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Accueil du site > Actualités > International > La succession de Raul Castro : Miguel Diaz-Canel au pouvoir (...)

La succession de Raul Castro : Miguel Diaz-Canel au pouvoir ?

En cette année 2018 Raul Castro ( bientôt 87 ans) va être remplacé à la tête de l'état cubain. Evènement essentiel dans l'histoire de cette république dont les principes "socialistes et révolutionnaires" sont intangibles au regard des gouvernants du pays. Les frères Castro ont tenu le pouvoir pendant presque 60 ans.

Le successeur de Raul Castro : Miguel Diaz-Canel ? Un processus électoral complexe

A Cuba le mandat de l'actuelle Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire a été prolongé jusqu'au 19 avril 2018. C'est à cette date que seront élus le vice-président et le président de la dite assemblée ainsi que ceux du Conseil d'état et de sa présidence. Le tout à la suite d'un long processus électoral commencé en 2017. A Cuba les élections générales ont lieu tous les 5 ans. Avec le rôle déterminant du Parti Communiste Cubain et le fait que toute opinion politique ne peut qu'être dans le cadre du socialisme irréversible en vigueur. Près de 13000 candidats "ayant eu un parcours et un engagement auprès de la population" ont été proposés dans les assemblées municipales. Ensuite les candidatures ont été analysées par des commissions composées de membres des Comités de Défense de la Révolution, de la Fédération des Femmes Cubaines,de la Fédération Etudiante Universitaire, de l'Association Nationale des Petits Agriculteurs, de la Centrale des Travailleurs de Cuba. Un vivier de près de 2500 propositions est alors constitué dans lequel on trouvera les députés du parlement élu ( plus de 600 députés)."50% des députés sont des délégués des circonscriptions et 50% sont des représentants des provinces et des personnalités, travailleurs détachés, femmes, ménagères, paysans, dirigeants et membres des institutions militaires du pays"

Le bilan de Raul Castro

Raul Castro est au pouvoir depuis 10 ans.Il a exprimé sa volonté de ne pas faire plus de 2 mandats de 5 ans. Donc de partir à la suite des élections générales.

Depuis son accession à la présidence en pleine responsabilité il a fait preuve de beaucoup de pragmatisme, comme d'ailleurs l'avait fait son frère Fidel, en s'adaptant à la situation interne et externe de son pays. Tout en conservant les grands principes de la révolution de 1959 et pour maintenir les 2 grands acquis du régime, santé et éducation pour tous, ils ont constamment adapté leur politique, quels que soient les coups durs, crises mondiales ou défections de l'URSS ou du Venézuela en pleine crise actuelle.

Le travail indépendant en dehors du secteur étatique a été plus largement accepté (plus d' un demi million de personnes en tenant compte de la population cubaine de 12 millions d'habitants). L'expérience de coopératives non agricoles a été élargie.

Possibilité a été donnée aux particuliers d'acheter et de vendre leur voiture, leur logement. L'ouverture a l'accès à internet a été lancée. Un plan de lutte contre le changement climatique a été actionné avec notamment le programme "Tarea Vida"et les réalisations en matière d'approvisionnement en eau.

La liberté de sortir de Cuba, pendant 2 ans, sans perdre son logement a été octroyée. On note par ailleurs que des cubains installés à l'étranger rentrent dans leur pays natal. Et que les sorties définitives ont été réduites. 

La limitation de la durée des mandats des dirigeants a été proposée.

La loi sur les investissements étrangers a été votée. Le grand port de Mariel a été aménagé. La dette extérieure a été renégociée, ce qui a permis de desserrer l'étau financier.

Une réforme d'ampleur de l'école primaire, du collège et du lycée a été mise sur les rails ainsi que celle de la formation des enseignants.

