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Accueil du site > Actualités > Société > Violences conjugales : où est la vérité ?

Violences conjugales : où est la vérité ?

Le Parisien 18/04/11 : Ce soir, un petit garçon de 3 ans est décédé lundi à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) après une chute de six étages. Sa mère s'est accusée de l'avoir défenestrée. Interpellée, elle aurait expliqué aux enquêteurs avoir eu des « hallucinations divines ».

Les secours ont été appelés lundi en début d’après-midi, vers 15 h 30, avenue du Général-Leclerc, pour un enfant qui venait d’être découvert au pied d’un immeuble.

Dans un état critique, le petit garçon a aussitôt été pris en charge par les urgentistes. Transporté dans un hôpital parisien, il a succombé à ses blessures.

Commentaire personnel : il est évident que cette femme est atteinte de problèmes psychiatriques. Quelle est la part de sa responsabilité pénale dans cet acte insensé ? La tâche des médecins spécialistes n’est pas aisée pour répondre à cette question.

Je ne voudrais pas m’attirer les foudres des féministes mais, si, selon l’image classique, il est des brutes avinées qui « cognent » sur leurs conjointes terrorisées qui se blottissent dans un coin de pièce, la réalité, d’après des rapports récents, n’est pas toujours aussi simple.

Sans vouloir exploiter ce fait tragique, laissez-moi vous conter (sur la violence qui existe aussi chez la femme) une histoire que je vous certifie authentique :

Ce soir, Eric va mal. Arrivé dans ce qu’on appelle « l’automne de la vie » il se sent exténué.

Une nième dispute avec son amie de 14 ans sa cadette, l’a littéralement épuisé.

Pourtant le besoin d’appeler à l’aide le pousse vers le clavier libérateur grâce auquel il va pouvoir exprimer toute sa souffrance.

Véronique, levée vers 10 heures ce matin, s’est ensuite recouchée. Vers 14 heures, Eric qui pianote sur son clavier, entend un bruit sourd. Son amie vient de se lever pour aller aux toilettes et est tombée lourdement sur le sol. Du sang macule le carrelage : elle s’est entaillée le nez dans sa chute. Elle se relève péniblement et articule quelques mots avec difficulté.

Eric a déjà compris : une fois de plus elle a bu ... Il tente de comprendre, d’amorcer un dialogue. En vain. Elle lui déclare avoir pris son traitement habituel (elle a été diagnostiquée bipolaire + borderline) et 3 comprimés de xanax (tranquillisant).

Eric sait qu’une fois de plus elle est dans le déni. Il comprend qu’elle s’est encore alcoolisée.

L’arête nasale présente une entaille peu spectaculaire mais qui saigne beaucoup. Il appelle alors les pompiers qui, après avoir joint le « 15 », ne jugent pas nécessaire son hospitalisation. Ils font néanmoins signer une décharge. Mais l’important pour Eric, c’est qu’elle ait reconnu être tombée d’elle même et s’être entaillé le nez. Pour lui c’est important.

En effet, deux mois auparavant, lors d’un dîner avec sa fille et le copain de celle-ci, elle lui a lancé 2 verres (contenant et contenu) à la figure à la suite d’une remarque anodine sur une « coupe » au jeu de belote qu’ils pratiquaient. Inutile de préciser qu’elle était une fois de plus alcoolisée. Fort heureusement les projectiles lui sont passés à quelques centimètres de la tête pour le contenant, le contenu s’étant néanmoins déversé sur sa chemise. Elle s’est alors levée pour l’invectiver dans des termes orduriers. Eric, sous une émotion bien compréhensible, l’a alors giflée. Une simple gifle non appuyée, sous le coup de la douleur de se sentir ainsi rabaissé. Elle lui a alors décoché un coup de pied au niveau du genou qui lui a occasionné une mise sous attelle d’un mois avec suspicion de ménisque fracturé (il a passé une simple radio mais a refusé l’IRM qui aurait pu établir un diagnostic plus précis). Le « beau fils » l’a traité de « tapette ». La fille a appelé la police.

