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Accueil du site > Tribune Libre > Le Black Bloc et la petite-bourgeoisie radicalisée

Le Black Bloc et la petite-bourgeoisie radicalisée

 

 

 

Même que cette croissance peut provoquer des turbulences entre l’État des riches et la petite-bourgeoisie aspirant à gravir les échelons de la promotion sociale comme on l’a vu en Mai-68 dans Paris assiégé et traumatisé par ses étudiants agités. On ne parlait pas encore de Black Bloc en ce temps-là.

 

Qu’est-ce qu’une classe sociale ?

Une classe sociale ne se définit pas par son revenu. Le revenu (salaire, dividendes, intérêts et prestations gouvernementales) est la conséquence d’une position sociétale et non l’inverse. Le revenu moyen d’une classe sociale, ou de l’une de ses sections, peut varier, mais pas son statut social même si son rôle fluctue dans le procès de production et de reproduction élargie. Ainsi, une classe « moyenne » serait socialement la moyenne de quoi dans le procès de reproduction sociétal ?

Une classe sociale se définit par son rôle – sa position dans le procès de production et de reproduction sociétale. Ce positionnement détermine in fine le revenu de ses sujets. Si un individu membre de la classe bourgeoise – s’activant à une tâche quelconque dans la société globalisée – perd son emploi, alors il est expulsé de sa classe sociale et on dira qu’il est prolétarisé (les chômeurs forment une "armée" de prolétaires). Si un individu gagne le pactole à la loterie et qu’il quitte son emploi salarié pour œuvrer dans une autre activité comme usurier ou commettant dans une société alors il gravit un échelon social et adhère à la classe bourgeoise non pas parce qu’il est soudainement riche, mais parce qu’il pratique une nouvelle profession. C’est ce que l’on fait comme travail et nos rapports aux moyens de production, de commercialisation et de communication qui déterminent notre statut social.

 

La classe sociale petite-bourgeoise

La petite-bourgeoisie fait partie de la classe bourgeoise et elle partage les mêmes intérêts. Ainsi, la petite-bourgeoisie a pour rôle, pour tâche dans le procès de production, d’assurer la reproduction des forces productives sociales (de la naissance à la mort, et ce pour tous les sujets des classes existantes). En termes plus précis la petite-bourgeoisie assure les soins de santé, de l’accouchement à l’enterrement en passant par les soins médicaux, l’éducation, la formation, la gestion bureaucratique, l’administration publique, la culture, la religion et la morale c’est-à-dire l’aliénation idéologique, le formatage de la pensée (la propagande médiatique appelée frauduleusement information), le divertissement, le sport, les loisirs, tout ce qui est utile à la reproduction élargie de la force de travail (et de ses descendants) requis et nécessaire à la valorisation du capital, c’est-à-dire à la production et à la commercialisation des marchandises et des services non pas au bénéfice de la populace (ce qui n’est qu’une conséquence aléatoire), mais bien pour assurer la reproduction élargie du capital. C’est l’astuce sur laquelle s’est érigé le mode de production capitaliste et que Karl Marx a exposée. Autant dire que la gauche et la droite font fausse route quand elles brament et réclament de l’État fétiche des riches qu’il maintienne les services publics tellement appréciés par les salariés. Ce n’est pas le rôle de l’État des riches de maintenir de tels services et la preuve en est que si vous permutez un parti gauchiste et un parti droitiste ils appliquent les mêmes politiques qu’impose la conjoncture économique.

 

Sous la croissance et la prospérité

Tout va bien tant que le mode de production se développe et conquiert de nouveaux marchés dans la prospérité – tant que le système reproduit et valorise le capital – tant que la productivité aussi bien des forces productives sociales (ouvriers) que la productivité des forces de reproduction sociétale – la petite-bourgeoisie administrative bureaucratique et cléricale à l’hôpital, à la garderie, à l’école, à l’université, à la banque, à l’église, au marché, au cinéma, dans les transports, dans l’ONG des paumés, et dans toutes sortes d’institutions de services publics, etc. Tout baigne dans l’huile en ces temps de croissance économique, et avec elle la croissance de la petite-bourgeoisie de service. Même que cette croissance peut provoquer des turbulences entre l’État des riches et la petite-bourgeoisie aspirant à gravir les échelons de la promotion sociale comme on l’a vu en Mai-68 dans Paris assiégé et traumatisé par ses étudiants agités. S’il vous plait, ne pas confondre une insurrection populaire et une révolution prolétaire avec des revendications lycéennes même violemment exprimées.

