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La mondialisation heureuse contre l’économie réelle : Partie II : Le mystère de l’inflation déguisée (1/3)

 

Billet invité de Marc Rameaux, qui a publié « Portrait de l’homme moderne  »

 

Un curieux phénomène, très peu mis en avant dans la presse économique ou généraliste, est que coexistent depuis environ 2008 deux facteurs contradictoires : une injection massive de liquidités dans l’économie et une faible inflation, celle-ci demeurant à des niveaux peu élevés et ne connaissant pas même d’accroissement sur la période de 2008 à maintenant.

Les quelques économistes ayant abordé le sujet sont en désaccord sur les causes de ce phénomène étrange. L’interprétation qui est proposée ici éclaire d’un jour nouveau le fonctionnement de notre système économique et financier depuis la crise de 2008. Ce qui semble être une petite contradiction est le révélateur d’un mécanisme fondamental institué au rang d’organisation officielle, bien que non déclarée et peu visible.

 

Une création monétaire sans surchauffe

Depuis la crise de 2008, la Fed, relayée quelques années plus tard par la BCE, a fait appel au mécanisme de « Quantitative easing » (QE) pour relancer l’activité économique. Le levier classique des banques centrales était auparavant l’abaissement des taux d’intérêt directeurs, assouplissant les conditions de crédit. Ce moyen est complètement épuisé depuis quelques années, les taux d’intérêt ayant atteint le plancher du quasi zéro %, voire de taux négatifs sur certaines périodes.

Le QE est un moyen plus radical et simple d’élargir massivement la base des liquidités disponibles dans l’économie. Une banque centrale décide de créer de la monnaie, non par une émission physique de billets et pièces, mais par la création d’une simple ligne de crédit. Le monde financier est passé depuis longtemps d’une monnaie fiduciaire à une scripturale. A partir de ce crédit décidé ex nihilo par un jeu d’écriture, elle rachète un certain nombre d’actifs financiers à des banques d’affaires privées, actions, obligations ou produits dérivés. Ces achats massifs irriguent les banques privées de nouvelles liquidités fraîches, leur permettant d’octroyer davantage de crédits aux particuliers dans des conditions de faible taux. In fine, ce flux de crédits est censé relancer la consommation et souffler sur l’activité économique.

On le voit, le QE s’assimile vulgairement à « faire tourner la planche à billets », dans un mode plus électronisé et passant par l’intermédiaire de produits financiers plus sophistiqués. Le principe reste essentiellement le même.

Mécaniquement, une telle création monétaire doit générer de l’inflation. Nous le savons depuis les années 1930, la formation des prix n’est pas directement dépendante des coûts de production comme l’on a pu le penser, mais uniquement une fonction de la rareté de chaque bien et de l’intensité de sa demande sur le marché. Les coûts de production peuvent influer indirectement sur les prix puisqu’ils sont l’un des facteurs de rareté d’un bien, mais le prix n’exprime quantitativement que l’équilibre entre l’offre et la demande. La monnaie est une grandeur abstraite traduisant les termes de l’échange entre tous les biens disponibles sur le marché, comme si potentiellement l’on cherchait les grandeurs relatives de tous les trocs d’un bien contre un autre.

Chaque unité monétaire, un billet de banque par exemple, représente ainsi une fraction de la valeur totale des biens échangeables de l’économie, un coupon représentant un droit à acquérir, égal à la totalité de la valeur des biens disponibles divisée par la quantité de monnaie disponible. Si la base monétaire totale disponible dans l’économie est gonflée ex nihilo, chaque unité monétaire représente une valeur moindre, en tant que la valeur des biens est fractionnée en un plus grand nombre de coupons. Un billet de banque représentera moins de valeur, il en faudra plus pour acquérir le même bien : les prix montent.

Cet effet de la création monétaire est mécanique et obéit à une stricte loi de proportionnalité. Il montre également l’aspect néfaste et addictif de l’inflation pour un Etat : en cas d’endettement, il est tentant de « faire tourner la planche à billets » lorsque l’on dispose du droit de création monétaire, afin de combler sa dette à très court-terme. Ce palliatif se paie presque immédiatement d’une inflation galopante qui appauvrit l’ensemble de l’économie. Beaucoup de pays d’Amérique du sud dans les années 1970 voyaient ainsi leurs salariés dépenser presque toute leur paie dès qu’elle était touchée, parce que sa valeur fondait déjà de moitié le lendemain.

