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Accueil du site > Tribune Libre > LREM : « adhérer » à Emmanuel Macron

LREM : « adhérer » à Emmanuel Macron

Adhérer à La République en marche, ce n’est pas adhérer à un mouvement politique, ce n’est pas adhérer à un programme politique, c’est adhérer à un homme, c’est adhérer à Emmanuel Macron. Le congrès réuni à Chassieu (69), le 18 novembre, et ses conséquences collatérales ont levé les derniers doutes qui pouvaient subsister.

Sans surprise, Christophe Castaner, candidat unique imposé par le président de la République, a été élu N° 1 de la REM (délégué général), à huis clos, à mains levées et à l’unanimité, moins deux abstentions. Sans surprise, la liste des vingt candidats au bureau exécutif présentés sous l’étiquette En marche avec Casta l’a emporté largement sur les trois listes concurrentes, après que sans surprise non plus, la demande d’un vote au bulletin secret – qualifiée de « coup de théâtre » par Libération du 15 novembre – ait été rejetée par 277 voix contre 239.

Premier enseignement, le total des votants montre qu’un tiers des quelque 800 délégués annoncés n’avait pas jugé utile de faire le déplacement.

Castaner doit maintenant relancer un mouvement en proie à une réelle contestation, à un « état dépressif », selon Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne, ou à une « crise d’adolescence » pour d’autres, mais les premières déclarations du délégué général l’ont montré, il n’a rien à dire à ceux qui réclament plus de démocratie interne, plus de transparence, plus de considération pour les militants et un véritable « corpus idéologique ».

 

Les doléances de 6 000 militants

Le 11 juillet, quatre « marcheurs » se présentaient au siège de la REM pour déposer, e-mails à l’appui, les doléances de quelque 6000 militants qui ne se reconnaissaient plus dans un mouvement qui affirmait – et qui affirme toujours – que « Les Français doivent être au cœur de la vie politique et non son décor ».

La porte-parole du petit groupe, Tiphaine Beaulieu, venue de la Sarthe, déclarait alors à une journaliste du Parisien : « Nous restons des Marcheurs, nous ne sommes ni dissidents ni frondeurs ». Tiphaine Beaulieu que nous retrouvons parmi la centaine d’adhérents – les Cent démocrates - qui ont choisi de claquer la porte du mouvement, la veille de son congrès.

Ils avaient, de toute évidence, acquis la certitude que le mouvement n’est pas réformable, coincé qu’il est entre un chef autocratique, un inextricable patchwork idéologique et les aspirations des militants qui avaient cru en un printemps français de la démocratie.

La Tribune des cent démocrates exposait les raisons de leur démission collective et on y perçoit plus de déception que de rancœur, plus de regrets que d’amertume.

 

Extraits :

« La République en marche entend, mais n’écoute pas ».

« Les marcheurs en colère ont bien tenté d'instaurer un dialogue, de proposer des pistes d'amélioration, d'inviter les acteurs à s'écouter jusqu'à solliciter un tiers pour ouvrir une médiation.

« Le mépris et l'arrogance qu'ils ont essuyés, les menaces ou les tentatives d'intimidation ne sont pas des pratiques bienveillantes et laissent à penser que La République en Marche marche désormais sur la tête. »

« En refusant le principe d’élections démocratiques consacré par la Révolution française de 1789 et par la Constitution de notre pays, pour permettre aux adhérents de la République en Marche de choisir leurs dirigeants, en imposant des directions autocratiques qui demandent aux adhérents de se satisfaire d’un budget dérisoire et indigne de 400 € par mois et par département, en organisant un système opaque et arbitraire de tirage au sort, en imposant un vote à main levée alors même qu’un vote à bulletin secret est sollicité, La République en Marche offense les principes fondamentaux de la démocratie avec un mode d’organisation digne de l’Ancien Régime.

« Les 100 humanistes que nous sommes, étudiants, ouvriers, universitaires, médecins, juristes, enseignants, travailleurs sociaux, retraités...qui faisaient la force de ce mouvement, partent justement pour ne pas se retrouver en souffrance éthique dans un vide idéologique navrant où seul demeure le jeu pervers de la courtisanerie, censé appartenir à « l'ancien monde politique ». »

 

Cette Tribune rappelait aussi que la spectaculaire démission des Cent démocrates avait été précédée par des défections beaucoup plus discrètes, dont celles de quelques responsables départementaux, comme Michel Coste (Ardèche), Christian Soleil (Loire) ou Richard Perrin (Alpes-Maritimes) accompagnée par une démobilisation des militants. Dont le nombre semble relever du secret d’Etat.

