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L’autodestruction de l’Humanité - Suite - IV - Religions et dogmes

          

 

L’AUTODESTRUCTION DE L’HUMANITE - SUITE - IV

 

Comment maîtriser l’intolérance religieuse et dogmatique ?

 

L’ intolérance religieuse a existé de tout temps et a pollué toutes les religions, soit à un moment ou à un autre de leur histoire, soit de façon permanente.

A cet égard, les grands cultes - catholique, musulman, juif, boudhiste, hindouiste, évangélique- ainsi que les autres religions plus confidentielles (dont la liste serait trop longue à dresser), n’ont guère de leçon de tolérance à donner à l’ensemble de l’Humanité.

Elles ont trop souvent orchestré ou servi de justification à d’atroces massacres commis au nom de leurs Dieux, dont le seul objet véritable était d’imposer sans partage leur primauté, leur pouvoir, leurs mœurs, leur morale et leur conception du bien et du mal, en déniant à ceux qui ne partageaient pas leurs croyances tout droit à exister, penser, prier ou se comporter autrement.

A cet égard, les religions représentent sans doute la meilleure réponse que peut trouver tout être face à son angoisse existentielle mais, hélas, elles constituent aussi en parallèle un des plus importants facteurs de stagnation civilisationnelle et de régression sociale que l’homme ait inventé.

Les affrontements politiques, doctrines racistes, conflits ethniques et divergences pseudo- philosophiques ne sont pas en reste puisqu’ à l’instar des religions, tous ces dogmes ou croyances ont souvent été des exemples d’intolérance totalement folle et sanguinaire.

 Intolérances dogmatique et religieuse se sont souvent combinées pour accomplir leurs sinistres besognes d’extermination.

 

Les exemples de folie génocidaire, sans remonter bien loin dans l’Histoire, sont légion :

 - génocide des juifs et tsiganes par le régime nazi, extermination du peuple cambodgien par les Khmers rouges, goulags et massacres staliniens, massacre des indiens par les blancs américains, génocide arménien perpétré par les turcs, massacre des tsutsis par les hutus, des chrétiens d’Orient et des populations yézidies par les fous de Dieu, massacre des populations musulmanes en Syrie, au Myanmar et à Gaza, tueries interconfessionnelles et ethniques au Nigeria et dans le Sahel, au Soudan, en Somalie, en Afghanistan, au Pakistan, en Inde ,…..

En outre, de nos jours - y compris dans nos pays supposés être démocratiques et respectueux de la liberté de pensée, d’opinion et d’expression - on assiste quotidiennement à une montée vertigineuse et à un déferlement impensable d’intolérance dans les journaux, la tv la radio comme sur les réseaux sociaux ou le web en général.

On dirait que le sens du débat et du respect de l’opinion de l’autre se meurent chaque jour davantage pour laisser place à l’expression du mépris, à l’insulte, aux anathèmes, à la censure.

La teneur de nombre de dialogues, d’échanges verbaux ou écrits dans les médias ou sur la toile est révélatrice de cette propension inquiétante d’un grand nombre d’entre nous à refuser, de plus en plus, tout échange dépassionné d’idées et de concepts pour y substituer le rejet passionnel et la diabolisation immédiate de toute idée non conforme aux nôtres.

Les noms d’oiseaux volent de tout côté, les catégorisations les plus absurdes et les plus excessives,

( facho, nazi, imbécile, abruti, analphabète, pauvre type) se multiplient et la tentation de la censure rôde partout alors que le recours aux démonstrations censées et aux contre-arguments pesés ou construits disparaissent.

Sur certains sujets, Israël, la Palestine, l’immigration, les réfugiés, le fondamentalisme, les rapports homme-femme, le racisme, l’antisémitisme, il n’est pratiquement plus possible d’avoir un débat, dépassionné et rationnel sans sombrer très rapidement dans la violence de propos exacerbés, les clichés, les amalgames, les procès d’intention, les accusations, les dénis de paroles ou d’écrits voire la censures et l’interdiction ou les menaces d’affrontements physiques, de rétorsion et de procès.

La démocratie se meurt ainsi à petit feu.

Il est temps de réagir et de réaffirmer, haut et fort que la liberté de pensée, d’opinion et d’expression prime sur tout culte, religion, dogme, philosophie ou communauté.

