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Accueil du site > Tribune Libre > Fillon, flingueur de la droite (autopsie d’un cas d’école)

Fillon, flingueur de la droite (autopsie d’un cas d’école)

L’examen des faits bruts s’impose pour comprendre l’affaire qui a bousculé la Présidentielle 2017 : Fillon n’en sort pas indemne.

Les faits

Fillon a salarié son épouse Penelope comme attachée parlementaire à plusieurs reprises, par tranches : entre 1986 et 1990, puis entre 1998 et 2002. Quand le pilote automobile rejoint le gouvernement, son suppléant (un dénommé Marc Joulaud) prend aimablement le relai entre 2002 et 2007, pour un montant proche de six mille euros par mois. Enfin l’infatigable Pénélope sera à nouveau salariée entre 2012 et 2013 par le Sarthois, qui cesse d’employer sa femme en 2013, précisément lorsque le vote de la loi sur la transparence de la vie politique (initiée après l'affaire Cahuzac) contraint les élus à déclarer les activités de leur conjointe. Le problème ici ? Depuis des années, au cours de multiples interviews, Pénélope répète qu’elle se tient à l’écart de la vie politique et qu’elle ne travaille pas. Citons entre autres ceci : "Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit de ce genre. Je ne m'occupe pas non plus de sa communication (Sunday TelegraphMai 2007). Embaucher un membre de sa famille n’est pas illégal, ce que répète Fillon en boucles pour sa défense, sauf si celui ou celle-ci ne déploie manifestement aucun travail réel. Le salaire mirobolant de Pénélope – trois fois le montant moyen d’un assistant à l’Assemblée – exige par surcroit la production de preuves circonstanciées. Et prouver qu’on travaille, c’est à la portée de tous : mails, courriers, actes de présence, etc. Or là, rien : aucun témoignage probant, pas de badge à l’Assemblée Nationale, pas de traces convaincantes d’activité, de correspondances, ahurissement de tous, y compris dans la Sarthe, et la permanence du Député Fillon inclus. Avec logique, le parquet financier - créé par la Guyannaise Taubira - ouvre alors une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel. Dans un premier temps Fillon applaudit à tout rompre l’initiative censée le blanchir, et fait porter par le fils Levy - son avocat est le descendant direct du milliardaire à chemise ouverte - des « pièces » prouvant le travail réel de son épouse, sous le feu des caméras convoquées opportunément. Quinze jours plus tard, le même Levy, et son client Fillon, accusent la dite instance de forfaiture. Etrange ! En réalité, il semble que le clan Fillon s’avère incapable de produire la moindre preuve tangible de travail, hormis des contrats d’embauche ne signifiant rien en soi, et qu’il redoute d’ores et déjà des poursuites. Mais l’affaire se complique avec l’emploi de deux des enfants du couple, pourtant encore étudiants. Marie, âgée de 23 ans, est salariée durant 15 mois, de 2005 jusqu'au 31 décembre 2006, à 3373 euros, puis 3814 euros bruts par mois. Pourtant, la stakhanoviste Marie suit des études de droit et effectue au même moment un stage dans un cabinet d'avocats ! Cette demoiselle est un véritable bourreau de travail, on en conviendra. En janvier 2007, le fils Charles lui succède. Simple étudiant de 22 ans, il est encore mieux payé que sa sœur : 4846 euros mensuels, soit le salaire d’un cadre de l’industrie avec vingt ans d’ancienneté. François l’Embrouille et sa femme Odette Publique (surnoms des deux sur Internet) dira que la studieuse Marie l'a aidé à préparer un livre – fort bien, mais pourquoi le contribuable devrait-il participer à l’élaboration d’un ouvrage dont les droits vont par essence dans les poches de son auteur ? Charles a, lui, travaillé à la préparation de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy de 2007, selon son père. Cette explication hâtive se révèle fâcheuse car elle peut s'apparenter à un financement illégal de campagne électorale : le papa généreux change de version une semaine plus tard et parle d’une mission floue de « consultant ».

