs et les maghrébins sont surreprésentés dans la délinquance et la criminalité tout le monde le sait déjà et il y’a même des chiffres qui permettent de l’attester. Et alors ? On peut remonter à d’autres époques et d’autres contextes, et on retrouve une surreprésentation d’irlandais et des italo-américains dans la criminalité aux us entre le XIX et le XX siècle, des italiens du sud en Italie au XIX et au XX siècle etc. Et ce qui est très intéressant, c’est qu’on retrouve déjà des études d’époque qui montraient que l’ irlandais et le Sicilien étaient moins intelligents que l’anglosaxon (je ne vais pas parler des biais des théories de Flynn qui sont en quelques sorte les héritières de ces conceptions, je suis déjà trop long). Il y’a plein d’exemples comme ça. Et quand on s’intéresse vraiment au sujet, on constate que les stéréotypes qui circulent aujourd’hui vis-à-vis des maghrébins et noirs sont quasiment les mêmes que ceux qui circulaient pour les Polonais et les Italiens au XIX siècle en France ( si, si, de quoi rendre inepte le discours du « avant, avec les immigrés européens et chrétiens tout se passait très bien »).
Ce qui est clair, c’est que l’homo-sapiens du XXIème siècle a développé une intolérance accrue envers toute forme de violence et c’est un sentiment plus exacerbé dans les pays riches comme le notre. D’où le sentiment que l’insécurité aujourd’hui est incomparable avec les décennies passées.
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@Garibaldi2& Conférençovore
Concernant l’excision, quand on compte le nombre de femmes excisés en France, si on veut comptabiliser le crime de mutilation sexuelle, il faut faire une distinction entre les femmes qui sont excisés en France et celle qui ont immigré en France déjà excisées.
Voici un article datant de juin 2019 : « D’où vient le nombre de 60 000 femmes excisées en France cité par Marlène Schiappa ? ».
On peut lire : « Ce nombre de 60 000 femmes excisées sur le territoire français, couramment relayé dans la presse et par les associations de défense des droits, provient d’une étude réalisée par l’Institut national d’études démographiques (Ined) en 2007. Il a été obtenu grâce à des données de l’Insee pour l’année 2004 et concerne uniquement les femmes majeures.
L’Ined est parti du principe que « dans chaque sous-groupe de femmes originaires d’un même pays à risque [par exemple, du Mali ou de l’Egypte, ndlr], la proportion d’excisées était la même que dans le pays concerné ».« On a cependant distingué les femmes nées au pays (8 sur 10) de celles nées en Europe (2 sur 10). Et, au sein des premières, celles arrivées en France après 15 ans de celles arrivées avant, pour tenir compte du fait que les mutilations sexuelles féminines sont essentiellement pratiquées avant l’âge de 15 ans », peut-on lire. Comme il s’agit d’une projection, l’Ined a établi plusieurs estimations :
- 61 000 femmes, selon une hypothèse haute, en considérant que « le risque de mutilation est le même quel que soit le lieu de naissance » ;
- 53 000 femmes, selon une hypothèse moyenne, en supposant « que le risque de mutilation est nul pour les femmes nées en Europe : on applique les taux de prévalence uniquement aux femmes originaires et nées dans un pays à risque ».
- 42 000, selon une hypothèse basse si l’on « considère que seules les femmes arrivées en France après l’âge de 15 ans ont été soumises au risque ».
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Voilà un article sur l’agression d’un prof. Et de quoi se met-on à parler ? Du « c’était mieux avant », de l’excision, de l’intelligence des "races" etc. Ça en dit long.
C’est en partie à cela que servent les faits divers aujourd’hui, à asséner ses certitudes alors même qu’on ne sait rien de l’identité des agresseurs. S’ils ne sont pas blancs, ce sera une énième illustration qu’on maitrise « LE Réel ». S’ils sont blancs, ce ne sera qu’un cas particulier à partir duquel on ne doit pas faire de généralisations et de spéculations abusives et on passera rapidement à autre chose. Dans tous les cas, les certitudes de départ doivent être renforcée.
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@maQiavel
Merci pour vos interventions de qualités et je confirme, originaire de la banlieue ouvrière lilloise des années 60/70 la violence entre jeunes y était la règle dans ou hors du lycée, les profs étaient peut-être moins inquiétés et encore... même certains profs se livraient à des "comportements humiliants" envers les élèves. La violence dans les familles aussi était la règle (sans faire de généralités).
Je pense aussi que c’est moindre aujourd’hui même si à l’époque on ne pouvait être au courant de tous les "faits divers" du territoire. -
@Conférençovore
Faut arrêter le pipeau. Vous avez écrit ’’Il y a 30 ans, il n’existait pas de femmes excisées : elles sont 120 000 aujourd’hui.’’. Ce qui est factuellement faux car parmi les femmes africaines venant en France au titre du regroupement familial dans les années 70, la plupart étaient excisées dans leur pays d’origine : ’’Du fait de l’ancienneté des flux migratoires en provenance d’Afrique, la France est l’un des premiers pays européens confronté à la réalité des MGF/E sur son territoire, dès la fin des années 1970.’’