Cette inflation monétaire est à distinguer de la « bonne inflation », celle qui est un effet induit de l’activité économique. Une économie performante génère de l’activité et de la valeur et exerce de ce fait une tension sur les salaires et sur l’embauche. Les prix suivent avec une temps de retard l’accroissement salarial. Cette inflation-là est « saine », comme celle d’une machine qui a besoin de chauffer par dissipation thermique lorsqu’elle fonctionne à un régime supérieur.

Le QE aurait dû engendrer ces deux types d’inflation. Celle de la création monétaire, du fait de la valeur de référence représentée par la monnaie. Et celle de la reprise d’activité, si l’effet de transmission du crédit des banques centrales aux banques privées puis aux entreprises et aux particuliers était au rendez-vous. Le pari des banques centrales était au passage que la bonne inflation serait prépondérante sur la mauvaise, spéculation qui faisait peser un risque à toute la société à partir d’une décision prise en cercle totalement fermé.

Or, aucun de ces deux phénomènes n’advint, celui de la bonne inflation due à l’activité comme celui de la mauvaise du gonflement monétaire. Les indices des prix à la consommation croissent peu et ceci depuis des années :

Les chiffres de 2017 et 2018 sont prévisionnels. Source : Recherche économique / Natixis Asset Management

 

Quelle est la raison de ce mystère ? Deux documents vont nous aider à trouver une réponse de premier niveau, sur l’explication immédiate de ce phénomène.

(à suivre)


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13 réactions à cet article    


  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 1er février 2018 19:19

    La réponse au mystère est évoquée dans le texte.

    Mais bon, vu la candeur de l’article et surtout qu’il ne s’agisse que du premier article sur trois, j’irai pas vous étriper... pour l’instant.

    Ces QE ça aurait dû mettre tout le monde d’accord : du communiste au libéral tendance autrichien, tout le monde aurait dû dénoncer cette connerie en coeur.

    Au lieu de cela, les boursicoteurs petits et grands ont gagné par défaut.

    Ces QE brouillent encore plus les pistes autour des vrais responsables de la crise, pire, en leur permettant de continuer comme avant en gagnant encore plus. Le plus incroyable c’est que cela se passe maintenant, on leur réduit leur impôts, donne le taux zéro, donne du pognon, donne toutes les facilités légales... et eux nous ruissellent dessus.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 1er février 2018 19:31

      @La Voix De Ton Maître

      La moralité du QE, de la politique économique d’aujourd’hui en général :

      C’est qu’au lieu de perdre 70% de ce qu’ils possèdent au lendemain de la crise selon les règles capitalistiques qu’ils ont défendu toute leur vie, ces abrutis ont décider par un tour de passe-passe de nous ruiner nous et nos états tout en se faisant une belle marge.

      ... et tout le monde s’en fout.

      Selon Davos 2018, ils s’apprêtent à tout financiariser : la sécu, la santé, l’ANPE... car les états n’ont plus les moyens ! Echec de la démocratie représentative qu’ils disent ! Ca ne s’invente pas mais je crains que cela se produise malgré tout.


    • Hervé Hum Hervé Hum 2 février 2018 12:17

      @La Voix De Ton Maître

      Il y a deux formes d’ignorance, celle consistant à ne rien savoir et l’autre, bien plus perverse et difficile à combattre, consistant à croire de fausses idées.

      En effet, si vous connaissiez bien le fonctionnement monétaire, vous sauriez que peu importe d’avoir ou non précipité la faillite des banques, car en bout de course, il n’y avait qu’une seule manière de sauver non pas les banques, mais (ici) la monnaie dollar, soit, créer de la monnaie de dépôt pour avaliser la faillite des prêts, ces derniers étant établies en monnaie crédit.

