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George HW Bush, l’anti-Trump

« L’homme raisonnable s’adapte au monde ; l’homme déraisonnable s’obstine à essayer d’adapter le monde à lui-même. (...) » (George Bernard Shaw, 1905).



Assez diminué depuis quelques années, l’ancien Président des États-Unis George Herbert Walker Bush, que j’appellerai parfois Bush Sr, fête ses 94 ans ce mardi 12 juin 2018. Son épouse Barbara, née le 8 juin 1925, est morte récemment, le 17 avril 2018. Le couple a donné une famille de responsables politiques, en particulier, les deux fils George W. Bush, que j’appellerai Bush Jr, et son frère Jeb Bush.

Le père était très différent du fils à la Maison-Blanche. Lorsque j’étais en voyage à la Martinique, j’ai visité la célèbre rhumerie du François, l’Habitation Clément, et le visiteur peut y découvrir une salle, un peu à l’écart, qui a été le cadre d’une rencontre internationale importante le 14 mars 1991.

C’était quelques jours après la (première) guerre du Golfe (achevée le 28 février 1991), dont le but était de redonner l’indépendance du Koweït envahi le 2 août 1990 par l’Irak de Saddam Hussein. Le Président français François Mitterrand voulait alors discuter avec le Président américain George H. W. Bush pour échanger leurs visions géopolitiques. Bush Sr a accepté que la rencontre eût lieu en territoire français, mais à condition que ce fût à proximité des États-Unis. L’écrivain Aimé Césaire, alors député-maire de Fort-de-France, a proposé à François Mitterrand ce lieu assez particulier de l’Habitation Clément. On y voit des photographies de la rencontre… et une réflexion me venait à l’esprit, alors que le Président français en exercice était (au moment de ma visite) François Hollande qui ne semblait avoir aucune vision personnelle des affaires du monde.

En effet, à l’époque de François Mitterrand et de George H. W. Bush, aussi d’Helmut Kohl, il y avait cette certitude que ces chefs d’État ou de gouvernement avaient une vraie vision géostratégique. Ils défendaient certes les intérêts de leur pays et donc pas forcément en phase avec ceux des autres, mais ils savaient ce qu’ils voulaient, ils savaient aussi ce qu’ils ne voulaient pas, ils avaient une idée sur le devenir politique de la planète, et c’était dans une période où les incertitudes étaient majeures : chute du mur de Berlin, l’Union Soviétique ne s’était pas encore effondrée, guerre en ex-Yougoslavie, la guerre du Golfe avait déplacé la menace de l’Europe au Moyen-Orient.

À la date de ma visite, le fils Bush Jr avait déjà commis son désastre en faisant la guerre en Irak et en étant dans l’incapacité de stabiliser la région. Cela a encouragé notamment l’implantation de Daech à la suite des Révolutions arabes, et chaque chef d’État ne semblait plus avoir de vision globale, semblait juste chercher à éteindre les feux que ses prédécesseurs avaient allumé sans se rendre compte qu’il en allumait lui-même d’autres pour ses successeurs.

Cette sensation que les États-Unis de George H. W. Bush savaient où ils allaient, c’était sans doute la raison de son échec pour sa réélection. S’occupant trop de politique étrangère, les citoyens américains ont préféré recentrer la politique américaine sur eux-mêmes en élisant Bill Clinton, jeune gouverneur inconnu de l’Arkansas le 3 novembre 1992 qui n’a dû son élection qu’à la présence d’un troisième "grand" candidat, le milliardaire Ross Perot, qui a principalement pris des voix dans l’électorat républicain.

Revenons à George H. W. Bush.

En fait, ce n’est pas lui le patriarche de la famille, c’était son père, Prescott Bush (1895-1972) qui fut, après un échec électoral en 1950, élu sénateur du Connecticut de 1852 à 1963, fut un proche du Président Dwight Eisenhower et le mentor du Président Richard Nixon. Mais il fut surtout un homme d’affaires avisé dans le secteur bancaire qui a fait fortune, et dont l’origine est parfois troublée par des relations financières avec l’Allemagne nazie d’avant-guerre (même si rien n’a été formellement prouvé à ce sujet).

Cela peut expliquer pourquoi toute la famille est sujette à la vocation politique et bien implantée au Parti républicain. Bush Sr a arrêté ses études pour s’engager comme pilote de l’US Navy entre juin 1942 et septembre 1944 (il s’est engagé le jour de ses 18 ans). Il a fait ensuite des études à la prestigieuse Université Yale et a commencé à s’y faire un grand réseau personnel (comme son père).

Après ses études, entre 1953 et 1966, George H. W. Bush fut, comme son père, un homme d’affaires, dans de grandes entreprises du secteur pétrolier et pharmaceutique. À cette époque, il travailla avec Dick Cheney (son futur Ministre de la Défense du 20 mars 1989 au 20 janvier 1993 et le futur Vice-Président de son fils de 2001 à 2009).

