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Accueil du site > Tribune Libre > L’antisionisme, obstacle à la reconnaissance des territoires occupés (...)

L’antisionisme, obstacle à la reconnaissance des territoires occupés par Israël, sur la sellette

Vers le milieu du XXe s. l'antisionisme primitif consistait à s’opposer à la création de l’Etat juif d’Israël, cette idée n’est quasiment plus de mise en occident. L’antisionisme regroupe cependant encore ceux qui s’attachent à cette définition originelle et ceux, qui ne sont pas antisémites, qui considèrent qu’Israël a le droit d’exister et doit restituer les territoires occupés. Il convient que ces derniers, qu’on appellera « antiexpanSIONISTES » pour les distinguer, puissent continuer à défendre cette opinion partagée par :

…..

Si les antisionistes primitifs sont très minoritaires, restent beaucoup plus nombreux les « antiexpanSIONISTES ». Ne pas les différencier permettrait de les faire taire aussi, si les demandes de quelques-uns aboutissaient.

Que disent les anti-antisionistes ?

« L’antisionisme serait en passe de devenir le nouvel antisémitisme » (1) déclarait le Président Macron en juillet 2017, après Manuel Valls qui devant le CRIF en mars 2016 livrait sa définition de « … l'antisionisme, c'est-à-dire tout simplement le synonyme de l'antisémitisme et de la haine d'Israël" reprenant en cela celle de Badinter de décembre 2017.

Le 9 mars 2018, le président du CRIF Francis Kalifat parlait de "la haine antisémite (qui) a une étrange capacité à se réinventer sous de multiples formes. Nous avons besoin, pour la combattre, d’une définition incluant toutes ses formes actuelles, y compris l’antisionisme et le négationnisme."

On voit là que le combat parfaitement respectable contre l’antisémitisme, a absorbé sa « déviation », l’antisionisme, sans distinguer « l’antisionisme primitif » et « l’antiexpanSIONISME ». Les chances d’aboutissement de la démarche sont d’autant plus envisageables que pour une part, les antisionistes visés sont effectivement antisémites et donc condamnables. Ainsi, au motif de lutter contre l’antisémitisme on voudrait faire taire aussi les « antiexpanSIONISTES », car catalogués « antisionistes » et donc par amalgame antisémites. 

Les « antiexpanSIONISTES » sont bien dans le collimateur du CRIF qui, en février 2017, n’a pas hésité à demander à François Hollande (qui était présent), « Pourquoi la France a-t-elle renoncé à ses principes et à ses valeurs en faisant le choix de l’abstention lors du vote d’une résolution à l’UNESCO niant au peuple juif son lien historique avec Jérusalem ? (…) Je souhaite enfin évoquer un dernier sujet où Israël est discriminé, c’est sa capitale, Jérusalem. Israël est le seul Etat membre de l’ONU dont la capitale n’est pas reconnue par les autres membres alors que sa capitale est la même aujourd’hui qu’il y a 3000 ans. (**) N’est-il pas temps aujourd’hui pour la France de reconnaître cette évidence ? » La capitale évoquée ici s’entend Jérusalem Est compris, ce que la France a toujours refusé (*).

En quelques phrases on comprend comment - par analogie avec l’antisémitisme- et pourquoi - pour balayer les contradicteurs d’Israël à propos des territoires occupés - l’antisionisme sans distinction pourrait disparaître en France.

Si le Premier Ministre Edouard Philippe qui présente « son nouveau plan de lutte contre le racisme et l’antisémitisme », sous influence de la déclaration du Président Macron (1) accédait à la demande du CRIF, alors l’antisionisme deviendrait un délit.

Les « antiexpanSIONISTES » doivent pouvoir continuer à soutenir l’UNESCO, qui délivra son « Prix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix » aux lauréats de 1993 ; Shimon Pérès, Yasser Arafat et au plus remarquable d’entre eux, Yitzhak Rabin assassiné pour avoir voulu rendre les territoires occupés.

Monsieur le Président, Monsieur le Premier Ministre, en condamnant aussi l’idée moderne de l’antisionisme, l'antiexpanSIONISME, ne pensez-vous pas que la France abandonnerait le héros Yitzhak Rabin et rognerait la position que de Gaulle exprimait sans ambages https://www.youtube.com/watch?v=03if1QnA5MI ?

En ne soignant que la conséquence vous ne guérirez pas la cause.

 

(**) Cet argumentaire fait l’objet d’un autre article à venir qui revisite l’histoire d’Israël éclairée par des archéologues et des historiens.


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46 réactions à cet article    


  • MagicBuster 20 mars 2018 16:43

    on ne peut pas s’opposer à un juif sans être taxer d’antisémite.
    on ne peut pas s’opposer à un arabe sans être taxer de raciste.

    Est-ce la peine de se demander pourquoi les juifs racistes et les arabes antisémites ne se mettent pas d’accord ?


    • Massada Massada 20 mars 2018 19:03

      Les palestiniens se battent entre eux et injurient les USA qui les subventionnent.

      Mahmoud Abbas traite l’ambassadeur américain en Israël de « fils de chien ».
       
      Arrêt de tous versements et aide américaine a l’autorité palestinienne. Trump n’attendait que cela...
      Demande t’on des subsides à un chien ? Non !
       
      C’est l’année du chien en Asie mais ce n’est pas une raison pour mordre la main qui le nourrit depuis tant d’années.



      • Massada Massada 20 mars 2018 19:15

        @robert
         

        C’est quoi votre trip : Allahu akbar ou Heil Hitler ?
        Bien que les deux ne soit pas incompatible smiley

      • papat 21 mars 2018 09:42

        @Massada
        D’apres Monsieur michel louis lévy administrateur de l’INSEE

        TABLEAU 1 population de la Palestine... géographique 1800 -2000 (en milliers )
        année                 juifs                  musulmans 
        1800                  7                       246
        1890                  43                      432
        1914                  94                      525
        1922                  84                      589 
        1931                  175                      760

        qui à volé qui , ??

      • hellpast hellpast 21 mars 2018 12:12

        @Massada

        Tu es le roi des bruits de chiottes, l’étron que je lâche chaque matin. Tu as le qi d’une méduse, tu joue au mec informé mais en fait tu sais que-dalle à part provoquer des réactions qui mettent à mal ta dialectique sioniste pro-merde. Ah au fait, Dimanche dernier je t’ai encore vu avec ce bourricot à Tijuana faire le spectacle et j’ai une question : est ce que ça fait mal ? smiley

      • Massada Massada 21 mars 2018 12:49

        @Cyrus

         
        « Vous voulez un Israël mondial , avec Jérusalem dirigeant le monde . »
         
        Oui, avec des esclaves sexuelles smiley


      • zzz999 21 mars 2018 15:43

        @Massada

        Quand je vois les réparties et comportements de mecs comme vous, je me dit que l’insulte d’Abbas c’est pas gentil.........pour les chiens !


