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Accueil du site > Tribune Libre > Réunion Europe-Afrique : la raison du plus fort est-elle toujours la (...)

Réunion Europe-Afrique : la raison du plus fort est-elle toujours la meilleure ?

Le cinquième sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne (UA-UE) s’est tenu la semaine dernière, les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Au cours de ce sommet ont été passés en revue la paix et la sécurité, la gouvernance, la démocratie, les droits de l’homme, les migrations et la mobilité, l’investissement et le commerce, le développement des compétences, la création d’emplois, mais également le terrorisme et une de leur conséquence : la résurgence de l’esclavagisme.

Macron et ses comparses de l’U.E. se sont offusqués de bon ton avec leurs homologues de l’Union Africaine de l’esclavage sans complexe pratiqué en Libye. Ben voyons ! Qui a planté la zone dans ce pays ? Sarko, Blair, Obama. Qui morfle grave ? Les Africains.

Les jocrisses, les bien-pensants, les tartuffes s’horrifient – à juste titre – de ces centaines, de ces milliers de femmes, enfants, hommes attirés par le miroir aux alouettes de l’eldorado européen et qui après avoir engraissé les maquereaux passeurs finissent en patapon pour requin et crabes de la Méditerranée.

Il faut savoir pourquoi ils partent de toute l’Afrique en une migration suicidaire vers le nord, vers ce continent européen que les séries télés, les films, les magazines leur montre comme le paradis, le bonheur consumériste à la portée de tous. On ne leur montre pas, dans le « paradis européen », les milliers de sans-abri et de sans-dents, de chômeurs, de grévistes. On ne leur dit pas que la traite humaine transsaharienne a été remise au goût du jour. On s’efforce de leur cacher les bateaux surchargés qui chavirent, jetant à la mer, dans le froid de la nuit, leur cargaison dérisoire d’espoirs déçus, de vies perdues. Pourtant ils veulent malgré tout venir…

S’ils fuient l’Afrique, c’est parce qu’ils sont victimes, chez eux, du pillage des richesses de leur continent par les entreprises multinationales, et en particulier européennes. Ce pillage découle de la faiblesse politique de quasiment tous les pays africains. Faiblesse résultant des conflits internes et externes, de la corruption d’une caste et des budgets des dépenses militaires en Afrique qui dépasse l’entendement humain au détriment de l’allocation des ressources à des fins de développement et accentuent la misère et la famine.

Cette faiblesse génère des accords économiques léonins, d’inspiration ultralibérale. On les appelle les A.P.E. (accords de partenariat économique), proposées par l’Union européenne à l’Afrique. Ces accords sont entre l’Union européenne et l’Afrique ce que les accords Tafta – heureusement mal barrés actuellement, contrairement à leur miroir CETA - sont entre les États-Unis et l’Europe : des traités de vassalisation organisant le pillage du plus faible par le plus fort. Vis-à-vis des États-Unis, nous sommes les victimes, vis-à-vis de l’Afrique, nous sommes les bourreaux. Mais il n’y a pas les Européens…

Quelle sera l’évolution à donner au partenariat avec les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) après l’expiration des accords de Cotonou, en 2020 ? L’intégration africaine n’est pas assez avancée pour que l’UA (Union Africaine) puisse vraiment peser sur les négociations. Tant que son financement sera assuré par les contributions extérieures, à commencer par celle de l’UE, l’idée d’un partenariat d’égal à égal reste une vue de l’esprit. Les dés sont pipés.

De l’esclavage à la colonisation et de celle-ci à la mondialisation, nous sommes en face de la même logique : décider pour les Africains (et d’une manière toujours conforme aux intérêts de l’Europe) la manière dont ils doivent exister face au reste du monde. La seule différence entre hier et aujourd’hui réside dans la nature des gadgets avec lesquels la lucidité de l’Africain est assommée : aux pacotilles ont succédé les « attestations » de leadership délivrées par l’Europe à des chefs d’État africains - dont quelques-uns sont pourris jusqu’à la moelle - qui se disputent sans gêne la reconnaissance de l’homme blanc et de son système politico-économique. Ce qu’il y a surtout à redouter aujourd’hui au sujet de ces APE et de la lecture qu’en fait l’Afrique c’est essentiellement une stratégie de déconstruction des zones économiques et monétaires ou tout bonnement une décomposition de l’Union africaine par l’alignement d’un cartel de chefs d’États corrompus sur les ambitions impérialistes de l’U.E.