 

Ratisser « au plus large »

On ne peut pas dire que le futur président de la République et son équipe aient fait dans la dentelle au moment de fixer les conditions d’adhésion à leur mouvement. L’article 5 de sa Charte démontre pour le moins une volonté de ratisser « au plus large » :

« Toute personne, française ou étrangère, qui partage les buts et les principes d’action de La République En Marche peut demander à en devenir adhérent.

« L’adhésion n’est pas conditionnée au versement d’une cotisation.

« Un système d’adhésion en ligne est mis en place sur le site internet de La République En Marche. »

 

C’est cet « ultralibéralisme » qui permettait à la REM d’afficher, sur Wikipedia, 385 027 adhérents au 21 octobre 2017. Des adhérents qu’on ne confondra pas avec des militants. Etant donné les modalités d’enregistrement – un clic ! -, le déchet ne peut qu’être considérable

Laurent Saint-Martin, député du Val-de-Marne, parle de 120'000 militants encore mobilisés, mais L’Opinion estime qu’ils sont en réalité à peine 10 % à poursuivre une activité au sein du mouvement. Le seul chiffre dont nous disposions nous ramène plus près de l’estimation du quotidien que de l’affirmation du parlementaire.

Le 17 novembre, on pouvait lire dans Libération : « Confronté à l’impérieux besoin d’élargir son audience, le parti macronien recourt aux outils de « démocratie participative », à défaut de la pratiquer en interne. En octobre, sa consultation citoyenne sur le logement a attiré 20 000 personnes « dont 20 % de non-adhérents », se félicite-t-on en interne. ». Or, 16'000 adhérents sur 385 027, c’est 4,2 % du total, vraiment pas de quoi se féliciter.

La volonté de dissimulation est telle qu’il n’existe même pas de liste départementale des militants, ce qui fait que le courrier qui leur est destiné doit transiter par le siège national du mouvement, à Paris. Ce dont se plaint, avec d’autres sans aucun doute, Jean-Louis Gagnaire, référent pour le département de la Loire, lors d’une interview accordée à France Bleu Saint-Etienne Loire.

 

Trois comités d’En Marche à Kiev

Dans le même article, publié sur le site de la radio régionale, Corine Rossignol, co-animatrice d'un comité en Marche du Roannais, formule une revendication à propos de ce manque de transparence : «  Notre mouvement ne doit pas ressembler aux anciens partis mais ce serait bien que les gens prennent une carte comme un parti normal. De façon que l’on puisse contrôler ce qui se passe au niveau des adhérents. Que l’on est pas tout et n’importe quoi. »

Or, c’est bien l’impression qui prévaut lorsque, un peu plus bas, le député de la 2e circonscription de la Loire, Jean-Michel Mis, un transfuge du P.S., révèle qu’à un moment donné, il y a avait à Saint-Chamond « trois comités En Marche avec des adhérents qui ne se connaissaient pas forcément. » Pour l’anecdote, on retiendra que, selon la carte des comités, c’est toujours le cas à… Kiev, où cohabitent Marche pour l’Ukraine, En Marche Ukraine 2 et Comité Ukraine !

Il y a bien peu de chances que les responsables du mouvement acceptent d’introduire des procédures permettant d’évaluer des effectifs qu’ils s’efforcent si visiblement de dissimuler. Ainsi la consultation de tous les militants, traditionnelle dans les autres partis, en vue du Conseil du 18 novembre, a été remplacée par un tirage au sort de 200 membres lambda, lui aussi critiqué par les Cent démocrates démissionnaires, nous l’avons vu.

Dernière revendication, légitime, qui n’a pas plus de chances d’être satisfaite que la précédente, l’adoption d’un « corpus idéologique », même si beaucoup l’estiment indispensable. Le 17 novembre, Libération rapportait les propos de trois personnalités allant dans le même sens :

« Les initiatives citoyennes n’épuisent pas la question de la doctrine. Elaborer un corpus de référence est indispensable » (Jean-Pierre Mignard, responsable du comité éthique de La REM durant les campagnes présidentielle et législative) ;  « Si on veut durer, il faut s’armer idéologiquement pour laisser à voir la transformation du pays sur plusieurs années » (Pacôme Rupin, député de la 7e circonscription de Paris) ; « Pour le moment, on fait la différence sur le pragmatisme, mais ça va vite trouver ses limites. » (Pierre Person, député de la 6e circonscription de Paris).

