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Accueil du site > Actualités > International > URSS – Russie : 40 ans de combat contre la chimère américano-wahhabite

URSS – Russie : 40 ans de combat contre la chimère américano-wahhabite (Partie 1 - 1979-2013). Pétrole-Djihadisme et CIA

La prise de Raqqa marque la fin de l’État Islamique en Syrie, mais aussi pour la Russie la première victoire hors de son sol contre la collusion CIA - Wahhabisme. Cette bataille n'est que le dernier épisode d'un combat commencé à Shindand et à Kaboul dans une froide nuit de décembre 1979.

 

Commencée officiellement le 30 septembre 2015, l'intervention russe en Syrie scella la fin de l’expansion vers l'ouest de l’État Islamique (EI) et le retour de la Russie comme superpuissance. Pendant plus d'une décennie, Daesh se développa sous l’œil complaisant, voire complice des occidentaux habitués depuis la première guerre en Afghanistan (1979-1989) à souffler sur les braises du djihadisme. Cette réislamisation trouve ses origines au début des années 1960 dans le désir de l'Arabie Saoudite d'exporter le Wahhabisme pour contrer le nassérisme et le baasisme irakien et Syrien. Cinquante ans plus tard, seule la Syrie a résisté à cette « marée noire » salafiste.

 

La guerre d’Afghanistan (1979-1989) berceau du djihadisme actuel. Djihadisme et guerre froide.

 

Intervention géopolitique sur le cours du baril

Profitant de la manne financière pétrolière engendrée par le quadruplement du prix du pétrole (premier choc pétrolier 1973) puis de l'aide de la CIA, Riyad exporte le Djihad dés 1978 en Afghanistan. A cette époque, le pays est en proie à une guerre civile opposant le Parti Démocratique Populaire d’Afghanistan (Marxiste et Laïque) au pouvoir et les islamistes locaux. Six mois avant l'intervention de l'URSS, les USA apportent leur soutien aux islamistes par le biais du « programm cyclone ». Washington voyait dans l'Afghanistan, le moyen de plonger contre son gré la Russie dans une chausse-trape qui serait pour elle l'équivalent du Viêt Nam. Pour cela la CIA instrumentalisa une rumeur qui se propageait à Moscou (Blowbacking), le président afghan Hafizullah Amin aurait été recruté par la CIA lors de ses études aux USA. Pour cela, ils organisèrent une série de rencontres entre le président afghan et des diplomates US et firent circuler des faux documents prouvant le recrutement d'Amin par la CIA par le biais de son association paravent « The asia foundation  ». Convaincu par cette campagne de désinformation, Moscou déclencha l'opération « tempête 333 » (Шторм-333)

La guerre d’Afghanistan est donc déjà une guerre de réislamisation financée au 3/4 par l'Arabie Saoudite et instrumentalisée par les USA. Dès 1978, l'argent de Riyad est dispatchée sur place par un anonyme qui deviendra célèbre : Oussama ben Laden (Jason Burke, 2007). En 1989, un autre inconnu rejoint l'Afghanistan : Ahmad Fahil Nazzal, qui se révéla au monde sous son nom de guerre d'Abou Moussad Al-Zarqaoui.

Cette guerre est donc le lit de noce du couple CIA-Wahhabisme. Mais ce conflit ne se joue pas seulement dans les montagnes afghanes, mais aussi sur le marché du Pétrole. Jusqu'en 1992, date où elle fut remplacée par l'Arabie Saoudite, l'URSS était le premier producteur mondial de pétrole. Ses exportations représentaient pour l'année 1985 une manne de l'ordre de 20 milliards de dollars. Durant l'Automne 1985, Riyad se lance au sein de l'Opep dans une guerre des prix du pétrole, le brut tombe de 30$ le baril à 10$. Le budget de l'URSS n'est plus équilibré. Dès 1988, la solvabilité de Moscou commence à être mise en doute : c'est un clou de plus dans le cercueil de l'Union Soviétique.

 

 

L’éclipse Russe (1991-2003) : la période dorée du djihadisme.



Quarante ans de djihad wahhabite en trois drapeaux : Parti du Renouveau Islamique du Tadjikistan – Al Qaïda – Front Al Nosra.

 

Durant cette période l'URSS affaiblie sur le plan international, ne peut pas empêcher le recours des armes dans le règlement du conflit irako-koweitien. Elle focalise alors ses forces pour contrer l’expansion salafiste dans l'espace post-soviétique (Tadjikstan 1992-1997 et Tchétchénie 1994-1996).

1990-1991 : La première guerre du Golfe : L'hydre islamo-étasunien à l’assaut du baasisme Irakien.
 

La seconde phase de cette croisade de réislamisation commence dès la fin de la guerre froide en 1990. Le premier domino à être déstabilisé est l'Irak. Ce conflit peut être considéré comme le « renvoi d’ascenseur » des USA à l'Arabie Saoudite. Mais c'est aussi un tournant majeur de la relation entre les USA et les wahhabites. En Afghanistan, même si leur relation était symbiotique, c'est à dire que chacun en tirait profit, les USA en étaient les principaux bénéficiaires (affaiblissement de l'URSS). A partir de la première guerre du Golfe les rôles s'inversent, c'est le Wahhabisme qui tire le plus de profit de cet union contre nature.

 

Fortement endetté auprès du Koweït et de l'Arabie Saoudite par la guerre l'ayant opposé à l'Iran, l'Irak était affaibli par la chute du cours du pétrole, initié au sein de l'OPEP par ces deux mêmes pays. Saddam Hussein ayant reçu un blanc-seing de la part de l'ambassadrice des USA à Bagdad, envahit le Koweït le 2 août 1990, annulant ainsi sa dette et prenant le contrôle des champs pétrolifères de l’Émirat. Pour justifier une intervention militaire, les USA commencent alors une campagne de désinformation. L'exemple le plus frappant est le faux témoignage devant le Congrès des Etat-Unis par la fille de l'ambassadeur du Koweit à Washington. Ce faisant passer pour une infirmière, elle déclara que les soldats Irakiens sortaient les bébés des couveuses pour les laisser mourir sur le carrelage et torturaient. Ce témoignage fut rémunéré à hauteur de 10 millions de dollars par le Koweït et 14 par l'administration US.

L'URSS prise au débotté, s'aligne dans un premier temps benoîtement sur la position américaine. Édouard Chevardnadze Ministre des Affaires Étrangères Soviétiques demanda conjointement avec son homologue américain James Baker le 3 août 1990 le retrait de l'Irak du Koweït. Dans un second temps un sursaut « conservateur » entraîna la démission surprise d'Edouard Chevardnadze le 20 décembre. Son successeur Alexandre Bessmertnykh se lança sans succès dans une tentative de médiation pour trouver une solution politique au conflit. Ne pouvant pas outrepasser la résolution 678 de l'ONU, les USA tentent de déclencher une insurrection Chiite, qui aurait entraîné une guerre civile entre ces derniers et les sunnites permettant ainsi le développement du djihadisme wahhabite.