      • Massada Massada 20 mars 2018 19:09

        La semaine dernière, le Hamas a tenté d’assassiner Rami Hamdallah, le Premier ministre palestinien de l’Autorité palestinienne dominée par le Fatah, à Gaza.

        Fin du rapprochement avec le Hamas !
         
        Mahmoud Abbas s’attend à la détérioration de son état de sa santé, il prépare la nomination de son successeur mais envisage la chute possible de l’Autorité Palestinienne.


        • Massada Massada 20 mars 2018 19:12

          Un chauffeur et un gardien du Consulat général de France à Jérusalem seront présentés demain devant la justice israélienne pour avoir utilisé un véhicule diplomatique dans un trafic d’armes depuis la Bande de Gaza tenue par le Hamas vers la Judée-Samarie.

           
          Cette affaire consternante est loin d’être une première dans ce « consulat » français.
           
          En 2013 le chef du garage du même consulat a été arrêté au poste frontière d’Allenby, séparant Israël et la Jordanie, avec dans le coffre d’un véhicule pourvu de plaques diplomatiques un chargement de 152 kg d’or, des chèques pour une valeur de près de 2 millions de dollars, des centaines de téléphones cellulaires, ainsi que 500 kg de tabac..
           
          Consulat de voyous ?


          • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 20 mars 2018 19:20

            @Massada

            Salut ma couille, tu nous la fais times of Israël ? ^^


          • Massada Massada 21 mars 2018 12:51

            @Cyrus
             

            « Attendez vous avec la nouvelle loi qui favorise les sioniste au détriment des français a ne plus être les bienvenus. »
             
            Aucune idée de cette nouvelle loi française, peu importe, je ne voyage jamais dans les pays musulmans 

          • Allexandre 20 mars 2018 22:29

            @ l’auteur

            « L’antisionisme primitif » comme vous l’appelez est plus que jamais vivant. Si vous connaissiez l’Histoire, pas celle écrite par les sionistes, vous sauriez que l’Etat juif est illégitime tant sur le fond que sur la forme. Vous sauriez que les Rothschild n’ont lésiné sur aucun moyen pour arriver à leurs fins, y compris des milliers de victimes juives, mais pas que juives. Vous sauriez que le vote à l’ONU fut truqué et que plusieurs Etats subirent des pressions de Gvt étasunien et des sionistes. Ce n’est pas un Etat, mais un Etat voyou. Mais comme les Occidentaux se font aux frocs, ils ont abandonné la gouvernance de leurs Etats au lobby sioniste qui dirige, par exemple, la France depuis trop longtemps. Ils vont se prendre un tgv dans la tronche avant peu. Là ils pourront crier à l’antisémitisme qu’ils ont créé et pleurnicher sur les horreurs qu’ils ont faites et continuent de faire. Le sionisme est le fléau de la planète depuis plus d’un siècle !

            • Christian Labrune Christian Labrune 21 mars 2018 00:07

              à l’auteur,
              Vos fabrications de concepts spécieux et foireux pour venir au secours de l’antisionisme sont grotesques et carrément odieuses. A-t-il jamais été question pour Israël d’annexer le Liban, la Jordanie voire des parties de la Syrie ou de l’Egypte ?

              Il avait été question, en 47, à l’initiative d’une ONU qui venait de naître, d’un partage de la Palestine. Ceux qu’on appellerait plus tard les « Palestiniens » et leurs alliés arabes avaient préféré, dès la proclamation de la renaissance de l’état d’Israël et la fin du mandat Palestinien au milieu de mai 48, une guerre qui devait permettre, conformément à la propagande du mufti de Jérusalem, de massacrer les Juifs ou de les foutre à la mer. Si les armées arabes coalisées ne s’étaient pas fait ratatiner, elles auraient allégué le fait accompli et le droit du plus fort, et se seraient fort peu embarrassés du droit international.

              La Cisjordanie, à l’issue de la guerre, a été occupée jusqu’en 67 par la Jordanie. Occupation reconnue seulement par trois états : la Grande Bretagne, le Pakistan et l’Irak.
              Nouvelle guerre en 67, qui doit être la répétition, cette fois victorieuse, de celle de 48. Même déculottée reçue par les armées arabes. La Jordanie doit renoncer à occuper la Judée-Samarie qui n’appartient désormais plus à personne et devient un territoire disputé. L’Egypte perd le contrôle de Gaza et du Sinaï.

              Le Sinaï sera restitué à l’Egypte. En 2005, par une décision unilatérale de la Knesset initiée par Sharon, le Israéliens se retirent de Gaza. A mon avis, c’était une grosse erreur.
              Il n’y a jamais eu de frontières d’Israël à proprement parler, seulement des lignes de cessez-le-feu à renégocier du côté de la bande côtière, mais pour négocier, encore faut-il avoir en face de soi un interlocuteur sérieux. Or, lorsqu’on considère non pas le Hamas, entité terroriste pour laquelle Israël doit disparaître radicalement, mais même seulement les factions de l’Autorité palestinienne, on a affaire à des gens qui, sans le dire dans les instances internationales, en sont resté au vieux rêve imbécile du mufti : une Palestine judenrein de la mer au Jourdain et de Haïfa à Eilat. Comment négocier dans de pareilles conditions ?

              Or, Israël existe. Jérusalem sera sa capitale jusqu’à la fin de l’histoire. Les Palestiniens rêvent encore de génocide, poussent des abrutis à planter des couteaux de cuisine dans le dos des passants, les payent pour ça, voudraient faire prévaloir une force qu’ils n’ont jamais été capables d’avoir, s’étant comportés pendant soixante-dix ans comme des imbéciles incapables de rien construire, même pour eux-mêmes. Israël les écraserait comme des mouches si ses valeurs n’étaient pas exactement à l’opposé d’un totalitarisme islamique génocidaire qui veut sa disparition. Il est grand temps que cela cesse. Les états sunnites de la région, qui s’inquiètent légitimement du néo-nazisme iranien, ont désormais autre chose à faire que de soutenir une cause palestinienne désormais totalement discréditée, vendue au terrorisme, laquelle n’est plus soutenue dans les pays arabes que par la rue inculte et fanatisée, et dans les pays d’Europe par les plus arriérés des imbéciles.

               


              • chantecler chantecler 21 mars 2018 06:01

                @Christian Labrune
                Amen !
                Et merci pour le baratin .


              • Fanny 21 mars 2018 12:40

                @Christian Labrune

                Cher monsieur Labrune.

