Pas un peu fini de pleurer, les français ?!
L’UE ressemble de plus en plus à une Tour de Babel, se cachant avec une arrogance obstinée derrière ses étendards de « liberté », de « démocratie » et de société « ouverte », pendant que le tiers de sa population demeure sous le seuil de pauvreté. Conditionnée à considérer comme ses amis ceux qui la pillent – depuis les places financières de Wall Street et de Londres, et à travers les paradis fiscaux et le shadow banking – elle regarde en chien de faïence ceux qui souhaiteraient coopérer sur les bases d’un développement mutuel. Mais plusieurs pays en sa périphérie, au Sud et à l’Est, n’entendent plus se laisser dicter une politique économique suicidaire, et s’ouvrent de plus en plus aux projets proposés par la Chine. En voici deux exemples, avec la Pologne et la Grèce.
Pologne
La nomination du nouveau Premier ministre polonais, Mateusz Marowiecki, jusqu’alors ministre de l’Économie, laisse présager un changement d’orientation économique, en faveur de davantage d’investissements et d’intervention de l’État, en particulier dans les infrastructures et l’industrie ; ce qui implique un rôle accru de la Chine. Cette réorganisation soudaine du gouvernement polonais intervient d’ailleurs une semaine après le sixième sommet « 16 + 1 » entre la Chine et seize pays d’Europe centrale et orientale à Budapest. La Pologne est déjà le pays d’Europe de l’Est accueillant le plus d’investissements chinois, et le projet de Nouvelle Route de la soie est de plus en plus populaire dans le public et dans les grands médias.
Grèce
Le vice-Premier ministre chinois Ma Kai, accompagné par une large délégation, a été reçu le 7 décembre à Athènes par le Premier ministre Alexis Tsipras. Les deux dirigeants se sont engagés à renforcer leur coopération dans le cadre de l’initiative « La ceinture et la route » (BRI). Ma a souligné le fait que le projet du port du Pirée, réalisé par l’entreprise chinoise Cosco, représentait un très bon exemple de coopération gagnant-gagnant. Il a confirmé le très bon climat dans les relations entre la Grèce et la Chine. Les deux responsables ont discuté de l’accélération du programme d’investissement chinois en mettant l’accent sur les infrastructures, les transports, les télécommunications, le commerce et le secteur financier, et la relance des exportations alimentaires grecques vers la Chine. (source : french.china.org)
Suite à sa rencontre avec Ma Kai, Tsipras s’est rendu à Belgrade pour un sommet entre la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie et la Serbie ; pendant ce temps, une délégation du parti Syriza se trouvait en Chine, pour y rencontrer plusieurs responsables du Parti communiste chinois (PCC), dans le cadre du dialogue entre le PCC et les partis politiques du monde, qui se tenait à Beijing.
Remarquons ici que le Politburo du PCC s’est réuni vendredi dernier sous la direction du président Xi Jinping, afin de définir les deux priorités en matière de politique économique : les mesures à prendre pour se prémunir d’une nouvelle crise financière, et le plan de réduction de la pauvreté.
On peut continuer de critiquer et de railler la Chine à tout bout de champs ; elle a bon dos. Cependant, les citoyens européens feraient mieux de se battre pour que leur pays et l’Europe fassent leurs ces deux priorités, s’ils ne veulent pas connaître le même sort que les citoyens de la Tour de Babel.
France
C’est Jacques Cheminade, ancien candidat à la présidentielle française, qui a prononcé le discours d’ouverture de la troisième table ronde de la conférence internationale de l’Institut Schiller sur les Nouvelles Routes de la Soie : Réaliser le rêve de l’humanité, à Bad Soden près de Francfort, en Allemagne, le 26 novembre 2017.
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