Mais le plus grave constitué par un faux emploi quasi manifeste : de mai 2012 à décembre 2013, Penelope Fillon a été salariée pour un montant global de cent mille euros environ par la "Revue des Deux Mondes", comme « conseillère littéraire ». En 20 mois, elle n'a rédigé que deux brèves notes de lecture, sous pseudonyme, pour un consistant 5000 euros par mois ! Cadeau Bonux : l'épouse de François Fillon cumule de facto deux emplois à plein temps, puisqu'elle est aussi, à ce moment, rémunérée comme assistante parlementaire par le suppléant compréhensif Joulaud. Marc Ladreit de Lacharrière, PDG de la revue, soutient qu'il a confié à l'épouse de François Fillon une "réflexion stratégique informelle" (sic) sur l'avenir de la presse. Si nous comprenons bien donc, une revue confidentielle dont le chiffre d’affaire est probablement inférieur à deux cent mille euros par an (tirage très réduit) salarie à hauteur de la moitié de son chiffre d’affaire total, voire plus, une dame qui se proclame elle-même femme d’intérieur – sa mission étant de prodiguer de mystérieux conseils.

Est-ce fini ? Pas du tout ! Deux juges d'instruction enquêtent depuis 2013 sur des soupçons de détournement de fonds publics liés au Sénat. Six personnes sont déjà mises en examen dans ce dossier. Or le sénateur François Fillon (il l’a été 21 mois avant d’être nommé Premier Ministre) aurait perçu – en plus de son salaire - sept chèques entre 2005 et 2007 pour un montant total 21 000 euros. Pas mal pour un élu qui a fait acte de présence moins d’un jour par mois, selon le propre site du Sénat, et qui n’a posé aucune question écrite ou orale, ni déposé aucun amendement durant sa mandature.

Continuons : un député ne doit pas exercer des activités de conseil, ceci afin d'éviter le trafic d'influence ou la collusion d’intérêts - excepté si le parlementaire exerçait cette activité avant d'être élu. François Fillon, élu député le 17 juin 2012 a créé sa société « 2F Conseil » le 6 juin… Quelle préscience ! D'où viennent les centaines de milliers d'euros que rapporte la dite société ?

Lors de sa conférence de presse du 4 février, François Fillon cite ses clients : "L'assureur Axa, la société Fimalac et la banque Oddo ». Comme par hasard les dirigeants de cette clientèle prestigieuse sont tous des proches de l’ancien Premier Ministre. Entre 2012 et 2015, « 2F Conseil » a assuré un revenu complémentaire mensuel moyen de 17 600 euros au cumulard François, qui par ailleurs utilisait des Falcon de la République pour rentrer dans la Sarthe chaque week-end, quand un billet de train pour le Mans coûte cinquante euro.

Et puis, par delà ces faits cumulés consternants, il y a aussi le train de vie du faux ascète … Premier ministre, Fillon s'était attribué une Citroën C6 blindée au Kevlar pour un coût de 120 000 euros. Depuis son départ de Matignon, il a bénéficié d'une dotation publique de 86 140 euros. Au titre de la seule année 2014, l'État a dépensé 54 717 euros pour lui rémunérer un assistant, et 12 167 euros pour lui fournir un chauffeur. Quant au frais d'entretien de sa voiture de fonction, l'Etat a déboursé en 2014 (on ne connaît pas encore 2015 et 2016) 4 452 euros, ainsi que 14 263 euros de carburant et 541 euros d'assurance.

Résumons : il est des paroissiens confits en dévotion le dimanche, et insatiables noceurs en semaine. Nous avons affaire ici, selon toute vraisemblance, à un spécimen de cet ordre, imbu de lui-même, certain d’agir en toute impunité car naviguant en eaux troubles. On peut objecter ceci : la plupart des hommes politiques des années 90 ont agit de la même façon, le crime doit se relativiser à l’aune de pratiques communes. Oui, mais l’électeur ne l’a pas entendu de cette oreille.

