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Le suicide européen par l’élargissement vers l’est, drame en trois actes

Longtemps gage de paix et de stabilité, l'idéologie de l'Union Européenne a été profondément impactée par la chute de l'URSS. La possibilité de réaliser une Europe de l'Atlantique à l'Oural s'est offerte par deux fois. Elle fut enterrée par les chrétiens démocrates allemands de la CDU. Cette dernière par peur atavique de la Russie préféra offrir l'Europe à l'OTAN, rouvrant ainsi toutes les boites de Pandore refermées après le 8 mai 1945 : guerres, fascisme...

Au lendemain d'une troisième guerre franco-allemande étendue au monde entier pour la deuxième fois, naquit le projet d'une union entre les peuples de l'Europe de l'Ouest. Cette union devait mettre fin aux guerres entre les nations européennes en substituant aux antagonismes du siècle passé, une collaboration économique, qui devait garantir au continent un avenir radieux.

En France, le projet initié par l'atlantiste Jean Monnet* est porté par Maurice Schumann qui, le 9 mai 1950, lança la construction européenne par ces mots :

« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques. En se faisant depuis plus de vingt ans le champion d'une Europe unie, la France a toujours eu pour objet essentiel de servir la paix. L'Europe n'a pas été faite, nous avons eu la guerre.....  ».

Dès son retour au pouvoir, le Général de Gaulle dans un souci d'émanciper la CEE de l'emprise des USA, entreprit de renforcer les liens du couple franco-allemand. La réconciliation entre les deux nations fut concrétisée par le Traité de Paris le 22 janvier 1963. La signature se fit dans une ambiance rendue délétère par le chantage de Washington. En effet John F. Kennedy menaçait de retirer les forces US de la RFA si la ratification du Traité se faisait sans garantir l'entrée de la Grande Bretagne dans la CEE. Ces menaces eurent d'autant plus de poids que la RFA était par un heureux hasard depuis trois mois en pleine « Affaire du Spiegel * », qui avait révélé l'incapacité de la RFA à se défendre seule... Le 16 mai 1963, le Bundestag concrétisa le lobbying atlantiste en ajoutant au Traité de Paris un préambule qui le rendait caduque : «  une étroite association entre l’Europe et les États-Unis [...], l’intégration des forces armées des États membres du Pacte [atlantique], l’unification de l’Europe [...] en y admettant la Grande-Bretagne.  »

Les tensions autour du Traité de Paris montrèrent l'absence d'indépendance de la CEE vis à vis des USA. La RFA qui était dépourvue d'armée depuis 1945 était totalement dépendante des USA pour sa défense contre le danger soviétique et n'avait d'autre solution, que de courber servilement l'échine. La démission de Konrad Adenauer en Octobre 1963, plongea définitivement la CDU dans l'atlantisme.

 

Jacques Chirac, Vladimir Poutine, Gerhard Schroeder : la renaissance de l'Europe à l'Oural.

 

Deuxième Acte : 1989 – 2004, le rêve d'une Europe de l'Atlantique à L’Oural.

L'année 1989, marqua un tournant majeur pour l'histoire européenne. De cette redistribution des cartes, naquirent en Russie et en France des visions de l'Europe novatrices. Mikhaïl Gorbatchev développa l'idée de « Maison Commune Européenne » de l'Atlantique à L’Oural. François Mitterrand quant à lui, lança lors des vœux aux français le 31 décembre 1989 son projet de Confédération Européenne. C'est à dire, une solution de rechange à l'impossibilité d'intégrer les ex pays de l'Est à la CEE sans pour autant les laisser au bord de la route, ce qui reviendrait à les abandonner à la renaissance d'un nationalisme belliciste. Les USA firent valoir aux pays de l'Est qui s'imaginaient entrer très rapidement dans la CEE qu'un tel projet allait retarder leur intégration, ce qui le fit péricliter. D'un autre côté, le projet achoppa contre une Allemagne réunifiée qui maintenant libérée de la menace soviétique et donc du joug des USA, pouvait recréer la Mitteleuropa. selon le schéma pluriséculaire. La difficulté qu'eurent les européens à faire reconnaître la Ligne Oder Neiss par Helmuth Kohl, fut l'une des premières expressions de la renaissance de l’expansionnisme allemand. Mais cette dernière fut encore plus marquée par la reconnaissance impromptue et unilatérale de l'indépendance de la Croatie par l'Allemagne en 1991, qui fut le catalyseur de l'écroulement de la Yougoslavie.

 

Bon an mal an, buttant contre les conceptions américaines et allemandes de l'Europe, les projets de coopération avec la Russie continuèrent principalement sous l'initiative de la France. Son président d'alors, Jacques Chirac inscrivait sa politique dans le modèle « mitterrando-gaullien » d'ouverture à la Russie. Cette éclaircie dans les relations CEE-Russie se concrétisa par l'APC (Accord de Partenariat et de Coopération), signé en 1994 à Corfou, mais seulement entré en vigueur le 1er janvier 1997 après bien des tergiversations engendrées par la guerre en Tchétchénie.