Sans l'écroulement de l'URSS, l'Arabie Saoudite et les USA n'auraient pas pu tenter d'étendre le djihad à l'Irak.

 

1992-1993. Premier conflit Tadjik : le prototype des révolutions de couleurs.

 

Le Tadjikistan est un pays pluriethnique musulman à dominance sunnite avec une minorité Chiite dans le massif du Pamir. Ce pays voit dans le courant des années 80 la renaissance d'un islam rigoriste importé par l'Arabie Saoudite via l'Afghanistan voisine. Cette renaissance conduit à de premières manifestations dès 1986.

Malgré le rôle marginal joué par les troupes russes dans le conflit (sécurisation de la frontière afghane), le conflit tadjik a été choisi pour illustrer la lutte de Moscou contre l'islamisation radicale de l'espace post-soviétique pour deux raisons. La première, ce conflit est totalement inconnu en Occident alors qu'il est symptomatique de la montée en puissance du wahhabisme en Asie Centrale. La seconde, il apparaît à la relecture des événements récents qu'il est l'archétype des révolutions de couleur. On y retrouve, des mouvements nationalistes et religieux nés à la faveur de la perestroïka, des agitateurs, des manifestants tués par les forces de l'ordre. Tout commence en 1990 par une rumeur, les logements sociaux seraient attribués de manière prioritaire aux réfugiés arméniens victimes du tremblement de terre de 1988. Des manifestants se réunirent alors devant le siège du parti communiste à Douchanbé. La manifestation dégénéra, le bilan est terrible : 22 morts. Néanmoins le pouvoir central soviétique réussi à ramener le calme dans la république.

Il faudra attendre l'indépendance pour que le pays s'enflamme réellement. Tout commence lorsque des partis (le Lali Badakshan un parti indépendantiste, le Rastokhez un parti nationaliste et le Parti Islamique de la renaissance) originaires des provinces frontalières avec l'Afghanistan (Khatlon et Borno-Badakhshan) viennent occuper la place principale de la capitale. Au bout de deux mois la situation dégénère, choqué par la tournure sanglante des événements, le pouvoir conclu un accord avec l'opposition pour mettre fin aux violences. Mais cette réconciliation est peine perdue, la guerre civile éclate à partir des régions frontalières avec l'Afghanistan entre les communistes Pro-Moscou et des mouvements qualifiés en occident d « islamo-démocrates ». Bel euphémisme pour des islamistes radicaux appuyés par des moujahidins afghans et des nationaliste prônant la chasse aux russophones.

L'embrasement de ces régions ne fut pas une surprise. Dès le milieu, des années 50, la CIA étudiait la possibilité d'infiltrer l'URSS par le biais des minorités ethniques afghanes (Uzbek, Tadjik, Turkmen). Cette infiltration est confirmée dans un rapport de la même CIA en 1984. Des islamistes fondamentalistes en provenance d'Afghanistan sont signalés principalement au Turkménistan et Tadjikistan. Quatre ans plus tard l'Agence confirme la présence de noyaux fondamentalistes en URSS le long de la frontière avec l’Afghanistan.

Bien qu'il n'existe aujourd'hui aucun élément prouvant que la CIA avait mis en place un projet d’infiltration des mouvements islamistes tadjiks, un tel projet peut être suspecté. Pourquoi ? Car beaucoup de dossiers déclassifiés de la CIA concernant la région sont encore caviardés par la censure et de nombreuses références à un tel projet existent dans des dossiers généralistes de l'agence depuis les années 50. Nous sommes donc dans le même cas de figure que pour le « Programm Cyclone » dont l’existence n'est connue qu'à travers des documents annexes déclassifiés, par exemple la Directive Présidentielle NSC-63 rendue publique en 2001.
L'infiltration des minorités ethniques et religieuses, puis après la perestroïka des nouveaux partis politiques est une constante de l'action de la CIA. Par exemple, en Ukraine de tels projets existent depuis les années 50 (Projet Prologue, basé sur les anciens banderistes) et continuent jusqu'au début des années 90 (Projet aerodynamic, basé sur les enfants des précédents) période à laquelle le parti ukrainien RUK avait été largement infiltré par les agents étasuniens.

 

 

Une décennie de manipulations médiatiques en une photo : « Nayirah Al-Sabah », témoignant au Congrès (1990) – Rafid Al Janabi, source de l'opération « Curveball » (2000) – Colin Powell brandissant une fausse fiole d'anthrax au Congrès US (2003).

 

2003 : La seconde guerre d'Irak :

 

La seconde guerre d'Irak 2003 trouva elle aussi sa justification dans une campagne de désinformation sur la possession de MDA (Arme de Destruction Massive) portant le nom de code de « Curveball » (documentaire LCP). Cette opération repose sur le faux témoignage au BND (Service de Renseignements Allemand) d'un réfugié irakien Farid Al Janabi, Ce dernier est identifié comme affabulateur dès 2001. C'est donc en toute connaissance de cause (bien qu'il le nie) que Colin Powel a utilisé les fausses informations de Farid Al Janabi pour plaider l'anéantissement de l'Irak au Congrès Américain en février 2003. Devant le risque de veto de la France, de la Russie et de la Chine, les USA décident d'attaquer l'Irak or mandat de l'ONU, le 20 mars 2003.

L'écroulement de Saddam Hussein, suivi de l'occupation américaine favorisant les chiites entraîne la naissance d'une résistance sunnite. L'islamisation croissante de cette dernière entraîne le déclenchement d'une première guerre civile en février 2006. Au mois d'Octobre suivant, l’État Islamique d'Irak (EII) est créé. L'année 2011 marque un tournant important, les troupes US quittent l'Irak et le « printemps arabe » s'étend à la Syrie. La conjugaison de ces deux événements est une aubaine pour l'EII, sans ennemi à l'est, ils peuvent se lancer à la conquête de la Syrie. L'offensive des djihadistes est d'autant plus efficace que l'armée Syrienne est fixée à l'ouest du pays par les rebelles et les islamistes « modérés » soutenus par l'occident. L'action de Daesh en Syrie est aussi grandement facilitée par le voile médiatique occidental qui en mettant le focus sur la guerre civile cache les crimes des djihadistes. L'utilisation des médias comme arme atteint son paroxysme lors de l'attaque au Gaz Sarin de Goulah. Immédiatement Barack Obama déclare que la ligne rouge a été franchie. Une intervention par le même trio (USA-GB-France) ayant mis à feu et à sang la Libye est à craindre. Seul l'intervention de Moscou le 9 septembre 2013 en coupant l'herbe sous le pied des bellicistes permet d'empêcher la « libysation » de la Syrie (l'aspect manipulatoire de l'attaque au gaz Sarin de Goulah sera traitée en préambule de l'article suivant concernant de la période allant de 2013 à 2017).