Le lendemain elle s’est rendue au commissariat pour déposer plainte avec certificat médical (0 jour d’ITT). Eric s’est vu contraint de faire de même. Les deux plaintes, d’un commun accord, ont ensuite été retirées devant un OPJ et le parquet n’a pas donné suite.

Il y a 15jours, sous l’emprise conjuguée de l’alcool et des psychotropes, elle s’est ruée sans raison apparente sur Eric, assis dans son fauteuil et lui a enfoncée la pointe d’une ancre marine (une réplique de salon fort heureusement) dans l’avant-bras ! Ebahi, celui-ci s’est alors levé pour tenter une amorce de dialogue. C’est alors qu’elle s’est ruée sur lui pour lui enfoncer ses ongles, lui lacérant le visage. Prenant alors conscience de son geste, elle a alors, paradoxalement, appelé Police Secours afin de se faire passer pour victime ! (Mais oui, je vous prie de me croire !) Les flics sont arrivés une demi-heure après. Entre temps elle s’était enfermée dans une chambre pour se marteler le visage afin d’avoir des traces de coups !). Le lendemain, (re)certificat médical (2 jours d’ITT chacun). Dieu merci, elle s’est ensuite calmée et tous deux décidèrent de laisser tomber l’affaire pour partir 10 jours en Belgique afin de panser leurs plaies discrètement.

Devant Eric, elle téléphona alors à sa fille cadette pour lui confesser qu’elle s’était elle-même cognée la pommette contre le mur afin d’avoir des traces de coups.

Mais « l’incident » de cet après-midi a rendu mon ami exsangue. La fille cadette lui a affirmé qu’elle n’avait reçu aucun coup de fil de sa mère à ce sujet. Une fois de plus c’était son côté pervers qui avait pris le dessus et elle avait joué cette comédie démoniaque.

Trois pour cent de la population serait « borderline » dont 75% de femmes (je vous laisse faire le compte au niveau national). Allez consulter le site « APPEEL » Vous y découvrirez que ces « malades » voient le monde en « blanc » ou « noir », qu’ils transfèrent sur leurs prochains leurs propres visions binaires, et qu’ils sont capables de mises en scènes, de perversité inimaginables pour le commun des mortels.

Quelle est leur part de responsabilité ? N’étant pas psychiatre, je me garderai de tout jugement. Mais ce dont je suis certain, c’est que ces êtres qui ont été cassés pour des raisons diverses, qui souffrent, qui font des crises d’angoisse sans motif (d’après leurs propres dires) sont d’une dangerosité extrême.

 

A méditer :

Hommes battus, c'est aussi ça l'égalité des sexes

Par Julien Badaud | Journaliste | 01/03/2011

Le sujet est souvent traité de façon légère. Les coups qu'ils reçoivent le sont parfois moins. Très peu médiatisées, les violences conjugales subies par les hommes sont pourtant bien réelles.

D'après un rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), 100 000 d'entre eux, âgés de 18 à 75 ans, auraient subi au moins un acte de violence physique ou sexuelle au sein de leur ménage en 2009.

Certes, les chiffres restent bien en dessous de ceux connus par leurs conjointes – 650 000 agressions sur les femmes la même année, dont 305 000 au sein du ménage, d'après la même enquête. Mais le phénomène, certainement sous-évalué, reste difficile à mesurer quand, par honte et tabou de la société, les hommes préfèrent se taire ou ne trouvent pas à qui en parler.

Pour pallier ce manque, SOS Hommes battus, première et unique association du genre, est créée en 2009. Via des permanences téléphoniques, elle propose aide et réconfort aux maris désappointés. Paradoxalement, c'est une femme, Sylvianne Spitzer, psychologue et experte en criminologie, qui est fondatrice et présidente de l'association.