                On est toujours le nazi de quelqu’un, vous en savez qqe chose (Iran néo-nazi ?). C’est la nouvelle religion God-win (Dieu vaincra, soyons en sûr - on ne sait pas encore lequel sera le vainqueur parmi les dieux - mais à quel prix !).

                Les USA, l’URSS, les vainqueurs de la seconde guerre mondiale ont cru, dans l’euphorie de la victoire, pouvoir créer deux Etats (Israël, Palestine) sans demander l’avis des représentants légitimes du 2ème. Enorme erreur créant un conflit interminable. Depuis 70 ans, ces représentants légitimes font savoir qu’ils ne sont toujours pas d’accord avec ce dictat (dictat car personne ne leur a demandé leur avis). Les Indiens d’Amérique ont été vaincus par les anglo-espagnols. Les Palestiniens, avec leurs alliés musulmans, seront peut-être définitivement vaincus demain.

                Le problème, c’est que le monde a très bien admis la défaite des Indiens d’Amérique, se distrayant au spectacle de cette défaite dans les westerns, mais qu’il n’admet pas la défaite des Palestiniens, la décolonisation étant passée par là. Et l’Etat d’Israël, ne parvenant pas à trouver une solution politique réparant cette erreur initiale des grandes puissances en 1948, a choisi la fuite en avant. C’est sans doute le mauvais choix, et c’est tout ce que disent les « antisionistes », pas forcément ennemis d’Israël, et peut-être même ses meilleurs amis.


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 mars 2018 14:59

                pouvoir créer deux Etats (Israël, Palestine) sans demander l’avis des représentants légitimes du 2ème
                -------------------------------------------------------------------
                @Fanny
                La déclaration d’indépendance de l’état d’Israël a été proclamée par ben Gourion le 14 mais 1948, et approuvée par l’ONU qui avait, dès l’année précédente, proposé un partage de la Palestine qui eût permis à ceux qu’on n’appelait pas encore des Palestiniens, d’avoir aussi un état reconnu.

                Mais il n’y a jamais eu d’état palestinien. Quand vous parlez de l’avis « des représentants légitimes du 2ème », cela n’a donc absolument aucun sens. Avant le mandat anglais qui fait suite au démembrement de l’empire Ottoman dont la Palestine faisait partie (traité de Sèvres, 1920) il n’y a aucun élément du droit international qui permette de dire de quelle souveraineté relèvent ces territoires. Le mandat anglais prend fin au lendemain de la proclamation de la renaissance d’Israël, et c’est tout de suite la guerre. Les Palestiniens ne veulent pas reconnaître l’état qui vient d’être créé, ils prétendent occuper l’ensemble de la Palestine. Qui trop embrasse, mal étreint, dit la sagesse des nations, et faute d’avoir reconnu des frontières à israël, et donc un espace pour leur propre état, il ne leur restera plus qu’à se contenter des lignes de cessez-le-feu de 49. Pour eux ce sera pareil et même pire après 67, mais quand on a eu dessein d’exterminer tout un peuple, on serait mal fondé à espérer que celui-ci ne prenne pas ensuite toutes les précautions pour éviter un nouveau conflit. De là vient que la ligne du Jourdain à l’Est, par exemple, ne pourra jamais être renégociée.


              • Fanny 21 mars 2018 18:19

                @Christian Labrune

                Je ne crois pas à cette volonté des habitants de la Palestine d’exterminer les Juifs locaux. Pour la simple raison qu’ils ont vécu ensemble sur cette terre au début du XXème siècle, et bien avant, sans développer de doctrine politique s’inspirant de celle des nazis. Ce fut aussi le cas dans tout le Maghreb.

                Je ne crois pas non plus à la volonté des Iraniens d’exterminer les Juifs israéliens. Ils veulent un changement de régime. Tout comme Fabius, quand il disait que Bachar El Assad n’avait pas sa place sur terre, ne signifiait pas qu’il voulait exterminer les Syriens, mais qu’il  souhaitait un changement de régime. Imaginez Ahmadinejad prononçant la phrase de Fabius à propos de Netanyahou …

                Quoi qu’il en soit, l’Etat d’Israël est suffisammment armé pour se protéger efficacement.

                Vrai, les Palestiniens n’existaient pas en tant qu’entité juridique ou comme peuple en 1947 (l’ONU, lors du partage de 47, parle d’un Etat juif et d’un Etat arabe + Jérusalem). Mais ils existaient simplement en tant qu’habitants de la Palestine et de Jérusalem. Et personne ne leur a demandé leur avis concernant le partage imposé par l’ONU via les grandes puissances. Une faute devenue un crime quand on voit les guerres engendrées par cette décision. D’où ce conflit interminable qui s’élargit à tout le MO avec le concours des USA, et dont on ne voit pas la fin.

                Quant aux Etats arabes, les deux qui n’ont pas fait la paix – la Syrie détruite et le petit Liban – ne présentent pas une menace sérieuse pour la survie d’Israël. Les USA tiennent l’Iran en respect. C’est le bon moment pour proposer un vrai plan de paix aux Palestiniens. Mais les USA croient que tel n’est pas leur intérêt. Quand les USA auront changé d’avis, ce qui peut se produire un jour, on se rapprochera de la paix au MO.  

                Depuis 70 ans, les pouvoirs israéliens, sauf exception, n’ont pas donné le moindre signe qu’ils recherchaient une solution acceptable à ce conflit. D’où les « antisionistes ». Valls et Macron pourront bien leur interdire de parler, cela ne servira à rien, sinon à réduire encore l’espace du libre débat.


              • Christian Labrune Christian Labrune 21 mars 2018 19:32

                @Fanny
                Vos « croyances » n’ont aucune espèce de rapport avec la réalité. Vous nous produisez une série de fantasmes qui ne résistent pas à l’analyse des faits. Il y a tous les mois plusieurs Israéliens qui sont massacrés par des Palestiniens, quelquefois des femmes et des enfants, et ils sont tués de la manière la plus horrible. Les félicitations des ordures du Hamas sont immédiatement publiées. L’autorité palestinienne s’abstient de toute dénonciation, comme ce fut le cas la semaine passée, et sert des pensions aux familles des tueurs, à proportion du nombre des meurtres.

                Les ambitions génocidaires des Iraniens sont répétées inlassablement depuis Khomeiny. Il n’y a pas un mois, le général Soleimani répétait encore qu’il fallait détruire Israël". Ce qui aura suscité la plus vive réprobation des Russes par l’intermédiaire de Lavrov. Demandez-vous maintenant quelle puissance, dans la région, arme le Hamas et le Hezbollah, et ce que sont les objectifs explicites de ces deux organisations terroristes.

