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Accueil du site > Actualités > Economie > Crise, crisis, krise, crisi, kris, krize, kriz...

Crise, crisis, krise, crisi, kris, krize, kriz...

 Une crise, nous dit le Petit Robert, est une phase grave dans l’évolution des choses, des événements, des idées. Je crois que la crise a déjà eu lieu, le 15 septembre 2008 lors de la chute de la banque Lehman Brothers et que nous en sommes désormais à la succession logique d’événements prévisibles, au moins dans l’ordre financier et économique, et dans une moindre mesure dans le domaine social, politique et stratégique.

Dans l’ordre financier, il reste bien sûr à remettre en route le système bancaire, notamment en obligeant les établissements financiers à publier des bilans sincères et fidèles. Mais, pendant que l’on ausculte le moteur, la machine financière continue à dévaler la pente. Malgré des taux d’intérêt proches de zéro, la valeur boursière des actions continue de baisser. Encore que les obligations risquent de voler la vedette aux actions, en matière de baisse. La banque centrale chinoise et d’une façon générale les banques centrales asiatiques détiennent l’arme absolue en cette matière. Les liquidités mondiales qu’elles reçoivent sont recyclées auprès du système américain. Or la crise des exportations qui atteint ces pays réduit leur excédent et les contraint à utiliser leurs liquidités pour financer leurs entreprises et relancer leur marché intérieur. Il est probable qu’elles vont souscrire des montants décroissants de Bons de Trésor américain, au moment même où le gouvernement Obama lance un plan de relance de près de deux mille milliards de dollars qui implique une énorme émission de ces Bons. Si de plus le gouvernement américain finit par lâcher le dollar pour relancer son économie, les achats asiatiques de Bons du Trésor non seulement se ralentiront, mais s’inverseront, provoquant un effondrement du dollar. La zone Euro en subirait les conséquences, mais ce ne serait qu’un deuxième choc qu’il est présomptueux de vouloir décrire à l’avance.

Si on se place du point de vue des détenteurs de monnaie, c’est le dilemme absolu. Ils peuvent se ruer sur l’immobilier avec la certitude de voir la valeur de revente des biens achetés baisser sur le moyen terme, avec l’espoir de regagner sur le long terme, mais quel long terme ? dix ans, vingt ans ? Ils peuvent acheter des actions en partant du postulat que le marché a atteint un plancher, mais rien ne leur garantit que l’effondrement continu des Bourses ne se poursuive pas. Ils peuvent acheter des obligations qui risquent fort de s’effondrer si le niveau de risque croissant puis l’inflation probable à terme font encore monter les taux d’intérêt. Et s’ils décident d’acheter de l’or, ils se livrent à une pure spéculation. Quant à conserver des liquidités, c’est le risque de les voir fondre en cas d’inflation. Quel que soit le scénario, il est vraisemblable que les détenteurs de capitaux seront probablement moins riches à la fin 2009 qu’au début de l’année.

D’autant plus que sur le plan économique rien n’est joué. On peut toujours croire que les plans de relance vont réussir ou à tout le moins ne pas aggraver la situation et que l’économie redémarrera bientôt. Mais la relance peut aussi échouer et l’inflation en sera à la fois le symptôme et la conséquence. On voit bien que les États et les banques centrales, effrayés par la déflation et ses risques sociaux politiques, sont prêts à faire tous les plans de relance imaginables, à injecter autant d’argent que possible y compris en nationalisant les banques pour pouvoir prêter à guichet ouvert. L’inflation pointe donc son nez à l’horizon, d’autant plus que les banques centrales, traumatisées par la fragilité du système financier, ne remonteront pas leur taux tant qu’elles n’auront pas constaté un retour des bénéfices des banques et l’absorption complète des titres toxiques. Dans le passé, on a toujours observé que les phases de baisse de taux se terminaient par de l’inflation, en raison de l’incapacité des banques centrales à resserrer assez rapidement le crédit pour la freiner.

