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A propos de l’Arc Minier au Venezuela

L’Arc Minier au Venezuela, comme d’autres projets de sortie de la pauvreté (par exemple le canal interocéanique mis en construction par le gouvernement sandiniste du Nicaragua) sont critiqués par certaines ONG qui allèguent un « désastre écologique ». Même si on n’est jamais assez prudent, il ne faut pas sous-estimer le fait que cette vigilance existe aussi sur place et que les gouvernements progressistes sont plus soucieux que les gouvernements néo-libéraux de l’impact écologique. Par ailleurs on élude, de manière assez inhumaine, l’objectif de ces projets. Dans le cas vénézuélien, il s’agit de sortir les mineurs artisanaux du joug de mafias sans scrupules et, sur le plan national, de financer des droits fondamentaux comme la santé, l’éducation et toutes les politiques d’État dont des millions de citoyens pauvres ont un besoin vital. La prudence est donc requise, notamment vis-à-vis d’un anti-extractivisme qui s’est développé fortement sur la Toile… à partir du moment où les gouvernements progressistes en Amérique Latine ont mis fin au pillage de leurs ressources par les transnationales et les consacrent au développement social et économique de leurs peuples. (1)

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Ce jeudi 28 septembre 2017, un avion transportant 45 barres d’or a atterri à l’aéroport La Carlota en provenance de l’Etat de Bolivar. Cette cargaison permet de dépasser le chiffre de 4 tonnes d’or que contiennent déjà les coffres-forts de la Banque Centrale du Venezuela (BCV). Elle est le fruit du projet « Moteur Minier » initié par le Gouvernement national pour diversifier l’économie, la dégager du « rentisme » pétrolier ainsi que pour renforcer les réserves internationales face à la guerre économique.

« Depuis 2009, aucun dépôt permettant de dépasser ce montant n’avait pu être effectué. Ce résultat a été obtenu grâce aux efforts conjoints du Ministère du Développement Ecologique et de plus de 25 000 petits mineurs syndiqués » explique le Ministre du Développement Minier Ecologique Victor Cano. Avec le déploiement du projet « Moteur Minier » dans la région de l’Arc Minier de l’Orénoque, l’extraction minière artisanale à petite échelle a fourni des cargaisons d’or apportant au pays de nouvelles sources de richesses par le biais d’une exploitation responsable, mettant fin au pillage par les mafias des guarimperosde la vaste réserve de ressources minérales située dans le Sud de l’Etat de Bolivar. « Il est indéniable qu’une population locale a mis sur pied une activité minière depuis plus de 80 ans dans l’Arc Minier de l’Orénoque. Nous voulons que cette activité se poursuive, mais il est temps qu’elle se fasse de manière responsable et sans nuire à l’environnement. Nous devons nous emparer des technologies et des savoir-faire qui permettront de changer la situation existant dans la région de l’Arc Minier de l’Orénoque » explique le ministre qui a appelé la population des mineurs à s’approprier les nouvelles technologies et à prendre connaissance des projets scientifiques afin de continuer à progresser vers une exploitation minière moins dommageable pour l’environnement.

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Victor Cano, le nouveau Ministre du Développement Minier Ecologique

Ces propos ont été tenus lors de la clôture des Journées Technologiques de l’Or qui se tenaient à la fin du mois de septembre à Ciudad Guyana, dans l’Etat de Bolivar. Lors de cette rencontre, plus de 3 000 techniciens, scientifiques, chercheurs et producteurs miniers ainsi que des représentants des Ministères de l’Education Universitaire, de la Science et de la Technologie et du Développement Minier Ecologique ont échangé expériences et savoir-faire. Le Ministre considère ces journées comme un pas supplémentaire dans l’élaboration d’une pratique minière en accord avec la nature et les droits des populations indigènes, ainsi qu’avec les revendications économiques et sociales des mineurs et la reconnaissance de leur métier.