                Les états sunnites de la région, de fait, sont de plus en plus du côté d’Israël, pour toute sorte de raisons économiques aussi bien que stratégiques, qu’il s’agisse de l’Arabie de Ben Salmane et des Emirats (le Qatar excepté) de la Jordanie ou de l’Egypte. Ceux-là savent très bien, beaucoup mieux en tout cas que vous ou que les Européens, ce que sont les intentions de l’Iran et à quoi devrait pouvoir servir ses missiles balistiques si ce régime pourri n’est pas très rapidement mis hors d’état de nuire. Même le gouvernement français actuel, composé de ministres bêtes comme trente-six cochons, commence à prendre conscience du danger. C’est tout dire.


              • Allexandre 22 mars 2018 13:12

                @Fanny
                Monsieur de labrune est un triste sire qui cumule toutes les tares de notre époque. Mais il ne cesse d’éructer sa haine contre tout ce qui n’est pas lui, modèle de perfection. Puisse-t-il aller se réchauffer en enfer afin de lui remettre les idées en place : cela risque être long...très long !!


              • Analis 23 mars 2018 16:11

                @Christian Labrune

                C’est bien Christian Labrune, en fait, vous avez complètement reconnu que la seule « légitimité » d’Israël est de nature coloniale et colonialiste. S’il n’y a jamais eu le moindre mandat anglais en Palestine, mais uniquement un de britannique, tous les actes ayant mené à la création d’Israël, que ce soit la mise en place d’une immigration juive de masse menant à la présence d’une population juive importante, mais non indigène, la mise en place d’instances dirigeantes juives, le soutien à leurs revendications d’indépendance, tout est le fait de la politique coloniale de l’occupant britannique. Il n’y a donc aucune autre légitimité que le droit de l’occupant derrière la présence d’une communauté juive sioniste en Palestine, occupant décidant du sort des populations indigènes sans se préoccuper de leur volonté, comme le feraient par la suite les populations non-indigènes qui allaient prendre la suite. Comme en Afrique Noire et du Nord, en Indochine, un peu partout en Amérique, comme en Europe dans les territoires occupés par les Allemands durant la seconde guerre mondiale. Une attitude qui serait reprise par une assemblée raciste, celle de l’ONU à ses origines, un club blanc et colonialiste. Et comme allait le faire la communauté immigrée, et non indigène et donc non légitime, que ces occupants colonialistes avaient mise en place. Tout cela, c’est le résultat d’une idéologie raciste, opposée aux droits humains, considérant les peuples non blancs comme une quantitée négligeable. Parler de droit international en l’occurence est une plaisanterie. Il s’agissait juste de celui de la race des Seigneurs. Rappelons que c’était la même ONU qui prétendait légitimer les mandats coloniaux en Afrique, ainsi celui de l’Afrique du Sud raciste (grand ami d’Israël) sur la Namibie.

                Dans ces conditions, il était normal que les États arabes refusent la résolution sur le partage de la Palestine. Résolution que les sionistes ou israéliens, quel que soit le nom qu’on leur donnait, avaient eux aussi rejetée, d’ailleurs, car ils n’étaient toujours pas contents des faveurs exorbitantes qu’on leur faisait. Les sionistes sont des ingrats, il faut toujours avoir cela à l’esprit. Le problème d’Israël, c’est d’être né de ces entrailles putrides, et non seulement de n’avoir jamais essayé de s’extraire de cet arrière-plan nauséabond,

                Remettons aussi à leur place quelques-unes de vos fadaises négationnistes : non, Israël n’a pas été victime d’une tentative de génocide en 1967, au contraire il a lancé une agression sur les pays voisins dans le but de s’emparer d’encore plus de territoires. Oui, aussi il a essayé de s’accaparer une partie de l’Égypte, et n’a renoncé que parce que l’armée égyptienne lui avait fait peur en 1973. Ensuite, non, les Palestiniens ne s’étaient pas fait accorder par l’ONU un État en 1947, celle-ci semblait considérer que le mandat britannique continuait de s’y appliquer, avant peut-être d’être transférée à la Jordanie.

                De toute façon, cette considération s’efface devant le fait incontournable que cette population indigène était la seule à bénéficier du droit à l’auto-détermination, et que l’absence d’un État palestinien antérieur, et même le non-désir probable de cette communauté de ne pas s’en doter mais de rejoindre un État arabe indépendant plus vaste, ne diminuent en rien sa légitimité à choisir son sort.

                En fait, de ne pas lui accorder ce droit qui serait accordé dans ces conditions n’importe quel peuple blanc, et de considérer qu’il doit s’effacer de façon aberrante devant celui d’une communauté immigrée, contre toute logique et toute intelligence, fait de vous très clairement un raciste.

                @l’auteur de l’article :

                Même si j’accepte maintenant l’existence d’Israël, cela ne fait pas de moi pour autant un sioniste. Il s’agit simplement d’accepter le fait accompli, qui ne peut pas plus être changé que l’expulsion de millions de polonais par les soviétiques en 1944, ou l’occupation par des colons écossais d’une partie de l’Irlande du Nord. Mais cela ne veut pas dire que l’idéologie qui a présidé à ce crime contre l’humanité doit être acceptée, d’autant qu’elle est succeptible de commettre d’autres crimes de masse, comme elle le fait en ce moment en Syrie et au Liban.

                De toute façon, c’est là qu’il convient de rappeler que le sionisme est par lui-même une doctrine littéralement anti-sémite. Et que l’anti-antisionisme des BHL, Glucksman et cie relève de l’antisémitisme pur et simple. Donc, Emmanuel Macron et Édouard Philippe se révèlent être des antisémites.


              • hdelafonte 21 mars 2018 02:23

                C’est la première fois que je vois, sur agora vox, une distinction entre ceux qui souhaiteraient la disparition d’Israël et ceux qui souhaitent la restitution des territoires occupés. J’ai du mal à désigner les second parmi les anti sioniste, car, par définition, un Israélien est un sioniste, et donc antisioniste c’est un peu comme de dire anti américain ou bien antifrançais... la question qui me vient, c’est : si vous êtes antisioniste, et que les Israéliens, après avoir écouté vos arguments, préfèrent rester chez eux, que faut-il faire ? Les exterminer ?

                Pour moi, un anti sioniste et quelqu’un qui ne répond pas la question, et c’est bien ce qu’on lui reproche. C’est ce qui fait dire que l’antisionisme est de l’antisémitisme déguisé. Quelqu’un qui est partisan d’Israël mais opposé à l’occupation des territoire est un sioniste. Choisir de l’appeler comme vous le faites antiexpansioniste me semble bien fumeux...


                • hdelafonte 21 mars 2018 10:07

                  @Vraidrapo

                  Je précise  : un antisioniste est par définition contre le projet sioniste, qui a été la création d’une état juif en palestine. La question que je posais est la suivante : si les israeliens veulent rester chez eux, que préconisez-vous ? Qu’appelez-vous « un coup de pied au cul » ? quelques massacres deci dela ? quelques Coulibaly comme le suggérait Dieudonné ? C’est ce non-dit qu fait, selon moi, toute la différence.