Faillite personelle de Fillon

Il a réussi l’exploit de ne pas même figurer au second tour.

Son obstination à se raccrocher coûte que coûte à une candidature plombée par une conduite hasardeuse, tel Bernique sur son rocher, aura eu un coût : dynamiter l’élection en la rendant confuse, puis empêcher l’alternance après le quinquennat consternant de l’homme au scooter. Fillon aura contribué au sacre de Macron, quant aux Républicains, incapables de le stopper, ils n’ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer.

Fillon présentait pourtant un programme économique dense, avec des perspectives sérieuses de réduction des déficits. La France emploie 35 % de fonctionnaires de plus que la moyenne européenne, par exemple, et l’amaigrissement s’imposerait en première intention, d’autant que les gains de productivité liés à l’informatique n’ont jamais été pris en compte par l’Etat obèse. A ce titre, le candidat de la droite classique – mais son aide de camp Bruno Retailleau provient de chez Philippe de Villiers - aura séduit jusqu’à certains membres de la droite extrême, pour la première fois dans toute l’histoire de la Vème république : Henry de Lesquen avait par exemple appelé à voter Fillon, tout comme le soutien déclaré des membres de « Sens Commun » (ex-Manif pour tous). Le retraité Bruno Mégret avait indiqué lui aussi voter pour Fillon, suivi peu après par le mouvement créé jadis par lui, le MNR, et précédé par le Président du mouvement libéral l’ALEPS, Patrick Simon.

Alors pourquoi cette défaite cuisante ? Il y a plusieurs raisons.

1 / Fillon n’a cessé de brandir comme sceptre son score écrasant aux primaires, lui donnant toute la légitimité nécessaire. Certes, on concède que cette victoire fut sans appel, mais elle relève d’un sophisme : il ne fait aucun doute que les électeurs de droite, s’ils avaient connus les accusations sévères entravant de facto son envol, l’auraient placé loin derrière Juppé et Sarkozy.

2 / Les ânes qui ont conçu le mécanisme des primaires à droite ont oublié de prévoir une procédure d’empeachment ! Résultat : lorsque le roi Midas Fillon s’est transformé en Gribouille sous leurs yeux, les caciques des LR n’ont disposé d’aucun moyen légal pour le destituer, ni pour recouvrer les importants fonds versés en vue de la campagne ! S’il était évident, dès après les révélations des Canard Enchainé et autres Médiapart, que Fillon ne pourrait plus mener une campagne normale, nul chez ses amis n’a jamais pu le convaincre de partir – sans doute parce que c’eût été pour cet orgueilleux la reconnaissance implicite de ses péchés. Aucun dispositif légal n’a été en mesure, au fond, d’empêcher la catastrophe du 23 Avril, et les passagers du Titanic LR/ UDI ont assistés à l’arrivée de l’iceberg dans un mélange résigné d’impuissance et de mélancolie, beaucoup ne faisant même plus campagne. Le battu Sarkozy, notamment, a brillé par son absence. Le candidat officiel LR/UDI, isolé, harcelé par les journalistes, dans l’incapacité d’aller vers les français sans recevoir lazzis, enfarinades, ou concert de casseroles, aurait dû se démettre dès janvier : l’honneur d’un homme c’est de se sacrifier pour une cause plus grande que lui-même ; il n’a pas souscrit à cette loi d’airain, malgré sa promesse de renoncer en cas de mise en examen.