 

La débandade économique et sociale

Mais voici que le système s’embourbe et ne parvient plus à trouver de nouveaux débouchés – de nouveaux marchés pour ses marchandises produites en grande quantité et à prix coupé. Le grand capital désemparé et ne sachant comment parer (ce n’est pas un problème de bonté ou de méchanceté des affidés c’est le fruit des paradoxes du système) coupe de mille-et-une façons dans les revenus de la population et dans les services publics afin de maintenir les taux de profits visant à assurer la reproduction élargie. Ce faisant, le capital rétrécit encore davantage son marché de consommation globale. Le prolétariat aussi bien que l’immense petite bourgeoisie de service voient ses salaires et ses revenus d’aide sociale et de retraite – stagné puis s’étriquer, ce qui entraine de nouvelles demandes des riches capitalistes à l’État fétiche antidémocratique en vue de nouveaux transferts de capitaux publics à verser aux entreprises milliardaires ne parvenant plus à satisfaire leurs actionnaires, ni à faire fructifier leurs capitaux ce qui est pourtant leur « affaire ». Le capital devient volatile, fragile et parfois invisible, on dit qu’il se dissipe en nuage spéculatif.

Je ne dis rien ici du crédit à la consommation et de la dette souveraine qui ne font que retarder temporairement l’effondrement inéluctable… La seule énigme étant de savoir combien de temps tiendra l’illusion de la croissance.

 

Le chemin de Damas du petit-bourgeois délaissé

Comme décrit ci-haut le processus d’effondrement sociétal, commence toujours dans la sphère économique pour ensuite s’étendre à la sphère sociale, politique, judiciaire, idéologique, morale, médiatique, diplomatique et militaire. La crise économique est le fondement de la crise sociétal, car elle entraine l’expulsion de la petite bourgeoisie du procès de reproduction de la force de travail social. L’État coupe dans les services constate amèrement le petit-bourgeois éploré après avoir perdu sa BMW et son loft dans la Cité. C’est qu’il est l’un des premiers congédiés – on dit alors que le petit-bourgeois est en voie de paupérisation (baisse de revenu, expulsion de sa maison, fin des vacances sur la côte, tout ce qui faisait sa fierté s’est effondré). On dit aussi que le petit-bourgeois est en voie de prolétarisation, car le capital l’invite à se recycler en micro-entrepreneur (sic), travailleur taxable et corvéable à volonté. Ou alors le petit-bourgeois devient chômeur, SDF, itinérants ou encore mercenaires, ou bien il devient bagarreur dans le Black Bloc, les groupes anarchistes ou maoïstes, ou dans les groupuscules néonazis et néofascistes, souvent sincèrement enragé contre le système, mais se laissant instrumentaliser pour justifier la répression de la société terroriser et totalitariser, autant d’embuches que le prolétariat devra surmonter quand il se sera résigné à se révolter pour s’émanciper.

Des couches entières de petits-bourgeois déclassifiés, paupérisés, prolétarisés crient leur frustration sur les pavés des cités et remplissent les phalanges des groupes de droite – comme de gauche, insoumis, revendicateurs, appelant de leurs pleurs le retour des « beaux jours », du temps de la croissance trépassée. Tout ceci démontre de la part des uns et des autres (gauche, droite, centre) une grande désespérance face à leur situation sociale inconvenante – dégradante et où chacun pense que l’on peut arrêter le processus d’effondrement social global en bloquant les migrants dans les Alpes, en Méditerranée, à la frontière mexicaine, ou indienne, ou que l’on peut enrayer la violence sociale et la prolétarisation en cassant des vitres, ou en brulant des voitures à Paris – à Montréal – à Berlin – à Rome – à Calcutta. Oublions les policiers infiltrés et les majordomes stipendiés, la majorité croit faire ce que doit, mais elle se fourvoie.

