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#MeToo #YouToo #TrainonsNousDansLaBoue

Depuis qu'a éclaté l'affaire Weinstein, avec les enquêtes publiées le 5 octobre dernier par le New York Times, pas un jour ne passe sans qu'on assiste à un nouveau témoignage à l'encontre du producteur de cinéma Hollywoodien. Propositions déplacées, harcèlement sexuel, viol, les accusations pleuvent et la liste des victimes n'en finit plus de s'allonger. Pire, on apprend que l'affaire Weinstein ne serait pas un cas isolé et que les cas d'abus sexuels constitueraient un véritable phénomène de société. Pour en révéler l'ampleur, certaines initiatives ont alors vu le jour (sur les réseaux sociaux notamment), invitant les femmes à évoquer leurs mauvaises expériences passées. #MeToo, #BalanceTonPorc ... Bienvenue dans le grand Délathon de cette fin d'année 2017.

C'est quoi un porc ? Quelqu'un qui, en présence d'une (jolie) femme, se montre incorrect, voire intrusif ? Quelqu'un qui ne sait pas se contrôler et peut se montrer brutal ? Ou bien quelqu'un qui profite d'une situation à son avantage (position sociale dominante, ascendant psychologique, circonstances favorables) pour essayer d'arriver à ses fins ? Si le premier cas englobe un ensemble de comportements plus ou moins asociaux (du sifflement dans la rue à l'invective grossière en passant par la drague lourdingue), il est plutôt sans gravité. Quant au second (celui de l'agresseur sexuel, du violeur), il est grave mais heureusement rare. Le troisième enfin est certainement le plus répandu : à des degrés divers, il est/serait peut-être même l'apanage de chacun d'entre nous. Alors, de quoi parle-t-on exactement ?

Lorsqu'on parle de harcèlement sexuel, c'est généralement dans le contexte d'une relation hiérarchique (typiquement, entre un chef et l'une de ses subordonnées). Dans les autres cas, ça ne marche pas. Qu'un employé lambda se permette un geste déplacé envers l'une de ses collègues et il se prendra automatiquement une "bonne tarte dans la gueule". Qu'il s'avise ne serait-ce que de lui envoyer un mail "déplacé" et il se fera immédiatement rabrouer (en plus de risquer - en cas d'ébruitement - de se "prendre la honte publique"). Pour qu'il y ait harcèlement, il faut donc que le harceleur puisse disposer d'un moyen de pression sur sa cible. Et c'est là qu'il ne faut pas tout confondre. Y a-t-il une différence entre "Si tu ne couches pas avec moi, je te mettrai à la porte" et "si tu couches avec moi, je ferai de toi la reine d'Hollywood" ? Assurément. Et elle est essentielle.

Dans le premier cas, il y a menace, contrainte, et on entre donc effectivement dans le cadre du harcèlement sexuel. Dans le deuxième, il y a choix, échange, et on bascule alors dans le domaine, très large, de la prostitution. Un domaine qui peut revêtir différentes formes (de la prostituée de trottoir qui fait ses passes dans des chambres d'hôtel, à celle qui recherche des hommes friqués pour leur faire souscrire des contrats d'abonnement longue durée -en bref se marier-) mais dont la finalité reste toujours la même : obtenir quelque chose en échange de son corps.

La promotion canapé existe, au même titre que le harcèlement sexuel. Et contrairement à ce dernier, elle n'est pas punie par la loi. D'où la possibilité, pour la promue, de faire carrière tout en cherchant à arranger sa biographie après coup. Que penser d'un rendez-vous boulot, le soir, dans une chambre d'hôtel ? Que penser d'une langue qui se délie, 20 ou 30 ans après (parfois au terme d'une carrière florissante) ? Que penser du récit de celle qui, de la main sur la cuisse à l'acte de pénétration se décrit comme "tellement terrorisée qu'incapable de bouger, incapable de dire non" ? Il ne s'agit bien évidemment pas ici de nier l'existence de brutalités envers les femmes ou d'actes de chantage odieux. En revanche, en partant du principe que la plupart d'entre nous ont intériorisé les normes sociales (et savent ce qu'ils risquent en enfreignant la loi), il s'agit de considérer qu'il y a des cas où ça relève d'un jeu qui se joue à deux.

