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Accueil du site > Tribune Libre > Les luttes féminines – question du nous, Estelle Ferrarese

Les luttes féminines – question du nous, Estelle Ferrarese

Conférence claire et instructive d’Estelle Ferrarese, professeure de philosophie morale et politique à l’université de Picardie Jules Verne sur la question de l’émancipation des femmes, dispensée le 6 avril 2017 à la Maison Européenne des Sciences de l’Homme et de la Société.

 

Etre le commandant solide ; seul maître à bord de sa personne. Pourquoi ce type de gouvernement s’observe-t-il si peu chez les femmes ? interroge la philosophe Estelle Ferrarese. Pourquoi sont-elles si peu mises en avant ? Pourquoi ne se sont-elles pas construites d’histoire telle celle des ouvriers, par exemple ?

 

Simone de Beauvoir, dans le Deuxième sexe, offre des éléments de réponses :

 

Les femmes ne se pensent pas en tant que sujet, c’est-à-dire seules, en opposition à l’autre mais se vivent avec l’autre. Ce positionnement solidaire n’est pas sans conséquence. Etre partie seconde d’une entité première : le mari, l’enfant, le père, le frère, interdit de hisser haut les couleurs personnelles.

Se suffire aux autres contredit toute possibilité de poser un « Je » fort et singulier.

 

Marseille - Photo Virginie - 

Le chêne parlant avril 2016 - Montée des Accoules

 

La présence invisible devient une normalité.  Pire, la prévenance, un dû.

Qui se rappelle derrière la grand-voile des enfants délaissés de la DDASS, l’effacement d’une femme s’oubliant au chevet des autres ? Entourant l’abandon d’un sourire. Enveloppant les manques, non de bons sentiments, mais d’actes solides, de réponses visibles, de solidarités concrètes ?

Qui se souvient de cette présence franche et affirmée, parfois sèche quand la situation l’exigeait, souvent maternelle et affectueuse quand la confiance s’était installée ? Qui loue encore les mérites d’une embarcation anonyme, tout à la fois gouvernail et passerelle, canoë et bouée, en tout cas, toujours prévenante et effacée.

 

A la vie masculine d’exténué-à-vouloir-gagner, la femme oppose une vie d’exténuée-à-vouloir-donner.

Une implication pleine et entière, dénuée de bannière personnelle, souvent invisible et solitaire. Dénuée de récompenses.

 

Cet état de non revendication – en effet – est clairement repérable dans l’Histoire où l’on peine à trouver des femmes voulant briguer le pouvoir pour elles-mêmes. Pensons aux figures scientifiques – Véra Rubin, Ada Lovelace, Jocelyn Bell. De brillants esprits ayant cherché sans éclat, ayant trouvé sans médaille. La persévérance n’est pas toujours avantageuse aux femmes. 

 

Par intérêt de caste plus que de genre, Germaine de Staël ayant intégré cette position seconde des femmes, tenta de sauver la tête de Marie Antoinette [1] à l’aide d’arguments de ce type. Selon le principe du : Qui veut minorer la liberté, lui colle une dépendance, cette dernière insista sur la qualité d’épouse du Roi. Invoquant les vertus cardinales de tout bon sujet féminin, à savoir l’identité générique de base suivante : d’abord être fille, peut-être sœur, ensuite, être femme et mieux, mère.

Arguant, également, du fait de ne pas accorder à un individu femelle une quelconque importance historique. 

 

Marseille - 

Photo Virginie Le Chêne parlant - 

rue des Accoules - avril 2016

 

A côté de cette entreprise, rappelons-le, davantage commandée par une hiérarchie héréditaire qu’une appartenance de sexe, un autre fait sociologique s’esquisse, celui de la non-solidarité des femmes envers les spécimens de leur genre. Germaine de Staël, selon Enzo Caramaschi, plaidait pour la femme de génie sans espoir de recevoir un jour aucune solidarité féminine… Du vécu, sans doute ... Au reste, l’épistolière n’appréciait pas plus que cela l’esprit princier de la reine, l’autre le lui rendant bien. 

 

L’absence de « nous » féminin ne date donc pas d’hier.

Les femmes, pointe Simone de Beauvoir [2], sont séparées des autres femmes. Aussi, dispersées géographiquement et psychologiquement, ces dernières ne se sont pas forgées de passé commun. En conséquence, les solidarités de travail, les communautés d’intérêt se sont avérées impossibles.

 

 

Marseille -

photo Virginie Le Chêne parlant - 

rue du petit puits - avril 2016 

 

Cela, n’impose-t-il donc pas l’apposition / l’opposition féroce d’un « Nous » ?

La féministe bell hooks a cherché à décrypter, à analyser les forces de dominations sociales cachées derrière le phénomène d’atomisation des femmes.