Comme toujours dans l'histoire européenne un pas vers l'est engendre un croc-en-jambe américain. Cette fois-ci, il prit la forme d'une nouvelle guerre sur le continent européen : le Kosovo (1998-1999). Là encore les chrétiens démocrates allemands furent à la pointe (1 et 2).

L'arrivée au pouvoir en 1998 du social-démocrate Gerhard Schröder, permit le retour d'une politique de coopération EU-Russie, qui se concrétisa par le Sommet de Saint-Pétersbourg de 2003. Lors de ce dernier, il fut décidé de mettre en place quatre espaces communs (un espace économique, un espace de liberté, de sécurité et de justice, un espace de sécurité extérieure et un espace de recherches et d’éducation). Il est à noter que ce projet reprenait l'idée de la « Maison Commune Européenne à quatre étages » de Gorbatchev.

 

10 janvier 2014 : Funérailles de Harald Nugisek ancien SS estonien, capitaine de réserve de l'armée estonienne depuis 1992, décoré en 2008 de la médaille de la Gratitude du peuple estonien (Eesti Rahva Tänumedal).

Troisième Acte : 2004-2007 : L'élargissement vers l'est ou le suicide européen.

L'année 2004 marqua un tournant majeur dans les relations EU-Russie. Tout d'abord, elle voit, le 1er mai 2004 l'entrée dans l'EU de huit nouveaux membres issus du pacte de Varsovie, dont les Pays Baltes et la Pologne. Puis, en Novembre 2004 éclata la Révolution Orange téléguidée depuis Washington via la diaspora bandériste ukrainienne.

Le Conseil de l'Europe prend ses décisions à la majorité qualifiée (environ 2/3), ce qui a pour effet de fournir un levier aux partis du non. A partir de l'élargissement vers l'est de 2004, la minorité de blocage est de 87 voix sur 345. Les ex-pays de l'Est tous membres de l'OTAN depuis 1999 (Tchéquie, Hongrie, Pologne) ou 2004 ( Pays Baltes, Slovénie, Slovaquie) représentaient 77 voix. Autant dire qu'à partir de cette date, il n'est pas besoin d'être météorologue pour savoir qui fait la pluie et le beau temps au Conseil de l'Europe. De là, rien de surprenant qu'à Moscou on ne fasse plus guère de différence entre l'OTAN et l'EU...

Les premières illustrations de cet état de fait furent l'échec au sommet de La Haye en novembre 2004, qui devait permettre la misse en place des Quatre Espaces Communs. Lors du
Sommet de Moscou le 10 mai 2005, l'accord est signé in-extremis grâce à l'intervention personnelle de Vladimir Poutine, signature qui restera sans suite. En 2006, sur fond de « première guerre du gaz » et du « conflit de la viande », la Pologne fait capoter le Sommet EU-Russie d' Helsinki qui devait régler la question de l'approvisionnent énégétiquee de l'EU, en apposant son veto. Lors du 20éme Sommet EU-Russie de Mafra (Portugal), la Pologne apposa à nouveau son véto au renouvellement de l'APC. Le divorce fut consommé au 21éme sommet EU-Russie à Samara (Khanty-Massiik), qui fut victime de l'embargo russe sur la viande polonaise, du « blocus » pétrolier de la Lituanie et de la crise engendrée par le déplacement d'un monument soviétique à Tallinn.Il s'agit donc d'un état de fait, 46 millions d'habitants (baltes et polonais) ont fermé la porte de la Russie à 466 millions habitants de l'Union Européenne.

En échange qu'ont-ils apporté ?

L'Union Européenne repose dès sa création sur les concepts de réconciliation entre les peuples, de paix et de coopération. Aucun des pays baltes n'étaient prêts à partager ces valeurs, bien au contraire. Leur seul moteur était une rancœur, une haine de la Russie, un refus total de tous compromis, c'est à dire de toute diplomatie. Ces crispations flagrantes au sommet de Samara, n'étaient pas une surprise pour les européens.

Dès 1993, l'Estonie avait appliqué une politique ségrégationniste, en séparant la population en deux groupes. D'un côté, les citoyens à part entière estonophones dotés de tous leurs droits et d'un passeport bleu. De l'autre, les sous-citoyens russophones dotés d'un passeport gris et bénéficiant de droits limités. Bien évidement de telles mesures contraires à l'idéal européen posèrent un problème de façade à l'EU. Ce qui entraîna, le 29 mai 1995, l’ouverture d'une procédure de suivi selon la Directive 508 (1995). Cette procédure fut close deux ans plus tard, ce qui permit d'ouvrir les négociations d'adhésion. Or à ce jour, il reste environ 100.000 détenteurs de passeports gris en Estonie et ce en violation de l'Article 20 de la Charte des droits fondamentaux de l'EU, des articles 2 et 3 du Traité de Lisbonne...

