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Démocratie : l’urne et l’aspirateur

 

DEMOCRATIE : l'urne et l'aspirateur.

 

Dans nos sociétés, la première "loi" qui s'installe spontanément, c'est la loi du plus fort. Avec comme instrument : l'aspirateur. Qui aspire la richesse en direction des coffres du plus fort. (NB. Ce qui constitue à la fois la raison d'être et la technique de travail de la profession de "financier" - au sens large du terme- ).

 

La démocratie, c'est un système qui permet à la multitude de décider. Son instrument c'est l'élection.

 

Le plus fort n'a pas intérêt à la démocratie. Qui lui enlève (ou pourrait lui enlever) la commande de l'aspirateur. Avec des conséquences désagréables pour ses revenus.

Mais, si un jour la démocratie est installée, une préoccupation ne peut qu'animer (et anime) le plus fort : faire en sorte que l'élection ne serve à rien (ou à pas grand' chose) pour la multitude.

Et que par l'élection, la multitude accepte le fonctionnement de l'aspirateur.

 

C'est ainsi que de deux séries de mesures ont été toujours été mises en oeuvre, dans le temps ou simultanément, pour arriver à ce résultat en apparence paradoxal. 

 

- Des techniques tirées de l'arithmétique, réservant le suffrage à ceux qui sont favorables au fonctionnement de l'aspirateur : suffrage censitaire, traité européen rejeté par le peuple puis adopté par la classe politique droite/gauche favorable, découpage des circonscriptions, loi électorale, bourrage des urnes, etc… (1)

NB. On ne parle pas de l'élimination physique de certains leaders contrariants (2).

 

- Des techniques de manipulation qui permettent d'obtenir de la multitude qu'elle vote par réflexe (émotionnel). Et non en rapport avec son ou ses intérêts matériels.

Il suffit de programmer le bon réflexe chez la population visée. Ce qui est encore plus facile quand celle-ci est laissée inculte ou sans information : paysans qui votent pour les notables si on a suscité la peur que les "rouges" ne leur interdisent d'aller prier à l'église ; ouvriers qui votent pour les représentants des financiers après que ces derniers (qui profitent de l'immigration, surtout si elle est clandestine) ont agité le spectre d'une déferlante bruyante, violente et mal odorante ; Chrétiens qui votent pour les mêmes après que leur aversion pour l'avortement ou le mariage gay a été alimentée ; partie des classes moyennes qui vote pour les employés de la Banque ou de la Trilatérale, parce que ces derniers ont pris l'étiquette "socialiste" et ont tenu le langage permissif qui plait à cette catégorie sociale ; électeurs que, au nom de la paix en Europe, on fait s'accrocher à la "financiarisation" de cet espace (qui pourrait fonctionner autrement , toujours dans la paix, mais selon d'autres règles au profit de plus de bénéficiaires) ; habitants d'une circonscription, qui votent tout à leur bonheur d'avoir obtenu des fleurs sur les trottoirs ; banlieusards parisiens ou électeurs africains qui votent pour celui a eu l'astuce de leur donner quelque chose en échange de leur vote. Ici : un billet de banque , là, une chaussure droite (puis, après l'élection, la chaussure gauche) . Etc … Etc …

 

Ensuite, il n'y a plus qu'à organiser le fonctionnement de l'aspirateur. Par l'installation aux commandes des propriétaires de l'aspirateur. Ou, plus subtilement, de gens dont la fidélité est acquise à ces derniers par différents moyens.

C'est indispensable, puisque ce sont ceux qui sont aux commandes des institutions de l'Etat qui établissent officiellement les règles obligatoires pour les citoyens. Et que la logique de l'aspirateur ne peut être transformée en contrainte pour les tiers que pour autant que la classe politique vote les lois et signe les décrets.

 

Cela se fait de manière très simple. Les propriétaires de l'aspirateur "envoient" les leurs sur les bancs des assemblées (3) , dans les rangs des ministres, ou dans les cabinets ministériels. En application de l'adage selon lequel on n'est pas mieux servi que par soi-même.

