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Accueil du site > Actualités > Politique > François Baroin, Premier Ministre très très virtuel

François Baroin, Premier Ministre très très virtuel

« Les premières semaines de l’alternance seront décisives. Il ne pourra y avoir la moindre place pour l’improvisation. Avec une équipe resserrée, il faudra engager un programme de réformes exigeant dès l’été (…). Après François Hollande, nous ne pouvons plus nous permettre un quinquennat pour rien. Nous voulons en face du nouveau Président, une nouvelle majorité pour la France. » (Programme LR-UDI, 10 mai 2017).

Le sénateur-maire de Troyes, président de l’Association des maires de France, François Baroin se retrouve depuis quelques semaines dans une position très particulière. Au bureau politique de LR du 2 mai 2017, il a été désigné à l’unanimité "chef de file" de LR pour la campagne des élections législatives, ce qui est assez étrange pour un sénateur, de superviser l’élection des députés de son parti. C’est surtout une "fonction" qui n’a jamais existé et qui fait plutôt penser à la politique intérieure britannique ou allemande. Même Édouard Balladur n’avait pas été le "chef de file" aux élections législatives de mars 1993.

François Baroin a un parcours assez spécial. Il fut journaliste sur Europe 1 de 1988 à 1992 (recruté par Jean-Pierre Elkabbach) mais d’abord, il fut le fils de son père, et en ce sens, un "bébé Chirac". Dire qu’il fut un héritier n’a rien d’infamant quand c’est la réalité. L’essentiel est de savoir s’il a su saisir les opportunités, et ce fut le cas jusqu’à aujourd’hui concourir pour le poste le plus épuisant du pays, Premier Ministre (de cohabitation).

Son père, Michel Baroin, fut un homme très influent en France, plutôt considéré "de gauche". Grand ami de Jacques Chirac (né exactement deux ans après lui), il fut apprécié également de François Mitterrand qui le nomma en 1986 (en pleine cohabitation) président de la mission de l’imposante commémoration du Bicentenaire de la Révolution française.

IEP Paris et doctorat en science politique, Michel Baroin fut haut fonctionnaire, commissaire de police en Algérie et à Lille, puis agent des renseignements généraux, puis de la DST. Sous-préfet de Nogent-sur-Seine au début des années 1960 (il fut élu maire de la même ville en 1983), il fut chef de cabinet des présidents de l’Assemblée Nationale Achille Peretti et Edgar Faure au début des années 1970, grand maître du Grand Orient de France de 1977 à 1978, puis occupa des fonctions managériales : président des assurances GMF à partir de 1974 et président de la FNAC à partir de 1985, fonctions qu’il garda jusqu’à sa mort soudaine.

Michel Baroin fut en effet tué le 5 février 1987 à l’âge de 56 ans dans un accident d’avion au décollage de Brazzaville, après avoir rencontré le Président congolais Denis Sassou-Nguesso. Quelques heures auparavant, il avait présenté son projet de reprise de TF1 (en cours de privatisation) dans le journal "Le Monde" du 5 février 1987 (ce fut finalement Francis Bouygues qui emporta l’appel d’offre). Edgar Faure lui succéda à la tête de la mission sur le Bicentenaire, mais il est mort un an plus tard, fonction devenue malédiction jusqu’à la nomination de Jean-Noël Jeanneney.

En moins d’un an, François Baroin a perdu sa sœur et son père. Il est alors devenu le protégé de Jacques Chirac. Conseiller municipal de Nogent-sur-Seine en mars 1989, il fut élu député de l’Aube en mars 1993 (à l’âge de 27 ans) et maire de Troyes en juin 1995 en assurant la lourde succession de Roger Galley (il lui succéda aussi à la présidence de la communauté d’agglomération de Troyes, mais seulement à partir de mars 2001). Peu avant son élection à Troyes, il fut nommé à 29 ans membre du premier gouvernement d’Alain Juppé, comme porte-parole du gouvernement du 18 mai 1995 au 7 novembre 1995. Il faisait partie du cercle des rares fidèles chiraquiens en pleine Balladurie triomphante, et était, avec Philippe Séguin, au staff (clairsemé) de Jacques Chirac pendant la campagne présidentielle de 1995.

L’année 1995 fut donc le début d’une riche carrière politique, locale et nationale. S’il fut épaulé par Jacques Chirac, ce dernier ne s’opposa pas à son limogeage, aux côtés de huit "Juppettes" (des ministres femmes mises en devanture en mai mais remerciée dès novembre 1995) par Alain Juppé qui le trouvait incompétent (dans son rôle de porte-parole). Il faut bien noter que les deux hommes, François Baroin et Alain Juppé, ont été tous les deux des chiraquiens fidèles, hommes modérés, gaullistes, européens, et de génération différente (l’un étant vingt ans moins âgé que l’autre) ; ils avaient donc tout pour s’entendre. Cette éviction peu courtoise suscita finalement de la rancœur et de l'incompréhension entre les deux hommes. Jacques Chirac l’a "repêché" dans son cabinet à l’Élysée entre 1995 et 1997, le temps qu’il retrouvât son siège de député.

