• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > La réforme ? Pas pour tout le monde !

La réforme ? Pas pour tout le monde !

Facile de supprimer l’Impôt sur la fortune et permettre aux « premiers de cordée » de s’enrichir sans contrepartie. Facile de verser des milliards aux entreprises sans que l’emploi s’améliore. Moins facile de régler les problèmes des EPHAD, des gardiens de prisons ou de l’hôpital public. Là on se contente de pansements avec quelques millions seulement à la clé, sans remettre en cause les programmes d’économies préexistants.

Plus c’est gros, plus ça passe !

Quatre milliard de cadeaux pour l’ISF, une vingtaine de milliards pour le CICE et le pacte de responsabilité, bientôt pérennisés par une baisse des cotisations sociales des entreprises. On parle en milliards parce que ça frappe l’imagination, que c’est bon pour la communication gouvernementale et donc pour les élections à venir. C’était écrit dans le programme, vous ne pourrez pas dire que vous n’avez pas été prévenus. Bientôt la réforme des retraites, qui conduira les salariés à travailler plus longtemps s’ils veulent tout simplement vivre dignement et par conséquent à mourir plus tôt : et hop, le problème des EPADH sera résolu, faute de combattants !

Mais tout ne se passe pas comme prévu. On comptait sur l’engouement pour le nouveau Président, si jeune, si dynamique, pour que tout se passe bien, mais il y a comme un frémissement de mécontentement chez ceux qui ne sont rien : les aides-soignantes, les infirmières, les gardiens de prisons, confrontés à la misère humaine, qui rechignent à souscrire à l’injonction de béatitude suite aux bons résultats de la croissance en 2017.

La « compassion » gouvernementale

Gagner du temps, c’est le mot d’ordre, avec le principe édicté par Henri Queuille « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout ».

Beaucoup de compassion, d’écoute, un zeste de médiation, la promesse de lendemains qui chantent, mais pas tout de suite quand même, il ne faudrait pas exagérer.

On loue donc l’engagement des personnels et on promet une « réflexion globale » ce qui est déjà le (mauvais) signe que les arbitrages budgétaires de Bercy ne permettront pas d’aller bien loin.

On est donc dans la compassion et cela se traduit financièrement parlant par une aumône, celle que faisaient les bons bourgeois du XXème siècle au nécessiteux à la sortie de la messe. Une petite prime par là pour les gardiens de prisons confrontés aux radicalisés et des « moyens supplémentaires » qui compenseront tout juste les départs, et une enveloppe de 50 Millions pour les EPHAD, soit 7000 € par établissement, autrement dit, rien du tout.

Dans trois mois, tout cela sera oublié, la toilette des vieux en EPHAD sera faite en 4 minutes au lieu de trois et demie et on prendra une « mesure technique » (qui ne coûte rien) pour les prisons, à moins que l’hôpital public et/ou les bacheliers en quête de « prérequis ou d’attendus » ne se lassent à leur tour et se mettent à défiler sur les grands boulevards.

Penser global et agir local

C’est le système d’administration qui prévaut en France, le global étant du domaine de l’Etat et le local, comme son nom l’indique, celui des collectivités du même nom.

Tout marchait bien au début de la décentralisation car l’argent coulait à flot dans les caisses des collectivités, tant et si bien que les administrations locales se sont multipliées. L’impôt rentrait et l’Etat compensait généreusement ses transferts de compétences vers les Communes, les Conseils Généraux et Régionaux. Il favorisait le regroupement communal ou les fusions en espérant qu’à terme les dépenses des collectivités territoriales diminueraient. Et puis, non, cela ne s’est pas passé comme prévu et il a fallu passer au stade supérieur en diminuant les dotations de l’Etat versées aux collectivités, puis en supprimant la taxe d’habitation avec promesse (à terme, illusoire) de compensation.

On a donc appauvri les collectivités locales mais sans engager de réflexion sur le nombre d’élus qui les administrent et surtout sur le coût que cela représente pour les contribuables.

Départements et Conseils départementaux

Le Département est une subdivision administrative de l’état, dirigée par un Préfet, à laquelle les français sont attachés. Le Conseil départemental est une administration territoriale pilotée par des élus qui gèrent des compétences transférées par l’Etat, or il faut bien constater que ces compétences se sont réduites comme peau de chagrin ces dernières années et sont essentiellement consacrées désormais à l’action sociale (l’APA pour les personnes âgées en EPHAD, par exemple, l’accueil des mineurs étrangers ou encore les personnes handicapées, l’enfance et la famille ou le RSA, toutes politiques qui se croisent à un moment ou un autre avec les compétences de l’Etat et le financements d’autres organismes comme les CAF).