      Autrement dit, lorsque la partie débit ne peut plus être soldé par le remboursement du prêt (parce qu’il est impossible de courir après la monnaie mise en circulation pour la brûler, mais détenue par des créanciers ayant légalement gagné l’argent). Conséquence, soit il y a faillite de la monnaie, soit il y a annulation de la dette par la création monétaire, mais en aucun cas par la faillite d’une banque !!!

      Dire que telle ou telle banque fera faillite relève de choix purement politique.

      Maintenant, je suis bien curieux de savoir ce que va nous dire l’auteur par la suite !


    • Alren Alren 2 février 2018 12:50

      @La Voix De Ton Maître

      « et eux nous ruissellent dessus. »

      Ce n’est pas le cas si « nous » représente le peuple et c’est pourquoi il n’y a pas d’inflation galopante : les salaires et pensions ne sont pas augmentés, au contraire et il y a resserrement de la demande qui limite la hausse des prix et obligent des millions de pauvres à a recherche désespérée du « moins cher » illustré par le scandale des ventes à perte de Nutella et de couches pour bébés.

      Le « ruissellement » des ultra-riches qui se gavent actuellement des cadeaux divers du gouvernement, se limite à ceux qui soutiennent le système : journalistes « arrivés » des médias qui appartiennent à des milliardaires ou télés du service « public » ainsi que, ne les oublions pas, les hauts fonctionnaires tels les préfets et les individus nommés à la tête d’institutions publiques.


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 2 février 2018 15:02

      @Hervé Hum

      vous sauriez que peu importe d’avoir ou non précipité la faillite des banques, car en bout de course, il n’y avait qu’une seule manière de sauver non pas les banques, mais (ici) la monnaie dollar

      Dans le cas extrême de 2008, il est certain que la crise ne se serait pas arrêté aux banques. Néanmoins quitte mettre entre parenthèse les règles normales de l’économie pour résoudre la crise, pourquoi aussi avoir mis parenthèses les lois du capitalisme ?

      Dire que telle ou telle banque fera faillite relève de choix purement politique.

      Justement, pourquoi avoir appliqué des mesures exceptionnelles qui non seulement ne résolvent pas le problème mais le rejette sur le peuple ? Les méthodes communistes au service d’oligopoles, c’est couillu mais c’est passé !

      parce qu’il est impossible de courir après la monnaie mise en circulation pour la brûler, mais détenue par des créanciers ayant légalement gagné l’argent

      Pas besoin d’évoquer la monnaie à ce moment précis : les actifs perdent leur valeur, toutes les créations économiques fantaisistes disparaissent, toutes les valeurs économiques réelles subsistent... ce n’est qu’après cette correction que l’on ajuste, éventuellement, avec des actions monétaires. Au lieu d’imprimer des sous et les donner au fautifs.
      Ainsi on aurait vu tous ces millionnaires incapables nus, ils auraient été immédiatement et naturellement tenus pour responsables et virés à jamais... Par la simple loi du marché qu’ils aiment tant que ça les arrange.

      Vous allez me dire : comment en temps de crise valoriser un actif ? Et bien c’est tout le coeur du problème, on n’a jamais pris le temps de valoriser les choses sérieusement. Le CAC 40 et tout l’univers financier est valorisé par l’imaginaire. On ne sait pas ce que vaut Uber, mais on sait juste qu’il ne vaut pas ses 50 milliards de dollars.

      Donc aujourd’hui on a tout donné à ces incapables qui ont causé la crise pour la résoudre, TOUT, et en attendant la prochaine crise (qui est la même en pire) ils diront que c’est la faute des états car ils les ont (mal) aidés. Matez les vidéos de Davos.

      L’occasion d’assainir cette folie a été transformée en opportunité de destruction des états pour ces incapables !


    • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 2 février 2018 15:03

      @Alren

      Oui quand je dis que les riches nous ruissellent dessus il faut y voir une blague scato smiley


    • Lucadeparis Lucadeparis 4 février 2018 15:33

      @La Voix De Ton Maître
      La réponse est simple : l’énorme création monétaire va directement enrichir les plus riches, qui s’en servent dans des biens d’investissement qui ne sont pas calculés dans l’indice des prix qui ne concerne que des biens de consommation courante, que les pauvres ne peuvent guère payer plus.