« L’idée est que notre activité minière nuise le moins possible à l’écosystème. Nous devons faire appel à la conscience de nos amis mineurs et nous adapter aux nouvelles technologies afin de parvenir à ce que cette activité ait le moins d’impact négatif possible sur l’environnement. Nous avons aussi pris des mesures pour rendre sa dignité au métier de mineur. Au Venezuela, l’être humain et la nature ont priorité sur l’exploitation de l’or et le mineur, sa famille et l’environnement passent en premier » explique le Ministre, qui insiste sur le fait que le gouvernement national et le pouvoir populaire des mineurs discutent, dans les assemblées permanentes, des options possibles de substitution du mercure pour le traitement de l’or dans l’Arc Minier de l’Orénoque (AMO). Cano rappelle que si depuis des années les petits exploitants miniers ont utilisé le mercure dans le traitement de l’or, c’est parce que cette méthode faisait partie d’un héritage d’exploitation et d’abus laissé par les transnationales qui opéraient dans la zone avec le soutien des gouvernements néolibéraux du « Puntofijismo » (coalition social-démocrate et social-chrétienne qui a gouverné le Venezuela durant 40 ans, de 1958 à 1998).

Jusqu’à ce jour, quelques villes minières du sud de l’Etat de Bolivar ont perçu des financements de la banque publique pour construire des usines de cyanuration, procédé consistant à faire évaporer rapidement le composant toxique utilisé dans l’extraction de l’or. Il attire également l’attention sur le financement que l’Etat affecte au développement de projets scientifiques et technologiques destinés à une exploitation optimale et responsable des richesses minérales du pays. Ces journées tendaient justement à évaluer les solutions de remplacement proposées par des chercheurs vénézuéliens dans les domaines scientifique et technologique, afin de concevoir de nouvelles méthodes de traitement de l’or.

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L’initiative de l’Arc Minier a été lancée par le Président Hugo Chavez en 2011 dans le but de diversifier l’économie vénézuélienne et de briser sa dépendance historique au pétrole. Ainsi fut créée la Zone de Développement Stratégique National Arc Minier de l’Orénoque, qui s’étend sur une surface de 111 846,86 km2 occupant en grande partie le nord de l’Etat de Bolivar, et en moindre proportion le nord-est de l’Etat d’Amazonas et une partie de l’Etat de Delta Amacuro. Cette zone contient 7 000 tonnes de réserves d’or, de cuivre, de diamant, de Coltan, de fer, de bauxite et d’autres minéraux cruciaux pour l’industrie électronique et d’armement.

Cette stratégie de développement national est mal vue par les États-Unis : ce n’est un secret pour personne qu’une partie du financement du Département d’Etat des États-Unis est investi dans l’industrie médiatique afin de créer « des médias indépendants, libres et professionnels en plus grand nombre ». Ce financement est important (plus d’1 million 300.000 dollars). Les médias tels que « Efecto Cocuyo » et « OCCRP » (sigle en anglais pour « Projet d’Enquête sur les Délits Organisés et la Corruption) évoquent les « promesses non tenues » du gouvernement de Nicolas Maduro par rapport à l’Arc Minier. Cette opération est financée par le magnat Georges SOROS, Google, le « National Endowment for Democracy » (NED), l’USAID par le biais du Centre International de Journalistes (ICFJ), le Département d’Etat des États-Unis et la Confédération Suisse, ces deux derniers pays ayant été les principaux acquéreurs d’or du Venezuela entre 2010 et 2015.

Recyclage de la bannière de la corruption

Les Etats-Unis et ses corporations qui engendrent le chaos écrivent en gros titres, comme s’ils n’y participaient pas : »L’or et le chaos dans l’Orénoque » (en anglais) et « Arc Minier de l’Orénoque : criminalité, corruption et cyanure », ces articles servant d’alibi pour poursuivre la narrative d’ingouvernabilité susceptible de justifier une intervention militaire tout en étayant leur propagande sur le journalisme d’investigation et en recyclant le thème de la corruption dans le cortège des matrices médiatiques destinées à alimenter le dossier « Etat en faillite ».

L’or échappe à tout contrôle

Selon les déclarations du vice-président du Conseil Législatif de l’Etat de Bolivar, Aldrin Torres, l’usage de la violence armée et l’appui de bandes armées ont commencé en 2011, juste après la révocation par le Président Chavez des concessions de quelques entreprises transnationales. Des affrontements entre les Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB) et des mafias minières, qui ont emprunté le visage de « syndicat » pour exercer leur contrôle sur l’extraction d’or et d’autres métaux précieux, ont été enregistrés cette année-là. Mais le scénario vénézuélien est loin de ressembler à la situation lamentable de certaines nations africaines, car l’Etat y combat les bandes paramilitaires. Cependant, une partie de l’économie aurifère reste partiellement hors du contrôle souverain de l’Etat vénézuélien, ce qui génère un trafic illégal d’or et représente donc une perte de ressources pour la nation.

