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Accueil du site > Actualités > Société > Touche pas à ma vie !

Touche pas à ma vie !

Ça y est, c'est reparti. Après le mariage homo, voilà la deuxième tarte à la crème avec laquelle les « progressistes », ardents partisans d'une « meilleure citoyenneté » veulent nous faire oublier que la gauche s'est, en grande partie, mise platement au service du Très Saint Profit et s'est assise sans mourir de honte sur la Démocratie et la République en adoptant le traité de Lisbonne contre le Peuple, la gauche collabo qui vote pour la poursuite de la guerre de Botul-Lévy (sauf Emmanuelli, merci Henri !) voilà donc, comme prévu, la marionnette EUTHANASIE sortie de sa malle poussiéreuse.

Tout ça « grâce » au docteur Bonnemaison qui aurait « abrégé les souffrances » d'au moins quatre malades. Et le net de s'enflammer avec pétition à l'appui, la mise en discours revenant à Jean-Luc Romero, le pâtissier spécialiste préposé aux deux tartes à la crème précitées.

Il existe en France, au sujet de l'euthanasie, une loi que, personnellement, je trouve impeccable, la loi Léonetti. Elle permet au malade ou à son entourage de faire stopper tout acharnement thérapeutique qui serait jugé injustifié. Elle demande au médecin de se donner tous les moyens de vaincre la douleur des malades en fin de vie, même si cela met en danger la vie de « patient ». Ce qui autorise bien des choses...

En revanche, elle exige l'accord du patient (où de sa famille s'il lui est impossible de le faire) ET une prise de décision collégiale au niveau du personnel médical.

Ces deux exigences ont été ignorées par le docteur Bonnemaison. Une de ses victimes n'aurait pas été atteinte d'une maladie incurable. L'enquête avance. Ce n'est pas à moi de le juger. Il sortait, semble-t-il d'une période « difficile ». Mais cela souligne bien la nécessité du respect des conditions d'application de la loi Léonetti.

Par contre, les réactions qui ont suivi ont de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Au nom de ce qui s'est passé, on demande au contraire la facilitation de l'euthanasie. Le permis de tuer.

Vous êtes des citoyens, libres, vous faites ce que vous voulez de votre vie et de votre mort.

C'est le cas. Personne ne vous empêche de vous jeter à l'eau, de mettre les doigts dans la prise ou de sauter par la fenêtre.

Mais si je suis très malade hein ? Simple, vous écrirez un testament et votre médecin sera sommé de vous expédier dans un monde meilleur (où dans le néant des origines pour les non-croyants).

Sauf que...l'homme qui prend des poses bravaches devant sa feuille de papier, le stylo à la main, ou devant une caméra de télévision, n'est pas le même que celui qui va se retrouver devant le dernier mur !

Je me souviens d'une de ces émissions qui font rire tout le monde, mais que beaucoup regardent en douce, de Jean-Luc Delarue. Une femme dont le mari était dans le coma depuis plus d'un an témoignait. Ils avaient rédigé tous les deux un papier demandant que l'on mette fin à leurs jours en cas d'infirmité grave. Le mari a eu un accident de la circulation. Coma. Son épouse a hésité à appliquer ce qu'ils avaient décidé. Puis ils ont réussi à communiquer de nouveau en se touchant les doigts, une sorte de morse « tactile ». Et madame affirme qu'ils vivent tous les deux, depuis, une nouvelle histoire d'amour et que toute pensée d'euthanasie est désormais chassée. C'est une aventure extrême mais les changements de valeurs face à la mort sont fréquents.

Les « anciens » amateurs de foot se rappellent de Jean-Pierre Adams.

Avec Marius Trésor, ils formaient la « garde noire », les deux arrières centraux de l'équipe de France. Suite à une anesthésie ratée, il est entré dans le coma en 1982. cela fait...29 ans ! Pour lui, sa femme et ses enfants, il n'a jamais été question d'euthanasie. Et toute le famille vit, avec beaucoup de tendresse, autour de lui.

Pour les tenants de la formidable avancée « citoyenne et sociétale », je voudrais rappeler que le grand précurseur de l'euthanasie portait une curieuse petite moustache sous le nez :

http://www.ushmm.org/wlc/fr/article.php?ModuleId=57

Je vous entends hurler. Bien sûr, ça n'a rien à voir ! Encore que....

La Hollande est un pays moderne et libéral qui, en premier, a légalisé l'euthanasie. Comment ça se passe ?

C'est simple. Le comité des Droits de l'Homme a mis en garde les Pays-Bas :

« la pratique euthanasique s’est emballée et le pouvoir des médecins est devenu incontrôlable ».

« Tout se déroule donc comme si la législation augmentait la permissivité et la tolérance envers l’acte euthanasique, à la fois chez les médecins et chez certains malades. Bref, une fois institutionnellement et officiellement approuvée et pratiquée, l’euthanasie développe sa propre dynamique et résiste à toutes les procédures de surveillance sensées la contenir »

et surtout :

« S’exiler pour survivre
Il existe enfin un dernier point extrêmement inquiétant qui était jusqu’ici parfaitement méconnu. On l’a dit, la loi semble être l’aboutissement d’une réflexion consensuelle de la société hollandaise dans son ensemble. Pourtant, ce consensus paraît s’effriter plus qu’on ne le pense. L’Ordre des médecins allemands fait état de l’installation croissante de personnes âgées néerlandaises en Allemagne, notamment dans le Land frontalier de Rhénanie du Nord-Westphalie. D’après la mission parlementaire française qui rapporte cette information de taille, « s’y sont ouverts des établissements pour personnes âgées accueillant des Néerlandais. C’est le cas notamment à Bocholt. Ces personnes craignent en effet que leur entourage ne profite de leur vulnérabilité pour abréger leur vie. N’ayant plus totalement confiance dans les praticiens hollandais, soit elles s’adressent à des médecins allemands, soit elles s’installent en Allemagne. De telles réactions dont la presse allemande s’est fait l’écho démontrent que les pratiques médicales hollandaises sont mal vécues par une partie de la population [5] ».

Loin d’être le théâtre d’un tourisme de la mort, la dépénalisation de l’euthanasie conduit bien au contraire à un exil des personnes les plus fragiles. Faudra-t-il que les Nations-unies fassent rentrer dans la catégorie des réfugiés les personnes malades, handicapées ou âgées qui émigrent par crainte d’être euthanasiées ?