 

Le faux-drapeau « djihadiste »

Pour les mercenaires des pays du Moyen-Orient et d’Afrique, c’est autre chose. Là-bas les petits bourgeois deviennent mercenaires terroristes, de soi-disant « djihadistes » (faux-drapeau n’ayant rien à voir avec l’Islam) et ils sont rejoints par les paysans affamés et par le prolétariat désoeuvré. Tous ont trouvé un nouveau métier, un nouvel emploi, dangereux, mais lucratif, – et pour la plupart – (si on excepte les agents stipendiés par le grand capital qui jouent les sultans ou les imams) – ils n’ont que faire d’un nouveau sultanat. Oubliez les ONG de la "paix et des droits de l'homme" charger de colporter ces fadaises à propos de zélotes exterminateurs de mécréants à convertir, couper la solde et vous verrez l’armée du « djihad » s’évaporer dans les fumées du narguilé.

 

Aucune solution à l’intérieur du système

Il n’y a pas de solutions à cette série de crises économiques – sociales – politiques – idéologiques – militaires à l’intérieur du système contrairement à ce que pense les Blacks Blocs et les néonazis et compagnies. Il est impossible de stopper la décadence – ou la prolétarisation de la petite-bourgeoisie – en brisant des vitres et en matraquant des flics. Tout ce que cela rapportera c’est de nous mener collectivement à la troisième guerre mondiale, comme lors des affrontements précédents, communistes contre fascistes dans les années trente, qui préparèrent la Seconde Guerre mondiale. La chair à canon est toute trouvée, ce seront les manifestants des dernières rangées.

Les militants authentiquement anticapitalistes doivent reprendre confiance dans la classe prolétarienne, l’entendre et se mettre à son service – pas au service de Mélenchon – du PCF, du NPA, des anarchistes, des marxistes-léninistes, des maoïstes, des trotskystes, des Blacks Blocs et autres groupuscules de petits-bourgeois enragés, et comprendre que ce n’est que le jour où des dizaines de millions d’ouvriers cesseront la production et « paupériseront » le grand capital transnational que le capitalisme sera durement frappé et à la fin terrasser.

Alors s’il en est qui souhaite casser des mercenaires de riches, aller renforcer les lignes de piquetage des travailleurs grévistes et si des briseurs de grève s’amènent alors casser du casseur de grèves.

 

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L’article est disponible sur le webmagazine http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-black-bloc-et-la-petite-bourgeoisie-radicalisee/

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Le volume LA DÉMOCRATIE AUX ÉTATS-UNIS (La mascarade électorale de 2016) est disponible - available chez L’Harmattan ou chez AMAZON ET AUSSI FREE–GRÁTIS = ENGLISHITALIANOPORTUGESEESPAGNOLE

 


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31 réactions à cet article    


  • En France, l’ultra-gauche a toujours été l’affaire de bandes de gosses de bobos... Ce qui s’est passé le 1er mai à Paris en est un exemple parmi d’autres.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 11 mai 2018 19:08
      @France Républicaine et Souverainiste

      Je le pense aussi - mais je crois que les fils d’ouvriers aussi y ont participé au début jusqu’a ce qu’ils s’aperçoivent que la révolution prolétarienne n’était pas mure et demandait des évolutions sociales très conséquentes 

      Il en fut ainsi dans les autres pays capitalistes avancés.

      Merci pour votre post monsieur 



    • foufouille foufouille 11 mai 2018 20:08

      @France Républicaine et Souverainiste
      en fait, non. un anar n’est pas forcément bourgeois.


    • Jonas Jonas 12 mai 2018 09:50

      @France Républicaine et Souverainiste « En France, l’ultra-gauche a toujours été l’affaire de bandes de gosses de bobos... »

      Des bobos gauchistes en mal de sensations, chaussés de Timberland à deux cent euros, qui se plaignent du système capitaliste.
      Les types arrêtés en première ligne du mouvement sont des fils de chercheurs, de directeurs financiers, il y a même un centralien salarié à 4 200 euros / mois !

      Ces gauchistes sont parfaitement connus de la préfecture de police, et le gouvernement savait que les Black Blocs allaient manifester le 1er mai.
      On voit bien que ces casseurs arrangent le gouvernement, car ils permettent de décrédibiliser les vrais manifestants, et de détourner les média des vrais problèmes sociaux.