L’Afrique n’a absolument rien à gagner dans les APE : la Côte d’Ivoire a beau espérer vendre son cacao, mais elle doit savoir qu’elle ne maîtrise guère ses cours mondiaux. Le Sénégal n’a que son huile d’arachide que personne ne veut plus consommer en Europe et dont le cours a été fortement déprécié par les autres huiles. Le bois brut gabonais ne peut nullement contrebalancer la perte de devises qu’entraînerait l’ouverture des frontières gabonaises à l’UE. De toute façon la question que soulèvent les APE n’est pas fondamentalement une simple question économique : c’est une question de justice, d’équité et de morale universelle, et pour cette raison, c’est un combat que l’Afrique peut et doit mener avec tous les autres hommes et toutes les autres régions économiques de cette planète.

Tout comme les États-Unis font avec elle avec le Tafta, l’Union européenne exerce des pressions sur les pays africains argumentant que « l’aide au développement » pourrait diminuer drastiquement en cas de refus de signer. C’est un chantage d’autant plus insupportable que l’Afrique voit s’échapper chaque année 192 milliards de dollars causés par des flux illicites contre seulement 30 à 40 milliards d’aide au développement, a révélé le 30 novembre 2016 à Dakar, Amath Soumare, président fondateur de Sopel International et président du Centre africain de la Nouvelle économie, CANE Executive.

Il n’en a pas toujours été ainsi. Un peu d’histoire économique récente éclaire le sujet. Ainsi en 1963, la convention de Yaoundé (Cameroun) portait sur le commerce mais avec des préférences tarifaires non réciproques en faveur des produits des 18 états concernés sur la coopération financière et technique et sur des projets d’infrastructures économiques et sociales. Plus tard, en 1975, la convention de Lomé (Togo), fondée sur le partenariat et la solidarité, était signée avec un groupe de 46 pays. De 1984 à 1995 vont se succéder les conventions Lomé III, IV et IV bis, qui concernent finalement 70 pays. Mais peu à peu, les accords s’imprègnent des thèses néolibérales émergentes.

Après la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 1995, la nécessité de « s’insérer dans l’économie mondiale » devient la priorité. L’Union Européenne a choisi d’imposer les règles de l’OMC aux pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique) plutôt que de s’associer à eux pour les rendre plus équitables. Elle a choisi de faire perdre aux pays les moins avancés (PMA) de la zone ACP (40 sur 77) les dérogations que leur accordent les règles de l’OMC lorsqu’ils ne signent pas d’accords de libre-échange. Les préférences tarifaires non réciproques doivent disparaître. Elles ne sont en effet pas compatibles avec les règles de l’OMC qui imposent la réciprocité : les pays ACP doivent s’ouvrir aux produits européens de la même manière que le marché communautaire s’ouvre aux produits ACP. Ce sont les accords de Cotonou où l’on passe du respect de la souveraineté au dogme de la « croissance » que favoriserait (! !??) un marché « libéré » des obstacles à la concurrence. Dans les négociations, la Commission, négociateur unique au nom des Etats membres de l’Union, en a imposé la langue, le contenu et le rythme, en dépit des protestations des gouvernements ACP. Les documents sont rédigés en anglais, et les discussions ont lieu dans cette langue. Or les pays concernés d’Afrique, qui représentent 94 % de la population ACP, ont, très largement, le français comme langue véhiculaire. Bonjour la francophonie et l’influence de la France en Europe…