A cet égard, la primauté de l’Etat et de la loi doit être réinstaurée ainsi que la laïcité.

L’Etat doit défendre la liberté de culte et d’opinion mais il doit aussi empêcher les religions d’asseoir leur emprise sur le fonctionnement de l’administration et imposer la neutralité de l’espace public.

Les dispositions suivantes doivent être respectées partout dans tout état démocratique .

 

L’Etat garantit la liberté de pensée et de religion.

Il ne peut y avoir de religion ou de culte d’Etat.

 L’Etat démocratique est laïque par définition.

Les clercs et dignitaires de tous les cultes doivent s’abstenir de prendre position, en tant que représentants de leur religion, dans tout débat public quel qu’en soit le sujet sauf si le débat concerne strictement les sujets religieux propres à leur culte.

Ils ne peuvent prendre position sur les autres sujets qu’à titre personnel, en tant que citoyen privé et en relation avec les droits civiques qui s’ attachent à cette citoyenneté.

Les étrangers, religieux ou laïcs, n’ont pas le droit d’intervenir dans le débat politique de l’Etat où ils résident. (par exemple, Mr Erdogan ne devrait pas avoir le droit d’interférer - en Allemagne ou dans un autre pays - avec les questions politiques ou les élections nationales - ni de faire campagne sur les questions ou élections turques).

L’Etat et les collectivités publiques doivent s’abstenir de financer les enseignements religieux qui ne peuvent être supportés financièrement que par les fidèles.

Il en est de même pour la construction de tout nouveau bâtiment religieux ou de bâtiment déjà existant affecté au culte sauf lorsqu’il s’agit de bâtiments historiques, classés au patrimoine architectural national.

Les programmes et contenus des enseignements délivrés dans les établissements religieux doivent être approuvés ex-ante par les autorités publiques.

Il en est de même pour les programmes et contenus des enseignements religieux à la seule fin de vérifier qu’ils ne contiennent pas de prescriptions ou de principes contraires aux lois de la République.

Les enseignements religieux et les célébrations du culte ne peuvent être délivrés que dans la ou les langues officielles de l’Etat où ils sont organisés.

Les examens de fin d’études doivent être organisés et effectués par les autorités publiques ( à l’exception des matières purement religieuses ).Les diplômes doivent être sanctionnés, contrôlés et reconnus par l’Autorité publique.

Tout établissement de niveau secondaire, qu’il soit public ou religieux, doit obligatoirement prévoir un enseignement hebdomadaire d’une heure, réservé à l’instruction civique et à l’étude de la Constitution nationale, au fonctionnement de l’Etat et aux principes et principales lois de la République. A l’issue de l’enseignement secondaire ou professionnel, les examens de fin d’études comportent un sujet civique à l’écrit comme à l’oral dont le coefficient est identique à celui de la matière principale de l’examen concerné.

Le recrutement de nationaux étrangers comme clercs chargés de l’enseignement religieux et/ ou de la célébration du culte est totalement interdit.

 

Le financement par des organisations ou gouvernements étrangers de cultes et religions ou de mouvements politiques ou dogmatiques dans un autre Etat souverain est totalement interdit.

Toute doctrine et religion qui ne reconnaît pas publiquement et par écrit l’obligation pour tout fidèle ou adhérent d’observer et de respecter strictement les lois de la République et leur primauté absolue sur la loi et les préceptes religieux de la religion en question ou sur les principes politiques de la doctrine concernée est immédiatement interdite.

Les fidèles à un culte ou les adhérents à une doctrine ont parfaitement le droit, en tant que citoyens de penser, de s’exprimer et de militer au sein d’organisations politiques ou civiles dans le but de faire évoluer ou modifier les lois de la République selon les procédures démocratiques prévues par la Constitution des Etats dont ils font partie ( vote aux élections, référendums, etc ) mais tant que ces lois restent en vigueur, ils doivent comme tout autre citoyen les respecter strictement et sans aucune dérogation.

Le port de signes et de vêtements religieux ou à connotation religieuse, dont la nature est ostentatoire, est proscrit dans tout édifice, service et espace publics.

Toutefois, ces signes et vêtements sont autorisés pour les clercs et dignitaires religieux, dont les fonctions sont permanentes, à condition qu’ils ne dissimulent en aucun cas le visage - que ce soit partiellement ou totalement – des personnes concernées.

