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Accueil du site > Tribune Libre > Rassemblement frileux à droite...

Rassemblement frileux à droite...

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Une rencontre frileuse, ce mercredi 19 avril, entre François Fillon et Alain Juppé : des sourires forcés, de façade, de part et d'autre...
 
Les deux hommes politiques, qui se sont affrontés lors de la primaire de la droite, ont visité ensemble les locaux de l’entreprise de musique en ligne Deezer, à Paris. 
 
Il fallait voir le sourire crispé d'Alain Juppé : une ambiance convenue et pleine d'artifices...
Il fallait voir les grimaces des deux hommes politiques : une mascarade électorale, une de plus...
Il suffit de regarder la photo pour percevoir le masque qui couvre les deux personnages. On a l'impression d'une mauvaise pièce jouée par des histrions.
 
Cette rencontre organisée au dernier moment ne trompe personne : Juppé soutient François Fillon du bout des lèvres... Le maire de Bordeaux a dénoncé ces jours-ci l'alliance du candidat Fillon avec le mouvement Sens commun. Et cette mise en scène, avec poignée de mains, sourires convenus, était, sans doute, destinée à recoller les morceaux...
Il est vrai que la musique contribue à réconcilier les gens et à les rassembler...
 
Mais, en l'occurrence, on perçoit une manoeuvre : la comédie des masques d'une campagne électorale... il faut à tout prix que la famille politique paraisse ressoudée.
 
Hier, c'est un petit-déjeuner qui réunissait François Fillon et Nicolas Sarkozy...
Là encore, poignées de mains, sourires, complicité... Pour autant, l'enthousiasme n'était pas au rendez-vous.
 
Il semble que la primaire ait laissé des traces : les rancoeurs subsistent, malgré les soutiens de façade.
 
Après toutes les affaires qui ont accablé Fillon, le candidat de la droite peine à rassembler toute sa famille politique.
Les dissensions, les oppositions se lisent sur les visages et les mots eux-mêmes restent assez froids.
 
La droite, malgré les apparences, apparaît plus divisée que jamais.
Rassemblement en trompe-l'oeil, c'est évident : aucun meeting n'a été organisé en présence de ces "soutiens".
 
On sent de l'improvisation, juste avant le premier tour des élections, une sorte de bricolage...
 
Que restera-t-il de la droite si Fillon n'est pas élu président ?
 
 
 
 Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2017/04/rassemblement-frileux-a-droite.html

 

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16 réactions à cet article    


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 21 avril 2017 18:06

    On s’en fout ^^


    • Croa Croa 22 avril 2017 16:42

      @bouffon(s) du roi
      Non ces gens sont pour le système. L’oligarchie préférerait Macron mais Fillon leur irait bien aussi.


    • BA 21 avril 2017 18:08

      De 2007 à 2012, Nicolas Sarkozy était président de la République. François Fillon était premier Ministre.

      De 2007 à 2012, le premier Ministre François Fillon avait supprimé 12 469 postes de policiers et de gendarmes.

      Et aujourd’hui ?

      Aujourd’hui, le candidat François Fillon promet … d’embaucher des policiers et des gendarmes, alors qu’il avait supprimé 12 469 postes lorsqu’il était au pouvoir !

      27 octobre 2016 :

      A la question "Vous avez supprimé 12.469 postes de gendarmes et policiers entre 2007 et 2012, est-ce que vous regrettez ?", posée par Jean-Jacques Bourdin sur RMC-BFMTV, Sarkozy a répondu : « non ».

      "On croulait sous les dettes et les déficits, il fallait faire des économies, il fallait réduire les effectifs dans la fonction publique", a-t-il expliqué, alors que les policiers manifestent à travers la France depuis dix jours pour demander plus de moyens.

      http://www.bfmtv.com/politique/supressions-de-postes-de-gendarmes-et-policiers-pas-de-regrets-de-sarkozy-1052731.html


      • eric 22 avril 2017 00:57

        @BA

        C’est un hoax connu : si on suit les rapports parlementaires, on a une hausse nette d’environ 1700 postes sur le total Sarkozy à l’intérieur puis à la présidence de 2002 à 2011, avec un baisse toute relative donc pendant sa présidence dans la période ou effectivement le but était de faire face à la plus grande crise depuis 1929. Il est vrai que celle ci était niée par toutes les gauches.