Vous avez écrit : ’’Les chiffres de l’excision en France ont connu une augmentation inquiétante ces quinze dernières années.’’ Ce qui voudrait dire que l’excision est pratiquée couramment en France, ce qui est faux.Et il faut rappeler que le chiffre donné par le BEH est une extrapolation et non le résultat d’un recensement de terrain.
Comme je doute fort que vous soyez un lecteur assidu du BEH, je suppose que vous avez trouvé cette intox sur un site tel que :
qui reprend un article de Marianne.
Ces 2 publications voudraient faire croire que l’excision est pratiquée couramment en France en utilisant une rédaction plus qu’ambiguë :
Marianne : ’’Des milliers de petites filles et d’adolescentes subissent cette mutilation imposée par les traditions familiales. Et les chiffres sont en hausse dans notre pays.’’’’Sur notre territoire, cette mutilation est donc de plus en plus répandue’’
C’est comme si j’écrivais qu’il y avait 4 600 de cas de paludisme en France métropolitaine en 2010, et que ces cas sont en augmentation car passés à 5280 en 2018, sans préciser que tous ces cas sont d’importation !http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/voyages/voyage-paludisme/paludisme-existe-t-il-france
https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/maladies/maladies-infectieuses/article/paludisme
Autre chose ?
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@maQiavel
Je n’avais pas vu votre post.
Une loi spécifique condamne l’excision pratiquée en France, et de plus même pratiquée hors de France sur une femme de nationalité française.
Même pour une femme non française, une excision pratiquée hors de France sans son consentement est passible de la cour d’assises si elle dépose une plainte pour mutilation. C’est comme pour les cas de pédophilie pratiquée à l’étranger sur des ressortissants étrangers ; nos tribunaux sont compétentes pour juger sur plainte de la victime un présumé coupable présent sur notre sol.
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@pegase
"Bon, il est épais comme une ablette, le véganisme c’est bien mais ça manque de protéines pour les muscles."http://www.musculaction.com/musculation-vegan.htm
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@maQiavel Ma source parle du double. Tu cites des chiffres d’il y a 15 ans, sachant que le nombre a explosé précisément depuis... cette époque. Ce n’est pas sérieux mais cela étant, c’est une excellente illustration du problème qui ne concerne hélas pas que les gauchistes (catégorie dans laquelle je ne te cases pas...).
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@Conférençovore
"Ma source parle du double. Tu cites des chiffres d’il y a 15 ans, sachant que le nombre a explosé précisément depuis... cette époque."------>
Oui, j’ai bien compris. Ce que j’essaie de dire, c’est qu’on ne sait pas à quoi est due cette augmentation. A des mutilations qui ont été faites en France ou à l’installation en France de femmes déjà excisés ? Ton post ne répond pas à cette question. C’est pourquoi j’ai repris l’article de libération qui reprend des chiffres plus anciens mais dans lequel cette distinction est bien faite.
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@Garibaldi2 "Ce qui voudrait dire que l’excision est pratiquée couramment en France, ce qui est faux."
Tout cela se passe dans ta tête et uniquement dans ta tête de candaule.
"riposte laïque", " Marianne "...
Bah non, comme précisé. Bis.
Mais allons au fond de la question. Qu’est-ce que cela change ? On importe des populations qui pratiquent ce type de mutilations (au passage, on assure aussi la maintenance avec des interventions chirurgicales pour réparer les ratés). La vraie question est : Tout le monde comprend bien la chance pour ces populations de débarquer en Europe, mais quel est l’apport, la "chance" pour les Européens ?
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@maQiavel " il a le sentiment d’une insécurité endémique ( qui est parfois agrémentée d’une ou plusieurs expériences personnelles)"
Le "sentiment de"... Les gens planent, fantasment, délirent. Quand ils étaient plus jeunes de x décennies, ils pouvaient se balader n’importe où à n’importe quelle heure, et... c’est bien évidemment toujours le cas, mais ils ne font pas parce que bourrés de préjugés qui ne reposent sur strictement aucun fait. Les transports en commun sont même bien plus sûrs maintenant. Les femmes ne sont jamais l’objet de harcèlement dans la rue... en fait, ce sont juste des compliments qu’elles comprennent mal, des malentendus qui s’arrangeaient si on se décidait enfin à élargir nos trottoirs. D’ailleurs dans certains pays nordiques, on n’organise absolument pas de formations pour expliquer aux nouveaux arrivants qu’on ne peut pas les prendre sans consentement. Tout cela est un fantasme d’ultra-droite.