À moyen terme, on peut s’attendre à ce que l’Europe et les Etats-Unis subissent longtemps, une décennie peut être ou plus, une croissance zéro et une forte inflation pour digérer les excès d’endettement passés, présents et futurs. Les conséquences sociales et politiques en sont faciles à décrire dans leurs grandes tendances. C’est une période de grandes tensions qui s’annonce dans le monde entier. La tentation stratégique pour les dirigeants politiques de se servir de ces mouvements pour conforter pour quelques décennies la prééminence des Etats-Unis ou redistribuer les cartes en Asie ou partout où surviendront les crises est grande. Y compris l’idée luciférienne qui rode dans le cortex des peuples, celle de faire une guerre pour sortir de la crise.

Vous voilà prévenu : la décennie risque d’être agitée. Il ne vous reste plus qu’à en tirer les conséquences de votre choix : se mettre en position de combat, se claquemurer ou s’en moquer…

 


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19 réactions à cet article    


  • xbrossard 5 mars 2009 12:16

    @ l’auteur

    "Si on se place du point de vue des détenteurs de monnaie, c’est le dilemme absolu"

    ce n’est pas mon cas, qui n’a pas d’économie, ni celui d’une grande majorité de gens...donc pourquoi sans arrêt nous dire que la crise est une catastrophe alors qu’elle ne concerne que les possédants ? n’est ce pas justement parce que c’est eux qui ont le plus à perdre, alors que le pequin moyen n’a qu’à continuer à vivre et consommer normalement ?

    je suis toujours aussi amusé par les termes employés : catastrophe, tsunami, effroyable..., mais CONCRETEMENT pour le citoyen lambda qui a très peu d’économie, qu’est ce qui change ?

    Si ma banque coule, je perd mon salaire en cours certe...mais je n’ai plus mon prêt immobilier à payer, donc c’est tout bénef ! smiley


    • BOYER 5 mars 2009 12:33

      Oui, si vous avez un emprunt, vous allez être gagnant, sur ce plan là. Donc vous vous en moquez de la crise, un des trois choix possibles, surement le meilleur si on peut se l’offrir !


    • herve33 5 mars 2009 13:05

      Le problème d’avoir des économies et risquer de les fondre à cause de l’inflation est une chose . Ce qui menace le citoyen lambda , c’est d’un coté la perte du pouvoir d’achat , d’une part et d’autre part , le risque de perte de son emploi . Chaque emploi perdu , c’est des ressources en moins sur le budget de l’Etat , d’où une augmentation de la dette pour combler la perte .

      D’autre part , si la situation venait vraiment à se dégrader fortement , l’Etat aurait -il encore la possibilité de continuer payer les fonctionnaires , inimaginable pensez vous  : la Californie est dans ce cas aujourd’hui : http://www.enamerique.com/2009/02/18/la-californie-au-bord-de-la-faillite/

      Il est certain qu’une telle situation en France , provoquerait des émeutes


    • thomthom 5 mars 2009 15:43

      xbrossard
      Déjà, si votre banque coule, ne croyez pas que vous pourrez vous abstenir de rembourser votre crédit : votre banque sera forcément prise en mains soit par un repreneur, soit par un liquidateur qui aura pour mission de récupérer tout l’argent qui est dû à la banque pour payer les créantiers. Et ne comptez pas sur le liquidateur pour vous oublier.

      Ensuite, vous disposez d’un bien immobilier. Vous ne possédez donc pas rien contrairement à ce que vous dites. La valeur de ce bien dépend fortement du marché, de la loi de l’offre et de la demande (demande solvable). Une crise économique grave engendrera un effondrement de la solvabilité des ménages. Il y a donc de fortes chances que votre bien perde de sa valeur par rapport à son "plus haut" de 2006/2007. C’est vrai que ca ne vous changera pas la vie, car votre maison, vous l’habitez et si un jour vous la revendez moins cher, se sera pour en racheter une autre moins chere aussi... donc rien de dramatique... mais ca correspond malgré tout à une forme d’apauvrissement dans l’hypothèse d’un usage de cet argent ailleurs que dans l’immobilier, et à une tres mauvaise affaire pour vous si vous avez acheté récemment (lorsque les prix étaient au plus haut) : en patientant quelques années en location, vous auriez pu vous payer bien mieux pour le même prix.