Et surtout le dégel des relations USA-Cuba a été acté, en janvier 2016, sous la présidence Obama.La compagnie US Jet Blue vient d'ouvrir 2 bureaux à la Havane ! Les relations avec l'Union Européenne ont été largement normalisées. La Haute Représentante et vice-présidente de la Commission Européenne, Federica Mogherini, s'est rendue à Cuba début janvier.

Les bémols de Raul Castro

Mais le président Castro met en garde les cadres des administrations "contre l'excès d'enthousiasme, le désir d'avancer plus vite que ce dont nous sommes capables".

Et d'ajouter : "les erreurs sont nos erreurs et au moment de définir les responsabilités d'un point de vue hiérarchique, ce sont mes erreurs en premier lieu, parce que je fais partie de cette décision. C'est la réalité".

Il reconnait que les feuilles de route discutées en juin 2017 dans près de 50 000 assemblées populaires montrent la voie des réformes mais qu'il reste beaucoup à faire pour " la conceptualisation du modèle économique et social cubain du développement socialiste, pour le plan de développement jusqu'en 2030".

La réunification monétaire imminente fin 2014, mais toujours reportée, fait que Cuba a toujours 2 monnaies l'une interne, l'autre externe.

La question des salaires n'est toujours pas résolue avec des disparités énormes entre les salaires liés aux activités touristiques et en liaison avec l'étranger et les autres.

Le gouvernement parle à nouveau de reprise en main du secteur privé.

Les investissements étrangers, en matière de transports et d'énergie, ne sont pas aussi conséquents que prévu.

L'accès à internet à domicile n'a été possible en 2017 que pour 11000 clients. Il est prévu en 2018 que le seul opérateur de l'île, ETECSA, développe un service internet via téléphone mobile !

Le déficit budgétaire représente 11,4% du PIB qui ne s'est pas élevé quant à lui au-dessus de 1,6% en 2017.

Les explications récurrentes du pouvoir cubain : dérèglements climatiques et USA en cause

Les autorités cubaines expliquent les difficultés du pays par le passage en septembre 2017 de l'ouragan IRMA, sur la quasi-totalité du territoire ce qui a coûté 15% du PIB. 220000 logements sont à reconstruire. La quasi-totalité des centrales électriques sont endommagées. Plus de la moitié des centrales sucrières du pays ont été affectées. Plus de 11000 hectares de cultures ont été dévastés.Sans compter le patrimoine culturel très largement entamé, ce qui peut nuire au tourisme.

Mais c'est la persistance du blocus imposé, depuis le quasi début de la révolution, par les USA, qui est continuellement dénoncé. A juste titre, car il handicape lourdement le développement économique de l'île.

L'annonce du président américain Trump : " j'annule l'accord totalement inéquitable signé avec Cuba par la dernière administration" a été un coup de tonnerre. Le gouvernement cubain a immédiatement affirmé qu'il était "nécessaire d'agir pour exiger la levée du blocus économique, commercial et financier, pour la fermeture de la base militaire illégale de Guantanamo". Et Raul Castro de renchérir :" Cuba et les USA peuvent coopérer et coexister. Mais il ne faut pas s'attendre à ce qu'en échange, Cuba fasse des concessions sur les questions inhérentes à sa souveraineté et à son indépendance. Nous réitérons aujourd'hui condamnation par le gouvernement révolutionnaire des mesures visant à durcir le blocus".

Ce sont là les seules explications officielles aux difficultés rencontrées par les cubains dans leur vie quotidienne.

Les difficultés structurelles liées au régime, qui fait de Cuba un des derniers pays communistes étatisés à la surface de notre planète, ne sont pas évoquées. Même si les dirigeants peuvent critiquer le manque d'implication de certains travailleurs et appellent à lutter contre la corruption, ou le laisser-aller.

Raul Castro se retirant, celui qui va lui succéder, prendra-t-il en compte ces freins structurels ?

Miguel Diaz-Canel

Tout semble désigner Miguel Diaz-Canel comme le successeur de Raul Castro.