      Pour preuve, le gouvernement a fait supprimer la page Facebook du groupe Generation Identitaire, qui n’a commis aucun délit, mais conserve la page Facebook du Black Bloc France, qui appelle à la violence armée, a incendié un concessionnaire et saccagé un MacDonalds, en s’en prenant également aux forces de l’ordre le 1er mai dernier.


    • Dzan 12 mai 2018 11:44

      @Jonas
      Pour une fois je vous ai plussé.
      Comme quoi.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 14:36
      @Jonas

      Je suis d’accord avec votre commentaire toutefois personnellement je me fiche totalement de ce que vous appelez LA CRÉDIBILITÉ DES VRAIS MANIFESTANTS - qu’est-ce qu’un vrai manifestant ??? Et crédibilité vis-à-vis de qui ? De la préfecture ??? 

      La véritable question est  : La révolution ne peut être qu’un mouvement de masse de toute la classe et non pas du brisage de vitres de quelques bobos affolés - paupérisés (malgré les Adidas) et prolétarisés (ce qui les affolent tellement)

      A bas les petits-bourgeois radicalisés - retourner dans votre carré de sable et attendez que la classe soit mur pour se mettre en branle d’ici là renforcez les lignes de piquetage des grévistes 




    • Jonas Jonas 13 mai 2018 01:44

      @Robert Bibeau « qu’est-ce qu’un vrai manifestant ??? Et crédibilité vis-à-vis de qui ? De la préfecture ??? »

      Il peut y avoir divers types.
      Un chômeur qui ne trouve pas de travail depuis des années par exemple, et qui a du mal à boucler ses fins de mois.
      Un banlieusard vivant en HLM, avec des poubelles éparpillées dans la rue attirant les rats (surtout avec la chaleur) qui voit des trafiquants de drogues (hasch) faire leur marché toute la journée devant des gamins de moins de dix ans, que la police arrête de temps en temps, et que l’on revoit le lendemain à nouveau commercer dans la rue.


    • Jonas Jonas 13 mai 2018 02:06

      @Robert Bibeau "La révolution ne peut être qu’un mouvement de masse de toute la classe et non pas du brisage de vitres de quelques bobos affolés - paupérisés (malgré les Adidas) et prolétarisés (ce qui les affolent tellement)« 

      On se croirait revenu un siècle en arrière avec Lénine !
       »Le pouvoir des Soviets a agi comme auraient dû agir toutes les révolutions prolétariennes : il a cassé net la justice bourgeoise, instrument des classes dominantes. Les soldats et les ouvriers doivent comprendre que personne ne les aidera s’ils ne s’aident eux-mêmes. Si les masses ne se lèvent pas spontanément, nous n’aboutirons à rien. Tant que nous n’appliquerons pas la terreur vis à vis des spéculateurs, une balle dans la tête sur place, nous n’arriverons à rien !« 
      Lénine devant une assemblée d’ouvriers, début 1918 - »Le livre noir du communisme" p86

      résultat du marxisme sur 70 ans :
      URSS, 20 million de morts
      Chine, 65 millions de morts
      Vietnam, 1 million de morts
      Corée du Nord, 2 millions de morts
      Cambodge, 2 millions de morts
      Europe de l’Est, 1 million de morts
      Amérique latine, 150 000 morts
      Afrique, 1,7 millions de morts
      Afghanistan, 1,5 millions de morts
      mouvement communiste international et partis communistes non au pouvoir, une dizaines de milliers de morts
      Le livre noir du communisme - Stéphane Courtois et al. p15

      La lutte des classes de l’idéologie marxiste est un faux combat, le problème c’est la répartition des richesses. Les bourgeois, les entrepreneurs, les patrons, s’ils ne sont pas vendus aux marchés spéculatifs financiers, sont utiles et nécessaires, et n’ont pas à être exterminés.


    • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 mai 2018 16:34
      @Jonas

      Vous abordez correctement un sujet important qui mérite débat monsieur

      1) Aveuglé vous ne percevez pas que les Black Blocs sont justement ceux qui appliquent la politique bolchévique - léniniste-stalinienne en cherchant à provoquer des affrontements - des casses futiles et inutiles qui n’auront pour résultat que de diviser le mouvement ouvrier et de justifier les répressions de la machine d’État.

      2) Pour ma part je dis à la fin de mon article que la violence révolutionnaire sera probablement nécessaire mais qu’elle doit être dirigée contre l’ennemi véritable de la classe prolétaire L’ÉTAT BOURGEOIS et la bourgeoisie chaque fois qu’elle attaque les conditions de vie et de travail des prolétaires. (Voir ma recommandation dernier paragraphe)

      3) Traitons maintenant de tous ces crimes de guerre que vous attribuez aux marxistes et aux communistes a) L’URSS - la Chine, Cuba, Vietnam, Corée et tous els autres vous avez oublié l’Albanie, ajoutez tous les autres endroits imaginables près de 40 pays ont un jour eu des prétentions SOCIALISTES OU COMMUNISTES etc. Tout cela n’est que propagande bourgeoise - capitaliste dont vous ne devriez pas vous faire le colporteur.

      4) Il n’y a pas encore eu dans l’histoire de l’humanité une première = une seule première = révolution prolétarienne. EXEMPLE EN RUSSIE TSARISTE 3 millions d’ouvriers vs 130 millions de moujiks paysans sous servage. Lénine prêchait à des popes et à des petits intellectuels, à des petits-bourgeois, à des paysans et aussi à quelques centaines de milliers d’ouvriers ou artisans (qui ne sont pas ces derniers des ouvriers) à des petits commerçants etc. EN CHINE MAO C’ÉTAI ENCORE PIRE PARCE ENCORE MOINS D’OUVRIERS ET encore plus de paysans illetrés, affamés et désirant posséder une terre comme de bons bourgeois agraire ou leur petit commerce = qu’ils n’auront jamais je vous l’accorde mais ils y ont cru

      5) À la décharge de ces révolutionnaires bourgeois (car construisant le capitalisme d’État) incontournable avant de parvenir au communisme - je dois dire que ce sont bien les impérialistes - américains notamment et pas seulement - qui ont par exemple massacrés 2 millions de coréens et plus d’un million de vietnamiens etc. etc. D’OU MON presque étonnement de voir aujourd’hui KIM LE 3E DE LA DYNASTIE aller coucher dans le lit de son ennemi génocidaire.

      6) Cet exemple coréen après tous - tous - tous les autres (les leaders vietnamiens ont reçu OBAMA = tout aussi répugnant) démontrent à l’évidence que JAMAIS aucun de ces gouvernements de ces 40 pays pseudo communistes n’a jamais été une seule seconde communiste 

      7) Le mode de production communiste ne pourra s’ériger que suite à une révolution prolétarienne mondiale ou disparaitront toute trace du capitalisme (je n’ai pas écrit ou disparaitront les individus capitalistes mais bien TOUTES TRACES DE LA SUPERSTRUCTURE CAPITALISTE

      Merci de votre patience monsieur 





    • foufouille foufouille 11 mai 2018 20:07

      « Blacks Blocs et les néonazis et compagnies. »
      ils sont de gauche, crétin.


      • eric 11 mai 2018 20:12

        @foufouille
        Il ne dit pas le contraire...


      • foufouille foufouille 11 mai 2018 20:22

        @eric
        si ou il se mélange les pédales
        "pas au service de Mélenchon – du PCF, du NPA, des anarchistes, des marxistes-léninistes, des maoïstes, des trotskystes, des Blacks Blocs et autres groupuscules de petits-bourgeois enragés"


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 14:51
        @foufouille

        J’avoue humblement que dans cette partie de mon article je demande un très grand effort psychologique et mental aux lecteurs FORMATTER par les médias à la solde - les médias bourgeois omniprésent - à voir le monde en GAUCHE ET DROITE ET MÊME EXTRÈME GAUCHE ET EXTRÈME-DROITE - les deux soi-disant extrêmes se donnant la répartie - comme on l’a vu dans les années trente avant la Seconde guerre mondiale.