Séparer pour mieux régner est la devise de l’U.E. Elle divise ainsi les ACP (Afrique, Caraïbe, Pacifique autrement dit les anciennes colonies) signataires des accords de Lomé en six régions : Afrique de l’Ouest, Afrique centrale, Afrique de l’Est et Corne de l’Afrique, Afrique australe, Caraïbes et région Pacifique. Et elle négocie avec chaque sous ensemble séparément. Pour la Commission, il ne s’agit pas de traiter les pays ACP en partenaires, mais bien d’organiser leur mise en concurrence, c’est-à-dire, selon la formule désormais consacrée, de les « intégrer dans le commerce mondial ». Les négociations visent à remplacer les mécanismes de solidarité des conventions de Lomé par la concurrence économique et commerciale orchestrée par l’OMC. La convention de Cotonou contraint ainsi des économies faiblement développées à affronter sur un pied d’égalité les entreprises des pays les plus riches. La vision du monde que propage désormais l’UE, à l’instar des États-Unis, s’organise autour de l’idée dominante de compétition.

L’U.E. ressert le discours des lobbies patronaux selon lequel les dérégulations favoriseraient les investissements. Elle exige donc la suppression des restrictions aux investissements dans le domaine des services. Il s’agit, en fait, d’interdire à ces pays de choisir eux-mêmes les investisseurs étrangers et de définir quel type de société ils entendent construire. Elle exige la concurrence, dont il faut assurer, selon une expression digne du traité constitutionnel européen, le caractère « libre et non faussé » ; les marchés publics, où elle entend qu’entreprises étrangères et entreprises nationales soient traitées sur un pied de stricte égalité ; et enfin l’investissement, où elle réclame une dérégulation des régimes en vigueur dans la plupart des pays ACP.

Les firmes européennes entendent opérer en toute liberté là où elles investissent, et tirer le profit maximum de l’absence d’exigences salariales, de législations sociales et de contraintes environnementales. C’est le renard libre dans le poulailler…

Mais la résistance s’organise. Ainsi en 2004, à Maputo (Mozambique), des centaines d’associations africaines, réunies à l’invitation de Third World Network Africa, un des réseaux altermondialistes les plus actifs, adoptent la déclaration de Maputo. Véritable document fondateur de la résistance africaine à la recolonisation par le libre-échange, elle dénonce les APER comme un instrument de la domination européenne sur les marchés émergents ; comme une agression contre les droits à l’autodétermination et à la souveraineté sur les ressources et les capacités des États ; comme une volonté d’exacerber les tensions entre sous-groupes africains et comme une négation des préoccupations légitimes des pays africains demandant un changement des règles de l’OMC. Reprise par le Forum social africain (Lusaha, décembre 2004), elle appelle à une transformation radicale des relations entre l’Europe et les pays ACP, fondée sur un principe : l’émancipation des peuples africains doit être leur propre œuvre.

Le développement de l’Afrique sera profitable à l’ensemble des autres espaces économiques évitant cette migration clandestine avec des milliers de morts. Mais avant tout, l’Afrique sera ce que les Africains voudront qu’elle soit.

Tafta, Ceta, APE, même logique de la loi du plus fort, mêmes combats à mener.

Photo X - Droits réservés.


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23 réactions à cet article    


  • leypanou 4 décembre 2017 12:48

    En complément de lecture de cet article, cet article de Jacques Sapir sur le franc CFA qui vaut la peine d’être lu à mon avis.

    Mais d’une manière générale, tous ces accords TAFTA, APE, CETA, etc, etc c’est donner la part belle aux multinationales sans frontières avec un nivellement par le bas des normes sociales et environnementales avec une dépossession de l’état de leur autorité à imposer des normes avec les risques des tribunaux d’arbitrage.