En parallèle, il est créé dans chaque Etat démocratique une chaîne publique de télévision - administrée par un conseil composé d’une centaine de citoyens tirés au sort sur les registres électoraux. Cette chaîne est exclusivement réservée aux débats publics entre citoyens, sans aucune interférence des pouvoirs publics .Le fonctionnement de cette chaîne est assuré par un prélèvement sur la taxe audiovisuelle publique. La programmation, démocratique et neutre politiquement des débats, est décidée par la Direction sous la férule du conseil d’administration et le contrôle du Conseil d’Etat ou d’un organisme exerçant des fonctions similaires dans les Etats ne disposant pas d’un tel organe.

Tels sont les principes de base, élémentaires et principaux, qui devraient être respectés dans tous nos pays démocratiques.

Ils devraient être complétés par toute une série de dispositions pratiques de nature à assurer la restauration de débats conviviaux même entre personnes défendant des idées et des principes totalement opposés.

Ces dispositions sont étroitement liées à la réhabilitation de la notion de responsabilité individuelle vis-à-vis de la collectivité qui touche directement à l’organisation profonde de la société et au cœur des valeurs qui en constituent le socle, sujets qui devront faire l’objet de développements spécifiques ultérieurs.

 


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13 réactions à cet article    


  • Matlemat Matlemat 11 juin 2018 12:47

     Excellente série d’article, le problème difficile a résoudre est que dans une démocratie, les politiques sont passifs sur les questions religieuses pour des raisons électorales.


     

    • Matlemat Matlemat 11 juin 2018 13:19

       Nous avons aussi le problème des monarchies pétrolières richissimes qui corrompent nos politiques. 


      • heber 11 juin 2018 16:41

        Matlemat


        Tout à fait, c’est une véritable honte,  nos dirigeants- de gauche, de droite ou du centre - sont


         presque tous des marionnettes entre les mains gantées d’or de ces cyniques monarques .

         .Ils manipulent et contrôlent tout : marchés, foot, industries, banques ,clergé, médias, politique 

         internationale . Nos politiques si moralisateurs qui donnent des leçons de droits de l’homme à la

         terre entière, se prosternent  sans aucune pudeur ni retenue aux pieds de ces despotes

         corrompus,cruels, racistes et  rétrogrades qui traitent les femmes comme des sous-êtres et le

         petit peuple comme des esclaves .

        • Matlemat Matlemat 11 juin 2018 19:24

          @heber
           Vous êtes trop gentil, pour moi c’est l’ensemble de la classe politique qui est pourrie, le seul que j’aime écouter bien qu’il peut être de mauvaise foi pour des raisons politiciennes, n’a fait que 1 % a la présidentielle.


           On parle dans les médias des droits de l’homme en Russie et jamais de ce qui se passe dans la péninsule arabique.

        • Esprit Critique 11 juin 2018 19:59

          La laïcité a été imaginée et conçue pour permettre a la société française de s’arracher aux dogmes religieux catholique. Je propose donc une définition de la laïcité simple et en accord avec son but :

          « Nul précepte religieux n’est opposable a personne ». En conséquence la notion de blasphème ne peut avoir d’existence, si ce n’est dans les tronches de groupuscules clos de pratiquants « cons , s’entend ».

          Aujourd’hui le monde fait face a une offensive Nazislamiste ( c’est le terme qui me parait seul approprié pour décrire la réalité) double , une violente et une sournoise, synchronisées programmées pour accélérer et amplifier les effets.

          C’est le probléme majeur de « L’Autodestruction » avec évidement en arrière plan la surpopulation.


          • heber 11 juin 2018 20:35

            Esprit critique 

            Exact, il faut combattre les fondamentalistes intolérants- de toute religion et obédience - qui prêchent la primauté de la loi religieuse sur les lois républicaines.En fait ,ou bien ils se plient comme tout le monde à la loi de la république ou dehors , qu’ils aillent appliquer leurs valeurs et principes dans les pays qui partagent leurs idées et les acceptent .Et bon vent .

