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Accueil du site > Actualités > Société > Vers un « suicide monétaire de masse » ?

Vers un « suicide monétaire de masse » ?

L’usage immodéré de la « planche à billets » fait-il le lit de la dictature ? La preuve par le « suicide monétaire » de la République de Weimar et l’avènement d’Adolf Hitler ainsi que le rappelle Pierre Jovanovic dans son dernier livre…

 

En 1918, l’année de la chute de l’empire allemand et la proclamation de la République de Weimar, Oswald Spengler (1880-1936) publie Le Déclin de l’Occident avec cet axiome prophétique : « Après l’ère de la planche à billets, l’ère des Césars ».

Rescapé des charniers de la Grande Guerre qui a anéanti une bonne partie de sa génération, le caporal Adolf Hitler participe le 12 septembre 1919, comme espion de la Sécurité militaire allemande, à une réunion d’une petite formation fondée par Anton Drexler (1884-1942), le Parti des Travailleurs allemands.

 Galvanisé par le discours de l’économiste Gottfried Feder (1883-1941) sur la « criminalité de la dette », il y adhère et en devient le leader charismatique - à la rhétorique nourrie par le Manifeste pour briser les chaînes de l’usure, le livre de Feder qui a peut-être changé le cours de l’Histoire… Hitler vient de sceller son destin avec l’Allemagne dans un roulis de relations internationales fort tendues autour de la question des « réparations » de guerre…

En Quatorze, les nations belligérantes avaient abandonné le standard or pour « passer en mode planche à billets » afin de se faire la guerre le plus longtemps possible sans être limités par leurs stocks d’or – une tragédie qui appelait d’ores et déjà la suivante…

 

Hitler, une tragédie allemande…

 

Fils d’Alois Schicklgruber (1837-1903) – qui change son nom en 1877 – et de Klara Poelzl (1860-1907), le caporal Adolf Hitler a échappé « miraculeusement » à la Grande Faucheuse sur les champs de bataille – comme il échappera encore à 42 tentatives d’assassinat directes ou indirectes…

Le 16 octobre 1919, il donne son premier discours à Munich devant 70 personnes. De discours en tribunes, son audience s’élargit à mesure que l’hyperinflation causée par la surchauffe de la « planche à billets » lamine la population – une tragédie allemande métaphorisée par Nosferatu, le film de Murnau (1888-1931) qui sort en mai 1922, un mois après un discours véhément de Hitler sur « la Dette »...

Sa montée en puissance préoccupe les Alliés. Alanson Houghton (1863-1941) qui fait fonction d’ « ambassadeur » des Etats-Unis en Allemagne s’intéresse au caporal allemand bien avant tout le monde. Il charge Ernst Hanfstaengl (1887-1975), un homme d’affaires germano-américain, d’infiltrer l’entourage de Hitler - et son jeune attaché militaire, le capitaine Truman Smith (1893-1970), de prendre contact avec ce leader si remuant au prétexte d’une interview pour un journal américain.

Celle-ci a lieu le 20 novembre 1922 au 42 Georgen Strasse à Munich. Hitler dit notamment au jeune Smith que « l’utilisation de la planche à billets est le pire crime du gouvernement de Weimar » et qu’elle doit cesser. Le New York Times en publie le compte rendu le lendemain (sous le titre « Une nouvelle idole populaire monte en Bavière ») puis, le 21 janvier 1923, un portait intitulé : « Hitler, la nouvelle puissance en Allemagne ».

La psychologie du futur maître du Reich est autopsiée dans un rapport de l’Office of Strategic Services (OSS devenue CIA après guerre), signé par le Dr Henry Murray (1893-1988) et reproduit dans le livre de Pierre Jovanovic. Le document sera à l’origine de quantité de « révélations » sur le rapport du Führer aux femmes – il y est « crédité » de huit « relations féminines » dont quatre à peine seraient avérées, Maria « Mitzi » Reiter (1909-1992) étant considérée comme son « seul vrai amour »… Alors que ses homologues (dont Mussolini) « consommaient une citoyenne par jour », la tragédie allemande et celle du monde tiendraient-elles à « l’asexualité » d’un dictateur dont le seul aphrodisiaque était l’exercice d’un pouvoir absolu sur l’espèce humaine ?

 

De la monnaie faite de l'air du temps...

 

Rudolf Haventstein (1857-1923), le gouverneur de la Reichsbank, flambe tous les jours 300 tonnes de papier pour imprimer des marks qui ne valent plus rien, à peine sortis de presse, et meurt à la tâche – celle de l’auteur d’un « suicide monétaire de masse » - en novembre 1923, alors qu’échoue la tentative de putsch d’Hitler à Munich...

Non seulement Hitler est « épargné » par les balles qui fauchent seize de ses amis conjurés mais il rate même sa tentative de suicide d’après – son amie Erna Hanfstaengl lui a retiré le pistolet des mains …

Mais les Allemands vampirisés par l’hyper-inflation se suicident en masse, faute de perspective ou de la venue d’un homme « providentiel » – qu’on en juge à cette anecdote : « Une dame était descendue d’un tramway avec une lourde valise remplie de billets. Le temps d’acheter un journal, sa valise disparut, volée par un quidam. Sauf que celui-ci déversa tout l’argent sur le trottoir et s’enfuit avec la valise vide car elle valait bien plus que les trilliards de billets de banque qu’elle contenait ! Les classes moyennes et même supérieures étant détruites et, à cause de l’hyperinflation, ne pouvant vendre leur appartement (le produit de la vente à deux jours d’intervalle ne permettait même plus d’acheter une simple chaise en bois), la prostitution s’y développa à la vitesse de la lumière, ce qui fit la réputation de Berlin en Europe, comme celle de la Thaïlande aujourd’hui en Asie. »

 Pour Pierre Jovanovic, « les planches à billets, de la monnaie créée à partir de rien, même pas de l’air frais, ont toujours les mêmes conséquences mortelles » : « N’étant plus basées ni sur l’or ni sur l’argent métal, ces billets de banque cherchent alors un autre socle solide et le trouvent dans le marbre des tombes des cimetières, après avoir provoqué les guerres pour les remplir. La planche à billets française donnera Napoléon, la planche allemande donnera Hitler. Et surtout des cimetières soudain bien remplis avec des millions de morts. »

L’ancien journaliste économique s’étonne que « les livres d’histoire s’obstinent à effacer toute notion économique et sociale ayant permis à Hitler d’émerger en tant qu’homme politique de premier plan ».

Ainsi, le Führer est né « de la faillite des banques allemandes et autrichiennes qui interdisaient aux gens de retirer leur argent » comme de la folie des banques américaines qui ont ruiné leur pays en 1929 et de cette « avidité infinie qui a « conduit le monde au désastre ». Il est la vague, née d‘un océan de désespoir, de ressentiment et d’impuissance, qui a enflé en tsunami de haine pour ravager le continent.