    • Xenozoid 4 décembre 2017 15:14

      @JL

      une autre option

      tu t’en fout


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2017 10:45

      @Xenozoid

       une autre option ? Une troisième voie ? Mais de quoi parlez vous ? Avant de dire bêtement que j’y arrive pas, exprimez donc ce que vous avez en tête ! C’est si difficile ?

       smiley


    • Xenozoid 5 décembre 2017 14:30

      @JL

      faut pas s’énervé comme ça !!!!!!!
       le stress ça attire le cancer.relax, je faisait un constat si après 4 ans de guerre de tranché rien n’evolue, il est conseillé de ne pas stresser...a mon avis cela ne va pas t’aidé...mais bon


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2017 15:04

      @Xenozoid
       
       faut pas croire que rien n’évolue.
       
      D’une part PV s’instruit et devient plus prudent : il se risque de moins en moins à ce que j’ai appelé du « hors piste », en témoigne ce post de Ciriaco : ’’j’ai apprécié cet article plus que les autres de votre part, pour son caractère à mon sens plus prudent, plus clair, plus à portée.’’ Mais ça c’est sur la forme. Du le fond quand il y en a, personne n’a encore pu en discuter.
       
      Quant à moi, j’en tire des enseignements et j’aiguise ma réflexion sur ces personnalités. Et les occasions ne manquent pas, ainsi cette phrase qui me vise, il y a un instant : ’’Si je me mets à pointer du doigt ses contradictions, il en devient totalement hystérique et son cas ne fait que s’aggraver. ’’ Vous conviendrez que de la part d’un prétendu spécialiste es pervers-narcissisme, cette confusion avec l’hystérie est troublante. Jamais au grand jamais, PV n’a pu relever une seule contradiction dans mon discours. C’est précisément l’inverse : j’en ai pointé des dizaines dans le sien. Et c’est là que le bât blesse.
       
      Merci de votre conseil, mais attention : les mauvaises langues sont promptes à récupérer tout signe qui ressemblerait à un désaveu.


    • Xenozoid 5 décembre 2017 15:13

      @JL

      je ne fais que passer
      ca me fait penser a qui « aime bien châtie bien »
      . mais c’est trop cliché.et ça ne marche pas avec moi


    • Francis, agnotologue JL 5 décembre 2017 15:23

      @Xenozoid
       
       merci de votre passage.
       
       smiley


    • Xenozoid 5 décembre 2017 15:29

      @JL
      et aussi parce que j’ai travaillé avec des grand traumas,a bientôt


    • cathy cathy 4 décembre 2017 13:57

      Pas de cheminées, pas de cadeaux.


      • HELIOS HELIOS 4 décembre 2017 14:16

        Bonjour...


        Vous dire que l’illustration inhumaine que vous avez placardé en en-tête de votre billet est probablement incomplète, il manque le vautour de cette photo qui date déjà.

        Je n’apprécie guère ce genre de manipulation, il y a bien d’autres images de ce style a vous offrir en Europe, en Asie ou en Amérique du sud. Certes l’enfant ne sera pas noir, c’est surement cela qui vous empêche de les choisir, pourtant ce sont les mêmes enfants !

        Je n’aime pas non plus les raisons qui justifieraient l’abandon de leurs terre pour se réfugier ailleurs, notamment en Europe. Tous ceux qui tentent de venir, ne sont pas plus bêtes que vous et moi. Partir d’endroits où il n’y a rien et où tout est a faire est evidement plus confortable que se mettre au boulot... a tous les boulots, y compris celui de couper la tête aux -rois-negres- qui les oppressent et le spolient.

        Dans ce même domaine, affirmer que les multinationales pillent leur richesse est une vision déformée de la réalité. Prendre le minerai d’uranium - par exemple - et le leur payer n’est pas un pillage. Pour l’instant si ce minerai n’etait pas extrait, personne ne l’exploiterait. Son extraction leur rapporte au moins une activité que personne d’autre ne va créer. On révisera cette position lorsqu’ils seront capable d’exploiter une industrie énergétique commençant par cette extraction jusqu’a la prise électrique dans les maisons.