« Dans le cadre de ma profession, il m'arrivait de rencontrer des hommes victimes de violences conjugales. Quand je voulais les orienter vers de l'assistance, je n'ai trouvé absolument personne. Même pas du soutien. J'ai donc décidé de créer cette association. »

Aidée d'une autre psychologue, elle conseille et répond bénévolement aux appels et mails que les hommes peuvent leur adresser de manière totalement anonyme. Un partenariat avec une avocate spécialisée dans ce type de violences conjugales, permet également une assistance juridique – payante – chaque vendredi.

« La violence féminine traîne beaucoup plus sur le long terme »

Violentés psychologiquement, physiquement et même parfois sexuellement par leurs femmes. Voilà de quoi mettre un sacré coup aux clichés de l'homme fort et dominant. Et qui déroutent bien évidemment ceux qui les subissent. Contrairement aux violences souvent brutales faites aux femmes, les hommes connaîtraient eux un processus plus étalé dans le temps, explique la psychologue :

« La violence féminine traîne beaucoup plus sur le long terme. Il y a d'abord toute une violence psychologique qui va se mettre en place. Le conjoint va passer par une longue phase de dénigrement, d'insultes, d'humiliations…

C'est au bout de quelques années que se manifestent alors les premières agressions physiques » [...]

--------

Selon une enquête de France Soir, 8 à 10% d’hommes seraient victimes de violences conjugales.

En 2006, 31 sont décédés soit un décès tous les 13 jours. Par comparaison 10% des femmes se déclarent victimes de violences conjugales et une femme est tuée par son compagnon tous les 4 jours.

En G.B. un rapport du Leicester Royal Infirmary de 1998 établit que sur 297 victimes âgées de + de 14 ans, un nombre égal d’hommes et de femmes ont été agressés par leur conjoint ou leur petit(e) amie.


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17 réactions à cet article    


  • La râleuse La râleuse 20 avril 2011 14:18

    Bonjour Lobley.

    Je suis une féministe - convaincue que la femme est loin d’être l’égale de l’homme et certainement pas inférieure... Mais pas supérieure non plus... Simplement différente - et je ne possède pas dans ma panoplie le matériel nécessaire pour fabriquer ’des foudres’.
    Je suis entièrement d’accord avec vous et j’apprécie que vous rappeliez dans votre article qu’un certain nombre d’hommes sont également victimes de violences conjugales, physiques ou morales.
    Si le problème de la violence conjugale subi par les femmes est toujours mentionné et celle subi par les hommes rarement évoquée, je suppose que le grand responsable se nomme « a priori ».
    La femme est douce et maternelle, toutes les femmes sont des Florence Nightingale, la femme est désarmée qui ne possède pas la force physique nécessaire pour se défendre.
    Si on voulait bien se rappeler que parmi ces bandes qui se forment parmi des jeunes asociaux, celles constituées de filles sont les plus violentes, les plus féroces. Si on réfléchissait un peu à la facilité avec laquelle n’importe quelle femme un tant soit peu futée peut castrer (moralement) un homme, on cesserait peut-être de fréquenter un peu trop fidèlement « a priori ».


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 20 avril 2011 15:58

      Le site APPEEL expose une conception très personnelle de l’état border-line. Bien que le site soit captivant, ce n’est pas une référence pour cette maladie.


      • Fabienm 20 avril 2011 17:32

        Comment essayer de tirer d’un fait divers un fait de société ?
        Facile : il suffit d’écrire un article sans queue ni tête sur Agoravox


        • La râleuse La râleuse 20 avril 2011 18:02

          Et ça, c’est ce que moi j’appelle un commentaire qui n’a qu’une queue (sans aucune pensée triviale) et qui manque singulièrement de tête... pensante smiley


        • easy easy 20 avril 2011 20:02

          Sujet difficile.
          Donc intéressant.

          Ce sujet fait peur, comme tous les sujets évoquant un désordre qui semble non arrangeable, déjà en raison de son invisibilité (Tchernobyl Fukushima sont de cet ordre)

          Un accident de train, 300 morts, ça ne fait pas peur. On pige tout, on est sûr que demain on aura bien réparé la panne, tout baigne.
           