Nous y voilà : « L’Histoire se répète et elle va se venger à nouveau avec d’autres Führers. L’addition (depuis le 15 août 1971, date à laquelle les Etats-Unis, ainsi que le reste du monde, sont passés en mode « monnaie de singe ») va être salée. Les cimetières attendent avec impatience et frénésie l’offrande des banquiers. »

Car enfin, « fabriquer de la monnaie à partir de rien est une activité criminelle qui, à défaut d’être compensée, ne peut être expiée que collectivement et qui n’enrichit, au final, que les pompes funèbres, les croque-morts et les 0,01% de la population »…

Depuis l’invention de Gutenberg, « on » n’a pas seulement imprimé des livres pour transmettre savoir et divertissement ou images pieuses, mais « de l’argent à l’infini » - et Pierre Jovanovic invite à considérer la situation actuelle à la lumière de l’incendie qui a embrasé feu le régime de Weimar : « Aujourd’hui, la banque Centrale européenne imprime pour 80 milliards d’euros de fausse monnaie et cela depuis janvier 2015 qui ne profite qu’aux seuls très riches, aux banques et aux multinationales ! »

Lorsque le divorce des signes monétaires avec le réel est consommé et leur réconciliation interdite par les intérêts de quelques-uns, lorsque la ponction de la fiction sur la réalité arrive à la fin de toute possibilité de rente de situation sur une planète en surchauffe, la fin de l’histoire ne sera jamais que la fin d’une mystification sans précédent. Celle qui sanctionnerait la pire « allocation de ressources » de l’histoire humaine. Mais quel trou noir exerce depuis la chute et l’incendie des premières Rome une si peu résistible force d’attraction sur cette histoire si mal partie - et jamais parvenue à son point de fusion avec une humanisation tant prêchée par tant de traditions spirituelles depuis la nuit des temps ?

Pierre Jovanovic, Adolf Hitler ou la vengeance de la planche à billets, Le Jardin des Livres, 320 p., 23 €


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38 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 5 février 2018 08:57

    Ce suicide va enrichir certains : actionnaires investisseurs spéculateurs et autres vautours de la finance plus les Rothschildiens , Macron va se sentir dans son monde car c’est la classe moyenne qui va s’en prendre plein la gueule , on va bloquer leurs comptes et saisir tout ce qui dépassera 100 000€ dans un premier temps , il est temps pour ceux qui ont un peu de fric de le retirer des banques et aux autres de regarder ou se trouve l’endroit le plus proche de chez eux pour la distribution de la soupe populaire ..... 


    • Zolko Zolko 5 février 2018 09:29

      La planche à billets ... une leçon pour maintenant ?


      • Francis, agnotologue JL 5 février 2018 09:37

        « ... nous vivons une de ces époques historiques de surendettement généralisé – et passons sur le fait que ce surendettement de tous les agents (ménages, institutions financières, États) est le produit même du néolibéralisme… – : les ménages se surendettent sous l’effet de la compression salariale ; les banques se surendettent pour tirer, par « effet de levier », le meilleur parti des opportunités de profit de la déréglementation financière ; les États se surendettent par abandon de recettes fiscales sous le dogme de la réduction des impôts (pour les plus riches).
         
        « De cet énorme stock de dette, il va bien falloir se débarrasser. Or la chose ne peut se faire que selon deux options : soit en préservant les droits des créanciers – l’austérité jusqu’à l’acquittement du dernier sou –, soit en allégeant le fardeau des débiteurs – par l’inflation ou le défaut. Nous vivons à l’évidence en une époque qui a choisi de tout accorder aux créanciers. Que pour leur donner satisfaction il faille mettre des populations entières à genoux, la chose leur est indifférente.
         
        « C’est à cette époque qu’il faut mettre un terme. Changer d’époque suppose en premier lieu d’affirmer le droit des « débiteurs » à vivre dignement contre celui des créanciers à l’exaction sans limite. Seuls les fétichistes du droit des créanciers pourront s’insurger qu’on y attente, en tout cas qu’on lui en oppose un autre, pas moins légitime, et même beaucoup plus si l’on se souvient des origines de la dette. Où le parti pris acharné des créanciers nous conduit, nous ne le savons maintenant que trop.
         
        « L’alternative est donc simplissime : ou bien nous poursuivons dans cette voie, par ailleurs exposée à la perspective d’un échec macroéconomique très probable, ou bien nous choisissons le parti inverse, celui des corps sociaux. …
         
        « Il faut avoir soit l’idéologie monétariste, soit l’insuffisance conceptuelle, chevillées au corps pour soutenir qu’une banque centrale puisse faire faillite, et même doive être recapitalisée, thèse parfaitement inepte qui témoigne d’une incompréhension profonde de ce qu’est vraiment cette institution, absolument dérogatoire du droit économique commun.
         
        « Créatrice souveraine et ex nihilo de la base monétaire – la forme supérieure de la monnaie – adossée à son pouvoir entièrement symbolique de faire accepter son signe, la banque centrale peut faire des pertes comptables mais sans aucune incidence au regard de sa propre économie institutionnelle puisqu’elle peut tout simplement monétiser ses pertes et s’auto-recapitaliser par création monétaire.
         
        « Bien sûr il en résulte une augmentation de la masse monétaire puisque les dettes correspondantes, annulées, ne passeront pas par le moment de destruction monétaire de leur remboursement. Et alors ? Contrairement à ce que croient les illuminés du monétarisme, la création monétaire, même très importante, n’est nullement vouée à dégénérer par essence en inflation …
         
        « C’est le propre de la domination que le désastre est le plus souvent la meilleure chance des dominés. La fenêtre de ce désastre bancaire-là, à l’inverse de celle de 2008, il ne faudra pas la manquer. Une fois de plus il faut rappeler les effrayés à la conséquence. En situation de surendettement historique, il n’y a de choix qu’entre l’ajustement structurel au service des créanciers et une forme ou une autre de leur ruine. A chacun de choisir son camp et de dire clairement pour laquelle des deux options il penche.
         
        « A tous ceux qui n’auront pas pris le parti des rentiers mais que la perspective de la convulsion continue d’inquiéter, il faut redire qu’on n’a jamais vu un ordre de domination, a fortiori quand il est aussi puissant que le néolibéralisme, « rendre les clés » de son mouvement spontané. C’est dans le monde des rêves social-démocrates qu’on se plait à imaginer des gentils puissants, qui d’eux-mêmes trouveraient les voies de la décence et de l’auto-limitation.
         
        « Sauf hypothèse de sainteté, on ne voit pas bien par quel improbable mouvement de l’âme les dominants pourraient consentir de leur propre gré à la transformation d’un monde qui leur fait la vie si belle et auquel tous leurs intérêts, patrimoniaux aussi bien qu’existentiels, ont intimement partie liée. Au prix sans doute d’attrister le Parti de la Concorde Universelle, il faut donc rappeler qu’un ordre de domination ne cède que renversé de vive force. »(Lordon : « En sortir » LMD, 26/9/12)


        • Francis, agnotologue JL 5 février 2018 09:42

          @JL
           
           Aujourd’hui, l’acte fondateur de la dévaluation n’est plus une injection de monnaie, mais chacun des prêts octroyés aux acteurs économiques, de la monnaie ainsi créée par les banques. La dévaluation redoutée a déjà eu lieu et perdure.
           
          Dans l’Ancien système - on peut dire l’Ancien système comme on dit l’Ancien régime -, quand l’État disposait de la planche à billets, chaque fois qu’on y avait recours, cela se traduisait par une dévaluation de fait qui provoquait inévitablement une inflation, au grand dam des riches et de leurs banquiers.
           