 

Le « pragmatisme », c’est la fidélité, pour ne pas dire la soumission, à Emmanuel Macron. Quant à l’exercice, s’il est entamé un jour, il tiendra de la quadrature cercle. Il est temps de se souvenir de la surréaliste gamme des ralliements, officiels et officieux, au candidat Macron. Elle allait de Robert Hue, ancien secrétaire général du Parti communiste français, à l’ultralibéral Alain Madelin, en passant par Daniel Cohn-Bendit, Barbara Pompili, Gérard Collomb, Jean-Yves Le Drian, François de Rugy, Marielle de Sarnez, Gérald Darmanin et Bruno Le Maire. Alors, comment peut-on imaginer un « corpus idéologique » commun à un tel éventail de « sensibilités » qui reste excessivement large, même s’il s’est un peu réduit à l’Assemblée nationale ?

A cet égard, on peut se demander ce que pensent les transfuges du socialisme et de l’écologisme, lorsqu’ils entendent un Thierry Solère (ex-LR) déclarer à propos du gouvernement Philippe : « Je n’ai aucune raison de ne pas voter ses réformes, alors que ce sont celles toujours défendues par ma famille politique. » ou un Alain Madelin affirmer que la réforme de l’université est exactement celle qu’il préconisait, il y a quinze ou vingt ans ?

Dans ce contexte, il ne reste que l’ « adhésion », idéaliste pour les uns, intéressée pour les autres, à la personne même du leader. La République en marche se voulait un mouvement différent des autres, il l’est en cela qu’à certains égards, il est pire que les autres. Il y a des courants chez les Républicains, au PS et même au Front national. Il n’y a rien de pareil dans la REM. A propos des quatre listes soumises au vote des congressistes de Chassieu, le site de Marianne précisait, le 16 novembre, qu’elles partageaient « l'essentiel, à savoir le même soutien inconditionnel à Emmanuel Macron... »

La parole du chef est donc tout et on n’imagine pas ce déconcertant président de la République concédant une part de pouvoir qu’il ne contrôlerait pas, à qui que ce soit. Et le portrait qu’en fait Le Parisien sous le titre « Peut-on encore parler au président Macron ?  », le 3 novembre, n’avait pas de quoi rassurer les militants,

On y découvre un homme difficile à approcher, même pour les ministres - certains d’entre eux ne l’ont jamais vu en tête-à-tête - à qui il vaut mieux s’adresser par SMS ou sur la messagerie Telegramm, entre… minuit et deux heures du matin. « C’est là qu’il est le plus réactif » déclare l’un, mais «  Il répond quand ça lui fait plaisir, pas quand ça l'ennuie.  », précise un fidèle de la première heure – et il est imprévisible : « Si on lui apporte, raconte un soutien, « la preuve d'une réalité de terrain », avec proposition de solutions à l'appui, « là, il peut réagir dans la minute ». Ou pas... » Ce « ou pas » a des airs de bon plaisir qui nous ramènent, eux aussi, à l’Ancien Régime.

On savait Macron autoritaire, alliant le mépris à l’arrogance, et ce qu’on nous en rapporte donne à penser qu’il tient à ce que chacun sache que personne ne lui est indispensable. Mais la plus surprenante des révélations du Parisien, c’est que l’actuel locataire de l’Elysée est un quadragénaire immature, capable de faire la tête à un ministre et de ne pas lui répondre pendant plusieurs jours… Et là, il y a de quoi être troublé.

 


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14 réactions à cet article    


  • Pere Plexe Pere Plexe 21 novembre 2017 18:53

    Plus morpions que marcheurs donc ?