      Et surtout, mais ca a déjà été dit, le gros risque de la crise pour ceux qui ne possèdent rien c’est
      1- de perdre leur emploi et de ne pas en retrouver avant longtemps (situation dramatique)
      2- que, si la crise atteint un niveau très élevé, l’état se retrouve en situation de quasi-faillite (il est déjà tres tres lourdement endetté, et les dépenses sociales augmentent alors que ses revenus diminuent), et ne puisse plus assurer convenablement le financement des services de base dont vous bénéficiez (entretien des infrastructures, prestations sociales, système éducatif et santé...). Là, on ne parle plus de situation dramatique mais de cataclysme

      Autre risque : le fait que les états se sur-endettent pour financer des plans de relance à l’efficacité douteuse (ils ne sont utiles qu’à tres court terme pour éviter un effondrement systémique du système financier) risque d’avoir une conséquence tres grave : une forte dévalorisation de nos monnaies (en fait d’abord et surtout le dollar US, mais aussi potentiellement l’euro par effet rebond). La conséquence immédiate serait une inflation très forte... mais attention, pas une inflation sympa comme dans les années 70/80 (hausse des prix mais aussi des salaires)... car là, ca serait de l’inflation sans croissance, donc sans hausse des salaires... de quoi massacrer le pouvoir d’achat de ceux qui ont la chance de ne pas avoir perdu leur travail.

      Bref, vous voyez, riche, pauvres ou mi-riches, tout le monde doit craindre la crise... personne ne sait jusqu’où ca ira. Tout ce qu’on sait, c’est qu’elle était inévitable et qu’elle est nécessaire pour purger certains excès des marchés (dans le domaine immobilier par exemple, où les prix des biens avaient atteint des niveaux sans commune mesure avec les fondamentaux économiques de nos pays... ca ne pouvait que péter et encore heureux car la plupart des nouveaux arrivants sur le marché en sont exclus ; et les rares qui arrivaient encore à acheter -je rappelle qu’il s’agit simplement de se loger- le faisaient dans des conditions de risques et d’efforts -durées d’emprunt, taux d’endettement- tout bonnement délirants). Le tout est de savoir jusqu’où ca va aller et quand ca va s’arreter. D’autre part, comme dans tout bouleversement de situation, certains s’en sortiront mieux que d’autres.... en ferez vous partie ? bien malin celui qui sait répondre car les systèmes économiques et financiers qui régissent largmeent notre monde sont devenus monstrueusement instables.

      bon courrage tout de même


    • Croa Croa 5 mars 2009 18:56

      « une telle situation en France , provoquerait des émeutes » ???

       smiley Laissez-moi douter  smiley  !

      Il n’y a, au moins en métropole, une majorité de beaufs sous le contrôle de TF1 et de Voici ! Pour calmer les quelques exceptions il y aura des défoulements limités comme celui prévu le 19 mars... Peut-être en un peu plus agité mais sous contrôle comme toujours grâce à quelques syndicats corrompus et à l’endettement général car tous respectent en premier Monsieur le banquier !

      Quant à ceux qui n’ont déjà plus rien, ils se sentent tellement coupables qu’il n’y a guerre que contre eux qu’ils puissent être violents !  :->


    • sisyphe sisyphe 5 mars 2009 13:51

      Une analyse étayée et interessante de Bernard Maris :

      Trop d’argent tue l’argent
      L’excédent d’épargne est phénoménal. À tel point qu’il se chiffre en plusieurs milliers de milliards de dollars. Et si c’était là l’origine des maux de l’économie mondiale ?


      Et s’il y avait trop d’argent dans le monde ? Si derrière la crise, il y avait un excès d’épargne ? Curieux, hein, parce qu’on n’a jamais trop d’argent. Et pourtant, C’est la question que pose Christian Chavagneux dans un supplément d’Alternatives Économiques, « L’État de l’Économie en 2009 ». A l’origine de la crise financière on trouve les excès d’une épargne mondiale, qui cherche des rendements de plus en plus élevés, et ces rendements sont venus en partie des « subprimes » américains, extrêmement juteux (pardonnez ce terme) pour les épargnants, jusqu’à ce que le système s’écroule. On pourrait abonder dans le sens de Christian Chavagneux, et lui dire que déjà la crise du Tiers Monde et du Mexique en particulier dans les années 80 fut le résultat de l’excès de pétrodollars qui ne savaient plus trop où se placer. Finalement ils finançaient n’importe quoi, et ont provoqué l’endettement phénoménal des pays les plus pauvres.