Dernière leçon à tirer de tout cela. Des parlementaires français, tous partis confondus, n’ont de cesse depuis plusieurs mois de vouloir enfoncer un coin dans la loi Leonetti [6]. Dès qu’une niche législative le leur permet, ils ont la fâcheuse habitude de mordre en déposant des projets de loi qui ne sont souvent que de vulgaires copier-coller de la loi néerlandaise. La réalité que nous venons de décrire, qui vaut aux Pays-Bas d’être rappelés à l’ordre par le Comité des droits de l’homme des Nations-unies, suffit à discréditer sévèrement la démarche idéologique de ces députés. »

http://www.libertepolitique.com/respect-de-la-vie/5552-euthanasie-les-nations-unies-epinglent-les-pays-

Si ces charlatans sonnent à votre porte, la bouche en cul de poule ou la seringue à la main, il vaut mieux avoir un bon calibre dans son tiroir !


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106 réactions à cet article    



    • Furax Furax 16 août 2011 12:48

      Kaliki,
      Y’ en a qui vont râler qu’ils n’ont pas de monnaie !


    • Bovinus Bovinus 17 août 2011 02:00

      Ah ouais, quand même. On n’arrête pas le progrès. Merci, Kalki, de nous tenir informés. Par curiosité, vous êtes un genre de nihiliste, ou simplement fasciné par l’évolution de plus en plus morbide des sociétés occidentales ? Parce que les liens que vous balancez sont tout de même assez gratinés, dans l’ensemble.


    • foufouille foufouille 16 août 2011 12:40

      comme ca plus de retraite a payer


      • Furax Furax 16 août 2011 12:50

        Foufouille,

        Ne rigolez pas, ils doivent y penser !


      • foufouille foufouille 16 août 2011 13:24

        c’etait serieux
        mais que pour nous, bien sur


      • Furax Furax 16 août 2011 13:46

        Et si on abrégeait les souffrances de tous ceux qui sont « addict » au pognon ?


      • Sandrine Lagorce Sandrine Lagorce 16 août 2011 12:41

        Merci pour ce papier, Furax !

        Le droit à l’euthanasie présentée comme le « droit de mourir dans la dignité » est un concept que j’ai du mal à saisir. Etre malade, handicapé, dépendant est-il un état indigne ? Etrange point de vue lorsqu’on ne cesse de parler à tout bout de champ des « droits de l’homme ».

        Légiférer l’euthanasie (càd légaliser le suicide assisté) fait encore partie de ces exigences un peu infantiles (j’oserais dire d’enfants gâtés) qui attendent tout de l’Etat, jusqu’à réglementer notre vie intérieure et notre intimité, et semble déresponsabiliser l’individu de sa propre existence et de celle de ses proches. C’est assez typique des pays très industrialisés, ultra-consommateurs, globalement repus et blasés. Les anti - dont je suis - vivent les mêmes situations que les pro au sein de leurs familles (quand ce n’est pas soi), nous sommes tous confrontés à la fin de vie, au cancer, au coma et même aux cas extrêmes.

        La loi Léonetti est plutôt bien fichue : elle donne un cadre pour lutter contre la souffrance physique et psychique. Les malades (ou leurs proches) peuvent refuser l’acharnement thérapeutique et l’on tend de plus en plus à soulager la douleur. Respecter la vie d’un homme, traiter sa solitude et sa souffrance physique, càd mettre le paquet sur les soins palliatifs et ne pas régler la question au couperet parce qu’un texte de droit l’y autorise. Cela conduit en effet à des situations intenables comme aux Pays-Bas. C’est horrible mais cette façon de raisonner me rappelle la manie que nous avons en Occident de tout jeter à la poubelle quand le produit est mal fichu ou un peu cassé.

        Faire une règle générale en dépénalisant, alors que chaque fin de vie est un cas particulier, me semble non seulement dangereux (si l’on devait piquer tous les grands dépressifs qui demandent à mourir ou les vieilles tantes séniles qui détiennent le magot...) mais est éthiquement très contestable. Ne devrions-nous pas plutôt protéger et entourer les plus vulnérables d’entre nous plutôt que s’en débarrasser vite fait bien fait ?

        La question n’est bien-sûr pas simple. Mais il s’agit de la vie d’un homme, non d’un produit. Légaliser l’euthanasie serait selon moi une triste régression.


        • Furax Furax 16 août 2011 13:04

          Sandrine,
          « chaque fin de vie est un cas particulier »
          Nous sommes bien d’accord !
          Quant à :
          « si l’on devait piquer tous les grands dépressifs qui demandent à mourir »,  nos voisins belges, heureux bénéficiaires de cet immense « progrès », l’ont expérimenté :

          http://www.soigner-depression.com/euthanasie-pratiquee-sur-4-depressifs-en-belgique-votre-avis


        • Lorelei Lorelei 16 août 2011 15:11

          cela n’a rien à voir si une personne veut mourir hé bien elle en a le droit point final, si on aide les gens à naitre au nom de quoi devrait on leurs interdire de choisir de partir, s’ils ne veulent pas être grabataire et vivre sans vivre et prefere partir c’est leurs droits on n’est pas chez les intégristes pour obliger quelqu’un à rester dans un corps


        • Furax Furax 16 août 2011 15:29

          Lorelei,

          Le droit de « préférer partir » a toujours existé. Ca s’appelle un suicide.
          La loi actuelle permet de finir ses jours dignement et même d’être un peu « aidé » en utilisant la morphine.
          Avec deux conditions : que le « patient » soit d’accord. Ou son entourage, ce qui n’est pas exactement la même chose. Et que la décision médicale ne soit pas prise par une seule personne. Légaliser et faciliter l’euthanasie produit de graves dérapages (voir Hollande).


        • Winston Smith 16 août 2011 15:31

          « Le droit de »préférer partir« a toujours existé. Ca s’appelle un suicide. »



          Certainement pas : le Christianisme interdit le suicide.



        • Lorelei Lorelei 16 août 2011 15:47

          non un suicide c’est le fait de quitter une vie alors que l’on peut l’a vivre pleinement en realité, il suffit d’un peu d’ecoute, d’un peu d’aide, et hop la personne peut vivre et bien

          là on parle de corps fracassé de gens souffrant le martyr, de corps démolit, c’est un crime sans nom d’imposer aux gens d’etre prisonnier de corps qui empechent tout mouvement et qui vont en plus souffrir

          je fais une différence entre le fait de se suicider et l’euthanasie, comme je fais une différence entre le meurtre et tuer car les deux concepts n’ont rien à voir, on tue pour se nourrir etc...mais ce n’est pas un meurtre qui a un définition précise c’est tuer sciemment des individus sans aucun consentement où détruire pour le plaisir etc..

          perso je veux un débat, et pas question de laisser à l’église ni aux états la parole comme individu chacun doit décider de sa vie et de sa mort


        • Furax Furax 16 août 2011 16:01

          Winston

          La loi Française n’est pas la loi Chrétienne.


        • Winston Smith 16 août 2011 16:02

          Heu, bien si : les lois française viennent massivement du Droit Canonique (Droit Romain Christianisé par l’Eglise).


          Donc, pendant très très longtemps : suicide interdit.