Représentant de Cuba à la conférence de Paris sur le climat en 2015, Diaz-Canel est actuellement le numéro 2 du régime, premier vice-président des Conseils d'Etat et des ministres.

Né juste après la révolution il aura 58 ans à sa désignation-élection. La volonté de rajeunir les cadres est bien là ( on se rappellera que la limite d'âge pour les dirigeants est ramené à 70 ans en 2021).

C'est un universitaire diplômé en ingénierie électronique.

Envoyé à 35 ans dans la province de Villa Clara pour lutter contre la corruption et l'attentisme des cadres locaux, il deviendra membre du bureau politique du PCC en 2003, ministre de l'enseignement supérieur en 2009. Il fait partie des commissions chargées de piloter le nouveau cours économique.

Et les observateurs les plus aguerris de la politique cubaine retiennent une de ses interventions au conseil de l'UNEAC Union Nationale des Ecrivains et Artistes Cubains sur "l'importance de bien connaitre les nouveaux codes audiovisuels et des réseaux sociaux, devenus langage usuel pour les jeunes générations".

La succession de Raul Castro a été préparée de longue date pour éviter une transition hasardeuse. Nul ne doute que Diaz-Canel soit pour la continuité du socialisme et de la révolution.

Il aura aussi à se pencher sur le pays le plus vieillissant de l'Amérique Latine qu'est Cuba.

Les spécialistes de Cuba qui pensaient qu'une 3ème voie centriste, social-démocrate, était possible entre communisme et capitalisme, ne retrouvent, actuellement, rien de tel à Cuba.

Le retrait du lider maximo Fidel Castro pour raisons graves de santé, sa mort plusieurs années plus tard, n'ont pas apporté de grands changements à l'édifice castriste. Le retrait de Raul Castro devrait se faire dans la continuité, sans grand bouleversement.

Et la démocratie pluraliste, si chère aux pays européens, avec ses partis politiques, ses syndicats, sa presse libre, la liberté d'expression, attendra sans aucun doute encore.

 


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15 réactions à cet article    


  • CN46400 CN46400 12 février 2018 09:26

    Et la démocratie pluraliste, si chère aux pays européens, avec ses partis politiques, ses syndicats, sa presse libre, la liberté d’expression, attendra sans aucun doute encore.

    Comparaison n’est pas raison, existe-t-il, en Europe, un pays qui soit sous embargo de son principal voisin (30 fois plus grand) ? Ce qui renchérit toutes les importations et dévalorise toutes les exportations !.....


    • leypanou 12 février 2018 12:11

      Et la démocratie pluraliste, si chère aux pays européens, avec ses partis politiques, ses syndicats, sa presse libre, la liberté d’expression : démocratie pluraliste aux États-Unis, vous avez les Démocrates et les Républicains mais le vrai pouvoir est aux mains d’une mafia économique qui fait que c’est toujours la même politique qui est menée, à quelques ajustements près.

      Les pays européens ne sont pas en reste, même si de temps en temps, il y a des couacs qui ne vont pas bien loin.


      • troletbuse troletbuse 12 février 2018 21:25

        Et la démocratie pluraliste, si chère aux pays européens, avec ses partis politiques, ses syndicats, sa presse libre, la liberté d’expression, attendra sans aucun doute encore.
        Mais au fait, c’était quand dans nos pays européens ?


        • ticotico ticotico 13 février 2018 00:46

          Message depuis Cuba : Mr Maugis est il venu récemment ici ? Je n’ai pas du tout l’impression qu’il parle du pays où je me trouve...

          Dans cette démocratie populaire il y a des écarts de revenus extravagants de 1 à 5000 ( je n’ai pas mis un zéro de trop) uniquement pour parler de gens que je connais. Le socialisme n’habite plus à l’adresse indiquée...

          Quand au compañero Roumestand, il pourrait approfondir ses informations, par exemple quand il parle de la libéralisation de la vente de voitures, sait-il que pour un véhicule de grand luxe genre 308 Peugeot, il faut débourser 80 000 euros, soit 3 siècles du salaire moyen cubain ?