Le Venezuela détient la principale réserve d’or du continent. En ce qui concerne la législation réformée en 2011, les médias ont tendancieusement utilisé la matrice de la nationalisation lorsqu’ont été établies des entreprises mixtes dans lesquelles l’Etat vénézuélien devait avoir une participation actionnaire majoritaire. La violence devint le mécanisme auquel les entreprises concessionnaires évincées ont eu recours pour tenter de maintenir leur contrôle sur la commercialisation des minéraux, car bien que ne les extrayant plus, elles se chargeaient toujours de leur vente liée au marché mondial.

Quelques dates

Selon l’Observatoire de la Complexité économique de l’Institut de Technologie du Massachussetts (MIT), le Venezuela a exporté 1 milliard 770 millions de dollars-or entre 2010 et 2015, dont 900 en Suisse en 2015, les Etats-Unis apparaissant comme acquéreur les années précédentes.

Curaçao, dont les côtes sont situées face au Venezuela, a exporté 2 milliards 300 millions de dollars-or dans le même laps de temps. 539 millions (plus de la moitié de ce qui a été exporté par le Venezuela) ont été exportés en Suisse en 2015 (67%) et aux Etats-Unis (33%), ce qui représente 33% des recettes d’exportation de ce pays pour cette année-là.

Curaçao déclare avoir importé 2,28 millions de dollars-or (la millième partie de ses exportations). Ce qui nous pousse à nous demander d’où sort le restant d’or exporté par Curaçao et d’où provient l’intérêt commercial de la Suisse et des Etats-Unis à payer des journalistes pour qu’ils présentent une version de sang et de chaos à l’intérieur de la zone minière.

Ordre ou chaos ?

Ce n’est pas la première fois que le Venezuela tente de mettre de l’ordre dans son modèle extractif, comme ce fut le cas pour la Frange Pétrolifère de l’Orénoque (FPO), zone riche en pétrole lourd et extra-lourd située au nord du fleuve Orénoque et de l’Arc Minier. Avec l’aménagement de zones d’extraction sur le territoire des Etats de Guárico, Anzoátegui et Monagas, la participation de plus de 20 entreprises mixtes de différents pays et la mise en œuvre du plan de certification « Proyecto Magna Reserva », a été calculé le meilleur mode d’organisation possible pour une région dont le sous-sol contient les réserves de pétrole les plus importantes du monde : 296 milliards 500 millions de barils (avec un facteur de reconstitution de 20%).

Les évènements violents liés à l’activité pétrolière sont peu nombreux et l’intention de Chavez était d’appliquer le même mode d’extraction méthodique au sud de l’Orénoque. Si malgré toute la vision politique et souveraine adoptée par la FPO, des structures mafieuses constituées de hauts fonctionnaires du Ministère Public, d’importants gérants d’entreprises pétrolières et des entreprises de tous bords ont pu apparaître comme dispositifs de sabotage de l’industrie pétrolière, ce qui peut se produire dans la zone du Bouclier Guyanais est bien pire : une activité minière illégale s’y maintient et des bandes criminelles y sont présentes, ainsi que des agent de la MUD (Mesa de la Unidad Democratica) comme Americo de Grazia, à qui la journaliste de droite Patricia Poleo en personne dit être intéressée à ce que la « situation actuelle » d’exploitation minière illégale y perdure.

Par ailleurs, une donnée géopolitique est devenue incontournable : les achats massifs d’or par la Russie et la Chine au cours des dernières années vont de pair avec l’édification d’une architecture financière mondiale basée sur des monnaies autres que le dollar et rivées à l’étalon-or qui les soutient comme réserve de valeur et d’échange. Ce qui représente une atteinte au règne du pétrodollar qui a soutenu les Etats-Unis en tant que principale économie mondiale basée sur l’émission de billets verts devant influer sur le commerce pétrolier et d’autres matières premières au niveau mondial.