          Une mère qui tue son enfant en le plaçant dans une machine à laver, même si on parvient à sauver le petit, ça fait peur. Rien n’est probant, rien n’est mesurable, alors quoi et comment réparer ? 


          Lorsque se pose un problème, en raison de notre peur de l’inexplicable, nous choisissons toujours les hypothèses et conclusions en rayon, standards, rassurantes car déjà utilisées. C’est aussi le moment où nous adorons les gens en blouse blanche puisqu’ils semblent avoir les explications et les médocs en stock. C’est donc aussi le moment où nous fonçons sur les lieux communs, les poncifs, les repères sûrs. 


          Ainsi, quand on découvre une violence dans un couple, nous préférons largement considérer le standard de l’homme plus fort et plus agressif pour dire tout de suite « Voilà, la victime est de ce côté et le méchant est de l’autre côté ». Ouf ! Je suis capable de voir.

          C’est pas croyable le nombre de choses qui, dans notre société sont construites sur ce standard (qui est très largement fondé, évidemment). Ainsi, on trouve logique de fabriquer des chaussures pour femmes à semelle, à tige, à dessus, à talons très fins et fragiles selon le schème de fragilité féminine
          Un slip pour homme c’est un gros tissu bien lourdingue avé un gros élastique alors qu’une culotte de femme c’est 20 grammes et transparent. Etc. 

          Bon, comme 99 % des matériels fabriqués le sont pour les deux sexes, les fabricants vont au moyen terme. Mais dès qu’un produit est dédié aux femmes, il exprime la fragilité. 

          Alors quand une bagarre éclate dans un couple, le constat que c’est la femme qui est la plus violente est renversant de valeurs et dur à avaler. Même la femme psy qui doit analyser un cas de violence féminine, se retrouve à l’envers car son propre sac à main, son tube de rouge à lèvre, son téléphone, expriment la plus grande fragilité de la femme.

          Les vêtements d’une femme, (donc son accoutrement, sa panoplie, son costume de scène) peuvent même apparaître plus fins et fragiles que ceux d’un enfant.

          Mais ce renversement des standards est tout aussi pénible pour beaucoup de spectateurs masculins. Très, très nombreux sont les hommes qui fantasment sur la fragilité de la femme et ignorent ou fuient celles qui font plus de 60 kilos


          Par exemple, un homme qui appelle sa compagne « ma puce » ou « mon poussin » ou « ma princesse » n’est pas du tout disposé à entendre qu’une compagne puisse être une furie dangereuse. Ca va le miner d’entendre aux infos qu’une mère a tué son enfant ou frappé son mari.


          Résultat, quand un homme veut dire la violence de sa compagne, il ne trouve que portes closes. 

          Ce ne serait pas trop grave si le problème s’arrêtait là. A la seule question de la violence physique. Hélas, le standard de la femme fragile et donc victime potentielle face à un homme, recouvre également le problème du machiavélisme (au sens commun donc péjoré). Et la perversité peut être mise en oeuvre même par une femme toute fluette.


          Quel renversement de valeur ça nous fait quand nous avons sous les yeux un cas flagrant de perversité féminine ! C’est tout notre château en images d’Epinal ou en amoureux de Peynet qui s’effondre.


          Exemple de perversité qui peut être mise en oeuvre par une femme fluette aussi bien que par un colosse : L’opération consiste à faire en sorte que la cible perde confiance en ses sens, en sa raison et en sa mémoire. Ce n’est pas difficile et ça comprend le déplacement d’objets pendant que l’autre dort. La cible se réveille, part au boulot et ne trouve pas ses clefs ou papier. Ca répété quelques fois, avec d’autres astuces aussi déstabilisantes, bin la cible pète les plombs, va se montrer agressive et ...hop, en tôle.


          Ce que les gens devraient comprendre, c’est que plus ils s’accrochent ou s’adossent à des standards plus ils tressent la corde qui les pendra.