        Ce formatage médiatique que les militants reprennent comme des perroquets visent à mobiliser les militants dans l’aile gauche de la bourgeoisie ou encore dans l’aile droite ou extrême droite de la bourgeoisie = L’IMPORTANT ÉTANT QUE POUR TOUT LE MONDE SEUL la classe dominante bourgeoise offre une opportunité = une solution = soit vers des RÉFORMES GAUCHISTES SOIENT VERS DES RÉFORMES DROITISTES - NÉOLIBÉRALES DISENT NOS BOBOS MÉDIATISÉS.

        Un exemple concret de cette mécanique de dupe en marche  : Aux dernières élections bidon française la go-gauche unanime s’est ralliée derrière MACRON pour soi-disant faire barrage à la DROITE LEPEN. Voilà le dilemme dans lequel la bourgeoisie enferme nos go-gauches à papa.

        Les PROLÉTAIRES RÉVOLUTIONNAIRES renvoient tous ces bobo de gauche comme de droite = y compris les extrêmes de chaque côté à leur carré de sable et présentent le véritable dilemme 
        TOUTE LA BOURGEOISIE DE GAUCHE COMME DE DROITE D’UN CÔTÉ ET LE PROLÉTARIAT RÉVOLUTIONNAIRE DE L’AUTRE classe contre classe 

        Ni Macron - ni Le Pen - on ne vote pas aux élections bidon et on méprise cette mascarade électorale et on se prépare pour l’insurrection - nous nous exprimerons dans la rue et sur les lignes de piquetage mais sans casser de vitres ni incendiés d’automobiles des prolétaires tant que la classe prolétarienne ne nous donnera pas le signal de l’insurrection populaire 

        FACILE À COMPRENDRE  ????

        MERCI DE TA PATIENCE CAMRADE 

        ROBERT BIBEAU HTTP ://WWW.LES7DUQUEBEC.COM

      • Jean Roque Jean Roque 11 mai 2018 20:31

         
        ANTIFA, BLACK BLOCK = SCIENCE POPO GOGOCHONNET
         
         
        Black block : centralien consultant à 4500€/mois, fils de directeur financier... et autres bobos gochos... 
         
         
        Les mondaines bonniches négrières à Soros ...
         

        « Bobo shiteux 0 sur compte en banque de dealer se croit subversif.... alors qu’il n’est que souchien achetant eau de feu » dealer colon anonyme
         


        • Dzan 12 mai 2018 11:46

          @Jean Roque

          Il n’y a rien a faire, tu as encore roté !


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 15:05
          @Dzan

          Merci Dzan = j’allais justement lui signaler 

          Ce gars a beaucoup de temps à perdre à venir ainsi roter sur les pages d’Agoravox 

          Il est payé pour ce faire ou il fait oeuvre d’écoeurement bénévole selon vous  ???

        • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 11 mai 2018 21:07

          Bêtise que cet article.


          • izarn izarn 12 mai 2018 02:40

            « crise économique »...
            Franchement, vous osez sortir de telles aneries ?
            Vous savez bien que c’est la mondialisation financière, et les délocalisations massives de l’emploi qui sont la cause de la « crise économique » ?
            Vous croyez que ce sont les « charges sociales » ???
            Vous voyez pas que c’est qu’un alibi ? Un excuse facile ?
            Puisque de toute manière c’est délocalisé et que « ailleurs » ils ne payent aucune charge sociale !!!
            Ce n’est qu’un alibi, un mensonge, de la foutaise. Un manière de s’excuser, de se refaire une santé morale...
            Il y a aussi la baisse tendentielle de profit marxiste, rejettée par les crétins. La plupart des revenus des entreprises se font désormais sur leur trésorie placée en actif financiers. Les stats sont publiées, même aux USA.
            En clair c’est du Ponzi indexé sur la bourse et la planche à billet. Du Madoff légalisé.
            Bon voila le topo, et l’explication du pourquoi des grosses boites qui s’en sortent et pas les petites :
            -Pas d’impots ; localisés en paradis fiscaux.
            -Délocalisation systématique de la production vers des pays ou les salariés sont pauvres et mal payés.
            -Tout ceci rendu efficace par la libre circulation des capitaux. (Je signale que Allais notre prix Nobel d’économie disait que l’OMC était dirigée par des criminels...)
            (Je signale que Apple qui fait de gros bénefices, produit intégralement en Chine. Cela visiblement n’interroge personne)


            • Lugsama Lugsama 12 mai 2018 07:53

              @izarn

              Le monde est en croissance, faudra apprendre à partager, la mondialisation ne nous attendra pas.