      « 50% de l’épargne mondiale part aux États-Unis »
      Cette épargne mondiale vient de la rente pétrolière. Des excédents commerciaux des pays comme la Chine, le Japon, l’Allemagne. Mais de la rente pétrolière surtout. Il faut bien que cette rente aille chercher des intérêts composés quelque part... Elle pourrait aller dans les pays pauvres, pour les développer. Évidemment non, elle préfère alimenter la consommation des pays riches et l’endettement de ces mêmes pays, en tête desquels les États-Unis. 50% de l’épargne mondiale part aux États-Unis. Tout compris, cette épargne représente environ 27% du PIB mondial. A comparer avec les zéro pour cent des États-Unis.


      « L’argent noir dissimulé dans les lessiveuses »
      Cet excédent d’épargne est important. Les pays émergents devraient accumuler 5000 milliards de dollars en 2009. Colossal ! Petite note amusante : si l’on regarde les entrées et les sorties des capitaux dans le monde, il y a un trou noir qui représente entre 5 et 7% du PIB mondial. 10 000 milliards dont on a perdu la trace ! Çà, c’est le bas de laine des paradis fiscaux ! L’argent noir dissimulé dans les lessiveuses. Énorme masse encore !

      Comment pourrait-on éponger tous ces sous ? Georges Bataille disait par la guerre, la part maudite, la dépense somptuaire ou inutile, au premier rang de laquelle la guerre, le sang et les ruines. La crise financière est un autre moyen. La ruine des rentiers par l’inflation est le troisième. Mais il y aurait une quatrième solution à laquelle personne ne pensera évidemment : le développement du Sud. Un immense plan Marshall pour le Sud, pourquoi pas ?

      • plancherDesVaches 5 mars 2009 14:18

        Excellent résumé.
        Sauf que ce que vous appelez excés d’épargne, je le nomme concentration de richesses. (Au pays de freedom, 1% de la population possède un tiers du PIB du pays, sans parler des possessions hors pays).

        Pour les paradis fiscaux, je ne serais pas surpris d’attaques "terrostistes" dont l’origine ne sera jamais connue.

        Pour le sud. Croyez-vous que les colonnialistes que nous sommes abandonneront leur confort... ? J’en doute.


      • Croa Croa 5 mars 2009 20:11

        Le terme « excès d’épargne » n’est pas adapté pas plus que celui de « concentration de richesses » mais c’est un peu ça tout de même.

        Le problème vient de la croissance monétaire smiley et, surtout de la croissance des dettes induites. La dette brute crée mécaniquement une dette induite et ce, de manière exponentielle. Or la dette induite n’est couverte par aucune richesse réelle. En toute rigueur il n’y a donc pas excès d’épargne car c’est exactement le contraire : L’épargne réelle n’est plus en mesure de couvrir les liquidités nécessaires à l’économie à cause des exigences du système. Celui-ci est corrompu à cause presque uniquement de l’usure. Personne n’en parle ici mais cette responsabilité est évidente ! La plu-value (non évoquée ici mais adorée de K. Marx qui se trompe parfois) n’est pas en cause sauf lorsqu’elle est accélérée par l’usure (effets de levier comme avec les LBO.)

        La « concentration de richesses » est le but mais, techniquement, la cause est autre. Elle est dans la nature même de l’argent : virtuel. Par nature celui-ci est manipulable, il l’a souvent été et certains en profitent (c’était plus difficile quant les états contrôlaient leurs monnaies.) L’argent n’est pas la richesse mais il permet de l’acquérir. C’est si vrai que les gagnants d’après crise seront ceux qui auront su transformer à temps leurs économies en biens, par exemple en or, appartements, etc... Il n’est pas sûr que les endettés soient gagnants aussi mais ce serait salutaire. Cela dépend des décisions politiques que prendront les élus pour régler la crise puisque l’une des solutions consiste à tout remettre à plat, donc à effacer les dettes. Dans tous les cas et de toutes façons les économies non transformées à temps ne pourront qu’être perdues (enfin... Cela me semble évident mais je peux me tromper smiley !)


