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Accueil du site > Tribune Libre > Balance ton porc

Balance ton porc

Une fois le scoop publié, l'émotion partagée et les témoignages diffusés, que retenir de ces scandales, de la différence de traitement de l'information, de la justice entre "révélations" de starlettes et silences d'anonymes ?.
Peut-on, avec le recul suffisant, tenter d'analyser objectivement ces faits au travers d'un constat plus global d'une société, certes, mondialisée mais surtout fragmentée et en voie de perdition ?.
 

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#balancetonporc 

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WEINSTEIN, ce vilain bouc

Depuis la diffusion de l'affaire plus que trouble de ce producteur si bien connu et tant apprécié, du moins lorsqu'il était en capacité de produire des films à succès voire, via son entregens bien placé, de les faire nommer aux Oscars, une déferlante de starlettes et quelques vedettes s'empressent de révéler les turpitudes dont elles se disent avoir été victimes lorsque leur carrière, maintenant largement assurée, débutait il y a bien des années.
A chaque jour, et dans tous les domaines du "spectacle", une révélation d'attouchements vient s'ajouter à une liste si longue qu'elle finit, et c'est bien un des aspects négatifs du sujet traité dans cet article) par remettre, une nouvelle fois, les victimes anonymes, au rang de quantités négligeables, inintéressantes pour les médias, la justice.

Grâce aux réseaux sociaux, et en particulier à #balancetonporc sur Twitter, ce scandale a fait l'objet de nombreux articles de presse, débats télévisés lors desquels tous et toutes estiment que la parole des femmes sera, dès à présent, mieux reconnue que par le passé.
Notons et déplorons que pour certains frustrés du temps où la parole pouvait, vu sa difficulté à se faire publique, être étouffée, d'autant plus dans un domaine où machisme et sexisme vulgaire était signe de charisme d'un homme séducteur et bon vivant, les réseaux sociaux seraient dangereux et, comme par hasard, à contrôler... pour le bien des citoyen(ne)s... évidemment.
Serait-ce un phénomène à ce point nié qu'il faille une énième affaire de ce type pour que certain(e)s s'en émeuvent comme s'il s'agissait d'une surprenante découverte ?

Sur le fond, il peut s'avérer assez évident que la plupart des hommes qui disposent d'une parcelle de pouvoir qui, au sein de n'importe quelle structure, peut décider si une femme en demande d'un emploi mieux rémunéré, d'un rôle et/ou, plus généralement, de tout contrat porteur de conditions plus favorables et d'avenir prometteur, sera souvent tenté de lui proposer quelques compensations et plus si affinités... ou non !.
Sur la forme, ces dénonciations subites et consécutives de starlettes qui, comme écrit plus haut, ont néanmoins pris la précaution de veiller à bien assurer leur carrière avant de se rappeler qu'il y a plusieurs victimes, elles auraient subi des actes de harcèlement sexuel qui, quoique probablement réels, peuvent être suspectés d'opportunisme, d'autant qu'il ne faudrait tout de même pas oublier que dans le joli monde de Hollywood, l'argent est roi...

Que vous soyez connue ou anonyme...

Par contre, ainsi qu'il était déjà fait mention dans le préambule de cet article, n'est-il pas nettement plus choquant, quasi insultant envers toutes celles qui, quotidiennement, sont d'anonymes victimes de multiples faits graves d'ordre sexuel mais qui, ne bénéficiant pas d'aucune surface médiatique, n'osent pas porter plainte tant elles savent combien celles-ci resteront lettres mortes auprès de la justice et qu'en plus, les jugements des proches et/ou les rétorsions de leurs agresseurs assez rapidement au fait de la démarche auprès de la police n'en seront que plus violents.
Pour ces femmes-là, nul plateau de télévision, aucune protection due à la célébrité mais assurément la certitude pour ces anonymes de savoir que, muettes par obligation, elles subiront ces caresses, compliments graveleux et autres comportements pouvant aller jusqu'à imposer des "plaisirs" sexuels bien connus qui, souvent, ne sont pas le seul fait du "vilain" patron...
Notons que lorsque lors d'un débat, un élu, parlant un peu vite... mais sincèrement, celui-ci déclare que si un homme ne tombe pas dans le harcèlement sexuel plus ou moins grave, c'est parce qu'il ne dispose, pas encore, d'une parcelle de pouvoir, c'est cet élu qui se fait huer alors qu'il est nettement plus proche de la vérité que ceux qui, comme toujours, préfèrent nier l'évidence de ces tout petits chefs tant dans le privé que dans le public qui, si l'occasion sans trop de risques se présente, n'hésiteront pas à tenter une remarque, une approche, un geste...
Si ceci était inexact, il faudrait alors traiter toutes ces femmes anonymes qui osent ou n'osent pas évoquer les faits dont elles sont les victimes d'affabulatrices, de nymphomanes à l'imagination débordante car frustrées !.