 

Mis à part le ségrégationnisme, l’élargissement vers l'est a-t-il eu d'autres apports à l'Union Européenne ?

 

La « Nazistalgie » (nostalgie du nazisme) est un des points communs entre les pays baltes. A Riga, tous les 16 mars, sont commémorés les SS lettons (1 et 2). En Estonie chaque mois de juillet se déroule la commémoration de Sinimae, durant laquelle en 2012, M. Urmas Reinsalu, Ministre de la Défense rendit hommage aux combattants SS lettons. Il est fort possible que cette banalisation de la nazistalgie dans les Marches de l'EU, finisse par la légitimer dans le reste de l'Europe. En effet rien n'empêche un néo-nazi français ou allemand de réclamer son droit à commémorer le Troisième Reich au nom de l'Article 20 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne.

L'Europe a donc bien sacrifier ses valeurs philanthropiques pour pouvoir intégrer les pays de la sphère d'influence germanique. Il ne reste plus à Bruxelles qu'à accueillir l'Ukraine pour finir son suicide.

L'Union Européenne est morte, vive la Mitteleuropa, vive l'OTAN.

 

Le docteur Folamour letton, incarné par un ancien SS local (source).

 

* Jean Monnet fut avant d'être un des pères de l'Europe, un banquier américain fondateur de la Bancamerica, puis père du « Victory Programm » US. En 1943, il fut envoyé à Alger soutenir le général Giraud contre de Gaulle. Taupe US au sein du Comité Français de Libération Nationale, il fut un informateur très zélé, rôle qu'il continua dans les institutions européennes.

* Affaire du Spiegel : En 1962, en pleine négociation du Traité franco-allemand, l'OTAN réalise ses premières manœuvres en Allemagne : Fallex 62. Le bilan est terrible pour la Bundeswehr, les USA la jugent incapable de se défendre. Par un heureux hasard l'information sort dans la presse, c'est le premier grand scandale en Allemagne depuis 1945. En pleine crise, JFK conditionne la défense de l'Allemagne par les USA au rejet du Traité de Versailles. Cui bono  ?


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38 réactions à cet article    


  • Hecetuye howahkan 3 mai 2018 09:46

    Salut et merci encore de cet article Laurent..

    suicide, oui bien sur , il y a toujours un motif derrière même si il n’est pas perçu bien sur ..mais là en fait je parlerais , peut être à tort d’assassinat ..

    cela dit en choisissant la compétition, l’argent, le business, le mythe du meilleur etc comme fondement de notre façon de ne pas vivre ensemble mais les uns contre les autres ne produit que ce qu’elle doit produire

    être surpris des faits qui se produisent est en soi étrange ..nous sommes nous la masse dans une sorte d’Alzheimer global..si si je vous assure...dans une sorte de mythomanie ou ce qui est faux est roi etc,

    Tout ceci est effets secondaire de cause ultimes....les humains dont on peut dire qu’il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, les humains regardent partout, sauf là ou il faudrait bien sur

    l’ ultra spécialisation a fait de la masse , de nous donc des crétins , y compris les soi disant génies, incapable de comprendre les tenants et aboutissants de tout ce cirque..

    cela va donc continuer....on a ici en grandeur terrestre ce qui se produit chez une personne..

    c’est pour cela que celui qui se connaît au moins un peu peut savoir l’état de la planète sans lire aucune presse , ni regarder aucune info , ni écouter quoi que ce soit ni qui que ce soit en restant sans son petit village

    Dans ma vie j’ai souvent aidé des amis paysans en élevage divers, et bien on retrouve les mêmes approches entre l’élevage animal et l’élevage humain..c’est seulement stupéfiant ..

    A titre personnel il n’y a rien à faire sauf de vaquer pour le mieux à ce que l’on doit et aime faire ..

    il n’y a pas de niveau collectif, il n’y a plus de collectif, ni de coopératif et donc ni de que cela implique

    et cependant le paysan devenu banquier qui nous élève a aussi très peur du troupeau..parce que il est exactement comme nous ...

    c’est juste que cette idée criminelle de créer une société pyramidale donne accès à un pouvoir quasi absolu aux pires d’entre nous....ceci est un fait avéré....

    mais les faits on s’en tape car le berger qui nous mène à l’abattoir , un par un, nous a fait croire que nous étions tous géniaux, que nos opinons valaient de l’or, que les faits on s’en fout et que même la mort n’a qu’a bien se tenir....

    dans 100 ans 7 milliards de morts plus tard que restera t’il de cette démence collective,car ne nous y trompons pas la démence humaine est belle et bien collective et dans ce cas elle est bien la somme des démences individuelles ..mystère et boule de gomme ?

