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Accueil du site > Tribune Libre > Voici ce que nous avons :

Voici ce que nous avons :

J’ai pensé à ceci en vidant la poubelle à déchets : Avant d’être rayé définitivement de la carte à passer ces années à se livrer aux algorithmes et ses appareils diffusant le parfum synthétique à la visite de la famille afin de se rencontrer au traditionnel repas, j’ai noté qu’il suffit de dresser un individu par l’écrasant dispositif de l’habituel. La domestication du libre-arbitre par la totalité des émotions est homologuée par le jugement clinique du bilan comptable avec ses chercheurs du comment rendre l’existence encore plus pénible avec son règne universel sous pollution nous privant de jugement, que tout ce qu’on peut lire pendant le quart d’heure de pause concerne la désormais acceptée augmentation des suicides dans les pays au taux de chômage stable, que tout ce qui reste ce sont des cris réactionnaires que les enfants sont encore malades à la maison, qu’il faut lui administrer d’urgence la vitamine C en boîte ou que les allergies avouent les précédentes. Il est midi et on se nie réciproquement autour de cette table à argumenter la difficulté inaperçue avec ces aliments ingurgitées au rythme de la pointeuse.

La cargaison salariale est un trouble psychologique des plus singuliers. Le complément autrement pervers qui en résulte à se partager des toquades à longueur de passions imprudentes se maintient dans ce présent où le génome humain avec ces après-midi enfermés qu’on aimerait voir disparaître sans pensées (ça en valait la peine)… Que de toute façon on le savait bien à l’avance et qu’on serait presque dépeint de honte à n’en plus finir d’accueillir uniquement ces oublieux autismes d’être altruiste face à cette vie à personnaliser son malheur en s’impressionnant du choix de la sortie, que cette existence digérée se trouve toujours isolée de son fonctionnement subjectif et puis m’est venue cette idée : Nous nous consumons mutuellement dans le rôle de propriétaire, comme tout défaut s’achète en qualité et on finit par s’obliger de s’évader par après dans les antres où s’entassant les âmes mortes des publicitaires et des épigones producteurs de brimades télévisuelles car c’est exact : On s’avertit quel sera le prochain épisode aux couleurs éclatantes et ses ombres inquiètes qui font de nos fins de journée cette mélasse en sphère privée. Le fait de ne plus à se dire des choses issues de sa propre réflexion revient à faire comprendre qu’il nous faut avoir intériorisé une sorte d’horreur ou chaque cauchemar est suivi de son obligation s’être enfermé directement dans son propriétaire. 

Les seules oppositions qui nous tiennent encore à coeur c’est la sécurité avec des radars et ses grandes antennes au sommets des édifices et ses surveillances qu’on nous fournit si gracieusement au coin d’une cafétéria ou d’un restaurant et sa cuisine préfabriquée. J’ai trouvé qu’un état aussi avancé de claustrophobie dans des espaces semblant si ouvert sur ce monde où la levée de fond dépendant de la volonté d’une informatique engouée d’une sévère objectivité et des cris d’alarme de ceux se sentant obligés a toujours plus à contracter de ce qu’ils n’ont pas et par conséquent s’en subir les séquelles mentales et physiques en seulement quelques années tout en rognant les paysages découragés de stérilités avec ses arriérations aux modes d’emploi devrait s’égoutter par sa même laideur mais il le fait pas. Ce qui me tombe entre les mains est à liquider le jour suivant. Toutes époques confondues, nous ne reverrons plus cet héritage entreposé dans l’éthique où rien ne fût condamné à la destruction de ce qui permettait autrefois embellis de souvenirs.  