                  Si vous préconisez de liquider ceux qui veulent rester, et dès lors que ce pays a été ouvert à tous les juifs, acceptez que cela fasse de vous un antisémite.

                   


                • L'apostilleur L’apostilleur 21 mars 2018 10:27

                  @hdelafonte


                  « C’est la première fois que je vois, sur agora vox, une distinction entre ceux qui souhaiteraient la disparition d’Israël et ceux qui souhaitent la restitution des territoires occupés. »

                  C’est pourtant l’avis :

                  - d’une centaine de pays qui ont voté « la résolution 2334 du Conseil de sécurité de l’ONU, votée à la quasi-unanimité des Etats-membres le 23 décembre 2016, a appelé à l’arrêt immédiat et complet de la colonisation et exhorté les Etats à différencier entre le territoire de l’Etat d’Israël et les territoires occupés depuis 1967. »

                  - des Palestiniens et des Israéliens en 1993 (accords d’Oslo)

                  - des Israéliens qui ont manifesté en 2017 … « Cinquante ans, ça suffit ». Tel était le slogan repris par environ 15 000 Israéliens (…) à Tel Aviv. Un rassemblement contre l’occupation des Territoires palestiniens à l’appel d’organisations anti-colonisation et de partis de gauche. (…) La foule écoute attentivement un message de Mahmoud Abbas. « Il n’y a pas de voix plus forte que celle d’une paix juste et inclusive » Au milieu de la foule, une femme lui répond : « J’espère que les Palestiniens peuvent entendre que nous voulons aussi la paix. »


                    »C’est ce qui fait dire que l’antisionisme est de l’antisémitisme déguisé.« 

                  Le temps faisant son œuvre, un peu de sémantique s’impose pour se comprendre. A propos de l’antisionisme, vous soulevez la question de sa définition qui doit être faite pour éviter les amalgames. Le Larousse en donne deux définitions  « Hostilité à l’existence ou à l’extension de l’État d’Israël. » et Wikipédia huit ...

                   

                  §   


                • Christian Labrune Christian Labrune 21 mars 2018 14:30

                  @hdelafonte
                  J’ai plusieurs fois expliqué sur ce site la différence entre antisémitisme et antisionisme, mais comme je vois que pour beaucoup ça n’est toujours pas compris, je vais en remettre une couche.

                  L’antisémitisme, ça ne date pas d’hier. Je rappelais il y a quelques jours sur une autre page que lors de la grande peste du milieu du XIVe siècle, un peu partout en Europe, on avait accusé les Juifs d’avoir empoisonné les puits et d’être à l’origine de l’épidémie. Je n’ai plus en tête le nombre de pogroms et de morts, mais on trouvera ça aisément dans Wikipedia.

                  Les antisémites, avant la guerre, qui avaient mordu aux thèses de Drumont ou avaient approuvé dans leur jeunesse la condamnation de Dreyfus, auraient dû savoir cela, et que leur idéologie avait déjà été à l’origine de bien des massacres. Beaucoup n’auront compris leur connerie qu’après qu’on eut fait la lumière sur la shoah et ils s’en seront mordu les doigts. D’autres un peu plus intelligents, auront compris bien avant. Tel Daniel Cordier, le secrétaire de Jean Moulin, issu d’une famille antisémite où on lisait l’Action française, antisémite lorsqu’il arrive à Londres, et qui s’y rend compte, comme De Gaulle, qu’on s’attendait à y voir arriver « le peuple des cathédrales », mais que c’est surtout celui de la synagoque qui constitue le premier noyau de la résistance française.

                  Admettons qu’il y ait eu d’abord une grande sottise chez ces antisémites puis, chez beaucoup d’entre eux, une prise de conscience un peu tardive.

                  Les antisionistes viennent après. A Sarcelles en 2014, sous les drapeaux du Hamas, les cons du NPA s’en prenaient aux magasins juifs, comme les nazis lors de la nuit de cristal de novembre 38. Ils essayaient d’incendier les synagogues et, en France même, gueulaient « mort aux Juifs ! ». Ils ne voulaient pas de Juifs, là-bas, entre la Méditerranée et le Jourdain et ils n’en voulaient pas non plus en France. C’était quoi, la « solution » de leur rêve ?

                  Rappelons que les leaders palestiniens des factions de Autorité palestinienne, s’ils ont reconnu l’existence de l’état d’Israël, ne l’ont jamais fait qu’en anglais. En Arabe et pour la population palestinienne, ils ont toujours répété, dès Arafat, qu’ils n’accepteraient jamais un partage. Tout le monde sait par ailleurs que l’objectif officiellement déclaré du Hamas, précisé dans sa charte, est la destruction de l’état d’Israël, qui passe par le massacre de ses citoyens. Il y a eu encore ces derniers jours des Israéliens assassinés. Ces crapules applaudissent.

                  L’antisémite, s’il n’y avait pas eu avant lui deux mille ans de persécutions et de massacres dont il n’avait certes pas été directement témoin, on aurait pu dire de lui : il n’aime pas les Juifs, comme d’autres n’aiment pas les Belges, dont ils se moquent, ou comme les Limousins n’aiment pas les Berrichons, encore que ceux-là n’aient jamais rien tenté contre la vie de ceux qui font l’objet de leurs inimitiés. On pourrait dire : l’antisémite est un imbécile ordinaire tout à fait inculte, ignorant de l’histoire. De fait, ces sortes d’antisémites ont à peu près disparu parce qu’il n’est plus possible d’ignorer les six millions de morts de la shoah.

                  Restent les antisionistes. Ils ne veulent des Juifs ni en France ni en Israël. Ils ne veulent des Juifs nulle part, comme tel auteur qui nous envoie ses articles férocement antisémites d’Algérie, un pays où l’on serait incapable de dire s’il reste un seul juif, et à qui cela ne suffit pas : il faudrait que ce soit la même chose entre la mer et le Jourdain, dans une Palestine définitivement judenrein.

                   L’objectif des antisionistes, en toute logique, est carrément génocidaire. Leur programme est celui de Wannsee, que Mohammed Amin al-Husseini, ami de Heinrich Himmler et grand oncle d’Arafat (il était son « héros ») avait pressé les Allemands d’appliquer en Palestine. A ceux qui n’ont pas encore compris cela, il doit manquer pas mal de neurones.
                   


                • Christian Labrune Christian Labrune 21 mars 2018 14:32

                    »C’est ce qui fait dire que l’antisionisme est de l’antisémitisme déguisé.« 
                  ========================================
                  @L’apostilleur
                  Non : l’antisionisme est la forme la plus grave de l’antisémitisme. Je le démontre assez longuement plus bas.