    Tout prés de la racine du mal réside la peur donc la fuite donc le refus de mourir..

    la pensée humaine n’a pas la capacité de vivre cela qui lui est inconnu, car la pensée humaine n’analyse que le passé y compris celui d’il y a une micro seconde, elle n’est pas relié au présent donc pas à la vie ,c’est un outil pour la survie pratique ....

    des que elle s’essaye à un sujet ou elle ne doit pas aller cela produit un signal car oui quelque chose x sait..on ne sait plus cela alors on n’écoute pas, le signal faible à ses débuts s’amplifie et devient souffrance....dont la pensée ne sait rien, elle ne sait pas que la souffrance c’est son état..

    ceci est le début d’autre chose...vous savez tant que nous n’allons pas sur ce chemin, le pire ne va jamais nous lâcher....

    des fois il m’est donné de voir des choses sans jamais le chercher bien sur , ceci ne passe donc pas par la pensée et bien j ai pensé voir un compte a rebours caché dans la souffrance....je n’en sais pas la validité, mais bon sang c’était si clair...

    ah quelqu’un me souffle un mot..


    • Hecetuye howahkan 3 mai 2018 10:16

      @Hecetuye howahkan

      cela dit sur un plan pratique, on assiste à la phase finale de la compétition , comme elle élimine il ne va rester que une seule banque partout, une seule méga multinationale, un pouvoir absolu jamais atteint etc

      ceci est logique , incontournable, inévitable , prévisible des la premier seconde il y a x milliers d’années ou commence la plus criminelle de nos idées : la compétition...

      Allons nous changer radicalement ? pas du tout...


    • Hecetuye howahkan 3 mai 2018 10:23

      @Hecetuye howahkan

      c’est un peu cela, je fais moi même de la moto...sans compétition ..la compétition est faite pour éliminer..

      jouez le jeu allez au bour de la vidéo..


    • Laurent Courtois Laurent Courtois 3 mai 2018 10:39

      @Hecetuye howahkan

      Bonjour, 
      Merci pour votre lecture et pour votre commentaire.
      Le mot assassinat est un peu fort, les USA, ne voulant pas tuer la poule aux oeufs d’or avaient choisi l’option lobotomie, en remplaçant les nationalismes par un « machin » supranational (EU)

      Le nationalisme (ou le roman national), le patriotisme repose sur l’histoire, la culture qui nourrissent la conscience de l’individu. Plus un esprit est vide, plus il est malléable. Quelqu’un qui souffre d’Alzheimer est quelqu’un qui oublie, or pour oublier quelque chose, il faut préalablement le connaître.
      Pensez-vous qu’un chasseur de Pokemon à quelque chose à oublier ?


    • Aristide Aristide 3 mai 2018 10:46

      @Laurent Courtois


      Pensez-vous qu’un chasseur de Pokemon à quelque chose à oublier ?

      Vous pensez sérieusement que vos concitoyens sont des décérébrés, des ignorants, ... 

    • Hecetuye howahkan 3 mai 2018 11:25

      @Laurent Courtois

      Salut Laurent, bon c’est vrai le mot assassinat semble un peu fort, pourquoi tuer la poule aux œufs d’or c’est juste

      finalement l’UE n’est qu’une autre forme d’état ...n’est il pas ?

       quand on lit la vraie démocratie à Athènes, ce qui se passe va tout à fait dans le même sens..

      Nous sommes auto hypnotisés et hypnotisés par des mots perçus comme positifs, et là je parle d’hypnose réelle et non pas d’une formule bateau..j’ai fait du marketing, cette technique est ce qui nous dirige..

      Ceux qui dirigent en savent plus sur nous sur nous même que nous en savons, ils ne savent pas grand chose mais cela est très suffisant pour nous balader comme il le veule globalement..

      Oui bien sur pour oublier quelque chose il faut apparentant le connaître..plus un esprit est vide plus il est malléable, oui c’est sûrement juste...

      cela dit de mon coté je n’arrive pas à m’ôter de l’esprit que être suiveur, malléable etc est avant tout un choix personnel, une volonté....

      j’avais un ami au Sri Lanka, élevé avec des éléphants et il me disait que le dressage consistait bien sur à imposer continuellement la volonté du cornac pour que l’éléphant à un moment donné craque sous la pression et accepte le maître...

      si le maître était un bon maître généreux alors lui aussi changeait et le maître disparaissait aussi...

      notre maître n’est pas un bon maître

      encore merci de tes articles et de ta vision que j’apprécie..