Les autres dépenses concernent les collèges, les routes, l’aménagement du territoire, compétences qui pourraient être regroupées à la Région avec les transferts de personnels correspondants.

Dons, plus besoin d’assemblée d’élus au Conseil Départemental et grosses économies à la clé (indemnités, frais de déplacements, communication, locaux, informatique, téléphonie, etc.,…)

Oui, mais voilà…

Il y a 4400 conseillers départementaux en France et ils tiennent à leur siège qui est parfois le prolongement d’un mandat de Maire ou de conseiller municipal, utile dans la course aux subventions…) et qui pourra éventuellement servir de tremplin pour les régionales, les européennes ou le Parlement pour « les meilleurs ».

En France, dans les entreprises, on fait des plans sociaux, des plans de départs volontaires ou des ruptures conventionnelles lorsque les affaires marchent moins bien ou lorsqu’on veut faire plus de profits pour verser des dividendes aux actionnaires.

En France, dans les collectivités territoriales, on diminue l’activité en regroupant ou transférant des compétences, mais cela ne se traduit jamais par des économies ou des retours vers les actionnaires (les contribuables) car on garde le même nombre d’élus à chaque niveau ce qui coûte très cher.

La réforme est possible…

Elle peut même être facteur d’économies réelles sans dégradation du service rendu à la population. A titre d’information, les économies consécutives à la suppression des assemblées départementales élues dans un département du grand ouest s’élèveraient à environ 10 Millions d’euros par an (indemnités,….), à mettre en parallèle avec les « pauvres » 50 Millions mis sur la table à titre exceptionnel par la Ministre de la sante pour les EPHAD…

La recentralisation des dépenses sociales vers l’Etat aurait le mérite de cibler les responsabilités et d’éviter les mises en causes réciproques entre l’Etat et les collectivités sur les défauts de financements, mises en cause qui ne sont rien d’autre que le renvoi de la responsabilité politique sur un autre acteur public, ce qui ne résout jamais les problèmes et entretient la confusion chez les citoyens. Supprimons donc les intermédiaires coûteux.

Enfin, puisque l’Etat s’est engagé à financer la suppression de la taxe d’habitation, en recentralisant les dépenses sociales des Conseils départementaux et en supprimant leurs instances élues, il serait non seulement placé devant ses responsabilités et en serait garant vis-à-vis de la population, mais il pourrait rediriger tout ou partie des impôts perçus par ces collectivités vers le bloc communal (communes et intercommunalités). On pense en particulier aux Impôts fonciers.

C’est clair et facile à mettre en œuvre, mais on peut penser que les réticences seront fortes de la part des élus et partis politiques.

Rappelons enfin qu’il existe plusieurs niveaux d’imposition et de taxation entre l’Etat, les collectivités locales et d’autres organismes, mais que le contribuable est toujours le même. Il serait donc logique qu’il ait son mot à dire et puisque le Président de la République envisage le recours au référendum pour diminuer le nombre de parlementaires, il serait légitime que la question de la suppression des conseils départementaux soit soumise également au vote des citoyens.

 


Moyenne des avis sur cet article :  4.17/5   (23 votes)




Réagissez à l'article

33 réactions à cet article    


  • Samy Levrai samy Levrai 31 janvier 2018 16:47

    Et oui, l’Union Europeenne vole les pauvres pour donner aux riches comme Binro Bois des, cela fait quand même pas mal de temps que cela dure...


    Devons nous encore attendre un ruissellement des richesses censé faire avaler la pilule ou devons nous arrêter d’être idiot tout simplement ? 

    • Michel DROUET Michel DROUET 31 janvier 2018 18:42

      @samy Levrai
      Il y a encore beaucoup de travail avant que tout le monde comprenne.