        • Furax Furax 16 août 2011 16:06

          Lorelei

          Le débat est toujours profitable

          « Chacun doit décider de sa vie et de sa mort ».
          Encore une fois, la loi actuelle le permet. Pousser plus loin c’est risquer de donner à d’autres la possibilité de vous donner la mort contre votre gré, comme cela se passe aux Pays-Bas.


        • Lorelei Lorelei 16 août 2011 16:07

          ce sont des lois sumériennes en realité...ben oui c’est de là d’où vient vos bibles et corans et talmud


        • Winston Smith 16 août 2011 16:09

          « ce sont des lois sumériennes en realité...ben oui c’est de là d’où vient vos bibles et corans et talmud »



          Vous devriez les lire..

          Ca n’a aucun rapport avec le droit romain.



        • Lorelei Lorelei 16 août 2011 16:14

          vous devriez vous relire je pense car vous savez que vos lois romaines ne sortent pas toute du chapeau romain, et que ses dernière viennent directement de Sumer...comme vos 3 monothéismes...ça circule les idées ...


        • Lorelei Lorelei 16 août 2011 16:20

          ce n’’est pas ok de mentir les pays bas ne donnent pas la mort contre votre volonté !!



        • Bovinus Bovinus 17 août 2011 02:15

          Franchement, la dérive autodestructrice des sociétés occidentales devient très inquiétante ces derniers temps. Ça s’observe jusque dans les commentaires des gens sur ce genre de médias (évidemment, j’ai bien conscience qu’il y a ici un public assez « particulier », mais tout de même). Lorelei et Winston Smith, vous êtes de magnifiques exemples de ce vers quoi nous allons gaiment au pas de course. En avez-vous seulement conscience ? Vos idées, les avez-vous fabriquées vous-mêmes, les avez-vous longuement forgées par la réflexion, l’introspection, l’observation, la lecture... ou bien, vous contentez-vous de répéter comme des perroquets ce que d’autres, plus inspirés, vous ont obligeamment soufflé ?


        • Gargantua 16 août 2011 12:55

          @ Furax je suis tous à fait d’accort avec vos arguments de bon sens sur ce sujet de l’euthanasie.
          La loi Léonetti est tout à fait approprié sur ce sujet, on me doit pas banaliser la mort d’autrui même si cela semble au premier abord, cela semble une préoccupation généreuse ? 
          La Mort est le dernier acte de la vie au même titre que la naissance qui est aussi une petit mort.
          La mort mérite du respect et un accompagnement attentive des proches, certes c’est une épreuve pour tous qui doit être respecté.

           Dans la conscience de sa mort, le mortel vie un acte important, et le fait de la désirée nous prives des fruits que cela nous apportes.

           L’égalisé la mort par l’euthanasie est cédé à une lâcheté, et qui revient à l’égalisé le suicide, qui en somme ouvre la porte à ce qui y a de plus inhumain dans l’homme, la négation de la vie.


          • Furax Furax 16 août 2011 13:10

            Gargantua,

            L’approche de la mort est capitale, vous avez tout à fait raison. Il faut donc la respecter dans son individualité tout en supprimant les douleurs au maximum, ce qui est, en toute priorité, le domaine du médecin.


            • Kalki Kalki 16 août 2011 20:54

              du bourreau


            • Bovinus Bovinus 17 août 2011 02:17

              Kalki :
              du bourreau

              Bien vu.


            • Gabriel Gabriel 16 août 2011 13:51

              Bonjour Furax,

              Article courageux, bravo ! Cependant vous présentez des cas très ciblés, aussi permettez moi de vous répondre de façon très personnellement et je vous prie de m’en excuse par avance. Vouloir généraliser un tel problème ne peut que conduire à de graves erreurs dans un sens comme dans l’autre. Si je devais me retrouver dans un lit dévoré par la souffrance ou en état de légume tel Adams, je signe immédiatement pour mon euthanasie afin d’abréger cet état de fait et soulager aussi mon entourage. Le problème, c’est que lorsque vous voulez prendre cette décision, peut-être que physiquement ou mentalement vous ne pouvez le faire. Qu’en pensez vous ?


              • Furax Furax 16 août 2011 14:10

                Gabriel,
                JP Adams, justement, ne l’a pas demandé. Parce qu’il était bien entouré et que ses familiers lui ont fait comprendre que sa présence n’était pas une corvée mais qu’elle leur était indispensable.
                Etre « dévoré par la souffrance », n’est plus tolérable, les médecins ont les moyens de lutter.
                Et si ça ne fonctionne pas, la loi Léonetti leur donne le droit de risquer leur décès en « poussant » sur la morphine.


              • LE CHAT LE CHAT 16 août 2011 13:56

                les politiques qui sont contre l’euthanasie sont payés par l’industrie pharmaceutique , qui réalise encore plus de profits avec les agonisants en phase terminale , qu’on truffe de médocs ultra onéreux alors qu’ils sont foutus !

                il faut faire un référendum et demander au peuple ce qu’il en pense ! seul le peuple est souverain , les élus sont des vendus et des pourris !


                • Lorelei Lorelei 16 août 2011 16:11

                  bjr le chat

                  l’industrie pharma est derrière le déficit sécu en partie on paye pour des médocs qui tuent abrutissent et détruisent toute volonté, enfin les politiques sont des vendus à cette industrie pour qui un corps agonissant c’est du profit et rien d’autre, la realité est que la medecine ne soigne presque rien, dès que l’on sort du bobo classique et des maladies de bases rien nada, c’est le foutoir complet


                • Furax Furax 16 août 2011 16:14

                  LE CHAT
                  Pour ce qui est des profits à réaliser, l’euthanasie est une mine.
                  Crois tu que, dans le monde où nous vivons, les organes humains resteront longtemps des dons ?
                  Or, regarde bien ce qui s’annonce :

                  http://www.psychomedia.qc.ca/ethique/2011-02-09/dons-organes-euthanasie


                • Lorelei Lorelei 16 août 2011 16:18

                  je ne vois pas le probleme ça sauvera des vies d’user de pieces de rechange, le corps est un outil, s’il marche tres bien s’il détruit une vie en l’a faisant souffrir autant s’en débarrasser...si mon père me dit mon corps j’en veux plus c’est son plein droit et aucun chrétien et autres grenouilles de bénitier n’a à lui dire quoique cela soit...comme aucun politique ni médecin, c’est son droit


                • foufouille foufouille 16 août 2011 20:14

                  on va commencer par la deesse
                  doit bien y avoir des organes a recuperer


                • foufouille foufouille 16 août 2011 20:16

                  euthanasie et dons d’organes est pas compatible
                  les organes doivent etre vivant


                • Furax Furax 16 août 2011 20:28

                  Ils prélèvent peut-être avant ?