Ceci n'excuse pas cela et ne tombons jamais dans le cliché récurrent de ces hommes, parfois de ces femmes, qui sous-entend que c'est la femme qui, par son attitude "gentille", sa tenue "provocante", est responsable des déviations sexistes, machistes de ces pauvres hommes incapables de résister à tant de charme(s)...
Tout en évitant de faire preuve de naïveté en feignant de croire que, jamais et ici encore au contraire des femmes anonymes, la femme "people" ne joue consciemment de ses atouts afin de (re)lancer une carrière en créant un buzz autour d'une photo d'une partie du corps dévoilée... par accident tandis que d'autres peuvent prendre excuse d'un soutien... à tout type de cause dont l'objet n'est pourtant pas lié à une obligation de se montrer topless.
Pour ces femmes "people", nul doute qu'elles ont conscience que, contrairement aux femmes anonymes qui redoutent la réaction de certains hommes lors de situations délicates et scabreuses, leurs "charmes" peuvent les servir à glaner quelques avantages qui, une fois obtenus et beaucoup plus tard, pourront toujours être dénoncés comme ayant été soumis à condition de faveurs à connotation sexuelle.
Toutefois, apprécions la nuance quasi comique entre celles qui "harcèlent" les jeunes sportifs, chanteurs et acteurs en rêvant de partager, si possible plus qu'une nuit, un moment de célébrité en tentant de se faire suffisamment remarquer et, à l'opposé, celles qui "subissent" les vieux producteurs, chanteurs et acteurs en espérant de n'avoir à partager qu'un moment aussi court que possible mais suffisant pour lancer, assurer une carrière.
Dans un cas, ce sera, pour ces demoiselles, une belle histoire d'amour avec un jeune petit cochon, dans l'autre, ce sera, pour ces artistes, une épreuve de sexe avec un sale vieux porc !.

Par parenthèse et pour souligner l'impressionnant recul sinon des droits au moins des libertés de la femme au sein d'une société d'hommes "croyants", qui estime sincèrement, hormis quelques animateurs TV hypocrites ou intervenants benêts que c'est par souci de santé (exposition néfaste au soleil : dixit Naguy !) que les femmes préfèrent garder leur haut à la plage et les jolies maques qui en résultent alors qu'en vérité, seins nus, elles feront constamment l'objet de remarques graveleuses et plus surtout sans affinités, de photos volées ou que c'est par choix de mode que les femmes renoncent à porter jupe et chemisier en rue, dans les transports en commun, au boulot pour arborer quotidiennement les jeans et t-shirt ras de cou pas trop serré pour ne pas "provoquer" par des formes jugées aguichantes susceptibles d'exciter les mâles aux alentours...
Heureusement pour toutes ces femmes libres, quelques opportunistes créateurs de mode dessinent de splendides burqas et autres affriolants burkinis qui garantiront enfin à ces créatures de plaisir la paix et la joie d'être la subalterne de l'homme !.
 

Non assistance à personne en danger

A peine moins interpellant que le harcèlement sexuel dont est, serait, victime la femme plus ou moins célèbre sont les déclarations de proches, de collègues ou autres "people" qui, à la suite du dépôt de ces plaintes, osent affirmer qu'elles le savaient mais n'avaient rien dit.
Seraient-elles alors complices passives de ces faits, de simples et peu glorieux lâches ou, pire, auraient-elles un parcours déviant assez semblable quitte à se partager quelques bons coups ce qui, dans certains mondes où tout le monde se connaît et tient l'autre au même titre qu'on est soi-même tenu, n'étonnerait personne !.
Encore une fois, ceci n'est assurément pas le cas pour toutes ces femmes anonymes qui ne font les gros titres que, pour autant, qu'elles soient devenues la proie d'un réseau qui aurait eu le "malheur" de se faire démanteler pour des faits bien plus "graves" sans quoi on n'en aurait même pas parler !.
Pire encore pour toutes ces femmes anonymes, elles, contrairement aux starlettes plus ou moins connues, n'ont que peu de "chances" d'obtenir réparation auprès de la justice... des hommes, qui, en l'occurrence, porte bien son nom.
Quant à la police, entre la main courante, le dépôt de plainte et son suivi, on peut, vu la quantité de dossiers en tout genre à sa charge et dont, tant parfois le retrait de plaintes ou l'absence de sanctions de la part de la justice qui ne tient pas compte du travail d'investigation réalisé ou qui estime les preuves insuffisantes (y compris en cas de viols !), peut, à tort pour les victimes, les démotiver.