J’ai pensé à ceci en me réveillant : chaque matin j’obtiens ce que je suis en droit de perquisitionner endéans ce margouillis à la place de l’imagination : un réconfort sans restriction d’être le spectateur d’une certitude de m’enfoncer chaque jour un peu plus dans cette famille de viscères d’un public croisé à la puissance de ses métastases et ses hallucinogènes dans ce monde taché de longueurs et de métaux lourds. Il paraît d’ailleurs qu’il nous est nécessaire de plus en plus d’énergies fossiles pour extraire les métaux rares servant à fabriquer ces processeurs, ces télévisions et les monstres destinées à l’énergie du futur (chose qui avoisine l’impossibilité), que certains de ces métaux sont dotés d’une réserve devenue critique. Ce qui me surprend nullement c’est d’accepter de jouir dans leurs scénarios qui semblent passionnés de restrictions. Des pénuries modulables ! J’ai lu ceci dans un article : la transition écologique est tuée de popularité et rien ne reste plus à démontrer que la vie actuelle sur terre est un assassinat semblant individualisé en chacun de ses habitants. Chaque être humain est responsable de sa vie comme on dit, cela revient à dire que le foetus ne connaît rien de sa destinée et me semble que ses parents savent d’emblée que sa vie sur terre sera laissée pour compte. Cette vie n’est pas responsabilisée par la valeur qu’on lui attribue si inutilement. L’expansion industrielle permet de mourrir de faim, permet le suicide, permet la dépression, permet la dépossession, permet l’achat d’un robot qui tond la pelouse et qui parle via le téléphone, il permet aussi la tristesse intégrale et inconditionnée à s’avoir s’identifier à un bonheur sous film plastique incompréhensible, croupi dans la solitude de la pauvreté parfaite. En développant aussi des droits grotesques censés protéger de vive foi l’extraction de ressources par ces acteurs d’affaires devenus hystériques. L’utilisation ainsi massives d’hydrocarbures et ses optimismes institutionnels avec ses déchets présents dans les chantres de ce progrès économique qu’il faut maintenant une vie artificielle en l’autorisant de s’occuper de nous en rentabilisant nos voies vers la disparition.

Je suis au bureau. Ces heures vacantes devant mon écran plat s’offrent à moi au fur et à mesure que grandit l’abîme de ce scénario si bouleversant de peines et ses sinistres tendances à s’accrocher dans l’acceptation de la résignation, voici que ma responsable de bureau me confie abasourdie que ces maux de tête persistent depuis une semaine. Par dessus ses inquiétudes censés expliquer le rétrécissement de son champ de vision en fin de journée et qu’il faut anticiper la charge de travail qui la tyrannise si violemment, j’en suis arrivé à conclusion qu’un assemblage aussi mal monté qu’est la vie salariale ne peut que s’adapter face à quoi nous ne rougissons plus de honte, que rien de ce qui existe ici n’a plus de futur qui vaille la peine de transmettre aux générations déjà éduquées à l’étonnement d’être ce rien qui renifle les équations chimiques s’empirant, que chaque matin réveillé pour rien existe malgré tout et qui fait croire que ces journées se consumant lentement sous un soleil qui ne rentre plus par la fenêtre, que seuls les moteurs rugissent encore ici bas, sillonnant sur ces immenses hostilités hors des agglomérations décorés de ténèbres, etc… Ce qui était autrefois enjoué de phénomènes tangibles et vivants a fini par péniblement se transformer en périodes de soldes et de luxures vides d’existences sensibles, nous voilà pendus sous la débauche d’une biodiversité enduite de pétrole et vouée à l’extermination que l’être humain s’en déplaise tout en continuant de promettre de nouveaux laboratoires où on touche la folie afin d’entretenir de nouvelles famines et des catastrophes nucléaires, que ces symptômes rendus effaces par la loi n’atteignent qu’un monde parti en fumée avec des militaires et leur rallonges. J’ai pensé à ces lendemains avariées parmi les lesquels nous disséquerons les restes des précédents trouvent ce qui leur est permis : Une vie manquée de curiosité où les événements ne débouchent sur plus rien.

J’ai trouvé que cette civilisation a fort bien gardé son secret d’assassin. Nous avons cru bon d’équiper la moitié de la population terrestre de prêts, de voitures et de moteurs à combustion tout en promettant le même avenir à ceux qui s’enracinent dans une pauvreté intransigeante. Il me paraît inutile de m’éterniser sur cette absurdité abyssale de cette la situation terrestre et son feu rôdant aux côtés de la cargaison humaine et ses spacieuses instructions toxiques et ses conseils pour s’en guérir. Ce espace où s’entassent les sécheresses qui ne cessent de se succéder avec plus de violence ou la brusquerie des tempêtes alarmantes se promenant sur un territoire biotique ruiné où la seule pensée humaine se résume hors de notre vivant, c’est-à-dire limitée à nos précieux appareils qui préparent des tartes ou des pains (J'espère que l'assurance prend en charge).