Notre société a l'art de définir des modes, puis d'y agréger tout et n'importe quoi. Et une noble cause (le féminisme en est une) peut, une fois entrée dans l'air du temps, conduire à des excès de zèle. Ainsi faut-il parfois revenir à un certain bon sens : un malade qui coince une femme dans une cage d'escalier, qui la tabasse et qui la viole, ça n'a rien à voir avec une proposition indécente (ou même une main sur la cuisse) dans une chambre d'hôtel ou un bureau d'entreprise. Et c'est faire injure aux femmes qui se sont fait violer que de mettre leur agression (et leur traumatisme) sur le même plan qu'une tentative masculine dans un environnement de signaux brouillés.

Le sexe a toujours été un outil de promotion sociale, comme le simple fait d'user de ses charmes a toujours été un "faciliteur" d'interactions sociales. Une belle femme, souriante et sexy, arrivera beaucoup plus rapidement à ses fins qu'une personne lambda : c'est un fait et il a maintes fois été prouvé. C'est pas normal diront les uns ; c'est humain diront les autres. En tout cas, c'est comme ça (depuis la nuit des temps et dans tous types de société). D'où la tentation, pour celle qui a peu dans la tête, de miser beaucoup sur son cul. D'où le risque aussi, à force de jouer constamment avec le curseur, d'en perdre momentanément le contrôle. Certains milieux sont peut-être plus à risque que d'autres (le monde du show-biz versus celui de la recherche scientifique) comme certaines personnes s'exposent peut-être plus que d'autres (celles qui passent leur temps à s'afficher en tenues affriolantes et en postures suggestives sur internet par exemple).

Il y a, dans ce récent appel à "dénoncer les porcs", quelque chose de profondément dérangeant. Déjà, comme tout phénomène de masse, il a plus à voir avec des comportements passionnels et mimétiques qu'avec des attitudes rationnelles et réfléchies (lire "La psychologie des foules" de Gustave Le Bon). Quelle est la part de "comportement induit" quand du jour au lendemain, tout le monde se met à dénoncer des choses qui se seraient passées plusieurs années (voire plusieurs décennies) en arrière ? Et puis, depuis quand les réseaux sociaux servent à porter plainte ? Si quelqu'un est accusé, il doit pouvoir se défendre ; et si il est reconnu coupable, il doit être mis hors d'état de nuire ; le risque étant de voir les hashtags utilisés à des fins de vengeance et générer ainsi de nouveaux cas de harcèlement.

Balancer des gens sur Facebook, ça ne résout donc aucun problème de fond. Par contre, ça colle bien à l'air du temps. Ca colle à une culture de l'immédiat, du facile et du superficiel. Une culture où on génère du like avec des hashtags à la mode (#NotAllMen : le groupe des hommes qui respectent les femmes, #YesAllWomen : le groupe des femmes qui veulent qu'on les respecte ...) et où on se donne bonne conscience en quelques clics et partages ("Si toi aussi t'es contre le harcèlement Partage" - Ah ben oui, bon voilà). Une culture de la pensée conforme aussi, avec son lot d'ostracisations et de comportements zélés ("Mon dieu, l'acteur truc ne s'est pas encore prononcé sur l'affaire Weinstein ! Et l'actrice bidule, elle a dit qu'elle ne soutenait pas le mouvement à 100 % !"). Une culture du clivage et du bashing enfin, où à défaut de penser et de se réaliser par soi-même, on se donne une identité en appartenant à des groupes (sa nationalité, sa race, son club de foot, sa façon de se fringuer ...) et on se fait remarquer en "clashant" les autres (les femmes contre les hommes ...).

On peut prendre les transports en commun tous les jours, aller en ville régulièrement et avoir une vie sociale bien remplie, il faut parfois avoir une télé ou une connexion internet pour se rendre compte des multiples tourments que subissent les femmes au quotidien. Outre le désormais traditionnel "harcèlement de rue", on découvre alors le "manslamming" (les hommes qui bousculent sans cesse les femmes dans la rue), le "manspreading" (les hommes qui occupent plus de place que nécessaire dans les transports en commun) ou encore le "mansplaining" (les hommes qui s'adressent aux femmes de façon condescendante), le tout dans un espace public principalement conçu pour les hommes (lieux peu sécurisés, trop de skatepark et de terrains de foot ...). D'où une revendication féministe devenue un véritable mot d'ordre social : permettre aux femmes de réinvestir l'espace public.

