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Accueil du site > Actualités > Politique > Florian Philippot parti du parti de l’exclusion

Florian Philippot parti du parti de l’exclusion

« Pour avoir oublié que l’immigration était l’alpha et l’oméga du discours d’extrême droite, Philippot subit le sort d’un simple sans-papiers : il est reconduit à la frontière. » (Laurent Joffrin, "Libération", le 22 septembre 2017).

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Après les élections, le naturel revient toujours au galop. Qu’importe son appellation future, le Front national restera toujours un mouvement qui exclut, un mouvement qui stigmatise, un mouvement qui pointe du doigt, un mouvement qui fabrique des boucs émissaires, en désignant même ses éminences grises les plus efficaces (et redoutables).

Le député européen Florian Philippot est né le 24 octobre 1981, quelques jours après l’abolition de la peine de mort, en pleine action du gouvernement socialo-communiste de François Mitterrand. À 35 ans, plus jeune que le Président Emmanuel Macron, il est à l’évidence parmi ceux qui ont renouvelé et vont encore renouveler la classe politique française. L’arrivée au pouvoir du leader d’En Marche a donné un coup de vieux aux quinquagénaires et même aux quadragénaires de toute la classe politique française.

On ne sait pas vraiment si c’est Florian Philippot qui a claqué a porte ou si l’on l’a mis à la porte du FN. Sur le plan strictement factuel, Florian Philippot a choqué Marine Le Pen lorsqu’il a créé le 15 mai 2017 son mouvement "Les Patriotes" (selon la nouvelle mode sémantique de "Les Républicains") alors qu’il y avait encore la campagne des élections législatives. Le 15 septembre 2017 dans "Le Parisien", Marine Le Pen lui a donc lancé un ultimatum pour clarifier la situation : « Qu’il y ait des think tanks, ça ne me pose aucun problème. Mais nous sommes tout de même au cœur de la refondation du mouvement. Je souhaite donc que tous les dirigeants du FN se reconcentrent sur cette refondation et qu’ils apportent leurs réflexions à l’intérieur du mouvement. ».

Invité de Jean-Jacques Bourdin le matin du 19 septembre 2017, sur RMC, Florian Philippot lui a répondu avec sa fausse candeur qu’il ne savait pas ce qu’il y avait à clarifier. Résultat, Marine Le Pen, présidente du FN, a annoncé sa décision le 20 septembre 2017 : « Florian Philippot, sollicité par mes soins, n’a pas répondu à la demande de mettre un terme au conflit d’intérêts résultant de sa double responsabilité de vice-président du Front national chargé de la stratégie et de la communication et de président de l’association politique "Les Patriotes". J’ai pris la décision de lui retirer sa délégation à la stratégie et à la communication. Sa vice-présidence sera, à compter de ce jour, sans délégation. ».

Piqué au vif, Florian Philippot ne pouvait plus que quitter le FN, le communiquant officiellement sur France 2 le matin du 21 septembre 2017, refusant d’être vice-président à ne rien faire (remarque statutaire : dans les statuts, il faut une décision collégiale pour retirer la vice-présidence qu’il avait acquise le 12 juillet 2012 alors que la présidente peut retirer les délégations comme elle l’entend, d’où cette décision en mi-teinte).

Dans une lettre aux militants FN, Marine Le Pen a expliqué le 24 septembre 2017 : « Considérant qu'il ne pouvait se présenter sur les plateaux de télévision ès qualités de "président des patriotes" pour fair la publicité de son association au détriment de celle du Front national, je lui ai demandé, il y a déjà de longues semaines, de clarifier cette situation pour le moins ambiguë et troublante pour de nombreux militants. (...) L'annonce de Florian Philippot relève d'une décision à l'évidence mûrie et vraisemblement recherchée, peut-être par peur d'un débat dont il avait de lui-même et de manière peu compréhensible exclu le principe au moins sur la stratégie du mouvement. ».