           Hier, par ce moyen, l’État s’enrichissait d’une main et ses sujets s’appauvrissaient de l’autre, mais les riches plus que les pauvres ; les créanciers plus que les débiteurs : en somme, ce système réduisait les inégalités. C’était l’équivalent d’une sorte de flat-tax sur la fortune !
           
           Le système actuel a été inventé par et pour les riches avec pour objet de mettre les riches à l’abri des conséquences fort déplaisantes pour eux de la mise en route de la planche à billets.
           
           Aujourd’hui, l’acte fondateur de la dévaluation n’est plus une injection de monnaie, mais chacun des prêts octroyés aux acteurs économiques, de la monnaie ainsi créée par les banques
           
           Les banques sont de fait en situation de prélever en amont de l’inflation, une marge confortable, quasiment ad libitum sous contrôle des agences de notation, supérieure à ce qu’elles perdront par le fait en aval. Elles peuvent prendre d’une main bien plus que ce qu’elles perdront de l’autre. Ainsi, le recours à la planche à billet n’est plus un danger pour les riches mais une aubaine pour les banques lesquelles, ainsi que des bandits à l’octroi des grandes villes, sont institutionnalisées en position de prélever leur dime à tous ceux qui en franchissent le seuil, c.à.d. les emprunteurs.
           
           Autrement dit, la création de monnaie, au contraire de réduire les inégalités est devenue un facteur d’accroissement des inégalités : pile les riches gagnent ; face l’État, c’est-à-dire le peuple, perd !
           
           Et l’on comprend mieux pourquoi les États y regardent à deux fois avant d’y recourir. Sauf évidemment, les États dirigés par de tristes sires inféodés à l’oligarchie ; ça fait beaucoup de monde.



        • Francis, agnotologue JL 5 février 2018 09:51

          @JL
           
           Dette ancien Régime inflation : Ce lien entre l’ancien Régime et notre dette est intéressant et aurait mérité un article. Je voudrais soulever ici un aspect de cette création monétaire : il me paraît clair que cette répulsion vis-à-vis de la planche est héritée de l’ancien Régime. Le Roi étant de la même classe sociale que les riches qui lui prêtaient, il ne pouvait pas recourir à un procédé inflationniste qui aurait trahi sa base.
           
          En revanche, le recours à la planche à billet par un État démocratique est la hantise des riches en ce qu’il constitue une redistribution parfois nécessaire pour éviter précisément de nouveaux désordres liés à de trop grandes injustices et trop de sacrifices demandés aux populations.
           
           Le moyen que les riches ont trouvé pour contourner cette menace inflationniste a été de déposséder l’État démocratique de la possibilité de recourir à cette possibilité : avec ce droit de créer eux-mêmes la monnaie, ils possèdent le poison et l’antidote, l’arme et la carapace. Et l’État démocratique est ruiné dans les deux sens du terme : dans son pouvoir et dans ses caisses.
           
           Les uns ont la chose et son contraire, les autres n’ont que la double peine.
           
           Dans ce qui permet la plus-value réalisée par les entreprises, il y a l’utilisation de l’infrastructure qu’elles utilisent et qu’elles ne paient pas autrement que par les prélèvements. Imaginez vous une entreprise dans le désert, devant elle même créer cette infrastructure, gérer le capital humain qu’elle emploie, de la naissance à la mort. Faites les comptes !
           
           Le pillage du Trésor public organisé par les vautours capitalistes est favorisé par les politiques félons qui empruntent sans compter pour alimenter cette curée obscène et criminelle. Comble dans l’ordure, ils prennent prétexte de l’endettement des États pour ruiner toute velléité de protection sociale et de politique à long terme.
           
          Après avoir pourri la moitié de l’État par la redistribution à l’envers qui mène au chaos, ils ont entrepris d’en jeter la partie saine, la redistribution porteuse de progrès. Mais ceux-là n’ont que faire de la France et des Français : ce sont les agents de l’étranger, leurs lobbyistes et leurs idiots utiles.

           
           à suivre ?


        • Alren Alren 5 février 2018 19:40

          @JL

          Excellent !!!


        • koulouge 11 février 2018 18:45

          @JL
          excellent !


        • lephénix lephénix 5 février 2018 11:53

          @JL

          merci pour votre contribution hautement nourricière et les mots justes posés aux bons endroits de la plaie ouverte depuis la « monnaie unique ».... plaie d’argent est-elle mortelle pour tout le monde ? inutile de compter sur ceux qui ont le poison et l’antidote pour nous éveiller à une autre« réalité » - et à de nouvelles possibilités qui s’impatientent d’être écrites sur une telle hémorragie...dans un tel monde où les « logements » ne sont plus destinés à être habités par de « vrais gens » mais « de l’immobilier » destiné à être vendu sans cesse au prix le plus élevé possible au pigeon suivant toujours prêt à s’endetter, il faudra bien reprendre pied sur un arpent de réel...


          • Et hop ! Et hop ! 5 février 2018 11:59

            Bon résumé.


            Sauf que ce n’est pas l’arrivée au pouvoir d’Hitler qui a été un malheur pour l’Allemagne, il a très bien redressé la monnaie, le chômage, l’économie et le moral des Allemands.

            Le malheur a été le refus de régler la question de la traversée du corridor de Dantzig, et la guerre déclarée par l’Angleterre, les bombardements massifs sur les villes.

            • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 2018 13:05

              Votre Jovanovic est un idiot qui ne comprend de la monnaie que les inepties apprise à l’école.

              NON, la monnaie n’a rien à voir avec l’or et n’a absolument pas besoin d’etre indexé sur celui ci. Cela ne change rien au système, bien au contraire.

              La monnaie, en tant qu’intermédiaire d’échange, repose entièrement sur la capacité de production qui définit le volume d’échange possible.

              Indexer la monnaie sur une matière limité en quantité ne change absolument rien au mécanisme qui veut que la circulation monétaire est à sens unique, mais au contraire, précipite la paupérisation de la population, car rend infiniment plus difficile l’accès au crédit et donc, renforce encore plus la position des riches.

              l’analyse de Jovanovic ne vaut guère celle d’un enfant de primaire, tant elle est simpliste. Cet homme est ridicule.

              La monnaie, pour etre équilibré, doit respecter trois conditions

              ne pas donner lieu à intéret, qui est la raison de sa faillite systémique

              etre une monnaie d’épargne que marginalement et avec une valeur fondante

              Ne pas être indexé sur une matière quelconque, mais sur le rapport entre besoin et production, c’est à dire, une monnaie dites de crédit, donc, où la dette est soldé par le remboursement du seul principal, sans aucun intérêt, qui est la raison première et essentielle de toutes les crises ou faillites monétaires.

              La démonstration relève de cours primaires, car si un crédit sans intérêt peut s’écrire sous la forme 1 - 1 = 0, un crédit avec intérêt s’écrit : 1 + i - 1 = i, c’est à dire, que si dans le premier cas, il n’y a pas de dette/crédit restante, dans le second cas, il reste toujours l’intérêt.