Là encore, il ne s'agit pas de nier le fait que le harcèlement de rue existe, ni même que le phénomène puisse être assez prononcé dans certains quartiers défavorisés (s'inscrivant alors dans le problème, plus global, des incivilités et de l'insécurité dans ces quartiers). Mais il s'agit de relativiser un peu les choses ... et de ne pas cautionner les dérives d'une société dans laquelle les rapports humains seraient toujours plus fragilisés. Instiller (et plus récemment marteler) l'idée que les problèmes de harcèlement et d'abus sexuels auraient quelque chose de systémique dans notre société (et donc que les femmes seraient en danger un peu partout), c'est soit faux, soit complètement exagéré. Il suffit de se balader dans les rues ou d'aller à la plage pour constater que les tenues sexy (leggings, talons hauts, maillots échancrés ...) sont loin d'être en voie d'extinction. Doit-on parler de "curvesdisturbing" pour évoquer la mise en tension des sens masculins dans un tel environnement ? Ou de "vivreensembling" et arrêter de tout monter en épingle ?

Que peut-on attendre d'une société dans laquelle on brouille les rapports humains, dans laquelle on dresse sans cesse les gens les uns contre les autres ? Peut-être qu'elle consomme davantage. A l'heure du libéralisme économique, ça semble aller dans la logique des choses. D'ailleurs, le sexe est aujourd'hui devenu un produit de consommation des plus tendance. Musique, vidéoclips, émissions télé, mode, publicité ... partout il est présent. D'où une grande hypocrisie de la part de la société. D'un côté, elle accepte de voir le corps de la femme véhiculé comme un objet, d'un autre elle s'étonne de voir les "porcs" proliférer. D'un côté, elle laisse ce genre de représentations envahir l'espace public (et donc influencer les plus jeunes), d'un autre elle s'étonne d'une dérégulation des comportements.

La "porcasserie" est elle pour autant devenue un phénomène de société ? Si c'est le cas, peut-être faudrait-il remettre en question notre modèle. Et si ce n'est pas le cas, peut-être faut-il laisser la police et la justice continuer à faire leur travail. Quoi qu'il en soit, les campagnes de cyber-lynchages ne laissent rien augurer de bon.


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23 réactions à cet article    


  • Taverne Taverne 6 novembre 2017 10:58

    « You too » : « toi aussi, balance un nom ! »

    C’est à ce credo qu’a souscrit la journaliste qui a contacté Nicolas Bedos pour le sommer de lâcher un nom de prédateur supposé. Après avoir insisté fortement( et d’ailleurs ne peut-on parler ici de harcèlement médiatique ?) elle conclut par « un seul nom suffira ». Et c’est vrai qu’un seul nom peut suffire à un journaliste pour faire sa notoriété la joie de son patron (ou patronne) qui exige du scandale et donc de la délation.

    « Toi aussi, dénonce quelqu’un ! »


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 7 novembre 2017 10:22

      @Taverne

      deux choses sont choquantes dans cette campagne :


      - elle intervient et se développe à la manière d’une lame de fond dans la traînée du tsunami qui s’est produit aux USA avec l’affaire Weinstein qui est elle-même une vaste opération ayant un rapport aussi lointain avec le féminisme que l’affaire DSK : dans les deux cas, c’est le talon d’Achille des prédateurs qui a été leur perte, mais leurs exécuteurs les visaient pour de tautes autres raisons qu’il serait intéressant de creuser. On dirait qu’il faut à tout prix que les manipulations des médias américains soient reprises en chœur dans notre presse, comme avec une courroie de transmission automatique !

      - elle se trompe de cible : si les « femmes » constituent bien la moitié de l’humanité, elles ne sont ni une « communauté » minoritaire opprimée (comme les juifs, les Rohingyas ou les Tutsis. Chaque groupe humain cohérent est composé d’hommes et de femmes dont les liens sont aussi indissociables et évidents que le sont les deux pages d’une même feuille. Les rapports de forces et la répartition du pouvoir est différente dans chacun de ces groupes, et la petite bourgeoisie américaine n’est pas représentative de l’ensemble l’humanité qu’elle pollue à coups de produits culturels (autour de l’american way of life) dont la force de frappe est comparable à ce qu’elle a produit en matière d’armes civiles et militaires.

      Il ne s’agit pas de nier la violence faite par certains hommes à certaines femmes, mais pourquoi culpabiliser tous les hommes qui seraient a priori des prédateurs latents tapis dans l’ombre si ce n’est pour monopoliser l’écoute de téléspectateurs friands de pogroms ?
      On assiste à une nouvelle version du bouc émissaire et de chasse aux sorcières.