              Apple ne produit pas intégralement en Chine par ailleurs.


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 15:13
              @izarn

              Mais nous sommes en phase toi et moi IZARN

              Tu as raison sur tout et cela s’appelle CRISE ÉCONOMIQUE - Pourquoi ???
              Parce que malgré ces passes-passes et cette pyramide de Ponzi boursière que tu identifie - les profits diminuent en réalité (que les chiffres de fausses monnaies qui augmentent pas la réalité du capital à valoriser et revaloriser) 

              D’ailleurs tu as raison de souligner que APPLE fabrique en Chine d’où dilemme terrible ou quand TRUMP FRAPPE L’industrie chinoise il frappe en réalité l’industrie américaine délocalisée donc les revenus du capital chinois américanisé 
              Oulala - compliqué n’est-ce pas  ???

              Tu es sur la bonne voie camarade 



            • zygzornifle zygzornifle 12 mai 2018 09:01

              le bourgeois ça bourre dans la joie , le prolo lui bourre dans les dettes ....


              • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 15:15
                @zygzornifle

                Faux camarade 

                Le bourgeois est bien davantage endetté que le prolo La preuve le bourgeois est bien plus « riche » que le prolo 



              • poubellelavie poubellelavie 12 mai 2018 12:28

                Certes.... mais quel français va pleurer sur un Mac Do saccagé ?

                Ah oui, c’est vrai , la perte de travail pour quelques exploités ... Oui mais combien de vie sauvées de la mal bouffe ?

                Il y a un moment où la violence contre du matériel est une réponse légitime à la violence contre des êtres humains. .

                Bravo les jeunes , riches ou pauvres , voici venu l’épilogue des vieux .

                Ces has been qui ont laissé détruire VOTRE monde.

                https://youtu.be/O9XVtriCOooI (activer les sous-titres pour ne rien perdre des subtilités )

                « Chantons le chant du cygne , et l’espoir du Phoenix

                Sur le champ de vos ruines , nos horizons se bâtissent

                Votre épilogue dessine le chant de notre prémisse ... »


                • foufouille foufouille 12 mai 2018 12:39

                  @poubellelavie

                  ça sent le bourgeois rentier.


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 15:21
                  @poubellelavie

                  Enchanté Poubelledelavie 

                  Heureux de te lire - Le sujet de mon propos ( smiley n’est absolument pas de pleurer sur un Macdo parmi les 100 000 que compte la planète 

                  Mon sujet est de savoir comment s’y prend-on pour tous les fermés les Macdo et leurs semblables ??? 

                  En brisant les vitres de ce misérable sur les Champs Élysées à Paris et en espérant que l’exemple sera suivit à New-Delhi et à New-York ou Connacri  ? Je n’y crois pas à la contagion anarchiste petite-bourgeoise mon vieux 

                  Faut s’y prendre autrement voila ce que je dis mon vieux 

                  Sorry pour tes rêves enfumés 

                  robert bibeau 

                • poubellelavie poubellelavie 12 mai 2018 20:09

                  @Robert Bibeau

                  Enchanté Robert .

                  Comment s’y prend-on ? Peut-être un début de réponse avec cette phrase croisée sur le net.

                  « On n’arrête pas le système en voulant le détruire . On l’arrête en cessant de l’alimenter et en construisant sans lui ».....

                  Le Mac Do parisien c’est juste un symbole , en effet on ne détruira pas les 100 000 . Mais si à la place on construit des Mac Bio (comme le Mac Dol sur l’île d’Oléron ) , Ronald fera faillite

                  Le message de.toute une jeunesse est très simple et plein d’espoir , il ne s’agit pas de « no future » , il s’agit de reconstruire ce que leurs aînés ont détruit .

                  Ne cédons pas à la propagande binaire qui arrange le gouvernement : « fils de bourgeois en mal de révolte » , « ultra gauche » , blablabla ..