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L’objet de "Les Patriotes" était pourtant de promouvoir les idées de Marine Le Pen (explicitement : « défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle »). Dès leur rencontre en début 2009, ce fut le "coup de cœur" entre les deux, et on peut probablement attribuer à Florian Philippot le mérite d’avoir fait grimper le FN jusqu’au seuil des 30%, ce qui est historique (il n’avait jamais dépassé la barre de 20%, même lors du second tour de l’élection présidentielle de 2002). Le divorce doit probablement dater du 3 mai 2017, lors du débat de second tour face à Emmanuel Macron, au cours duquel Marine Le Pen a montré ses limites intellectuelles (plus que politiques). Florian Philippot a dû alors comprendre que ce ne serait pas avec Marine Le Pen que le FN prendrait un jour le pouvoir et qu’il fallait préparer lui-même la suite…

"Quasiment" seul énarque du Front national (il y a eu d’autres énarques au FN, comme Pascal Arrighi, Yvan Blot et Jean-Yves Le Gallou qui ont quitté le FN le premier en 1988 et les deux autres en 1998), Florian Philippot subit le sort des ambitieux qui ne sont pas du clan Le Pen. Avant lui, une multitude de cadres du FN, qui avaient parfois réussi à atteindre quelques beaux mandats, se sont retrouvés à devoir ou vouloir quitter le FN pour continuer leur carrière, ou, pour les plus anciens, à le quitter pour des raisons d’opposition à la ligne du parti ou au comportement de son dirigeant.

Ce fut le cas notamment de Bruno Chauvierre, Robert Spieler, François Bachelot, Édouard Frédéric-Dupont, Olivier d’Ormesson, Jean-Marie Le Chevallier, Jacques Bompard, Charles de Chambrun (ancien maire de Saint-Gilles, à ne pas confondre avec le diplomate), Yann Piat, Pierre Ceyrac, Pierre Vial, Carl Lang, Jean-Claude Martinez, Bernard Antony, Fernand Le Rachinel, Samuel Maréchal, Christian Baeckeroot, Jean-François Touzé, Michel de Rostolan, Pierre Descaves, Martine Lehideux, Martial Bild, Julien Rochedy, etc. mais le plus notable car le plus crucial fut évidemment Bruno Mégret, numéro deux du FN, qui voulait vraiment gouverner et flirter avec la droite parlementaire pour conquérir le pouvoir, ce que ne voulait pas vraiment Jean-Marie Le Pen.

Le schisme de Bruno Mégret fut "terrible" et formalisé au conseil national du FN le 5 décembre 1998 à la Maison de la Chimie à Paris : exclu du FN le 23 décembre 1998, il a "emporté" avec lui plus de la moitié des responsables départementaux (62) et 140 conseillers régionaux FN sur les 275 élus en mars 1998, pour créer un nouveau parti, le Mouvement national républicain (MNR) le 24 janvier 1999 à Marignane (initialement baptisé FN-MN). Le FN était délité, sans structure, si ce n’était la marque Le Pen qui restait encore connue. Les élections européennes du 13 juin 1999 ont laminé l’extrême droite : le FN, avec seulement 5,7% des voix, a perdu 6 sièges sur les 11 sortants, et Bruno Mégret n’a eu que 3,3% des voix.

On aurait pu alors proclamer la fin du "danger Le Pen" et pourtant, il n’a pas fallu trois ans pour renaître et Jean-Marie Le Pen a réussi à atteindre le second tour de l’élection présidentielle de 2002, avec 16,9% et cela malgré la candidature de dispersion des voix de l’extrême droite de Bruno Mégret (qui n’a recueilli que 2,3%).

Ce simple rappel historique doit donc amener les observateurs à la plus grande prudence sur leurs analyses concernant les conséquences du départ de Florian Philippot du FN. Avec une différence de taille avec le départ de Bruno Mégret : si Florian Philippot était très influent au sein du FN et auprès de sa présidente, il était en revanche ultraminoritaire parmi les cadres et les militants. Pire, pour beaucoup de membres, il est même aujourd’hui considéré comme le responsable de la double défaite électorale du FN en 2017 alors qu’au contraire, pour beaucoup d’observateurs, comme le politologue Pascal Perrineau (dans "Le Point" du 8 juin 2017), c’est grâce à lui que le FN a pu monter aussi haut (les défaites entraînent toujours ce genre d’ingratitude). Donc, à court terme, même si quelques élus proches ont suivi Florian Philippot (comme la députée européenne Sophie Montel, déjà contestée par la direction du FN), la structure du FN ne sera probablement pas beaucoup affectée par cette éviction.