 

Cette date marque un tournant géopolitique majeur, c'est en effet la première fois depuis la chute de l'URSS que la Russie contrecarre ouvertement les occidentaux, les USA et leurs alliés djihadistes.

 


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67 réactions à cet article    


  • xana 6 novembre 2017 12:00

    Bravo Laurent Courtois et merci pour cet article très bien documenté.

    Jean Xana


    • sukhr sukhr 7 novembre 2017 15:45

      @xana
      la décadence en Russie depuis la chute du communisme est absolument abominable.

      le retour des mafieux chrétiens a privé le pays de ses meilleurs ressources scientifiques.
      Les universités se vident, les églises se remplissent, et les filles du prolétariat sont jetées sur le trottoirs et priées d’aller s’excuser le dimanche à la messe. 
       
      L’URSS, elle, écrasait tous les cultes sémitiques et favorisait les sciences et l’ingénierie. 

    • Paul Leleu 7 novembre 2017 17:32

      @xana

      je suis heureux de lire enfin quelque chose sur la première guerre d’afghanistan. C’est là que tout se scèle. 

      En effet, contrairement à la propagande, ce sont les Afghans laïques qui ont appelé l’URSS au secours. 
      En effet, l’Afghanistan était un état laïque (athéisme d’état), dirigé par des démocrates socialistes et souverainistes. Bien-sûr, leur politique avait comme base sociale les afghans laïques des villes, contre les afghans conservateurs des campagnes. Rien de neuf sous le soleil. 
      Mais ce sont les américains et les saoudiens qui en ont profité pour s’infiltrer depuis le Pakistan, et déstabiliser le régime socialiste. On nous a ressassé les poncifs de propagande sur les afghans attachés à leurs traditions... En vérité, la CIA et les saoudiens ont agité les campagnes, pour déstabiliser le régime afghan laïque. 
      C’est à ce moment que les socialistes afghans ont appelé à l’aide l’Armée Rouge (qui ne voulait pas intervenir, pour éviter le spectacle caricatural un conflit « de civilisation »). On sait le résultat. 

      Ce qu’on sait moins, c’est que la CIA, Ben Laden et les Saoudiens ne se sont pas contentés de soutenir les nationalistes conservateurs du Commendant Massoud. Ils ont soutenu les éléments les plus radicaux et fanatiques. Ce sont d’ailleurs eux qui ont assassiné Massoud. 

      Une fois que les « méchants socialistes » ont été chassés de Kaboul, au début des années 90, les « gentils musulmans » ont assassiné des centaines de milliers d’Afghans laïques, avec la complicité de la CIA et le silence des médias occidentaux. Et ils ont installé une véritable dictature arriérée. Et pour finir, ils se sont retournés contre leurs anciens maîtres. Finalement, les USA ont du finir par liquider leurs créatures. Et l’ironie de l’histoire, c’est que l’OTAN a du s’appuyer sur les secteurs progressistes et laïques de la population afghane quand ils sont venus dans les années 2000. Ceux-là même qu’ils avaient chassé dans les années 80 du temps de l’URSS ! 

      De toutes façons, les américains n’ont eu de cesse de soutenir l’islam politique pour détruire le communisme et la démocratie. C’est ce qui s’est passé en Yougoslavie. Mais aussi en Indonésie, où les islamo-capitalistes et la CIA ont génocidé 1,5 millions d’indonésiens démocrates-communistes en 1965... mais personne n’en parle. Chez-nous, on a connu De Gaulle liquidant le socialiste Ben Barka au profit du roi Mohamed 5. Et refilant l’Algérie au FLN fanatique et minoritaire, plutôt qu’au MNA modéré majoritaire. De Gaulle était vendu à l’idéologie atlantiste. 

      Depuis 1978-79, que l’Afghanistan se bat pour « sa liberté religieuse », c’est un génocide et une destruction atroce. Merci l’islam, merci l’Oncle Sam, merci les émirs, merci les banquiers. 

    • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:17

      @sukhr

      C’est sur quelle planète tout cela ? Etes vous un jour allé en Russie ? 

      Les universités se vident c’est une blague ?

      Rassurez-moi vous êtes un communiste anté-Khrouchtchev ? 


    • sukhr sukhr 7 novembre 2017 18:23

      @Courtois Laurent
      En Russie, les universités scientifiques se vident pendant que les églises et les bordels se remplissent oui...


    • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:32

      @sukhr

      Je crois que vous confondez avec l’Ukraine pays qui fournit 1/4 des prostituées européennes.


    • sukhr sukhr 7 novembre 2017 18:34

      @Courtois Laurent
      Non non, je parle bien des filles du prolétariat russe qui servent de sac à foutre aux Européens qui viennent construire les infrastructures Russes 


    • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:38

      @Paul Leleu

      « je suis heureux de lire enfin quelque chose sur la première guerre d’afghanistan. C’est là que tout se scèle. »

      C’est plutôt là que tout commence et que le pacte USA-Islamisme se scelle comme vous l’écrivez.


    • Cipango 6 novembre 2017 12:09

      @ l auteur
      Dommage de faire une telle faute dans votre presentation ’’J’essaie de vous proposeZ une vision alternative et objective’’

      Sinon, cet article presente des facettes interessantes (merci), a etudier... On dit aussi a propos de la premiere guerre Irak que S. Hussein voulait vendre son petrole dans une monnaie autre que le dollar, ce qui lui aurait valu le courroux des EU. Une guerre peut avoir plusieurs causes...


      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 novembre 2017 12:35

        @Cipango

        Avant de moucher les autres, il est prudent de vérifier l’état de son propre appendice nasal : vous semblez ignorer l’existence de l’accent grave dans « à étudier » et « à propos ».

        Sinon, on peut condescendre à admettre que votre commentaire présente des facettes intéressantes...

      • Laurent Courtois Courtois Laurent 6 novembre 2017 12:48

        @Cipango

        Merci de me rappeler que je devais corriger la faute de frappe dans ma présentation, écrire avec des grosses moufles par -30° dans un goulag en Sibérie n’est pas aisé.

        Oui, vous avez raison les causes des guerres ont généralement de multiples facteurs. Mais malheureusement ces derniers temps, elles ont un seul un objectif : maintenir l’économie des USA (appuyée sur la plus forte dette nationale) à flot en pillant d’autres pays, en affaiblissant l’économie de ses concurrents artificiellement.
        Par exemple pour le cas de l’Europe , en créant un flux de migrants (Syrie + Libye + Afghanistan = flux migratoire lié aux guerres US), en lui imposant un embargo de et contre la Russie. Embargo que les USA ne respectent même pas...



      • Alren Alren 6 novembre 2017 13:07

        @Jeussey de Sourcesûre

        « vous semblez ignorer l’existence de l’accent grave dans « à étudier » et « à propos »

        Il est clair que Cipango ne dispose pas du clavier azerty et ne peut écrire aucune lettre accentuée du français, ni sans doute de ç dans son texte.