Après une première défaite aux élections sénatoriales de 1964, Bush Sr se fit élire et réélire représentant (député) de novembre 1966 à janvier 1971 (l’élection a toujours lieu en novembre et le mandat commence en janvier). Voulant conquérir un siège de sénateur en novembre 1970, il a encore raté l’élection (avec pour directeur de campagne James Baker, son futur Ministre des Affaires étrangères du 20 janvier 1989 au 23 août 1992) face au démocrate Lloyd Bentsen (candidat aux primaires démocrates en 1988 et sur le "ticket" de Michael Dukakis). Il ne fut jamais élu sénateur sauf lorsqu’il fut élu Vice-Président qui a notamment pour charge de présider le Sénat.

Qu’importe la défaite, le Président Richard Nixon l’a nommé ambassadeur des États-Unis à l’ONU du 1er mars 1971 au 18 janvier 1973. C’est à ce moment-là que Bush Sr s’est forgé de solides convictions en politique étrangère. Il proposa à l’époque une force internationale pour pacifier le Proche-Orient et privilégiait Taiwan sur la Chine communiste. Il fut également envoyé spécial en Chine communiste de 1974 à 1975.

George H. W. Bush a pris une importance majeure en étant nommé directeur de la CIA (Central Intelligence Agency) du 30 janvier 1976 au 20 janvier 1977 par le Président Gerald Ford, poste qu’il a dû quitter avec l’échec de ce dernier et l’élection de Jimmy Carter à la Maison-Blanche. Il a alors repris des responsabilités dans des entreprises entre 1977 et 1980.

Dès mai 1979, George H. W. Bush s’est déclaré candidat aux primaires républicaines pour les élections présidentielles de 1980. Il était bien implanté chez les Républicains, son père (disparu) avait eu beaucoup d’influence sur Dwight Eisenhower, lui-même avait eu des relations privilégiées avec les deux derniers Présidents républicains (Richard Nixon et Gerald Ford). Il avait même présidé le Comité national du Parti républicain. Enfin, sa fortune et son expérience internationale lui ont donné beaucoup de poids. Néanmoins, pas suffisamment pour l’emporter face à un acteur qui a voulu redonner la fierté aux Américains au moment où l’honneur des États-Unis était bafoué à Téhéran par l’histoire des otages américains.

Après plusieurs échecs antérieurs, Ronald Reagan a en effet remporté les primaires républicaines et a choisi George H. W. Bush comme Vice-Président pour compléter son ticket avec la compétence diplomatique (Gerald Ford a failli prendre cette place, ce qui aurait été étonnant, un ancien Président en exercice candidat au poste de Vice-Président !). Ronald Reagan avait de toute façon besoin de quelqu’un d’expérience et de sérieux, qui pût compenser son propre manque d’expérience dans les affaires de l’État.

Élu le 4 novembre 1980 et réélu le 6 novembre 1984 avec Ronald Reagan (face à Jimmy Carter puis à Walter Mondale), George H. W. Bush fut Vice-Président des États-Unis du 20 janvier 1981 au 20 janvier 1989. Le couple Reagan-Bush Sr est arrivé au pouvoir en même temps que d’autres dirigeants en Europe : Margaret Thatcher en 1979, François Mitterrand en 1981 (George H. W. Bush est arrivé à l’Élysée pour faire connaissance avec François Mitterrand le jour même du premier conseil des ministres dans lequel participaient quatre ministres communistes), Helmut Kohl en 1982, etc.

Bush Sr fut l’ambassadeur fidèle de Ronald Reagan dans le monde, de quoi se forger de précieuses convictions dans un monde prêt à basculer dans d’autres paradigmes que la guerre froide que pourtant Ronald Reagan avait tenté de relancer pour épuiser économiquement les Soviétiques avec une nouvelle course aux armements.

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Soutenu par Ronald Reagan, George H. W. Bush s’est lancé dans une nouvelle course présidentielle le 12 octobre 1987, cette fois avec le rôle de favori. Il remporta les primaires républicaines le 18 août 1988 sur le sénateur Bob Dole (qui fut le candidat des Républicains en 1996) et les élections elles-mêmes le 8 novembre 1988, très largement (avec 53,5% des voix et 426 grands électeurs). Il fut investi 41e Président des États-Unis le 20 janvier 1989 jusqu’au 20 janvier 1993.

Peu intéressé par la politique intérieure, il n’a pas pu honorer sa promesse électorale de réduire les dépenses publiques et de ne pas augmenter les impôts à cause d’un Congrès à majorité démocrate. Le chômage était alors très important (près de 8%) et l’insécurité en pleine croissance avec des émeutes à Los Angeles en 1992. Ce fut la raison pour laquelle, à la dernière année de son mandat, Bush Sr sombra dans l’impopularité.