                • foufouille foufouille 16 août 2011 20:33

                  non ils evitent la reanimation et disent que tu es mort
                  donc avec des medocs pour mourrir, ca tue les organes
                  c’est du meurtre


                • Furax Furax 16 août 2011 14:13

                  Le Chat
                  Tant qu’il s’agit de voter la mort des autres...tu l’auras ta peine de mort, pas de problème.
                  Il restera à faire comme les Hollandais, se tirer au plus vite dans un pays civilisé


                  • LE CHAT LE CHAT 16 août 2011 21:33

                    @Furax

                    ce n’est ni aux religieux , ni aux moralistes bienpensants , aux humanistes , aux politiques , ni à quiconque de décider pour moi ce que je compte faire ! ma vie ne leur appartient pas !
                    si je veux finir dignement , j’en ai le droit et je les emmerde ! la vie n’est qu’un passage et je ne crains pas la mort ! si je peux en finir sans la souffrance inutile , je ne m’en priverai pas !
                    pas un centime pour ces salauds de l’acharnement thérapeutique !


                  • foufouille foufouille 16 août 2011 21:39

                    sauf que tes organes valent du pognon et un traitement a vie
                    rien ne dis que tu pourrait pas tenir des annees


                  • LE CHAT LE CHAT 16 août 2011 21:43

                    @FOUFOUILLE

                    faudra qu’ils trient les escarbilles , après la crémation !

                    pour la musique au crématorium  smiley

                    allumer le feu de Jauni
                    hellfire de Airbourne
                    highway to hell ACDC


                  • Lorelei Lorelei 16 août 2011 23:38

                    lol smileysmiley


                  • antonio 16 août 2011 15:44

                    Bravo pour cet article ; je suis entièrement d’accord avec vous.


                    • Furax Furax 16 août 2011 15:57

                      Merci Antonio.


                    • cevennevive cevennevive 16 août 2011 16:27

                      Bonjour Furax

                      Oui, entièrement d’accord avec vous. Une loi sur l’euthanasie me paraît abominable en ce sens qu’elle s’apparente pour moi à la loi sur la peine de mort.

                      « Abréger les souffrances » d’un être aimé me paraît inconcevable. Il me semble que j’aurais, jusqu’au bout, l’espoir d’une guérison ou d’une rémission. Il me serait impossible de décider de la mort de quelqu’un...

                      Mais ce ne sont que des considérations personnelles et profondément viscérales...

                      Cordialement.


                      • cevennevive cevennevive 16 août 2011 16:35

                        Une petite histoire personnelle :

                        Il y plusieurs années, nous avions une vieille tante (largement octogénaire) hospitalisée en urgence. Nous l’avons veillée à tour de rôle dans la famille durant une quinzaine de jours. Elle était dans un coma profond. Les médecins et infirmières n’attendaient que sa mort. Sa maladie était incurable.

                        Au bout de cette quinzaine de jours, elle a repris connaissance, l’oeil vif et la parole facile et a vécu encore quelques années d’une vieillesse paisible...


                      • Furax Furax 16 août 2011 16:36

                        Merci de votre passage Cennevive.

                        Nous sommes tous dans le « personnel et le viscéral ». Et nous demandons que ça le reste.


                      • Furax Furax 16 août 2011 16:45

                        Cennevive,

                        Il y a le cas inverse. Dans les années 70, Léon Schwarzenberg a écrit un des premiers livres demandant la légalisation de l’euthanasie, « Changer la mort », en collaboration avec Pierre Viansson-Ponté, directeur du « Monde ». Ce dernier a déclaré un cancer quelques mois après la sortie du livre. Schwartzenberg n’a pas pu le sauver. Non seulement Viansson-Ponté a refusé toute idée d’euthanasie, mais il s’est fâché avec son co-auteur et a couru les charlatans jusque la fin.


                      • missionaryman missionaryman 16 août 2011 17:42

                        C’est un débat qui se place sur le même plan émotionnel que celui sur l’avortement ; Mais dans une société où le nombre de vieillards ne cesse d’augmenter, où la sécurité sociale devient impossible à gérer, ne va-t-on pas arriver à une situation du type SOLEIL VERT ?
                        De plus, avec la progression de la qualité des greffes d’organes, il sera tout a fait logique de convaincre la famille d’être « généreuse », et que la mort du monsieur ou de la dame qui ne va pas bien arrange tout le monde...et en fait sauve des vies !
                        En fait, autant je me fous de l’avortement parce que je suis déjà né, je suis inquiet de l’euthanasie parce que je ne suis pas encore mort. C’est ce qui s’appelle voir midi à sa porte...


                        • Furax Furax 16 août 2011 17:54

                          Bonjour missionaryman !

                          Vous êtes un sage...
                          Après avoir brillamment passé le cap de l’avortement, comme nous tous ici présent, il faut négocier l’euthanasie. Gardez un pétard dans votre tiroir de table de nuit. La vie se mérite en ce début de troisième millénaire !


                        • missionaryman missionaryman 16 août 2011 18:17

                          lol ! Le premier qui meurt prévient l’autre pour dire comment ça c’est passé !


                        • Furax Furax 16 août 2011 19:25

                          Ca baigne !


                        • concorde 16 août 2011 22:39

                          @missionaryman, puisque nous causons, nous avons échappé à la curette de l’avorteur, mais échapperons-nous à la piqûre de curare de l’urgentiste qui demain décidera que les sédatifs et les antalgiques ne débarrassent pas assez vite les lits des urgences débordés et en manque chronique de personnel ? Sans nous demander si nous avons envie d’embrasser une dernière fois nos petits enfants, car le docteur a du pouvoir et du savoir et il sait mieux que quiconque ce qu’il convient de faire et quand il faudra le faire.


                        • Furax Furax 17 août 2011 09:59

                          Concorde

                          Un flingue dans la table de nuit. Le premier qui s’amène avec une seringue !
                           smiley


                        • concorde 16 août 2011 20:09

                          La médecine nous permet TOUJOURS de calmer les souffrances de ceux qui sont en en fin de vie, avec des médicaments qui soulagent sans tuer brutalement. De plus, on parle ici de curares qui font étouffer les patients par paralysie des muscles respiratoires, tout en les laissant en état de conscience.

                          Il est bien plus difficile de soulager les souffrances des familles et l’angoisse des soignants face à la mort et il est facile de pallier à la manque de place et d’effectifs dans les hôpitaux en utilisant l’euthanasie active comme solution radicale et rapide. On ne reproche pas a ce très bon médecin d’avoir fait de l’euthanasie, mais de l’avoir eu l’outrecuidance de le faire de façon active et sans concertation avec d’autres médecins et avec les familles.

                          En fin de vie, je serais heureux qu’une concertation pluridisciplinairequi inclut ma famille décide de mon sort, mais pas qu’un médecin tout puissant décide de lui même quand et comment il mettrait fin à ma vie par souci d’économie de santé ou selon les besoins du services.