3 / « Ils sont beaucoup qui ont flatté le peuple sans l'aimer.  » (William Shakespeare). Depuis trente-cinq ans la France vit en empruntant, sans jamais engager les réformes qui s’imposeraient. Les candidats élus à la présidentielle ont tous un point commun : ces cyniques promettent la semaine des quatre jeudis et assurent par avance qu’il n’y aura aucun réforme douloureuse, notamment sur le sujet du sacro-saint « service public », divinité qu’il est impossible de critiquer, fût-ce à mots couverts. Environ cinq millions de Français travaillent directement ou indirectement pour l’Etat, et deux millions vivent d’allocations diverses, d’où le vote pour l’assistanat à crédit. Le programme assez courageux de Fillon sur la Sécurité Sociale ou l’alignement des régimes de retraites manquait pour le moins de la démagogie habituelle – celle qui assure la victoire.

 4 / La défense de l’intéressé, changeante, floue, a dérivé jusqu’à une mauvaise foi manifeste. Au final, ses contre-arguments se sont réduits à deux concepts : le sombre complot venant de l’Elysée, et la non-faute. L’antienne « Mes amis, on veut nous faire taire !  », tout comme l’évocation d’un improbable cabinet noir, tendaient à suggérer une cabbale ourdie contre la droite par les spahis Hollandais. Philippe Ploncard d’Assac, autre soutien inattendu de Fillon, et souvent prompt à diagnostiquer des complots, a également soutenu cette thèse. Acceptons-là pour telle : et alors ? L’accusé eût-il produit des preuves du travail effectif de son épouse qu’il était débarrassé dans l’instant des charges pesant sur lui et réduisait à néant les fameusesintrigues visant à sa perte. C’est précisément parce ce qu’il a été incapable de démonter les accusations de ses contempteurs que Fillon a chuté ; cabinet noir ou pas, des preuves du travail de Pénélope stoppaient dans l’œuf les poursuites. Quant à sa complainte abondamment conjuguée et répétée en meetings « on me reproche d’avoir fait travailler ma femme et mes enfants », elle relève du mensonge et de l’argutie : il est légal d’employer des proches au Parlement. C’est la nature fictive du travail de Pénélope Fillon qui a retenu l’attention des juges, d’autant que la dame n’a cessé de clamer se tenir loin de la politique, depuis toujours. On peut travailler avec ses proches – le charcutier comme le boulanger en sont coutumiers – il est en revanche abusif de se faire rémunérer par le contribuable (éternel généreux) pour un travail inexistant.

Certes, la plupart des hommes politiques français imité peu ou prou Fillon : citons pour mémoire le cas d’Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, mensualisée des années durant comme inspectrice du travail à temps plein, première adjointe en charge de l’urbanisme à la mairie, et conseillère régionale PS ! Il est techniquement impossible de cumuler les trois fonctions (à noter : dame Anne était par surcroît secrétaire nationale du PS chargée de la culture). Plusieurs demandes écrites au sujet d’éventuelles traces de ce travail ont été menées par l’opposition, en vain : il a pourtant coûté à l’Etat plus de 600 000 euros sur dix ans et permis à notre stakhanoviste en herbe de recevoir désormais près de 8000 euros par mois en cumulé, à l’âge peu canonique de 52 ans, et ce jusqu’à son décès !

Cela dit, malgré ces prébendes à répétition gauche et droite confondues, l’électeur cocu reconduit aimablement ceux qui le plument. Reste la question... Que va devenir l’étrangleur de Sablé sur Sarthe, fossoyeur de son camp ? Ses ennuis judiciaires iront à leur terme, la fonction présidentielle lui échappant. Vu les faits et leur gravité, le procès retentissant guette. Son avenir politique parait sombre : comme souvent dans ce domaine, les amis d’hier deviendront les ennemis de demain. Les courtisans les plus zélés se transformeront en implacables procureurs, et l’homme finira seul, errant dans les couloirs venteux de son château sarthois, avec les feuilles de paie de Pénélope pour tout viatique.