          Sinon à part ça, concernant cette femme qui dit avoir entendu des voix lui ordonnant de défénestrer son enfant, c’est, à mes yeux un cas typique de crise schizophrénique délirante.

          Il ne fait aucun doute que le malade voit et entend réellement des choses qui ne sont que le fruit d’une hyper imagination non contrôlée. Il n’y a plus de contrôle sur l’imaginaire donc plus de contrôle du Nomos et il n’y a plus de frein, plus de tabou. Non seulement la malade entend des ordres fous mais il ne dispose d’aucune police.

          Lorsque nous grillons un stop, nous avons conscience de tous les paramètres, notre police intérieure nous dit que ce n’est pas bien. Mais nous raisonnons et nous considérons l’ensemble des paramètres pour décider de transgresser ;
          Un schizophrène en crise ne raisonne pas du tout. Golum Sméagol quand il se parle, quand il se discute, c’est entre tuer d’une manière et tuer d’une autre manière. Il choisit entre deux ruses car il voit la résistance de sa cible, il a conscience qu’elle ne veut pas se faire tuer.

          Un intégriste en furie va lui aussi choisir entre deux manières de tuer mais sa cible sera très choisie et puis il opère dans le cadre d’un courant idéologique partagé avec d’autres ; le schizophrène, quand il n’est pas en crise est des plus agréables mais en crise, il éclate de rire pour rien ou tue pour rien.



          • Guy BELLOY LOBLEY 20 avril 2011 20:11

            @ Giordano : « AAPEL » exposant une conception « très » personnelle de l’état borderline ?
            Le site Doctissimo y fait référence ! D’autre part « le DSM (Diagnostic and statistical of Mental Disorters) publié par l’Association Américaine de Psychiatrie (APA) est un manuel de référence utilisé aux USA mais aussi dans le monde entier par les cliniciens, chercheurs, psychiatres et compagnies d’assurance santé et pharmaceutiques » (Wikipédia)
            Le DSM IV décrit le trouble « Borderline » comme (entre autres) : colères intenses (rage) et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (bagarres répétées...). Je vous laisse consulter tous les autres symptômes qui sont éloquents. Sophie Torrent, diplômée de l’Université de Fribourg a consacré un livre sur le sujet.Au Québec une étude récente estime que 8% des femmes ont subi des violences conjugales contre... 7 % des hommes ’les femmes sont moins fortes mais elles utilisent des objets pour compenser, ce qui peut faire des dégâts considérables« . Au Québec, en Allemagne, en Suisse, des centres existent pour accueillir les hommes battues mais pas en France (sic)
            Il faut d’autre part signaler que les coups et blessures sur conjoint(e), concubin(e) constituent une circonstance aggravante et que, même sans aucune ITT, sont punis d’une peine maximale de 3 ans de prison et 45 000€ d’amende.
            @ La Râleuse : Un grand merci pour votre honnêteté intellectuelle. On a pu effectivement lire dans la presse récemment, qu’une bande d’adolescentes appellées  »Les sauvageonnes« attaquaient, brutalisaient et rackettaient d’autres jeunes à la sortie des collèges à Marseille. Les violences ne sont pas que le »fait" du sexe dit (faut-il en sourire ?) fort....



              • pigripi pigripi 21 avril 2011 00:15

                Article nul.

                On n’a jamais dit que les femmes étaient des saintes, qu’elles n’exerçaient pas des violences psychologiques et parfois physique contre les hommes et leurs enfants.
                Mais dans l’immense majorité, les violences conjugales et les violences contre les femmes et les enfants sont exercées par des hommes.
                Une femme meurt sous les coups de son conjoint tous les deux jours. Une femme est violée toutes les 20 mn.
                Ce n’est pas en minimisant la réalité des violences exercées par les hommes qu’on grandira la cause des hommes battus. Ni qu’on la comprendra mieux. Ni qu’on réparera les dommages causés aux victimes des femmes violentes.

                Quant à l’exemple donné, il illustre tout bêtement le fait que l’alcool tue, l’alcool blesse, l’alcool pourrit la vie de l’entourage des alcooliques. On le sait depuis longtemps.