Mais pas trop, sous peine que la mécanique soit trop voyante. Pour le reste, il suffit que suffisamment d'hommes politiques "bien placés" soient convaincus de marcher au son de l'aspirateur (4) . Soit par la persuasion, notamment par voie de corruption, soit en favorisant les situations de conflits d'intérêts (4) (5).

Lesquels entraîneront à leur tour les autres (suffisamment pour obtenir la majorité, ce qui permettra de dire que les représentant ont adopté au nom de la nation ou du peuple). En jouant sur l'ignorance ou la tendance à se déterminer (comme les électeurs) sur des arguments et non sur les faits. En utilisant les techniques parlementaires (discipline de vote), en cultivant les réflexes de solidarité de parti ou en exploitant la crainte d'interruption de la carrière en cas "d'infidélité" ou de "trahison" .

 

Ce qu'il y a à mettre en place par les politiques convertis à la religion de l'aspirateur, est également simple.

C'est l'aspiration de l'argent. Selon la technique la plus enfantine qui soit : par le crédit. On prête (si possible ce qu'on n'a pas) , et on fait payer cette opération (par des taux d'intérêt). Cet argent aspirable se trouve en grande quantité dans la société. Chez les ménages, lorsqu'il s'endettent pour pouvoir acheter des biens de consommation ou de la nourriture (D'ailleurs, en prenant un peu d'argent à chaque pauvre, on gagne beaucoup). L'argent aspirable se trouve aussi dans les caisses de l'Etat, c'est à dire dans les porte monnaies des contribuables. Mais dans un cas : si l'Etat, via sa classe politique acquise à ce dessein, accepte de vivre selon la formule des prêts consentis par les mêmes financiers. Ce qui fait alors du contribuable, un client indirect des banques (6) .

 

Une fois que ces hommes politiques ont fait ce qu'il leur a été demandé de faire, tous deviennent mécaniquement obligés de faire fonctionner l'Etat selon la logique financière de l'aspirateur. Qui est d'une logique implacable. Et qui consiste notamment à faire trouver par les politiques (avec les argumentaires adéquats) l'argent permettant de rembourser la dette ou d'en contracter une nouvelle pour rembourser l'existante. Et faisant fonctionner l'aspirateur.

En prenant au passage des mesures (via telle "réforme de l'Etat", ou tel "plan d'ajustement structurel") qui intéressent les propriétaires de l'aspirateur. Lesquels tireront desdites mesures de nouvelles sources d'aspiration : suppression des services publics lesquels sont transférés aux financiers (avec transformation des usagers des services publics en "clients"), diminution de certaines dépenses (dépenses sociales pour la multitude -qui coûtent en charges sociales, taxes ou impôts - , mais non des dépenses de transfert d'argent vers les financiers- qui rapportent à ces derniers- ), augmentation sélective des impôts (en épargnant le plus possible les financiers et en ménageant à ces derniers des dispenses de paiement), autorisations données aux financiers à développer leurs affaires en réduisant ou supprimant les possibilités d'intervention et de contrôle de l'appareil étatique (suppression des frontières qui limitent territorialement la zone des affaires ; suppression des réglementations qui entravent matériellement la progression des finances ; paralysie des corps de contrôle ; …. ). Et ce, dans un contexte dans lequel, en manipulant le taux d'intérêt, on augmente la masse monétaire en circulation, on la rétrécit … bref, on fait ce qu'on veut en fonction du débit d'aspiration que l'on a programmé (6) (7) .

 

 

Ce qui fait que même si on ne subit pas la dictature (et ses atteintes grossières à certaines libertés) (1), on ne profite pas nécessairement de la "démocratie" (au moins telle qu'elle imaginée et décrite dans la théorie) et de certains droits et facultés qui y sont attachés (8).