    • Cateaufoncel 21 novembre 2017 20:08

      Si l’on considère le comportement de Macron avec ses ministres, ses dérapages verbaux, et ce que l’on découvre de sa personnalité, la question de sa psychopathie se pose avec une acuité renforcée et le trouble grandit encore si l’ont considère les 9 signes et symptômes auxquels se reconnaît un psychopathe :

      1/ Le psychopathe manque cruellement d’empathie pour les autres
      2/ Le psychopathe n’a pas de remords et ne culpabilise pas
      3/ Le psychopathe est un être insensible et froid
      4/ Le psychopathe est égocentrique et narcissique
      5/ Le psychopathe n’a pas de buts précis à long terme
      6/ Le psychopathe manipule et adopte des « comportements inhumains »
      7/ Le psychopathe adopte des comportements anti-sociaux
      8/ Le psychopathe est de nature impulsif et instable émotionnellement
      9/ Le psychopathe a des difficultés à maintenir ses relations

      Voir également, pour ceux que cela intéresse, l’analyse du Pr Adriano Segatori,psychiatre et psychothérapeute, membre de la Section juridique et psychiatrie légale de l’Académie italienne des Sciences légales.


      • Sozenz 21 novembre 2017 20:44

        je profite de cet article pour montrer l incohérence d un de ses discours

        https://la1ere.francetvinfo.fr/emmanuel-macron-propos-defenseurs-contrats-aides-ils-n-voudraient-pas-eux-memes-532269.html

        je voudrais qu il me dise le plus qu il y a dans un contrat civique qui est de plus lui beaucoup moins payé qu un contrat aidé .

        et dire Si monsieur Macron toute personne préférera un contrat aidé d un an payé plein pot que n importe quel cdd ou Cdi de chantier ou un contrat civique
         Le Service Civique, indemnisé 580 euros net par mois, peut être effectué auprès d’associations, de collectivités territoriales (mairies, départements ou régions) ou d’établissements publics (musées, collèges, lycées…), sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger, pour une mission d’au moins 24h par semaine. Un engagement de Service Civique n’est pas incompatible avec une poursuite d’études ou un emploi à temps partiel.

        donc soit monsieur macron ne connait pas le dossier . soit il na pas de logique , soit il joue lui aussi d hypocrisie qu’ il tente de dénoncer de la part des autres .


        • Sozenz 21 novembre 2017 20:59

          complement d infos :
          le service civique se veut d un contrat de 24 h minimum à 48 h par semaine , pour un salaire de 580euros par mois

          Le Service Civique est un engagement volontaire au service de l’intérêt général, ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans condition de diplôme, étendu jusquà 30 ans pour les jeunes en situation de handicap  ; seuls comptent les savoirs-être et la motivation.

          l extension jusqu’ à 30 ans date de 2015..
          .Pour faciliter le développement du Service Civique, des mesures ont déjà été mises en place comme l’élargissement du Service Civique à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap par la loi du 5 août 2015, et l’extension de l’agrément de 2 à 3 ans pour les organismes d’accueil par décret le 24 décembre 2015 (décret n°2015-1772).

          seul compte les savoirs être . mais où et quand parle t on de formation ( no where)

          dans les contrat aidés . monsieur macron oublie de dire à moins qu il ne sache pas qu il y a un programme de formation accompagnant les personnes .

          Que doit on penser donc des discours de M. macron ?
          je vous laisse y réfléchir par vous même ... 


        • Gil Hopkins 22 novembre 2017 15:16

          @Sozenz

          « je profite de cet article pour montrer l incohérence d un de ses discours. »

          Mon impression, à voir la vidéo, c’est qu’il est pris au dépourvu par la question et que, au culot, il dit ce qui lui passe par la tête à ce moment-là.

          Cela m’a remis en mémoire un extrait d’interview de Rama Yade, sur i-télé, qui voulait faire examiner le candidat Macron par un psy en raison de contradictions flagrantes.


        • francois 22 novembre 2017 09:41

          « … Et là, il y a de quoi être troublé. »


          Rien de neuf.

          Sarko est un démon et il hante le corps de Macron. 

          La classe politique franchouille montre que l’on est jamais sur de toucher le fond

          • foufouille foufouille 22 novembre 2017 10:14

            le candidat a bien dit qu’il gouvernerait par ordonnance.

            tout était dit. les marcheurs espéraient une bonne gamelle.


            • Sozenz 22 novembre 2017 11:19

              @foufouille
              oui , quand c est du bon pour tous on n a pas besoin d utiliser le fouet pour faire avancer !