    • jmdest62 jmdest62 31 janvier 2018 19:12

      @Michel DROUET
      Salut
      Je ne pense pas que le département soit l’entité à supprimer.
      La proximité des élus , leur implication dans les territoires sont , pour moi , les meilleurs garants de la vitalité de la démocratie.(même si un petit dépoussiérage est possible)
      Pour s’en convaincre il n’y a qu’à comparer les taux d’abstention aux municipales et à la présidentielle....c’est simple => plus l’entité est « grosse » plus l’abstention est importante.
      °
      La strate à supprimer c’est la dernière créée : Les « grandes régions » qui préfigurent le morcellement et la disparition de l’état.
      Ces mini-états ont été mis en place sans consultation / approbation du peuple et n’ont fait que compliquer les circuits de décision locaux . C’est du moins ce que je constate par chez moi (Grand est) dont le premier président (Richert) a déjà jeté l’éponge.
      @+


    • Michel DROUET Michel DROUET 31 janvier 2018 20:23

      @jmdest62
      Bonjour jmdest62
      Merci pour cet avis. J’ai vécu de très près la lente perte d’influence des conseils départementaux.
      Dès 2004, la loi Raffarin a transféré les personnels de l’Etat assurant la gestion des collèges et des routes ce qui a fait des conseils départementaux une administration de fonctionnement très lourde avec des marges de manœuvre très limitées en matière d’investissement. La loi NOTRe de 2015 a rogné encore leurs capacités d’innovation et de développement en limitant les compétences facultatives et en transférant les transports à la Région et d’autres compétences aux Métropoles (dans les départements où il en existe une).
      Aujourd’hui, les conseils départementaux sont avant tout des sous traitants de compétences obligatoires transférées par l’Etat avec des moyens limités ce qui impose une augmentation de la fiscalité locale.
      Aucune plus value en matière de démocratie dans tout cela, simplement un vieux fond de clientélisme politique qui fait les choux gras du Sénat par le biais des grands électeurs et des cumulards politiques.
      En affirmant que les Conseils départementaux sont aujourd’hui le maillon faible du mille feuille territorial, j’émets un avis technique.
      Pour autant, je ne suis pas convaincu par les « grandes régions » dont le découpage technique ne correspond à rien (Je ne pense pas que l’Etat disparaîtra. Les citoyens ne laisseront pas faire). J’observe que ce découpage qui devait être source d’économies se traduit le plus souvent par des dépenses supplémentaires occasionnées par des assemblées régionales pléthoriques (aucun mandat d’élus supprimé, de nouveaux postes de fonctionnaires territoriaux créés et des dépenses de fonctionnement en hausse....)
      Enfin, il y a 550 000 élus en France, un record européen, voire mondial. C’est beaucoup trop et cela n’améliore pas la démocratie locale et favorise plutôt les petits arrangements entre amis politiques.


    • jmdest62 jmdest62 1er février 2018 09:28

      @Michel DROUET
      Salut
      "Aucune plus value en matière de démocratie dans tout cela, simplement un vieux fond de clientélisme politique qui fait les choux gras du Sénat par le biais des grands électeurs et des cumulards politiques.« 
      Votre constat est sévère mais la situation actuelle est , vous le dites vous même , due au fait que l’échelon départemental a été vidé petit à petit de ses moyens d’action et de ses champs de compétence pour les redistribuer aux » Métropoles« , »communautés de commune« , régions.
      (autres strates sur lesquelles il serait bien de réfléchir)
      C’est bien pour cela que j’ai précisé qu’il faudrait » dépoussiérer" au niveau du mode d’élection et rendre aux départements les compétences qu’ils avaient .
      Pour les grandes régions je maintiens que le danger est réel de voir se mettre en place un démembrement de l’état.
      Quant au Sénat ...institution obsolète dont la suppression passera inaperçue.
      @+


    • Michel DROUET Michel DROUET 1er février 2018 09:37

      @jmdest62
      Merci pour cet échange enrichissant.
      Tout à fait d’accord pour le Sénat.
      Bonne journée


    • Armelle Armelle 2 février 2018 13:17

      @samy Levrai
      @michel drouet

      "Devons nous encore attendre un ruissellement des richesses censé faire avaler la pilule ou devons nous arrêter d’être idiot tout simplement  ?« 
       »Il y a encore beaucoup de travail avant que tout le monde comprenne« 

      Ah bah c’est sûr, à entendre naïvement »répartition des richesses« quand vous lisez »ruissellement des richesses", je comprends moi en revanche qu’il y ait effectivement un sacré travail avant que vous compreniez quoi que ce soit à ce qui se passe !!!
      Le ruissellement ce n’est pas attendre que ça tombe tout seul, le ruissellement des richesses s’entend à travers la synergie de l’activité, comme une entreprise de promotion qui lance un projet de construction et qui va faire travailler de multiples entreprises, lesquels feront travailler des fournisseurs et ainsi de suite...
      ...La pensée gauchiste est décidément malade d’oisiveté !!! ça semble incurable !!!