                          • foufouille foufouille 16 août 2011 20:18

                            nan pas toujours le cas
                            mais etre vivant, ca a pas de prix


                          • Furax Furax 16 août 2011 20:27

                            Concorde,

                            Cette « solution radicale et rapide » fait froid dans dos. Ajoutez une note « finale »...
                            Et il faut se méfier bien avant :
                            Vous avez vu comment ils soignent la dépression nerveuse en Belgique ?


                          • francois 16 août 2011 20:29

                            Souffrir x mois de moins n’est pas un scandale, tout le monde ne cultive pas le droit souffrance.

                            Il faut également penser que sans la médecine,ces patients seraient mort depuis longtemps.

                            Mentionner si on est pour une fin anticipée ou non (concernant sa propre personne), via le biais de la carte vitale par exemple qui pourrait contenir cette information serait une solution simple.


                            • foufouille foufouille 16 août 2011 20:35

                              et on la reprogrammera apres ta mort


                            • concorde 16 août 2011 22:28

                              @françois, nous sommes bien d’accord, souffrir moins n’est pas un scandale, bien au contraire et la loi Léonetti prévoit justement pour cela et tout médecin compétent doit savoir soulager la souffrance sans tuer le souffrant. Ce qui est scandaleux, voire MONSTRUEUX, c’est qu’un médecin urgentiste qui se croit investi d’un savoir infaillible et d’un pouvoir total décide tout seul, comme un grand, sans discussion et sans concertation avec qui que ce soit, qu’il est le moment d’en finir là et tout de suite avec un autre être humain dans l’intérêt de tous.


                            • pastori 16 août 2011 21:19

                              « la gauche s’est, en grande partie, mise platement au service du Très Saint Profit.......la gauche collabo qui vote pour la poursuite de la guerre de Botul-Lévy (sauf Emmanuelli, merci Henri !) voilà donc, comme prévu, la marionnette EUTHANASIE sortie de sa malle poussiéreuse.
                              Tout ça « grâce » au docteur Bonnemaison qui aurait « abrégé les souffrances » d’au moins quatre malades » !!!! smiley

                              enseignant à la retraite ! smiley

                              . quand ça commence comme ça pour parler de l’euthanasie, pas la peine d’aller plus loin , on a tout compris des motivations réelles.. smiley

                              tous les cancéreux que j’ai eu à connaitre ont qui sont morts après d’horribles souffrance, aux dires de leur famille, été « accompagnés » de la sorte.
                              je suppose qu’il y a des milliers de Dr Bonnemaison , honnêtes , sérieux, humains, compétents. 
                              c’est quoi cette monstrueuse hypocrisie ? c’est de l’intégrisme ? on croirait entendre parler de la contraception !

                              • foufouille foufouille 16 août 2011 21:41

                                et combien ont ete acheves pour rien ?
                                le but est de fournir des organes, y compris pour ta gauche caviar


                              • Furax Furax 16 août 2011 22:07

                                Ca y est l’appeau à connards a fonctionné !
                                On a eu un débat courtois et souvent drôle jusqu’à l’arrivée du bas de plafond de service.
                                Tu connais quoi de mes « motivations réelles » pauvre tache. T’as « tout compris » bonhomme ?
                                « Tu as eu à connaître des cancéreux »... tu es le seul ?
                                Et bien moi, ceux que j’ai« eu à connaître »ne sont pas morts entre les mains d’un type qui agit en solo au gré de ses dépressions. Et ils ont été accompagnés en famille par des médecins qui ont soulagé au mieux leurs souffrances. Et j’aimerais finir comme eux. Et pas avec la crainte que des hurluberlus comme toi s’en mêlent.


                              • concorde 16 août 2011 22:51

                                Pastori, la morphine est facile de maniement et pas cher ; il est scandaleux que des malades souffrent horriblement alors que n’importe quel médecin compétent doit savoir soulager efficacement, mais pas n’importe quel médecin peut remédier au manque de personnel.... . Alors on tuera par manque de personnel soignant et non par compassion pour les souffrants.

                                Handicaps, Alzheimer, voire la famine sont tellement plus faciles à soigner par la mort que par l’assistance. Si on avait euthanasié les cancéreux et les tuberculeux il y a 50 ans, on n’aurait pas dépassé un taux de guérison de 80% pour les premiers et de près de 100% pour les secondes. 

                                Les opposants politiques aussi, peuvent être euthanasiés à défaut d’être soulagés dans leurs souffrances.


                              • Laratapinhata 17 août 2011 02:50

                                Et les patchs de morphine permettent de rester chez soi, de s ’éteindre petit à petit, et d’ y mourir tranquillement.


                              • yvesduc 16 août 2011 22:37
                                C’est de bonne guerre : il s’agit d’une sélection de faits, dans le sens qui vous arrange.

                                Légaliser l’euthanasie n’empêcherait personne de vivre une longue agonie, s’il le désire, ni de vivre celle de ses proches, s’ils le désirent.

                                Comment peut-on avoir de la « tendresse » pour un homme dans le coma mais pas pour les vivants qui souffrent ?

                                • Furax Furax 16 août 2011 22:55

                                  "Légaliser l’euthanasie n’empêcherait personne de vivre une longue agonie, s’il le désire, ni de vivre celle de ses proches, s’ils le désirent.« 
                                  C’est ce que vous devriez expliquer à ces Hollandais qui doivent avoir des problèmes de compréhension.A moins que les Nattions Unies aient décidé de diligenter une enquête pour »arranger" mon article.


                                • Lorelei Lorelei 17 août 2011 01:45

                                  hé bien perso je pense que ceux qui veulent agoniser souffrir etc..le fassent mais qu’ils ne viennent pas emmer...les autres


                                • Laratapinhata 17 août 2011 02:53

                                  @ yvesduc... allez, faites tourner une table et interrogez la mamie de 92 ans euthanasiée par le docteur Bonnemaison, pour savoir si elle est morte de son plein gré...


                                • Furax Furax 17 août 2011 09:56

                                  Lorelei

                                  Ces hollandais ne demandaient rien à personne !


                                • yvesduc 17 août 2011 19:38
                                  Furax : j’avais bien lu l’article. Mais depuis quand des infractions individuelles empêchent-elles les lois ? Doit-on supprimer les passages cloutés parce que certains traversent hors des clous ?

                                  Laratapinhata : encore de la sélection de faits.

                                • Furax Furax 18 août 2011 11:17

                                  Bien sur que non. Le médecin de bayonne n’a pas respecté la loi Léonetti mais il faut l’appliquer !


                                • Furax Furax 16 août 2011 23:07

                                  Ce n’est pas du tout ce que propose la loi Léonetti....


                                • Furax Furax 16 août 2011 23:58

                                  c’est vous qui parlez de « permis de tuer » : c’est comme cela que vous parlez d’abréger les souffrances de quelqu’un qui va mourir.