        Il y avait donc plus de flic au départ de Sarko qu’à son arrivé.

        Cela en tenant compte que la menace terroriste a commencé à être très présente avec Mehra au départ de Sarko.

        Au début, on pouvait penser juste à une mauvaise connaissance des chiffres. Aujourd’hui, ce sont juste des mensonges éhonté de gens pas très pote avec la démocratie la varéité et les valeurs de la démocratie et qui recourent aux bonnes vieilles méthodes fascisto bolcheviques des heures les plus ombres de notre histoire.

        Cela suffit à mon avis à caractériser les gens qui diffusent ces machins.

        Il y a des morts, dans la police ou pas du reste. Ils les utilisent dans le cadre de leur agenda politique.

        Vous dires comment à gauche ? Nauséabond ? C’est d’un cuistrerie assez typique... ! Je dirai Puant.



      • LE CHAT LE CHAT 21 avril 2017 20:26

        Tout etait dans la poignee de main ,tout juste si ils ont pas mis des gants chirurgicaux pour ne pas se toucher


        • Vipère Vipère 21 avril 2017 20:43

          Bonjour Rosemar

          Que restera-t-il de la droite si Fillon n’est pas élu président ?

          Qu’importe ! pourvu qu’il n’en reste plus rien. Qu’avons nous à perdre s’ils disparaissaient, ça ne changerait pas votre vie, ni la mienne ?

          S’ils disparaissaient, cela ne changerait assurément pas la face de la terre, cela changerait leur vie assurément !

           Ils n’auraient plus le pouvoir qui leur a tout permis, notamment, celui de cracher sur le peuple, perchés sur leurs privilèges et leur impunité ...

          Alors, permettez que je jubile un instant, à l’idée que cela puisse se produire dans peu de temps smiley


          • eric 22 avril 2017 00:06

            A vous lire, on a l’impression que vous étiez sur place, deux thermomètres à la main pour prendre la température des impétrants par la méthode traditionnelle français. Et on regrette de ne pas avoir été sur place.

            Ne vous fatiguez pas. A droite, il y a surtout des divergence sur des idées. A gauche surtout des querelles de personnes et d’intérêt.

            Je m’explique : Les socialistes ont trois candidats. Tous issus des fourgons du Miterrandisme historique, soit en direct, soit par transitivité. ils représentent des forces qui ont toujours voté ensemble quoi qu’il arrive. Qui se sont toujours partagé les prébendes publiques ; et qui ont toutes occupé toutes les cases des différents sous courant artificiel affichés par le PS.

            Si vous ne me croyez pas, tapez vous les cv de mélench et Hamon et demandez vous d’ou sort Macron.

            Les électeurs de droite, et dans une moindre mesure, leurs représentants, sont beaucoup plus à cheval sur les principes. C’est du reste pourquoi il n’y a ps d’alliance Fn Rep, alors que cela assurerait l’hégémonie des droites pour longtemps au prix de quelques concession qui ne sont pas grand chose par rapport aux grand canyon affichés, séparant les 3 sous courant socialistes.

            Mais quelque chose à changé ; C’est que la catastrophe socialiste s’est poursuivie sur un pays très fragilisé par leurs déviance passée et fauché en plein redressement Sarkozyste par une crise mondiale.

            Au point on nous en somme, devant l’inanité des programmes des trois pieds nickelés socialistes, un profond sentiment de raz le bol travers les électeurs de droite. Si au sommet, les représentant des différents courants d’idée persistent à tenter de se démarquer les uns des autres, c’est essentiellement pour ne pas être emporté par la vague.

            Il suffit de voir comment les différentes droite se sont retrouvée sur le terrain de la manif pour tous. Comment NKM, qui vise Paris ou les fonctionnaires agents publics et cultureux subventionnés sont plus nombreux que partout en France en % du corps électoral est sifflée.