Localement, il fut élu également président de l’Association des maires de l’Aube en 1995 et président de l’influente Association des maires de France en novembre 2014. C’est à ce dernier titre qu’il préconisa le retrait des crèches dans les mairies au nom du principe de la laïcité, même si les décorations de Noël sont plus du ressort de la culture et de la tradition que de la religion à proprement parler.

Sur le plan national, François Baroin fut député RPR puis UMP de l’Aube de mars 1993 à septembre 2014, sauf pendant sa présence dans un gouvernement ou au cabinet du Président de la République. Après l’amère expérience sous le gouvernement d’Alain Juppé, François Baroin fut rappelé dix ans plus tard au gouvernement par le Premier Ministre Dominique de Villepin comme Ministre de l’Outre-Mer du 2 juin 2005 au 26 mars 2007. Il prit la succession de Nicolas Sarkozy, démissionnaire pour se consacrer totalement à sa campagne présidentielle, au Ministère de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, du 26 mars 2007 au 15 mai 2007, un séjour Place Beauvau aussi bref que l’avant-dernier ministre, Matthias Fekl, du 21 mars 2017 au 10 mai 2017.

Écarté en mai 2007 du gouvernement par Nicolas Sarkozy, ce dernier l’appela néanmoins trois ans plus tard, ayant besoin d’un poids lourd supplémentaire au gouvernement au moment où il amorça sa réforme des retraites qu’il voulait confier à Éric Woerth (alors en charge du Budget). François Baroin fut alors nommé Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l’État du 22 mars 2010 au 29 juin 2011 dans les gouvernements de François Fillon, rajoutant la Fonction publique dans ses attributions à partir du 14 novembre 2010. Enfin, après la démission de Christine Lagarde nommée directrice générale du FMI (à la suite de la démission de Dominique Strauss-Kahn), François Baroin est parvenu à supplanter Bruno Le Maire, pourtant pressenti, pour devenir Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, du 29 juin 2011 au 15 mai 2012. En automne 2012, François Baroin a soutenu François Fillon contre Jean-François Copé au congrès suicidaire de l’UMP et a fait partie des députés UMP dissidents qui ont intégré le groupe R-UMP de François Fillon pendant sa brève existence.

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Revenons maintenant sur le passé récent. Nicolas Sarkozy, redevenu président de l’UMP, a décidé de se présenter à la primaire LR. Pour gommer sa réputation de droite dure, il a laissé entendre dès l’été 2016 que s’il était élu Président de la République en mai 2017, il nommerait le "modéré" François Baroin à Matignon. L’idée, pour l’ancien Président de la République, était de rassurer l’électorat LR modéré tenté par Alain Juppé voire par Emmanuel Macron.

Ce tandem, comme tous les tandems électoraux sous la Ve République, n’a pas fonctionné, sans doute par manque d’authenticité. La logique chiraquienne aurait voulu que François Baroin soutînt Alain Juppé. Après l’échec de Nicolas Sarkozy au premier tour, il a soutenu au contraire François Fillon au second tour, qui a gagné.

Dès les premiers jours de l’affaire Fillon (dès le 31 janvier 2017), le nom de François Baroin était cité comme possible "plan B" pour remplacer le candidat François Fillon au début de février 2017. Les sarkozystes avaient cité son nom pour éviter qu’Alain Juppé ne fût le candidat de remplacement (Nicolas Sarkozy avait beaucoup manœuvré en ce sens le 15 février 2017, ayant rencontré François Baroin après avoir déjeuné avec François Fillon).

Pourtant, François Baroin n’avait aucune légitimité à devenir, au détour d’un conciliabule, le candidat "de la droite et du centre" car d’une part, il était imaginé plutôt pour Matignon, et d’autre part, il n’avait pas été candidat à la primaire, donc n’avait pas un programme propre à lui, n’avait pas fait campagne sur son nom. Il avait toutefois un atout, celui de l’âge et du renouvellement de la classe politique, à un moment de la campagne où Emmanuel Macron atteignait déjà les 20% dans les intentions de vote.

Le 1er mars 2017, quand la mise en examen de François Fillon devenait inéluctable, ce fut lui, François Baroin, qui empêcha l’éviction du candidat, en participant de façon très voyante, le 5 mars 2017, au meeting du Trocadéro, ce qui fit renoncer définitivement Alain Juppé le lendemain. François Baroin venait de devenir le Premier Ministre du Président François Fillon. En cas d’élection, bien sûr (au risque d’une overdose de François). Ce fut même confirmé par François Fillon le 3 avril 2017 sur RMC au micro de Jean-Jacques Bourdin.

