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La maladie du siècle

LA MALADIE DU SIÈCLE

 

Pour déceler une maladie, il faut un diagnostic. Et pour faire un bon diagnostic, il faut un bon médecin. Quelle est la maladie ? De quel siècle est-il question ? Et qui est le médecin qui fera un bon diagnostic ? Existe-il une thérapie ?

Ce n’est pas la peine d’aller plus loin, s’il s’agit de faire l’inventaire de tout ce qui ne va pas dans ce siècle, puisque c’est de nous qu’il s’agit, hommes et femmes du XXIème siècle après Jésus. Le bon médecin propose une thérapie et la bonne thérapie nous procure la Santé qui est la chose la plus précieuse dans ce monde.

Dans le « Banquet » de Platon, Socrate se laisse initié aux mystère d’EROS par une femme étrange qui s’appelle Diotima, qui signifie : Honneur à Dias, le Dieux des dieux et des mortels. Grâce à un dialogue soutenu, elle l’amène à découvrir un EROS différent de celui de Cupidon. Ce dernier - le mot cupidité doit nous interpeler - estime que le but d’une relation érotique est forcement un échange sexuel dans le terme le plus concret et tangible. À travers sept étapes, Diotima amène Socrate au septième ciel sans même avoir besoin d’un simple baisé. Les mauvaises langues -il en existe en matière d’Eros-, ont appelé cela : « Amour platonicien ».  

La référence à EROS dont il est question ici, est Orphée. Eros dans la tradition Orphique, a des ailes comme Cupidon. -En Grèce Cupidon s’appelle « Anteros », frère jumeaux d’Eros, agit au dessous de la ceinture. Il envoie des flèches les yeux bandés à tort et à travers, provoquant des dégâts aux âmes sensibles, comme au Don Juans les plus aguérits. EROS, Lui, il joue de la Lyre : Il séduit, il charme, il élève son candidat, de la candeur, à la hauteur du sublime, mais il choisi parmi ses nombreux candidats celui qui désir, désir de s’envoler, qui est passionnement sensible à son appel.

Il ne désir pas 72 vierges dont la chasteté est garantie par Allah Lui-même. La chasteté de son propre Âme est son seul garant. Les déesses de la Mythologie grecque recouvrent leur virginité après chaque aventure… divine. Heureusement, les divinités ne sont pas privés d’Eros.

La fonction véritable d’un philosophe est de parler de ces problèmes sur la place public sans crainte ni hésitation. Cette place public en Grèce s’appelait AGORA et ici le lieu est bien choisi si AGORA-VOX a un rapport avec la Liberté, non pas celle du libéralisme, mais la vraie qui est celle de la vérité, de la droiture et de la dignité.

Venons maintenant à la véritable maladie du siècle qui n’a pas de nom. Elle est partout et nulle part. Elle touche les femmes, elle touche les hommes, elle touche les enfants qui ne savent rien d’autre que leurs « tablettes ». Nietzsche parle dans « Zarathustra » du dernier homme. Si on se trouve à ce stade final avant de disparaitre laissant la place aux robots, on a encore quelques instants avant de tirer sa révérence en tant que homo sapiens, pour présenter son testament.

Embarqué sur le « Titanique » néo-libéral, au moment fatal, chacun tente d’abord de sauver sa peau. Et il est vrai, qu’avant d’essayer de sauver le monde, il faut d’abord se sauver soi-même. 

Nietzsche dit encore que « la vie est une longue convalescence ».

Comme Socrate avec Diotima, à la recherche d’une thérapie pour moi-même, avant de tenter de sauver le monde de sa supposée maladie, j’ai découvert une grande dame dans la Grèce actuelle. Elle s’appelle « Altani ».

Fille de médecin à Alexandrie, elle a cherché à savoir quelle thérapie était proposée au grec qui allait à Épidaure aux temps anciens.

Je veux exposer ici l’essentiel de son approche édifiante, avant qu’un de ses fabuleux ouvrage ait vu le jour en français, je l’espère.

D’abord, Épidaure signifie : "Δρα Επι της Αυρας ψυχης", ΑΥΡΑ = ΨΥΧΗ. ΑΥΡΑ c’est l’aura, c’est-à-dire : l’âme. Il s’agissait d’une opération sur l’aura du demandeur. Cela n’a rien de chirurgical, ni de mystique et n’a pas besoin des lobbies pharmaceutiques. 

Une discussion du sujet avec le prêtre-thérapeute avait lieu en préambule, afin de préciser le problème qui le préoccupait. Ensuite, on lui proposait de passer une nuit couchée sur le sol du Temple. Au réveil, le demandeur découvrait lui-même le remède à son mal qui lui était révélé dans un rêve. Sa thérapie et son remède étaient en « LUI-MÊME ». 

Si nous pouvons supposer aujourd’hui que ce « sommeil » et ce « rêve » se réfèrent à l’hypnose, Altani ne s’est pas arrêtée là. Elle a fixé son attention sur le sol du Temple d’Épidaure. Quelle ne fut sa surprise de lire sur le mosaïque circulaire, la représentation du système héliocentrique. (Soi disant découvert par Galilée contre la volonté du Saint-Siège).

En quittant le système géo-centrique, le patient replaçait son EGO dans le système héliocentrique. Ainsi, il abandonnait le coté ombrageux de son ego, au bénéfice de son ÊTRE Lumineux comme le Soleil. Il passait de la pensée rationnelle ego - centrique, à lapensée symbolique qui est branchée au KOSMOS. KOSMOS qui veux dire BEAUTÉ en grec depuis Pythagore.

L’analyse est bien détaillée dans ses ouvrages et le Grand Secret est aujourd’hui dévoilé : L’homme sur terre est venu du ciel et il doit y retourner. C’est le message de toute la philosophie grecque, présenté de mille manière différentes en tant qu’approche personnelle et non pas en tant que système comme c’est le cas des philosophes en Occident : Hegel, Marx et compagnie. Le ciel au-dessus de sa tête n’est pas un décors neutre, une jolie tapisserie, un espace vide, ni le domaine de l’aérospatial qui dépense des milliards à des fins soi-disant scientifiques, mais en réalité, géo-stratégiques et macro-économiques.

L’homme marche sur la terre, mais il beigne dans l’univers. Intérioriser le ciel et se faire accepté par le ciel en tant qu’être vivant et non pas comme « un tas des cailloux et des gaz », c’est couvrir LA SANTÉ, celle dont nous manquons aujourd’hui plus que jamais.

Pour cela, il faut se voir comme une partie dans un Grand Tout qui a une Âme et qui respire. Corps, Âme et Esprit forment le microcosme, miroir du Macrocosme Réel.

Dans l’état actuel de notre siècle, il est urgent d’échapper à ce monde « matrixiel » sans ciel, qui est celui de Cupidon et de la cupidité, que des vrais malades veulent nous faire accepter comme l’unique réalité. 


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1 réactions à cet article    


  • Claude Courty Claudec 28 décembre 2017 16:59

    Notre maladie n’est pas celle du siècle, elle est celle de l’homme, avec ses effets tels qu’ils se révèlent de nos jours.

    Le nom sous lequel les Grecs anciens la désignaient déjà, en en prévoyant les effets, est l’Hybris ou Hubris, que nous pouvons traduire par Démesure.
    Démesure de la population des premiers prédateurs de la planète, et de leur vanité.

    https://pyramidologiesociale.blogspot.fr/

    « Précis de pyramidologie sociale »

    https://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Daps&field-keywords=Pr%C3%A9cis+de+pyramidologie+sociale



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