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Accueil du site > Culture & Loisirs > Culture > Jean-Michel Jarre, maître mondial du synthétiseur XXL

Jean-Michel Jarre, maître mondial du synthétiseur XXL

« Ce qui m’intéresse dans la création, c’est la dualité entre une mélodie qui peut paraître innocente et sa part d’ombre. » (Jean-Michel Jarre, "Le Figaro" du 22 septembre 2015).



Ce vendredi 24 août 2018, le compositeur de musique synthétique Jean-Michel Jarre fête son 70e anniversaire (il est né à Lyon). L’homme au visage encore adolescent, diplômé d’une licence de lettres à la Sorbonne (mémoire sur "Faust"), fait partie des anciens. C’est l’occasion de rendre hommage à sa musique, parfois décriée mais qui, en ce qui me concerne, a souvent fait sens à la fin des années 1970 et au début des années 1980.

Comment caractériser sa musique ? Elle est électronique. Pour certains, beaucoup trop électronique. Il a même développé une technologie spéciale, utilisant de plus en plus de synthétiseurs, et même, à partir des années 1980, la harpe laser, également le hang (lors de sa tournée de 2008), mais aussi des anciens instruments comme l’orgue de Barbarie.

Cette obsession de la synthèse électronique, elle a dû lui venir de ses deux premières expériences musicales. Une première peu concluante lorsqu’il était enfant : sa professeure de piano l’a découragé de continuer le piano. Cela ne l’a pas empêché de suivre des cours d’harmonie et de contrepoint au Conservatoire de Paris. Une seconde expérience bien plus enrichissante puisqu’il a travaillé auprès de Pierre Schaeffer dans le légendaire Groupe de recherches musicales (GRM) de l’ORTF à la Maison de la Radio (d’où vient la musique des Shadoks).

L’occasion de rencontrer des compositeurs comme Stockhausen et de faire ses premiers essais sur synthétiseurs. Et surtout, l’occasion de se faire une réputation qui lui a permis de composer de la musique électroacoustique pour le ballet qui a inauguré le nouveau plafond de l’Opéra de Paris peint par Chagall en 1971 (il est ainsi le plus jeune compositeur à faire jouer une de ses œuvres dans ce lieu prestigieux qu’est l’opéra).

Au-delà de nombreuses contributions à des tubes des années 1970 (comme "Les Mots bleus" interprété par Christophe), son premier véritable succès personnel fut "Oxygène", une quarantaine de minutes de musique par synthétiseur qui a conquis le monde (et lui a valu la notoriété et le grand prix du disque de l’Académie Charles-Cros). Parmi les récompenses futures, également la Victoire de la musique pour le meilleur album de musique instrumentale (pour "Zoolook").

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Fils (déshérité) du célèbre compositeur de musique de film Maurice Jarre (1924-2009) parti s’expatrier aux États-Unis (comme Johnny Hallyday) quand il avait 5 ans, Jean-Michel Jarre n’a pas revu son père pendant une quarantaine d’années : « Mon père a été davantage une béance, une absence, qu’une référence musicale. (…) J’aurais eu envie que mon père me mette sa main sur la gueule, ça m’aurait fait du bien. L’absence est une béance émotionnelle. » (2006 dans VSD). Même si le père n’a jamais apprécié l’œuvre de son fils, le père et le fils se sont cependant réconciliés en 2005 et Maurice Jarre a même affiché sa fierté d’avoir un tel fils qui, lui, a tourné la page : « Il y a eu du ressentiment quand il a quitté ma mère, et notre relation a été difficile. Mais j’en parle avec affection, je ne lui en veux pas. » (2007 dans le JDD).

En quelques sortes, on peut dire que si le talent musical est dans la famille (son grand-père avait aussi la fibre musicale et a même inventé la première table de mixage pour une radio), il doit sa carrière à son seul mérite et pas en tant que "fils de".

Son mérite ? D’avoir su mettre des mélodies sur synthétiseurs. Caractériser sa musique, écrivais-je plus haut ? C’est difficile, seuls, les critiques professionnels ont le don de trouver les mots qui peuvent sonner juste (ou pas). Pour moi, ses premières œuvres sont à la limite psychédélique, assurément planantes, on imagine des grands espaces, pour ne pas dire l’Espace tout court, on imagine des voyages, des voyages peut-être dans la pensée humaine. "Souvenir de Chine", composé en 1982 à son retour de Chine, est un mouvement très émouvant qui fait penser aux actualités dramatiques des années 1970. Je ne suis pas impartial, et la musique fait partie de ces sensations qui sont très émotionnelles, qui peuvent s’associer éperdument à des périodes personnelles, et la musique de Jean-Michel Jarre me permettait de tenir lorsque je faisais beaucoup de route la nuit le week-end lors d’une jeunesse étudiante révolue depuis longtemps.