    • Laurent Courtois Laurent Courtois 3 mai 2018 13:24

      @Aristide

      Je ne sais pas où vous résidez, peut-être êtes vous parisien ? Rendez-vous devant une station de Métro, par exemple ligne 12, station Solférino et demandez aux passants que signifie le nom de cette station.
      Et dites nous combien de personnes on pu vous répondre ?

      Cela marche dans toutes les villes, avec le nom des rues et des places...


    • Ruut Ruut 3 mai 2018 14:13

      @Laurent Courtois Rendez-vous devant une station de Métro, par exemple ligne 12, station Solférino et demandez aux passants que signifie le nom de cette station.

      ça c’est surtout un problème d’éducation et de choix dans l’éducation.

      De plus rien n’empêche les pouvoirs publiques d’apposer a l’entrée de cette station une stèle donnant l’explication de ce nom et de son histoire.
      Ce serais même d’utilité publique.
      Pareille pour le nom des rues ou une explication serait la bienvenue :)
      Mais nos pouvoirs publiques préfèrent gaspiller l’argent publique ailleurs, dans des casses vitesses qui ne servent a rien.


    • jesuisdesordonne jesuisdesordonne 3 mai 2018 22:31

      @Hecetuye howahkan

      Non ce n’est pas la phase finale. Ce n’est qu’une étape car quand vous dites :

      "Tout près de la racine du mal réside la peur, donc la fuite, donc le refus de mourir."

      Oui ! Trois fois oui.

      La peur, et singulièrement celle de mourir, cherche une échappatoire matérielle après la mort par le capitalisme.

      Le capitalisme engendre la peur de manquer et la guerre. La guerre, la peur de mourir et d’être puni pour avoir tué engendrent les monothéismes qui codifient les conditionnements psychiques des guerriers.

      La peur de mourir a donc engendré le capitalisme qui a engendré le bolchevisme, le fascisme et leurs millions de morts.

      La peur de mourir pourrait donc tout aussi bien engendrer la fin de l’humanité et l’avènement d’autres formes de vie.

      Ces formes de vies n’ont donc aucune raison d’avoir peur de ces morts...  smiley


    • Legestr glaz Ar zen 6 mai 2018 22:19

      @Ruut

      Désolé mais le « pouvoir en place » fait tout pour maintenir le peuple dans l’ignorance et les médias, aux ordres, vont dans le même sens. 

      Les Français ignorent le fonctionnement de la République française. Ils ignorent le contenu de la Constitution. Ils ignorent que la France appartient à un système supranational et que des pans entiers de souveraineté française ont été transférés à Bruxelles. Nos politiques le savent mais les Français l’ignorent. Nos politiques font « semblant » d’avoir encore du pouvoir. Ils n’en n’ont plus hormis des choix sans importance comme la vitesse sur les routes ou les règles du vivre ensemble.

      Ce n’est donc pas un problème « d’éducation ». C’est une volonté délibérée de maintenir le peuple dans l’ignorance. Moins il comprend et plus les 1% se régalent. Ils peuvent faire élire Macron dans un fauteuil en manipulant les opinions. Les Français votent donc pour un type qui leur veut du mal. C’est déplorable. 

    • Hecetuye howahkan 7 mai 2018 08:45

      @jesuisdesordonne

      Salut,

      tu dis : La peur de mourir pourrait donc tout aussi bien engendrer la fin de l’humanité et l’avènement d’autres formes de vie.

      la peur est fuite, dans ce cas elle est fuite de ce qui ne peut se fuir. , la mort du corps..mais derrière tout cela il y a autre chose, nous croyons penser que nous avons comme seul « programme » la pensée...car c’est tout ce qui nous reste, mais je sais comme certains par expérience que nous avons d’autres capacités qui bien sur ne sont pas pour faire pire ce qui est impossible de toutes façons mais pour faire disons autre chose

      effectivement notre façon de ne pas vivre est causé par la fuite de la vie par la fuite de la mort..

      100% de notre énergie est utilisée à cela qui engendre conflits, combats, non sens, déprime etc

      arrêter la fuite il faut, voir alors ce qu’il se passe qui est imprévisible..en gros la dualité de la pensée va laisser place a autre chose..pour une seconde, pour plus, cela sera à voir moment par moment..

      là est le seul autre chemin..

      fuir , ne pas fuir..

      la fuite est le fait de la pensée, elle n’est pas apte par nature programmé pour la vie, son domaine est la survie pratique ..

      je te salue

      merci du dialogue


    • Legestr glaz Ar zen 3 mai 2018 09:52

      Un article sous forme de rappel de ce qu’a été la construction européenne depuis ses débuts. Une main mise des USA sur les pays de la vieille Europe. Une « Europe marchande » qui s’abstiendrait de faire de la politique. Des peuples laissés en déshérence aux mains des lobbies, des puissances industrielles et de l’argent. 