      • Le péripate Le péripate 5 mars 2009 22:01

         smiley Trois gauchistes. Tous d’accord. Mais avec trois idées toutes différentes, voire incompatibles. Comme tous ne peuvent avoir raison, deux au moins ont tort. Voire.... les trois. smiley



      • lineon 5 mars 2009 14:12

        @ l’auteur

        Professeur en science de gestion ? Qué gestion ? Et vos élèves eux aussi ils ont appris ?Merci messieurs les enseignant de la gestion, vous auriez pu nous prévenir que vos élèves étaient des cancres.


        • plancherDesVaches 5 mars 2009 14:20

          Vous devriez étayer. Vous ne prouvez que votre nullité.


        • FYI FYI 5 mars 2009 16:06
          				 				NON à la nationalisation des banques 				 				

          Les nouveaux "Ali Baba"
          				 				 				

          « Tel le célèbre Ali Baba devant sa caverne, une association américaine de plus de 40 voleurs est en train de crier ‘nationalisons les banques !’ Faire cela équivaudrait à faire chuter le gouvernement du Président Barack Obama, » a déclaré un anonyme proche de l’administration actuelle.

          Pour celui-ci, « c’est à sa volonté de ne soutenir rien de moins qu’une mise en redressement judiciaire générale, sous la protection du gouvernement, de tout ce qui a été le secteur de grandes banques commerciales privées, que l’on reconnaîtra la santé mentale et morale de tout spécialiste financier. C’est ce que certain ont proposé dans le projet de loi intitulé HBPA (Homeowners and Banks Protection Act), qui a été saboté par Chris Dodd et Barney Frank, respectivement Présidents de la Commission bancaire du Sénat et de la Commission des services financiers de la Chambre, agissant au nom des banquiers Felix Rohatyn et George Soros et de leurs 40 voleurs. »

          « Dans le contexte d’une banqueroute organisée sous la protection de l’Etat, les comptes d’un établissement financier conforme aux critères des banques agrées par l’Etat selon la loi Glass Steagall, y compris les titres hypothécaires, seront immédiatement mis en banqueroute sous la protection de l’Etat, et les banques pourront, grâce à cette protection, retourner à leur travail de tous les jours et sauvegarder, au sein de leur banque, l’épargne véritable. Ce sont les spéculateurs, et eux seuls, qui devront avaler les pertes qu’ils ont encourues. »

          « Sous une telle politique, les banques au niveau national et le Trésor américain seront libérés du contrôle criminel exercé par les spéculateurs et les voleurs via les politiques de renflouement. En soutien à l’économie, le gouvernement promouvra l’investissement et la croissance dans l’emploi productif et dans les services essentiels. »

          « Toute politique différente à celle-ci aurait un effet comparable à celui de la trahison, ou pire. Ces obsédés du profit qui se sont servis des personnes telles que Dodd et Frank, entre autres complices, dans ce qui revient à un vol organisé de l’Amérique, doivent être écartés de la table des négociations et des équations actuellement à l’étude du gouvernement, afin que le principe du bien commun exprimé dans le Préambule de la Constitution des US puisse prévaloir et que les escrocs financiers de toutes les espèces soient laissés à geindre. »

          « Défendez ce principe comme si la vie de votre famille et son futur en dépendaient. C’est effectivement le cas. »


          • lineon 5 mars 2009 16:11

            Pour plancher des vaches. En parlant de nullité, vous n’avez pas appris a lire ? Un dessin peut etre ? Vous aussi vous enseignez ? Elle vous plait la gestion de notre pays de nos affaires ? Il a bien fallu les former les cancres. Et qui c’est qui a enseigné ? Moi le nul ou ceux qui sont a l’intérieur du système et qui y croyaient jusqu’a peu de temps et maintenant qui crachent dans la soupe.


            • plancherDesVaches 5 mars 2009 17:56

              Haaa, j’attendais votre réaction.