Si sa musique me fait sens, c’est aussi parce qu’il compose avec des sons et pas seulement avec des notes. C’est moins académique (pas du tout, même) mais cela laisse une plus grande liberté, une immense liberté, et c’est sans doute plus représentatif des sensations contemporaines. D’ailleurs, comment ne pas percevoir ce don du talent juste, adapté à son époque, avec plus de 80 millions de disques vendus, dont 18 millions pour son fameux "Oxygène", et surtout, pour ses nombreux et immenses concerts, mégalomanie dans les mégapoles, mais aussi courage politique, engagement, lorsqu’il va à Pékin quelques années après la mort de Mao ou encore à Gdansk le 26 août 2005, pour les vingt-cinq ans de Solidarnosc, quinze ans après la chute du mur de Berlin ?…

À la mort du père de la musique concrète Pierre Henry, l’année dernière, Jean-Michel Jarre l’avait considéré comme l’un de ses mentors, qu’il avait connus au GRM. Il concevait Pierre Henry comme le "grand-père des disc-jockeys". Jean-Michel Jarre n’a pas peur d’utiliser la technologie pour faire sa musique. Il n’est pas Mozart et n’a jamais prétendu l’être, mais il a su produire des mélodies qui ont fait date dans l’histoire musicale contemporaine.





Encore récemment, Jean-Michel Jarre a aussi composé les jingles de la nouvelle chaîne télévisée d’information continue FranceInfo (édité en peu d’exemplaires sous le titre "Radiophonie 9" en 2017).

Peut-être véritable soixante-huitard dans l’âme (il avait 19 ans lors de la crise de mai 1968, son cœur de cible !), Jean-Michel Jarre peut, avec son succès, provoquer, se jouer de l’industrie du disque. Ainsi, il a enregistré un disque fabriqué en un seul exemplaire (sa matrice de pressage a été détruite devant un huissier de justice), un peu à la manière d’un peintre qui ne peint son tableau qu’en un seul exemplaire, disque unique qu’il a vendu aux enchères à Drouot le 6 juillet 1983 pour 10 500 euros (pour une mise à prix de 7,50 euros). Et comme ce disque (sept mouvements de sa "Musique pour supermarché" dont trois réutilisés dans "Zoolook" et "Rendez-vous") a été diffusé le soir même sur RTL, il a encouragé le piratage de cette unique diffusion, ce qui permet ainsi d’avoir une idée de ce disque, avec une qualité très médiocre.





Au-delà de ses enregistrements en studio, Jean-Michel Jarre a amorcé des concerts géants, détenant le record de participation. Parfois payants, parfois gratuits (selon les circonstances), ces concerts sont nombreux, gigantesques, mobilisent toute une grande agglomération sur tous les continents. Plusieurs centaines de concerts ont eu lieu à ce jour, qu’il est difficile et fastidieux d’énumérer mais les plus importants sont en particulier son premier concert le 14 juillet 1979 à la Concorde avec 1 million de personnes, et le concert à Houston le 5 avril 1986 avec 1,3 million de personnes, pour son album "Rendez-vous" et son hommage aux sept astronautes de la navette Challenger qui a explosé à son décollage le 28 janvier 1986 (l’un d’eux, Ronald Erwin MacNair, devait jouer au saxophone dans l’Espace le sixième et dernier morceau de l’album).

On peut citer aussi le concert du 5 octobre 1986 à Lyon, avec 800 000 personnes, pour rendre hommage au pape Jean-Paul II en déplacement à la capitale des Gaules, le concert du 14 juillet 1990 à La Défense avec 2,5 millions de personnes (Edgar Faure, président de la Mission du Bicentenaire de la Révolution française, lui avait demandé de jouer pour le 14 juillet 1989 mais il est mort avant de finaliser le projet), ainsi que le concert du 6 septembre 1997 à Moscou, pour les 850 ans de la capitale de la Russie, avec le record du monde actuel de participation, à savoir 3,5 millions de spectateurs. Il a également "égayé" d’autres fêtes nationales au Champ-de-Mars à Paris, le 14 juillet 1995 (1,3 million de personnes) et le 14 juillet 1998 (800 000 personnes) quelques heures après la victoire de la Coupe du monde de football par la France. Autre fête "nationale", mais monégasque, le mariage du Prince Albert II célébré par un concert à Monaco le 1er juillet 2011 devant plus de 100 000 spectateurs (filmé notamment avec un drone).