    • ZenZoe ZenZoe 6 novembre 2017 11:30

       #Balancetonporc est dégueu ?
      Oui peut-être bien au fond, mais balancer une femme qui ne veut pas sur un divan l’est tout autant, sinon plus. Et s’il n’y avait pas de comportements déplacés au départ, il n’y aurait pas de 
      #Balancetonporc.


      • Taverne Taverne 6 novembre 2017 13:28

         @sarcastelle

        Un brevet de bonne conduite équivaudrait à créer une présomption générale de culpabilité masculine, puisqu’il faudrait apporter ainsi la preuve de son innocence. C’est une inversion très dangereuse des choses.


      • ukulele ukulele 6 novembre 2017 13:33

        @ZenZoe
        Je souscris tout à fait à votre point de vue. Il est temps que la société française évolue et de parler ouvertement de ses dysfonctionnements sociétales.
        Mais cela prendra encore du temps vu l’incompréhension d’une partie de la population face à cette campagne #Balancetonporc.


      • ukulele ukulele 6 novembre 2017 17:32

        @sarcastelle
        Non. Je ne peux pas adhérer à votre discours. smiley


      • taketheeffinbus 6 novembre 2017 11:42

        « D’où une grande hypocrisie de la part de la société. D’un côté, elle accepte de voir le corps de la femme véhiculé comme un objet, d’un autre elle s’étonne de voir les « porcs » proliférer. D’un côté, elle laisse ce genre de représentations envahir l’espace public (et donc influencer les plus jeunes), d’un autre elle s’étonne d’une dérégulation des comportements. »

        Tout à fait !

        « Dieu se rit des humains qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »


        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 novembre 2017 12:11

          De toute façon la justice et les policiers sont en burn-out. A défaut d’arme, la société est passée à une autre forme de guerre. Moins franche qu’à l’époque d’Henry IV où les hommes se levaient avec l’épée près du corps. Se levant de bon matin pour guerroyer. Et rassasié se couchait le soir avec une « désirable » que l’ail ne devait pas rebuter. Me vient l’image d’une immense toile (fesse-bouc) qui emprisonne le monde, pris au piège de sa paranoïa. Etaient-ils tous parano au temps où le peuple vivait en permance en état de guerre. Mon grand-père, quand les V1 tombaient sur Renaix restait dormir dans son lit plutôt que de rejoindre les abris. La peur, les hommes la sente de loin,.... un bon truc si vous sortez dans des endroits à risque : une petit spay de couleur rouge....


          • zygzornifle zygzornifle 6 novembre 2017 13:07

            Et le Sapin et son tirage de culotte de la journaliste ? Haaaa il y a chatte perchée donc touche pas a mon poste .....


            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 novembre 2017 13:08

              Corrigé : De toute façon la justice et les policiers sont en burn-out. A défaut d’arme, la société est passée à une autre forme de guerre. Moins franche qu’à l’époque d’Henry IV où les hommes se levaient avec l’épée près du corps, de bon matin pour guerroyer. Et rassasié se couchait le soir avec une « désirable » que l’ail ne devait pas rebuter. Me vient l’image d’une immense toile (fesse-bouc) qui emprisonne le monde, pris au piège de sa paranoïa. Etaient-ils tous parano au temps où le peuple vivait en permance en état de guerre ? Mon grand-père, quand les V1 tombaient sur Renaix restait dormir dans son lit plutôt que de rejoindre les abris. La peur, les hommes la sente de loin,.... un bon truc si vous sortez dans des endroits à risque : un petit spay de couleur rouge....


              • juluch juluch 6 novembre 2017 13:53

                Cette histoire casse les pieds et se n’est plus ni moins que de l’hypocrisie à grande échelle !


                • ukulele ukulele 6 novembre 2017 14:10

                  "D’un côté, elle accepte de voir le corps de la femme véhiculé comme un objet, d’un autre elle s’étonne de voir les « porcs » proliférer. D’un côté, elle laisse ce genre de représentations envahir l’espace public (et donc influencer les plus jeunes), d’un autre elle s’étonne d’une dérégulation des comportements.« 

                  Le harcèlement sexuel a toujours existé et n’est en rien une dérégulation des comportements. Il est juste de plus en plus montré du doigt comme un comportement qui n’a pas sa place dans une société évolué. Et c’est plutôt une bonne chose.

                  Encore un article pour justifier l’air de rien »elles l’on bien cherché"


                  • Taverne Taverne 6 novembre 2017 15:05

                    Il y a au moins une chose dont on est sûr : si le hstag sur Tweeter existe et que l’on en parle autant et avec autant de passion, c’est qu’il y a dans la société quelque chose qui ne fonctionne pas. Il y a un « dysfonctionnement » et ne pas le traiter serait une faute grave.