      Il y a une ambigüité dans le mot « inflation » : dans l’article, il est compris communément comme l’augmentation de l’indice des prix. Une autre définition plus originelle, est celle de l’augmentation de la quantité monétaire.

    • Alainet Alainet 2 février 2018 14:03

      https://www.youtube.com/watch?v=9pQ4fiw89O0...
      Jovanovic l’a bien dit : la planche à billets (QE) fabrique des souverainistes à la chaine... On a pu le vérifier dimanche en Tchéquie avec la réélection de Zemar , Pdt .. et en Octobre ; ANO remporte la majorité absolue au Parlement.. donc ils ont tous les leviers de commande ..mais vous n’en entendrez jamais parler à la télé.. par crainte de contagio sur de prochaines élections ( Italie, élections UE) :
      http://yvesbarelli.over-blog.com/2018/01/presidentielle-tcheque-victoire-souverainiste-et-anti-migrants.html
      https://www.letemps.ch/monde/2017/10/21/mouvement-milliardaire-andrej-babis-remporte-elections-legislatives-republique
      ** Mais chez nous ; Macron continue imperturbablement de faire des coupes-sombres dans la fonction publique (ehpads, hôpitaux, Justice, prisons) e s’attaque àt à réformer du statut de fonctionnaire ( plans de départs volontaires, + de contractuels du privé..).
      * On parle de réforme des retraires.. Pour ceux qui ont épargné en assurances-vie ; ces dernières seront torpillées par Macron qui veut orienter ces gens vers la consommation et la bourse..
      http://la-chronique-agora.com/flat-tax-assurance-vie-impots/
      https://www.contrepoints.org/2017/10/20/301365-serez-gruges-nouvelle-flat-tax
      *et ceux qui pensent à investir dans l’immobilier ; macron les attend au tournant :Réduire l’avantagees locations meublées... Revoir à la baisse les abattements sur les plus-values immobilières... Alourdir la fiscalité sur les droits de succession.


      • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 2 février 2018 15:31

        @Alainet

        Le problème du « souverainiste pour nous sortir de ce merdier » est double :

        - Le souverainiste moyen sortira de l’anonymat avec des mesures populistes sans grande relation avec le coeur du problème. Il est donc fort peu probable qu’il ait le réflexe ou l’intelligence ou la culture pour le comprendre, le problème. Difficile de parler de la magie du nationalisme et d’annoncer les mauvaises nouvelles inévitables liées à tout changement de paradigme économique

        - Un souverainiste s’opposera tôt ou tard à son souverainiste de voisin écartant encore plus la chance de résoudre le problème qui est international je le rappelle. Trop simple et trop pratique de dire que c’est la faute des allemands, des ricains...

        A mon avis, le souverainisme pour résoudre un problème purement économique d’ordre planétaire : c’est pas une super idée, rien qu’à lire la phrase en gras, pas une super idée. A moins de trouver la perle, le messie, un roc d’intelligence.

        On parle de réforme des retraires.. Pour ceux qui ont épargné en assurances-vie ; ces dernières seront torpillées par Macron qui veut orienter ces gens vers la consommation et la bourse..

        Bin... C’est bien la voie qu’on a choisi, sauver le système pourri par tous les moyens ! En élisant Macron, on a choisi l’option : on va sauver le système coûte que coûte (ton épargne à 0%, ton CODEVI, ta sécu, l’école, ton TGV vendu au boches, ta TVA qui va monter...). Il a pas intérêt à se planter le gamin !
        Et c’est pratique : On ruine ton état, il se met à déconner, on dit que c’est de sa faute et on le privatise pour faire du PIB salvateur. Oui

        Tout est dit à Davos, d’ailleurs j’y retourne écouter Macron.


      • zygzornifle zygzornifle 2 février 2018 14:36

        Macron est au garde a vous .....


        • sweach 2 février 2018 14:44

          *deux facteurs contradictoires : une injection massive de liquidités dans l’économie et une faible inflation*

          De qu’elle injection vous fêtes référence ???

          Je suis désolé mais augmenter les quantités de crédit en circulation, ça n’a jamais été, ça n’est pas et ça ne sera jamais une injection de liquidités.