              "Elle vous plait la gestion de notre pays de nos affaires".
              Notre pays est encore avec l’image du pays des droits de l’homme. Il semblerait qu’il y ait un héritage que nous avons oublié et que seuls les autres pays ont retenu.
              En attendant : vous voulez une gestion plus libérale, comme aux US... ????
              OK, boy. But give me a gun. Just after I killed you, we can eventually speak together.

              Vous parlez de cancres.... ? Depuis début 80, on parle aux gosses que faire des études les conduira au chômage... Parlez d’une motivation... Y sont pas cons, néanmoins les "gosses", ils ont bien senti que malgré un gouvernement socialiste, rien ne les protégeait d’une montée mondiale du chômage. Ca nous transpirait par tous les orifices, cette trouille du chômage.

              "Moi le nul ou ceux qui sont a l’intérieur du système et qui y croyaient jusqu’a peu de temps et maintenant qui crachent dans la soupe."
              Là, il va falloir être un peu explicite.
              Je ne peux vous comprendre dans cette phrase malgré une scolarité chaotique (mais surtout pas catholique) qui fut rattrapée par un "pêtage de câbles" qui a fait que je me suis retrouvé ingénieur en retournant sur les bancs de l’école en étant adulte.
               


            • FYI FYI 6 mars 2009 11:01

              @ Plancher des vaches :
              "Ca nous transpirait par tous les orifices, cette trouille du chômage."
              En gros la majorité des personnes communément appelée le peuple, ont la "trouille", alors que la minorité invisible "le gouvernement" pavane et sont à l’origine des désastres de toute l’humanité. Vous ne pensez pas que la peur devrait changer de quand ?
              Mais ça ne se décrète pas, ça s’obtient.
              Pourtant ce sont les jeunes qui font changer la société, où sont-ils ?


            • lineon 5 mars 2009 20:10

              Pour plancher des vaches

              Ya erreur de casting. point d’éducation catho,beurk, parler je veux bien et même en personnes civilisées. ma scolarité s’est arrèté en quatrième et hop, au boulot direct.Moi aussi j’ai pété les plombs et je me suis tiré en montagne loin des villes et de ses citadins pressés, stressés. Depuis des années je regarde ça de loin, j’ai toujour été curieux et j’ai donc eu le temps d’apprendre et de voyager un peu à la "roots" dans des coins parfois de mauvaise réputation mais ou les gens sont restés ôcombien humain. J’ai toujours été interressé par la géopolitique et par l’économie qui pour moi sont indisociables. Point n’est besoin d’être devin pour deviner depuis longtemps que ça sent le souffre. La peur de l’autre et l’avidité ont fait leur boulot dans nos sociétés sophistiquées. Ce n’était pas les indices économique qu’il fallait surveiller mais seulement l’humain il est bien plus prévisible. Quand aux cranes d’oeuf d’économistes et autres bêtes de salons du même style les voir continuer leurs lénifiants discour, m’est insupportable. L’article est bon je ne le conteste pas ,
              mais c’est trop tard, on spécule maintenant sur la durée de la crise, il faut bien spéculer sur quelque chose. Perso ça fait deux ans au moins que je vois mes rèves en marche. Hé oui , pour moi c’est un rève qui s’accompli, même si le cauchemard n’est pas loin. Revenons a des valeurs qui ont fiat leurs preuves : hionneur, modestie et partage.


              • timiota 6 mars 2009 01:37

                crisis krinein
                discriminer
                décider
                (méné tekhel ...)


                • manusan 6 mars 2009 02:17

                  commentaire lu dans le monde :

                  Un Noir élu président des Etats-Unis, la faillite annoncée de General Motors, une nationalisation possible des banques américaines... On nage en pleine science fiction ! C’est du pur Philip K. Dick ! Prochain coup : un contact avec les extraterrestres ? Giscard élu président en 2012, avec Olivier Besancenot comme Premier ministre (ou l’inverse) ? Un rapport de Xavière Tibéri écrit en bon français ? Rachida Dati à la tête d’Emmaüs ? LE CONCOURS EST OUVERT !


                  • LE CHAT LE CHAT 6 mars 2009 09:45

                    avoir un toit et de quoi remplir son assiette , ça va être pas si mal ! on revient aux vraies valeurs , la décroissance , on va finir par y arriver ! l’époque du superflu est révolue .....

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