        Quand aux guerres, libyennes et autres, je reste pantois devant le message relayé par France Info de ces « migrants » qui se plaignent de l’esclavage et du rançonnage de ceux qui veulent rechaper de leur enfer africain alors que ce sont les mêmes qui sont capables de pratiquer les génocides récurrents sur ce même continent... rappelez vous les Hutus et les Tootsis, par exemple.

        L’Afrique est a l’image de l’homme, blanc, jaune ou noir : tous pareils... Alors, comprenez bien, il faut participer au developpement de l’Afrique, et d’ailleurs aussi, mais cela ne se fait pas au detriment de ceux qui ont déjà bossés et construit des espaces de developpement, de sécurité et d’humanité en remettant en cause, en peril les choix structurels de ces espaces.

        Alors, votre billet, pensant peut-etre qu’en sensibilisant les peuples européens vous allez reussir a avancer... c’est exactement le contraire. L’Europe travaille depuis longtemps au developpement de tous, elle n’a pas besoin de leçon, ni de sensiblerie.

        Tout votre message, entre innocence et exagération, est bien connu. Le lire une fois de plus est contreproductif. Essayez de defendre, les actions de Borloo, par exemple. Par contre faciliter l’immigration massive vers l’Europe, c’est priver l’Afrique de ressources qui lui manquent cruellement... si toutefois l’objectif de ces migrants, c’est justement de participer a l’avenir d’un pays.

        • HELIOS HELIOS 4 décembre 2017 15:45

          @Le Panda

          ... merci d’échanger avec moi.


          Ne nous trompons pas de cibles : il faut aider l’Afrique a s’en sortir !

          Il ne faut plus que soit possible de prendre ce type de photo, tout simplement parce qu’il n’y aura plus d’enfants comme cela.On peut participer avec discrétion et respect pour les africains, à l’humanité qui nous lie tous. 

          Mais ce n’est pas en culpabilisant que cela marchera.et a titre d’exemple, où sont ceux qui prennent ces images, et qui conseillent a ces pays de cultiver du coton, des arachides pour l’exportation et sont ensuite obligés d’importer du riz chinois pour bouffer ?

          Et je ne parle pas de ceux qui donnent des leçons et envoient des flottes de chalutiers en Mauritanie ou en Somalie et s’etonnent ensuite que les populations qui ne pechent plus que dans une mer morte se révoltent !



        • francesca2 francesca2 6 décembre 2017 20:43

          @HELIOS


          Vos commentaires sont généralement plus intéressants et plus construits que les articles qui les ont suscités.

        • microf 4 décembre 2017 15:08

          Un proverbe Africain dit ceci. »Le fruit qui doit mûrir, même si vous le jetez dans de l´eau chaude, il mûrira">L´Afrique se développera envers et contre tous, pour le moment, l´Afrique écrit son histoire par tout ce qui lui arrive.
          Chacun des continents a écrit son histoire, il n´ya pas très longtemps les Européens se massacraient entre eux plus que comme les Africains se massacrent aujourd´hui entre eux, les guerres mondiales, ne sont pas le fait d´autres peuples venus attaquer les Européens, mais bel et bien les Européens s´entretuants entre eux.
          Certains peuples Européens sont même allés jusqu´au génocide d´autres peuples en Europe, aujourd´hui, ce n´est plus que de l´histoire.

          A visonner absolument, très édifiant.

          https://youtu.be/uY3nvzf9Jdc


          • mmbbb 4 décembre 2017 21:01

            @microf il est assez con ce Bourgil, il me rappele Edgar Faure qui disait la girouette ne tourne pas c ’est le vent . Quoi qu il en soit il n a rien anticipe et il s est vautre avec des dirigeants pas tres recommandable Sa methode est des facile et il blablatte . Il est vrai que ce bonhomme est petri de contradiction ( 5 minutes c ’est suffisant ) Quant aux africains en revanche , il a au moins le merite de mettre en exergue que nous avons deux systemes de pensée presque inconciliable . 


          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 4 décembre 2017 16:42

            @Auteur 


            Tout d’un coup on change de discours ? 