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 mai 2018 16:49
                  @poubellelavie

                  pOUBELLE TU BLABLABLA TOI-MÊME MON VIEUX. 

                  Ton Mac Dol existe bien dis-tu ????? Et alors, depuis sa création (quelle année ?) combien de Mac Dol - bio ? Quel chiffre d’affaire mondial ???  Combien d’années - de millénaires je veux dire avant que les MAC DOL - BIO (capitalistes tout de même le VERT A ÉTÉ RÉCUPÉRÉ POUR LES AFFAIRES) aient remplacés les Mac Do et Burger King et les 100 autres bannières qui incidemment se VERTDISSENT L’UNE APRÈS L’AUTRE ca devient payant la merde verte tu ne savais pas ???

                  YES MAN ON ARRÊTE LE SYSTÈME EN LE DÉTRUISANT - d’ailleurs pour ta gouverne - Ce ne sont pas les prolétaires qui détruiront le système - je l’ai écrit plus haut - c’est le système qui s’autodétruit empêtré dans ses contradictions - le prolétariat fera en sorte qui ne sorte plus jamais de son coma on va débrancher l’aspirateur, c’est tout, et pas derrière les banderoles des Black Blocs.

                  PLaisir camarade



                • Trelawney 12 mai 2018 15:02

                  A tous les neuneus qui pensent encore qu’une société peut se modifie je vous rappelle que l’économie libérale mondialisée fait partie intégrante de nos vies comme la neige, le vent, la sécheresse et les catastrophes.

                  N’en déplaise au marxiste bonobo, l’économie libérales mondialisée n’est pas une invention humaine. Elle est tout simplement la résultante de notre mode de vie qui est basé sur la propriété (salaire, dette etc). La propriété qui est le fondement de la consommation, car l’humain veut posséder et avoir, c’est dans sa nature.

                  Le communiste comme le syndicaliste, comme l’anarchiste, veulent tous la même chose : un changement de société à leur profit et au dépend des autres. C’est le fondement du libéralisme.

                  Prenez l’exemple du zadiste de NDDL. Il veut un changement de société et veut pour cela développer de nouveau concept de vie. Mais surtout il veut que lorsqu’il tourne un robinet, il y ait de l’eau potable et buvable à volonté qui coule au bout. Et comment elle arrive cette eau, par quel tour de magie ?

                  Du fin fond de son Canada, l’auteur critique cette société en rêvant d’un monde marxiste sans propriété (du moins sans celle des autres) et aussi en étant trés heureux d’habiter ici plutôt qu’en Afrique

                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 12 mai 2018 15:39
                    @Trelawney

                    Tu as raison Trelawney sauf sur un point 

                    Avant le mode de production capitaliste qu’y avait-il  ?

                    Le mode de production esclavagiste a été balayé par le mode de production du servage - féodal qui lui-même a été renversé par le mode de production capitaliste (Révolution anglaise - française - allemande et russe-bolchévique) qui lui-même sera renversé pour faire place mondialement au mode de production prolétarien communiste 

                    Merci pour ton post 




                  • Trelawney 13 mai 2018 09:38

                    @Robert Bibeau
                    Le mode de production capitaliste existe depuis que l’homme a cessé d’être chasser cueilleur 


                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 13 mai 2018 16:58
                    @Trelawney

                    Faux mauvais historien 

                    Il y eut le mode de production communiste-primitif période d’opulence contrairement à ce qu’on nous raconte 

                    Il y eut le mode de production agraire - esclavagiste sous la botte des hommes libres dont Socrate et Aristote et Aristophane et que les intellectuels bobo aiment tellement

                    Il y eut le mode de production féodal-seigneurial - servage agricole et mercantile 

                    Il y eut enfin le mode de production capitaliste mercantile industriel - urbain prolétarien - bourgeois et enfin financier - mondialisé en déclin (dans ses formes néolibérales aussi bien que socialiste - dirigiste - totalitaire) 

                    Il y aura ensuite le mode de production prolétarien communiste (rien à voir avec le communisme primitif du début) reposant cependant sur une grande profusion des produits nécessaires à la reproduction de l’espèce 

                    Merci pour ton post 


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