A propos de la pertinence de la preuve, signalons à la justice qu'une trace ADN, relevée sur la fesse ou le sein ou lesdits emplacements sur les vêtements de la victime, appartenant à l'auteur (harceleur) désigné devrait, à tout le moins, poser question quant à sa localisation anormale et plus que probablement inappropriée.

En conclusion

On peut craindre (pour ne pas dire affirmer) que, comme il en est pour d'autres sujets (terrorisme, émeutes...), sous la dictature du "politiquement correct" qui paralyse tant les médias que les politiciens soucieux de ne pas perdre une partie importante de leurs lecteurs abonnés pour les uns, électeurs utiles pour les autres, on se satisfera assez vite du discours habituel sur la nécessité de ne pas fustiger, discriminer toute une partie de la population bien sous tous rapports pour soi-disant quelques-uns qui seraient déviants ou, ici aussi en rapport avec les formules hypocrites récurrentes qui transforment les coupables en victimes, de pauvres individus rendus malades au travers de pulsions que la "nocive" société de consommation, au travers de l'image dégradée de la femme, leur propose, leur imposerait !.


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26 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 12:36

    Nazisme version soft,...LA PEUR.


    • V_Parlier V_Parlier 15 novembre 2017 21:31

      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
      Je suis arrivé à : "il peut s’avérer assez évident que la plupart des hommes qui disposent d’une parcelle de pouvoir qui, au sein de n’importe quelle structure, peut décider si une femme en demande d’un emploi mieux rémunéré (...) sera souvent tenté de lui proposer quelques compensations et plus si affinités... ou non !."
      -> Du coup j’ai arrêté de lire. J’appelle ça de l’incitation à la haine (légale, puisque dans ce sens c’est carte blanche).


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 21:48

      @V_Parlier


      Parfois, il s’agit simplement d’une question de survie. J’ai une excellente relation avec les hommes. Mais certains ou certaines peuvent être de vrais C......e. En 1983, j’étais engagée dans un PMS en Belgique, mais pour pouvoir continuer mon parcours je devais passer devant une superviseuse (si je puis dire). J’étais coincée. La directrice du centre dans lequel je travaillais m’interdisais d’aller en supervision. Passage obligé pour être ré-engagée après mon contrat qui prenait fin (intérim). Je suis malgré tout allée à ma supervison avec une mauvaise note de la diro. Je me présente pour la supervision et je sens venir le Fafnir, jolie femme genre j’aime le pouvoir. elle m’a dit texto : votre dossier est excellent excepté l’avis de votre Directrice. Je mets votre demande en dessous de la pile.
      Le suite : son mari (je ne le savais pas à l’époque) me téléphone et m’engage pour travailler à l’université (sosie de Hollande). Pas du tout mon style. Mais je sens qu’il y a aussi un Fafnir. Je ne vous raconte pas la suite.

    • Pierre 15 novembre 2017 13:00

      A quand « Dénonce ta salope ! » ?


      • pipiou 15 novembre 2017 13:29

        En fait je n’est pas bien compris où voulait en venir l’article, plutôt confus.

        Mais quel besoin a l’auteur d’utiliser le qualificatif, plutôt péjoratif, de starlettes ?

        La plupart des « affaires » qui sont sorties concernent des actrices connues, voire très connues, donc ne relevant pas du qualificatif « starlettes ».


        • Laulau Laulau 15 novembre 2017 13:52

          signalons à la justice qu’une trace ADN, relevée sur la fesse ou le sein ou lesdits emplacements sur les vêtements de la victime, appartenant à l’auteur (harceleur) désigné devrait, à tout le moins, poser question quant à sa localisation anormale et plus que probablement inappropriée.

          Il est déjà malaisé de faire la preuve d’un viol, alors celle d’une main baladeuse ........