          Une injection de liquidités, c’est ce qu’on appel la planche à billet, donc l’argent « réel » qui circule dans l’économie, hors aujourd’hui ce n’est plus de l’argents qui circule mais des « dettes », ça na strictement rien à voir.

          Penser qu’augmenter les dettes va modifier l’argent « réel » en circulation est une illusion, au contraire même, plus il y a de dette plus y a de déflation et plus tout ralenti car il y a la notion de temps dans les remboursements.

          Depuis qu’on est passé à l’Europe le mécanismes de « la planche à billets » n’existe plus il a était remplacé par la dette qui devient un puit sans fond qui ne finance rien, donc on fini par de la déflation.

          Vous voulez relancer la machine ? faite donc une bonne dévaluation de la money ^^

          • Alainet Alainet 2 février 2018 22:04

            - Les USA comme l’UE vont droit vers 1 krak planétaire ( obligataire ou des actions) dû à la dérèglementation bancaire des années 80, à l’abandon de l’étalon-or et la planche à billets, à l’évasion massive dans les paradis fiscaux et... à la construction UE, qui va dans les décors ayant échoué de partout...et notre classe politique de Gauche à Droite en porte 1 lourde responsabilité et persiste et signe dans cette voie contre les Peuples qui n’en veulent plus. Notre économie s’tétiole, la désindustrialisation continue. La Dette grimpe à cause de la perte de souveraineté monétaire. Attention casse-coup ! Vous avez vu la crise des subprimes 2008 mais la prochaines sera + dure.. mais le veau d’or est toujours debout !
            D’abord pour s’en sortir ; il faut commencer par sortir de l’UE &l’€ . Les pays de l’AELE se portent bien. Contrairement à ce que les médias nous martèlent ; les Anglais ont gagné à l’export en dévaluant la £ & se portent mieux depuis le Brexit d’après Forbes... seules leurs banques son fâchées :
            https://www.forbes.fr/classements/entreprises/classement-forbes-2018-le-royaume-uni-nomme-meilleur-pays-pour-les-entreprises/
            - Ca vient de sortir : http://la-chronique-agora.com/banque-centrale-europeenne-zone-euro/
            Rien ne va plus à la BCE. Draghi continue son QE en injectant 80milliards/mois aux banques... Le système de compensation interbancaire -Target2 - appauvrit les Etats du Sud de l’UE et l’Allemagne ruine le reste de l’Europe...Mathématiquement ; cela ne peut pas durer.. l’article se conclue par ce mot : protégez vos économies ! ( et j’e m’y prépare : 1 homme averti en vaut 2).
            .- Macron fait 1 réforme à la G.Schröder, trop tardive et qui appauvrira les classes moyennes avant la catastrophe.. C’est 1 cautère sur 1 jambe de bois ! Ce n’est pas Macron qui te sauvera de la panade quand les banques seront fermés et les supermarchés et pompes à essence approvisionnés 1 jour sur3... A la campagne ; je peux cultiver mon jardin, récolter mes pommiers, et élever des poules & lapins..Quant à Davos ; c’est pour bâtir 1 gouvernance mondiale, qui ne verra sans doute jamais le jour...
            http://la-chronique-agora.com/parasitocratie-taleb-davos/


            • Alainet Alainet 3 février 2018 08:01

               * suite à la mondialisation:les nations d’Eurasie développent leurs propres moyens pour assurer la croissancede leurs économies à l’abri des sanctions financières de la FED... https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/02/02/la-russie-et-la-chine-sont-determinees-a-enterrer-le-dollar-f-w-engdahl/
              *suite gouvernementale à l’encontre des assurances-vie..
              https://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2018/02/01/amelie-de-montchalin-touche-pas-compte-courant/
              on va pousser les Français à placer leur épargne non plus dans du livret A, du PEL et de l’assurance-vie, mais dans des actions de (grosses) PME cotées en Bourse. Un vieux serpent de mer… Nous voulons réhabiliter le rendement et le “risque”, répète en boucle Amélie de Montchalin ... Dans l’intérêt des Français et de leur épargne ou celui des marchés financiers et des banques zombies ? (sic) 

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