          En ce qui concerne l’élection, si c’est un modèle de démocratie, pourquoi tout le monde en connaît le résultat à l’avance ?

          Quant à la corruption présente partout.... pas un mot.... ici c’est classé « paradis », la vérité peut attendre.


          • CN46400 CN46400 13 février 2018 08:40

            @Michel Maugis
             Je suis assez d’accord avec vous sur la démocratie cubaine qui doit beaucoup à ce fils de bourgeois qu’était Fidel Castro.
             600 députés à Cuba, c’est 3600 députés en France, élus, chacun, par une moyenne de 10 000 électeurs environ, qui connaissent donc les candidats de près. Elus, ils continuent d’occuper leur poste de travail et ne siègent qu’une semaine par mois. Seul les membres de l’exécutif, élus par l’Assemblée Nationale, sont permanents.
             Macron doit, parait-il, alléger les dépenses de nos parlementaires, gageons que la piste cubaine sera prudemment évitée....Pourtant avec internet que de progrès possibles au bout de cette piste...


          • CN46400 CN46400 13 février 2018 10:21

            @oncle archibald

            « ils sont revenus très déçus. »

            Vous avez raison, faire tant de km pour trouver la même chose qu’au Bois de Boulogne...


          • CN46400 CN46400 13 février 2018 10:27

            @oncle archibald
            Les bagnoles, encore un domaine où Cuba est en pointe. On ne peut pas acheter, mais on peut louer, c’est dans les projections de tous nos prévisionnistes, y compris les plus éminents....


          • Lugsama Lugsama 13 février 2018 19:22

            @oncle archibald

            Parler avec maugis de politique c’est comme parler de navigation en haute mer avec un dromadaire, mais bon c’est amusant.

          • ticotico ticotico 13 février 2018 23:46

            Mon cher Maugis, vous ne savez guère lire... quand je parle de revenus, cela ne signifie pas nécessairement salaire, une retraite est un revenu. A Cuba, on peut toucher une retraite de 3 cuc par mois, c’est ma base de calcul pour comparer avec un commerçant qui exploite 2 restaurants et gagne 15000 par mois, soit 5000 fois plus. Sachez qu’il y aussi des boulots tellement mal payés que les seuls qui acceptent sont les détenus... qui n’ont guère le choix. Par exemple, ce sont des détenues qui font le ménage dans les hôpitaux pour 10 cuc (8 €/mois). Malgré ses indéniables spécificités politiques, Cuba n’est pas épargné par un phénomène mondial : une immense majorité de ses habitants voit ses conditions de vie stagner pendant que moins de 1% s’enrichit de façon spectaculaire.

            Votre vision d’un pays mythique ou le peuple a le pouvoir est contredite chaque jour dans les rues de La Havane, le peuple s’entasse dans des bus bondés pendant qu’une minorité de nouveaux riches se déplace en Audi RS6 (il y a eu un arrivage le mois dernier)... Le peuple fait des heures de queue pour acheter (très cher) des produits souvent médiocres pendant que les nouveaux riches vont faire leurs courses à Panama ou Cancun...

            Je ne vais pas continuer, votre cas semble désespéré... essayez un pélerinage au Cobre, vous y verrez de près le peuple cubain qui se tourne (malheureusement) beaucoup plus vers la religion que vers la politique pour essayer d’améliorer son quotidien.


            • CN46400 CN46400 14 février 2018 07:55

              @ticotico
              Le salaire à Cuba, comme partout, sert à entretenir la force de travail. Si à Cuba 3 cuc suffisent pour avoir un toit sur la tête et l’estomac assez chargé, il en va différemment en France où les 1100€ du smic ne permettent, souvent, pas de coucher ailleurs que dans la bagnole. Sans parler de tous les traine-savates, sans revenus, qui pullulent, hors des quartiers bourgeois, sur les trottoirs.