      De Gaulle et le « fédérateur extérieur ». Il avait tout compris. 

      l’Union européenne c’est un piège à rat pour le peuple. Le petit bout de fromage au fond de la cage pour attirer le bon peuple c’est le maintien de la paix, la croissance et le plein emploi. Or, nous voyons que l’UE se construit très exactement sur des valeurs inverses. 

      L’UE c’est la paix mais avec une augmentation conséquente de son budget militaire. Bien évidemment pour nous protéger de son « agresseur » de l’Est qui ne fait rien que de provoquer sans cesse ! Comment peut-on croire encore à de telles sornettes ? 





      • Laurent Courtois Laurent Courtois 3 mai 2018 10:52

        @Ar zen

        Bien sûr, il y a une main mise des USA sur l’Europe, mais depuis 1989, cette dernière a une concurrente sévère en la personne de l’Allemagne.

        Tout le monde pointe du doigt les USA pour les bombardements du Kosovo, mais personne ne dit que c’est l’Allemagne qui a assassiné la Yougoslavie bien avant l’OTAN.

        Effectivement l’Europe post guerre froide n’est plus un symbole de pays, ce n’est que le paravent de l’impérialisme allemand et américain.

        Le bellicisme de l’EU a été incarné sur la Place Maïdan où le drapeau européen a été brandi comme un oriflamme c’est à dire une Bannière de guerre et non pas comme un symbole de liberté comme se plaît à le dire un pseudo philosophe aux chemises déboutonnées jusqu’au centre du monde c’est à dire son nombril...


      • Aristide Aristide 3 mai 2018 11:21

        @Ar zen


        De Gaulle et le « fédérateur extérieur ». Il avait tout comprishttps://www.youtube.com/watch?v=yf2J-QH6ymo&t=12s

        Voila la conférence en entier. A partir de 26:30, sa vision de l’Europe et non un extrait choisi lié à une situation datée.




      • Legestr glaz Ar zen 3 mai 2018 13:39

        @Aristide

        Je l’ai depuis longtemps écoutée en entier cette conférence de presse.

        Mais, puisque vous semblez douter de la position européenne de Gaulle avec son « fédérateur extérieur », pouvez vous venir, ici, argumenter ?

        A partir de 26:30 De Gaulle dit : « il ne peut y avoir d’autre Europe possible en dehors des Etats » !

        Si vous pouviez nous faire une résumé, « non daté » de ce qu’il a pu dire, j’en serais très honoré. 

        En ce qui me concerne, j’analyse cette conférence de presse comme le souhait de De Gaulle de faire « une Europe » des Etats, pas une Europe « supranationale » comme celle que l’on a aujourd’hui héritée.

        Vous allez me prouver le contraire, Aristide, n’est-ce pas ? 

        Mais, ôtez moi d’une doute, parce que tout ceci semble bien dater. La « politique de la chaise vide », c’était bien après cette conférence de presse, n’est-ce pas ? Et pourquoi a t-elle eu lieu cette politique de la chaise vide ? Des éléments de réponse Aristide ?


      • Legestr glaz Ar zen 3 mai 2018 13:58

        @Laurent Courtois

        Je pense qu’il faut être très attentif au contenu et à la portée des traités européens. 

        Ainsi il existe l’article 42 du TUE qui dit, en substance : « La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. »

        En lien, une analyse fine de la subordination de l’U.E à l’OTAN. L’Allemagne pèse peu devant les USA. Alors je ne comprends pas comment l’Allemagne, selon vous, a pu assassiner la Yougoslavie ? (j’ai trouvé ça : https://blogs.mediapart.fr/alexandre-anizy/blog/010814/au-kosovo-lallemagne-achevait-la-yougoslavie mais je vois que les USA ne sont jamais loin). Et puis c’est tout bénéfice pour les USA qui peuvent installer au Kosovo la seconde plus grande base militaire en Europe, le camp de Bondsteel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Camp_Bondsteel


      • njama njama 3 mai 2018 10:53

        Derrière les bonnes intentions, l’€urope c’est la paix, et patin-couffin..., le Conseil de l’€urope n’est qu’un instrument de la mondialisation. Les masques tombent, l’idéologie sous-jacente se révèle un peu à la fois.

        Analyse très pertinente par Karine Bechet-Golovko :

        Le Conseil de l’Europe exige de la Russie qu’elle renonce à sa souveraineté
        dimanche 29 avril 2018, par Comité Valmy
        extraits :
        [...] Après le référendum de Crimée et son rattachement à la Russie, le Conseil de l’Europe a décidé de priver la Russie de son droit de vote dans les instances représentatives et directrices. En conséquence, la Russie ne voulant remettre en cause la volonté populaire exprimée par la population de Crimée, a décidé en été 2017 de suspendre sa contribution au financement d’une institution dont elle était écartée, tant qu’elle ne serait pas pleinement restaurée dans ses droits.
         