                • Durand Durand 21 mars 2018 17:50

                  @L’apostilleur


                  Le sionisme s’est érigé en propriétaire du peule juif :

                   « « Etre lié au Keren Hayessod, c’est bénéficier d’un titre de copropriété sur cette famille du peuple juif, dont Israël est le centre et Jérusalem le foyer » a affirmé Richard Prasquier dans son discours, résumant ainsi la raison d’être du Keren Hayessod. » 

                   Retrouvez l’intégralité du discours de Richard Prasquier.


                • hdelafonte 21 mars 2018 19:24

                  @L’apostilleur

                  . Je commence mon post en saluant votre article qui s’élève un peu plus haut que le tout venant d’agoravox, et vous me répondez « oui, les autres sont aussi plus nuancés ». Dont acte, je me félicite de voir en vous quelqu’un qui ne tourne pas en boucle fermée, comme j’ai trop souvent l’occasion de le constater sur agoravox.

                  Concernant l’antisionisme, sans couper les cheveux en quatre, il regroupe ceux qui sont opposés au projet de création d’Israel. Les raisons de cette opposition sont multiples, mais le terme s’applique à ceux-la. En allant sur Wikipedia, je vois que ceux qui sont opposés à l’occupation des territoires occupés rejettent l’appellation « antisioniste » car ils ne s’y retrouvent pas.


                • hdelafonte 21 mars 2018 19:32

                  @Cyrus

                  Le projet sioniste est le projet de création de l’etat d’israel. A l’époque de la création, nombre de juifs ont préféré rester dans leurs pays d’origine, ceux qui étaient appelés sionistes sont ceux qui ont rejoint israel.
                  Ce projet, contrairement à ce que vous pensez, n’est pas un projet de droite, on peut même observer que c’est la seule « mise en oeuvre » d’un système collectiviste qui n’ait conduit à aucune élimination/persécution de classes sociales.

                  Eh oui, pendant des décennies , les juifs de palestine ont été très majoritairement à gauche, voire proche du communisme. Renseignez-vous sur les kibboutz.

                  J’arrête la, il y aurait beaucoup à dire et à débattre sur la suite de votre post, je pense qu’un article serait plus indiqué, je m’y suis essayé et la modération me l’a refusé.

                   


                • hdelafonte 21 mars 2018 19:43

                  @Vraidrapo

                  L’ONU est un essai de mise en oeuvre d’un « droit international ». Cette expression, si on y réfléchit une seconde, semble antinomique, le droit étant souvent un composante de la culture d’un peuple, alors comment définir un droit international, pour tous ?
                  L’ONU a reconnu un mécanisme basé sur des résolutions, avec un droit de veto pour les pays les plus influents. Ce droit de veto découle du « droit du plus fort », c’est à dire que les peuples, tout au long de leur histoire ont été façonnés par les invasions.

                  Si vous me parlez de l’ONU, alors vous devriez rajouter le fait que totue résolution contre Israel ne pourra pas avoir d’application militaire car les etats unis s’y opposeraient. Ils considèrent en effet que israel est legitime à défendre sa sécurité.

                  La question du droit que vous évoquez est très pertinente. Je pense, à titre personnel, que si les palestiniens avaient suivi (comme par exemple la tunisie) la voie du droit international ils auraient leur etat depuis longtemps, et meme vivraient en paix avec israel. vous ne pouvez pas nier leur constance à privilégier une solution militaire, même si celle-ci les enfonce inexorablement.

                  J’ai essayé de susciter ce débat au sein d’agoravox et non seulement l’article a été interdit mais je me suis fait accabler..

                  A vous lire (votre point final), je me demande si vous aussi êtes ouvert au débat ou si vous préférez vous enfermer dans vos certitudes...
                    


                • Odin Odin 21 mars 2018 20:59

                  @Christian Labrune

                  « Non : l’antisionisme est la forme la plus grave de l’antisémitisme. »

                  Vos commentaires sont à gerber et sont la forme la plus grave de la désinformation. 

                  Vous mélangez, volontairement, le rejet d’une religion, le judaïsme, qui est pour moi, ainsi que la grande majorité des français, inacceptable, avec le sionisme qui est une politique expan-sioniste et qui n’est pas l’exclusivité d’une religion puis qu’il y a parmi eux un nombre, non négligeable, de renégats comme vous, athées, chrétiens… et qu’une majorité d’israélites sépharades refusent, n’acceptant pas les objectifs hégémoniques de certains ashkénazes, descendants directs du peuple khazars, qui n’ont aucun ADN commun avec les sépharades, qui eux sont sémites comme les arabes. Vous faites donc un amalgame qui est comme vous, PUANT. 


                • Jonas 23 mars 2018 18:28

                  @hdelafonte



                  Les Arabo-musulmans aiment tellement la Palestine , qu’ils voudraient en a voir , deux. Une à Gaza , et une autre en Cisjordanie. Au lieu de passer leur temps et leur énergie pour réconcilier les frères ennemis , le Hamas et le Fatah, ils pérorent sur les territoires occupés, comme si les dirigeants de ces entités qui se battent à coups d’attentats , parlent d’une même voix et poursuivent le même projet. 

                  Le Hamas , veut un Emirat , avec la Chari’a, et le Fatah , un Etat palestinien qui ressemble aux autres Etats existants , franchement le choix n’est pas ragoûtant. 


                  Qu’appelez-vous , territoires occupés @hdelafonte ?  Je suppose que vous , voulez parler des territoires pris après la guerre de juin1967. D’accord, Le Sinaï a été rendu à l’Egypte et Gaza , aux palestiniens ,que le Hamas , par un coup d’Etat qui avait fait , il faut le rappeler pour mémoire, 450 morts et 550 blessés. Cette cassure n’est pas le fait d’Israël , mais la lutte pour le pouvoir. 

                  Faits historiques. 
                   Avant la guerre de juin 1967 , il n’y avait pas d’Etat Palestinien souverain avec une autorité et les attributs qui vont avec. . 

                  Ce que les arabo-musulmans nomment territoires occupés , ce sont les territoires d’où , Israël à chasser par sa victoire , l’Egypte de Gaza , et la Jordanie de Cisjordanie et de Jérusalem-Est. 

                  Pourquoi ces territoires sont considérés , par les Arabo-musulmans , comme occupés aujourd’hui , mais pas lorsqu’ils étaient sous la domination de l’Egypte et de la Jordanie ? 

                  On parle beaucoup de l’ONU. Combien de résolutions ont été déposées par la Ligue Arabe , pour inviter , les deux pays à rendre les territoires aux Palestiniens avant la guerre de Juin 1967, afin de créer un Etat ? 