Et puis l’excision est, bien évidemment, une pratique ancestrale locale. Rien de nouveau en somme. De même, l’islam est une religion très anciennement ancrée en France, la preuve : Le fromage Sainte-Maure-de-Touraine.
"Si par « refus manifeste de mesurer le réel », on entend par là « absence de statistiques ethniques », il y’aurait beaucoup à dire mais pour la faire très courte, je ne vois vraiment pas ce qu’elles apporteraient"
Dans le monde académique, elles existent en réalité, du moins partiellement. Je me risque à une réponse très généraliste : des décisions politiques peut-être.
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@Conférençovore
J’adore la carricature du « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », c’est devenu un grand classique.
Je n’ai pas dit ici que tout va très bien et que l’insécurité n’est qu’un fantasme, je dis simplement que selon les données dont on dispose elle n’a pas augmenté. Il y’a aussi des gens qui, lorsqu’ils étaient plus jeunes de x décennies, ne pouvaient se balader n’importe où à n’importe quelle heure, les chiffres montrent que sur le plan sécuritaire, ce n’était pas mieux avant. Il y’a aussi des femmes qui se faisaient harceler il y’a x décennies, dans les années 10 il existait déjà des frotteurs dans les transports en commun, on proposait même de créer des compartiment réservé aux femmes dans le métro.
Sentiment d’insécurité ne veut pas dire que des gens fantasment l’insécurité à partir de rien. C’est comme si on disait qu’une personne fantasme les dangers du voyage en avion alors qu’on sait très bien qu’il existe réellement des crashs et qu’elle-même y a échappé ou qu’un de ses proches en a été victime, ça n’aurait pas de sens. Non, elle ne fantasme pas, le risque de crash aérien existe très concrètement, c’est juste quelle surpondère ce risque au point de considérer qu’elle serait plus en sécurité en voyageant en voiture, et ce, à cause du biais de disponibilité et/ou de son vécu personnel qu’elle confond avec LA réalité incontestable. C’est pareil avec l’insécurité et les gens qui s’imaginent que c’était mieux avant, surtout lorsqu’ils s’abreuvent aux faits divers.
Ca ne veut pas dire que tout va bien et qu’il ne faut rien faire, il existe des propositions politiques très intéressantes en matière de sécurité.
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« Tout cela est un fantasme d’ultra-droite ».
Cela dit, au-delà des biais cognitifs dont nous sommes constamment victimes, il y’a une tendance dans cette ultra-droite à exagérer sciemment les faits et à prendre des postures catastrophistes. C’est une stratégie politique qui part de l’idée que l’anxiété est mobilisatrice. Je retrouve cette tendance chez les écolos aussi. Et ce n’est pas stupide, l’histoire montre que la stratégie de la peur peut être très efficace. Ce n’est pas pour rien que des sites comme Fdesouche se sont spécialisé dans la compilation de faits divers, il faut être le plus anxiogène possible pour changer la perception qu’on les lecteurs de la réalité.
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@maQiavel "c’est qu’on ne sait pas à quoi est due cette augmentation"
A un djinn sans doute... Mais certainement pas au fait qu’il y a des Africaines noires venues en masse de pays qui ont cette pratique traditionnelle. Ça non !
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@maQiavel "J’adore la carricature du « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », c’est devenu un grand classique. smiley"
Non, juste une réponse à ceux qui nous répètent benoîtement que tout est relatif et que tout va pas trop mal et que tout est dans nos têtes. En réalité, c’est une question de standards et de référentiels : les miens sont ceux des rues de Séoul, de Singapour et de mon village. Les tiens semblent être ceux de Blida, des faubourgs de Dakar ou de Queen’s Bridge. A partir du moment où l’on situe le zéro qui sépare l’inacceptable du tolérable, on peut arriver à se comprendre, mais pas avant cela.
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@Conférençovore
« Mais certainement pas au fait qu’il y a des Africaines noires venues en masse de pays qui ont cette pratique traditionnelle. Ça non ! »
------> Ok mais si tu penses que c’est lié à l’installation en France d’africaines noires et non à l’explosion du nombre de mutilations sexuelles réalisées en France, quel est le rapport avec ce dont nous parlions ? J’aurais compris le lien si tu expliquais que la pratique de l’excision augmente l’incidence des crimes ( puisque l’excision est un crime en France) mais là ce n’est pas ce que tu dis, donc je ne vois pas tu où veux en venir. Je comprends qu’on soit contre l’immigration ( ce qui est mon cas, je suis pour une immigration zéro) mais je ne comprends pas ce que l’excision vient faire là-dedans. Tu ne veux quand même pas qu’on fasse un examens gynécologique systématique pour empêcher les femmes excisées de s’installer en France, si ? Puisque de toute évidence la réponse sera "non", j’ai pas capté là.