        [...] L’intérêt réel présenté par cette Assemblée d’un autre temps est plus que discutable. Prévu comme un instrument de soft power européen, elle s’est transformée en « organe du parti », en instance hautement idéologisée, à la pointe de la guerre latente contre la Russie.

        Ce qui au départ était considéré comme un « coup de gueule » entre la Russie et le Conseil de l’Europe, avec le temps, prend une tout autre dimension. Justement en raison du temps. car ce conflit ne s’efface pas, il se cristallise. L’opposition n’apparaît plus comme une divergence conjoncturelle, mais stratégique. La Russie remet en cause la dérive des instances européennes : leur volonté de remettre en cause la souveraineté des Etats européens, leur volonté de les soumettre à un diktat. Car finalement sous couvert de défense « des valeurs européennes », évolutives en fonction de l’air du temps (pro-migrants, radicalisation des droits des LGBT, néoféminisme, etc), il s’agit de faire renoncer les Etats à la maîtrise des instruments de la souveraineté, à savoir principalement la maîtrise des frontières, la détermination de l’ordre juridique interne en fonction des valeurs nationales et la détermination des intérêts stratégiques internationaux.
        [...]
        Désormais, le Conseil de l’Europe veut la soumission totale des Etats, dont les Constitutions ne doivent plus être un acte de souveraineté, doivent se transformer en acte technique, inférieur au tout puissant droit européen. Pour que le message soit plus clair, Jagland menace de réfléchir à des mesures de rétorsion si la situation n’est pas réglée d’ici la fin de son mandat.

         Mr Jagland semble oublier que les États ont existé avant le Conseil de l’Europe et existeront après. Qu’ils peuvent exister sans le Conseil de l’Europe. En revanche, le Conseil de l’Europe ne peut pas exister sans les États.

        Il pourrait y réfléchir...

        Karine Bechet-Golovko
        mercredi 25 avril 2018


        • Laurent Courtois Laurent Courtois 3 mai 2018 11:31

          @njama

          Merci de me poster du KBG, j’ai pu constater qu’elle ne faisait pas que donner des leçons de politique à Vladimir Poutine, mais qu’elle paraphrasait avec quelques décennies de retard Marie France Garaud.

          Je vous invite à taper sur google : Marie France Garaud + Europe. Vous verrez qu’elle a tout dit sur le sujet depuis plus de 40 ans.

          Je profite de cette réponse pour lui rendre Hommage (à MFG pas KBG)...


        • njama njama 3 mai 2018 18:10

          @Laurent Courtois

           si KBG s’inspire de Marie France Garaud on ne peut que l’encourager à poursuivre...


        • Laurent Courtois Laurent Courtois 3 mai 2018 18:25

          @njama

          Oui surtout que MFG ne sera pas malheureusement éternelle. Souhaitons lui de devenir centenaire.


        • gueule de bois 3 mai 2018 11:52

          Excellent article, analyse très pertinente, compliments !
          Vous faites bien de rappeler le rôle de l’Allemagne dans la destruction de la Yougoslavie. l’Europe avait tous les moyens d’empêcher cette guerre, elle l’a au contraire déclenchée.
          "Il s’agit donc d’un état de fait, 46 millions d’habitants (baltes et polonais) ont fermé la porte de la Russie à 466 millions habitants de l’Union Européenne."
          C’est un bon résumé.


          • zygzornifle zygzornifle 3 mai 2018 18:11

            L’UE est la gangrène de ses citoyens .....


            • antiireac 3 mai 2018 19:57

              L’ouverture de l’Europe à l’est européen est une très bonne chose pour les populations de ces pays qui n’ont connu que la misère sous le joug communiste et aucun espoir pour le futur donc oui l’espoir des populations de l’est européen est dans UE .


              • foufouille foufouille 3 mai 2018 20:00

                @antiireac
                c’est surtout bien pour délocaliser les emplois.


              • antiireac 3 mai 2018 20:14

                @foufouille
                Il vaut mieux en effet que les emplois soient délocaliser en Europe donc on reste en quelque sorte chez nous plutôt qu’ils soit délocaliser en chine communiste où il n’ta aucun respect pour les employés européens.


              • antiireac 3 mai 2018 20:27

                @antiireac

                ....qui n’a aucun....

              • foufouille foufouille 3 mai 2018 20:47

                @antiireac
                les conditions de travail ne sont pas bien meilleures et cela crée des sans emplois chez nous.


              • zygzornifle zygzornifle 4 mai 2018 08:38

                @foufouille


                 pourquoi parlez vous d’emplois ? c’est totalement obsolète , parlez de robotique et de son IA , voila ce qui fera bientôt tourner les usines , il faut lutter pour un revenu de substitution décent pour éviter aux employés d’êtres jetés a la rue comme des malpropres ....