                  Il faut éviter de juger , les problèmes du Moyen-Orient avec l’aune de nos valeurs , c’est un autre monde, un monde complexe.

                   


                   

                • révolté révolQé 21 mars 2018 11:58

                  "Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël.
                   C’est normal ; nous avons pris leur pays.
                   Il est vrai que Dieu nous l’a promise, mais comment cela pourrait-il les concerner ?
                  dieu n’est pas le leur.
                  Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était ce leur faute ?
                   Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et nous avons volé leurs terres.
                   Pourquoi devraient t-ils accepter cela ?
                  "

                  David Ben-Gourion


                  "Ne nous cachons pas la vérité…. Politiquement nous sommes les agresseurs et ils se défendent.
                  Ce pays est le leur, parce qu’ils y habitent, alors que nous venons nous y installer et de leur point de vue nous voulons les chasser de leur propre pays..."

                  David Ben-Gourion

                  http://www.ism-france.org/analyses/Qu-a-dit-David-Ben-Gourion—article-3664

                  Avant la criJfilisation de la france,
                  un antisémite était celui qui n’aimait pas les juifs,
                  c’est devenu aujourd’hui celui que les sionistes n’aiment pas.


                  • Massada Massada 21 mars 2018 13:05

                    Israël vient de reconnaître que le 6 septembre 2007, c’est elle qui a détruit le réacteur nucléaire d’Al Kibar, dans la région de Deïr Ez Zor en Syrie.
                     

                    Il s’agissait d’un réacteur nucléaire conçu par les Coréens du Nord, sur le point d’être mis en marche afin de doter le régime alaouite de l’arme atomique.
                     


                    • Durand Durand 21 mars 2018 16:08

                      @Cyrus


                      Sur le site du Keren Hayessod, l’organisme suprême du sionisme :



                       « Le rôle de premier plan joué par l’organisation [le Keren Hayessod] dans l’entreprise sioniste en fit la cible des forces hostiles »

                      Et voici ce que déclare le Dr. Richard Prasquier, président du Keren Hayessod France lors d’un gala du Keren Hayessod à Paris en 2016 :

                       «  Etre lié au Keren Hayessod, c’est bénéficier d’un titre de copropriété sur cette famille du peuple juif... »



                      Je vous laisse découvrir ce site très instructif :






                    • Massada Massada 21 mars 2018 13:16

                      Et de 3 ! 

                      PayPal vient de fermer un troisième compte français affilié aux boycotteurs BDS ... 
                      sale temps pour eux !
                       
                      Voilà, je me suis bien amusé
                      @+



                      • Clouz0 Clouz0 21 mars 2018 14:45
                        Bof smiley
                        Dans ce coin du monde ils semblent être tous fous, aveugles et suicidaires et ne rêver que de nous entraîner dans leur future catastrophe.
                        Plus que quelques petits efforts et ils y parviendront.

                        • Rmanal 21 mars 2018 15:43

                          Encore un article qui va attirer toutes les mouches à M... de l’extrême droite racistes des pro gouvernements d’Israel.


                          • Massada Massada 22 mars 2018 12:17

                            @Cyrus
                             

                            « valls et la LDJ on fait plus pour ressusciter l’ antisémitisme que n’ as reusit a le faire dieudonné ou soral ...
                            Ca t’ echape totalement comme concept »

                            ben oui, ce sont des trucs franco-français.
                            Goy ? je ne réfléchis pas en terme de goy/juif.
                            Ca aussi, ça m’échappe complètement.
                             
                            Tant que l’on ne me marche pas dessus, je m’en fiche, mais celui qui vient me chercher des problèmes, il les trouvera.
                            Je suis quelqu’un de très binaire (déformation professionnelle smiley )


                          • Massada Massada 22 mars 2018 13:13

                            @Cyrus
                             

                            Demain il y a aura une grande manifestation appelant à la fermeture du Consulat de France à Jérusalem impliqué dans un grave trafic d’armes.
                             
                            Il faut savoir que des diplomates français de haut rang ont manifesté régulièrement contre les soldats de Tsahal. Marion Castaing, attachée culturelle du consulat a participé en 2013 à une manifestation violente en Judée Samarie et a attaqué physiquement des soldats israéliens devant les caméras.
                             
                            Le consulat français à Jérusalem au cours des dernières années a transféré 776,449 NIS à des organisations radicales de gauche en Israël, entre autre à “Shovrim Shtika” (plus de 60 000 NIS), et BeTselem (environ 370,000 NIS).
                             
                            “Nous exigeons que le consulat français arrête de s’immiscer de manière grossière dans la politique israélienne et d’influencer de manière anti démocratique par son soutien aux organisations d’extrême gauche en Israël.
                            De plus, nous demandons à l’Etat d’Israël de convoquer d’urgence l’ambassadeur français afin d’exiger la fin de la subversion contre Israël et du soutien au terrorisme. Dans le cas contraire, le consulat devra être fermé et transféré à Gaza.”


                          • soi même 22 mars 2018 11:57

                            Le sens profond de l’humanisme se fout royalement des mensonges, une vérité restera toujours une vérité objective.


                            • Christian Labrune Christian Labrune 22 mars 2018 12:10

                              A propos de la distinction entre antisémitisme et antisionisme, certains feraient bien d’essayer de comprendre cette analyse de Judea Pearl. Son fils Daniel avait été éorgé en février 2002 par des jihadistes qui ont filmé et diffusé cette scène atroce, notamment Khalid Cheikf Mohammed qui avouera plus tard avoir lui-même décapité et découpé en plusieurs morceaux le corps de Daniel Pearl. A la différence de beaucoup qui s’expriment sur cette page, Judea Pearl sait de quoi il parle.

                              Je recopie un texte dont on trouvera l’adresse en bas de page. Je mets en gras les passages les plus significatifs, vers la fin, sans supprimer le début qui sera quand même instructif pour ceux qui ne connaissent Israël que par ce qu’en disent des media français très peu informés en général, quand ils ne s’appliquent pas, sciemment, à désinformer.

                              -------------------------------------------------------------------------

                              L’antisémitisme rejette les Juifs en tant que membres égaux de la race humaine.

                              L’antisionisme rejette Israël en tant que membre à part entière de la grande famille des nations.

                              Les Juifs sont-ils une nation ? De nombreux philosophes argueraient que les Juifs constituent d’abord un peuple et secondairement une religion. Par ailleurs, la narration de l’Exode et la vision de la traversée vers la terre de Canaan se sont imprimées dans l’esprit du peuple juif avant qu’il reçoive la Torah au Mont Sinaï. Mais, philosophie mise à part, la conviction partagée de leur éventuel rapatriement sur leur lieu de naissance historique a constitué le moteur alimentant la persévérance et les espérances juives à travers le périple tourmenté qui a commencé avec l’expulsion romaine en l’an 70.