L’intellectuelle engagée repense la Sororité sous l’angle d’une solidarité politique, d’un engagement réciproque dans la lutte, refusant tout esprit victimaire, rejetant l’idée d’une fraternité fondée sur le socle d’une souffrance partagée, [3] la sororité de bell hooks est une solidarité politique : de combat. Il s’agit d’affronter les désaccords, "de ne pas avoir peur du conflit, de rompre avec une mentalité colonisée". 

 

« Arracher sa capacité à modifier l’état du monde. », c’est d’abord comprendre les forces de domination en jeu. Cela passe par l’Intersectionnalité : soit l’étude fine des différents axes pouvant expliquer cet état d’infériorité sociale – voire d’infirmité, peut-on même avancer. Encore s’agit-il de questionner toutes les responsabilités, y compris – bien entendu – celle de l’exploitation des femmes par les femmes.

C’est également poser des mots sur des actes. En effet, développe Estelle Ferrarese, penser le phénomène du « Harcèlement sexuel », par exemple, c’est condamner la voix rapide de l’infamie, barrer les autoroutes des abjections faciles. Lesquelles, trop souvent, donnent droit de passage à l’acte répréhensible, accusent la victime - embouteillée de honte - de provocation insidieuse, et accréditent sans vergogne les raccourcis de type : « Bien fait pour elle, elle l’a bien mérité ». 

 

Etre acteur de l’émancipation (L’émancipation, rappelons-le, c’est le gain « d’une force de contrôle réflexif. Le contrôle des forces qui affectent les vies. ») nécessite de « se rendre maître des forces qui nous agissent ».

 

Par la lutte – par l’expérience collective - le sujet peut acquérir une texture politique, se former, se transformer, devenir le symbole de quelque chose de supérieur à lui.

 

            Acquérir une identité, enfin.

 

 

 

Merci à Estelle Ferrarese de son aimable accord ainsi que de celui de Madame Martine Benoit, directrice de la MESHS.

 

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Quelques traversées salutaires en terre d'évasion... 

 

Qui se souvient d’Alice Guy ?

00 films...

Créatrice du film de fiction.

 

 

__________________

 

13 femmes méconnues qui ont fait avancer la science.

 

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France Culture : La compagnie des auteurs.

 

 

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Notes :

 

[1] Mme de Staël et Marie-Antoinette : deux femmes en politique, Monique Cottret

http://books.openedition.org/pupo/2903?lang=fr

[2] Estelle Ferrarese, conférence.

[3] Estelle Ferrarese, bell hooks et le politique. La lutte, la souffrance et l’amour, Cairn, 2012, n° 52 « sur une sympathie réciproque née de la souffrance partagée. »

https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2012-1-page-219.htm


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57 réactions à cet article    


  • Sergio Sergio 2 juin 2017 10:49

    Bonjour Virginie


    A la vie masculine d’exténué-à-vouloir-gagner, la femme oppose une vie d’exténuée-à-vouloir-donner.

    S’évertuer toute sa vie à donner ce que l’on a ou ce que l’on pas, frustre probablement celui qui s’exténuera-à-vouloir-gagner, et qui dira avec exaltation que : 

    ’ Le pouvoir ne se donne pas, il se prend ! ’

    C’est une pirouette car nous sommes en manque de tout !

    Bien à vous



    • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 18:13

       smiley Quelle haine mes amis ! Quelle haine masculinophobe ! smiley Qui peut avoir envie de faire l’amour à des femmes pareilles ? Grande doit être la misère de leur vie. Ayons de la compassion pour ces pauvres filles, qu’on appelait autrefois des catherinettes. smiley


    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 2 juin 2017 19:40

      @Sergio

      Cher Sergio, les femmes veulent-elles le pouvoir ? Rien n’est moins sûr.Ceci est dit dans l’article : « Cet état de non revendication – en effet – est clairement repérable dans l’Histoire où l’on peine à trouver des femmes voulant briguer le pouvoir pour elles-mêmes.  ». 

      Le pouvoir est un piège dont il faut s’éloigner.

      Merci de votre message. Belle soirée 

    • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 2 juin 2017 19:42

      @La mouche du coche

      Chèr(e) Mouche, en quoi voyez-vous de la haine ?
      Votre avis m’intéresse.

      Belle soirée.

    • La mouche du coche La mouche du coche 2 juin 2017 20:51

      @Virginie Le Chêne Parlant
      .

      Vous vous êtes levée un matin et vous êtes dis, je vais bavé un article contre les hommes. smiley
      Si vous ne vous rendez pas compte de votre haine que nous voyons tous, c’est grave. Si vous étiez une vraie femme vous nous auriez fait plutôt un article sur votre amour des hommes et la meilleure manière de leur faire une pipe plutôt que cet article misandre qui vous déshonore. 