            • zzz999 12 juin 2018 09:41

              @heber

              L’ennui voyez vous c’est qu’il existe aussi un fondamentalisme athée au terme duquel par exemple, dans certains pays vous n’avez même pas le droit de parler de vos croyances à quelqu’un. Un croyant de tout pays et toute religion croit que Dieu est supérieur aux hommes (puisqu’il est leur créateur) donc il est fondamentalement logique pour un croyant d’appliquer la loi des hommes qu’autant qu’elle ne s’opposent pas à la loi divine (exemple  : l’avortement)

              Le respect total et inconditionnel des lois républicaines qu’on le veuille ou non c’est théoriquement ni plus ni moins que l’INTERDICTION DE TOUTE RELIGION THEISTE (qui reconnait un Dieu personnel créateur de l’univers)


            • Esprit Critique 12 juin 2018 18:45

              @zzz999
              Dieu est mort, il s’est suicidé devant moi lors d’une de nos rencontres. Je passe sur les raisons de son suicide après que je lui ais dit ce que je pensais…

              Il a eu le temps de me raconter que le big- Bang c’était lui, (une info qui va vous réjouir) et je sais ce qu’il faisait avant , en attendant, il se branlait !!!

              J’ai un regret celui de ne pas avoir eu le temp de lui demander de quel main ?


            • zzz999 13 juin 2018 08:15

              @Esprit Critique

              Quand je parle dans un autre commentaire de ne pas insulter l’avenir je faisais allusion à ce type de commentaire très bas de plafond


            • Esprit Critique 14 juin 2018 00:47

              @zzz999
              Je vous rassure, chez Dieu tout est a « ciel » ouvert, vous ne risquez rien avec les plafonds, si ses héritiers devaient vous inviter ?

              En outre je ne lui ai pas parlé de vous, il est mort en ignorant tout de vos confusions entre laïcité et interdiction de croire …..

              Vous pouvez poursuivre sans risque ,jusqu’a la fin de vos jours, vos élucubrations séniles.

              Vous restez aussi libre d’ouvrir les yeux le jour ou bon vous semblera !


            • zzz999 12 juin 2018 09:29

              "Toute doctrine et religion qui ne reconnaît pas publiquement et par écrit l’obligation pour tout fidèle ou adhérent d’observer et de respecter strictement les lois de la République et leur primauté absolue sur la loi et les préceptes religieux de la religion en question ou sur les principes politiques de la doctrine concernée est immédiatement interdite.« 

              Rien que cette phrase neutralise à peu près TOUTES LES RELIGIONS à commencer par la Chrétienne, car il est écrit, entre autres actes 5 verset 29, à un juge qui lui interdisait de prêcher : »Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes.« 

              La religion du Christ prône de respecter les lois et les autorités aussi loin qu’elles ne s’opposent pas à Dieu, au delà c’est la loi de Dieu qui s’applique. C’est le cas d’à peu près TOUTES LES RELIGIONS pour une raison bien simple c’est que le créateur (qu’on y croit ou pas est un autre débat) dont les lois sont d’ailleurs à l’origine de TOUTES les constitutions faut-il le rappeler , est supérieur à tous et toutes.

              C’est bien pourquoi par exemple que les témoins de Jéhovah qui ne font pas de mal à une mouche sont en prison dans un certain nombre de pays par le fait même de parler et tenter de transmettre leurs croyances.

              Le problème essentiel c’est que la plupart pour ne pas dire TOUTES les religions ont été représentées par des gens qui ont largement trahi leurs propres dogmes et sali leur propre Dieu.

              Tous les méfaits supposés des religions sont en fait des méfaits des PERVERSIONS et TRAHISONS DES RELIGIONS par les soit-disants RELIGIEUX.

              jésus disait simplement : »Vous jugerez l’arbre (une église par exemple) à ses fruits"


              • heber 12 juin 2018 12:07

                zzz999

                Tout est question d’interpréter les textes religieux qui ont été écrits , en tout état de cause par des
                hommes , même s’ils prétendent refléter ou reproduire la parole de Dieu ou d’un Dieu.Je suis en accord avec vous lorsque vous dîtes ,le problème ce sont les soit-disants religieux qui imposent leur intolérance .
                Le drame des fondamentalistes de tout poil est qu’ils expliquent à chaque époque que changer l’interprétation religieuse est impossible .C’est ainsi que l’église a brûlé, il n’y a pas si longtemps , Giordano Bruno parce qu’il avait eu l’impudence de déclarer que la Terre était une planète qui tournait autour du soleil.C’est également , ainsi que les fous de l’islamisme justifient leurs horreurs contemporainesou que la plus grande partie des imams prétend qu’on ne peut pas interpréter le Coran .