          • Taverne Taverne 15 novembre 2017 15:22

            Vous écrivez : « Sur le fond, il peut s’avérer assez évident que la plupart des hommes qui disposent d’une parcelle de pouvoir qui, au sein de n’importe quelle structure, peut décider si une femme en demande d’un emploi mieux rémunéré, d’un rôle et/ou, plus généralement, de tout contrat porteur de conditions plus favorables et d’avenir prometteur, sera souvent tenté de lui proposer quelques compensations et plus si affinités... »

            Et moi, je dis que non ! Cette évidence prétendue que la plupart des hommes ayant une parcelle de pouvoir en abusent auprès des femmes est une affirmation gratuite et contraire à la réalité humaine. Au contraire, la plupart des hommes se comportent correctement et de façon responsable. D’ailleurs souvent les faits qui émergent se concentrent sur quelques individus, toujours les mêmes. Je serais curieux de voir comment vous aller prouver que votre point de vue est le meilleur.


            • V_Parlier V_Parlier 15 novembre 2017 21:34

              @Taverne
              Imaginez le même genre de phrase où on replacerait « homme » par n’importe quel mot désignant un membre d’une « minorité » quelconque reconnue par la bien pensance... (Il y a bien 3-4 possibilités, mais alors là...)


            • McGurk McGurk 15 novembre 2017 18:11

              Moi ce qui me gêne surtout dans cette affaire de « libération de la parole », c’est qu’on a créé une telle soupe qu’il est maintenant impossible de distinguer le vrai du faux, le semi-vrai ou l’intox totale.

              On crée un site illégal pour mener une vendetta collective contre des présumés « monstres » au nom « de la femme ». C’est déjà dégradant pour les hommes parce qu’on va regarder chacun de leurs gestes en pensant qu’ils vont forcément peloter du minou (bin oui, ce sont des « monstres » par définition), mais aussi pour la femme parce qu’elle passe à la fois pour une revancharde et une mégère.

              Il faut bien sûr y voir l’acte odieux du féminisme politique qui n’est rien qu’une fumisterie très en retard sur son époque. D’autant qu’on ose se substituer à la justice, en disant quelle est « forcément incapable de régler la situation », et publier n’importe quoi parce qu’une conne de journaliste de bas étage a eu une bonne idée pour faire le buzz.


              • Montdragon Montdragon 15 novembre 2017 18:46

                Salut, à titre perso j’ai quitté les bureaux car très formé, plus que la plupart de ces dames..souvent le seul au milieu du marigot.
                Infernal..je parle pas de sympas et des jolies qui me branchent, non.
                Infernal car en meute elles sont capables (souvent des fonctionnaires) de vous détruire une journée, une semaine, tout votre boulot, car j’ai eu le culot insensé de vouloir rester un mec et non pas un bulbe àplatventre asexué.
                Les connes.


                • alinea alinea 15 novembre 2017 19:04

                  Je suis d’accord avec cet article mais j’insisterai sur le fait que ce n’est pas un gros coup de com qui va empêcher les hommes d’abuser de leur pouvoir.
                  La seule chose qui pourrait le faire c’est bien que la femme ne le reconnaissent pas en tant que pouvoir et ne se laissent plus piéger si toutefois elles le sont.
                  En réalité, ce qu’on dit aujourd’hui, c’est : femme, sois ce que tu veux, mais homme, empêche-toi d’être ce que tu es.
                  Or toutes ces histoires, qui pourtant se ressemblent, sont en réalité à chaque fois une scène qui se joue à deux. Or si les choses sont claires dans la tête de la femme, l’homme ne la prendra pas comme proie.( je parle ici d’attouchements, d’abus ( de coït consenti par trouille ou faiblesse), mais pas du viol par « surprise » et violence, évidemment).


                  • Paul Leleu 16 novembre 2017 00:26

                    @alinea

                    bien d’accord avec vous. Beaucoup de femmes jouent « sur les deux tableaux »... avec une bonne conscience parfois révoltante... elles veulent à la fois être « libres modernes », mais en même temps rester des pimbêches irresponsables... et puis elles finissent par vous faire le numéro « rétro » de la fille qui veut devenir une maman (là c’est quand elles veulent se caser parce-qu’elles n’assument pas la vie adulte, et que leur petit minois d’étudiante pâlit vaguement à l’approche de la trentaine...) 

                    il est extrêmment rare de tomber sur une femme qui respecte les hommes, en tant que personnalité unique... en fait, le sexisme est des deux côtés, quand on réfléchit bien... 

                    et puis, les « petits coups de charme » (voir plus) pour obtenir des choses matérielles, sont extrêmement courants... alors, faut pas se moquer du monde ! 