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Sur le plan international, en revanche, Bush Sr était très à l’aise et à l’initiative, alors qu’après les premiers signes de détente avec l’arrivée de Mikhaïl Gorbatchev, la guerre froide n’était plus à l’ordre du jour. Et n’allait bientôt ne plus avoir de raison d’exister avec la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’URSS elle-même (le 25 décembre 1991). Ce fut donc sous son mandat que les démocraties libérales ont (définitivement ?) vaincu le monde communiste. George H. W. Bush, bien mieux que François Mitterrand, a soutenu la Réunification allemande initiée à pas rapides par le Chancelier allemand Helmut Kohl.

Sur le plan américain, Bush Sr a négocié et signé le 17 décembre 1992 l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec le Président mexicain Carlos Salinas et le Premier Ministre canadien Brian Mulroney, que l’actuel Président Donald Trump a remis en cause dès son arrivée à la Maison-Blanche. L’ALENA était une réponse de solidarité américaine face au Traité de Maastricht signé le 7 février 1992. Parmi les mesures imposées par l’ALENA (mis en application le 1er janvier 1994), l’obligation d’indiquer les produits pour le grand public avec les trois langues officielles du territoire de l’ALENA, à savoir l’anglais, l’espagnol, mais aussi le français.

Bush Sr a décidé d’intervenir militairement au Panama pour mettre fin au régime du dictateur Manuel Noriega qui fut arrêté en Floride pour trafic de drogue. Ce qu’il restera dans les livres d’histoire de son mandat est l’intervention militaire des États-Unis dans le Golfe pour libérer le Koweït de l’invasion irakienne. Celle-ci, après avoir constitué une coalition dont faisaient partie notamment les Britanniques et les Français, avec l’accord de l’ONU, a débuté le 17 janvier 1991 et a duré six semaines. L’opération a été un succès militaire et même politique, si ce n’était que les États-Unis ont laissé Saddam Hussein à la tête de l’Irak.

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Beaucoup d’Américains ont critiqué ce fait que Bush Sr ne soit pas allé jusqu’au bout du travail (son fils allait le faire douze ans plus tard). Pourtant, c’était mal comprendre la doctrine de George H. W. Bush qui était de respecter le droit international : on n’envahit pas un pays souverain, mais on ne déstabilise pas le dirigeant d’un autre pays souverain, même s’il est dictateur, sauf s’il s’attaque aux intérêts américains (par exemple, Noriega). Selon lui, toutes les actions militaires devaient se faire avec l’aval du Conseil de Sécurité des Nations Unies et pas de manière unilatérale, comme ce fut le cas avec son fils en 2003.

Comme je l’ai écrit, c’était sur le plan intérieur que le mandat de Bush Sr fut incertain. Se préoccupant beaucoup trop de politique étrangère (et il y avait de quoi avec tous les bouleversements de l’époque), George H. W. Bush avait mal choisi son Vice-Président qu’il décida de reprendre pour un second mandat : Dan Quayle, homme assez jeune (41 ans quand il est devenu Vice-Président des États-Unis), il n’avait pas la réputation d’être un homme super-intelligent… Presque le plus jeune sénateur de l’histoire américaine à l’âge de 33 ans, élu en novembre 1980 (le plus jeune fut Ted Kennedy élu à l’âge de 30 ans en novembre 1962), Dan Quayle a multiplié les gaffes et bourdes intellectuelles pendant son mandat de Vice-Président, ce qui n’aidait pas vraiment le Président lui-même.

Résultat, le 3 novembre 1992, le ticket Bush Sr et Dan Quayle fut battu par le ticket Bill Clinton et Al Gore assez largement : Bill Clinton a obtenu 43,0% des voix (et 370 grands électeurs), George H. W. Bush seulement 37,5% (et 168 grands électeurs) et Ross Perot, rompant pour l’une des rares fois la structure bipartisane des élections américaines, 18,9% des voix (et zéro grand électeur). Beaucoup de républicains modérés ont voté pour Bill Clinton et beaucoup de républicains sensibles aux réductions d’impôts ont voté pour Ross Perot.

Cet échec fut historiquement une injustice car George H. W. Bush fut sans doute, de tous les Présidents des États-Unis d’après-guerre, celui qui était le plus investi dans les relations internationales et le multilatéralisme, et dans la recherche d’un nouvel équilibre mondial en faveur d’une paix stable et durable. Malgré son échec, il a cependant eu l’occasion, par la suite, d’apprécier Bill Clinton qui est devenu, au fil du temps, une personnalité avec qui il s’entend bien.