                • pigripi pigripi 21 avril 2011 00:18

                  En 2006, 31 sont décédés soit un décès tous les 13 jours. Par comparaison 10% des femmes se déclarent victimes de violences conjugales et une femme est tuée par son compagnon tous les 4 jours.

                  -----------------------
                  Faux, vos chiffres datent.
                  Lors de la récente journée des victimes, les experts ont dit qu’une femme mourrait sous les coups de son compagnon tous les deux jours et qu’une femme était violée chaque 20 mn

                  • Deneb Deneb 21 avril 2011 08:09

                    Ce qui est dangereux est de croire qu’une entité supérieure communique avec nous par télépathie. Il parait que la femme s’est faite ordonner de balancer le petit par la voix divine.

                    Pourtant toutes les religions encouragent d’entendre cette petite voix qui nous parle dans notre tête.

                    D’un autre côté il y a des schizophrénes qui se mettent le casque avec la musique à fond pour ne pas entendre cette voix (il parait que c’est plus efficace que les médocs).

                    Vu que la psychiatrie est aujourd’hui partagée entre les freudiens et les IRMistes, elle est de ce fait impuissante à prévenir l’infanticide, pourtant relativement fréquent chez les femmes souffrant de la dépression post-natale.

                    Il n’y a que son compagnon qui aurait pu se rendre compte du danger. Et même, qu’aurait-il pu faire en réalité ? A part embarquer le petit et s’en aller, au risque d’être poursuivi pour enlevement d’enfant, pas grand chose.


                    • mick_038 mick_038 21 avril 2011 11:15

                      J’ai vécu 3 ans avec la mère de ma fille, qui est, comme dans l’article, borderline et bipolaire (c’est le mot politiquement correcte pour psychopate maniaco dépressif).
                      C’est un véritable Enfer, il n’y a pas d’autre mot. Je n’ai remarqué ses « problèmes » qu’après son accouchement, quand elle a complètement changé de personnalité.
                      Je ne souhaite à personne de connaitre cela. On ne peut malheureusement pas se fier à ces personnes, ni leur faire confiance, ni construire quoi que ce soit avec. Car du jour au lendemain, le blanc devient noir, le calme tempête, des explosions de violences et d’insultes, même devant les enfants et la famille, surtout devant les enfants et la famille, et ce sans aucune raison, c’est vraiment une expérience troublante, douloureuse, très douloureuse... Mentalement, moralement, on prend vraiment très cher.... J’ai eu le même sentiment que le Eric de l’histoire : fatigué, lassé, lassé d’être battu (et pourtant je fais 1,90m et 100kg) pour tout et n’importe quoi, sans raison, devant ma gosse, lassé de tout, dégouté, démoralisé... Jusqu’au jour ou j’ai pris ma gosse et je suis parti, et que, heureusement, le jugement m’a donné raison. Ça fait plus de 3 ans que je suis parti, et je commence à peine à me reconstruire suite à cette expérience, à ce gachis, mais ça laisse pas mal de traces, en particulier ce coté associal et méfiant que j’ai envers tout le monde...


                      • Raymond SAMUEL paconform 21 avril 2011 11:35

                        La Râleuse a cité les « a priori ».
                        Je crois que c’est au sujet des situations qui sont admises d’avance, comme l’impossibilité de remettre en cause la « douceur » des femmes et la « brutalité » des hommes, la normalité de considérer les femmes comme victimes et les hommes comme coupables, les excuses systématiques accordées d’avance aux femmes violentes ou criminelles etc...
                        Tout cela a déjà été dit.

                        Je veux seulement dire un mot de ce qui n’est pas évoqué (a priori).
                        En effet, je suis quand même un peu étonné du fait que l’on oublie de citer des violences graves faites aux hommes comme le fait, pour beaucoup, de ne pas avoir de « chez soi ». Ils habitent chez leur femme et sont le père des enfants de leur femme. Leur femme se considère comme, par nature, propriétaire de presque toute la vie privée, inclus, naturellement, les enfants. Le père est un père (les femmes mettent dans ce rôle ce qu’elles veulent) mais très peu un parent.
                        Petite indication caractéristique, les femmes ne disent plus « nous » mais « je ».