Voici ce que nous avons : Le confort moderne est déguisé en cadavre imputrescible, fermentant avec véhémence, résistant aux dégâts les plus encourageants. Sa mise à mort est gouverné de pathologies motorisées, de dérèglements climatiques et d’empoisonnements universels à n’en plus finir avec ses scientifiques s’alarmant sur l’état de planète dominée d’une monotonie dopée d’universalité et de contraintes se divertissant de l’état populaire de nos vies où on sort les griffes afin de pouvoir défendre cette idéologie de grisaille et de rires sans contenu. Puis à liquider l’intellect en s’entendant à perfection avec nos livres à l’eau de rose ou le dernier accident de travail d’untel épluché sous titre provocateur dans un quelconque journal. Ce que le progrès a fait de cette civilisation est si brusque d’inutilité qu’il serait rayé de la carte si il s’entendrait ne fus-ce que l’instant d’une minute avec la monstruosité de nos villes diffusant à perpétuité ces années de brouillard des gaz d’échappement. Ce séjour volatil n’a d’inquiétude que la songerie d’éviter de périr prématurément. De l’entassement des paroles stérilisées à ce qui est permis, jusqu’au « à quoi bon finalement ». J’ai entendu quelque part que l’autonomie du meurtre fait ses dizaines de millions de cercueils supplémentaires chaque année et c’est ce parmi quoi nous vivons chaque instant à gratter la surface des vitres de nos voitures quand la température a baissée trop rapidement en ce mois d’avril.


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8 réactions à cet article    


  • Joss Mandale Joss Mandale 5 juillet 2018 22:54

    Bonjour, un peu plus de ponctuation qu’à l’accoutumée ( une « aération » nécessaire à mon humble avis, compte tenu de la densité du propos) et toujours aussi plaisant à lire. Merci et je ne peux que vous encourager à continuer.


    • Frimas Frimas 9 juillet 2018 14:57

      @Joss Mandale

      Merci pour votre commentaire.
      Je suis pleinement d’accord concernant « l’aération ». Je publie ici les suites d’idées telles qu’elles se présentent au moment où je les mets sur papier. Le texte sera bien évidemment remanié.
      Merci pour votre encouragement. La suite viendra...

    • HELIOS HELIOS 6 juillet 2018 10:31

       ***** j’ai noté qu’il suffit de dresser un individu par l’écrasant dispositif de l’habituel. La domestication du libre-arbitre par la totalité des émotions est homologuée par le jugement clinique du bilan comptable ... etc *****



      J’ai bien aimé cette perception... surtout qu’elle arrive tôt dans le texte.
      Elle retrace bien ce qui nous arrive, à nous Français, gamin de maman UE et fils d’un systeme politique-miroir-aux-alouettes.

      Comment ne pas penser aux 80 km/h, a notre « devoir » d’accueil des réfugiés-surtout-migrants, et de toutes nos reformes pour le bien de tous,surtout ceux qui peuvent s’en affranchir.

      Esperons que l’auteur, qui a une perception de la réalité que je considère comme responsable, mette ses actes en accord avec ce qu’il a constaté et aille plus loin en concretisant par des actes ... s’il est sincère !!! L’an prochain il y a des elections, par exemple...

      • Frimas Frimas 9 juillet 2018 15:15

        @HELIOS

        J’ai l’impression que ce qui passe en France est très confus mais va finir par se manifester de façon très claire à la ligne d’arrivée, que ses habitants seront tellement écrasés par l’aboutissement des prises de décisions qu’il sera prêt à résigner de lui tout seul, chose très inquiétante à mes yeux d’ailleurs.
        Le contenu des informations est conduite à ce que le peuple n’y comprenne pas la moindre bribe et on le voit aussi dans les autres pays de l’UE. Le pire (ce qui me trimer dans la peur) dans tout ceci et c’est la ligne de conduite dans mes idées : Il n’y plus d’issue... Ne vous inquiétez pas, mes actes sont en fonction de ce que je vois autour de moi et ma responsabilité face à la vie est concrète. Je ne passerai pas mon temps à observer, d’écrire et à subir cette époque si mes actes ne seraient observés d’intelligibilité.

      • Gasty Gasty 6 juillet 2018 14:00

        J’ai pas très bien compris ce que j’avais ? Un mot brouille l’autre et l’autre s’embrouille.


        • zygzornifle zygzornifle 6 juillet 2018 14:01

          Les déchets les plus dangereux sont sortis de l’éna par la grande porte .....


          • sirocco sirocco 6 juillet 2018 15:37

            Texte abscons.

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