Autre concert symbolique pour le passage de l’an 2000, à Gizeh (le plateau des pyramides) près du Caire, les 31 décembre 1999 et 1er janvier 2000 (au lever du soleil). Il en a fait aussi deux à l’Acropole d’Athènes les 19 et 20 juin 2001 avec le message de faire revenir les pièces antiques disséminées partout dans le monde vers leur lieu d’origine, également un concert dans l’amphithéâtre romain de Carthage (en Tunisie), le 12 août 2013.





J’avais évoqué plus haut son engagement personnel avec ses cinq concerts en Chine en octobre 1981, au Palais des sports de Pékin (les 21 et 22 octobre 1981) et au Grand Stade de Shanghai (les 26,27 et 29 octobre 1981), aboutissement de deux ans de négociations avec le gouvernement chinois (premier musicien "occidental" à se produire en Chine communiste), et il "récidiva" plusieurs fois en Chine, notamment le 11 mars 199 pour l’inauguration du nouveau stade de Hong Kong4 et aussi le 10 octobre 2004 à la Cité interdite à Pékin, et Jean-Michel Jarre termina le concert en se sauvant sur la Place Tiananmen, hors de toute autorisation, et même bravant l’interdiction.

Pour finir, je propose ici une sélection de quelques œuvres majeures de Jean-Michel Jarre, surtout les premières, ainsi que les trois dernières, pour se faire une idée de l’évolution en une quarantaine d’années. Dans certaines vidéos disponibles sur Internet, on peut voir le graphisme de l’album en question, qui est, lui aussi, une œuvre artistique originale et spécifique (réalisé souvent par le peintre Michel Granger).


1. "Oxygène" (1976)

Première œuvre totalement "jean-michel-jarrienne", "Oxygène" est sorti le 2 décembre 1976 et fut un succès mondial (18 millions d’exemplaires vendus, dont environ 10% en France). Il en a fait deux suites (voir ci-après).






2. "Équinoxe" (1978)

Le deuxième album de musique électronique, sorti le 17 novembre 1978, a connu également un grand succès commercial avec 10 millions d’exemplaires vendus : « J’ai voulu évoquer l’écoulement des vingt-quatre heures d’une journée, chaque partie de l’album représentant un moment différent du jour et de la nuit. (…) Je veux que les gens se servent de mon disque pour le passer à différents moments de la journée et quand ils sont d’humeurs différentes. ».



























3. "Les Chants magnétiques" (1981)

Sorti en mai 1981, cet album au jeu de mots uniquement francophone fut longtemps présent dans les hit-parades de l’époque : « "Les Chants magnétiques" est le premier album où j'ai intégré le sampling, l'échantillonnage, d'une manière assez systématique. Pour moi, c'était un retour à mes propres sources, à l'époque du GRM et de Schaeffer, qui a été mon premier contact avec la musique électronique, ou électro-acoustique. Le fait d'approcher la musique, pas seulement en termes de notes et d'harmonies, mais en termes de sons, d'aller avec un micro en extérieur enregistrer le bruit de la pluie, d'un train, d'une porte et d'en faire de la musique. J'ai été frustré pendant des années de ne pas pouvoir intégrer ça dans ma musique. (...) Et donc, ce disque est un mélange entre les sons purement électroniques issus d'oscillateurs, de synthés, et les samples. » (1er octobre 2015).






4. "Zoolook" (1984)

Sorti en 1984, là encore, cet album a innové avec l’utilisation de vingt-cinq voix de langue différente (dont le français, l'arabe, l'anglais, l'esquimau, l'allemand, le mandarin, le japonais, le russe, l'espagnol, le tibétain, l'hindi, le malaisien, le suédois et même le malgache), reprenant la méthode de la musique concrète : « Le concept était de faire un album vocal mais sans paroles, sans chanteur (...), où les voix, un peu à la manière du beatbox, rempliraient le rôle des instruments, au niveau des rythmiques, des basses et des arrangements habituels. Donc, je me suis pas mal baladé dans le monde pour récolter des tas de sons, aucun des mots n'étaient pris pour leur sens mais pour leur qualité phonétique. J'ai pris aussi bien des sons du Burundi (...) que des sons piqués à la radio russe, aux discours politiques chinois ou américains, et puis aussi dans les pubs, avec quelques invités, comme Laurie Anderson. » (1er octobre 2015).