Comme Bruno Mégret, Florian Philippot est très ambitieux et très intelligent (et hautement diplômé, le premier polytechnicien et ingénieur des Ponts-et-Chaussées, le second HEC et énarque). Mais l’un est "sympathique" quand l’autre ne l’est pas vraiment. Florian Philippot a des qualités de débatteur médiatique excellentes alors que Bruno Mégret n’a jamais eu beaucoup de charisme. Bruno Mégret n’a pas réussi son indépendance politique et s’est d’ailleurs fourvoyé dès l’élection présidentielle de 2002 (avec en plus des ennuis financiers très importants) au point de revenir finalement soutenir Jean-Marie Le Pen en 2007 (anecdote : Bruno Mégret a soutenu François Fillon en 2017 !).

Florian Philippot, qui a été élu député européen le 25 mai 2014 et conseiller régional du Grand-Est le 13 décembre 2015, va donc nécessairement faire route tout seul, avec son propre capital de "sympathie" et de notoriété (qui est élevée grâce à sa présence permanente dans les médias depuis cinq ans). Son objectif est clairement fixé : rassembler tous les "patriotes" de France, et prôner le départ de la zone euro, avec un accent social et même gaulliste (il a soutenu la candidature de Jean-Pierre Chevènement en 2002).

Qui pourra-t-il rassembler ? Peut-être Nicolas Dupont-Aignan dont la rentrée politique a eu lieu le 17 septembre 2017 au cirque d’hiver à Paris, où il a réussi à faire intervenir notamment Jean-Frédéric Poisson, candidat malheureux à la primaire LR en novembre 2016, qui a prononcé le discours de conclusion des universités de rentrée de Debout la France : « C’est autour de ce socle de valeurs communes, avec de nombreux alliés qui ont vocation à nous rejoindre, que nous repartons à la conquête du cœur des Français. » (toute la question est : qui est donc ce "nous" ?).

Nicolas Dupont-Aignan, qui avait négocié son soutien à Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle de 2017 (ce qui a choqué beaucoup de ses électeurs et même cadres), est évidemment partant pour rassembler les "patriotes" : « Une majorité divisée et silencieuse attend d’être entendue et rassemblée sur un chemin concret et ambitieux de sortie de crise. Voilà pourquoi je n’ai et n’aurai qu’une idée fixe que je souhaite faire gagner avec vous : l’union, l’union, l’union ! L’union de tous les amoureux de la France. ». Mais certainement sous sa propre direction ! Même s’il a affirmé, en simple formule de prudence : « La question du candidat qui fédérera les patriotes et les républicains en 2022 ne doit surtout pas se poser maintenant. Cela ne sert à rien car personne ne peut savoir qui dans cinq ans ou même avant sera en position de rassembler nos concitoyens. ».

Nicolas Dupont-Aignan a indiqué le 21 septembre 2017 sur RTL qu’il avait déjeuné avec Marine Le Pen le 20 septembre 2017 et qu’il avait rencontré Florian Philippot le 21 septembre 2017 juste après la démission de ce dernier : « Dans ces circonstances, tout se bouscule dans la tête. Il faut revenir aux fondamentaux. Et les fondamentaux, à mon avis (…), c’est d’additionner les talents, de ne pas les rejeter, c’est de préparer l’alternative. (…) L’enjeu en tout cas pour moi, ce n’est pas de mettre de l’huile sur le feu. ».

Et du côté du FN, quelles en seront les conséquences ? Au niveau structure, pas grand chose, comme je l’ai écrit, puisque Florian Philippot ne représentait pas beaucoup de monde, si ce n’est son petit clan qu’il a pu mettre aussi parmi les attachés parlementaires de quelques députés européens amis. Il faut se rappeler aussi que les candidats "philippotistes" aux élections législatives de juin 2017 ont eu des scores très médiocres, nettement moindres que les autres candidats FN (lui-même n’a pas été élu en Moselle, à Forbach), alors qu’ils avaient récupéré 45% des circonscriptions dans lesquelles le FN avait obtenu plus de 50% au second tour de l’élection présidentielle le mois précédent.