            Non seulement je pense que les Jupéistes ne sont pas plus pressé que les autres d’avoir un bébé Hollande ou un papy Che Guevara, mais je pense même que si par hasard, il y avait un candidat de gauche au second tour contre n’importe quel candidat de droite, les reports seraient exceptionnels.

            je vous le redis : il y a entre 60 et 70 % des français prêt à voter pour presque n’importe qui du moment qu’il n’a aucun rapport avec les idées des prébendiers hypocrites de gauche. Cela s’est vérifié à toutes les élections récentes.


            • rosemar rosemar 22 avril 2017 09:59

              @eric

              Allons bon ! Des querelles de personnes et d’intérêts, il y en a à gauche comme à droite...
              On se souvient, par exemple, de la guerre entre Copé et Fillon, pour la présidence de l’UMP : une lutte sans merci....

            • eric 22 avril 2017 00:13

              Au passage et pour la bonne bouche, je vous rappelle que le chef historique du PCF est chez Macron pendant que son parti soutient Mélenchon, que l’avant dernier ministre socialiste a trahi sa parole comme certains responsables écologistes et Parti radical de Gauche, Donc si vous voulez, ont peut parler de déchirement brûlant plutôt que de rapprochement frileux...
              N’oublions pas qu’ils ont tous les trois poussés dans les serres du PS..

              Que resterait il de LA gauche même si un des trois devait gagner... ;

              Eh bien je vais vous le dire. Comme ils sont au fond semblables et se retrouveraient, et bien il resterait la gauche. Mais il n’y aurait absolument plus le moindre doute possible sur sa vraie nature...

              Un parti de classe au service d’une caste et de clientèles.


              • Christian Labrune Christian Labrune 22 avril 2017 10:46

                Rosemar,
                Il y a une vieille expression française : « passer l’arme à gauche » dont tout le monde connaît très bien le sens.
                On est dans un pays sinistré depuis cinq ans par « la gauche ». Les autres y ont aussi quelque responsabilités, mais désormais on est en guerre, et il serait peut-être temps, pour filer la métaphore militaire, de « changer le fusil d’épaule ». Sinon, on est mort.
                « Mourir pour la patrie, c’est le sort le plus beau, le plus digne d’envie », disait le chant des Girondins.
                Je veux bien mourir pour la patrie.
                Mais pas pour la gauche, pas pour un islam auquel elle a fait allégeance.


                • rosemar rosemar 22 avril 2017 11:51

                  @Christian Labrune

                  Tout de même, le programme de Fillon est lui-même radical : la chasse aux fonctionnaires est ouverte....

                • aimable 22 avril 2017 14:36

                  @rosemar
                  pour cette chasse , pas besoin de permis , il organiserons une chasse a courre pour avoir plus de plaisir dans la traque  smiley


                • Bernie 2 Bernie 2 22 avril 2017 14:35

                  Après un énième articulet contre fillon,on aurait espéré mieux.

                  Vous devez tous les connaitre, par nom, prénom, qualité ; vous devriez être au cœur du réacteur. Hélas non, comme d’hab, vous bruissez, vous surfacez les choses.

                  Au lieu de vous focaliser sur les grimaces photographiques, vous auriez pu au moins nous interroger sur le choix de deezer au lieu de l’école 42 qui était prévu à l’origine, non ?

                  Que ce niveau zéro de la politique ne traduit rien, bref, vous avez 2 heures pour exprimer autre choses que des platitudes.

                  Merci


                  • Croa Croa 22 avril 2017 17:08

                    Fillon c’est la droite traditionnelle, celle des petits bourgeois et des professions libérales. Le système préférerait Macron, dont le faux nez de gôche cache mais une véritable extrême droite faite pour ne ménager personne sauf les banques.
                    Mais Fillon c’est le vote utile de droite. Ses électeurs, pour beaucoup un peu curetons vont lui donner l’absolution pour ses pêchés parce qu’ils s’imaginent qu’il y va de leur intérêt. En réalité c’est l’intérêt du système qui pourrait faire une croix sur leur chouchou Macron, si minable qu’il commence à décrocher. Donc les autres amis du système (Juppé par ex.) intensifient leur soutien à Fillon... Normal !
                    .
                    Pour sauver le régime il faudra cependant que Fillon soit qualifié contre Le Pen mais surtout pas contre Mélenchon. Le climat de terreur actuel tombe drôlement bien à point !

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