Mes articles ici : http://le-blog-politique-de-jean-beaumont.mozello.fr/


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22 réactions à cet article    


  • ZenZoe ZenZoe 12 juillet 2017 09:44

    Bon récap de l’histoire.
    La pire punition pour Fillon est qu’il est grillé politiquement pour toujours à mon avis. On a beau dire qu’un homme politique ne meurt jamais, il y a des exceptions, et Fillon en est une. Jusqu’à sa mort, cet escroc de haut vol sera bouffé de l’intérieur par la rage et le regret de n’avoir pu atteindre le sommet.
    Et c’est une source de joie pour moi smiley


    • gaston gaston 12 juillet 2017 19:17

      @ZenZoe
      effectivement , la meilleure nouvelle qui soit ,c’est que cet ennemi du peuple soit mis hors d’état de nuire !!!
      comme son « ami » sarkozy qui a pourtant essayé de revenir malgré le coup de pied au cul que le peuple lui a mis en 2012 , c’est dire si tout ces gens sont attirés par la politique comme des mouches à merde , encore que le but de sarkozy était double ,la place ( malgré un bilan plus que calamiteux ) et éviter les graves ennuis judiciaire puisque je rappelle que ce guignol est cité dans une douzaine d’affaires et mis pour l’instant 2 fois en examens en attente de jugement !
      C’est une grande victoire pour le peuple d’être débarrassé de ces racailles politico financière ,qui plus est ,d’une incompétence effrayante !


    • La mouche du coche La mouche du coche 13 juillet 2017 19:13

      Je m’appelle Emmanuel Macron et j’approuve cet article politiquement correct. Lisez le. 


    • Sozenz 12 juillet 2017 09:46

      un hyper grand blabla pour du vent .
       Rien qu’ avec le titre on aura compris que vous n avez rien compris ...


      • foufouille foufouille 12 juillet 2017 09:47

        « deux millions vivent d’allocations diverses, d’où le vote pour l’assistanat à crédit. »
        ajoute les invalides à ta mentalité puante, ensuite il te suffira de rouvrir les camps de concentration pour rendre les sans dents utile à arbeit macht freï.


        • Daniel Roux Daniel Roux 12 juillet 2017 09:57

          Résumons :

          Fillon, fossoyeur de l’UMP.
          Hollande, fossoyeur du PS.
          Sarkozy, fossoyeur des finances et de la Justice.
          Chirac, fossoyeur de l’économie et des Rénovateurs (Noir, Barzac..).
          Mitterrand, fossoyeur de la Gauche, de l’indépendance de la France et de la presse libre.
          Giscard, fossoyeur de la monnaie et du modèle français.
          Pompidou, fossoyeur du bon goût, de l’architecture française et des berges de la Seine.
          De Gaulle, fossoyeur de la démocratie et des libertés civiles.

          Et à venir :

          Macron, probable fossoyeur de ce qui reste, de la Nation, de la langue et de la Culture française.

          Condoléances à tous les Français.


          • Spartacus Lequidam Spartacus 12 juillet 2017 11:47

            Le système de primaires devrait inclure la connaissance d’un « suppléant » à l’avenir.

            Les débats étaient intéressants et d’un niveau plus élevé que le gribouille Macron-Le Pen et moins panier percé de gaspillages sans compter des débats socialistes.

            • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 juillet 2017 13:22

              @Spartacus

              Bonjour,

              Vous avez bien raison, on ne devrait débattre qu’entre gens bien qui sont du bon avis smiley

              Et sinon, c’était quoi les différences entre tous les candidats de la Primaire des Républicains ?


            • Sozenz 12 juillet 2017 16:37

              @Spartacus
              on ne prevoit pas ce genre de chose quand on veut faire élire une tete spéciale .

              Vous croyez qu’ ils ne jouent au coup par coup ?
              revoyez les stratégies guerrières qui sont inspirés des échecs .
              quand certaines stratègie se calculent sur du 50 ans voir plus , programmer un scenario électoral c est un jeu d enfant pour eux .