 

 

Marcel MONIN

 

 

(1) v. les manuels traitant d'histoire constitutionnelle. Quand les droits de l'homme sont violés, les appels au renversement des régimes qui les bafouent sont parfois plus sonores et plus pressants là où l'aspirateur ne marche pas comme il faut. Les princes du golfe sont d'ailleurs plus rarement qualifiés de "dictateurs" que les chefs d'Etat qui veulent (ou auraient voulu) maitriser le système bancaire et réguler l'économie dans l'intérêt général.

(2) croiser les assassinats de certains chefs d'Etat avec leurs décisions ou projets dans le domaine monétaire ou économique. Notamment Lincoln, Kennedy, Kadhafi, … Qui font apparaître des coïncidences troublantes.

(3) v. la question à partir des notices biographiques des parlementaires sur les sites des assemblées parlementaires, à compléter notamment avec Wikipédia.

(4) Outre le fait que chacun peut en trouver une multitude, dans tous les pays du monde, on ne saurait dresser une liste exhaustive ou mettre quelques personnes en lumière. Car l'objet de ces lignes n'est pas de dénoncer qui que ce soit. Et n'est d'ailleurs pas de prendre position sur ces questions d'un point de vue" moral", de dénoncer qui que ce soit, ou de faire allégeance à un camp ou un un autre.

On verra sur internet que des "politiciens" de "droite" comme de "gauche" sont membres de mêmes organismes (groupe Bilderberg, Trilatérale, etc… : v. sur google) , que des salariés ou d'anciens salariés de banques se sont retrouvés avec des fonctions gouvernementales importantes ou dans les cabinets de ces derniers (v. sur internet entre autres : "personnalités politiques de Goldman Sachs" ; "Rotschild, la politique et les affaires" ; "la loi de 1973 sur la Banque de France" ; "un banquier de Rotschild au cabinet de François Hollande" ; "ces économistes qui travaillent pour Hollande" , etc ….) , que des professeurs d'économie qui sont membres de cercles de pensée dans lesquels on retrouve des personnes (liées entre elles par une même pensée) qui conseillent les gouvernants, et émargent chez des banquiers ou chez d'autres financiers (v. sur internet : "des économistes à gage sur la sellette", etc…) Voir de manière générale sur internet la carrière (partiellement accomplie chez des financiers, ou, comme conseils, avec ces derniers comme clients) de personnes qui ont été ministres, parlementaires ou hauts fonctionnaires.

(5). Qui tombent pas forcément (et pour cause) sous le coup de la loi pénale.

(6) v. les innombrables études sur la réserve fédérale américaine (FED), la loi de 1973 (dite Pompidou ou Rotschild) sur la Banque de France, et sur les mécanismes de "l'argent-dette". Les contribuables devenus clients obligés des banques ("grâce à" leurs dirigeants politiques), versent à ces dernières un peu plus chaque année ; en ce moment en France env. 60 milliards pour les seuls intérêts d'une année.

(7) Ce qui fait dire à certains que la situation ne peut plus durer, et qu'un jour des forces se lèveront pour mettre un terme au fonctionnement de la mécanique. C'est une possibilité. Il y en a une autre qui nous paraît aussi vraisemblable si le personnel politique, faute d'installation des verrous dont il est question dans la note 7, ne peut pas se ressaisir : Un bon et énorme "coup" spéculatif, qui enrichisse certains et provoque un cataclysme humain. Ce qui ferait d'une pierre deux coups. En permettant de "remettre les compteurs à zéro" dans l'oubli général des responsabilités. Et en lançant, grâce à l'intervention de l'Etat pour mettre de l'ordre dans ce qui était devenu aberrant donc dangereux, un nouveau cycle ouvrant aux aspirateurs l'opportunité de recommencer leur travail d'aspiration. Hypothèse du coup spéculatif non invraisemblable quand on sait comment la crise de 1929 a été provoquée (v. les nombreuses analyses). Bon coup qui peut pousser à la guerre, laquelle est également propice au fonctionnellement de l'aspirateur comme à la ferveur populaire autour des chefs.

(8) Il reste à trouver les moyens d'améliorer le fonctionnement de la "démocratie", qui permette que l'intérêt général soit assuré, dans le respect de la liberté.