                                  Non. Le permis de tuer, c’est celui que s’est octroyé seul le médecin de Bayonne. Sans concertation aucune et sans que l’on sache si quelqu’un lui a demandé quoi que ce soit. Lui, il était un peu « dépressif ». Merci

                                  De même vous qualifiez de « suicide » le fait d’accéder à la demande d’un malade qui ne veut pas souffrir avant de mourir.

                                  Non. Le suicide, c’est l’affaire intime de quelqu’un qui veut être maître de sa mort. Elle ne regarde que lui.La loi Léonetti permet au médecin de soulager à la morphine le malade qui ne veut pas souffrir avant de mourir. Jusqu’à mettre en jeu son diagnostic vital

                                  On en reste à des mots froids là où il y a de la souffrance.

                                  Je n’ai pas parlé de Jean-Pierre Adams ? C’est un cas que je connais, j’étais un admirateur de cette équipe. Lui et sa famille sont admirables.Mais il ne s’agit pas d’un cas isolé, heureusement !

                                  Je ne pense pas que la loi Leonetti mette fin à l’acharnement thérapeutique.

                                  Ce doit être le cas. Ou alors, il est inutile de voter des lois.


                                • Lorelei Lorelei 17 août 2011 01:46

                                  vous devriez clarifier le mot euthanasie et eugénisme les deux notions sont aux antipodes


                                • Laratapinhata 17 août 2011 03:06

                                  @ alchimie : vous êtes dans le déni total... un de mes proches est mort la semaine dernière, en réanimation, son fils lui tenait la main... suite à un AVC sur la voie publique... un des deux hémishères totalement détruit..
                                  Dès que l’hôpital a pu identifier les proches, ils ont été prévenus... une assistance médicamenteuse et respiratoire a maintenu la personne en vie... jusqu’à l’arrivée de la famille qui venait de loin...le médecin a annoncé qu’il n’ avait aucune perspective de retour à une vie autre que végétative... alors progressivement les médicaments ont été supprimés,.. l’assistance respiratoire maintenue, comme la Loi l’exige... le coeur s’est arrêté au bout de quelques heures...Tout le contraire de l’acharnement thérapeutique...et sans souffrance.


                                • Furax Furax 17 août 2011 09:51

                                  Latapinda,

                                  Merci pour ce témoignage. Ca réchauffe.


                                • Furax Furax 17 août 2011 00:05

                                  Que votre nuit soit douce et parsemée d’étoiles...


                                  • Bovinus Bovinus 17 août 2011 02:56

                                    Furax, merci de l’article.

                                    Certaines déclarations ici sont réellement flippantes, mais au final, il semblerait que le plus effrayant n’est pas tant l’objet de la déclaration ou leur contenu que l’imbécillité qui les motive. Et la malveillance de ceux qui leur ont mis ça dans le crâne. La façon de présenter les choses aussi. On parle de vie et de mort d’êtres humains, pas de chiens enragés ou de vaches folles, et ces « libres » penseurs raisonnent en termes d’organes à prélever, de lits à libérer, de coûts, de confort personnel, en somme (autant appeler un chat un chat)... Et quand on les soumettra à des campagnes de communication massives, à grands renforts de films à succès, de groupes de scato-pop en vogue, de pseudo-débats fabriqués de toutes pièces où il apparaîtra que l’euthanasie serait socialement gratifiante, ils commenceront à en rêver ; puis, quand ils verront des congrégations bigarrées de putes et d’éphèbes les assurer à la télé que l’euthanasie c’est top-moumoute, ils iront tous se faire piquer en masse. Bon débarras.

                                    Finalement, le plus grand tort de ces pauvres vieux qu’ils vont bientôt faire piquer aura été d’avoir simplement mal élevé leurs gosses, qui sont devenus des monstres.

                                    Voilà le genre d’épitaphe qu’ils mériteraient :
                                    L’euthanasie, c’est soooo easy.


                                  • Furax Furax 17 août 2011 09:50

                                    Bien vu Bovinus !

                                    "Finalement, le plus grand tort de ces pauvres vieux qu’ils vont bientôt faire piquer aura été d’avoir simplement mal élevé leurs gosses, qui sont devenus des monstres".

                                    Heureusement, il y a eu la contraception !


                                  • Laratapinhata 17 août 2011 02:44

                                    Le Christianisme interdit le suicide, mais nous ne sommes pas tous chrétiens, et donc dans un pays laïque nous pouvons nous dispenser de votre permission. Je dirai même , votre morale chrétienne je m’en tape....


                                    • Laratapinhata 17 août 2011 02:47

                                      @ WINSTON SMITH, bien sûr !


                                    • le journal de personne le journal de personne 17 août 2011 10:32


                                      Euthanasie

                                      Je suis ici dans votre cabinet, parce que vous prétendez au salut par la parole… alors que je prétends tout le contraire… que la parole est mortelle…
                                      Quelqu’un qui vous dit : j’ai envie de mettre un terme à ma vie… vous ne pouvez rien pour lui ! Et vous ne pouvez rien contre lui.
                                      C’est comme ça que je conçois les rapports humains… à mi-chemin entre l’euthanasie et la paralysie. La paralysie ! Et c’est mon dernier mot.
                                      Accrochez-vous parce que vous n’êtes pas au bout de vos peines !
                                      Vous rendez-vous compte, toute histoire est tributaire d’un mot et d’un seul… le noyau autour duquel gravitent tous les sentiments…
                                      Je te crains, tu me crains… c’est toujours un mot, rien qu’un mot qui domine notre esprit ! Qui nous suit et poursuit et nous rend encore et toujours plus petit !
                                      Le mot qui n’aurait jamais dû être prononcé… je vais vous le révéler… rien que pour m’en débarrasser : J’ai entendu mon père confier à un tiers qu’il n’a jamais aimé ma mère… je ne sais toujours pas pourquoi ça m’a dégoutée de la terre entière !
                                      Je peux aussi vous révéler celui qui a donné et ôté la vie à une vieille amie, Marie Madeleine…
                                      Noli me tangere : « Ne me touche pas » lui dit son bien aimé avant de disparaître dans les nuées.

                                      http://www.lejournaldepersonne.com/2011/02/euthanasie/


                                      • Ariane Walter Ariane Walter 17 août 2011 11:18

                                        grand papier, Furax , merci. a la fois très précis quant à la législation qui me paraît en effet bien faite, aux dérives qui se passent à l’étranger, à cette inquiétante toute puissance de la médecine. On ne la connaît que trop.

                                        Mais j’ai bcp aimé le côté humain de votre article. Que sait-on en effet de nos réactions , de nos vœux quand la mort approche. le désir de ressentir de l’amour peut-être alors le plus fort.