              Ce que pratiquement personne ne veut voir, c ’est que toute création monétaire, quelle soit ou non indexé sur une matière comme l’or, implique une partie dette et créance, sans cela, ce n’est pas de la monnaie, c’est soit un don, soit un asservissement. La subtilité qui échappe même à cet idiot de Jovanovic (à moins qu’il le fasse exprès) c’est que, sauf pour la monnaie temporaire, la partie créance est au porteur de la monnaie, tandis que la partie dette est pour tous ceux qui sont en besoin de monnaie. C’est cette dichotomie qui est la source de la confusion où l’on ne regarde que la partie créance et fait alors croire qu’il faille avoir contracté un emprunt pour être en dette, alors qu’il suffit de ne pas disposer de réserve monétaire pour l’être. Ce qu’on peut appeler une dette systémique et qui fait qu’un enfant de famille laborieuse, naît avec une dette systémique qui augmente avec la masse monétaire crée. Mais cela n’a strictement rien à voir avec l’indexation ou non de la monnaie avec l’or. Rien de plus faux ! C’est au contraire, l’indexation de la monnaie avec l’or qui rend les conditions de vies plus dure pour les pauvres. Qu’on en juge sous nos latitudes !

              Je répète encore, monnaie ou non indexé sur l’or, ce n’est pas la raison des faillites monétaires, ces dernières sont dû à l’intérêt usuraire prélevé sur toute l’activité économique, donc pas seulement financière, mais aussi sur la production réelle des biens et services. C’est cet intérêt et lui seul qui impose la politique de création monétaire déconnecté de son rapport avec l’économie réelle, mais absolument pas en raison de son décrochage avec l’or. Rien de plus stupide.

               La situation allemande d’après 1ère guerre mondiale n’échappe pas à cette règle, mais l’illustrant de manière caricaturale. L’inflation, lorsqu’elle ne repose sur aucun paramètre lié à la production, est une forme déguisé de prise d’intérêt. Limité dans sa vitesse, c’est un intérêt faible, mais, lorsque cette même inflation est journalière, aussi appelé hyperinflation, alors, on est en situation d’hyper intérêt, sauf que là, la vitesse est telle que d’un échange à l’autre, l’intérêt pris avant ne suffit pas à éviter une perte. On se retrouve avec le principe des dominos.

              tant que la majorité des citoyens refuserons de comprendre que l’effondrement systémique de la monnaie est dû quasi exclusivement à l’intérêt, les mêmes causes produiront les mêmes effets et les dindons de la farce seront toujours les mêmes.. Car l’exemple des bitcoins prouvent de manière irréfutable le fait que cela ne limite pas la création monétaire, puisqu’il suffit juste de fractionner la valeur unitaire autant que l’on veut. Ainsi, 1 bitcoin valait au début 1 centime d’euros, alors que le cours d’aujourd’hui le situe à quelques milliers d’euros. Or, plus encore que pour l’or, le nombre de bitcoin est strictement limité dans sa quantité totale, mais pas son fractionnement. C’est la même chose pour l’or et c’est d’autant plus vrai que contrairement à avant l’avènement de la monnaie papier et électronique, il n’y a plus du tout de limite à fractionner la valeur de l’or comme pour le bitcoin. Bref, cette histoire de la convertibilité en or est un leurre pour nigaud.


              • Zolko Zolko 5 février 2018 16:25

                @Hervé Hum : bien-vu pour les intérêts, c’est assez rare de voir quelqu’un qui comprend cette subtilité.
                 
                Par contre, votre tirade sur l’or est moins convaincante. La preuve, l’or est la seule monnaie à laquelle l’Humanité revient toujours. Selon l’école Autrichienne de la monnaie, il ne devrait pas y avoir de monopole de la création monétaire, et le bonne monnaie s’imposera automagiquement face à la mauvaise. Et dans ce cadre, l’or gagne toujours. BitCoin est un test grandeur nature de la véracité de ces axiomes.


              • Hervé Hum Hervé Hum 5 février 2018 18:06

                @Zolko

                L’or est une monnaie par dérivation et non par essence. C’est si vrai, que même des coquillages ou des fèves de cacaos ont pu servir de monnaie.

                Comprendre la monnaie, c’est d’abord comprendre ce pour quoi elle est faites.

                A ce propos, plutôt que de vous faire un long commentaire, je vous invite à lire cet article « la monnaie du XXIème siècled expliqué aux nuls, mais surtout aux experts » puis les deux suivants qui vous expliquerons en plus de détail l’arnaque de la monnaie d’épargne et les fausses idées concernant la monnaie dites de crédits ou temporaire.

                Ceci étant, pour preuve inverse à ce que vous dites, remarquez comment l’évolution de la monnaie est intrinsèquement lié à l’évolution de la manière de traiter le prolétariat.

                En effet, l’abolition de l’esclavage et du servage, coincide exactement avec l’arrivée de la monnaie papier. Autrement dit, c’est l’imprimerie et la monnaie papier qu’elle à permise, qui ont mis fin à l’esclavage nobiliaire et l’avènement de l’esclavage bourgeois, ce dernier remplaçant le fouet par le billet de banque.

                Bon, entre l’avènement de la monnaie papier et la fin de l’esclavage, dont le servage, il y eut l’importation massive d’argent venant des mines des colonies, notamment celle de Potosi, dont l’extraction aura coûté la vie à près de 8 millions d’êtres humains en quelques 3 siècles. Sans doute faut il y voir la main des communistes de l’époque.

                J’ai pris l’exemple du bitcoin pour montrer que l’argument de la quantité limité ne tient pas, puisque bien plus que l’or, le bitcoin est en quantité fixe, mais pouvant être fractionné à l’infini, cela revient au même que faire tourner la planche à billet.

                Enfin, si vous avez compris le principe de l’intérêt, mais pas celle du fait que l’or n’a rien à voir avec les crises monétaires, c’est que vous n’avez pas compris la subtilité que vous dites avoir comprise, car les deux sont inséparables.

                Pour comprendre les mécanismes monétaires, simples au demeurant, il faut faire face à l’interdit dont baigne votre cogito, dû à un cogito noyé dans la confusion et les fausses croyances qui sont autant de manipulation et de conditionnement des cogito.


              • Ruut Ruut 6 février 2018 08:24

                @Hervé Hum
                Donc un pays dont l’industrie est délocalisé a une monnaie de singe d’après votre définition.
                Puisque c’est la capacité de production du dit pays qui donne la puissance de sa monnaie, d’après votre définition.


              • Zolko Zolko 6 février 2018 09:22

                @Hervé Hum : « L’or est une monnaie par dérivation et non par essence »
                 
                non, l’or est une monnaie par observation, par expérience : nous pouvons observer, constater, que l’or a, de tout temps, en tout lieu, était une monnaie.
                 
                Vous faites de la monnaie une approche théorique : vous définissez ce que la monnaie devrait être. Vous n’avez pas forcément tort, en théorie, mais en pratique l’école Autrichienne a raison : contre tout votre logique, l’or est une monnaie. Il ne sert à rien de se battre contre l’histoire.
                 