      • Cipango 6 novembre 2017 13:28

        @Jeussey de Sourcesûre
        clavier americain... dsl
        et non, je ne l ai pas mouché

        Et je pense reellement que son article est interessant, sans aucune condescendance.



      • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 novembre 2017 12:31

        Excellente synthèse, merci.


        • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 novembre 2017 12:36

          @Jeussey de Sourcesûre

          J’attends la suite.

        • Pyrathome Pyrathome 6 novembre 2017 12:41

          Bonjour,
          Au lendemain de la boucherie du Bataclan,
          Il y a ici un monsieur, théologien de la Torah qui explique en long et en large de quoi il en retourne exactement de manière générale, attention, ça décoiffe sérieusement pour les esprits embourbés....


          À écouter absolument jusqu’au bout, sauf pour ceux qui ne veulent rien entendre qui puisse les déstabiliser irrémédiablement.....
          Évidemment, ce ne sont en rien des preuves matérielles, mais les graves accusations qu’il fait donne à réfléchir sérieusement... 

          • Pyrathome Pyrathome 6 novembre 2017 12:42

            @Pyrathome

            J’oubliais, excellent article en passant !! smiley

          • Alren Alren 6 novembre 2017 13:13

            Le prince héritier d’Arabie Saoudite semble avoir conscience que la gabegie et la corruption qui règne dans son pays ne pourra pas durer indéfiniment à mesure de l’assèchement des puits de pétrole et la baisse durable du prix du baril si des sources d’énergies alternatives sont créées.

            Il doit sans doute aussi réaliser que l’obscurantisme wahabite obère les chances de son royaume de survivre décemment à l’après-pétrole. Son problème est de savoir comment se débarrasser progressivement de cette peste qui a contaminé en profondeur son peuple.
            Attendons de voir si les arrestations dans les milieux princiers a quelque peu tari l’aide financière aux terroristes islamiques.

            Les échecs des USA au Moyen-Orient doivent également lui donner à réfléchir sur la nécessité de cohabiter pacifiquement avec l’Iran.


            • Lugsama Lugsama 6 novembre 2017 13:33

              « le retour de la Russie comme superpuissance »


               smiley

              L’URSS était une superpuissance, vaincu. La Russie n’a rien d’un géant, les seuls superpuissance sont la Chine et les USA. Il y a quelques candidat pour le siècle à venir, la Russie n’en fait pas parti..



              • nenecologue nenecologue 6 novembre 2017 14:51

                @Lugsama
                Sauf que le nombre est beaucoup moins important qu’avant en matière d’armement.

                Et les cerveaux scientifiques sont plus en russie qu’aux usa.
                Et les cerveaux chinois et européens vont de moins en moins aller en amérique ...
                Et enfin c’est comme pour le vin j’ai l’impression qu’il existe une notion de terroir pour l’intelligence.

              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 6 novembre 2017 17:18

                @Lugsama

                L’URSS était une superpuissance, vaincu. La Russie n’a rien d’un géant, les seuls superpuissance sont la Chine et les USA.

                Vu à travers le prisme atlantiste qui raisonne toujours en matière de gigantisme territorial, économique - financier et boursier - où tout est bon à prendre et à agrandir une main-mise sur les autres continents, la Russie n’est pas dans ce genre de compétition.

                Poutine observe la lente dégradation de l’Empire US et ses affidés, et en tire les conclusions qui s’imposent d’elles-mêmes.

                Vous raisonnez vraiment en « petit occidental étriqué » - le Russe et les Russes raisonnent en orientaux, même si depuis Pierre le Grand, le regard des Russes s’est tourné vers l’Occident. Les Russes n’ont jamais abandonné leur perception tournée vers l’extrême-Est.

                Et là réside leur force. C’est exactement ce que faisait Staline, lui- même Georgien, bien plus oriental qu’occidental.


              • Laurent Courtois Courtois Laurent 6 novembre 2017 18:31

                "@Lugsama.

                Le temps sera le seul juge...


              • Lugsama Lugsama 7 novembre 2017 13:57

                @nenecologue

                @Nicole Cheverney

                Déjà faut sortir de vos lubie je ne suis pas atlantiste, je ne fait qu’oberver le monde réel et notemment la démographie, la Russie n’est pas une « superpuissance », c’est un fait indiscutable, et ne le deviendra pas dans les décénies à venir, on le sait sans pour autant prédir l’avenir, sa démographie ne lui permet pas. Et si les USA sont impérialiste que dire alors des russes et de leurs annexions armés, grotesque comme opposition.

                Quand à ces histoires de cerveau russes c’est assez amusant quand on sait que l’un des grands problèmes russes est son retard technologique béant. Tous les plus grands cerveaux du monde vont à la silicon valley inventer le monde de demain, tous les géants asiatiques technologiques s’y installent. Quand aux russes ils sont traditionnelement bon dans les sciences certes, mais qu’on t-ils inventez de concret pour votre vie ?

                Tous les jours vous utilisez des technologies américaines, vous voyez un peu la différence entre les propos complotistes sans fondements et le monde réel.

              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 15:39

                @Lugsama

                Déjà faut sortir de vos lubie je ne suis pas atlantiste,
                Et si les USA sont impérialiste que dire alors des russes et de leurs annexions armés, grotesque comme opposition.
                Quand à ces histoires de cerveau russes c’est assez amusant quand on sait que l’un des grands problèmes russes est son retard technologique béan
                t.

                Non, non, en effet, @ Lugsama, vous n’êtes pas atlantiste ! smiley


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 15:49

                @Nicole Cheverney

                @ Lugsama : mais vous savez, être atlantiste n’est pas pas une tare, en soi, c’est juste se tromper de vision à long terme d’un recentrage géo-politique du monde. Que vous le vouliez ou non, tout se passera dorénavant plus près des Monts Oural et au delà du fleuve Amour que du Potomak et des Appalaches !


              • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:04

                @Lugsama

                Tous les arguments que vous utilisez contre la Russie résultent du black-out post soviétique :

                La crise démographique - le retard structurel et militaire - hégémonie technologique US. 

                C’est certain que tous les jours, j’utilise de la technologie et encore elle surtout asiatique... 

                Mais une chose est certaine dans le futur, on utilisera de plus en plus de technologies russes, ne serait ce qu’en informatique où les russes sont les meilleurs programmeurs du monde. 

                Après si vous pensez que Facebook - Instagram - Tweeter et autres méritent de figurer dans le patrimoine mondial de l’Unesco, c’est votre problème....


              • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:24

                @Syracuse

                Bonjour,


                Effectivement la culture russe s’exporte assez peu, mais c’est une volonté de ne pas faire d’impérialisme culturel.

                Souvent des chaines françaises veulent acheter des téléfilms ou des séries russes qui sont de très bonne qualité, mais ils se heurtent toujours à la réponse suivante : le marché russe suffit à notre rentabilité. 

                Alors ne comptez pas sur les russes pour vous offrir des fast-foods, vlus imposer Halloween, c’est pas la mentalité du pays. 