                                        • Furax Furax 17 août 2011 11:33

                                          Merci Ariane


                                        • foufouille foufouille 17 août 2011 11:51

                                          il faut ajouter
                                          qu’un medecin est pas dieu et peut se tromper
                                          des gens sont sorti de coma longtemps apres
                                          un lit en rea ca coute cher aussi
                                          les organes se prelevent sur un corps vivant
                                          et la suite ca va etre quoi ?
                                          etre coince dans un fauteuil ou un lit, c’est l’euthanasie


                                          • Sandrine Lagorce Sandrine Lagorce 17 août 2011 14:31

                                            Quoi ?!? smiley
                                            J’apprends aujourd’hui avec stupéfaction que vous êtes un dangereux « idéologue » doublé d’un « refuseur » de liberté d’autrui. La vache, ça fait mal !

                                            ça ! vous ne l’emporterez pas au paradis !
                                            Les poncifs, c’est bien connu, même jeunes, ils radotent déjà... et puis n’y a-t-il pas pire sourde que celle qui ne veut pas entendre... (mais qui pourtant n’est pas muette... quel débit ! mais quel débit incohérent, contradictoire, fanatique, autoritaire...).

                                            Vous avez raison, dans ces cas-là, il faut passer son chemin, en sifflotant.


                                            • Furax Furax 17 août 2011 16:29

                                              Merci de votre compréhension Sandrine !
                                              C’est réconfortant.
                                              Je ne voyais rien d’autre à faire que ne partir dans le couchant en « sifflotant » effectivement , comme un cow-boy solitaire !
                                              J’ai du mal à suivre cette demoiselle. Son article débute très bien et puis tout part en vrille, surtout dans les commentaires quasi-illisibles.
                                              Bonne journée !


                                            • PapySkoot 17 août 2011 16:13

                                              Bonjour

                                              J’ai la chance de vivre dans un pays ou l’euthanasie est légalisée depuis plusieurs années (la belgique pour ne pas la citer) et j’ai la chance d’avoir vu mon père mourrir suite à une injection léthale pratiquée par un médecin.

                                              Mon père était atteint d’un cancer incurable particulièrement peinible (pancréas). Il avait perdu 20 kilos et était incapable de se nourrir. Il décida, en encore avec sa famille, de faire les démarches nécessaire pour bénéficier d’une euthanasie. Les démarches furent relativement courte et le médecin se montra d’un parfait professionalisme (je le signal car je trouve ce détail intéressant que le médecin était un catholique pratiquant).

                                              La date fut rapidement fixée et mon père décida de faire ses adieux.

                                              Il invita durant 3 jours toute la famille et tous ses amis. Ce fut l’occasion pour toutes ses personnes de lui faire ses adieux et de lui dire ce qu’on dit habituellement à l’enterrement des personnes qu’on aimait.

                                              Ces 3 jours ont métamorphosé mon père, il était rayonnant, il remarchait, parlait de facon claire, la lueur rebrillait dans ses yeux. Le changement était tel que nous lui avons suggéré de repousser la date.

                                              Il a refusé.

                                              2 jours plus tard, il s’éteignait entouré de sa femme, de ses enfants et d’un médecin.

                                              Mon père avait 55 ans, c’était il y a 2 ans.

                                              Je souhaite cette mort à tlm.

                                              La grande majorité de ses amis ont admiré son courage et lui son reconnaissant d’avoir pu lui faire ses adieux. Ils espérent avoir le même courage dans un cas similaire

                                              Une très petite minorité n’ont toujours pas accepté sa décision et ont coupé les ponts avec sa famille.




                                              • Furax Furax 17 août 2011 16:37

                                                Je suis heureux pour vous, sincèrement.
                                                Je vis dans un pays qui ne bénéficie pas de cette loi. Mon frère est mort d’un cancer, il y a une dizaine d’années. La prise en charge de la douleur était convenable. Lorsqu’il a décidé de partir (il était en soins palliatifs), il a sollicité une rencontre avec un prêtre - il était profondément chrétien.
                                                Ensuite, il a demandé au médecin de stopper son traitement curatif et de laisser agir la morphine. Ce qui fut fait.
                                                Il est mort paisiblement la nuit suivante dans les bras de sa fille.


                                              • concorde 17 août 2011 16:51

                                                @PapySkoot, ce que vous décrivez est emouvant et plus proche à ce qui est prévue par la loi Leonetti qui autorise l’euthanasie passive et non active, et qui n’autorise pas un médecin urgentiste qui, peut-être pour des motifs de manque de place en soins palliatif, a décidé tout seul que le moment était opportun pour en finir avec des patients encombrants que les familles ne pouvaient peut-être pas prendre en charge, sans demander un avis à quiconque. Attendons les resultats des enquêtes avant de comparer des situations qui ne sont peut-être pas comparables


                                              • PapySkoot 17 août 2011 16:57

                                                Si cette question m’est adressée : NOn ce n’était pas un suicide. L’injection a été pratiquée par le medecin. C’était donc bien une euthanasie.

                                                Pour les 2 autres messages. Je ne suis pas d’accord.

                                                Mon père avait arrété tout traitement curatif et il aurait encore vécu de très très longs mois. Si maintenant la loi leonetti prévoit d’augmenter la morphine de tel manière que le patient parte dans un délai relativement court (moins d’1 jour) alors en effet vous n’avez pas besoin d’une loi sur l’euthanasie.

                                                Mais au vu des récentes affaire que j’ai pui suivre de Belgique, ce n’est pas le cas.

                                                Mais entre ll’arrêt du traitement curratif et la mort du patient il peut se passer des semaines. Semaines qui n’ont rien de glorieuses, n’apportent rien à personne et ne peuvent trouver de justification que dans une sublimation de la souffrance aussi stupide que dépassée.

                                                Cdlt


                                                Cdlt


                                              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:18

                                                j’ai deja failli y rester
                                                un mois de rea et je pesais 20/25 kg a la sortie
                                                par contre si on m’avait bourre le crane de « c’est mieux d’y rester »
                                                pas sur que je serais en vie

                                                c’etait il y a 19a
                                                se battre peut valoir le coup


                                              • Furax Furax 17 août 2011 17:22

                                                La preuve !


                                              • Furax Furax 17 août 2011 17:24

                                                @ Alchimie,

                                                Ce n’était pas un suicide, du moins je le pense. C’est l’arrêt de l’acharnement thérapeutique (il était en phase terminale de son cancer.


                                              • foufouille foufouille 17 août 2011 17:34

                                                j’ai aussi refuser la morphine apres la premiere piqure
                                                quand on plane, on se laisse couler


                                              • Furax Furax 17 août 2011 17:57

                                                Vous avez drôlement bien fait de « remonter »


                                              • foufouille foufouille 17 août 2011 18:31

                                                comme je suis pas cense etre vivant, des medecins m’ont demander si j’avais vu saint pierre
                                                je connais des gens qui sont malades depuis longtemps
                                                les anti douleur a haute dose ca finit par rendre gaga sans compter les effets secondaires
                                                les medocs, ils les prennent donc en cas de douleur tres tres grande
                                                si ils peuvent plus bouger ou pour dormir


                                              • Furax Furax 17 août 2011 18:50

                                                Au fait, Saint-Pierre ?