                        Privé de ces fonctions fondamentales l’homme subit des violences graves pour beaucoup plus de 10 % c’est bien certain.


                        • yvesduc 21 avril 2011 19:35

                          Petit témoignage perso, alors qu’un membre de mon entourage connaissait des problèmes de couple, on lui a conseillé de porter plainte pour violences contre son mari (sans qu’il y ait eu de coups). Cela permettait de déclencher un certain nombre de choses.


                          PS : Elle ne l’a pas fait.

                          • mick_038 mick_038 21 avril 2011 23:04

                            La calomnie est une des armes favorites dans ce genre de situations. Mais les risques encourus, ainsi que pour ceux qui font de fausses attestations, font vite déchanter les calomnieurs...


                          • Guy BELLOY LOBLEY 22 avril 2011 00:05

                            Mes chiffres ne sont pas faux. Ils datent effectivement de ...4 ans (2006) car si certaines possèdent ceux de 2010, qu’elles les annoncent en citant leurs sources par honnêté évidente sinon c’est la porte ouverte à toutes les élucubrations. Mais ne trouvez-vous pas que c’est une triste comptabilité ? Cet article prétendait simplement être un contrepoids à tout ce que subit l’opinion comme désinformation en France où la violence féminine reste un tabou. Oui les femmes peuvent être violentes : près de 55% sont responsables des infanticides et violences à enfants contre 28% des hommes (SNAPEM). Quant aux violences dans le couple, Patrick Guillot écrit en juin 2008 « que l’enquête de Bodermann (Suisse) 2002 établit 1,6 % de victimes hommes contre 1,6% de victimes femmes, l’enquête sociale canadienne (2004) 1,8% contre 1,8% et l’OND (2005-2206) 0,7% contre 1,8% ; Les chiffres concernant les victimes femmes sont d’une remarquable homogénéité ;par contre en ce qui concerne les victimes hommes le chiffre OND est inférieur à ceux des enquêtes des autres pays. Et de conclure : les résultats de cette enquête sont un démenti cinglant sur l’idéologie qui prévaut en France à savoir peu d’ hommes victimes en contraste avec une énorme proportion de femmes victimes et aux pseudos enquêtes qui alimentent cette idéologie par exemple celle de l’ENVEFF qui, à coup de questions manipulatrices aboutit à la proportion extravagantes de 10% de femmes victimes (soit 10% d’hommes bourreaux).Les antisexistes sont désormaisen droit d’exiger que l’ENVEFF ne soit plus utilisée comme référence dans les services publics,par exemple par leMinistère du Travail et de la Famille. »
                            P.S. : « féminisme » : attitude de ceux (celles) qui veulent que les droits des femmes soient lesmêmes que ceux des hommes (Robert). A ce titre, JE SUIS FEMINISTE. Comme le dit La Râleuse, les femmes ne sont pas égales aux hommes, elles ne sont pas inférieures ni supérieures : elles sont différentes ( ce qui explique la richesse de certains couples qui se complètent).


                            • Patrick Guillot Patrick Guillot 22 avril 2011 22:13

                              Recension et analyse de toutes les enquêtes sur le sujet :

                              http://www.la-cause-des-hommes.com/spip.php?rubrique53


                              • Guy BELLOY LOBLEY 22 avril 2011 22:41

                                @ Patrick Guillot : Un grand merci à vous pour votre témoignage courageux.
                                « Toutes les horreurs que les romanciers croient inventer sont toujours au-dessous de la vérité » (Balzac).
                                A fortiori celles que les rédacteurs rapportent honnêtement, objectivement mais qui, à moins d’un talent particulier, ne pourront jamais faire totalement entrevoir au lecteur cette réalité que l’on peut qualifier de « sidérante ».

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