    • Alren Alren 2 février 2018 13:41

      @jmdest62

      "La strate à supprimer c’est la dernière créée : Les « grandes régions » qui préfigurent le morcellement et la disparition de l’état.« 

      D’accord à 100% !!! C’est le grand »complot« des capitalo-européistes !

      En corollaire on essaie de diminuer drastiquement le nombre de fonctionnaires d’État.
      On parle de 120 000 suppressions par »départ volontaire", oubliant qu’enseignants, policiers, pompiers, infirmières ont choisi ce métier pour exercer une activité de bien public.


    • Armelle Armelle 2 février 2018 14:49

      @Alren
      Evidemment vous nous prenez toujours les mêmes en exemple ; infirmières, policiers, pompiers, mais si je vous parle de la grognasse qui passe son temps à se faire les ongles derrière son bureau en bavassant à longueur de journée avec sa voisine de palier, comme dans les ministères et collectivités locales où je suis passée (une véritable honte !!!) vous me dites quoi ?
      Macron n’a jamais dit que les suppression concernaient ceux que vous citez !!!!
      ...Désinformation d’une malhonnêteté crasse !!!
      Et tant mieux qu’un grand nettoyage soit prévu dans ce club med. En plus un service dit « public » quand celui-ci ouvre le matin après et le soir avant les horaires du privé, c’est quoi sinon une gigantesque farce ?
      Va falloir un jour cesser de prendre les citoyens pour des cons !!!


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 février 2018 15:02

      @Armelle
      Heureusement pour vous, vous êtes très bien vaccinée...


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 février 2018 16:28

      @Armelle
      Le bon vieux cliché de la « grognasse » (quel respect !) qui se fait les ongles derrière son bureau...
      C’était où et quand, soyez précise !
      Arrêtez de prendre les gens pour des cons !!!


    • Alren Alren 2 février 2018 18:19

      @Armelle

      "mais si je vous parle de la grognasse qui passe son temps à se faire les ongles derrière son bureau en bavassant à longueur de journée avec sa voisine de palier, comme dans les ministères et collectivités locales où je suis passée (une véritable honte !!!) vous me dites quoi ?« 

      Vous parlez - en l’insultant, quel argument !- d’une personne recevant du public.

       Ce que je vous dis, c’est que les fonctionnaires nationaux ou territoriaux qui reçoivent du public représentent une infime minorité !
      C’est vous qui prenez toujours les mêmes en exemple !

      L’immense majorité des fonctionnaires »de terrain" sont bien les enseignants (800 000 si je me souviens bien !), les infirmières d’hôpitaux publics, les policiers, les pompiers, les surveillants de prison.

      Sans compter qu’il existe une lourde administration privée où celui ou celle qui vient réclamer n’est pas du tout bien reçu, je puis vous l’assurer d’expérience !!!


    • Lancelot 2 février 2018 20:13

      @Armelle
      Parce que les ultra riches qui exploitent les pauvres ne sont pas malades d’oisiveté !C’est les ordures comme Steve Jobs qui contribuer a la délocalisation industriel !


    • Michel DROUET Michel DROUET 2 février 2018 23:40

      @Alren
      Dans le privé, le problème a été résolu par la mise en place de plateformes téléphonique....


    • Pere Plexe Pere Plexe 31 janvier 2018 17:05

      ...Les vieux, comme les jeunes et les actifs, sacrifiés sur l’autel de la rigueur.

      Il n’y a pas à dire : l’équité est en Marche.




      • Michel DROUET Michel DROUET 31 janvier 2018 18:36

        @Pere Plexe
        Pour les jeunes et veux rentiers, tout va bien par contre.


      • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 31 janvier 2018 19:23

        Quelle drôle d’idée !

        Pourquoi donner des sous à tous ces privatisables ? Vous imaginez la hausse évidente de PIB si on les laisse se planter un peu et on les vend au CAC 40 ? Hein Hein ?


        • Michel DROUET Michel DROUET 31 janvier 2018 20:31

          @La Voix De Ton Maître
          Le secteur privé existe déjà pour l’accueil des personnes âgées et ce n’est pas le même prix...
          Pour les prisons dont la gestion de « l’hôtellerie » a été confiée au privé, cela coûte plus cher à l’Etat, amis chut ! il ne faut pas le dire trop fort.
          Autre méthode de transfert en douce vers le privé, les Partenariats Publics Privés qui font les beaux jours des entreprises de BTP et de leurs actionnaires avec des coûts exorbitants pour le contribuable français et leurs descendants.
          La privatisation est déjà bien en marche quelle que soit la forme juridique, qui tendrait à faire croire le contraire.
          Le CAC 40 se porte bien et les dividendes versés aux actionnaires des entreprises françaises n’ont jamais été aussi important.


        • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 31 janvier 2018 21:17

          @Michel DROUET

          J’en suis à la moitié de tout ce qui a été dit à Davos. La plupart des ONG que j’ai pu voir sont ni plus ni moins que des commerciaux pour les grands groupes (PPP comme vous dites)

          Le nouveau mot de l’année c’est : entrepreneur social. Je cite

          Dans un monde ou il y a trop de règles, trop de spécificités nationales et pas assez de deals, il faut bien admettre (selon les grosses bourses) que toutes les démocraties représentatives ont échouées à cause de gouvernements mal gérés (Trump, Brexit...) Il faut donc que les entreprises prennent le contrôle de la société.

          Voilà le résumé Davos jusqu’à présent. Si quiconque croit que les services publiques historiques sont à peu près à l’abri ils se trompent. Voilà quelques décennies qu’ils sont en grave sous-investissement à cause de la diminution drastique de l’imposition des gros. Cascade de ruissellement dont on attend les effets. Et voilà que la (supposée, donc) incapacité des gouvernants devient une raison de plus pour tout privatiser

          Cette année le coup d’envoi est donné
           : c’est le bon moment, ca se casse la gueule juste ce qu’il faut, et toute à l’heure Amazon a annoncé se lancer dans l’assurance salariale pour créer une sécu privée. Va y avoir du changement ! Plein d’infos que rien ne va plus, qu’il n’y a plus de sous pour le public, toute l’année durant. Et c’est marrant car sans le vouloir, avec cet article vous participez au bruit.

          Trump à la rescousse ? Tout le monde à Davos est convaincu qu’il fait partie de la continuité, tout simplement car ils ont regardé ce qu’il a vraiment appliqué.
          Il y a suffisamment de crétins qui ont voté Macron et Trump (pas le même style mais le même résultat) je suis confiant qu’ils sauront répéter leur erreurs, le CAC ne se porte jamais assez bien si on les écoute.


        • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 31 janvier 2018 21:22

          @La Voix De Ton Maître

          Le lien qui a pas marché

          Montrant noir sur blanc que les riches n’ont jamais payé si peu d’impôt qu’aujourd’hui (à part peut-être en 1929)


        • Michel DROUET Michel DROUET 1er février 2018 06:04

          @La Voix De Ton Maître
          Il me semble que les entreprises (enfin, certaines...) ont déjà pris en partie le contrôle des gouvernements (pas de la société dans son ensemble). Cela a des répercussions sur la répartition de l’impôt et le ruissellement s’organise désormais de bas en haut.
          J’ai déjà suffisamment dénoncé le système dans mes différents articles. Dans celui-ci je dénonce précisément l’organisation des collectivités territoriales en France qui outre le fait qu’elle pérennise une classe politique hors sol, participe également de ce gâchis financier qui ne profite qu’aux grands groupes (BTP, restauration collective, gestion de services publics comme certaines prisons,...).
          Je ne me reconnais donc pas lorsque vous dites que je participe au bruit, même sans le vouloir.


        • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 1er février 2018 10:56

          @Michel DROUET

          Je ne me reconnais donc pas lorsque vous dites que je participe au bruit, même sans le vouloir.

          Le problème n’est pas dans l’allocation des dépenses de l’état : il n’y a pas d’argent ! Le problème est dans les recettes.


        • Michel DROUET Michel DROUET 1er février 2018 11:08

          @La Voix De Ton Maître
          Pour être précis, dans la diminution des recettes au profit de quelques uns.
          Bonne journée


        • Ruut Ruut 1er février 2018 06:31

          Perdre la recette du racket routier en privatisant les prunes ça vas encore plus plomber les recettes de l’état et forcer une nouvelle hausse des impôts.


          • Michel DROUET Michel DROUET 1er février 2018 07:08

            @Ruut
            Oui, c’est de l’impôt déguisé. La voiture est un gros pourvoyeur de taxes et d’impôt et cela va s’amplifier.
            A mon avis la privatisation ne va pas plomber les recettes de l’Etat. C’est simplement un nouveau marché qui s’ouvre pour le privé qui utilisera de nouvelles technologies (radar embarqué sur les routes, contrôle des stationnements en ville, contrôles en continu au lieu de contrôles épisodiques par les fonctionnaires) qui auront pour effet de faire augmenter les recettes globales des PV, du « gagnant-gagnant ne quelque sorte...
            Cela vaut pour l’Etat mais également pour les grandes villes avec les prunes joliment rebaptisées »forfait post-stationnement".