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 18:54

                @ Syracuse

                 se vautrer dans la russophilie n’est pas franchement glorieux non plus.

                « se vautrer » - « Pas glorieux »  ?
                Qu’est-ce que vous préconisez ? de vomir sur la Russie ? « - J’ai jamais essayé. Ca rapporte ?
                 La »Russophilie" ?
                Hou là là ! Ca s’attrape ? Que j’ai peur ! Vite un Vaccin de Madame Buzin pour me prémunir de cette vilaine maladie tant décriée par Les Syracusiens !


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 19:02

                @Nicole Cheverney

                pour @ Syracuse : l’antidote !

                https://www.youtube.com/watch?v=cc6UBwUDBqg


              • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 20:12

                @Syracuse

                Je préconise de vomir sur les extrémistes, donc vous.

                C’est pas un peu extrémiste de vomir sur ceux qui ne sont pas d’accord avec vous ? Toujours dans la nuance, je vois.

                Allez une piqure de rappel pour @ Syracusssssssssssssssse !

                J’ai pensé à Montand, mais pour vous c’est mieux ça :

                 https://www.youtube.com/watch?v=dpGnf_yrPaw


              • Lugsama Lugsama 8 novembre 2017 11:38

                @Nicole Cheverney

                Je ne suis pas atlantiste, mais c’est bien la seul défense que vous avez pour contester le monde réel, je l’avait déjà remarqué.

                Quand aux technologie chinoises utilisé tous les jours j’aimerai bien savoir quels sont-elles ? J’espère que vous n’avez pas la bêtise de parler de la téléphonie et de l’informatique vu qu’ils ne s’agit que d’intégration de technologie occidental pour la très grande majorité. (j’achète mes ordinateurs en pièce détaché je n’en fait pas une technologie française pour autant..)

                Quand aux russes meilleurs développeurs du monde c’est une affirmation gratuite, il y a de très bon développeurs dans beaucoup de pays, France, Israël, Royaume-Uni etc.. mais les plus performant terminent le plus souvent en Floride, malheureusement.


              • gueule de bois 8 novembre 2017 16:25

                @Courtois Laurent
                Souvent des chaines françaises veulent acheter des téléfilms ou des séries russes qui sont de très bonne qualité, mais ils se heurtent toujours à la réponse suivante : le marché russe suffit à notre rentabilité.
                C’est partiellement exact ! Les Russes produisent des séries ’chères’ avec décors, costumes, figurants, artistes de renom, etc... du grand spectacle, souvent avec une base historique. Par opposition les télés occidentales ne produisent que de la m... en chambre comme toutes les séries américaines et les conneries françaises, genre ’poubelle la vie’. Cependant je ne crois pas que les télés occidentales veuillent payer des droits, qui seraient forcément élevés, pour le doublage et la retransmission. Je ne crois pas non plus que l’Oncle Sam apprécierait, et qui commande à l’Ouest ?


              • Lugsama Lugsama 9 novembre 2017 00:47

                @gueule de bois

                Les series americaines sont tellement de la merde que le monde entier se les arrachent et sont de très loin les plus piratés et viosioné du monde.. tout comme leurs films d’ailleurs.

                Quand aux série russes il y en a t-il une seule qui ait traversé sa frontière ? Quand aux excuses debiles du genre « ils préfèrent pas les vendre » faut grandir un peu..


              • Laurent Courtois Courtois Laurent 9 novembre 2017 11:36

                @Lugsama


                « Quand aux excuses debiles du genre « ils préfèrent pas les vendre » faut grandir un peu. »

                Vous rendez-vous compte à quel point votre argumentation sonne creux.
                Je vous invite donc à googoler : « Russie + Mipcom » et ensuite à revenir vers moi avec des arguments


              • gueule de bois 9 novembre 2017 12:05

                @Lugsama
                Quand aux série russes il y en a t-il une seule qui ait traversé sa frontière ?
                Vous êtes bouché ou quoi ? On vous explique ici pourquoi on ne peut pas les voir, et votre argument c’est : « elles ne sont pas bonnes par ce qu’on ne les voit pas ». Votre point de vue sous-entend que plus généralement tout ce que vous ne connaissez pas ne vaut rien. Quelle suffisance !
                Je conviens avec l’auteur que les séries russes sont, pour la plupart, excellentes. Je diverge par contre sur ce point, lui prétend que les Russes ne veulent pas les vendre et moi je prétends que les chaînes occidentales ne veulent (ou ne peuvent) les acheter.
                Pour info, en ce moment, ils passent sur Channel 1 Russia la série historique ’Trotsky’ en V.O. конечно !


              • Lugsama Lugsama 12 novembre 2017 14:58

                @Courtois Laurent

                C’est tellement absurde comme argumentation qu’il n’y a pas besoin d’argumenter, suffit d’avoir un peu de maturité sur la réalité du monde. Dire que les séries russes ne s’exportent pas parce qu’ils ne veulent pas les vendre c’est très con. 

              • Lugsama Lugsama 12 novembre 2017 15:06

                @gueule de bois

                J’ai jamais dit qu’elles n’étaient pas bonne.. pour les russes du moins, mais qu’elles n’interessaient pas grand monde en dehors de la Russie. Et c’est le cas pour tous les pays du monde en dehors des USA, en dehors de quelques cas exceptionnel, et j’y suis pour rien personnellement.. 

              • Laurent Courtois Courtois Laurent 12 novembre 2017 18:52

                @Lugsama
                Les télévisions russe produisent des séries faites pour un public russe, avec des références à la culture russe et à l’histoire russe. Si elles avaient une arrière pensée bassement commerciale, elles seraient obligées de faire plus dans le consensuel, le mondialisé, ou de faire quelques modifications dans des séries déjà existantes. Et elles ne le souhaitent pas. Ne comptez donc, pas sur les russes pour s’acculturer pour une poignet d’euros.
                 Et pour finir faites un effort pour me servir autre chose que des poncifs, qui ne doivent être que le fruit d’un unique copier-coller, sinon je ferai comme vous, preuve d’un encéphalogramme plat.

                « C’est tellement absurde comme argumentation qu’il n’y a pas besoin d’argumenter, suffit d’avoir un peu de maturité sur la réalité du monde. »

              • leypanou 6 novembre 2017 14:41

                Bien qu’il n’existe aujourd’hui aucun élément prouvant que la CIA avait mis en place un projet d’infiltration des mouvements islamistes tadjiks, un tel projet peut être suspecté. : pourquoi prendre des gants ? Dès qu’un pays n’est pas ami et présente quelque intérêt (géostratégique, économique, énergétique), l’empire ne reste jamais sans rien faire ne serait-ce que par le soft power de décervellement par le biais des églises évangéliques ou pentecôtistes.

                Ce serait par exemple intéressant de faire l’étude de dirigeants qui ont fait leurs études ou assimilées ou un petit « stage » au FMI chez l’empire comme M Saakaschvili ou A Ouattara .