            • Abou Antoun Abou Antoun 12 juillet 2017 14:31

              Que va devenir l’étrangleur de Sablé sur Sarthe, fossoyeur de son camp ? Ses ennuis judiciaires iront à leur terme, la fonction présidentielle lui échappant.
              Non, il n’a pas trop à s’inquiéter son ralliement quasi instantané à Jupiter devrait lui assurer l’immunité ou une peine symbolique. Ah, s’il avait dit de voter Marine ou n’avait donné aucune consigne il aurait eu du souci à se faire. D’ailleurs il n’y a plus d’affaire Fillon, les journaleux sont passés à autre chose, c’est un signe.

               


              • Sigismond Sigismond 12 juillet 2017 15:04

                Fillon n’est qu’un épiphénomène, peu intéressant au demeurant tant son cas rentre dans le mode classique de fonctionnement des politiques de profession. 

                La droite n’a pas eu besoin de lui pour se flinguer. Quoique flinguer n’est pas le bon terme puisque ça ressemble davantage à une asphyxie dans son garage aux gaz d’échappement. Quelque chose qui dure un certain temps. La droite s’est perdue quand elle s’est collée à Mitterrand pour sauver le traité de Maastricht qui sans elle n’aurait pas été acté. A ce propos, si vous voulez enfoncer Fillon, vous aurez sans doute davantage de succès et même de pertinence en notant que ce soit-disant fils spirituel de Séguin s’est coulé sans aucun problème dans le costume européen qui coute cher aussi, mais à nous, cela démontrant la fermeté de ses convictions et donc la confiance qu’on pouvait lui accorder.Mais pour en revenir à la droite, Ses vrais fossoyeurs furent Chirac et Juppé, avec personne derrière pour la relever, ses« leaders » s’étant davantage attachés à se montrer gaucho-compatibles en termes de valeurs sociétales que de défendre l’identité de leur pays. Comme en même temps la gauche dite socialiste menait une politique de droite libérale sur le plan économique et financier, c’est de façon très logique que c’est un produit de synthèse, le macronisme donc, le « de gauche, mais en même temps de droite » et , en même temps la réciproque, qui a remplacé tout ça.
                Au moins ça a le mérite de la cohérence, même si le résultat sera catastrophique pour la France et en même temps pour les Français.

                • volpa volpa 12 juillet 2017 15:52

                  Je n’ai pas lu l’article« trop long ».Juste le titre.
                  Fillon a été flingué par certains de son propre parti ,Hollande et Microniaud
                  Ceux qui se tiennent au fait de l’actualité le savent.
                  Bourgi ramène sa grosse gueule dernièrement.
                  Trop catho et pro Poutrine.


                  • Claude Courty Claudec 12 juillet 2017 18:58

                    Comme d’autres, je n’ai que parcouru l’article ; parce que trop long et qu’il est trop facile de réécrire l’histoire.


                    Quoi qu’il en soit l’affaire Fillon ne peut être honnêtement examinée sans tenir compte du fait que sa situation était de notoriété publique et comparable à celle de nombreux autres parlementaires.
                    Pour cette seule raison, l’affaire Fillon constitue un déni de démocratie sans précédent et un traquenard préparé par des instigateurs qui possédaient de longue date les informations nécessaires à sa préparation, de même que la maîtrise du réseau les ayant diffusées à point nommé.

                    Ceci dit, François Fillon a fait preuve d’une inconcevable candeur, pour un politicien de son envergure, à diverses reprises et notamment par ses premières déclarations concernant ce qu’il y avait à attendre de lui en cas de mise en examen. Sans parler des trahisons dans son propre camp.

                    Pour la suite, qui vivra verra.


                    • gaston gaston 12 juillet 2017 19:12

                      @Claudec
                      « de son envergure » ......mais mon pauvre monsieur ,ce type est une brelle ,un minable qui a été premier sinistre 5 ans en laissant le pays en faillite à son départ à lui et au dictateur qui lui servait de chef !