                                                Tiens, une blague prise sur ICTHUS, le site d’un curé !

                                                Le pape meurt et arrive au paradis. Il frappe à la porte et se retrouve nez à
                                                nez avec un ange à la mine patibulaire.
                                                - Euh, bonjour, je suis le pape, je voudrais entrer au paradis ?
                                                - C’est qu’on n’entre pas comme ça, et puis d’abord qu’est-ce que c’est, un pape  ?
                                                - Ben je suis le successeur de Saint Pierre, quoi ! D’ailleurs ce ne serait pas
                                                vous, Saint Pierre ?
                                                - Moi, pas du tout, je suis Gabriel.
                                                - Bon... Mais vous connaissez sûrement les Chrétiens, quoi, l’Église ? Eh bien
                                                moi, je suis le chef de l’Église.
                                                - Vous pouvez être chef de ce que vous voulez, ça ne change rien ici.
                                                - Enfin, demandez au moins à votre Patron, Il doit être au courant, Lui.
                                                L’ange va voir le Patron et lui expose la situation.
                                                - Comment tu dis ? Le pape ? Non, ça ne me dit rien.
                                                - Il a dit aussi qu’il était le chef des Chrétiens.
                                                - Attends, oui, ça me rappelle bien un truc. Ah, oui ! C’est le fan club que le
                                                fiston a fondé il y a 2000 ans. Ça marche toujours ?



                                              • concorde 17 août 2011 23:03

                                                @PapySkoot, c’est en forgeant que l’on devient forgeron et en soignant on devient des soignants. L’acte de soigner apporte des bénéfices à la science et renforce la trame sociale. Les parents qui s’occupent de leurs enfants handicapés s’enrichissent moralement à condition que la sociéte leur e donne des moyens.

                                                On peut toujours et sans aucune exception soigner la douleur physique et morale, quitte à augmenter les doses qui aboutissent à une diminution de la durée de survie dans l’euthanasie passive admise par la loi.

                                                Un injection létale est certes bien plus rapide et moins coûteux pour les soignants et pour les contribuables, mais c’est justement là le piège : on encourage la mentalité de débarrasser le plancher des gens encombrants et coûteux. Un médecin peut se trouver très facilement tenté de faire de l’euthanasie active pour pallier au manque de place et de personnel dans son service.

                                                Une telle mentalité entraîne une perte de « reliance » ou de la solidarité qui assure la cohésion de la trame sociale et nous met sur une pente glissante vers l’horreur.


                                              • PapySkoot 17 août 2011 16:48

                                                Pour en revenir au sujet :


                                                L’auteur est foncièrement malhonnète. SOn texte prête des paroles au rapport des nations unies que le rapport ne contient pas

                                                Le rapport des nations unis soulevant uniquement que 
                                                « la loi permette à un médecin d’autoriser de mettre fin à la vie d’un patient sans recourir à l’avis d’un juge » et que le « deuxième avis médical requis puisse être obtenu au travers d’une ligne téléphonique d’urgence »

                                                Les phrases assassinnes reprises par l’auteur proviennent de « députés francais (qui ne sont pas cités) et d’un livre, ohh combien impartial »solidaire devant la vie« .

                                                De plus, je ris de certaines réponses laissant sous entendre qu’on euthanasie à tour de bras pour récupérer les organes. La plupart des personnes euthanasiées sont des personnes gravement malades, loin très loin, du donneur idéal.

                                                Pour conclure. Chacun réagit différement devant la mort mais l’euthanasie est une magnifique manière de partir. La souffrance n’apporte rien à la mort, la dépendance ne sublime pas la personne, être nourri en intraveineuse et chier dans un sac plastique n’est pas une ode à la vie.

                                                Oui, certaines personnes ont le droit de partir avant d’être réduit à l’état de légume. Non, ce n’est pas aussi facile d’aller se jeter sous un train ou de mettre les doigts dans une prise comme l’auteur du sujet semble l’insinuer. Et oui, mourrir d’une facon »propre" comme l’euthanasie le permet est autrement moins traumatisante pour la famille que de retrouver votre père écrasé en bas du balcon de la maison familiale.


                                                Cordialement

                                                PS : Désolé pour les (trop) nombreuse fautes glissées dans le message ci dessus.




                                                • Furax Furax 17 août 2011 17:20

                                                  " Si maintenant la loi leonetti prévoit d’augmenter la morphine de tel manière que le patient parte dans un délai relativement court (moins d’1 jour) alors en effet vous n’avez pas besoin d’une loi sur l’euthanasie."

                                                  C’est ce que je me tue à dire !
                                                  (et c’est arrivé pendant que je rédigeais le message précédent)


                                                • foufouille foufouille 17 août 2011 19:00

                                                  Aux États-Unis, les prélèvements « à cœur arrêté » se font essentiellement sur des donneurs appartenant à la catégorie ou classe III (situation d’arrêt de soins). Des recommandations sur cette pratique ont été publiées en 2006 après une conférence nationale[1].

                                                  Ce type de prélèvement a fortement augmenté aux États-Unis avec près de 645 interventions en 2006, ce qui correspond à près de 8 % des donneurs décédés, l’essentiel des dons étant fait après arrêt de toute réanimation, entraînant alors l’arrêt cardio-circulatoire définitif[6].

                                                  le probleme est que si on signe maintenant, on peut le regretter

                                                  j’ai connu une femme sortie de coma au bout de 8a


                                                  • Furax Furax 17 août 2011 20:15

                                                    Oui, t’as intérêt à y regarder à deux fois avant de signer un autographe !


                                                  • Dejiha Dejiha 31 août 2011 09:58

                                                    Bonjour à toutes et tous.

                                                    @ Furax et Sandrine :

                                                    « La loi Léonetti est plutôt bien fichue »

                                                    La loi Léonetti légalise l’euthanasie passive.

                                                    " ...Pas plus tard que jeudi dernier, une personne qui était dans un état végétatif chronique irréversible depuis plus de quatre ans est décédée dans le cadre de la loi Leonetti. Quand on a décidé de lui enlever l’alimentation artificielle, elle a mis 12 jours pour mourir ! Pour la famille, c’est absolument épouvantable... "  
                                                    racontait Gilles Antonowic.

                                                    Sur ce sujet, je me suis largement exprimée dans l’article Société/La Mort Douce.

                                                    Bonne journée à toutes et tous.

                                                    Dejiha.


                                                    • Furax Furax 4 septembre 2011 18:42

                                                      Dehija
                                                      De la part de Foufouille

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