La mise en place d'une société qui serait idéale, fonctionnant avec des Hommes abstraits, est au regard de l'histoire, un rêve totalement irréaliste. Parce que les êtres humains sont ce qu'ils sont. Et que nul ne parviendra à leur enlever l'envie et le besoin de s'enrichir (comme d'ailleurs celui de croire et de se livrer à des rituels autour de sa croyance). Les marxistes qui ont donné une explication cohérente et vraisemblable du fonctionnement de la société, sont allés dans le mur quand ils prétendu trouver le remède dans la mise en place d'une société communiste, qui a nié ces constances. Et qui d'ailleurs a été asphyxiée partiellement par le jeu de l'aspirateur extérieur.

L'espoir que le développement de l'éducation, celui que la diffusion de la connaissance engendreront nécessairement d'autres comportements, nous paraissent également voué à engendrer des déceptions. Même s'il est probable, que des gens instruits des faits, sont moins facilement manipulables. Mais les êtres humains sont ainsi faits (parce que ce ne sont pas des machines qui tirent des conséquences mécaniques de données), qu'ils se déterminent à partir de leurs sentiments. Et qu'il suffit de déclencher ce "ressenti" pour priver un individu de pouvoir se déterminer de manière rationnelle, même conformément à ses propres intérêts.

Au lieu de partir de la société, il faut partir de l'être humain. Au lieu de commencer par le droit, il faut commencer par la psychologie. Au lieu de concevoir des système, il faut commencer par observer les pratiques. Quand on a interdit les virements bancaires pour le financement des carrières des hommes politiques, l'argent a circulé dans des valises. (Comme en Afrique, au lieu de commencer par dire ce qu'il faut faire, il vaudrait mieux commencer par faire de l'ethnologie pour voir ce qui est faisable).

De manière à ce que l'on trouve les verrous qui, tout en permettant aux individus de s'enrichir, rendent difficile de le faire d'une manière telle que les autres en souffriront.

Le premier verrou, c'est d'empêcher l'aspirateur de fonctionner. Donc de restituer à l'Etat ses pouvoirs régaliens en matière d'émission de la monnaie et de contrôle du crédit (v. notre idée d'un traité sur la séparation du pouvoir)

Le deuxième, c'est d'assurer l'indépendance des gouvernants par rapport à toute force ou tout pouvoir (financier, économique -et religieux-) agissant à des fins particulières. Dont ils peuvent être à un moment quelconque (avoir été ou devenir) les agents. Avec ce que ça implique nécessairement sur l'oubli de l'intérêt général.

Il faut à l'évidence allonger la liste des inéligibilités et des incompatibilités. Faire de l'élu un représentant de l'intérêt général qui ne soit plus un professionnel et dont la responsabilité politique doit être mise en cause par les électeurs à tout moment s'il s'écarte de ses obligations (le caractère représentatif du mandat n'implique ni exige l'irresponsabilité durant l'intégralité du mandat) . Etendre dans le temps la règle de non cumul pour les élus, ministres et agents publics. Rendre nul tout ce qui a été acquis dans une situation de conflit d'intérêt (v. notre étude : "le rôle des juges dans le conflit d'intérêts"). C'est en tous cas ce qui vient à l'idée lorsqu'on observe les errements contemporains les plus criants.

Ce n'est probablement pas tout, ce n'est certainement pas définitif. Mais ce serait sans doute un minimum à expérimenter.

Pour que le mot "démocratie" ait un contenu un peu plus conforme à ce qu'on en dit et voudrait y voir.

 

MMM

 

(19 mars 2013)

 


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7 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 29 mai 2017 17:51

    ça aspire l’urne et ensuite ça aspire le pognon .....


    • La mouche du coche La mouche du coche 29 mai 2017 21:23

      L’auteur « La démocratie, c’est un système qui permet à la multitude de décider. Son instrument c’est l’élection. » smiley smiley smiley

      .
      L’auteur n’a visiblement pas la moindre idée de ce qu’est la démocratie. Il devrait acheter un abonnement à internet et se renseigner parce que là, son article est juste pathétique.