                Prétendre opposer la parole de Dieu aux lois démocratiques qui régissent la société où l’on vit , revient à s’exclure soit-même de cette société .La seule conduite cohérente consiste alors soit :
                -à respecter cette loi tout en militant selon les procédures démocratiques pour parvenir à modifier cette loi par le vote et l’infléchir ainsi dans le sens que l’on souhaite,
                soit à quitter cette société et à rejoindre un autre état qui possède des lois compatibles avec votre croyance .
                Je ne suis ni religieux ni athée mais plutôt agnostique et devant la beauté et la merveilleuse régularité de la Nature et del’Univers ,je doute en permanence .Et je suis d’accord avec vous ;il y a aussi des fondamentalistes athées .Mais je crois qu’entre démocrates respectueux des principes de liberté de pensée, d’opinion et d’expression ,il y a moyen de concilier religion et respect des lois .Encore une fois , c’est , je crois une question de respect et d’équilibre .Je peux tout à fait accepter qu’une personne pratiquante d’une religion donnée soit contre l’avortement ; je peux tout à fait admettre qu’elle milite démocratiquement pour faire changer la loi qui autorise l’avortement de façon démocratique et  grâce à son bulletin de vote, je comprends tout à fait qu’elle refuse , s’il s’agit d’une femme , d’avorter elle-même , mais je n’accepte pas qu’elle prétende interdire, si l’avortement est légal, de l’interdire  à sa fille, à sa cousine ,à sa voisine( ou que le mari l’interdise à son épouse ) si l’une de ces femmes le souhaite pour des raisons qui lui sont propres  . C’est là l’illustration des limites que, selon moi , la religion ne doit en aucun cas franchir .Respecter la loi et son application tant qu’elle est la loi sinon s’exhiler .

                • zzz999 12 juin 2018 13:55

                  heber

                  Certes il y a des textes qui s’interprètent mais d’autres qui se comprennent en direct, c’est le cas d’actes 5-29 : «  Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ».

                  Un vrai croyant n’impose rien (Jean 6-44 : « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ») un vrai croyant prévient un non croyant des risques de ne pas croire et le non croyant dispose comme il l’entend : un vrai croyant est comme une personne qui apercebant un malvoyant ou aveuge s’approcher d’une falaise le prévient, certes parfois avec insistance (comme on le ferait en situation réelle) mais si au bout du compte le malvoyant continue c’est son problème. Un vrai croyant ne se substitue pas à Dieu dans toute action punitive quelconque, Dieu est assez grand pour se défendre tout seul et si quelqu’un prétendait le faire à sa place, ça serait un blasphème !

                  Sur ce, encore une fois, Beaucoup de lois constitutives modernes sont issues peu ou prou de textes religieux.

                  Enfin si on prend pour hypothèse que Dieu existe (et pourtant les preuves de son existence abondent si on est intellectuellement honnête : ne serait-ce que dans la complexité inouie de la seule molécule d’ADN) , ne serait-ce que pour éviter d’insulter l’avenir, on peut fort bien comprendre que ses lois (dont beaucoup se comprennent directement sans interprétation non plus) soient infiniment supérieures à celles des hommes même si parfois elles peuvent paraître paradoxales, bizarres, démodées ou que sais-je (ça n’est qu’une apparence) ?

                  La Bible contient des structures mathématiques (autour du chiffre 7 et ses multiples en particulier) que certains chercheurs n’ont trouvé nulle part ailleurs (Yvan Panin, Eliyahou Rips, Harold Gans, Le rabbin Weissmandel et tant d’autres) et que nos ordinateurs même les plus puissants seraient bien en peine de produire.

                  Avez vous entendu parler du Code à barres et du nombre 666, annoncé dans le livre de l’apocalypse chapitre 13 versets 16 à 18 ? Voilà un passage dans lequel un obscur apôtre du Christ a annoncé il y a 2000 ans qu’un jour, le serviteur du diable (appelé la bête) imposerait un système global régissant les achats et vente associé au nombre 666.

                  Quelle probabilité au hasard pour une telle prophétie ?

                  Pour l’anecdote, la dernière phrase du passage « 
                  Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » totalise exactement 666 sin somme tous les caractère du texte (a=1, b=2 c=3 etc.) .

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