                « Comprendre la monnaie, c’est d’abord comprendre ce pour quoi elle est faite »
                 
                bien d’accord. Et elle est faite pour l’échange, le commerce. Et dans ce cadre là, les pièces d’or remplissent très bien ce rôle : elles sont faciles à transporter, à manipuler, à compter, à stocker, elles ne rouillent pas, ne perdent pas de valeur dans le temps... contrairement aux billets ou aux comptes en banque, qui peuvent disparaître du jour au lendemain.
                 
                Avec Internet, il est probable que l’or se complétera avec une (autre) monnaie (numérique), genre BitCoin : encore une fois, l’école Autrichienne a raison : contre toute logique, contre toute propagande, contre toute censure, BitCoin est une monnaie, qui sert pour le commerce par Internet.


              • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 2018 10:13

                @Zolko

                « l’or est une monnaie par observation, par expérience : nous pouvons observer, constater, que l’or a, de tout temps, en tout lieu, était une monnaie. »

                Non, votre raisonnement ne tient pas et confirme ce que j’écris.

                En effet, vous inversez le sens de la relation causale, c’est à dire, que c’est l’humain qui a crée la monnaie et pris l’or comme support et non l’inverse comme votre phrase le laisse supposer.

                La phrase exacte s’écrit "nous pouvons observer, constater, que l’or à depuis le début de la création monétaire, a servit de support privilégié. Et on citera alors les raisons de ce choix que sont la fascination et la rareté.

                Mais il s’agit d’un support au même titre qu’un billet de banque ou un chiffre sur un ordinateur, dès lors où le support conserve et la fascination et la rareté relative, c’est à dire tant pour la fascination que pour la rareté, elle doivent porter sur le détenteur ou créancier, mais surtout, sur tous les autres qui sont les débiteurs. 

                Ensuite, je n’écris pas que l’or ne puisse pas être pris comme support monétaire comme le dit votre école autrichienne, mais que ce soit l’unique support et la preuve en est que d’une part, l’économie fonctionne avec d’autres supports, mais surtout, le fait que dans le passé l’or n’a jamais empêché une crise économique d’advenir lorsque les conditions son remplies, c’est à dire, lorsque la population est par trop affamée.

                Vous avez complètement éludé la partie de mon commentaire dont vous ne pouviez pas contre argumenter, c’est à dire, sur le fait que les bitcoins prouvent que la rareté ne change rien si de l’autre coté on peut fractionner la valeur unitaire autant que l’on veut. Bref, les bitcoins, c’est de la poudre aux yeux pour nigauds. C’est une monnaie non faites pour échanger, mais pour escroquer les nigauds qui achèterons les bitcoins à leur cours le plus haut. Car vous oubliez une chose fondamentale, le fait que le cours du bitcoin est déterminé en monnaie d’usage courant comme le dollar ou l’euro. Bon, l’analyse en dit beaucoup plus, mais je m’en fous.

                Pour finir, dire ce qu’est la monnaie en pratique, n’est pas une théorie et votre école autrichienne ne peut certainement pas dire le contraire ! Qu’elle défende le principe d’une monnaie d’épargne parce que fondamentale pour capitaliser le profit et l’intérêt, contre le principe d’une monnaie interdisant la fonction d’épargne, soit, mais certainement pas dire que l’or n’est rien d’autre qu’un support.

                Depuis le début, la monnaie remplie la même fonction d’intermédiaire des échanges du temps de vie dédié et non des marchandises. Depuis le début, la monnaie tient lieu pour distinguer l’esclave du serviteur, ce dernier ne pouvant être payé en coups de fouets, mais uniquement en reconnaissance de dette et qui va donner lieu à la création monétaire. Depuis le début donc, la monnaie sert à rémunérer les serviteurs (soldats et clercs) et qu’on appelle salaire. Ceci, parce que dans une économie fondé sur la propriété économique, seuls les propriétaires échanges des biens et services et peuvent se passer de monnaies entre eux, mais pas vis à vis de leur serviteurs ayant pour fonction d’imposer leur domination face aux esclaves.


              • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 2018 11:55

                @Ruut

                Ce que vous écrivez ne remet pas en cause la définition que je partage.

                un pays ne délocalise pas sa production, rien de plus mensonger, ce sont les propriétaires économiques qui changent de localité selon leur intérêt propre. Donc, la notion de pays pour un propriétaire économique est secondaire, l’ordre premier étant la propriété économique en vue du profit.

                Par contre, pour qu’une telle délocalisation se fasse avec succès, il faut que le propriétaire dispose du pouvoir d’imposer cette délocalisation, soit par la force autrement appelé colonisation, soit par l’intérêt des dirigeants du pays où est délocalisé la production. Mais en aucun cas on ne peut prendre en compte le prolétaire économique !

                Maintenant, le cas du dollar est un cas particulier, car les dirigeants US, via la force mais surtout via la propagande, ont su faire en sorte que la majorité des économies acceptent le dollar comme supérieure à leur propre monnaie, donc, comme si la production intérieure était libellé en dollar. C’est la raison essentielle qui fait que la valeur dollar, même si elle perd, reste déconnecté de la production intérieure des USA tout en maintenant sa valeur.

                Personnellement, j’ai pu voir combien le dollar est entré dans l’imaginaire collectif comme monnaie de refuge et qui donc, soutient la politique de la planche à billet.

                Toute la politique actuelle tourne autour de ce dilemme. Tout le monde des affaires et des instances dirigeants , chacun attend que l’autre commette l’irréparable, soit, briser le statut quo actuel quant au système monétaire reposant sur la valeur dollar comme monnaie de référence

                Mais si demain, ce qui pourrait arriver vraiment, les dirigeants des pays du BRICS décidaient de considérer la valeur du dollar à la seule capacité de production des USA et de son remboursement, d’où est émis la monnaie, alors, la valeur du dollar s’effondrerait immédiatement.

                Comme même les pays du BRIS ont d’importantes réserves de dollars, s’ils ne veulent pas perdre la valeur de ces réserves, doivent soutenir le dollar, sauf à accepter la perte pure et simple de leur réserve de dollar. Autrement dit, que le dollar devienne un monnaie de monopoly.

                il y a donc d’un coté la réalité de ce qu’est la monnaie et de l’autre, l’imaginaire que les maîtres du système actuel ont su imprégner dans le cogito des citoyens.

                Ce que tous les dirigeants bien informés savent, c’est que le premier qui tire sera le premier visé par l’opinion mondiale, à commencer par ses propres citoyens. Donc, même ceux qui veulent le plus casser le dollar comme monnaie de référence internationale, hésitent à le faire, parce que le cataclysme qui en résulterait aurait toutes les chances de provoquer une 3ème guerre mondiale.


              • Zolko Zolko 6 février 2018 14:24

                @Hervé Hum : oui, vous avez raison, je me suis mal exprimé : l’or est un support. Plus précisément c’est une unité de compte, comme pourraient l’être des coquillages. Le concept de monnaie est une invention humaine, pas une chose intrinsèque à l’or.
                 
                Par contre, je ne suis pas du tout d’accord avec :
                 
                « Depuis le début, la monnaie tient lieu pour distinguer l’esclave du serviteur »
                 
                La monnaie est un mécanisme de compte pour commerce, et a pu exister bien avant l’esclavage. En fait, la monnaie a été inventée quand l’homme s’est sédentarisé avec l’invention de l’agriculture, il y a 6500 ans. Et rien ne dit qu’il y avait des esclaves à l’époque.


              • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 2018 16:36

                @Zolko

                C’est vrai, je pousse le bouchon un peu loin !

                Sans doute que cette relation n’apparait pas dès le début, mais est une conséquence directe. La monnaie va bel et bien servir à distinguer le serviteur de l’esclave. L’esclave appartient à son maître, même s’il est vrai que dans la société romaine certains esclaves pouvaient êtres récompensés par de l’argent. Mais cette situation se voyait uniquement lorsque ledit esclave se comportait comme un serviteur zélé et non comme un esclave forcé. Cet argent pouvant d’ailleurs lui servir à acheter son émancipation. Mais le principe reste le même, on ne peut contraindre efficacement un serviteur zélé et intelligent par le fouet, uniquement par la récompense.

                Ce qui a été constaté (depuis longtemps), c’est la corrélation entre l’évolution de la monnaie avec sa profusion et la fin de l’esclavage, par l’avènement de la servitude volontaire via le salaire. Supprimer la monnaie tout en conservant la propriété économique consiste ni plus ni moins à revenir au temps de l’esclavage.

                Autrement dit, dès lors où il y avait suffisamment d’unités de comptes et d’une valeur identique, avec toujours le contrôle de sa masse, tant la noblesse que la bourgeoisie, ont compris l’intérêt du salariat et son avantage sur l’esclavage. L’esclave en devenant serviteur, s’appartenait en principe à lui même, mais restait toujours dans la même position de prolétaire devant dédier son temps de vie au maître pour pouvoir survivre. Ce dernier troquant le mot maître par patron, mais ne changeant rien au principe d’exploitation. Ainsi, jusqu’au début du XXème siècle, les conditions de travail furent égales aux pires conditions d’un esclave.

                C’est l’imaginaire seul, construit par disons, 6 500 ans ’d’histoire qui va forger la croyance et la confusion entre monnaie et or. Mais une croyance n’est pas la réalité. Cette dernière s’appuie toujours sur les lois de la physique, elles mêmes toujours prises sur la raison pure ou ce que je nomme, le principe de relation de causalité, car ce n’est pas tout à fait le même principe de causalité connu jusqu’alors.

                Le principe de relations de causalité, dit entre autres, que pour comprendre un système quelconque, il faut d’abord identifier son ordre directeur, car cet ordre conditionne tous les autres subséquents.

                Ses attendus sont parfois stupéfiant, mais imparables, quel que soit le domaine étudié...


              • Zolko Zolko 6 février 2018 19:28

                @Hervé Hum : « tant la noblesse que la bourgeoisie, ont compris l’intérêt du salariat et son avantage sur l’esclavage »
                 
                vous ne confondriez pas monnaie et salariat ? Il est clair que la salariat a besoin de l’existence d’une sorte de monnaie, mais on peut avoir de la monnaie sans salariat : tous les professionnels libéraux, petits commerçants, artistes ... utilisent de la monnaie, mais ne sont pas salariés. Et ceux qui sont salariés peuvent le faire par choix (par confort par exemple) et pas forcément par contrainte.
                 
                La monnaie est un outil, ce à quoi on l’utilise – pour la liberté du commerce ou pour l’asservissement des salariés – dépend du contexte.


              • Hervé Hum Hervé Hum 7 février 2018 09:41

                @Zolko

                 Non, je confond rien, je remet les choses à l’endroit. Autrement dit, c’est vous qui répétez la confusion apprise à l’école du mensonge sur l’économie.

                Tous ceux que vous appelez « professionnels libéraux » comme petits commerçants, artistes, sont des salariés au sens propre du terme et non dans sons sens dérivé intentionnellement pour diviser les salariés en corporations antagonistes ou pensant défendre des intérêts différents.

                Autrement dit, appliquer la maxime, diviser pour mieux régner.

                En effet, le mot « salaire », désigne une relation de causalité, donc, où il convient de définir l’ordre premier ou directeur de la relation causale.

                si on prend comme source wilipédia, mais toute autre sources donnera la même réponse, on lit

                Le mot salaire vient du latin salarium, dérivé de sal, le sel. « Payement pour travail ou service rendu »1, il désignait initialement la ration de sel fournie aux soldats romains (salarium), puis désigna l’indemnité en argent versée pour acheter le sel et autres vivres (salarium)

                et

                En droit, on considère que le salaire est la « nécessaire contrepartie du contrat de travail »

                La salaire, représente donc le paiement d’un service rendu, la « nécessaire contrepartie du contrat de travail »

                Or, un contrat de travail ne porte pas forcément sur un contrat de longue durée, il peut porter sur une tâche précise, particulière comme celle d’une consultation de docteur, un acte notarial, la réparation d’une chaussure par un artisan ou la vente d’un produit quelconque par un commerçant.

                La monnaie constitue le salaire et va servir « de contrepartie du contrat de travail » déterminé d’un commun accord ou bien déterminé par les services de l’Etat selon la politique du gouvernement.

                Mais que ce soit un docteur, un notaire, un commerçant, un paysan ou un artisan, tous sont des salariés, car échangeant un service contre paiement en monnaie.

                La confusion porte surtout sur la notion de salaire fixe et variable. Le salaire de l’ouvrier est essentiellement un salaire fixe, tandis que le salaire de ceux qu’on vous a appris à appeler les « professions libérales », est variable. Certains ayant une part fixe et variable.

                En fait, toute l’économie d’aujourd’hui fonctionne sur le salariat. Toute rémunération de biens et de services constitue un contrat de travail, peu importe qu’il soit informel, verbal et non pas écrit, la monnaie, en tant que « contrat d’échange de valeur au porteur », fait fonction de contrat de travail, parce qu’il n’y a de contrat de travail que dans la détermination de la contrepartie en salaire, pour la prestation exécuté.

                La conséquence de cette correction du sens du mot salaire et de l’étendue de son action, réside dans le fait qu’elle sépare la société en deux groupes antagonistes par nature, soit, les rentiers d’un coté et les salariés de l’autre. Certes, cela ne résous pas la question du salaire dû à chaque salarié selon le travail effectué, mais cela indique que la société n’a pas besoin de propriétaires économiques et donc, élimine la place du rentier dans la détermination de ce même salaire.

                Bien comprendre qu’est rentier, celui qui, pouvant travailler lui même, sursois à son devoir et le fait remplir par les autres en leur soustrayant une partie de leur travail. Ainsi, une personne handicapé, malade ou retraité, n’est pas un rentier.

                 


              • Zolko Zolko 7 février 2018 11:20

                @Hervé Hum : mais alors, tout le monde est salarié ! Même les banquiers ! C’est bien ce que je disais, votre argument sur la dette et les intérêts sont très bien vus, mais le reste de votre démonstration est du gloubibulga.


              • Hervé Hum Hervé Hum 7 février 2018 13:33

                @Zolko

                Zolko, vous utilisez l’argument d’autorité pour réfuter mon argumentation. Autrement dit, vous n’avez pas de contre argument.