    • mmbbb 3 juin 2017 12:03

      @Virginie Le Chêne Parlant je vous admire vous avez réussi a interdire l usage du joli mot « Mademoiselle » et vous vous n’etes pas offusquée l année derniere du port du burkini . Les gauchiasses tel Chalot de ce media, qui ont lutte de toute leur energie afin que la femme occidentale se libere du joug de la morale catholique, cette meme guauchiasserie tel ce meme Chalot se pissant dessus de jouissance lorsque le conseil d etat annula l arrêté municipal contre le port du burkini ? cette semaine une femme feministe ayant la géniale idee d elargir les troittoirs a Paris pour lutter contre l harcelement dans la rue Elle oublie cette femme que ces gentils « sauvageons » dont on ne donne pas l origine afin de ne stigmatiser ces personnes la ( elles pourraient demander une assistance pyschologique ) qu ils ont des jambes non . J ai un tres grands respects du combat actuel de la feministe moderne Je conçois qu elle a nouveau un penchant devant le male oriental tant le male occidental est devenu « trans » mute . Je ne me leverai pas pour defendre cette democartie Et dehors cette hasbeen D Elisabeth Badinter qui ose ecrire un arricle dans le Point ou les filles sont si bien accueillies. dans certins quartiers Moi je vis a l occidental egoistement et indifferent mais je ne pleurerai certainement pas sur l avenir de ce pays et de vos enfants .
       


    • Alice Alice 4 juin 2017 15:36

      @mmbbb

      Je vous fait la même réponse qu’à alain_àààé plus bas (2 juin 13:45)

       

      Il y a plusieurs sortes de féministes. Il ne faut pas les mettre toutes dans le même sac, pas plus que « les femmes » en général. (suite : http://www.agoravox.fr/commentaire4929615)

       

      Ces fausses féministes... (suite : http://www.agoravox.fr/commentaire4929617)


    • La mouche du coche La mouche du coche 5 juin 2017 13:43

      @Luca Brasi
      .

      Exact. smiley Il vous appartient maintenant de me prouver que j’ai tort. Bonne chance. smiley

    • La mouche du coche La mouche du coche 5 juin 2017 18:06

      @Luca Brasi
      Mais j’explique partout pourquoi le darwinisme, l’athéisme, les américains sur la lune sont des escroqueries, et personne ne me réfute mes arguments. smiley


    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 2 juin 2017 11:44

      Mince, je pensais que vous alliez parler de catch féminin dans la boue ou un truc comme ça, je suis déçu ^^


      • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 3 juin 2017 15:37

        @bouffon(s) du roi

        Vous pourrez toujours vous jeter sur les écrits de Roland Barthes concernant le catch... Masculin, c’est à craindre… 

        J


      • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 4 juin 2017 12:44

        @Virginie Le Chêne Parlant

        ah oui, mais finalement c’est pas tant à craindre que ça, c’est juste une autre version des mythes ^^


      • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 2 juin 2017 12:04

        La revendication sur le harcèlement est une plaisanterie puisque les féministes le nient dans les endroits où il a lieu, par exemple à la Chapelle-Pajol. Faut-il rappeler les viols massifs de Cologne dont la dimension a également été niée ?

        En réalité, ce mouvement ne procède d’aucune réflexion mais seulement de l’instinct qui fait ressentir la fin proche de la civilisation occidentale. C’est un mouvement destiné à la hâter, c’est-à-dire une forme de suicide.


        • alain_àààé 2 juin 2017 13:45

          article a peu pret correcte.mais oui sont nos feministes qui comme l auteur essaye de nous le décrire a part LUxembourg et LOUISE MICHEL ou sont les féministes Madame.on ne vous a pas bien entendu dans l affaire DSK ou vous n avez pas descendu dans la rue pour protéger cette noire américaine.on pourrait aussi parlé du on soutient des feministes lors des harcellements faites par des députés h envers leurs collégues féministes.


          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 2 juin 2017 20:06

            @alain_àààé

            Ceci, cher ami de la culture, est un compte-rendu – arrangé sauce le Chêne parlant, certes - d’un mouvement intéressant.

            Ne confondons pas l’auteur - moi-même - en l’occurrence, la conférencière - Estelle Ferrarese - et la pensée développée par le mouvement féministe. 

            En tant qu’enseignants nous rencontrons souvent le problème. Nos cours ne sont pas le reflet de nos pensées mais l’analyse d’une culture.

             

            En outre, comme dit plus haut, ce passage par la lutte ne semble pas la meilleure voie. Mais peut-être me trompe-je. Les acquis sociaux ont été arrachés à la force de la lutte.

             

            Belle soirée.