5. "Rendez-vous" (1986)

Sorti en 1986 en hommage aux astronautes de la navette Challenger et à la NASA, cet album a fait participer le Chœur de Radio France : « Ce qui est paradoxal et très touchant, c'est que la rythmique est faite avec son propre battement de cœur. Je m'étais dit que, dans le silence de l'espace, la seule chose qu'on pouvait entendre devait être le battement de son cœur. C'était intéressant de l'avoir. Après ce qui s'est passé, ça a eu encore plus de sens et d'impact. » (1er octobre 2015). Jean-Michel Jarre parlait de l'astronaute Ronald Erwin MacNair.






6. "En attendant Cousteau" (1990)

Comme son titre l’indique, l’album sorti en 1990 a rendu hommage au commandant Jacques-Yves Cousteau et plus généralement, à la mer : « Ce disque est à nouveau un échantillon de différentes choses. Encore une fois un mélange de ce côté ethnique avec les stell bands, un truc qui m'a complètement frappé quand je les ai rencontrés. (...) Ils jouaient des morceaux avec des bidons en ferraille et ça donnait un son incroyable. J'avais envie de mêler ça au son électronique, de sampler ce côté métallique des steel drums. (...) Ce morceau "En attendant Cousteau" me suit en fait. (...) C'est lié aussi à l'époque, j'avais envie d'exprimer mon lien avec l'environnement, l'écologie, avec Cousteau lui-même (...). Depuis "Oxygène", c'est quelque chose qui m'accompagne, l'idée que la musique est très liée à la nature et à l'espace. » (1er octobre 2015).






7. "Chronologie" (1993)

Sorti en 1993, cet album a rendu hommage au physicien Stephen Hawking : « Avec le recul, c'était vraiment les années 1990 avec ce qu'il y avait de pire au niveau du son numérique ! (...) On est partis d'un son analogique extrêmement chaud pour arriver à l'ère du CD, qui était un peu la VHS du numérique. On avait un son qui était étroit, ça a donné des choses super intéressantes, c'est vrai, mais ce son très médium ne s'appliquait pas tellement au genre de musique que j'avais envie de faire et pour moi, c'est vraiment depuis cinq, six ans que le numérique peut vraiment rivaliser avec l'analogique. Un peu comme dans le cinéma d'ailleurs. Aujourd'hui, les caméras numériques peuvent enfin se rapprocher du 35 mm, même si des gens ne sont pas d'accord, c'est bien mieux qu'il y a une dizaine d'années. Dans "Chronologie", il y avait aussi toute cette réflexion sur le temps, ce partenariat avec la marque Swatch et cette complicité avec leur patron, Nicolas Nayek, qui est un fou complet. Je suis allé sampler les usines de montres en Suisse pour avoir tous ces petits sons robotiques. Il me reste encore des banques de sons que je n'ai jamais utilisés, peut-être un jour. C'était une sorte de Terminator miniature. » (1er octobre 2015).






8. "Oxygène 7-13" (1997)

Sorti le 17 février 1997 en hommage à Pierre Schaeffer, cet album est la première suite du premier "Oxygène" (sept mouvements supplémentaires).






9. "Electronica 1 : The Time Machine" (2015)

Cet album est sorti le 16 octobre 2015.






10. "Electronica 2 : The Heart of Noise" (2016)

Sorti le 6 mai 2016, cet album est la suite du précédent "Electronic 1" : « Un des thèmes de tout ce projet, c’est notre rapport ambigu à la technologie. Certaines personnes passent aujourd’hui plus de temps à caresser leur smartphone que leur partenaire. ». Un mouvement contient d’ailleurs une contribution d’Edward Snowden.






11. "Oxygène 3" (2016)

Sorti le 2 décembre 2016 pour le 40e anniversaire de la sortie du premier "Oxygène", cet album propose sept nouveaux mouvements (suite de "Oxygène 7-13") avec une technologie avancée (qui n’a plus rien à voir avec celle utilisée en 1976).






Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 août 2018)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Jean-Michel Jarre.
Pierre Henry.
György Ligeti.
Claude Debussy.
Binet compositeur.
Pierre Boulez.
Karlheinz Stockhausen.
Annie Cordy.
Johnny Hallyday.
Pierre Bellemare.
Meghan Markle.
Pierre Desproges.
Thierry Le Luron
Pierre Dac.
Coluche.
Barbara Hannigan.
Serge Gainsbourg.
Claude François.
Henri Salvador.
Barbara chantée par Depardieu.
Charles Trenet.
Georges Brassens.
Léo Ferré.
Christina Grimmie.
Abd Al Malik.
Daniel Balavoine.
Édith Piaf.
Yves Montand.

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17 réactions à cet article    


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 24 août 2018 14:24

    Sa musique et le personnage furent clairement associé à ma vie,..et bien plus que je ne peux le révéler sur ce site,...


    • Ben Schott 24 août 2018 14:27
       
      RIP Jean-Michel Jarre.
       


      • Clark Kent Dr Faustroll 24 août 2018 15:02

        Aujourd’hui, vous avez réussi à transformer JM Jarre en Michel Sardou (jeune).

        En tous cas, Montdragon a perdu son pari : pas de Darry Cowl à l’horizon !

        • keiser keiser 24 août 2018 17:32
          Salut

          Maitre mondial me parait un peu exagéré, disons qu’il a su capter la fibre commerciale, populaire et simplifiée du planant comme on disait à l’époque.
          Pour moi les maitres ou ses maitres, sont Tangerine Dream, fondé en 1967 et bien sur Klaus Shultze qui a participé au débuts de Tangerine.
          Mais ces derniers étaient moins commerciaux et aussi moins facile d’accès.
          Jean Michel Jarre à juste été un peu plus malin, ce qui ne fait de lui un maitre mondial, désolé ...

          • Clark Kent Dr Faustroll 24 août 2018 17:47

            @keiser

            Jean-Michel Jarre est au synthétiseur ce que Richard Clayderman (né Philippe Pagès) est au piano et Emmanuel Macron à la politique : de purs produits marketings cultivés en serre par leurs producteurs avec beaucoup d’engrais. Ca fait des belles plantes qui plaisent au consommateur, mais ça ne tient pas dans le temps et ça ne peut pas se multiplier.


          • keiser keiser 24 août 2018 18:12
            Et sans parler de Popol Vuh à qui l’on doit la très bonne composition d’Aguirre, la colère de Dieu.
            Et sans compter Dashiell Hedayat précurseur de Gong.
            Alors en comparaison Jean Michel Jarre parait un peu léger comme maitre mondial.

            • Ben Schott 24 août 2018 20:07

              @keiser

               
              À ne pas confondre avec Amon Düül !
               


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 août 2018 19:21

              Kraftwerk bande de beotiens ...lol


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 août 2018 20:20

                @Aita Pea Pea

                Écouter les rythmiques de « Autobahn » et vous avez une grande partie de ce qui s’appellera new wave ...


              • keiser keiser 24 août 2018 22:02
                @Aita Pea Pea

                Kraftwerk est arrivé légèrement plus tard mais pas de beaucoup et ils ont ajoutés des voix.
                Ainsi et comme tu le dis que la porte vers les débuts de la new wave.


              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 août 2018 22:22

                @keiser Certaines rythmiques de Joy Division...


              • keiser keiser 24 août 2018 22:27

                @Aita Pea Pea


                Et c’est pas la peine de nous traiter de béotiens car et de toutes façons, la musique est sensée adoucir les mœurs. smiley

              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 24 août 2018 22:58

                @keiser

                L’humour vous échappe ? J’en doute ...zen ...bien a vous .


              • keiser keiser 25 août 2018 09:19

                @Aita Pea Pea


                Mais oui, j’avais mis un smiley, pas de soucis.

              • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 25 août 2018 09:30

                @keiser

                Salut ...alors un petit Can pour entamer la journée...


              • Michael Gulaputih Michael Gulaputih 24 août 2018 22:43

                Puisqu’on en est a évoquer les grands précurseurs : Edgar Froese qui m’a bien fait planer avec Aqua.


                Et si vous avez eu la chance de voir ce film de Lars Jessen sur Arte : Fraktus (docu parodique ! sur la musique electronique des années 80 avec ce titre fétiche : Affe sucht Liebe)

                • aliante 25 août 2018 10:46
                  Mise a part un concert de sonneries de portable je ne vois ce que peut être autre
                  la production de Jean Michel Jarre

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