En revanche, d’un point de vue politique, cette démission aura un effet déterminant. La question au sein du FN aurait été, selon certains, entre le soutien ou non de la volonté de quitter la zone euro voire l’Union Européenne. En fait, le clivage me paraît bien différent. L’euro n’est que la partie non immergée de l’iceberg contradictoire au sein du FN entre la ligne qu’on pourrait appeler "identitaire" et qui pourrait se résumer au retour des fondamentaux et à l’obsession contre l’immigration, et la ligne "gaucho-lepeniste" (voir l’expression ci-après) encouragée par Florian Philippot mais aussi par le FN canal historique qui refusait d’être classé dans l’échelle droite/gauche avant même l’arrivée de Marine Le Pen à la présidence du FN.

Les tenants de la ligne identitaire voient en effet aujourd’hui une occasion en or, avec le délitement électoral, politique et idéologique de LR (une partie dans l’opposition, une partie dans la majorité) et une opposition massive au Président Emmanuel Macron mais aussi à celui qui se proclame son principal opposant, à savoir Jean-Luc Mélenchon, de créer un front de droite dure, tel que l’imaginait il y a vingt ans Bruno Mégret.

Je termine par cette réflexion d’un double ancien du Front national, Jean-François Touzé, qui fut un proche de Jean-Pierre Stirbois (ancien numéro deux du FN) et qui est entré au FN en 1982, l’a quitté en 1989 (après la mort accidentelle de Jean-Pierre Stirbois), puis l’a rejoint de nouveau en 1998 (en mars 2001, candidat FN à la mairie du Havre, la ville de l’actuel Premier Ministre Édouard Philippe), élu conseiller régional FN d’Île-de-France entre 2004 et 2010, et l’a de nouveau quitté en début 2008.

Et voici ce qu’il dit : « Le FN auquel j’ai, quant à moi, adhéré en 1982 était libéral, républicain, atlantiste, pro-israélien. Il se voulait le défenseur de nos libertés face au communisme et à la bureaucratie socialiste, en même temps que le champion de la sécurité de nos compatriotes et de la lutte contre une politique migratoire qu’il savait destructrice. Il prônait enfin le rassemblement de la droite de conviction et de valeurs dont il voulait être l’aiguillon. (…) Ce n’est évidemment pas [le discours] que prononcera le Front national canal historique qui, peu à peu, sombre dans la confusion comme l’ont suffisamment montré les épisodes Soral/Dieudonné et son soutien à la nucléarisation de l’Iran. ».

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Son texte, que je cite ici, date du 26 mai 2009, c’est-à-dire avant l’arrivée de Marine Le Pen à la présidence du FN, une Marine Le Pen dont il se sentait à l’époque assez proche, et Jean-François Touzé ajoutait d’ailleurs : « Reste Marine dont on me reproche l’amitié que je lui porte et que je ne veux pas renier. Marine qui a eu son destin entre les mains à plusieurs reprises, Marine qui l’a peut-être encore à condition qu’elle sache rapidement s’éloigner de la thématique gaucho-lepéniste qui la plombe au niveau national même si elle lui est utile en pays minier, qu’elle rompe avec le "ni droite ni gauche" dans lequel certains veulent l’enfermer, qu’elle ne craigne pas de dire plus clairement encore qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent son rejet du négationnisme et qu’elle entre sans se retourner, une bonne fois pour toute, dans ce qu’Alain Minc appelle "le cercle de la raison". ».

C’est clair qu’en huit ans, Marine Le Pen a rompu définitivement avec le négationnisme vaguement latent de certains militants du FN au point même de faire exclure son propre père Jean-Marie Le Pen lorsqu’il insistait trop avec ses petites phrases polémiques volontairement provocatrices.