            • Pyrathome Pyrathome 22 novembre 2017 12:14

              L’adhésion n’est pas conditionnée au versement d’une cotisation.


              Même une dinde qui cliquait sur le site « en marche » devenait de facto adhérente.....mais à priori, il y aurait plus d’ânes que de dindes chez LRM ! 

              Par ailleurs, pas besoin de cotisations chez LRM, le MErDEF, le CACa40, la « rue du mur » sont là pour abonder Jupiter et ses comiques troupiers.....tout ce qu’ils ont besoin, c’est plein de figurants fictifs ou pas pour entretenir l’illusion, provisoirement....

              La République en Marche marche désormais sur la tête.

              Pourquoi désormais ? c’est comme ça depuis le tout début, il fallait être capable d’avoir un tant soit peut de discernement !!
              Mais on ne peut guère demander cela à des dindes et des ânes !

              • Eric F Eric F 22 novembre 2017 16:58

                Comme disait Merlin l’enchanteur : Le roy, c’est moi. Ce pouvoir est une officine de bricolage, le programme a été improvisé au cours de la campagne, la suppression de l’ISF, la réduction de taxe sur les bénéfices étant les seules mesures « noyau dur », mais ce n’était pas électoralement vendable de s’y limiter. Un exemple est la suppression de taxe d’habitation pour 4 ménages sur 5, qui ne figurait auparavant dans aucun programme et a été un beau jour tiré du chapeau, et qui n’a fait l’objet d’aucune concertation avec les collectivités locales, sans analyse d’impact budgétaire ni de constitutionnalité. L’état réduit les dotations aux collectivités, mais prétend compenser la perte de ressource, qui peut y croire un seul instant, dès la seconde année il retirera l’échelle.
                Ceci dit, il y a des postes d’économie dans les communes, qui ont transféré des compétences aux communautés de communes, sans réduire pour autant leur propre budget, donc désormais plus personne n’entretient les routes, mais médiathèques vides et ronds points paysagés ont fleuri dans nos cités.


                • McGurk McGurk 22 novembre 2017 17:37

                  C’est un parti sans véritable idéologie ni programme - gagner du fric en sapant le code du travail et dégraissant la fonction publique pour s’acheter plus de caviar n’étant pas un programme. Il a été taillé sur mesure comme les costumes de Fillon, c’est-à-dire pour LE candidat et non pas pour exprimer des idées, les partager et les faire évoluer. Retirez ce type et le « parti » s’effondre« d’un seul coup.

                  Pour preuve, les députés à l’assemblée n’ont le droit de poser aucune question en dehors de celles que le parti a décidé qu’ils poseraient. Macron a quand même dit clairement qu’il n’écouterait pas les Français et qu’au contraire il foncerait tête baissée dans son entreprise suicidaire pour la société et les salariés, qu’il gouvernerait à coup d’ordonnances et puis c’est marre.

                  Lorsqu’on prétend transcender »la gauche et la droite" en faisant un programme plus à droite que ce que la droite aurait pu faire, c’est simplement se foutre de la gueule du monde et ne rien comprendre à la politique ni aux différentes idées l’animant. C’est pour ça que leur bateau, rassemblant tous les rats ayant fui leur navire respectif dans l’espoir de continuer une carrière, n’aura que pour destin d’échouer et le plus vite sera le mieux (pour avoir qui à la place ? Mystère...).


                  • troletbuse troletbuse 22 novembre 2017 21:27

                    Macron est un vrai con comme ceux qui l’ont élu.


                    • Eric F Eric F 23 novembre 2017 14:51

                      @troletbuse
                      Je crains en effet que certains qui l’ont élu se sont fait avoir, mais lui savait ce qu’il faisait et pourquoi, sur ce coup il a été machiavélique.


                    • McGurk McGurk 23 novembre 2017 15:59

                      @Eric F

                      En fait pas tant que ça. Si on écarte les candidats nuls, le choix était finalement évident.

                      Fillon s’était fait griller bien qu’étant le leader de la droite, il ne restait plus que l’épouvantail « Le Pen » ou « l’homme providentiel » qui était dans tous les journaux bobos et au cœur de tous les sondages orientés.

                      La plupart des gens ont donc voté à contrecœur et pas par envie. Un peu comme voter entre Hitler et Chirac (en pire cela dit).

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Gil Hopkins


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