Le fait que le Venezuela détient la plus importante réserve d’or de la région représente non seulement pour le pays une source de devises non liées au pétrole sur le moyen terme et est nécessaire pour la stabilisation de l’économie nationale face aux sanctions a américaines, mais devient aussi un actif sensible pour retarder ou accélérer, selon l’angle géopolitique où l’on se place, le processus de dédollarisation mondial qui menace l’hégémonie de Washington. C’est ce qu’il faut lire entre les lignes de la propagande contre l’Arc Minier de l’Orénoque.

Note :

(1) Sur ce thème on peut lire l’enquête de terrain de Marco Teruggi, « L’or en temps de guerre », https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/09/27/lor-en-temps-de-guerre/

Source : Eder Peña, article publié dans http://misionverdad.com/la-guerra-en-venezuela/al-fondo-del-arco-minero-del-orinoco-los-que-financian-el-caos-y-la et données disponibles sur le site du Ministère du Développement Écologique Minier : http://desarrollominero.gob.ve/

Traduction : Frédérique Buhl

URL de cet article : http://wp.me/p2ahp2-3zi


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16 réactions à cet article    


  • CN46400 CN46400 4 octobre 2017 11:16

    Un grand bravo au président Maduro pour ce nettoyage d’automne déclenché le 30 juillet. La bourgeoisie vénézuélienne est réfugiée sous la tente pour essuyer le coup politique qu’elle vient de recevoir sur sur la cafetière. Elle attend les ordres de l’oncle Sam pour tenter, à nouveau, de relancer les pillages...


    • Lugsama Lugsama 4 octobre 2017 13:15

      Actif les petit fachistes collabo de la doctature bolivarienne ces jours-ci. On ne parle pas des deux commerces en pleines expansions qui fonctionnent le mieux ces temps-ci dans la dictature militaire ?


      Les maisons closes et le transports de cocaines.

      C’est moins glamour de parler des chavistes qui remplissent leur comptes en banque en Floride et forcent les jeunes filles à se prostituer pour se nourrir à cause de leur politique débile probablement..

      • CN46400 CN46400 4 octobre 2017 13:22

        @Lugsama

        Bonjour, çà va ?
        Je voulais juste m’assurer que la déprime était maîtrisée...


      • Lugsama Lugsama 4 octobre 2017 13:27

        @CN46400

        La déprime ? Moi je m’humilie pas sur Internet a défendre des dictatures militaire et les systèmes les plus meurtriers de l’histoire. Quand on appartiens à un mouvement qui disparait vous avez peut être de quoi dérpimé, moi ma vie se passe très bien.

      • McGurk McGurk 4 octobre 2017 13:34

        L’article eut été intéressant si il n’y avait pas derrière ces relents pathétiques anti-impérialisto-complotistes.

        C’est tout de même vraiment idiot de nous présenter des informations tout à fait nouvelles sur les actions concrètes d’un pays en « faveur » de la population (j’en doute mais pourquoi pas) et de les délayer dans cette idéologie minable de bas étage.

        Par ailleurs, je trouve difficile de croire que développer une telle industrie, exploitant des ressources non renouvelables et polluant/défigurant irréversiblement la planète, sera un bienfait durable pour le développement de la société.

        Pourquoi ne pas développer...tout ce qui manque finalement ? S’appuyer sur un seul pilier était déjà une erreur, on en a vu les conséquences, alors pourquoi continuer tête baissée vers une future catastrophe ?
        Il est aisé de comprendre que ce régime court encore une fois à sa perte, se repliant encore une fois vers les ressources primaires, au lieu d’exploiter le potentiel réel du pays.

        Il gagneront sans doute quelques décennies avant que les mines/puits de pétrole soient à sec et il y aura forcément une nouvelle révolte, masquée une fois encore par une prise brutale du pouvoir (cf. la situation présente avec cette fausse « assemblée du peuple » ne représentant que les intérêts du gouvernement) suivie de fausses promesses aux citoyens d’être « encore plus proche d’eux et de mieux les servir ».

        On en connaît déjà les résultats...


