Quand Trump joue les Cassandre
TRUMP tel Cassandre qui annonçait des catastrophes comme la chute de Troie et dénonçait le subterfuge du cheval de Troie, dénonce les méfaits de l'immigration en Europe. Mais comme pour Cassandre, tout est fait pour que l'on ne le croie pas.
Les médias , les dirigeants Européens n'ont de cesse de dénigrer tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait. Cela peut se comprendre sur le fond, mais la forme est dérisoire. Sur le fond les divergences sont évidentes.
L’U. E défend le mondialisme, le libre échange, l'absence de frontières, l'homme interchangeable, le migrant providencel pour notre natalité déficiente.
Trump fonctionne « America first », d’abord l’Amérique, c’est du nationalisme économique. Il défend aussi une régulation de l'immigration.
Sur le plan du commerce, Trump veut revenir au protectionnisme. Il pense pouvoir mieux négocier par des accords bilatéraux qu’avec des accords multilatéraux. Il est adepte de la 'marchandisation'.
L'immmigration non contrôlée est pour lui source de malheurs et de difficultés.
Trump comme Poutine sont des ennemis de la Mondialisation.
Les citoyens américains comme beaucoup de citoyens Européens se considérant désormais comme des victimes de la mondialisation, et de l'immigration massive, se sont pour toutes ces raisons ralliés à Trump et sa démarche protectionniste.
On stigmatise comme toujours les Cassandre, les annonciateurs de catastrophes et mauvaises nouvelles, mais il ne faut pas oublier une chose essentielle, capitale, Cassandre qu'on ne voulait pas croire, disait la vérité et les événements lui donnèrent parfaitement raison.
Le 13 juillet dernier, TRUMP tel Cassandre, lors de sa conférence de presse avec May, a eu le courage de mettre en garde les peuples Européens sur l'immigration qu'is subissaient et sur les problèmes que ce type d'immigration engendraient, problèmes que nient nos dirigeants.
Il a prédit et annoncé des heures sombres pour l'Europe si elle continuait sa folle politique migratoire. Pour lui ce problème risque de devenir rapidement irréversible.
A un journaliste présent à cette conférence de presse qui lui posait cette question,
« M. le Président des États-Unis, vous avez déclaré que l’immigration a endommagé le tissu culturel de l’Europe. Que vouliez-vous dire par là ? »
Donald Trump a répondu :
« Je pense que ça a été très mauvais pour l’Europe. Je connais très bien l’Europe et ce qui s’y passe est très dur. C’est une situation très dure. Vous voyez les mêmes attentats que moi, on en voit beaucoup.
Je pense que ça change la culture et que c’est très négatif pour l’Europe. Je pense que c’est très négatif, et en ce qui concerne l’Allemagne, et j’ai une grande relation avec Angela Merkel et l’Allemagne, mais je pense que c’est un grand mal pour l’Allemagne et un très grand mal pour d’autres endroits en Europe. Je sais que ce n’est pas forcément politiquement correct de le dire, mais je le dis haut et fort. »
Quelques jours jours avant, à la réunion de l'OTAN, il délivrait son message aux Européens.
Il rappelait que le Brexit était une conséquence de la politique migratoire de l'Europe,
il rappelait aussi que l’élection italienne s'était jouée sur l'immigration
et finissait en précisant que sa propre élection s'était jouée en partie sur sa position vis à vis de l'immigration.
Il s'inquiétait de même que la politique migratoire des USA soit aussi laxiste, que des réticences nombreuses et idéologiques essaient de freiner les mesures qu'il veut prendre , et qu'il faille 5 ans pour résoudre le problème d'un migrant clandestin, ce qui pour lui est une hérésie. Un contrôle strict de l'immigration est une condition sine qua non à son projet ''América First''.
Nos chers médias, comme à leur habitude n'ont pas beaucoup relayé ces discours de TRUMP pourtant très forts politiquement, il préfèrent s'étendre sur les rumeurs des coucheries éventuelles de TRUMP qui sont d'une importance capitale sur notre avenir n'est-ce pas ?
Le politiquement correct, le pas d'amalgame, la bien-pensance, ont fait leur nid dans certaines rédactions.
La dichotomie entre le mondialisme et la théorie de la nation, celle entre la volonté des peuples et la politique mondialiste et multiculturaliste de nos dirigeants européens est évidente.
Quand on consulte les peuples, leur réponse est sans appel.
Un sondage réalisé par la Fondation Századvég auprès de citoyens de l’ensemble des 28 pays de l’Union européenne révèle une volonté quasi générale de voir prendre des mesures contre l’immigration clandestine. Plus des trois quarts des sondés –78% exactement – se disent favorables à un contrôle plus serré des frontières externes de l’UE.
En décembre 2017 le Commissaire européen chargé de l’immigration, Dimitris AVRAMOPOULOS a déclaré.
« Il est temps d’affronter la vérité. Nous ne pouvons pas et ne pourrons jamais arrêter l’immigration »,
Non seulement l'U.E dit ne pas pouvoir arrêter l'immigration, mais elle ne le veut pas. L'idéologie libre échangiste qui la guide est pour la libre circulation des capitaux, des marchandises et des hommes. Cette idéologie considère les hommes comme interchangeables et l'immigration est leur réponse à la faible natalité Européenne. Ils ne reculent pas devant des sanctions contre des pays réfractaires à leur politique.
Pourtant, de sondages en sondages , d'études en études, le rejet de cette immigration de masse incontrôlée est une évidence. Les peuples de l'U.E rejettent à une forte majorité cette politique immigrationniste. La France n'échappe pas à ce rejet massif.
Bien avant TRUMP, bien avant Onfray, dès 1957, Albert CAMUS prédisait un sort funeste à l'Europe.
« Le train du monde m'accable en ce moment. A longue échéance, tous les continents (jaune, noir et bistre) basculeront sur la vieille Europe. Ils sont des centaines et des centaines de millions. Ils ont faim et ils n'ont pas peur de mourir. Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni tuer. Il faudrait prêcher, mais l'Europe ne croit à rien. Alors, il faut attendre l'an mille ou un miracle. Pour moi, je trouve de plus en plus dur de vivre devant un mur. »
-
Albert Camus, Lettre à Jean Grenier, 1957
La 'Loi immigration' initiative de Macron, qui vient d'être votée ne contente ni la droite ni une partie des dirigeants de la gauche, ni surtout le peuple de France.
Macron est désavoué.
Comme on doit s'y préparer, pour essayer de faire mentir les Cassandre la révolte pour tenter d'éviter le pire, surviendra dans l’U. E du rejet de l'immigration. Elle a déjà commencé, au grand dam des technocrates de Bruxelles et des multinationales.
Les prochaines élections européennes à venir devraient sans aucun doute aller dans le sens des prédictions de notre Cassandre des temps modernes, menaçant la fragile Union Européenne d’une véritable épée de Damoclès !
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