          • Alice Alice 4 juin 2017 12:21

            @alain_àààé

            Il y a plusieurs sortes de féministes. Il ne faut pas les mettre toutes dans le même sac, pas plus que « les femmes » en général.

             

            Celles qui sont le plus mises en avant par les médias dominants et les politiciens au pouvoir (des hommes !) sont avant tout des politiciennes qui utilisent le féminisme pour leur carrière politique.

             

            En effet, il existe un féminisme politique comme il existe une écologie politique : des gens qui s’appuient sur une cause légitime, la détournent de son sens pour leur carrière personnelle et celle de leur parti.


          • Alice Alice 4 juin 2017 12:24

            Ces fausses féministes s’excitent sur des histoires d’hommes qui rechignent à faire la vaisselle ou le ménage ou parlent pour faire bien des salaires inférieurs des femmes faisant le même travail que les hommes mais n’agissent pas.

             

            Ces fausses féministes prétendent défendre « les femmes » mais cherchent des excuses aux violeurs de Cologne (en fait partout en Europe maintenant et en permanence), approuvent l’obligation du voile, soutiennent celles qui veulent imposer le burkini sur les plages, se mettent du côté des types de « certains quartiers » qui insultent voire agressent les femmes non voilées ou en jupe ou en robe, excusent les types qui prétendent « tenir leur rue » en interdisant les trottoirs et les cafés aux femmes, toutes choses extrêmement graves.


          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 12:40

            @Alice

            Chère Alice, 


            Un grand merci à vous. A propos du voile, une émission passionnante, signée une fois encore... France Culture. 
            Que je ne retrouve pas, toutes mes excuses.. Cette dernière évoquait des passages du coran, sans équivoque possible quant au port du voile. 

            Pour le reste, soyons nous. 

          • sweach 2 juin 2017 16:13

            Les femmes sont libérées


            Elles ne sont plus mères
            Elles ne sont plus mariées
            Elles ne sont plus femmes au foyés, ni ménagère, ni fatale, ni object, ni soumise, ...

            Bref elles sont libre, mais sont-elles plus heureuse ?

            • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 2 juin 2017 20:11

              @sweach


              Pour répondre à tous. Les femmes portent également une responsabilité dans le phénomène de domination. 



            • PiXels PiXels 2 juin 2017 20:32

              @Virginie Le Chêne Parlant
              .

              « Les femmes portent également une responsabilité dans le phénomène de domination. »

              Ignoreriez-vous que ce sont LES FEMMES qui ont TOUJOURS dominé (le monde en général et les hommes en particulier !) ??? smiley 

            • Le Gaïagénaire 3 juin 2017 15:34

              @PiXels 2 juin 20:32


              Ajoutons par soucis de reconnaissance : « sans jamais en prendre la responsabilité »


            • sweach 6 juin 2017 09:34

              @Virginie Le Chêne Parlant

              Sans partir dans des délires sociologiques, il y a des différences physiques et biologique entre un homme et une femme, les hommes sont généralement plus grand, plus lourd, plus fort et ils ne subissent, ni n’ont l’obligation de la grossesse pour procréer.

              Notre société est parti de ces faits, pour créer tout les « codes » et les « rôles » qui régissent les couples et la procréation, la religion étant en première ligne pour éditer cela.

              Aujourd’hui les femmes veulent détruire tout ces codes et ces rôles que notre société à mit des siècle à établir, jusqu’à remettre même en question les différences physiques homme femme, (remise en question voué à l’échec.)

              Je pense que nous sommes dans une période transitoire de notre évolution, car tout ces mécanismes féministe diminue considérablement nos taux de natalité et par voix de sélection naturel ils sont voué à disparaître avec le temps.

              Personnellement je pense que les femmes ont beaucoup gagné mais elles ont aussi beaucoup perdu, nous avons détruit beaucoup de chose sans rien reconstruire à la place.
              Et il ne faut pas oublier que l’un des buts dans la vie c’est la quête du bonheur.

            • JC_Lavau JC_Lavau 3 juin 2017 10:48

              Sous déguisement victimaire, elles sont toujours plus absolutistes et autoritaristes.


              • Larry Bird Armand Simon 4 juin 2017 01:48

                @ l’auteur 

                Dans la nature, ce sont souvent les mâles qui portent les couleurs les plus vives et les attributs les plus proéminents. Cornes, défenses, plumages, et autres musculatures, si ces attributs sont parfois utiles pour se défendre contre les prédateurs, ou pour la chasse, ils servent aussi beaucoup en général à la confrontation entre les mâles pour gagner leur droit à se reproduire. Pendant ce temps, les femelles, souvent moins remuantes, et goûtant en général à une sérénité toute autre à ce niveau, verront par contre leur quotidien se compliquer énormément au moment de donner la vie, et surtout de la protéger, puis de l’éduquer. Cette période sera d’ailleurs plus ou moins compliquée pour elles en fonction des us et coutumes de chaque espèces...