                    • gaston gaston 12 juillet 2017 19:09

                      Fillon est un pauvre type , incapable de faire autre chose que de profiter de l’argent public , ce mec pue l’incompétence et la malhonnêteté à 10 kms !
                      Imaginé une seconde si on avait récupéré ce minable comme chef d’état......5 ans de premier ministre à ne rien branler avec même pas assez de c....pour répondre à son chef qui l’insultait co^pieusement et régulièrement , c’est sur que ce parasite profiteur n’aurait jamais démissionner , la place étant trop bonne , les falcon pour aller en vacances et tout et tout !
                      Quand a son élection aux primaires , ce charlot n’a pas encore compris qu’il a été élu par les électeurs de gauche qui se sont déplacés pour éliminer sarkozy et juppé ! quel guignol !
                      En tout cas il faut lui dire un grand merci à fillon ,grace à son acharnement ,son courage diront certain loooool et bien il a coulé son parti les ripoublicains !!! que du bonheur , plus de ripoublicains pour 10 ans !!! Non parce que ont vient à peine de se relever de 5 ans de sarkozysme , si c’était pour replonger avec son collaborateur tout aussi à chier que lui , quelle horreur !!!
                      Heureusement le cauchemar de ses enc...... d’ultra libéraux incompétents voleurs et menteurs est derrière nous !! ouf ouf ouf et encore merci fion !!!!
                      Maintenant va falloir rendre les millions touché suite a son élimination du second tour ( lui qui affirmait qui martelait « je serai au second tour » looooooool dans ton fion le second tour minable !!!
                      Et surtout va falloir rendre des comptes à la justice du peuple car le peuple n’aime pas les voleurs et le temps ou l’élysée donnait des ordres aux procureurs est heureusement terminé !
                      Vive la France libéré des salopards de droite !


                      • Pyrathome Pyrathome 12 juillet 2017 22:09

                        @

                        pour répondre à son chef qui l’insultait co^pieusement et régulièrement , c’est sur que ce parasite profiteur n’aurait jamais démissionner 
                        ,
                        Fionfion, c’était : 
                        Je prends les talbins et je ferme ma gueule.....
                        J’aime ma femme et le fric.....et je donne des leçons de morales à tout le monde ! 
                        On comprend beaucoup mieux pourquoi Naboléon l’avait choisi comme premier sinistre, il le tenait en laisse comme un petit caniche avec un gun sur la tempe smiley

                      • Pyrathome Pyrathome 12 juillet 2017 22:16

                        Pour en remettre une couche, ce mec en définitive n’est pas très malin, il aurait du penser que toutes ses gamelles lui reviendraient un jour dans la tronche surtout en se présentant à une présidentielle, et si il n’y avait que lui....

                        D’ailleurs, le nabot, n’y peut-être pas pour rien dans ces dossiers des affaires jetées en pâture, il pouvait pas ne pas connaître le même loustic que lui....une petite vengeance personnelle par ex, entre autres ?....

                      • Budo Budo 13 juillet 2017 12:53

                        Ça fait toujours mal de se remémorer la manière dont la haute-sphère politique nous enfile.

                        Gloire à ceux qui pourront prétendre de s’en sortir la tête haute.

                        Bon article, assez clair et bien résumé en dépit de la complexité des faits.


                        • Coriosolite 15 juillet 2017 16:32

                          Petite leçon de chose sur l’art d’ouvrir la route de l’Elysée à son candidat.

                          https://www.politiquemagazine.fr/les-francais-en-auront-ils-un-jour-assez-detre-cocufies/


                          • nono le simplet 6 août 2017 02:46

                            autre petit « détail » qui me revient en mémoire mais dont j’ignore l’exactitude :

                            il aurait estimé sa propriété de Sablé dans sa déclaration de patrimoine à 750 000 € , une simple bicoque de ... 1500 m2 sur une trentaine d’hectares ... à ce prix là j’achète !

                            • nono le simplet 6 août 2017 03:01

                              après recherches rapides c’est 12 ha de terrain et 1000 m2 habitables dont 14 chambres sans compter 2000 m2 de dépendances ou de non-habitable ... 

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