                    C’est vrai que la fille claire dans sa tête, et sans ambiguité, elle se fait pas ennuyer longtemps... et son travail (si il est de qualité) est respecté. Faut arrêter de raconter des mensonges. 

                    Le problème, c’est que les femmes sont élevées dans le culte de la séduction (notamment dans leur jeunesse). Elles sont habituées à voir les portes s’ouvrir. Et elles ont du mal à comprendre ce qui se passe quand les portes commencent à moins s’ouvrir. Parfois, elles ont du mal à entendre qu’elles ne sont juste pas à la hauteur professionnellement. 

                    bien-sûr, je ne parle pas ici des cas d’agressions violentes, ça n’a rien à voir. On se comprend bien. 


                  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 21:54

                    Les femmes sont aussi garces que les hommes. Mais sur le marché de la survie financière, l’homme a le dessus. Excepté si la femme hérite (comme dans les familles africaines). Freud le reconnaissait lui-même : les femmes ne sont pas armées comme les hommes dans le combat pour la survie. Résumé : pas le choix : un vieux moche et très riche. Grand classique des contes de fées.


                    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 22:01

                      Et d’ailleurs Freud a fait un mariage où l’intérêt financier a manifestement primé. Question : pourquoi n’a t-il pas plutôt épousé la soeur avec laquelle manifestement il s’entendait mieux. Peut-être (schéma classique) parce que l’épousée était une meilleure cuisinière et pondeuse,...


                      • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 22:14

                        et contrairement au trio Gayet, Trierweiller et Hollande, j’ai tout envoyé balader, suis partie à Paris et vogue la galère. Bizarre, mais j’ai commené à avoir des coups de chance financiers, argent qui tombait du ciel. comme ça,.... Psy en Harley David son....


                        • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 22:16

                          Perso, c’est plutôt : BALANCE TES CONNARDS.


                          • microf 15 novembre 2017 22:33

                            Ces tristes histoires de harcèlements en Occident me font beaucoup rire, on se croirait dans les pays musulmans.


                            • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 15 novembre 2017 22:38

                              bon, je regarde « Himmler » sur ARTE.


                              • francois 16 novembre 2017 10:24

                                @Mélusine ou la Robe de Saphir.
                                a matrice de sex toys !


                              • Ciriaco Ciriaco 15 novembre 2017 23:53
                                Ce qui me semble important est le fait que beaucoup de femmes n’acceptent plus ce qu’elles ont accepté en silence. Et au vu du nombre et du temps passé à cela, ce silence est très particulier. Comment l’expliquer sans parler d’une structure du pouvoir social ?

                                Je ne sais pas si un homme peut être féministe, avec difficulté certainement, parce qu’il y a, justement, cette structure de pouvoir. Rien que l’adjectif crée une barrière dure, comme on en connait parfois. Il est de fait souvent employé sans qu’on y regarde de près. Certaines idées pourtant qui ont émergé du féminisme, si elles peuvent aborder la sexualité, ne se fondent pas sur une idée de rapport sexualisé : elles participent d’une volonté de faire naître des sujets sociaux, c’est-à-dire des sujets qui ont des rapports autres que purement familiaux ou sexuels avec la société. Le silence que j’évoquais et le « non » récent des femmes.

                                La structure de pouvoir découverte par les... « féministes » (souvent en fait des intellectuelles, mais voilà l’histoire a ses catégories) est très intéressante. Ce mouvement a proposé des leviers qui concernent aussi les hommes, en ce sens que cette structure de pouvoir s’est révélée être une structure anthropologique, c’est-à-dire qui concerne la façon dont tous nos rapports sont collectivement tissés, hommes et femmes mêlées.

                                Anthropologique, cela veut que ce sont des éclairages qui justement libèrent et les femmes et les hommes d’une structure de domination archétypale qui étend son emprise bien au-delà des rapports individuels en structurant également des rapports politiques plus larges. Une structure qui de fait nous concerne tous. En somme, et pour être bref, c’est un complément précieux à la structure de classe pour qui s’intéresse à toutes les formes de domination sociale.

                                • Taverne Taverne 16 novembre 2017 00:14

                                  « Me too » est une invitation à délivrer le poids de sa souffrance, à témoigner de son vécu. Mais l’expression « dénonce ton porc » est un message qui est aussi un appel à la délation. Une ambiance digne du film Le corbeau d’H.G Clouzot s’en dégage, avec son atmosphère de dénonciation anonyme généralisée à la faveur de laquelle certaines personnes déclenchent des procédés ignobles permettant d’éliminer leurs rivaux ou voisins.