                C’est autour de ces bases primitives, concrètes et nécessaires que les choses se sont agencées ainsi chez l’être humain, y compris durant des temps encore pas si lointains.


                Il me semble que les observations que vous posez sont assez exactes, mais les raisons et le sens sont liés à l’évolution et à des mécanismes très saints à la base. Se réveiller soudain comme des amnésiques (les féministes), en accusant la seule gente masculine de tous les maux est d’une indigence sans nom.


                Avez vous déjà pensé au fait qu’avant le travail des femmes, seulement la moitié de la population était soumise à l’impôt ? Savez vous que ce sont les bourgeoises, largement appuyées par les pouvoirs de l’argent -entre autres leurs époux- qui ont lancée et promue cette grande tartuferie idéologique ? Savent elles que bien plus que le genre, c’est d’abord le niveau social qui conditionne le quotidien de chacun ? Les bourgeoises, elles, ont des nourrices attentionnées et disponibles à toutes heures, de grandes automobiles, de bonnes écoles pour instruire à leur place leurs enfants, les moyens nécessaires à tout besoin médical ou vestimentaire. Matériellement en état de répondre à toute forme d’urgence, elles prennent en plus des vacances dans des lieux exotiques plusieurs fois par ans. Ce n’est pas toujours dans des circonstances aussi moelleuses et idylliques que survit de nos jours la femme moderne moyenne soit-disant libre et émancipée...


                • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 12:04

                  @Armand Simon

                  Juste, 

                  Une réponse très intéressante est celle de Dorian Astor (Vidéo en cours de chargement, toutes mes excuses pour un son assez médiocre dû au nombre de visiteurs lors du salon du livre de Paris. Cela reste néanmoins écoutable car le bruit de fond est continu.). Ce dernier évoque l’autonomie individuelle, soit la possibilité de se gouverner soi-même. Il n’est pas sûr que beaucoup de femmes aient cette chance dans le monde (vidéo mise en second lien). Le philosophe évoque également l’importance des liens entre le champ du politique et celui du citoyen. 

                   

                  https://www.youtube.com/watch?v=Gn5Xml2fXwo&feature=youtu.be

                   

                  Droits des femmes :

                  https://www.youtube.com/watch?v=TlnRfxuQXDs&t=1s


                • Larry Bird Armand Simon 5 juin 2017 22:33

                  @Virginie Le Chêne Parlant

                  L’autonomie individuelle. C’est bon ça. L’anarchisme en fait, littéralement, si on lui soustrait les ombres fantomatiques qui lui sont habituellement accolées. Je suis un soutien total à une recherche de liberté individuelle maximum, tant que la liberté de l’un s’arrête où débute celle de l’autre. Je suis pour que chacun puisse décider en toute liberté de ce qu’il veut être et faire dans sa vie sans aucune distinction de genre, d’origine ou de statut. Dans le même temps, la chose la plus importante pour nous tous est la communauté dans son ensemble, car sans cela nous ne sommes rien, et ne serions rien. Il importe de préserver cela un maximum, car c’est elle qui garantie en dernier recours la possibilité de protéger ces mêmes libertés individuelles.

                  Je vais avoir du mal à l’écouter 40 minutes. C’est très vrai que le monde nous pousse vers l’insensibilité, à la fois idéologiquement et par la force des choses. Les causes concrètes sont d’abord politiques et économiques, et la philosophie ne peut faire que constater les dégâts. Si tout le monde comprenait que c’est tout simplement parce qu’on laisse des sociopathes nous diriger, on arrêterait peut être de faire des circonvolutions inutiles. Le combat féministe, tous degrés confondus, ne vaudra plus grand chose le jour ou nous serons tous devenus les esclaves écervelés et asservis du système de domination capitaliste.

                  Je suis en revanche un grand fan du dessous des cartes. L’amplitude de toutes ces inégalités sont d’abord liées au fait géographique et culturel, les libertés des femmes y sont oppressés d’abord en fonction de ce que sont les communautés elles-mêmes. Ce sont des vases communicants, évidemment. Il ne faut pas pousser vers le haut les libertés des femmes, il faut élever depuis le haut les libertés de tous, cela poussera naturellement les libertés des femmes vers le haut, sans aucune tension, sans aucun ressentiment, sans aucun quota, et surtout sans annihiler les quelques différences vitales qui nous caractérisent. Quand un homme bat une femme parce qu’il est pourvu de davantage de force, c’est qu’il est une ordure, mais tout ce qui suit, en terme de justice et de prévention, de conscience générale du problème, dépendra du contexte sociologique et légal local. Il existe en occident des femmes championnes de boxe ou d’arts martiaux qui pourraient battre de nombreux hommes. On fait quoi le jour ou l’une d’elle tabasse sans raison un pauvre homme sans défense ? On crée un mouvement de protection de l’homme ou on s’appuie tout simplement sur une loi qui protège tout un chacun sans disctinction ?