            Mais les mots ne réparent rien et ne changent rien... 

            • VICTOR Ayoli VICTOR Ayoli 4 décembre 2017 17:58

              @Mohammed MADJOUR
              Ah bon. Je change de discours ?
               Et là, c’est quoi ? :
              https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/macron-l-africain-ou-la-fric-hein-199131


            • mmbbb 4 décembre 2017 20:47

              @VICTOR Ayoli je n adhere pas a vos propos la culpabilisation basta Vous devriez plutot allez a Paris et enquêtez sur les propriétaires de certains immeubles comme certaine ONG l a fait .


            • Montdragon Montdragon 4 décembre 2017 19:16

              Tissu de conneries, une population habituée à la schlague depuis la nuit des temps a pris le coup de glander grâce aux blancs qui ont tout réalisé, et qui le font encore : les humanitaires sont les nouveaux missionnaires.
              « Ne faites rien, le blanc est là pour ça », parole de vieux burkinabé, 2016.
              60% des individus naissant dans ce contient ne devraient pas naitre, ça vous titille ?
              Il faudra une bonne fois pour toute les fréquenter de près (ce que vous ne faites pas) et stopper les fantasmes, ils profitent et bien, merci pour eux.


              • mmbbb 4 décembre 2017 22:00

                @Montdragon je pense que l Afrique actuelle a change de visage et les Africains de demain ( doublement de la population) n auront plus en mémoire cette histoire coloniale. Nous rebattre les oreilles ad vitam aeternam sur notre culpabilisation de cette periode historique est lassante . Cet auteur emploie tous les poncifs en omettant de citer les nouveaux acteurs americains et surtout chinois Voir la chinafrique desormais. 


              • Montdragon Montdragon 5 décembre 2017 19:01

                @mmbbb
                Toutàfé !! Vivement que les jeunes africains se tirent certaines choses d’un certain endroit !


              • microf 4 décembre 2017 22:37

                "Comme beaucoup de penseurs « vieux américains », M. Mearsheimer craint la montée de la Chine ! Personnellement, j’apprécierais que la Chine, la Russie, l’Inde et les BRICS puissent isoler l’Occident dans le monde. L’Amérique agonisante et les termites européens ne peuvent pas indéfiniment menacer ou mener avec arrogance le reste de l’humanité. Protéger le monde des banksters occidentaux et de leur messianisme politique féroce devrait être le grand but du vingt et unième siècle".

                C´est vrai, le but du XXIe sera de protêger le monde des bankster Occidentaux ( @microf ), il ya déjá certains qui le font et avec succès.

                Nicolas Bonnal

                http://reseauinternational.net/quand-john-mearsheimer-evaluait-la-puissance-sino-russe-et-le-declin-occidental-2014/#51YpuGKwwOLkBmAS.99


                Le monde est entrain de changer, et très vite, dans quelques années, l´Afrique va se libérer des chaines Occidentales, certains diront ici que ce sera pour tomber entre les chaines d´autres tels la Chine, mais ils se gourrent comme on dit, aucun prédateur de l´Afrique ne sera jamais á l´exemple de l´Occident.

                • Ruut Ruut 5 décembre 2017 10:16

                  Transformons déjà notre propre nation en modèle avant de donner des leçons aux autres.

                  Tant que notre nation ne sera pas un modèle enviée et parfaitement huilés, nos parole ne vaudront rien.

                  En France oui, nous avons des gros soucis urbanistiques.
                  En France oui, nous avons aussi un pros problème d’appauvrissement de la population.
                  En France oui, nous avons des citoyen qui n’ont pas assez pour se nourrir sainement.
                  En France oui, nous avons aussi des personnes a la rue sans solutions.
                  En France oui, nous avons aussi des esclaves et un esclavage qui doit être combattus.
                  En France oui, il y as aussi de la corruption qui doit être combattue.
                  En France oui, nous avons aussi de l’insécurité.

                  La vrais France, pas celle de la TV, ne vas pas si bien que ça.

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