                Le banquier est il un salarié ? En fait, sa rémunération comporte une partie salaire et une partie non salaire qui est ce qu’on appelle l’intéressement au bénéfice et dont les fameuses stock options consiste à permettre au salarié dirigeants de grandes entreprises de devenir eux mêmes des rentiers. De telle sorte que tous ces salariés ne se trompent pas des intérêts à défendre. C’est le cas pour toute la classe dirigeante et dans une bien moindre mesure des salariés à hautes qualifications.

                Mais il faut bel et bien distinguer la partie salaire et la partie rente !

                Remarquez ainsi comme il suffit de supprimer la partie rente et de limiter la partie salaire en fonction du travail réel du banquier, mais que cela exige bien évidemment d’abolir la propriété économique et l’intérêt qu’elle implique.

                Ma démonstration sur le salaire tient tout autant la route, c’est vous qui la refusez pour des raisons qui doivent avoir lien avec votre situation personnelle.

                Ma démonstration d’ailleurs est loin d’être à court d’argument. Par exemple, un artisan, un paysan ou tout autre professionnel dit libéral, sont certes leur propre patron, mais ils sont aussi leur propre employé !

                La relation employeur/employé existe toujours, même si elle se fait vis à vis de soi.

                Autrement dit, le patron négocie les termes du contrat de travail avec son client, mais c’est l’employé qui devra exécuter les termes du contrat, c’est à dire, la même personne. La notion de patron est alors totalement subjective, tant le véritable employeur est le client et l’employé le patron de l’employé qu’est lui même. On tombe dans l’absurde, mais uniquement par le déni du fait que la notion de patron est surestimé par rapport à la notion d’employé. Car le contrat de travail est toujours entre le client et le prestataire de service, ou la notion de patron ne tient que sur la partie du revenu ne correspondant pas à un salaire. Mais là, se pose toujours la question de la base salariale pour pouvoir en extraire un profit. Ce qui est vrai pour certaines professions libérales, mais pas pour toutes. Cela dépend de facteurs dont le fond du commentaire peut se passer.

                Le système communiste ne supprime pas d’ailleurs le principe de la double offre et demande, mais pose des règles d’équilibres économiques que ne pose pas le système capitaliste.

                Donc, je veux bien que ma démonstration soit du gloubibulga, mais il faut l’étayer par une solide argumentation et non tout rejeter d’un revers de main, car alors, il ne sert à rien de débattre.


              • Zolko Zolko 11 février 2018 13:42

                @Hervé Hum : « Tous ceux que vous appelez « professionnels libéraux » comme [...], artistes, sont des salariés au sens propre du terme [...] En effet, le mot « salaire », désigne une relation de causalité... »
                 
                et il n’y a aucune relation de causalité entre la rémunération d’un artiste et le temps qu’il passe : un écrivain ou un peintre ne sait pas combien d’argent il va gagner – ou même si il va en gagner – quand il commence son travail. La même chose est vraie pour le boulanger : il fabrique ses pains mais ne sait pas combien de pains il va vendre dans la journée. Ou un agriculteur ou un chasseur.
                 
                C’est la différence entre « tuer un ours avant de vendre sa peau » ou « vendre sa peau avant de tuer l’ours ». Quand il y a un contrat pré-établi avant le travail, c’est un salaire, quand il n’y en a pas, ce n’est pas un salaire. Et pas d’esclavage.


              • gerard JOURDAIN 5 février 2018 17:21

                ne pas s’endetter est aussi une sagesse.....

                que beaucoup ont oublié.
                être dépendant d’une dette ou d’une envie, qui génère la dette...mon choix est vite fait ;
                rester libre.

                • mimi45140 5 février 2018 22:01

                  @gerard JOURDAIN
                  Je suis d’accord la première richesse,c’est de ne pas avoir de dettes,combien de personnes vous parlent de leur maison en oubliant qu’elles appartiennent a leur banquier,l’or n’est pas une monnaie c’est plus une garantie.Pour ce qui est de retirer l’argent de sa banque cela me fait rire,pour en faire quoi,un achat immobilier surévalué,des oeuvres d’art a un prix stratosphérique,le mettre sous l ’oreiller ( mais pas pour longtemps) car la monnaie électronique va vampirisée l’argent liquide, la souricière est bien faite.


                • Ruut Ruut 6 février 2018 08:31

                  @gerard JOURDAIN
                  Sauf que l’épargne pose un soucis légal et surtout moral, puisque tu n’est pas vraiment propriétaire de ton épargne.
                  Du jours au lendemain ta banque peut t’interdire l’accès a ton argent.
                  Tu le voit déjà avec les limites de retraits et pareil pour les limites de transactions.
                  Même si ton compte est provisionné tu peut être dans l’incapacité de pouvoir utiliser son vrais argent stocké en Banque.
                  Problème que tu n’as pas avec l’argent liquide.


                • Eric F Eric F 5 février 2018 19:30

                  Des « sachants » affirment avoir eux seuls tout compris et posséder LA réponse, le problème est qu’ils ont chacun une théorie différente.
                  Basiquement, il me semble que la monnaie devrait être le reflet des biens et services produits et accumulés, à des fins d’échange et d’épargne, l’or (ou toute matière dont la rareté entraine une forte valeur comparative) permettait de porter une somme élevée dans un petit volume (mais il s’agit d’une forme de « troc » à valeur comparable avec ce qui est acheté). Il a été remplacé peu à peu par des titres papier (et désormais virtuels) symboliques, d’abord basés sur des réserves d’or ou autre matières rares, puis sur une monnaie de référence. Peu à peu, c’est devenu quelque chose de tellement arbitraire que les tractations purement financières sont considérablement plus élevées que celles relatives aux biens et services tangibles.On a peut être virtuellement dans le marché financier de quoi acheter plusieurs fois l’ensemble du monde réel.


                  • lephénix lephénix 5 février 2018 21:03

                    @ Herve Hum

                    oui, le rôle de l’intérêt n’est pas passé sous silence, c’est la ponction sur l’économie réelle, la prédation sur la pure réalité des vrais gens faisant un vrai travail et devant s’acquitter de cette usure parce « l’argent » ne se trouve jamais là où il devrait être - comme dit jorion : « le capital est l’argent quand il nous manque »...et il précise bien que « la vraie richesse qui se cache derrière l’argent » c’est le temps, la seule chose vraiment rare pour des mortels n’en disposant que pour une « durée imprévisible »...« l’argent » permet à ceux qui en ont trop de s’acheter une meilleure qualité de temps de vie et d’acheter celui des autres... il y aussi cette prédation qui est la spéculation... quand les « banquiers centraux » bricolent des taux d’intérêt négatifs la question suivante qui se pose pourrait être celle de la gratuité de l’indispensable


                    • Hervé Hum Hervé Hum 6 février 2018 09:24

                      @lephénix

                      L’argent, ce n’est que la comptabilisation du temps de vie dédié à autrui ou détenu sur autrui, donc, représente le pouvoir de capitaliser la vie d’autrui à son profit exclusif.

                      Ce qui découle, c’est que l’unique manière de disposer d’un temps de vie supérieur à son propre temps de vie, limité à son propre corps, c’est de disposer de celui d’autrui. Ainsi, quand on parle par exemple du chateau de Versaille, l’usage courant dit que c’est Louis XIV qui l’a construit. Non pas rqu’il l’ait construit lui même, mais que c’est lui qui à décidé de sa construction pour disposer du temps de vie de milliers de gens pour cela. Or, toutes ces vies humaines se résument au seul nom de Louis XIV, comme s’il l’avait construit lui même et tout seul !