                              Plus important : l’histoire partagée, et non la religion, est aujourd’hui la force unitaire primordiale qui est au principe de la société laïque, multi-ethnique d’Israël. La majorité de ses membres ne pratique pas les règles religieuses et ne croit pas à une transcendance divine, ni à la vie après la mort. La même chose s’applique au judaïsme américain, qui est, lui aussi, largement laïque. L’identification à un ethos historique commun, culminant dans la renaissance de l’Etat d’Israël, est le nœud central de la collectivité juive en Amérique.

                              Il existe, bien sûr, des Juifs qui sont non-sionistes et même antisionistes. Le culte ultra-orthodoxe des Neturei Karta et le culte gauchiste de Noam Shomsky en sont des exemples notoires. Le premier rejette toute tentative terrestre d’interférer avec le projet messianique de D.ieu, alors que le second déteste toutes les formes de nationalisme, et plus spécialement, celles qui réussissent.

                              Il y a aussi des Juifs qui trouvent difficile de défendre leur identité contre la perversité croissante de la propagande anti-israélienne, et qui, éventuellement cachent, renient ou dénoncent leurs racines juives, en leur préférant la reconnaissance sociale et autres commodités.

                              Mais ce sont là, au mieux, des minorités marginales ; les forces vives de l’identité juive, actuellement, se nourrissent de l’histoire juive et de ses dérivés naturels – l’Etat d’Israël, sa lutte pour la survie, ses réalisations culturelles et scientifiques et son inlassable quête de paix.

                              Selon cette approche de l’idée de nation juive, l’antisionisme est, de plusieurs manières, plus nocif que l’antisémitisme.

                              Premièrement, l’antisionisme prend pour cible la partie la plus vulnérable du peuple juif, précisément, la population juive d’Israël, dont la sécurité physique et la dignité personnelle dépendent, de façon cruciale, du maintien de la souveraineté d’Israël. Dit de manière brutale, le projet antisioniste d’en finir avec Israël condamne 5 millions et demi d’êtres humains, la plupart d’entre eux réfugiés ou enfants de réfugiés, à vivre éternellement sans défense dans une région où les incitations génocidaires ne sont pas rares.

                              Deuxièmement, les sociétés modernes ont développé des anticorps contre l’antisémitisme, mais pas contre l’antisionisme.  Aujourd’hui, les stéréotypes antisémites provoquent la répulsion chez la plupart des gens de conscience, alors que la rhétorique antisioniste est devenue un signe de sophistication académique et de reconnaissance sociale, dans certains cercles autorisés de l’université américaine et de l’élite médiatique. L’antisionisme se travestit sous la grande cape du débat politique, en s’exonérant du sens et des règles de la civilité, qui président au discours interreligieux, pour s’attaquer au symbole le plus cher de l’identité juive.

                              Finalement, la rhétorique antisioniste est un couteau planté dans le dos du camp de la paix israélien, qui soutient, de façon écrasante, la solution à deux Etats. Il donne aussi une crédibilité aux ennemis de la coexistence, qui proclament que l’éventuelle élimination d’Israël est l’objectif secret de tout Palestinien.

                              C’est l’antisionisme, dès lors, et non l’antisémitisme, qui constitue une menace existentielle bien plus dangereuse pour la vie, pour le triomphe historique de la justice et pour les efforts de paix au Moyen-Orient.

                               Judea Pearl

                                Professeur à l’UCLA (Université de Los Angeles) et Président de la Fondation Daniel Pearl.

                                On trouvera le texte entier à cette page :

                              http://www.debriefing.org/28090.html


                              • soi même 22 mars 2018 12:22

                                @Christian Labrune, c’est l’hôpital qui se fout de la charité


                              • Jonas 23 mars 2018 17:23

                                @ l’aposilleur,


                                L’antisionisme est un habillage utilisé par tous les dirigeants des pays arabo-musulmans , pour ne pas se dire antisémites . . Vous écrivez que c’est l’expansionnisme d’Israël , qui a créé l’antisionisme, chez les arabo-musulmans , comme si avant la guerre de juin 1967 , les pays arabo-musulmans n’étaient pas antisionistes et avaient reconnu l’existence d’Israël dans les frontières des armistices de 1949. ( En 1949, Gaza appartenait à l’Egypte et la Cisjordanie et Jérusalem-Est- à la Trans-Jordanie ,il faut bien avoir cela en tête et aucun Etat Palestinien) 
                                 
                                La haine des arabo-musulmans , est une haine qui vient des fonds des âges , qui existe dans le Coran. La preuve , qu’un Egyptien, un Jordanien , un Syrien puisse en vouloir à Israël, on peut le comprendre, du fait des défaites qu’ils ont subi. Mais un Indonésien , un Malaisien, un Bangladais , lui , qu’elle humiliation a t-il essuyé de la part d’Israël ? 

                                Pourtant, l’Egyptien, le Jordanien, le Syrien, l’indonésien, le Malaisien ,comme le Bangladais haïssent Israël , parce que , ils sont imprégnés de la lecture ’(ânonnée) , du Coran , une lecture répandue par des imams , alphabètes et incultes. N’importe qui peut être imam. ( je parle des imams sunnites, les chiites , sont plus éduqués et suivent un grand cursus)

                                Un Arabo-musulman , l’égypto-allemand Hamed Abdel-Samad ,déclare dans une conférence en 2016 : extraits : (Je cite cet écrivain égyptien , parce que pour le monde arabo-musulman, l’Egypte est le porte drapeau de la culture arabe , elle nommée « Oum Dounia » la mère du monde. 
                                ....
                                << Lorsque je faisais mes études au Caire, deux des livres les plus populaires que je voyais dans les bibliothèques et dans les rues étaient  Mein Kampf de Hitler , qui a été interdit en Allemagne en raison de son caractère raciste, et les Protocoles des Sages de Sion qui est un faux. Sans même vérifier , nous les considérons comme fait historique. C’étaient les premiers livres de l’époque moderne traduits en Arabe. Il est honteux qu’avant de traduire Kant, Spinoza, Descartes, Rousseau, John Locke ou David Hume, les maîtres des lumières , nous ayons traduit , les faux Protocoles des Sages de Sion, afin de les utiliser pour alimenter notre haine envers les juifs . Savez -vous quand les Protocoles ont été traduis en Arabe ? En 1929, avant la création de l’Etat d’Israël et avant que quiconque n’y songe >>. @ apostilleur , comme vous pouvez le lire , cela n’arien a voir avec l’expansionnisme , ni avec les victimes palestiniennes , les drames de Syrie,Yemen, Irak, Soudan , Libye etc , sont mille fois plus sanglants et plus destructeurs. Pourtant silence et bouche cousue. 

                                 

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