                                  Il y a dans tout cela aussi comme un esprit de revanche de femmes qui se sentent opprimées par l’argent, un ressentiment dirigé contre les puissants : dénonce un riche ou une célébrité pour foutre en l’air sa carrière. Quelques cas sont justifiés sans doute, mais cette foule en furie n’est pas légitime pour autant. Et les dégâts commis relèvent plus de l’esprit sacrificiel que de la vraie justice.


                                  • francois 16 novembre 2017 10:28

                                    @Taverne
                                    « la vraie justice. » quand elle est humaine il n’y a pas de vrai justice


                                  • francois 16 novembre 2017 10:25

                                    Vous en rêvez tous mais vous n’osez par le demander.

                                    Rétablissement du droit de cuissage.


                                    • francois 16 novembre 2017 10:34

                                      En justice humaine lorsqu’un fait répréhensible devient d’usage courant, il faut le légaliser.


                                      • marmor 16 novembre 2017 12:19

                                        J’ai déposé une main courante au commissariat pour harcèlement . En effet, ma secrétaire ouvre son décolleté sitôt assise à son bureau. Elle ne porte pas de soutif, de plus sa jupe est vraiment très courte et ses croisements de jambes permanents laissent entrevoir ses dessous. Je ne sais pas quel est le but recherché, mais cela me dérange beaucoup. J’essaye de garder mon calme, et ne pas faire de remontrance, car j’ai peur d’être taxé de sexiste. Pouvez vous me conseiller Mr Debredevan ? Suis-je victime d’une aguicheuse ou bien serait-ce mon instinct de porc qui tenterait de prendre le dessus ? Ensuite, je suis allé boire un verre en boîte, la serveuse avait un petit short moulant de trois tailles trop petit. J’ai trouvé cela gênant, me mettant mal à l’aise. Je le lui ai dit, et sa réponse a été très claire : je m’habille comme je veux. J’ai répondu « moi aussi » et j’ai ôté mon futal pour rester en caleçon , pas longtemps, elle a appelé la sécurité pour me faire virer. Je ne sais plus quoi faire ? aidez moi !!


                                        • _Ulysse_ _Ulysse_ 16 novembre 2017 15:09

                                          Perso dans ce débat plusieurs choses me dérangent :

                                          1°) L’aspect Manichéen, les hommes sont les méchants, les femmes les gentilles. Au moins c’est pas compliqué comme ça smiley

                                          2°) L’aspect religieux. Car chez les féministes la haine du sexe et des rapports sexuels est quand même marquante. « Tout rapport sexuel est un viol » disent elles, au moins c’est clair. C’est le retour de l’immaculée conception par la petite porte. Les salafistes boivent du petit lait en ce moment...
                                          Sans parler de la sacralisation totale de la femme et de son corps (au contraire de l’homme qui est systématiquement désacralisé).
                                          Enfin, le désir sexuel serait un attribut exclusivement masculin, c’est en tout cas ce qui ressort du débat. C’est une croyance que l’église catholique a toujours véhiculée. Le sexe, c’est mal c’est juste pour faire des enfants et les femmes n’ont pas de désir.
                                          On se crorait au 19ième siècle ou pas loin. Donc c’est acté, les femmes n’ont pas de désir sexuel si j’ai bien compris.

                                          3°) La direction de ce mouvement, le but. Quel est l’objectif ? Que va il ressortir de tout cela ? On prétend faire dans l’humanitaire encore une fois, ce serait pour les victimes... Lesquelles ? Que des femmes connues pour des faits qui ne sont pas prouvés voir des fois discutables.
                                          Alors que la très grande majorité des viols et agressions sexuelles ont lieu dans les familles ou le cercle proches, nos chères féministes et autre journaliste sont obsédés par le monde de l’entreprise..
                                          Pourquoi une telle obsession ? Les vraies victimes, elles anonymes sont souvent jeunes et abusées par des personnes proches, ce n’est pas dans le monde de l’entreprise que cela se passe. Que cherche les féministes ? Protéger les vraies victimes ou transformer leur sexe en arme anti-homme ?

                                          Les objectifs et conséquences me semblent foules, mal contrôlées, on ne sait pas bien ou tout cela va.

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