                Et nous en France, on est bien pourvu avec nos nombreux Young Leaders ou autres Bilderbergiens.

                La mode actuelle est par exemple la prétendue lutte contre le terrorisme -dont on a vu l’efficacité en Syrie avant l’intervention de la Russie avant 2014- et l’empire est apparemment présent sur 53 pays africains sur 54.


                • Lugsama Lugsama 7 novembre 2017 13:59

                  @leypanou

                  « pourquoi prendre des gants ? Dès qu’un pays n’est pas ami et présente quelque intérêt (géostratégique, économique, énergétique), l’empire ne reste jamais sans rien faire »

                   smiley smiley smiley

                  Traduction : Je suis un gogo complotiste et je m’invente mes histoires et je trouve ça normal smiley 

                • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:12

                  @leypanou

                  Je prends des gants car les dossiers sont encore classifiés, et ce, j’imagine parce qu’ils sont toujours d’actualité.
                  Il est d’ailleurs intéressant de noter que ceux concernant l’Ukraine sont déclassifiés alors que la crise ukrainienne ukrainien bat son plein.

                  Pourquoi ? Car le pays est ouvert à toutes les ONG faux nez de l’occident et particulièrement des USA. Donc plus besoin de passer par la CIA pour les USA, ils sous-traitent par exemple à l’Open Society.. 


                • gueule de bois 8 novembre 2017 16:40

                  @Courtois Laurent
                  Car le pays est ouvert à toutes les ONG faux nez de l’occident et particulièrement des USA
                  Exact, et particulièrement actives à Odessa.


                • francois 6 novembre 2017 15:00

                  la première puissance militaire mondiale est la Russie et non comme les autopersuadés atlantistes le croient les USA.


                  • Xenozoid 6 novembre 2017 15:38

                    @francois

                    ça change quoi ?

                  • francois 6 novembre 2017 16:34

                    @Xenozoid
                    On ne confie pas ses intérêts stratégiques à n’importe qui et donc changer l’orientation atlantiste vers plus de neutralité


                  • Laurent Courtois Courtois Laurent 6 novembre 2017 18:15

                    @francois

                    Bonsoir, objectivement , je pense que les US sont militairement plus puissants que la Russie pour quelques années encore. L’armée russe est restée fossilisée aux années 80 pendant plus de 20 ans. 
                    Le matériel russe a beau être plus moderne, il reste en nombre très inférieur à celui des US.
                    De plus les commandes d’armements sont faibles en Russie, car le pays n’a pas de visée expansionniste seulement défensive. 



                  • francois 7 novembre 2017 11:30

                    @Courtois Laurent
                    il y a quelques temps en mer noir, les défenses électroniques US sont toutes tombées en rideau après le passage d’un avion russe....


                  • Trelawney 7 novembre 2017 12:10

                    @francois
                    la première puissance militaire mondiale est la Russie et non comme les autopersuadés atlantistes le croient les USA.

                    En terme de budget consacré à la défense, les USA avec 610 milliards de $ sont largement en tête devant la Chine avec ses 215 milliards et ensuite la Russie avec ses 84 milliards. La France qui était classé 5° derrière l’Arabie saoudite est maintenant 7° car en 3 ans (et malgré le Mali), son budget est passé de 62 milliards à 46 milliards.
                    En terme de soldats c’est trés largement la Chine avec 165 millions de soldats
                    L’Allemagne qui a une défense tres largement inférieur à la France consacre plus d’argent que la France pour son budget militaire, car ils paient très cher l’implantation des bases américaines sur leur sol.
                    De toute façon savoir qui fait pipi le plus loin n’a que peu d’intêret dans la résolution d’un conflit

                  • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 12:45

                    @francois

                    C’est ce que je disais plus haut, meilleur technologie en Russie.


                  • Lugsama Lugsama 7 novembre 2017 14:01

                    @francois

                    « la première puissance militaire mondiale est la Russie et non comme les autopersuadés atlantistes le croient les USA. »

                    Et en plus il croit je suis sur smiley

                    Oui la technologie russe est tellement supérieur, d’ailleurs tous les jours j’utilise des technologies russes, Internet, Google, smartphone, GPS... smiley

                    Comparez une superpuissance et une puissance militaire en déclin ça à ses limites..

                  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 16:59

                    @Lugsama

                    Ce qui est important ce ne sont pas les inventions en elles-mêmes, bien sûr que les Américains qui sont loin d’être idiots ont mis au point Google, et ses gadgets dont nous nous servons tous.
                    Les Américains qui sont loin d’être idiots, ont développés à coups de dollars des nouvelles technologies dont nous nous servons tous. Ils font tout pour cela, non ? Ca leur rapporte, non ? Ils ne l’ont pas inventé pour être mis sous verre et au musée ?

                    Le problème n’est pas là. Le problème, c’est que les Américains qui sont loin d’être idiots mais qui sont atteints de gargantuanisme financier et de gigantisme boursier, ne supportent absolument pas que l’autre partie de la planète soit suffisamment autonome économiquement. Russes, Chinois, les pays d’Amérique latine, les pays arabes, etc...

                    Le problème @ Lugsama, c’est que les gouvernements des Etats-Unis depuis Jefferson au moins, sont atteints de la névrose qui a animé tous les Empereurs romains : l’expansionnisme obsessionel. Et justement c’est cet appétit démesuré territorial et économique qui fut cause de la chute de l’Emprie d’Occident.

                    Je cite de tête, les paroles prophétiques de l’écrivain américain Charles Withman : - 
                    « Maître, nous n’avons pas connu des siècles, des castes, des héroïsmes et des légendes, pour nous arrêter dans cette terre d’aujourd’hui ».
                    Traduction : pas de frontières pour arrêter l’Amérique, le Pacifique n’est qu’un Océan, une frontière naturelle et franchissable. La hantise de l’Amérique c’est de toujours rajouter des étoiles à son drapeau.
                    Je vous l’ai dit, Lugsama, vous avez autant sur la Russie que sur les Etats-Unis, la vision très étriquée.

                    D’autre part, comme vous avez peu d’arguments à opposer à des évidences, autres que des anathèmes tels que « complotisme », vous oubliez que ce mot valise a été inventé pour boucler la bouche à tous ceux qui remettent en cause vos certitudes formatées, je dirai même cadenassées depuis la bien-pensance. Donc, vous pouvez utiliser ce terme, il ne fait plus recette. Il est galvaudé. Je dirais ceci, ce mot valise révèle le vide sidéral de réflexion des forces centrifuges qui ont intérêt à répandre l’anathème, et dont vous vous réclamez assurément, peut-être par idéologie, peut-être par naïveté. 