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Le 15 février 2017, François Baroin avait aussi sorti un livre, à tout hasard : "Un Chemin français" (chez Jean-Claude Lattès) et avait montré son indéfectible loyauté dès les premiers jours de l’affaire, notamment en recevant François Fillon à Romilly puis à Troyes le 7 février 2017. Concrètement, François Baroin fut le meilleur soutien de François Fillon pendant la dernière partie de la campagne présidentielle (de mi-février à mi-avril 2017), et il s’est beaucoup dépensé, en multipliant les meetings de soutien, en particulier à Toulouse le 16 février 2017, à Angers le 6 avril 2017, à Limoges le 13 avril 2017, et même au Havre le 18 avril 2017.

Après l’échec de François Fillon dès le premier tour, François Baroin n’hésita pas une minute à appeler clairement à voter Emmanuel Macron pour s’opposer à Marine Le Pen au second tour, à l’instar de François Fillon, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy eux-mêmes.

Très imprudemment entre les deux tours de l’élection présidentielle, François Baroin s’est imposé comme le leader LR pour les élections législatives. Dès le 26 avril 2017 sur CNews (ex-iTélé), François Baroin s’est déclaré prêt à devenir le Premier Ministre de cohabitation d’Emmanuel Macron (pas encore élu). Il fut officiellement désigné chef de file de l’alliance LR-UDI le 2 mai 2017 et a démarré la campagne LR le 20 mai 2017 au parc floral de Vincennes, après avoir présenté le programme LR-UDI pour les législatives au cours d’une conférence de presse le 10 mai 2017 (aux côtés d’Éric Woerth, responsable du projet politique de LR).

Malgré la multiplication des meetings, à Bordeaux le 18 mai 2017 avec Alain Juppé, à Limours le 22 mai 2017, à Jonage le 23 mai 2017 avec Laurent Wauquiez, à Annecy le 23 mai 2017, à Toulon le 24 mai 2017 avec Xavier Bertrand et Hubert Falco, la campagne reste poussive et les sondages donnent plus de 10% d’avance en intentions de vote à La République En Marche sur LR-UDI.

Comme on le voit, François Baroin a déjà eu une brillante carrière politique, très précoce (le plus jeune député, le plus jeune ministre, etc.), a eu la responsabilité gouvernementale des deux ministères clefs, l’Intérieur et les Finances. Son allure physique lui donne également un air d’éternelle jeunesse (le Harry Potter de la politique). Pourtant, il vieillit.

En effet, l’élection du Président Emmanuel Macron, 39 ans, l’a considérablement vieilli, notamment parce que François Baroin réagit encore avec les pratiques "anciennes". De "jeune" prétendant (dix ans de moins que les "leaders"), il a pris soudain treize ans de plus que la tête de l’Exécutif !

En quittant le Palais-Bourbon et en se faisant élire sénateur en septembre 2014, François Baroin a semblé abandonner toute ambition nationale si ce n’est de présider l’Association des maires de France. Selon certains, il n’aspirerait qu’à retrouver cette responsabilité qu’il a mise en veilleuse pour ne pas politiser l’association pendant cette période électorale. Il a d’ailleurs rappelé qu’il n’avait aucune ambition sur son parti, qu’il ne serait pas candidat à la présidence de LR comme certains le voudraient. Comme si le "jeune loup" aux dents longues s’était métamorphosé en vieux routard de la politique qui vivrait de ses acquis de jeunesse.

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François Baroin aura dans quelques jours 52 ans. C’est l’âge qu’avaient Raymond Barre ou Manuel Valls lorsqu’ils furent nommés à Matignon. L’âge qu’avait Alain Juppé lorsqu’il a quitté Matignon. François Baroin se retrouve pendant ces quelques semaines de campagne des législatives avec pour principal adversaire …Édouard Philippe, un ami du même parti, LR, juppéiste, et député-maire du Havre, en quelques sortes, un "jeune loup" comme lui, six ans plus jeune et l’ENA en plus.

Pour François Baroin, c’est très difficile d’expliquer qu’il faut voter contre le gouvernement actuel. Certes, en plus du Premier Ministre, il n’y a que deux membres LR, dans ce gouvernement, mais pas des moindres dans des responsabilités économiques et budgétaires essentielles : un jeune sarkozyste, là encore député-maire de grande ville, Tourcoing, Gérald Darmanin, proche aussi de Xavier Bertrand à la région, et Bruno Le Maire, qui réussit à se faire nommer par Emmanuel Macron à Bercy, là où il fut recalé par Nicolas Sarkozy six ans plus tôt.