          • jmdest62 jmdest62 1er février 2018 09:51

            @Michel DROUET
            Salut
            Les sociétés privées « partenaires » iront , dans un souci de performance et de rentabilité , chasser sur les axes où il y a le plus de gibier.
            Conclusion : pas grand chose à craindre dans nos déserts campagnards. smiley
            @+


          • Michel DROUET Michel DROUET 1er février 2018 11:05

            @jmdest62
            Je ne serai pas aussi affirmatif : d’une part dans les contrats,il y aura sans doute la chasse sur quelques axes secondaires et d’autre part, la maréchaussée continuera sans doute à faire des contrôles en campagne (vitesse, contrôle d’alcoolémie et détection de stupéfiants).
            Bonne journée


          • Armelle Armelle 2 février 2018 14:31

            @Michel DROUET
            Je me régale déjà à l’idée de lire des « unes » relatant le lynchage de collabos engagés dans cette mascarade !!! Et vu qu’ils ne seront pas assermentés, (enfin ça ne semble pas prévu) j’ai le sentiment que ces futurs « vendus » auront plutôt intérêt à être discrets et futés surtout !!!


          • zygzornifle zygzornifle 1er février 2018 09:12

            Macron a tété le veau d’or depuis l’ENA ensuite il a été sevré par Rothschild , comment voulez vous qu’il se comporte autrement , il est comme un gosse qui n’a connu que la guerre , il est radicalisé par la mondialisation et la finance et il faudrait une cellule de soutient psychologique pour tenter de le faire revenir a la normalité quoique le % de risque de rechute serait important ....


            • Odin Odin 1er février 2018 11:25

               « Bientôt la réforme des retraites, qui conduira les salariés à travailler plus longtemps s’ils veulent tout simplement vivre dignement et par conséquent à mourir plus tôt  : et hop, le problème des EPADH sera résolu, faute de combattants ! »

              Pour que le problème des EPADH soit résolu, notre ministre de la santé, en plus des 50 M€ et en complément de l’allongement du départ à la retraite, a trouvé la solution pour le moyen et long terme, les « 11 vaccins obligatoires »

              Dormez tranquilles, braves gens, la finance internationale avec le bébé Rothschild s’occupe de tout.


              • Spartacus Lequidam Spartacus 1er février 2018 17:29

                Quelle horreur ma bonne dame !

                Le dilemme du gauchiste 
                Comment pourraient ils réduire des impôts ce qu’ils ne payent pas, ne savent même pas comment ça se calcule ni la souffrance des autres à les payer ? 

                L’habitude des gauchistes bouffeurs de gamelle de l’état à être premier a se servir des avantages accordés, dans les réductions d’impôts ça les rend frustré de haine.

                Pensez donc ! 
                Ils découvrent que les autres payent des impôts que eux ne payent pas et n’ont jamais payé, les réductions sur ces impôts ne les touchent pas...   Des poules découvrent une paire de ciseau. 

                Au lieu d’être content pour les concitoyens ou entreprises, qui contrairement à eux, sont taxés de ces impôts catégoriels, ils veulent au contraire les stigmatiser.

                Quand on vous dit que les gauchistes n’aiment personne et que leur idéologie se résume a de la jalousie des plus riche que eux....
                En voila encore une preuve....
                 




                • Lancelot 2 février 2018 20:21

                  @Spartacus
                  Toujours tout ramener au gauchiste pauvre endoctriné de spartacus :


                  Lorsqu’un gouvernement est dépendant des banquiers pour l’argent, ce sont ces derniers, et non les dirigeants du gouvernement qui contrôlent la situation, puisque la main qui donne est au dessus de la main qui reçoit. L’argent n’a pas de patrie ; les financiers n’ont pas de patriotisme et n’ont pas de décence ; leur unique objectif est le gain.




































































                    

                • Lancelot 2 février 2018 20:21

                  @Spartacus
                  Toujours ramener la jalousie comme seul argument qu’ont critiquent des ordures !C’est vraiment l’argument des minables !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité



Les thématiques de l'article


Palmarès



Publicité