            • ticotico ticotico 14 février 2018 00:19

              Au fait, l’embargo...

              L’absurdité de la stratégie de l’embargo ayant fait ses preuves, ce bon mr Trump la renouvelle et même « l’améliore ». Les mesures prises en 2017 pour limiter le tourisme en provenance des USA, notamment l’obligation de voyager en groupe, (ce qui exclut quasiment tout logement chez l’habitant) offrent sur un plateau la clientèle américaine à ceux qu’il déclare vouloir combattre : le système « militaro-hôtelier ».

              Alors que son décret sur Cuba interdit explicitement tout investissement en association avec les groupes hôteliers cubains liés à l’armée (de toute façon, personne n’ose plus investir avec ces gens qui considèrent que la vraie négociation ne commence qu’après la signature du contrat). Autre effet du renouveau de l’hostilité US, cela rend un peu plus de crédibilité à l’argument martelé depuis 56 ans par le gouvernement cubain « c’est à cause de l’embargo ».

              Obama avait compris qu’il pouvait faire bouger les choses en se rendant sympathique et surtout en apportant du pouvoir d’achat aux Cubains. Ce qu’il a fait en ouvrant des lignes aériennes, pour l’incitation au logement chez l’habitant, le fait d’emmener le patron de Air B’nB lors de sa visite de mars 2016 était explicite. Et cela a fonctionné, il y a eu un réel afflux d’américains dans les casas particulares de Cuba (une forte proportion de noirs et d’électeurs de Bernie Sanders) jusqu’à ce que Trump referme le robinet et oblige ses compatriotes à apporter leur argent aux militaires.

              L’impérialisme intelligent d’Obama était un danger pour le régime cubain, de son côté, Trump montre comment on peut obtenir un effet inverse de celui annoncé (accroître le business avec l’ennemi désigné) tout en nuisant au peuple qu’on prétend vouloir aider.

              S’il y a un fan de Trump qui a une explication, je suis preneur.


              • CN46400 CN46400 14 février 2018 08:00

                @ticotico
                Bravo, enfin un anti-castriste qui, officiellement, prend position contre l’embargo. Je note qu"à Cuba l’armée rapporte de l’argent à la nation alors qu’en France çà coûte énormément....


              • ticotico ticotico 14 février 2018 23:58

                @CN46400 Une petite nuance... la nation rapporte de l’argent à l’armée... l’inverse n’est pas complètement faux, mais c’est plutôt dans ce sens là que ça se passe.

                Il n’y a rien de miraculeux à être contre cet embargo absurde, mais toutefois assez sélectif... : l’an dernier la bière Miller Lite a fait l’objet d’une campagne de promo très massive (ils avaient même réussi à éliminer les autres marques de nombreux bars, le temps de la campagne - un truc qu’on ne peut voir qu’à Cuba) et finalement, ce fleuron de l’industrie US n’a pas réussi à s’installer. Il faut dire que les cubains sont habitués à leurs bonnes bières nationales et que croire en l’acceptation de ce breuvage insipide était un défi vraiment osé.


              • CN46400 CN46400 18 février 2018 10:35

                @ticotico
                Miller lite = biere sans alcool, en France aussi la pub anti alccol est à l’ordre du jour... mais ce n’est pas la dessus que la bourgeoisie a assis sa dictature !


              • wawa wawa 18 février 2018 13:43

                Un point important à souligner :

                L’espérance de vie des cubains en 2015 était déjà supérieure à celle des américains,

                Avec la baisse de l’espérance de vie des américain depuis, la différence empire.

                http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=3&codeStat=SP.DYN.LE00.IN&codePays=CUB&optionsPeriodes=Aucune&codeTheme2=3&codeStat2=SP.DYN.LE00.IN&codePays2=USA&optionsDetPeriodes=avecNomP

                Une véritable « claque » pour le l’ultralibéralisme, censé apporter la paix et la propspérité à tous

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