Deux enfants de Bush Sr, George W. Bush et Jeb Bush ont eu aussi de brillantes carrières politiques. Les deux furent élus gouverneurs, le premier gouverneur du Texas du 17 janvier 1995 au 21 décembre 2000 et le second gouverneur de la Floride du 5 janvier 1999 au 2 janvier 2007, notamment au moment, le 7 novembre 2000, où il a fallu un recomptage précis des voix en Floride pour savoir qui, de Bush Jr ou d’Al Gore, était élu Président.

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La défaite électorale de Bush Sr fut en quelques sortes "vengée" avec la double victoire de son fils, George W. Bush, 43e Président des États-Unis du 20 janvier 2001 au 20 janvier 2009, lui-même à un moment de grands bouleversements mondiaux qu’il a, pour certains, contribué à déclencher (comme la guerre en Irak en riposte aux attentats du 11 septembre 2001). Son autre fils Jeb a tenté sa chance aux primaires républicaines de 2016, sans succès, et cela bien avant la vague de fond qui transporta Donald Trump jusqu’à la Maison-Blanche.

Depuis plus de vingt-cinq ans, George H. W. Bush fait donc partie de cette amicale très sélective des anciens Présidents des États-Unis, avec Jimmy Carter, Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama. Il en est même le doyen, et plus généralement, il est le plus âgé des anciens Présidents des États-Unis encore en vie de l’histoire, dépassant, avec Jimmy Carter, le record de Gerald Ford, décédé le 26 décembre 2006 à l’âge de 93 ans…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 juin 2018)
http://www.rakotoarison.eu

NB : Pour être exact, il faut compléter la citation de George Bernard Shaw ci-dessus qui se poursuivait ainsi : « Tout progrès dépend donc de l’homme déraisonnable. ».


Pour aller plus loin :
George HW Bush.
Bob Kennedy.
Henry Kissinger.
Zbigniew Brzezinski.
Martin Luther King.
L’immigration irlandaise.
Philip Roth.
La guerre commerciale trumpienne.
Albert Einstein.
David Bohm.
Margaret Keane.
Meghan Markle.
Les Quatorze points du Président Wilson.
Woodrow Wilson.
Walter Mondale.
Geraldine Ferraro.
Le cinéma parlant.
Les petits humanoïdes de Roswell…
Charlie Chaplin.
Bill Clinton.
Zbigniew Brzezinski.
JFK, avant tout pragmatique et visionnaire.
La nouvelle frontière de John F. Kennedy.
Ted Kennedy.
Incompréhensions américaines.
La dernière navette spatiale (avril 2011).
Les premiers pas de Donald Trump.
Obama termine européen.
Cassandre ?
Donald Trump, 45e Président des États-Unis.
La doxa contre la vérité.
Peuple et populismes.
Issue incertaine du match Hillary vs Donald.
Donald Trump, candidat en 2016.
Match Hillary vs Donald : 1 partout.
Hillary Clinton en 2016.
Hillary Clinton en 2008.
Donald Trump et Fidel Castro ?
La trumpisation de la vie politique américaine.
Mode d’emploi des élections présidentielles américaines.
Idées reçues sur les élections américaines.
Malcolm X.
Le 11 septembre 2001.
Honneur aux soldats américains en 1944.
Hommage à George Stinney.
Obama et le "shutdown".
Troy Davis.
Les 1234 exécutés aux États-Unis entre 1976 et 2010.
La peine de mort selon Barack Obama.
Barack Obama réélu en 2012.
Ronald Reagan.
Gerald Ford.
Jimmy Carter.
Al Gore.
Sarah Palin.
John MacCain.
George MacGovern.
Mario Cuomo.

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4 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 juin 2018 12:41

    Pitié, il est temps de faire du Bush à BUSH, cela pue,...


    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 12 juin 2018 12:47

      Avec l’arrivée d’URANUS dans le signe du TAUrEAU, les bourses ont "intérêt à bien se tenir, le VEAU d’OR risque de vaciller.


      • Clocel Clocel 12 juin 2018 12:57
        Un beau cocktail de pathocrates !

        Ce brave Mendel les aurait connu, il n’aurait pas eu à s’emmerder à cultiver des haricots (des pois ?) pour fonder sa théorie !

        Pour le coup, il était en ligne directe avec l’ange déchu, lui suspecté d’odeur de souffre pour avoir regardé de trop près plantes et insectes...

        Dire qu’il aura fallu « génocider » tout un continent pour produire ça, privant l’humanité toute entière d’une autre vision du monde, plongeant le reste dans les ténèbres

        Comment le genre humain pourrait-il se remettre d’un tel antécédent ?


        • Olivier Perriet Olivier Perriet 12 juin 2018 14:12

          L’homme qui a mis l’Irak sous embargo, qui a déversé un tapis de bombes sur le pays  ?

          BOF........

          Je préfère Trump smiley

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