                    D’autre part, conformément à la mentalité d’un Charles Withman dont je vous cite quelques passages, les américains nous imposent le Coca-Cola comme emblème premier de la conquête économique US. Le reste vient ensuite. Les Russes ou les autres pays, n’ont jamais cherché à nous imposer leur Vodka, leur chapka, ou leur samovars. Les Russes n’imposent en rien ce qui s’exporte, ils sont des commerçants comme tout le monde, mais derrière le commerce ne se cache pas cette dévotion au dieu argent, ce qui fait une différence flagrante que nous ressentons tous, nous, en France, particulièrement, en Europe et dans le reste du monde.
                    Oui, les US ont vocation à l’hégémonie, depuis la conquête de l’Ouest, les Russes ont vocation, ainsi que les Chinois à commercer dans les règles habituelles en vigueur depuis la plus haute antiquité. Nul besoin pour les Russes d’arroser de bombes au phosphore des pays qui ne veulent pas s’aligner sur le grand Sam.


                  • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 18:29

                    @Syracuse

                    Et la publicité c’est pour les chiens ? On trouve du coca cola en France depuis 1919...

                    Presque un siècle à nous acculturer, à nous rendre diabétiques, obèses et idiots. Merci l’Uncle Sam


                  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 18:34

                    @Syracuse

                    Les consommateurs se l’imposent tout seul.

                    Non ! C’est la publicité et ses méthodes subliminales. Tout un savoir-faire développé depuis 1920. Le consommateur c’est le rémora attaché au poisson-pilote.


                  • Laurent Courtois Courtois Laurent 7 novembre 2017 20:33

                    @Syracuse


                    Non, mais j’imagine qu’elle doit avoir une certaine efficacité. Sinon pourquoi y consacrerait-on 35 milliards d’euros par an en France ?

                  • Nicole Cheverney Nicole Cheverney 7 novembre 2017 22:23

                    @Syracuse

                    Vous bottez toujours en touche avec une hypocrisie bien maîtrisée, vous n’êtes qu’un petit joueur !


                  • gueule de bois 8 novembre 2017 16:46

                    @Syracuse
                    Le coca fonctionne parce que c’est sucré et gazeux et que ça plait aux jeunes...
                    Le kvas, beaucoup plus ancien que le coca, est également sucré et gazeux, qui connaît en Europe occidentale ?


                  • franc tireur 6 novembre 2017 16:17

                    Ca me fait penser a la lanceuse d’alerte Sibel Edmonds, souvenez vous

                    Grâce à sa maîtrise du Farsi (ndt : langue parlée en Iran), du Turc et de l’Azeri (ndt : langue parlée en Azerbaïdjan), Edmonds avait obtenu un contrat du FBI au bureau de Washington, deux semaines après les attentats du 11-Septembre. Elle était chargée de traduire des informations très sensibles concernant des opérations contre des individus suspectés de terrorisme à l’intérieur et en dehors des États-Unis.

                    ibel Edmonds, une ancienne traductrice du FBI de 42 ans est décrite comme "la personne la plus bâillonnée de toute l’histoire américaine" par l’American Civil Liberties Union [1]. Elle a montré comment le Pentagone, la CIA et le Département d’État américain avaient entretenu des liens étroits avec les militants d’Al-Qaïda jusqu’en 2001, dans un contexte de trafic illégal d’armes et de drogue en Asie centrale.

                     
                    Elle affirme que Ayman al-Zawahiri, l’actuel chef d’Al-Qaïda et adjoint d’Oussama ben Laden à l’époque, a rencontré à plusieurs reprises des militaires et des responsables du renseignement américains à l’ambassade des États-Unis de Baku, Azerbaïdjan, entre 1997 et 2001, dans le cadre d’une opération connue sous le nom de « Gladio B ».
                     
                    Selon des journalistes du Sunday Times, cette affirmation ainsi que d’autres révélations de même nature avaient été confirmées par de hauts responsables du Pentagone et du MI6 dans le cadre d’une enquête en quatre volets qui devait paraître en 2008. Les journalistes du Times ont raconté comment cette enquête a été stoppée à mi-parcours de façon inexplicable sous la pression de "groupes d’intérêt" dont les noms n’ont pas été révélés

                    En 2002, puis à nouveau en 2004, le gouvernement américain a réduit Edmonds au silence en invoquant une jurisprudence archaïque, le « privilège concernant les secrets d’État » – un pouvoir pratiquement illimité permettant au gouvernement d’annuler une action en justice lorsqu’il estime que celle-ci pourrait conduire à dévoiler des informations sensibles susceptibles d’ébranler la « sécurité nationale ».

                    Il y a cinq ans, sur la base du livre écrit par Edmonds, le Sunday Times a révélé qu’un haut responsable du Département d’État figurait sur la liste des agents turcs à Washington et qu’il transmettait des informations nucléaires et militaires ultraconfidentielles. "Il collaborait avec des agents étrangers, contre les intérêts des États-Unis, en leur faisant passer des informations ultraconfidentielles provenant non seulement du Département d’État mais aussi du Pentagone, en échange d’argent et de soutien pour ses ambitions professionnelles et politiques"
                     
                    Comme l’écrivait le quotidien pakistanais, The News, le 10 septembre 2001, le chef de l’ISI, qui était lié à Al-Qaïda, avait participé à plusieurs "réunions mystérieuses au Pentagone et au Conseil de Sécurité Nationale" cette semaine-là, y compris des réunions avec le directeur de la CIA, Georges Tenet.
                     
                    Edmonds soutient que l’incapacité de la communauté du renseignement américain à mener à bien les investigations concernant les terroristes qui préparaient les attentats du 11-Septembre était liée à un niveau de corruption élevé. "Ce sont précisément ces terroristes qui étaient endoctrinés par certains alliés clés de l’Amérique", a-t-elle déclaré à Nafeez Mosaddeq Ahmed lors d’une interview réalisée en mars dernier.
                    Edmonds affirme que l’enquête du Times aurait confirmé ses accusations les plus incroyables.
                     
                    Parmi celles-ci, Edmonds a décrit comment la CIA et le Pentagone avaient réalisé une série d’opérations clandestines d’aide à des réseaux islamistes liés à Oussama ben Laden en Asie Centrale, dans les Balkans et dans le Caucase et ce, jusqu’au 11-Septembre.
                     
                    Alors qu’il est largement admis que la CIA a aidé les réseaux de ben Laden en Afghanistan durant la guerre froide, le gouvernement américain prétend que ces liens ont été rompus après l’effondrement de l’Union Soviétique en 1989.
                     
                    Mais, selon Edmonds, cette affirmation est fausse. Elle a confirmé à Nafeez Mosaddeq Ahmed que "non seulement ben Laden, mais aussi plusieurs de ses principaux lieutenants avaient été transportés en direction et en provenance de cette région par les services de renseignement américains entre fin 1990 et 2001, et notamment des personnages importants comme Ayman al-Zawahiri", le bras droit d’Oussama ben Laden qui, depuis la mort de ce dernier, est devenu le nouveau chef d’Al-Qaïda.
                     