        • CN46400 CN46400 4 octobre 2017 17:27

          @McGurk

          Vous n’avez pas l’air d’avoir complètement assimilé ni l’article ni les observations de Lugsama expliquant que les filles de la bourgeoisie vénézuélienne en sont réduites à recourir à la prostitution pour vivre.

           L’état est donc pressé d’agir, et quoi de plus rapide que de réorganiser un secteur qui, manifestement, rapporte plus aux spéculateurs, et aux pilleurs, qu’à l’état. Ce qui n’interdit pas d’envisager un autre avenir pour cette activité qui ne concerne pas que le Vénézuéla (quid de la Guyanne française...)


        • McGurk McGurk 4 octobre 2017 20:25

          @CN46400

          Oui mais bon, on est pas en Suisse ou en Espagne où la prostitution est une quasi-industrie (surtout l’Espagne).

          Je rappelle que l’Etat a eu tout de même des décennies pour agir avant que tout ne dérape mais on trouve encore des fous qui disent que « le Venezuela c’est trop top » en justifiant tous les articles mensongers de collabos qui viennent publier ici. Ou bien en vantant les « bienfaits du chavisme ».

          Je suis également atterré de constater qu’ils n’en ont rien à cirer de leur environnement et encore plus de leur forêt, cet environnement fragile et unique qu’ils mettent à sac en pensant que parce que ce n’est pas rentable c’est inutile.


        • Lugsama Lugsama 4 octobre 2017 21:47

          @CN46400

          Je parle bien sur des pauvres, quels débilités de pensée que des bourgeoises allait se prostituer.. venant d’un de quelqu’un limité comme vous ça reste pourtant étonnant à ce niveau.

        • CN46400 CN46400 5 octobre 2017 08:03

          @Lugsama

          C’est pourtant bien la bourgeoisie, de toute obédience, qui est à la base des manifs anti-Maduro et qui est en train d’être privée des moyens financiers qu’elle s’était octroyée par la corruption....


        • McGurk McGurk 5 octobre 2017 11:29

          @CN46400

          Dans cet abîme de corruption, il serait amusant de savoir qui est véritablement le plus corrompu. On a beau pointer tel ou tel « coupable », il est indéniable que le pouvoir s’est enrichi aux dépends de la population, l’entraînant dans cette situation.


        • Lugsama Lugsama 5 octobre 2017 12:29

          @CN46400

          La corruption c’est bien la bolibourgoisie qui en est reine et remplit ses comptes en Floride, envoit ses enfant en Europe comme les filles Chavez devenu riche par magie sans doute..

          Je ne savait pas que les syndicalistes, les socialistes, les aborigènes et 80/85% du Vénézuela était des « bourgeois » smiley


        • antiireac 4 octobre 2017 17:55

          L’auteur essaye par article différent que ses habituelles ânneries de détourer l’attention de lecteur.

          Mais ça ne trompe pas on voit très bien qu’il couvre par là le régime sanguinaire de Venezuela...

          • JC_Lavau JC_Lavau 5 octobre 2017 09:40

            Il serait quand même utile au lecteur d’ici, d’avoir une information de base sur l’emplacement de cet arc minier, et sa nature géologique.

            Ce que je peux trouver, ce sont des renseignements pédologiques, à l’échelle du 1/5 000 000. Pas la grande finesse, donc.

            • JC_Lavau JC_Lavau 11 octobre 2017 20:25

              @JC_Lavau. La partie nord du massif des Guyanes.


            • JC_Lavau JC_Lavau 16 octobre 2017 16:48

              @JC_Lavau : 

              https://hal-brgm.archives-ouvertes.fr/hal-00662117/document 
              Le plateau des Guyanes et son potentiel minier  
              Hervé Théveniaut, Mario Billa, Daniel Cassard, Claude Delor, Frédérik Maldan 
               
              Orogenèse transamazonienne, 2260 à 1950 Ma, sur socle archéen, d’environ 3,3 Ga. 
               

            • Doume65 5 octobre 2017 18:10

              « des usines de cyanuration, procédé consistant à faire évaporer rapidement le composant toxique utilisé dans l’extraction de l’or »

              Heureusement que la cyanuration n’est pas du tout un procédé qui fait évaporer des composés toxiques, sinon, l’air serait abominablement pollué autour de ces usines !

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