Sinon, moi aussi j’aimerai bien que Paris soit aussi sécurisé que Séoul, ce serait un bon objectif politique à atteindre mais tu t’exprimes comme si l’indice de sécurité de la Corée du sud devrait naturellement être celui de l’ensemble France mais je constate que ça n’a jamais été le cas (du moins en remontant aussi loin qu’on dispose de données ). Ce n’est pas vraiment une question de référentiel là puisque nous parlons tous deux de la France, par contre nous avons une vision très différente de l’évolution de l’insécurité sur le long terme, ça me parait évident.
PS : l’indice de sécurité de Dakar est plus élevé que celui de Moscou ou de Belgrade. Comme quoi l’exemple de Dakar était mal choisi.
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@maQiavel "Je comprends qu’on soit contre l’immigration ( ce qui est mon cas, je suis pour une immigration zéro) mais je ne comprends pas ce que l’excision vient faire là-dedans."
Je prenais un exemple pour montrer que l’immigration (pas n’importe laquelle, nous ne sommes pas en train de parler d’Australiens, d’Autrichiens ou de Japonais) via ses incarnations (certains immigrés donc et pas tous là encore) apporte aussi des pratiques, des us et coutumes, des mentalités, etc, avec elle.
"Tu ne veux quand même pas qu’on fasse un examens gynécologique systématique pour empêcher les femmes excisées de s’installer en France, si ? Puisque de toute évidence la réponse sera "non", j’ai pas capté là."
Pourquoi écris-tu mes réponses à ma place. La réponse est : ce que nous voulons (pas moi seulement, mais en réalité 60 à 70% des Français), c’est arrêter de laisser s’installer des populations inassimilables de part leur simple nombre. Il s’agirait de Norvégiens, cette installation serait bien moins problématique à tous les égards mais pas nécessairement souhaitable pour autant. L’immigration de masse et de peuplement (ce qu’elle est en France dans 90% des cas) n’est une chance que pour les migrants eux-mêmes et une poignée de gens qui y ont intérêt dans certains secteurs économiques. Pour tous les autres, pays d’origine inclus, elle est un fardeau qui déstructure nos sociétés, même si ce n’est pas le seul facteur.
"mais tu t’exprimes comme si l’indice de sécurité de la Corée du sud devrait naturellement être celui de l’ensemble France mais je constate que ça n’a jamais été le cas (du moins en remontant aussi loin qu’on dispose de données )."
Voilà pourquoi je parle de référentiel. Cela doit être un objectif. Idem pour l’éducation : on peut se rassurer en se disant qu’on est meilleurs que les Guinéens mais la France n’est pas un pays en voie de développement. Idem pour la santé, la justice, etc. Notre IDH doit tendre vers celui de la Finlande, pas celui du Mali.
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@Conférençovore
« Pourquoi écris-tu mes réponses à ma place ».
------> Ok, je pensais que la réponse était évidente mais soit. Donc : est ce que tu veux qu’on fasse un examens gynécologique systématique pour empêcher les femmes excisées de s’installer en France ?
Je l’ai dit, je suis contre l’immigration donc être pour ou contre l’immigration n’est pas la question ici. Je comprendrai que la pratique de l’excision te préoccupe puisqu’en France c’est un crime mais je ne comprends pas pourquoi c’est spécifiquement l’arrivée spécifique de femmes excisés qui te pose problème. Une africaine noire non excisée vaut mieux qu’une africaine noire excisée même si elles viennent du même pays ? Si la réponse est non, je ne vois pas pourquoi c’est spécifiquement l’arrivée de femmes excisés qui est problématique.
« on peut se rassurer en se disant qu’on est meilleurs que les Guinéens mais la France n’est pas un pays en voie de développement ».
------> Mais je n’ai jamais dit ici que les objectifs sécuritaires que la France devrait atteindre devrait être celui d’un pays en voie de développement ( quoique beaucoup de ces pays ont un indice de sécurité bien meilleurs que de nombreux pays développés). Je dis que cette histoire d’une montée de l’insécurité durant ces dernières décennies est fausse. Mais on peut très bien se fixer pour objectif d’avoir le meilleur indice de sécurité au monde, je n’y vois aucun problème, mais ce n’est pas parce qu’on se fixerait un tel objectif qu’il faut se construire le mythe d’une France qui était aussi sécurisé que la Corée du sud avant les années 70.
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@Conférençovore
Heureux que vous reconnaissiez que ces femmes ont été excisées hors de France, car cette pratique étant interdite en France, les juges ont la main ferme si une exciseuse vient faire sa sale besogne en France.
Ces populations font souvent les boulots que ne veulent plus faire les Français, mais parmi elles il y a aussi beaucoup de diplômés qui viennent valoriser leurs diplômes en Europe, et parfaire leur qualification dans nos universités.
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