    • Sozenz 29 mai 2017 19:26

      Parce que les êtres humains sont ce qu’ils sont. Et que nul ne parviendra à leur enlever l’envie et le besoin de s’enrichir

      n’ y a t il pas a garder l espoir dans la possibilité de trouver sur terre des êtres avec des caractéristiques nobles ou qui sont dans une recherche incessante de cette noblesse .

      . Même s’il est probable, que des gens instruits des faits, sont moins facilement manipulables.
      l homme instruit n est pas à l abri de la manipulation . il existe des personnes qui acceptent volontairement d être « manipulées » pour obtenir certains privilèges .de plus certaines manipulations sont suffisamment subtiles qu un homme instruit pourrait se croire à l abri de manipulation et son ego ne lui fasse pas voir certains aspects que d autres pourraient contourner par leur intuition ou instinct . .

      Faire de l’élu un représentant de l’intérêt général qui ne soit plus un professionnel
      et pourquoi pas ? ce n est pas une tare que d être formé à un titre ; les princes etainet bien formés pour gouverner leur pays quand le temps d’ être roi leur serait donné .

      Étendre dans le temps la règle de non cumul pour les élus, ministres et agents publics.
      là encore une règle qui ne garantit en rien le bon fonctionnement des choses .

      Rendre nul tout ce qui a été acquis dans une situation de conflit d’intérêt
      Tout pourrait être discutable en conflits d intérêts .

      Nous ne formons pas les personnes à la grandeur d âme , mais à l ambition ...
      Nous ne pouvons pas relever beaucoup d hommes de valeurs sur cette base .
      c est donc sur l âme des personnes qu ’ il faut s appuyer et non sur les aspects formels .


      • Francis, agnotologue JL 30 mai 2017 09:36

        Excellent article : rien à redire.

         
        mais je vais quand même copier-coller ici ce que je viens de poster ailleurs :
         
        Ce matin François Baroin disait : « l’abstention n’est pas une option. » Il aurait dû ajouter : parole de politicien. 
         
        Les électeurs qui s’abstiennent sont aux politiciens ce que les clients avertis sont aux commerçants : des proies qui leur échappent. 
         
        Les politiciens ont un besoin vital de culpabiliser les abstentionnistes. 
         
        Moi je dis : choisir à pile ou face c’est se faire complice de crime contre la démocratie, puisque c’est entériner le non choix qui nous est imposé. Il faut dénoncer le vote utile et valoriser le vote blanc et l’abstention, seuls moyens d’assainir la politique.

        • Sozenz 30 mai 2017 14:43

          @JL
          Ce matin François Baroin disait : « l’abstention n’est pas une option. »

          A quoi on pourrait rajouter ; « non c est un devoir . le devoir de toute personne consciente des dangers d un vote .. »

          .


        • Francis, agnotologue JL 31 mai 2017 08:23

          @Sozenz
           

          en matière de vote, les politiciens sont comme ces boutiquiers chez qui vous avez le droit d’acheter ce que vous voulez mais tiennent pour des voleurs ceux qui sortent sans avoir rien acheté.

        • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 30 mai 2017 12:20

          Vous écrivez :

          La démocratie, c’est un système qui permet à la multitude de décider. Son instrument c’est l’élection.

          Non, bien au contraire ! Elire, c’est renoncer à sa souveraineté. Renoncer à la démocratie. La démocratie est le pouvoir du peuple. On ne possède pas le pouvoir quand on le donne à une minorité. Lorsqu’on n’a ni le pouvoir de proposer les lois, ni celui de les amender, ni celui de les voter, on est à l’opposé de la démocratie. L’élection est l’antithèse de la démocratie.

          Cela a déjà été écrit bien souvent, ici et ailleurs. Mais tant que nous lirons cette contrevérité qui sert les intérêts de l’oligarchie, nous serons obligés de continuer à rappeler ces choses élémentaires mais ô combien importantes.

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