                • Francis, agnotologue JL 4 juin 2017 07:49

                  @Virginie Le Chêne Parlant, 

                   
                  à votre avis, qui d’Emmanuel Macron ou de Brigitte Trogneux porte la culotte ?
                   
                  Pourquoi Macron est-il si méfiant vis-à-vis de la Presse ? C’est parce qu’il dérape souvent, en témoigne sa dernière blague plus que douteuse : « Le kwassa-kwassa pêche peu, il amène du Comorien »
                   
                  Si son épouse avait été près de lui, pensez-vous qu’il se serait livré à cette plaisanterie de potache ?
                   


                  • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 12:15

                    @JL


                    Une chose est sûre, les remarques inqualifiables concernant la différence d’âge montrent bien le chemin qu’il reste à parcourir.
                    Les rumeurs d’homosexualité en étant l’effet collatéral le plus abject. Idées sous-tendues : Le mariage avec une personne plus âgée est forcément factice. Une femme de cet âge ne peut provoquer de désir... Etc.
                    On imagine mal une rumeur fonctionner avec pareil succès si Madame Macron avait été mannequin de 10 ans la cadette du président. 



                  • sweach 6 juin 2017 18:17

                    @Virginie Le Chêne Parlant

                    Aller je vais juste répondre à cette remarque sur l’age et expliquer pourquoi ce rapport nous préoccupe au niveau morale.

                    Biologiquement parlant un homme ne peut procréer avec une femme ménopausé, (c’est juste un fait.) donc au niveau de la biologie rien n’oblige un homme à rester avec une partenaire qui ne peut lui donner de descendant, ce comportement étant réprimé par la sélection naturel.
                    Vous pouvez noter que ce n’est pas pareil si c’est la femme qui est plus jeune.

                    Il me parait donc logique que des comportements voué à la stérilité subissent encore des pressions de la part de notre société.

                    Certain ne réalisent pas que nous avons besoin de limite « morale » sinon des comportements bien plus préjudiciable seraient mit en avant au nom d’une pseudo tolérance.

                  • legrind legrind 4 juin 2017 08:41

                    Ouais... Concrètement j’ai vu une campagne d’affichage contre l’excision (mutilation génitale des petites filles ) en France, je vois de plus en plus de gamines voilées, d’ailleurs dans les quartiers les femmes non musulmanes s’habillent« pudiquement », comme avec des sacs, pour ne pas « choquer ». Mais tout cela est trop vulgaire pour nos féministes qui ont d’autres combats comme décrypter, à analyser les forces de dominations sociales cachées derrière le phénomène d’atomisation des femmes.


                    • Alice Alice 4 juin 2017 12:38

                      @legrind

                      Je vous fait la même réponse qu’à alain_àààé plus haut (2 juin 13:45)

                       

                      Il y a plusieurs sortes de féministes. Il ne faut pas les mettre toutes dans le même sac, pas plus que « les femmes » en général. (suite : http://www.agoravox.fr/commentaire4929615)

                       

                      Ces fausses féministes... (suite : http://www.agoravox.fr/commentaire4929617)


                    • Alice Alice 4 juin 2017 12:31

                      Félicitations pour votre article   smiley

                      Intéressante conférence.

                      Et Simone de Beauvoir est une auteure que j’apprécie


                      • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 19:09

                        @Alice

                        Merci à vous, Chère Alice.

                        Belle soirée.

                      • pipiou 4 juin 2017 14:25

                        Pas sûr d’avoir tout compris à l’article.

                        Mais comme les femmes ont le pouvoir sur l’éducation tous ces problèmes devraient réglés rapidement et les luttes féminines victorieuses.



                        • jack mandon jack mandon 4 juin 2017 16:05

                          Virginie,

                          Le matriarcat faisait bon ménage avec la communauté de l’être, le patriarcat avec la société de l’avoir. Deux mondes qui connurent de violents conflits au temps des amazones. Ce qui explique encore des animosités à peine voilées entre la femme et l’homme. Le Tao te king nous parle d’harmonie. Le salut de l’humanité en dépend.


                          • JC_Lavau JC_Lavau 4 juin 2017 18:35

                            @jack mandon. A l’institut de France, Françoise Héritier professe que JAMAIS le matriarcat n’a existé. Elle enseigne aussi que nos ancêtres n’ont jamais vécu que dans les cavernes, et que les hommes des cavernes ont sous-alimenté les femmes des cavernes afin d’obtenir un dimorphisme sexuel scandaleux, avec des femmes plus petites que les hommes.