Est-elle pour autant rentrée dans "le cercle de la raison" ? Ce n’est pas sûr du tout. Et pour une raison simple : aujourd’hui, ce qu’on reproche à Marine Le Pen, ce n’est pas un problème de cap politique (après tout, tous les grands leaders nationaux ont dit tout et son contraire, il suffit de lire la chronologie de François Mitterrand ou de Jacques Chirac), mais un véritable problème de compétence. L’incapacité intellectuelle à exposer clairement une vision politique (quelle qu’elle soit) a été révélée lors du débat du 3 mai 2017. Et cela semble être son principal plafond de verre (qu’on pourrait aussi appeler paresse intellectuelle). Un boulet que ne semble pas avoir sa nièce Marion Maréchal-Le Pen.

On pourrait croire ce qu’en disait un autre exclu du FN, dirigeant historique, agrégé de droit et universitaire. Ce qui lui a valu sa nomination au Prix de l’humour politique le 2 juin 2014, Jean-Claude Martinez, ancien député de l’Hérault de 1986 à 1988 et ancien député européen de 1989 à 2009, avait en effet déclaré, avec un peu d’amertume : « J’ai eu Marine Le Pen comme étudiante à Assas. Elle est du même niveau que Dati et Morano ; elle écrit en phonétique ! ».

Pour l’heure, comme elle l’a réaffirmé à son meeting le 23 septembre 2017 à Toulouse, Marine Le Pen, qui a digéré rapidement son divorce politique qu’elle veut dédramatiser, continue paradoxalement à mettre en avant le slogan "ni droite ni gauche" et a défié ceux qui ne seraient pas en accord avec ce mot d’ordre à l’affronter au prochain et seizième congrès du FN le 11 mars 2018 à Lille. Avis aux futurs exclus…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (23 septembre 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Florian Philippot.
Des sénateurs FN.
Jean-Marie Le Pen, symbole de la vieille politique.
Marine Le Pen et la fièvre du dimanche soir.
Second tour de l’élection présidentielle du 7 mai 2017.
Nicolas Dupont-Aignan plonge dans la soupe extrémiste.
Ensemble pour sauver la République.
Débat du second tour du 3 mai 2017.
Choisis ton camp, camarade !
Pourquoi Mélenchon est-il si confus pour le second tour ?
Premier tour de l'élection présidentielle du 23 avril 2017.
Le nationalisme anti-européen de Marine Le Pen coûtera cher aux Français.
Marine Le Pen, est-elle si clean que ça ?
Que propose Marine Le Pen pour 2017 ?
Le programme de Marine Le Pen pour 2017 (à télécharger).
Fais-moi peur !
Peuple et populismes.
Les valeurs de la République.
Être patriote.
Le débat qui n’a pas eu lieu.
Marine Le Pen en Égypte.
Marine Le Pen contre les droits de l’Homme.
Jean-Marie Le Pen et ses jeux de mots vaseux.
Marion Maréchal-Le Pen.
Marine Le Pen et la faiblesse de ses arguments économiques.
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Piège républicain.
Syndrome bleu marine.
Démagogie 2.0.
Le FN et son idéologie.
Les élections législatives partielles de 2013.
Le choc du 21 avril 2002.
Marine Le Pen candidate.
Le monde des bisounours.
Tout est possible en 2017…
Mathématiques militantes.


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5 réactions à cet article    


  • Bernie 2 Bernie 2 29 septembre 2017 21:48

    Il est mort ?


    • devphil30 devphil30 30 septembre 2017 07:02

      @Bernie 2

      Je me posais la même question ....


    • zygzornifle zygzornifle 30 septembre 2017 09:11

      On le verra un peu moins dans les médias et un peu plus sur le terrain ....

      de toute façon M LePen s’est sabordée face a Macron comme un peu Mélanchon face au 1er ministre ....


      • Le421... Refuznik !! Le421 1er octobre 2017 10:29

        @zygzornifle
        Bé putain !!
        En 5mn...

        Faut au moins ça !!

        C’est sur « RFN » ?? *

        *Radio Fake News

        Ah ouais... Petit malin, non ? Mélanchon s’est sabordé.

        Par contre, Jean-Luc Mélenchon n’a obtenu que des bredouillements pathétiques comme réponses. Oui.


      • jacques 1er octobre 2017 11:24

        Moi je le trouve très bon, il ira loin sans aucun doute

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