                      Puis, votre commentaire trahit quelque peu votre propre confusion.

                      En effet, la prédation humaine ne consiste pas à manger sa proie comme chez la plupart des autres espèces, mais consiste à « manger » son temps de vie, autrement appelé, exploitation.

                      L’intérêt pour la monnaie et le profit pour la production de biens dans l’économie capitaliste industrielle, représentent cette prédation humaine. La spéculation est une manière de prélever l’impôt à haut rendement, mais aussi à haut risque si la personne n’est pas un initié.

                      Le plus difficile à comprendre et accepter pour les citoyens, c’est que la propriété n’a d’autre raison d’être que de permettre de prélever l’impôt privé ou l’intérêt, sans cela, la propriété n’a pas de sens. Et un point encore plus dur à accepter, c’est que les frontières des pays représentent le niveau le plus élevé de la propriété, mais qui n’a jamais été et ne sera jamais celle des citoyens, mais uniquement celle des propriétaires économiques. Les nations se sont pratiquement toutes développés via le monarchisme et celui ci se basait sur la propriété personnelle des rois et des nobles. Ce qui est aussi très difficile à comprendre, c’est que le prolétaire économique, ou salarié, ne peut se délester de son labeur que, soit sur un autre travailleur, soit éventuellement dans un futur plus ou moins proche si nous y arrivons tel quel, sur les robots. Mais à condition de l’abolition de la propriété économique !

                      Autrement dit, défendre la propriété économique pour le prolétaire économique (celui qui doit s’employer), dont l’épargne fait partie intégrante quand elle permet de prélever l’impôt via l’intérêt, c’est défendre l’exploiteur et en aucune manière défendre son petit pécule et sa petite maison avec son petit jardin.

                      Enfin, la gratuité de l’indispensable ne se discute que dans une économie totalement automatisé ou robotisé, mais tant que la production dépend du temps de vie humain, alors, il n’y a de gratuit pour les uns, que par le travail volé des autres. Que ce soit par le haut ou par le bas !

                      Bref, jusqu’à l’avènement de ce monde, s’il y a lieu, rien n’est gratuit, sinon ce qu’offre la nature, tant qu’elle veut bien l’offrir !

                       


                    • BA 5 février 2018 22:29

                      Lundi 5 février 2018, vers 22 heures 02 :


                      Effondrement de la bourse de New-York.


                      ALERTE - Déroute des indices à Wall Street, le Dow Jones clôture en baisse de 4,61 %.


                      https://www.romandie.com/news/ALERTE-Deroute-des-indices-a-Wall-Street-le-Dow-Jones-cloture-en-baisse-de-4-61/887555.rom



                      • eric 5 février 2018 23:32

                        Intéressant..Comme les Fifi, Hitler pense que la dette est criminelle. Contrairement à eux, il comprend que la planche à billet est inflationniste.
                        Entre Hitler et Mélenchon il y aurait donc une certaine régression intellectuelle...


                        • McGurk McGurk 6 février 2018 13:13

                          Je trouve l’approche du sujet intéressante. Néanmoins, elle est un peu trop radicale à mon goût car on se contente de dire qu’au fond seule la politique économique est responsable de l’avènement des dictatures, ce qui est complètement faux.

                          L’époque était tout à fait propice à l’apparition des dictatures car c’est la conjugaison de plusieurs facteurs (économiques, sociaux, envie de changements, etc.) qui a, finalement, porté ces personnes au pouvoir. C’est exactement la même chose avec la révolution française, elle est loin d’être une révolte contre la monarchie et pour la liberté.

                          D’autre part, je me dois d’ajouter que la France a poussé le bouchon très loin pour faire plonger, même après la guerre et le traité de Versailles, l’Allemagne car elle ne souhaitait pas qu’elle se reconstruise (par peur d’une autre guerre). On peut imaginer que si elle lui avait proposé un partenariat, sans animosité, et une aide pour se reconstruire, Hitler et sa dictature n’auraient probablement pas vu le jour.


                          • Eric F Eric F 6 février 2018 16:09

                            @McGurk
                            cette histoire du traité de Versailles ayant ruiné l’Allemagne est une légende urbaine. En fait l’Autriche Hongrie et l’Empire Ottoman ont été démantelés après la première guerre, mais pas l’Allemagne, et retenez tous ce chiffre : elle n’a payé que 17% des « réparations » prévues par le traité de Versailles, alors que la France a du payer sa propre reconstruction et rembourser ses emprunts de guerre.
                            Si l’Allemagne s’est si vite redressée après 33, c’est que son tissu économique était resté très solide malgré la crise monétaire et la crise économique dite de 29 (ce sont du reste les industriels et banquiers qui ont pistonné Hitler considéré comme paravent contre les « rouges »).


                          • McGurk McGurk 6 février 2018 16:19

                            @Eric F

                            C’est possible, je ne connaissais pas cette version.

                            Toujours est-il que construire une relation sur la haine revient toujours au même résultat.


                          • Eric F Eric F 6 février 2018 16:26

                            Voici les chiffres précis : l’Allemagne devait payer 132 milliards de marks-or de « réparation », elle n’en n’a payé que 22,8 (soit 17,2%), après les réductions successives et le moratoire de 1932.
                            Il restait des dettes bancaires, qui ont été annulées par Hitler, puis fait l’objet d’un accord très avantageux en 1953 (division par deux).

                            ref https://fr.wikipedia.org/wiki/Indemnit%C3%A9_de_guerre#Indemnit%C3%A9_de_guerre_de_la_Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale


                          • Eric F Eric F 6 février 2018 16:29

                            @Eric F
                            On peut comprendre les haines suite à des guerres épouvantables, mais ce qui est admirable, c’est la « réconciliation » suite à la seconde guerre, alors que les griefs étaient pires encore qu’après la première.


                          • lloreen 10 février 2018 20:21

                            L’argent et l’or comme valeur est une illusion. La seule valeur est l’être humain puisque c’est lui qui crée la richesse.
                            Mettez trois tonnes d’or et autant d’argent devant les champs et attendez le fruit de la récolte.
                            Il existe une solution pour sortir de la programmation mentale consistant à faire croire à la masse laborieuse qu’il faut qu’elle travaille pour avoir le droit de vivre.
                            L’argent a été crée il y a quelques millénaires en tant qu’outil suprême de contrôle et d’asservissement, les guerres étant programmées pour rééquilibrer la situation et s’approprier les territoires et leurs ressources et la situation dure jusqu’à aujourd’hui. Cet outil a été introduit par une élite restreinte et très puissante qui a encore toujours contrôlé l’émission et la circulation de la monnaie.
                            A observer de plus près, on se rend compte que l’argent est l’obstacle principal à toute évolution, la cause de la misère mondiale, des tensions,des ségrégations, des crimes et des délits,des ruptures familiales, de la fracture sociale.

                            Il existe une solution à cette fausse croyance:Celle du contributionisme dont le fonctionnement est expliqué en vidéo.
                            https://www.dailymotion.com/video/x5gq4mo

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