                    En ce qui me concerne, j’estime qu’il devrait être notifié à toute personne qui harcèle un avis de non consentement de la personne qu’elle ennuie (nous sommes ici dans le cas où celle-ci témoigne à visage découvert). Si la personne qui signale garde l’anonymat, un avertissement non circonstancié serait notifié, Un passage outre cette interdiction serait sanctionné par l’instance appropriée et ferait foi devant un tribunal en cas d’action judiciaire engagée.


                    • Taverne Taverne 6 novembre 2017 15:28

                      « Monsieur (ou Madame),

                      Vous recevez cet avis parce qu’une personne a signalé chez vous un comportement de (cocher la case correspondant au cas) :

                      - relou(e) (dragueur lourd)
                      - relou garou (prédateur présumé)

                      qui lui fait craindre un danger pour son intégrité.

                       »Non, c’est non" et MMe, MLe, ou M. vous a clairement manifesté son non consentement à pousser sa relation avec vous au-delà des imites présentes.

                      Vous voici averti (e). Ce message ne préjuge en rien de la réalité de la situation signalée et ne prend pas partie. Il ne vous cause donc aucun préjudice et ne fait l’objet d’aucun fichage.

                      Un double de cet avis a été envoyé à la personne. Il pourra faire foi et pourra être produit utilement par elle en cas de procédure engagée à votre encontre devant une instance disciplinaire ou judiciaire.

                      Avis envoyé le......à M. ou MMe...


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 novembre 2017 17:12

                      En 1985 quand on a commencé à parler d’homo oeconomicus, je savais vers quel cauchemar se trouverait entraîné l’individu. D’ailleurs le terme porc fait aussi penser à du boudin et les tirelires sont d’ailleurs le plus souvent représentée par des cochons. Le harcèmement n’a pas grand chose à voir avec la sexualité mais plutôt la sidération visant à dominer la proie. Un peu comme le ferait un serpent. Et les harceleurs sont d’ailleurs de piètres amants. Cela se passe ailleurs.


                      • pipiou 6 novembre 2017 17:13

                        Encore un article pour venir dédouaner Weinstein en faisant allègrement la confusion entre promotion canapé et viol , c’est-à-dire entre OUI et NON.

                        Et cet article est beaucoup mieux noté qu’un autre article qui à l’inverse dénonce les agressions sexuelles.

                        Très révélateur d’Agoravox, plutôt machiste et conservateur.

                        Tous ces révolutionnaires auto-proclamés que l’on croise ici devraient d’abord faire la révolution dans leur tête avant de la faire dans la rue.


                        • Montdragon Montdragon 6 novembre 2017 17:47

                          @pipiou
                          Pipiou, oui..mais...
                          Mme lambda qui se fait emmerder agressée par tout types d’individus dans la rue etc..(élargir les trottoirs ?^^) je souscris à votre point de vue.
                          En revanche, une starlette qui passe sa journée à montre son q et à le vendre...Weinstein est moins qu’un vrai porc immigré ou non dans la rue.


                        • pipiou 6 novembre 2017 17:55

                          @Montdragon

                          Merci de me donner un lien qui parle de cette starlette qui a vendu son q à Weinstein, sinon ça veut dire que vous êtes juste dans dans le dénigrement machiste bien lourd.

                          Et donc Asia Argento qui déclare avoir été violée par Weinstein c’est une starlette qui passe sa journée à montrer son cul ?
                          Entre nous Mondragon, c’est même une salope qui l’a bien cherché, hein.

                          En fait un viol c’est pas bien sauf si c’est vous l’auteur ou si la victime est une actrice.


                        • nono le simplet 6 novembre 2017 18:46

                          autrefois, la femme était un sujet sur lequel j’aimais m’étendre ...


                          • Debrief 6 novembre 2017 19:01

                            Elle n’a pas joui ? #MeToo


                            • zygzornifle zygzornifle 7 novembre 2017 09:19

                              Pfff face a tous ces porcs DSK parait bien minable dans son affaire du Sophie Tel ...... presque un puceau ....


                              • zygzornifle zygzornifle 7 novembre 2017 09:24

                                Au début il y avait le verbe : salope , suce moi , truie concupiscente , Doc Gynéco va te faire la totale avec son bazooka puis vint le passage a l’acte forcé et brutal voire la mort de la femme ...... 


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