                            Françoise Héritier a ainsi inventé l’hérédité des caractères acquis. Son public est enthousiaste.
                            Il est comme cela, le féminazisme médiatique.

                            A présent que le matriarcat et la gynarchie sont réinstallés, elles ont aussi rétabli les sacrifices humains. Etant le sacrifice, je suis contre, mais les consommatrices éclairées sont pour, et les magistrates aussi. Une de ces consommatrices éclairées s’est indignée que Geavaneviève (pour le dire en javanais), ait loupé à ce point mon assassinat, et plusieurs fois, tandis qu’elle au moins ne m’aurait pas loupé.

                            Elles sont comme ça, les consommatrices éclairées : il leur faut le beurre et l’argent du beurre, c’est un de leurs privilèges non négociables.

                          • JC_Lavau JC_Lavau 4 juin 2017 20:13

                            @arthes. Son article dans un livre par ailleurs fort riche et bien fait :


                            L’hérédité des caractères acquis est citée par Wikipedia, qui donne la source.
                            Elle fait ce qui se vend.

                          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 12:22

                            @jack mandon

                            Effectivement, une coopération d’individus autonomes autonomes travaillant à la construction d’un bien commun.Même vidéo :


                            Nota, Dorian Astor vient de publier un dictionnaire Nietzsche, du grand art. J’en reparlerai. En attendant : 


                          • JC_Lavau JC_Lavau 5 juin 2017 17:43

                            @Virginie Le Chêne Parlant. Gloubigoulba de meute.
                            Combien de philosophes-super-nietzschéens faut-il pour changer une ampoule ?


                          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 18:24

                            @arthes

                            Ils publient... Quant aux indices de vente... au-dessous du seuil de la richesse financière mais au-delà de l’horizon de la pensée primaire... 


                          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 5 juin 2017 18:27

                            @JC_Lavau

                            ... Langue au chat... Dites-moi... ?

                            M’est avis qu’ils aiment les bougies et les panneaux solaires...

                          • jack mandon jack mandon 8 juin 2017 06:56

                            @JC_Lavau

                            A tous,


                            « Le destin nous confronte sans cesse à des effets d’extériorité, évoque le philosophe Dorian Astor. L’extériorité de la détresse, d’après Nietzsche, se déplace vers une intériorité, devient intérieure. L’homme moderne à ses yeux est un chaos psycho- sociologique. Il s’agit donc de revenir sur les différents points de vue, part-on d’effets extérieurs ou parle-t-on de détresse intérieure ? Michaël Foessel poursuit : Il n’y aurait pas de détresse sans prise de conscience de cette dernière. Une des certaines figures de la détresse, c’est une détresse qui s’ignore. On parle de déclin, de perte de la souveraineté… La liste de ces considérations désolées peut-être longue. Cela suppose, naturellement de les avoir possédées puis perdues. Pour couronner le tout, ajoute Raphaël Enthoven : « Nous naissons par hasard dans un monde qui s’en fiche. » Le monde n’a rien d’aimable. En ce sens, philosopher, c’est toujours philosopher en temps de détresse. Le désarroi en étant sa source vive et infiniment vivace. Ceci rend son exercice délicat. La pratique philosophique est difficile par ce qu’elle a à nous dire. Son contenu décile, creuse l’angoisse. Son exercice est inséparable de notre condition, qu’elle soit « Conscience douloureuse d’elle-même. » ou esquive. 

                             Le mythe d’Aristophane explique comment des entités premières, des boules à 4 bras et 4 jambes sont scindées en deux d’un coup de foudre. » 


                            Dans cet extrait on peut sans doute tout commenter, tout et son contraire, c’est un aspect de la philosophie, celle que l’on enseigne à l’uni. Pour un philosophe de la nature, un paysan méditatif et amoureux de sa terre, c’est à dire, comme beaucoup d’être humain,(de la communauté de l’être) la philosophie enseignée est une prise de tête. c’est à dire que ce paysan ou artisan-artiste d’autrefois qui fonctionne comme un anté-socratique, un germain ou scandinave archaïque, un cheyenne, un sioux, d’avant l’invasion de la société de l’avoir. c’est à dire un vivant à la mémoire néolithique et au coeur simple. Il existe la philosophie de la connivence, celle qui fait l’intellectuel formaté que je retrouve dans le texte ci-dessus « L’homme moderne, chaos psycho- sociologique, » et l’homme libre qui pratique une méditation insurrectionnelle. La philosophie naturelle en harmonie avec le vivant. Mais l’on ne peut décourager personne car nous sommes tous plus ou moins dans le déni, car notre condition de vie est dantesque et nous sommes tellement fragiles, tellement petit. Mais c’est plus complexe. Baudelaire nous dit dans le Couvercle :


                            En quelque lieu qu’il aille, ou sur mer ou sur terre,
                            Sous un climat de flamme ou sous un soleil blanc,
                            Serviteur de Jésus, courtisan de Cythère,
                            Mendiant ténébreux ou Crésus rutilant,

                            Citadin, campagnard, vagabond, sédentaire,
                            Que son petit cerveau soit actif ou soit lent,
                            Partout l’homme subit la terreur du mystère,
                            Et ne regarde en haut qu’avec un oeil tremblant.