La nomination du gouvernement a été effectivement ajustée pour démolir au maximum la solidarité au sein de LR. Même François Baroin peut avoir des failles. Par exemple, comment pourrait-il s’opposer au nouveau Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, son ami de trente ans du Collège Stanislas qui resta très proche de lui, comme un frère. Jean-Michel Blanquer, IEP Paris, doctorat de droit et agrégé de droit, rédigea même une biographie de son père Michel Baroin en 1992.

Le 23 mai 2017 à Jonage, François Baroin s’est voulu mesuré et a dit qu’il ne souhaitait pas mettre toutes ses forces à s’opposer à Emmanuel Macron : « Le plus utile pour le pays, ce n’est pas un affrontement avec le Président de la République, que nous respectons. Nous saurons pouvoir travailler à ses côtés pour le bien de la France, mais nous saurons aussi mener à bien avec beaucoup de détermination la politique qui nous semble la mieux à même de redresser le pays. ».

En d’autres termes, Thierry Solère, qui s’est désolidarisé de François Fillon dès le 3 mars 2017, a résumé l’état d’esprit général chez LR le 25 mai 2017 sur Europe 1 : « Je ne suis pas En Marche, mais j’ai envie que ça marche dans le pays. », en ajoutant : « Si Les Républicains n’ont pas de majorité, il faut qu’on soit constructifs. (…) Je voterai toutes les mesures proposées, d’où qu’elles viennent, si c’est des baisses de charges, de la fluidité dans le marché du travail… Tout ce qui ira dans le bon sens, il faudra voter pour. (…) Moi, je préférerai toujours mon pays à mon parti. ». Cela a le mérite de la clarté.

Entre le Premier Ministre Édouard Philippe, qui a introduit le principe du "compromis historique" (alliance entre gaullistes et socialistes), et le futur candidat à la présidence de LR Laurent Wauquiez, qui veut maintenir une opposition ferme au Président Emmanuel Macron, François Baroin hésite sur la ligne à tenir, celle qui ne ferait pas exploser Les Républicains et qui penserait avant tout à l’intérêt du pays : mener à bien les réformes indispensables pour redresser la France, quitte à ce qu’ils n’en aient pas la totale maîtrise…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (26 mai 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
François Baroin, Premier Ministre très très virtuel (mai 2017).
Programme LR-UDI pour les législatives présenté le 10 mai 2017 (à télécharger).
Enterrer la ligne Buisson (mai 2013).
Le petit-fils adoptif de Jacques Chirac (mars 2007).
Retour au gouvernement (mars 2010).
Colère à Bercy (juin 2011).
Roger Galley.

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10 réactions à cet article    


  • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 27 mai 2017 08:39

    À l’auteur :
    Au terme de votre article, que sait-on de ses compétences ?
    Un politicard... comme bien d’autres ! ! !


    • Ouallonsnous ? 27 mai 2017 22:40

      @Jean-Pierre Llabrés

      Qu’attendiez vous dont de la commission de Sylvain ? Une bouse reste une bouse et nous savons tous que son lieu d’aisance favori est Avox !


    • Ouallonsnous ? 27 mai 2017 22:43

      @Jean-Pierre Llabrés

      Qu’attendiez vous de la commission de Sylvain ?
      Une bouse est une bouse et chacun sait maintenant que son lieu d’aisance favori est Avox !


    • zygzornifle zygzornifle 27 mai 2017 08:49

      Comme en l’Alsace , il y a un Bas-roin et un Haut- roin .....


      • devphil devphil 27 mai 2017 09:07

        @zygzornifle

        Excellent ....

        J’aime bien votre commentaire plein d’humour et de jeu de mots

        Philippe


      • alain_àààé 27 mai 2017 13:41

        excellent article sur un jeunot prétentieux et comme dis Juppé un incompétent.Ce mot a du lui resté entre travers de la gorge venant d un premier ministre comme.JUPPE.JE Férais remarqué que lorsqu il était ministre du budjet il a eu son ministére qui s ést fais piraté par on ne sait qui mais dont ce minitre dis :s sont des brabouzes qui ont pendant 10 jours piraté son ministére : et il traite tout le monde politique de droite ou de gauche d amateur mais se verrait comme l as dis MACRON 1e ministre de n importe qu elle gouvrenment


        • vesjem vesjem 27 mai 2017 16:02

          baroin est le sosie de pierre arditi ; même voix, mêmes traits avec 25 ans de moins


          • Ouallonsnous ? 27 mai 2017 22:37

            @vesjem

            Pierre Arditi a une carrière honorable derrière lui, je pense que l’on ne peut et ne pourra jamais en dire autant du politicard Baroin !


          • vesjem vesjem 29 mai 2017 22:11

            @Ouallonsnous ?
            tous 2 ont bénéficié de complaisances


          • raymond 28 mai 2017 19:30

            Je crois cauchemarder, les elections c’est terminé hein ! Macron est président et Philippe premier, voilà, allez on passe à autre chose

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