              • Laurent Courtois Laurent Courtois 4 mai 2018 08:54

                @antiireac
                « L’ouverture de l’Europe à l’est européen est une très bonne chose pour les populations de ces pays qui n’ont connu que la misère sous le joug communiste ».

                C’est un superbe stéréotype des années 1930, que vous nous sortez là ! Je vous rappelle que durant les 30 dernières années de l’URSS, il n’y avait pas de riche certes, mais pas de pauvres non plus. 
                La pauvreté a fait son retour après la chute de l’URSS...

                Si on prend l’exemple de la Pologne, je ne suis pas certain que l’entrée du pays dans l’EU a amélioré les conditions de travail. Il ne faut pas confondre augmentation du niveau de vie et conditions de travail...

                La Pologne manque de travailleurs, car tous les polonais travaillent en Europe de l’ouest.

                Pour palier à cela il y a plus d’un million de travailleurs clandestins ukrainiens avec des conditions de travail proche de l’esclavage...

                Les polonais font aussi appel à de la main d’oeuvre asiatique (népalais, bengladais). Ils ne risquent pas de réclamer des migrants, en bon pion de l’OTAN, ils connaissent très bien le rôle des migrants en Europe... 


              • antiireac 4 mai 2018 11:02

                @antiireac
                C’est une contre vérité 

                 les pays de l’est européen ont connu pas la pauvreté mais la misère dans son ensemble  plus une dictature féroce.Voilà pourquoi ces peuples se revotèrent contre cette barbarie qui non seulement n’assurait pas leur présent mais en plus n’assurait pas leur avenir. 

              • eau-du-robinet eau-du-robinet 4 mai 2018 09:14

                Bonjour,
                .
                La France na plus sa place dans l’OTAN qui c’est transformé en une organisation criminelle !
                .
                Des Escrocs ont vendu la France aux multinationales à travers des traitées traitres qui sont le TUE et le TFUE.
                .
                Le plan Marchal à induit la féodalité des pays de l’UE envers les États-Unis.
                La France est absorbé par la mondialisation à travers de l’UE et à du abandonner sa, ou plutôt NOTRE souveraineté monétaire, judiciaire et politique.
                .
                Que avons nous retenue de la manifestation du 1 Mai 2018 ?
                Les grands médias ont été focalisé sur les casseurs qui ont fait de nouveau parler d’eux .... c’est une machinerie bien huilé....
                .
                Mais que c’est vraiment passé ce 1 Mai 2018 dont AUCUN MEDIA en à parlé ?
                Réponse en images :
                https://www.youtube.com/watch?time_continue=6&v=O8QHykFS9nc
                .
                Le mouvement pour le FREXIT, pour la libération et la restauration de la démocratie en France, est en marche ...
                .


                • DACH 4 mai 2018 13:36

                  @eau-du-robinet =çà coule, la tuyauterie a besoin d’un récurrage....


                • DACH 4 mai 2018 13:16

                  Le système soviétique était très riches en pauvres et en privilégiés du système. Un sandwiche pouvait s’obtenir partout : il était constitué d’un ticket de jambon entre 2 tickets de pain !!!!


                  • alberto alberto 4 mai 2018 14:51

                    Merci pour cet article.

                    Nous sommes en effet bien mal payés en retour de l’intégration des ex pays de l’Est dans l’UE !
                    Merci aussi de mettre en exergue la vraie nature de Jean Monet, soi disant « père de l’Europe » et qui a passé son temps à s’opposer au Gal. De Gaulle et à le dénigrerr auprès des américains et en particulier auprès de Roosevelt avec l’aide de son complice Alexi Léger dit « SaintJohn Perse » ...


                    • zygzornifle zygzornifle 5 mai 2018 08:52

                      Si seulement c’était le suicide des parlementaires ....


                      • Dom66 Dom66 5 mai 2018 16:03

                        Bonjour Laurent Courtois, moi fatigué du clavier, qu’une chose à dire Très bon article, merci.


                        Je me permets de poster ces liens.


                        https://www.youtube.com/watch?v=x2aIWaVQRcc


                        https://www.youtube.com/watch?v=GRzpZJ4UYV0


                        • Laurent Courtois Laurent Courtois 5 mai 2018 20:59

                          @Dom66

                          Merci, beaucoup pour les liens.


                        • Pr S. Feye 8 mai 2018 11:20
                          Il est une évidence : sans la restitution immédiate des études d’humanités greco-latines et du latin PARLÉ, l’Europe ne sera plus qu’une mayonnaise qui ne prend pas. Mais le latin n’est même pas au nombre des langues officielles de l’Institution Européenne d’aujourd’hui ! D’où vient cette imbécillité ?

                          Schola Nova Belgium

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