                            En haut, le Ciel ! ce mur de caveau qui l’étouffe,
                            Plafond illuminé par un opéra bouffe
                            Où chaque histrion foule un sol ensanglanté ;

                            Terreur du libertin, espoir du fol ermite :
                            Le Ciel ! couvercle noir de la grande marmite
                            Où bout l’imperceptible et vaste Humanité.


                          • JC_Lavau JC_Lavau 8 juin 2017 12:38

                            @jack mandon. D’autant que l’inverse d’une vérité profonde, est aussi une vérité profonde !


                          • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 8 juin 2017 17:25

                            @jack mandon

                            Belles lectures, merci, vraiment.

                            Effectivement, nous sommes d’accord, la lucidité - la philosophie donc - est la blessure la plus proche du soleil. 

                            Mais peut-on se passer du doute et de la pensée ? 


                          • jack mandon jack mandon 8 juin 2017 21:39

                            @JC_Lavau

                            C’est surtout une profonde vérité, dirait le philosophe qui se prend la tête. bof


                          • JC_Lavau JC_Lavau 6 juin 2017 10:57

                            Les militantes selon Claire Brétécher :

                            « Ça devient plus possible avec les nanas. J’ai envie de laisser tomber.
                            Quand on a créé le groupe FEMMES on pensait qu’on pouvait développer une action au niveau du quartier, tu vois.
                            Alors on a organisé des tables rondes de prise de conscience où les filles pouvaient s’exprimer, tu vois. Eh bien depuis trois ans ans on n’a parlé que de sexe, que de sexe, que de sexe.
                            Après toutes les histoires d’avortement que j’ai entendues, je n’ai plus qu’une envie, c’est d’avoir six mômes.
                            Elles disent que je refuse de voir mes problèmes de peur de me remettre en question. Bon, d’accord, mettons, à la rigueur.
                            Seulement quand je leur dis qu’il faut trouver du fric pour acheter une nouvelle ronéo, elles disent que je retombe dans les schémas masculins.
                            Ça m’énerve, tu vois.
                            Les théories, ça commence à me fatiguer. Et moi je trouve que l’élimination totale des mecs de la surface du globe, c’est un peu théorique justement.
                            Merde.
                            Alors elles me traitent d’hétéro. »

                            Caricature ? Regardez Michèle Dayras, vierge et martyre de son état, fustiger les hétérosexuelles, abominables traitresses selon elle :

                            • JC_Lavau JC_Lavau 12 juin 2017 16:28

                              Imaginez un instant que je tente un article « Les luttes masculines », où je parle des concours entre JAFes à qui suicidera le plus de pères. D’abord jamais il ne sera publié sur Agoravox : les gorgones Méduses veillent.

                              Admettons qu’il soit publié. Entendez-vous déjà battre les tambours de guerre ? Les hurlements de haine contre « les punaises masculinistes » ou « les machos-fachos-dégénérés » ?

                              • Le Gaïagénaire 13 juin 2017 13:17

                                @JC_Lavau 12 juin 16:28


                                Un nartic très court avec une seule phrase du genre : Tous les Humains sont fabriqués par les mères.


                              • Francis, agnotologue JL 13 juin 2017 13:31

                                @Le Gaïagénaire
                                 

                                 la légalité entre Etats ne pèse pas lourd devant un rapport de force.

                              • Francis, agnotologue JL 13 juin 2017 13:33

                                @Le Gaïagénaire
                                 

                                 désolé pour l’erreur de tir.

                              • JC_Lavau JC_Lavau 17 juin 2017 19:43

                                @Le Gaïagénaire. Et sont éventuellement détruits par icelles. Voir le cas de cette fille suicidée par sa mère :


                                J’ai d’autres exemples.

                              • Le Gaïagénaire 18 juin 2017 15:50

                                @JC_Lavau 17 juin 19:43


                                Tout est dit en ce jour de la fête des « pères et ex-pères ».

                                Solution ? L’entropie accélérée par le « grand remplacement ». 

                                 
                                Cordialement

                              • Virginie Le Chêne Parlant Virginie Le Chêne Parlant 18 juin 2017 19:08

                                @Le Gaïagénaire

                                 :)


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