                    "A la fin des années 1990, et jusqu’au 11-Septembre, al-Zawahiri et d’autres moudjahidin rencontraient régulièrement des hauts responsables américains à l’ambassade des États-Unis de Baku pour préparer leurs opérations dans les Balkans," déclare Edmonds. "Ces opérations étaient pilotées de façon indépendante par un service spécial du Pentagone" mais dont le nom n’a pas été révélé par Edmonds. Elle a précisé que "l’enquête des services de contre-espionnage du FBI qui suivaient ces cibles, ainsi que leurs liens avec des officiels américains, était connue sous le nom de ‘Gladio B’ et fut lancée en 1997."
                     
                    Edmonds a déclaré que les opérations conduites par le Pentagone avec les islamistes étaient une extension d’un programme nommé Gladio, mis au jour en Italie et qui faisait partie d’une opération secrète de l’OTAN à l’échelle européenne. Une enquête officielle du parlement italien réalisée dans les années 1990 à confirmé que le MI6 et la CIA avaient constitué un réseau paramilitaire secret de type « stay-behind »
                    En 1997, l’OTAN a demandé à Hosni Moubarak de libérer des militants islamistes affiliés à Ayman al-Zawahiri. Ils ont été transférés en Turquie par le Pentagone pour des missions opérationnelles« , déclare Edmonds. »C’est pourquoi, même si le FBI a l’habitude de surveiller les communications diplomatiques de tous les pays, seuls 4 pays furent, bizarrement, exemptés de ce contrôle : le Royaume Uni, la Turquie, l’Azerbaïdjan et la Belgique, le siège de l’OTAN."
                     
                    Edmonds ne prétend pas connaître les objectifs des opérations « Gladio B » conduites par le Pentagone mais suggère les possibilités suivantes : faire reculer le pouvoir de la Russie et de la Chine et élargir le champ d’activités criminelles lucratives et notamment le trafic illégal d’armes et de drogue.Loretta Napoeloni, une experte dans le financement du terrorisme, évalue cette économie criminelle à environ 1,5 milliard de dollars, dont la majeure partie "est écoulée dans l’économie des pays de l’ouest avant d’être recyclée aux États-Unis et en Europe« et représente »une part vitale de leur trésorerie."

                    Un autre journaliste travaillant avec l’équipe d’investigation du Sunday Times avait interviewé un ancien Agent spécial, Dennis Saccher, qui travaille maintenant au bureau du FBI du Colorado. Saccher lui aurait dit que l’histoire d’Edmonds "aurait dû faire la une des journaux« parce que c’était »un scandale bien plus important que le Watergate."
                     
                    Evidemment vous aurez compris que les histoires trumpo russes et hillaro lybiennes sont du pi pi de chat . Quand on met en avant des affaires il y a de grandes qu’elles soient superficielles, ca evite de parler du consistant.



                    • grangeoisi grangeoisi 8 novembre 2017 16:23

                      Vive la Russie à Poutine et vive la nouvelle propagande bloc contre bloc. Merci pour ce monument l’auteur ! Au moins j’espère que la rétribution dépasse le droit annuel d’emprunter gratuitement les transports publics de la ville de Moscou !


                      • Laurent Courtois Courtois Laurent 8 novembre 2017 17:53

                        @grangeoisi

                        Raté ! J’en suis de ma poche, je paie le métro, 720 roubles les 20 billets, soit environ 50 centimes d’euro l’unité


                        Pendant que d’autres touchent des salaires à Donetsk, j’en verse.....

                      • grangeoisi grangeoisi 9 novembre 2017 08:42

                        @Courtois Laurent
                        Fake !


                      • Laurent Courtois Courtois Laurent 9 novembre 2017 09:10

                        @grangeoisi

                        Fake ? Qu’est ce qui est un Fake ? Ouvrez le débat, votre point de vue m’intéresse !


                      • grangeoisi grangeoisi 9 novembre 2017 09:25

                        Toi qui es fake c’est à dire faux, bidonneur et relanceur de viande froide et tout cela au bénéfice d’une propagande vieille comme Lénine...


                        • Laurent Courtois Courtois Laurent 9 novembre 2017 11:39

                          @grangeoisi
                          Ma propagande n’est pas vieille comme Lénine, mais neuve comme Poutine.  ;)


                        • grangeoisi grangeoisi 9 novembre 2017 11:54
                          C’est bien ce que je voulais te faire dire :) !
                          Au fait comment elle va la ci-devant « Christelle Néant », pas au chômage j’espère. Son interview filmé sous ...une tente ? valait son pesant de cacahuètes. Quelle dramaturgie ! Il ne manquait plus que des explosions pas loin.

                          • xana 12 novembre 2017 18:30

                            @grangeoisi

                            Tiens, un nouveau « pue la haine » ?
                            Agoravox devient un repaire de russophobes inconditionnels de l’Oncle Sam. Amusant, des gens qui s’amourachent d’une puissance sur le point de s’effondrer... Des fans du Coca ou de Facebook sans doute, qu’ils en profitent tant que ça existe...

                            Encore bravo à Laurent Courtois (le bien nommé, car à sa place j’aurais perdu patience depuis longtemps à répondre à des porcs comme Lugsama et cie) pour son excellent article.

                            Et puisqu’il a été question d’elle dans les commentaires débiles et haineux de grangeolsl, je renouvelle ici mes salutations et mes remerciements à Christelle Néant, qui elle au moins n’écrit pas ses reportages sur le Donbass depuis les salons parisiens. Et que j’apprécie également beaucoup.

                            Jean Xana


                          • Laurent Courtois Courtois Laurent 12 novembre 2017 22:27

                            ...@xana
                            Du moment que l’on ne sombre pas dans l’insulte (comme bob14) chacun est libre de défendre son point de vue. Je ne vire pas les gens pour délit d’opinion, comme certain.e.s auteur.e.s d’Agoravox

                            Et j’ai bien peur que si l’on écrive depuis un salon parisien ou d’un autre endroit, le résultat ne soit pas différent, ni pire ni meilleur que si l’on soit à Donetsk. J’ai interviewé ce week end un journaliste russe de Donestk qui me disait qu’il n’y avait plus de journaliste sur place, juste des fonctionnaires diffusant une information écrite à l’avance pour eux....
                            Je vous donne en avant première un extrait de l’interview :

                            "En ce qui concerne le journalisme dans le DNR. Il n’existe pas.....L’état détermine la politique éditoriale de tous les médias de Donetsk, sans exception. Cela contredit l’essence même de l’activité journalistique. Le journaliste est appelé à servir le public, pas les fonctionnaires, qui sont par définition, une caste étroite, conservatrice et fragmentée.

                            Dans les conditions de l’omnipotence de l’administration, le journalisme dégénère. Par conséquent, le vrai journalisme à Donetsk aujourd’hui est déplacé dans les réseaux sociaux.« 

                            Cette longue interview provenant d’un des »idéologues" la première heure de la DNR est tellement perturbante, que j’en vérifie chaque ligne avant de la poster et je me demande même si je la posterai.

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